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* Strength and learning


* STRENGHT AND LEARNING *

Des fois, il ne vaut mieux pas se laisser attirer par l'inconnu. Après tout, n'était-ce pas ce qui avait entraîné la Montagne dans la Révolution ? Bien sûr, il en était fier. Il se battait pour de nobles valeurs, s’affranchissait de chacune des limites de la société, devenait aussi invisible qu'un utilisateur de Suke Suke no mi aux yeux du monde. Cependant, il n'en demeurait pas moins un être empli d'une haine malsaine et d'une rancœur sans nom. Les rêves de vengeances qui le hantait chaque nuit ne faisait qu'engendrer à leur tour un nouveau besoin de reconnaissance et de destruction du pouvoir que représentait le gouvernement. De temps à autre, il lui arrivait même de s'imaginer en tant que chef d'un nouveau gouvernement, construit à son image. Aucun culte de sa propre personnalité ne serai décrété, des réunions entre chaque chefs d'Etats pour décider de chaque nouvelles lois votées, d'un conseil constitué de citoyens afin d'avoir la voix du peuple pour conseiller. Tant de choses irréalisables avec le gouvernement actuel. C'était sûrement pour cela qu'il avait ressenti le désir de s'engager dans ce combat. Entre autre....

Un bruit à la porte. Un bruit sourd. Un bruit sec. Le jeune garçon se lève de son lit et se dirige vers le loquet qu'il tourne lentement. Un homme se trouve derrière. Un homme qu'il connait bien : son supérieur, Christopher Nash, As de la Révolution, maître d'arme et en quelques sortes grand frère de la Montagne. Ce révolutionnaire, malgré son apparence jeune et son air amical, n'en demeurait pas moins un fier combattant qui réussi par le passé à tenir tête à un vice-amiral en combat singulier. Il n'était donc pas à prendre à la légère. Ce jour-là, il arborait sur son visage un sourire empli de malice et Olympe savait qu'il n'attendait qu'un de ses faux-pas pour qu'il puisse le tacler et essayé de lui faire partager sa bonne humeur contagieuse.

Christopher : Yosh Olympe, comment vas-tu depuis le temps ? Ça doit bien faire... Ouf, un mois que je t'ai pas vu sale gosse ! T'as bien servi les révo' j'espère pendant mon absence ?

Christopher était en effet parti en mission sur une île de South Blue pour la révolution. D'après ce qu'il avait raconté avant son départ, un tyran s'était auto-proclamé roi de l'île en question et menait désormais une vie d'enfer aux habitants. Le gouvernement, pourtant au courant de la situation, refusé toutes actions sur le territoire. Freeman lui avait donc donné l'ordre express afin qu'il aille régler la situation. Et vu qu'il était revenu, en soit à peu près en forme, Olympe ne doutait pas de la réussite de cette requête.

Olympe : Christopher ! Ça va, ça va, comme d'habitude. On m'a pas donné trop de missions pendant que t'étais pas là mais j'ai continué de m'entraîner pour encore progresser.

Christopher : T'en es vraiment sûr ? On s'fait un petit duel alors ?

La malice luisait dans les yeux de l'As de la révolution alors qu'il prononçait ces mots. Il se savait bien sûr plus fort que son cadet mais voulait tout de même tester ses capacités en combat. Après tout, il ne ferai pas un bon parrain autrement.


Dernière édition par Olympe F. Verga le Sam 28 Déc 2013 - 19:11, édité 1 fois

    Une passe en avant. Une esquive en arrière. Un rond de bras afin d'éviter une lame venant de vers la droite. Se baisser. Sauter pour surprendre l'adversaire et lui asséner un coup bas. Tel était désormais les passes d'armes que s'échangés les deux amis. Olympe était entré en mode automatique tandis que son adversaire semblait s'amuser de cet échange de coups.

    Christopher : Eh ben ! Tu as en effet amélioré ton art du glaive ! Ton jeu de jambes a aussi changé.

    Olympe : Et encore, t'as pas tout vu !

