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La marine doit comprendre certaines choses ...

Shinji se redressa brusquement. Il était tout essoufflé et tremblant et ceci paraissait étrange alors qu'il était au soleil et en maillot de bain sur la plage. En effet il s'était assoupis au bord de l'eau pour écouter le va et vient des vagues sur le sable pour enfin s'endormir. Un cauchemar venait de le réveiller en sursaut ce qui fit peur à des gens qui passaient par là. Un mal de crâne obligea le blond à aller faire quelques brasses. Il nageait calmement avant de plonger sa tête sous l'eau. Dans le silence de l'océan il pouvait faire face aux réalités qui le tourmentaient et lui imposaient ces cauchemars récurrents. Voila plus d'un moi qu'il préparait un coup contre la marine en association avec l'un des membres de la Révolution répondant au nom de Minos. un nom de code certainement. Ces évènements remontent à il y a près de 10 mois. Kaetsuro avait déjà tout planifié avec cet homme qui semblait déterminé et plus expérimenté dans le domaine du trouble que le jeune pirate. Il allait enfin faire réellement face au gouvernement et à ses armées. Il les craignait parce qu'il les connaissait.

Il n'y avait pas que des Colonels dans la marine, mais aussi toute l'amirauté. et le moindre d'entre eux, même le moins gradé, pouvait tenir tête et terrasser Nigawarai. croiser l'un d'entre eux, seul et sans équipage signifiait la mort pour l'astronome habituellement rêveur. Il n'était pas encore prêt à mourir mais vivre comme un lâche semblait autrement plus difficile; il ressortit donc la tête de l'eau, déterminé à passer à l'action. Le Révolutionnaire lui avait donné rendez vous dans la soirée. Il aurait avec lui des bombes que les deux complices allaient disposer dans les cales des chantiers navals utilisés pour construire les fameux et légendaires cuirassés de la marine.

Shinji se doutait que pour rechercher des aides extérieurs la Révolution devait manquer de main d'oeuvre. C'était en même temps pour lui l'occasion de se faire un peu connaitre des autorités. Montrer à la marine que malgré ses milliers d'hommes, ses agents secrets, ses assassins, son Etat major tout puissant ainsi que ses Corsaires amadoués, des hommes restaient fiers et aspiraient toujours à la liberté. ce soir à l'heure ou les charpentiers seront dans les lits de leurs femmes, leurs travaux allaient être réduits en cendre et la marine pourrait se poser des questions. L'argent investit dans chaque navire nécessitait un budget que même une institution mondiale prenait au sérieux. Minos avait semble t'il assez d'explosifs pour faire sauter 2 navires entiers. Le feu d'artifice serait à la hauteur de la mise en garde.

Le pirate sortit de l'eau. Il alla se balader le long de la rive en tenant sa serviette sur ses épaules. Il marchait l'air songeur jusqu'à croiser un jeune homme qui pêchait là, innocent, l'air de rien. loin des troubles et du tumulte de la ville. Shinji se dit que celui là avait tout comprit. Il décida de s'asseoir à côté de lui.

-Salut toi, qu'est ce que t'essaies d'attraper ? M'enfin, si tu veux un gros poisson, j'ai des tuyaux pour toi mais tu m'as l'air un peu gringalet ... Décidément, Kaetsuro n'arrivait pas à décrocher de sa mission qui l'attendait. Il s'était assis à côté du garçon pour se changer les idées et il fallait qu'il mette le sujet sur la table. il avait finalement peut être tout simplement besoin d'en parler un bonne fois pour toutes...

PS : Vous pourrez faire parler et agir mon perso, je rectifierais à mon tour quand quelque chose ne me plaira pas.
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Je vais te raconter une histoire. C'est l'histoire d'un petit gars qui s'appelle Paul. On l'appelle Paul le pêcheur, et je vais pas épiloguer pour t'expliquer ce surnom. Comme tous les matins, Paulie va plonger sa ligne dans la flotte côtière de South Blue et se lance le défi de toujours ramener un truc plus gros à sa famille. Paulie est le brave gamin, il n'a pas une mère malade dont il s'occupe pour prouver au voisinage que c'est un bon gars, mais il dit bonjour quand il croise les gens et il propose toujours son aide aux vieilles dames qui portent leurs courses jusque chez elle. Aux vieux messieurs aussi, Paul n'est pas un phallocrate de merde. Bref, aujourd'hui, comme tous les jours qu'il aime tant, il pêche. Je sais pas si tu suivras toujours ses aventures dans 10 ans, mais ce gamin c'est le genre à vouloir pêcher un seigneur des mers pour se faire mousser. Ouais, parce que pour vouloir ramener un truc plus gros chaque jour, faut pas voir que le côté nutritionnel, il se fixe une défi comme toi tu te fixes de trouver un trésor plus grand ou de mettre la main sur un pirate de plus grande envergure. C'est un petit fierrot Paulie, et malgré son jeune âge c'est un sacré pro qui te sortirait un fishstick de ton verre de saké là où toi tout ce que tu vois c'est une femme à poil ; ou un mec si t'as moins de chance et que t'es un homme hétéro croyant et pratiquant.

Je t'ai dépeins Paul, on peut le résumer en deux termes: Ambitieux et inquiet de l'image qu'il donne aux autres. On devrait trouver un mot français qui traduise "soucieux de l'image qu'on donne aux autres", ça ne serait pas un luxe. Est-ce que Paulie prend mal le fait qu'un inconnu lui dise comment réaliser son défi ? Non, bien sûr que non, c'est un petit mec sympa. Moi, j'aurais eu un mec qui interrompt ma partie de pêche en me proposant un moyen de m'améliorer, je pourrais bien ne pas me surprendre à lui dire "J'risque pas de pêcher autre chose que du crabe si tu continues ton didacticiel en mode sonore". Mais bon, moi j'suis pas un exemple de mec sympa, contrairement au pêcheur. C'est pour ça que le gamin il fait un grand sourire d'innocent à l'inconnu qui ne lui a pas encore proposé de bonbons, et il risque un brin d'égo avec un:

Merci m'sieur, tout conseil est bon à prendre, je ferai avec le peu de muscles que j'ai.

Putain Paulochon, t'as du reggae en boucle dans les oreilles pour être aussi détendu ? J'ai rien contre les gens bonshommes, mais quand ça dégouline comme du miel dans les cheveux ça me rend colère, et t'as pas envie de me voir en colère. Il y a un autre truc que j'aime pas non plus, c'est qu'on me plante un hameçon à brochet dans la narine et qu'on tire très fort en pensant avoir fait une touche. Oh, ça encore, c'est rien, mais ce qui me rend vraiment furax, c'est quand on me fait ça alors que je trimballe deux mines sous-marines sur le dos assez lourdes et imposantes pour ne pas donner plus de solidité à un navire qu'une planchette sous le tranchant de la main d'un homme-poisson dans la fleur de l'âge. Dans un autre temps, j'aurais tiré sur le fil pour te faire choisir entre ta canne et le plongeon, mais là j'ai les bras un peu occupés pas quelques kilos d'explosifs et j'ai pas envie d'appuyer sur un des boutons en contractant le mauvais muscle.

Finie la baignade, aujourd'hui Paul va voir ce qu'il peut émerger quand il insiste un peu.

La marine doit comprendre certaines choses ... Imagepost

Je sors de la flotte et là le gamin voit six mètres de viande sèche qui le fixe. Je pourrais le gober en une fois si je le comprimais un peu entre les mains. Paulie n'est pas habitué à voir une prise qui ne remue pas les nageoires, alors là c'est lui qui manque d'air et qui suffoque. Histoire de ne pas lui faire monter le niveau de l'eau en le laissant se pisser dessus, je romps la tension entre nous avec un "bonjour" made in Minos.

Dégage.

Je sais pas s'il a compris bonjour ou au revoir, mais il file le moutard. Reste le second mec, le petit baigneur avec sa serviette qui me regarde, mais sans flipper. Il a un regard qui témoigne qu'il a des burnes qu'on ne trouve pas dans les suites d'hôtel, entre la barrette de savon et le mini flacon de dentifrice. Là c'est du lourd, et en recoupant la description faite par mon contact qui s'était attardé sur la coupe au bol, les yeux globuleux et les lèvres de joker, je pige que c'est le gars avec qui on va s'amuser sur la base de la Marine. Je pose délicatement les mines et je roule des épaules pour laisser le sang circuler. Je siffle de façon à alerte Nobunaga que je ne suis pas sorti de l'eau là où il m'attendait. Il va bientôt se pointer avec mon armure sur le dos. En l'attendant, je fais connaissance avec le collègue.