    Le jeune homme adopta alors une attitude encore plus sérieuse que celle qu'il arborait à l'accoutumée. Il plaça une main dans son dos, son glaive dans l'autre, et se mit  courrir d'un pas franc sur son maître.  Arrivant devant lui avec une vitesse phénoménale, il pivota sur lui-même et exécuta une rotation des plus exemplaire tout en s'affranchissant des limites du possible afin de ralentir la perception de Christopher. En bref, il lui lui tourna autour. Puis, alors que ce dernier se trouvait être déstabilisé, il avança son poignet et, d'un geste ingénieux, tenta d'asséner un coup de glaive dans le dos. Cette fameuse botte, il l'avait appelé "La Percée d'Hermès" et c'était la première fois que le garçon la réussissait. Enfin, c'est ce qu'il aurai aimé dire.

    En effet, l'As de la Révolution, loin d'être un novice, vit l'attaque arriver et para de sa lame avant de riposter du plat de son sabre dans les côtes de la Montagne. Sous la pression du coup, le jeune révolutionnaire fit un vol plané de plusieurs mètres avant de s'écraser contre les murs du dojo d'entraînement dans lequel ils se trouvaient. Olympe se releva aussi bien qu'il le pu mais l'impact contre la pierre semblait lui avoir causé un mal de crâne affreux vu que ce fut celui-ci contre lequel il apposa ses mains en premier. Ses jambes semblèrent flancher sous l'effort de tenir en équilibre mais il réussit tout de même à ne pas lâcher prise et s'évanouir.

    Christopher :
    Ahahah ! J'espère que je ne t'ai pas fait trop d'dégats mon vieux. J'oublis souvent de jauger ma force face aux débutants.

    Un point dans son camps. Olympe le savait, son maître faisait tout cela afin de le provoquer et de le faire entrer dans un état de colère profond. S'il répondait à cet affront, le combat était perdu d"office. Ne dit-on pas après tout que c'est la rage qui fait prendre les pires décisions ? Elle nous aveugle, nous envahi au plus profond de notre âme et nous empêche de percevoir clairement ce qui nous entoure en voilant la réalité des choses. Le garçon devait rester maître de ses émotions et ne pas répondre à la provocation. Il inspira un bon coup puis relâcha le tout. Il senti alors son mal de tête fléchir un petit peu et il réussi à tenir plus simplement sur ses jambes. Puis, il rattrapa son arme qui était tombé sous le poids de l'impact et se remit en position de combat. Il n'en fallut pas moins à son adversaire pour qu'il fonde sur lui, sabre au dessus de la tête. Lorsqu'il arriva sur lui, Olympe positionna son glaive vers l'endroit exact où la lame adverse devrai le toucher, à savoir la base de son crâne, et retint l'impact avec toute la force qu'il pu mettre en oeuvre. Le choc des deux armes libéra une gerbe d'étincelles. La Montagne ploya sous l'effort en tentant de résister à l'épée de son supérieur. Ses jambes devinrent soudain semblable à du coton et il cru s'enfoncer dans le sol sous l'impact. Cependant, il résista habilement à l'attaque en se baissant d'un seul coup et en roulant sur le côté pour éviter que le sabre ne l'atteigne. Olympe se repositionna sur ses pieds et attendit la prochaine attaque. Cependant, son adversaire se décida de prendre la parole plutôt que de contre-attaquer.

    Christopher : Ta parade n'était vraiment pas mal ! Par contre, t'as oublié un truc vachement important dans tout combat à l'épée : tu aurai pu riposter après ton coup de temps d'interception, cependant, tu as préféré attendre un nouvel assaut. Peut-tu me dire pourquoi exactement ?

    L'As de la Révolution voulait tester son élève. Il lui posait des questions ingénieuses afin de juger la progression du disciple dans son art de la lame. Cependant, Olympe se savait avoir travailler ses bottes et tout les défauts que pouvait comporter l'art du combat au glaive. La réponse ne tarda donc pas.

    Olympe : Je suis un combattant au glaive. Peu de personne se vantent d'un tel art car les lames sont beaucoup plus fines que celle des épées ou des sabres normaux et donc la portée du moindre coup en est grandement réduite. Si j'avais tenté de contre-attaquer, tu aurai pu parer mon coup de ta lame et m'atteindre sans même chercher à exécuter la moindre botte et le combat aurai était fini. Au glaive, on doit se concentrer majoritairement sur la défense afin de mettre à profit les défauts de l'adversaire.

    Christopher : Bien Olympe ! Je vois que tu as retenu les leçons. Malgré tout, tu reste trop scolaire, que ça soit dans ta manière de parler ou de combattre. Et c'est ça qu'il te manque : l'effet de surprise.