Je suis le Roi Minos, et les deux boules que je me trimballe, c'est Charybde et Scylla. Je t'expliquerais bien dans quel fion je compte les coller, mais avant j'aimerais être sûr que t'es pas juste un mec qui se peigne comme ses playmobils. Qui es-tu ?


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Il fallait vraiment que quelque chose, n'importe quoi, vienne divertir Shinji qui se triturait l'esprit. C'est à ce moment précis que l'eau s'assombrit devant lui et le jeune pêcheur pour enfin laisser surgir un titan d'un autre âge. L'hameçon planté dans le nez, il suggéra au garçon de "partir voir plus loin s'il y était." Ensuite le géant s'était tourné vers Kaetsuro.

Je suis le Roi Minos, et les deux boules que je me trimballe, c'est Charybde et Scylla. Je t'expliquerais bien dans quel fion je compte les coller, mais avant j'aimerais être sûr que t'es pas juste un mec qui se peigne comme ses playmobils. Qui es-tu ?

En effet, Nigawarai n'avait pas remarqué ce détail à cause du trop grand nombre de choses louches survenues devant lui dans un laps de temps très court, mais le Minos en question portait deux énormes charges sur ses épaules. Le Navigateur les scruta de plus près et reconnut là deux énormes bombes. Il se redressa pour faire face à l'épaisse carcasse.

-Si mes spéculations sont justes, tu as sur les épaules de sacrés explosifs. Tu te ballades sous l'eau en te dirigeant vers l'Est ... On ne m'avait pas prévenu que mon équipier avait la cheville plus large que mon cou. Je suis Kaetsuro D. Shinji. En faites tu t'appelle Minos, ça devrais me suffire à te replacer. Je me demandais comment nous entrerions en contact mais tu viens de me déloger de mes inquiétudes. Tiens tu assez longtemps en apnée pour aller placer les bombes depuis les fonds marins ? Si oui, je devrais être capable de faire diversion pendant ta préparation.

Il leur fallait une stratégie. C'est ce qu'avait imaginé l'insouscient pirate alors que son collègue n'avait même pas prévue d'attendre après lui pour foncer dans le tas. Surement s'était il dit que si l'infiltration échouait, il se ferait remarquer et par la marine et par le pirate qui viendrait alors l'aider. La Révolution était connue pour opérer de manière désespérée depuis la mort de leur chef Dragon. Mais le suicide n'était pas l'un des projets du blond qui pourtant s'était laisser séduire par toute cette témérité. La tâche inquiétante venait s'imposer à lui pour le sortir de sa léthargie due à ses craintes d'opérer directement contre la marine. Ce géant là ne semblait pas connaitre le sens du mot peur.

Il avait des objectifs, certainement des idéaux pour lequel il se sacrifiait sans compter. L'astronome pensif s'était réveillé. Les durs à cuir de la marine se trouvaient à des kilomètres sur Grand Line. Qui dans les Océans Blues pouvait l'inquiéter ? Il se ressaisit et s'apprêtait à aller au bout de son engagement avec ces malades de Révolutionnaires. L'action promettait d'être distrayante avec un type comme Minos.

[c'est très court mais je ne peux pas aller plus en avant sans faire intervenir ton personnage]
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Huit mois, oui cela faisait huit que j'étais arrivé au Royaume de Bliss. Je n'avais pas suivi l'ami du chef de mon clan lors de son voyage vers North Blue et il en fut vraiment très furax. Je serais parti il y' a de cela belles lurettes d'ici mais j'ignorai pourquoi, mon âme elle, voulait que je reste ici à ne rien hormis pêcher, manger, dodo et ainsi de suite. Personne ne voulait de moi chez eux, il trouvait que je dégageais beaucoup trop d'odeurs marines et puantes. Le royaume Bliss, depuis huit mois que j'étais sur cette île, j'en avais appris des informations sur elle et ses secrets : C'était une île qui se fit connaître grâce aux constructions navales des charpentiers et cela dure depuis 350 ans. Mais depuis que les grandes concurrences apparurent de nos jours, elle a dû se réorienter vers la construction de bateaux navals pour la marine et qui s'en jouit grandement même s'ils doivent pour cela les commander à des prix exorbitants. Et pour éviter tout assaut de pirates, bandits ou quoi que soit, Le royaume de Bliss fut placé sous la surveillance de la marine.