    Sur ces mots, l'As prit un élan foudroyant et fondit sur la Montagne. Sabre dans la main droite, il arriva bien vite à son niveau et, de nouveau, positionna son arme au-dessus de la tête, dans l'espoir de réussir son attaque une fois de plus.

    Olympe : Tu penses vraiment que ça va marcher deux fois de....

    Le jeune garçon ne pu jamais finir sa phrase. En effet, le maître, le prenant à défaut, lâcha son arme alors qu'il se trouvait à quelques centimètres à peine, la rattrapa en vol de sa main gauche et, tout en changeant l'axe de son attaque, fini par porter un coup au flanc de son adversaire. Olympe tomba au sol, évanoui sous le choc. Un peu de sang s'échappait de ses côtes mais Christopher ne s'inquiétait pas : il n'avait pas frappé dans le but de tuer son disciple. Il l'avait légèrement égratigné et Olympe ne tarderai pas à reprendre conscience.

    Christopher : Tu as bien changé depuis que tu es arrivé ici mon jeune ami. Cependant, tes rêves et tes obsessions de vengeance te masquent encore la réalité sur ce que tu es vraiment. Apprends, encore et toujours. Grandis, mûrit et le jour où tu te sentira prêt, je pourrai enfin te révéler toute la vérité sur tes origines.
      La notion du temps avait disparu. L'existence même n'était plus. Le monde était gris. Un gris pâle, un gris sans ressenti, sans émotion. Olympe se retrouvait encore une fois dans ce rêve étrange. Là, debout au milieu de la grande rue dans laquelle il avait passé son enfance. De plus en plus souvent, il le savait, il rêvait de la même chose. Ce monde intérieur qui vivait en lui l'obsédé au plus haut point. Qu'était-il donc ? Pourquoi rien ne ressemblait à la réalité qu'il connaissait ? Il n'avait pour le moment aucune réponse à ses questions, cependant, il commençait à saisir les fonctionnements de cet étrange endroit. Il s'avança, seul, dans la rue et pensa de toutes ses forces à sa maison natale. Le monde autour de lui vacilla et il atterit devant en une fraction de seconde. Les formes se dessinèrent, les contours de la barraque s'installèrent. Malgré tout, les couleurs demeurèrent grisonnantes, comme si toute vie les avaient abbandonnés. Olympe pénétra dans la maison par la porte d'entrée qui, une nouvelle fois, s'ouvrit d'un son de fin du monde qui résonnait en écho dans l'entièreté de ce monde. Il décidait de passer pour cette fois l'exploration du rez-de-chaussé. Lors de son premier voyage, la visite de celui-ci n'avait rien donnait et il doutait qu'il y ait de nouvelles informations à glaner cette fois non plus. La Montagne pénétra donc bien vite sur le palier du premier étage.

      Olympe : Chibo ! Viens ici !

      Le jeune homme l'avait déjà compris : un homme étrange s'amusait à prendre la forme de Chibo, le chien de la famille, afin de manipuler son esprit dans ce lieu. La dernière fois, la Montagne avait attendu plusieurs minutes avant de le trouver et comprendre que c'était lui qui manipuler tout. Désormais, il n'avait pas envie d'attendre tant de temps : l'appeller était bien plus simple.
      Olympe le sentit : l'animal allait arriver d'une minute à l'autre. Et comme pour confirmer ses pensées, une brume se manifesta devant lui, envellopant le corridor de l'étage. Celle-ci se condensca soudainement et prit la forme du chien familial. Il ouvrit une gueule phénoménale, comme s'il était ennuyé par la visite surprise du révolutionnaire.

      Chibo : Déjà tu reviens ? J't'avais dit de te pointer seulement quand t'aurai progressé !

      Voir l'animal parler éttonnait encore aujourd'hui le jeune garçon. Mais bon, il le savait, il rêvé. D'ailleurs, Olympe avait remarqué un fait étrange : comment pouvait-il être conscient qu'il se trouvait en plein songe ? Après tout, ne sommes-nous pas censé être inconscient lorsque nous rêvions ? Cela lui paraissait vraiment bizarre mais il n'avait pas réellement le temps de s'attarder sur ce détails.