Retournons à moi, j'avais tout de même été accueilli à mon arrivée par une femme charmante qui avait trois enfants : Gauvin et Victor qui était les deux aînés et enfin Paul le cadet. Cette petite famille était très soudée et s'entendait plutôt bien et j'avais peur de les déranger avec mon intégration chez eux. Les deux aînés eux s'en fichèrent complètement, mais le petit Paul, lui fut très curieux en me voyant et depuis que sa mère m'avait hébergé chez lui, il m'avait harcelé de questions sur ma vie et la première qu'il me posa fut :

Monsieur, quelle est votre profession dans la vie ? Je veux dire, si vous avez un métier, une passion et cette passion vous l'adorait ? Moi, je vais vous dire monsieur Ryo je n'ai pas encore l'âge de travailler mais j'adore pêcher .

Effectivement Paul, tu as raison, il faut adorer ce que tu aimes faire, moi par contre j'ai un métier, que j'avais commencé à apprendre à l'âge de cinq ans et que j'ai continué à perfectionner jusqu'à aujourd'hui. Et ce métier, c'est la pêche et pour si tu veux savoir, ce qu'elle est pour moi, elle n'est pas un métier, ni un travail d'ailleurs, c'est un art un grand art, le plus merveilleux des arts pour un pêcheur
.


Le petit était resté bouche bée par cette parole, elle l'avait fasciné au point de crier qu'il serait sûr qu'il attraperait un jour un grand poisson. Et chaque matin, il partait pour essayer de pêcher le plus gros poisson qu'il espérait attraper. Et chaque soir il revenait avec du poisson appétissant et même si ce n'était pas cela qu'ils voulaient coincer dans ses filets, il gardait espoir et tentait de se surpasser le jour suivant. Un jour, je le suivis et je l'espionnais discrètement pour le voir déployer ces aptitudes à la pêche et il s'en tirait pas trop mal pour un gringalet. Et c'était moi qui dit ça, alors que j'étais moi même un gringalet. Je me mis à une longueur avec laquelle il pourrait admirer les vrais talents d'un pêcheur, je plongeai, je cherchai, j'attrapai, je remontai et mes résultats dépassèrent ce que je croyais, car au bout de la troisième remontée, il était agenouillé devant et me demanda de lui enseigner l'art de la pêche et j'acceptai bien sûr. Il s'entraîna et devint un grand pêcheur. Mais un jour, alors que je marchais tranquillement dans les rues de Bliss, en train de repenser aux beaux moments avec mes parents, il me bouscula violemment me renversant ainsi par terre. Il me dit en s'affolant :

Monsieur Ryo, venez m'aider, il y'a un colosse méga géant et hyper balèze, accompagné de deux grosses mines, qui veut faire péter la ville. Aidez-moi, je sais que vous pouvez les battre, vous êtes trop fort en combat . (excusez moi du langage utilisé mais il fallait que je marque quelque d'intéressant pour son dialogue)

Je ne répondis point, car je savais que le petit Paul ne blaguait pas, il ne blaguait jamais de toute façon et que si j'acceptai, j'allais tomber sur ce fameux colosse qu'il décrit de "méga géant" et "hyper balèze". Sans mon accord, il accompagna, quand même au port. Mon corps frissonnait de peur, et transpirait d'une sueur coulante comme une chute d'eau. Arrivé sur les lieux, la première chose que je vis, était une grosse ombre épaisse qui cachait la mienne et celle du petit. Je remontai mes yeux et ce que je vis me fila la chair de poule, un énorme colosse comme me l'avait avec tant de gentillesse décrit Paul, un visage dont je dirais n'avait jamais été content ou joyeux et à chacun de ses côtés deux grosses mines massives étaient posés et m'inspiraient l'effroi et la destruction. Tout chez lui pourrait effrayer n'importe qui, et il a fallu que ce soit lui qu'il aie effrayer. A l'opposé de ses mines étaient installés un blondinet plutôt rêveur et qui cherchait on dirait une solution à quelque chose, il était dans ses pensées étranges. Paul le "peureux" se cacha derrière moi, et le colosse pensa avoir compris une chose, que Paul m'avait emmené ici pour lui mettre une bonne leçon, je voulais dire qu'il pensait que je voulais le bastonner. Il leva donc tout haut son bras, à l'intérieur de celui-ci on pouvait parfaitement voir qu'il tenait l'hameçon de celui. Lorsqu'il le redescendit en bas vers nous deux à vive allure, la première impression qui me vint fut d'esquiver son coup brutal. Je pris le petit dans mes bras puis je sautai un peu plus loin pour ne rien encaisser, je regardai le lieu de l'impact, en fait, il n'y en avait pas. Pourquoi l'avait-il arrêté avant le choc ? Je reposais le petit par terre et je dégainai mes deux sabres et je commençai à étudier les techniques de combat du colosse :

Alors, il m'a attaqué uniquement avec son bras, et n'a pas détruit le sol, j'en conclus que les géants ne sont pas les idiots que l'on croit malgré leur caractère de dur à cuire. Mais je suis certain que cela laisse une action d'une meilleure envergure de sa part, il n'a pas montré tout son potentiel, cela est clair et net. Peut-être est-ce un fruit du démon qui m'attend? Je n'en suis pas sûr, mais ce qui est sûr, c'est que sa faiblesse réside sûrement dans sa vitesse de frappe. Mais je ne peux rien prouver sans preu............. MERDE J'AI PARLE A HAUTE VOIX.

Là c'est sûr, il avait percé ma stratégie, même un berserk aurait compris. Vraiment je n'avais pas de bol, j'aurais dû suivre l'ami du chef de mon clan au lieu de perdre du temps ici. Mais bon si je dois mourir ici, je mourais ici avec dignité. Le grand face à face, allait commencer, et nous nous lancions tous les deux rapidement et même si la peur commençait à monter en moi il fallait courir vers ma destinée. Il était finalement bien plus rapide que dans mes hypothèses, mais il semblait ne pas combattre à fond, il voulait sûrement frimer devant son pote blondinet. Nous allions entrer en contact lorsque quelqu'un se mit en arbre droit et bloqua mon sabre avec son pied uniquement et arrêta avec son autre pied le poing du colosse.

Ma journée avait été rude, je mis mes fesses par terre, et je tentai de retirer cette peur.


Dernière édition par Ryo Sadomaru le Sam 07 Mai 2011, 19:01, édité 3 fois
    Le petit pêcheur était revenu avec un garçon assez jeune mais qui dégageait une certaine aura. Sans que Shinji n'ait le temps de réellement comprendre les enjeux de la situation, le nouveau venu dit haut et fort sa stratégie qu'il voulait mettre en oeuvre pour battre Minos qui faisait 5 fois sa taille. c'était particulièrement idiot mais au moins cela avait réveillé le pirate de ses pensées qui épuisaient son cerveau. Il vit le coup de poing massif de Minos se diriger vers le jeune téméraire qui avait dégainé deux sabres pour riposter à l'attaque. Il allait se faire massacrer, le Révolutionnaire était beaucoup plus puissant que lui mais en même temps, il était assez vivace pour blesser le colosse et cela n'allait pas arranger les affaires de Kaetsuro. Il bondit donc pour s'interposer. De la jambe droite il dévia le coup du porteur de la bombe et de l'autre jambe, il utilisa sa rotation pour porter le corps du sabreur sur la gauche. Ils se passèrent ainsi à côté avec un air de surprise amusant.

    Shinji aurait aimé lâcher une phrase classe pour calmer les deux protagonistes mais en portant son coup, son partenaire avait oublié la charge qui pesait sur ses larges épaules. La mine du côté droit tombait doucement vers le sol après avoir vaguement roulé sur l'épaule du titan. Si elle explosait ici ... non Nigawarai n'avait plus le loisir de penser. Place à l'action. Malgré le fait qu'il était dans les airs, il prit appuis d'un pied sur le bras de Minos et disparut pour réapparaitre sous la bombe qu'il stoppa avec une jambe en l'air. S'il avait appuyé sur l'un des emboues dépassants, elle aurait explosée mais par chance, ils avaient évités le pire.

    -Arrêtez là vos chamailleries. Dit le blond en serrant les dents, synonyme de douleur à cause du poids infernale de sa charge que Minos s'empressa de récupérer en maugréant.
    -Ce petit gars me semble bien assez fou pour nous être utile. Dis moi quel est ton nom ? Ryo ... Ca te dirais d'arrêter ici et maintenant ta vie paisible et douce ? enchaina le pirate. Ecoutes moi bien. Tu es jeune et très prometteur. Ce géant et moi sommes sur le point d'achever une mission qui a pour objectif d'affaiblir la marine. Voudrais tu nous aider ? Ta force dépasse largement celle des soldats et tu pourrais attaquer un officier gênant. Que dirais tu de te joindre à nous et de devenir un hors la loi à la vie trépidante ? Avant qu'il n'eut le temps d'achever sa réponse Minos reprit son chemin en décrétant qu'il l'acceptait dans l'équipe. Le garçon sentit que refuser pourrait être dangereux pour lui puisqu'il suivit le duo sans un mot.