      Olympe : J'ai pas vraiment décidé de revenir si vite. Je me suis retrouvé ici sans le vouloir alors que je t'avais juré de ne revenir que lorsque je serai plus puissant pour te vaincre.

      L'animal explosa d'un rire sombre. Puis il changea. Comme ça, comme une image qu'on efface et reforme en une seule seconde. De chien, sa carrure augmenta, sa taille se fit plus imposante. Un éléphant. C'était désormais un éléphant immense qui se postait devant lui. Etrangement, les murs de la maison s'élargirent afin de laisser tout l'espace nécessaire à l'animal pour qu'il puisse se mouvoir librement.

      Chibo : Je peux adopter la forme que je veux. Et ma puissance n'a d'égale que le divin. Tu pense vraiment pouvoir m'arrêter un jour ?

      Olympe : Je ne pense pas. J'en suis certain !

      Olympe saisit son glaive d'un geste sec de la main et tenta alors une approche des plus banales. L'éléphant le domina quelques secondes de sa masse imposante puis céda à la provocation et tendi sa trompe afin de se saisir de son adversaire. Celui-ci, aidé par son agilité et sa rapidité, s'éleva dans les airs, esquivant par la même occasion l'appindice du pachyderme, et asséna un puissant coup de glaive sur le front de l'animal. La lame ricocha cependant et aucune blessure ne se fit. Pas la moindre gouttes de sang ne gicla.

      Chibo : Je suis TOI Olympe ! Il t'es impossible de me tuer ! Je suis ton esprit, ton imagination, ta conscience ! Comment peut-tu seulement penser pouvoir me toucher ?

      Olympe retomba sur le sol, fit un bond de quelques mètres en arrière et tenta de remettre ses idées en place. Il ne devait pas céder à la panique. Après tout, il était en rêve et aucune blessure ne pourrai réellement l'affecter. Cependant, il allait devoir vaincre un jour ou l'autre cet ennemi qui venait parasiter ses songes. Autant que ça soit cette fois-ci alors ! Mais comment ?

      Olympe : Tu crois vraiment que je ne peux pas te toucher ? Tu as peut-être raison en effet.
      Chibo : Tu vois ? Tu fini par le reconnaître toi même !
      Olympe : CEPENDANT, tu es chez moi ici. Tu es dans mon monde et comme tu l'as si bien dit, tu es moi ! Et une pâle copie ne surpassera jamais l'original !

      Olympe fondit sur l'animal, glaive tendu...et se volatilisa.

        ??? : Olympe. Olympe. OLYMPE ! Réveillez-vous !

        La Montagne fit un sursaut des plus grandioses sur son lit. Son lit ? Mais non, ce n'était pas possible ! Il devait se trouvait normalement dans le dojo d'entraînement, face à Christopher. Il voulu se lever mais une douleur immense sur le côté l'en empêcha. Face à lui, une jeune et jolie infirmière lui sourit tout en lui intimant de rester allongé.

        Infirmière : Il vaudrai mieux que vous restiez allongé Monsieur Verga, vous avez deux côtes de fracturés et je préférerai qu'elles se remettent bien en place. Vous êtes restez endormis pendant une heure environs. Et d'ailleurs, une lettre vous a été envoyé pendant votre sommeil. Je crois qu'elle vient d'un certain... Chris le beau gosse d'après le cachet de la lettre.

        Chris le beau gosse ? Oui, Olympe se doutait vraiment de qui ça pouvait être. Un mince sourire, chose rare, se dessina même sur son visage. La Montagne remercia l'infirmière, lui fit comprendre qu'elle pouvait disposé et se mit à lire la lettre de son supérieur.

        "Cher Olympe,
        J'espère que tu ne m'en veut pas pour le K.O que je t'ai mis. A ton réveil, j'ai demandé à ce qu'on te remette cette lettre car c'est assez important : ce que tu attends depuis un moment est arrivé. Une mission, une vrai, une importante ! Tu vas donc devoir te rendre au plus vite sur l'île d'Inu Town et trouvé la base révolutionnaire qui s'y trouve. Tu auras plus d'informations là-bas. En espérant que tu te rétablisse bien.
        Chris le beau gosse."

        Un petit message en soi. Olympe souri de plus belle : sa première véritable mission. Il lui tardait ! Cependant, il allait devoir attendre encore un peu que ses os se consolident. Décidément, cette après-midi avait été riche en émotion.