    Les 3 hommes n'étaient plus très loin du chantier naval. La nuit tombait déjà et les charpentiers quittaient le chantier, laissant place à une troupe de marines venus surveiller la zone et le large. Minos nageait toujours, l'eau était l'endroit le plus adéquat pour ne pas qu'il manque de discrétion. Le plan était fixé. Minos qui possédait une apnée surprenante allait positionner les bombes sous deux navires. Shinji et Ryo devaient le suivre depuis la plage et les chantiers. S'il venait à se faire remarquer. Ils interviendraient immédiatement pour faire diversion et attirer l'attention sur eux le temps que le colosse place les deux mines. Le moment venue et s'ils étaient toujours en vie, il leur ferait un signe de retraite afin qu'ils fassent exploser les deux navires. Le plan était réellement bien ficelé. Le chantier était droit devant et Minos venait de plonger pour aller droit sur ses cibles. Ryo et Shinji avançaient avec précaution pour ne pas être vus de la marine ...
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    HRP: ...Ryo tu prends Minos pour un demeuré ou quoi ? -_- C'est pas un troll du seigneur des anneaux, il ne va pas attaquer un gamin et ton perso sans raison.

    Je vais faire une réponse qui évite de trop bousculer ce qui a été écrit, mais sans tenir compte de la prétendue attaque qui n'a aucune justification ni aucune logique vis-à-vis du portrait de mon personnage. Je ne dis pas qu'il ne faut pas employer Minos mais il faut le faire avec une certaine pertinence.

    Le quidam à la jatte flavescente couplée de manières assurées conforte bientôt mes impatientes supputations et me sert en préambule les désopilants hâbles de nos proportions respectives, pourtant seyantes à la situation cocasse dont nous sommes francs témoins. Il m'appartient désormais d'allouer à ma rencontre opportune la sentence ourdie naguère afin de corroborer à notre prétendu régent l'estafilade qui le fera ployer, sinon choir. Change pas de fréquence l'ami, t'es bien sur radio Légion, la radio qui envahit ta région. Ici Minos en direct d'un quai du Royaume de Bliss. Comme je te le disais en langage chapeauté de tapette littéraire, Shinji est bien Shinji, et si tu te fous de ma gueule pour t'avoir énoncé cette évidence, je vais te servir de la bonne branlette intellectuelle dès le prochain post qui va soit te filer des complexes, soit te montrer à quel point je peux être tenace dans mon envie de jouer au pseudo auteur qui a lu plus de littérature du siècle des lumières que de playboys.

    Shinji, je l'aime bien et pas seulement parce qu'il a une tête en forme de champignon. Le mec me pose une question comme si j'avais eu des branchies à la place de ce piff asymétrique depuis qu'un merdeux y a poinçonné son hameçon favori. D'ailleurs je retire ce machin avant de passer pour un amateur de punk rock qui a confondu son bocal d'amphets et les stéroïdes de son androgyne de mère. Blondin, il a dû avoir du renard dans l'arbre généalogique pour envisager de mettre Charybde et Scylla dans la poupe des navires de la marine sans même annoncer sa venue. Ca serait une idée plaisante, mais même si j'avais assez de souffle dans les cages à éponges pour faire un aller-retour en esquivant les dragées, faudrait que je m'éloigne assez des bombes pour ne pas me ramasser les fragments dans la gueule au moment où l'un des petits boutons touchera la coque. Et j'ai beau avoir du ressort dans les bras, je fais pas de blitzball et lancer les balles à plus de 50 mètres sous l'eau c'est pas trop dans mes cordes.

    Déso l'ami, ces miches d'acier et poupoudre c'est aussi précoce que l'entrecuisse d'une pucelle, tu chatouilles à peine le bouton magique que ça te gicle du sang jusqu'aux oreilles.

    Pas certain que l'image s'imprègne concrètement dans la caboche du lépiote doré, mais il a dû saisir l'idée. Pour illustrer mon propos, j'avais repris Scylla pour montrer les boutons pressoir dont il était question. Je m'apprête à enchaîner sur le schéma que je m'étais fait durant ma brasse coulée,schéma du genre qui n'a pas besoin d'une maquette ni d'une petite réglette pour montrer les pions qui avance par ci par là, mais j'ai l'image d'un chapeau de paille qui me gratte le coin de la pupille. Je tourne de l'oeil - façon de parler - et je vois que le petit rat qui m'a pris pour un poisson-chat revient avec son grand frère. Le renfort n'a pas l'air d'avoir les genoux en métronomes, mais il ne bouge pas. Pas de "hey, c'est toi le connard qui a dit de dégager à mon petit Paulie?", rien. Comme il n'y a aucun peintre pour immortaliser la rencontre de David contre Goliath version crustacé, je brise l'inanimé en me penchant vers le couple de poissonniers pour rendre le hameçon au gamin sans trop espérer un merci de ce genre de couille molle, et voilà que le plus grand l'empaquette comme un parachute et et se tire façon cigogne. J'ai eu le geste trop énergique je pense, z'ont cru que j'allais les attaquer. Ca dit si le bonhomme avait l'adrénaline au garde à vous, voilà qu'il pose mon empaleur et qu'il sort deux lames pour me dissuader de l'approcher. Ca petit futé a bien de la chance que je n'ai pas mon armure, le combat reste dans les options mais avec ses coupe papiers il risque de me taillader plus que de raison lors d'un premier rendez-vous et j'ai pas trop pour projets de me barder de cicatrices pour conduire les deux mines jusqu'à leur véhicule. C'est pas trop dans mes habitudes, mais j'ai une mission à remplir et peu d'énergie à perdre en batifolages, alors je tamise un peu l'ardeur du nouveau.

    Dans quelle case il te manque le plus de fusibles, tête de boeuf ? C'est ta môman et ton papa qui t'ont pas assez couvé quand t'étais qu'un petit merdeux ?

    J'avais dit que c'était pas trop dans mes habitudes, calmer quelqu'un par la parole, ça ne s'improvise pas. Le petit mec aux sabres a l'air de vouloir en découdre et j'hésite un moment à le calmer en pariant que je peux faire un strike d'enfer avec lui et Paulie. Mais ce ne serait pas raisonnable, je suis un professionnel et le feu d'artifices devrait attendre. Avant que je ne pose la mine, le pêcheur du plus grand modèle me charge. Réflexe conditionné, je m'élance aussi vers lui en faisant bien gaffe de ne pas activer un bouton. Il a l'avantage de l'arme et de la vitesse, surtout avec cette boule sur le dos, mais j'ai l'allonge et assez de précision pour l'enfoncer dans le sol avant qu'il n'atteigne le tronc.

    Ca ne se passe pas comme prévu, le poing était bien envoyé, mais le champignon s'interpose et est assez malin pour dévier mon coup plutôt que de vouloir le bloquer. Surpris par la tournure, je sens que Scylla me glisse de l'épaule et j'espère en la sentant rebondir sur mon coude que c'est pas un des détonateurs qui m'a touché. Je suis vite fixé, Shinji fait le reste. Mon assaillant aussi a vu son attaque annulée, c'est pas un manche ce Kaetsuro. j'ignore si j'aurais pu rattraper à temps Scylla. Attraper des trucs au vol c'est un de mes talents, mais heureusement qu'il était là pour éviter de prendre les paris. Je récupère la bombinette qui est encore plus pénible à transporter pour le collègue, et pendant que je la repose j'écoute sa proposition, puis y réponds.

    Le playmobil a raison de dire qu'on est des hors-la-loi. On ne reconnait pas système mis en place parce qu'il n'a pour légitimité que le fait que personne ne soit assez fort pour juger cette légitimité, mais nous ne sommes pas des criminels objectivement parlant. La cause que nous servons est importante, si tu veux juste de l'aventure trouve-toi une bourgeoise à qui raconter les bobards que tu veux, ici c'est pas une compagnie de traîne savate et celui qui veut juste jouer au héros mérite à peine qu'on ne nourrisse pas les chevaux avec sa charogne.

    Vu que t'as l'air prompt à sabrer de l'uniforme, essaye celui de la marine, sur du blanc le sang c'est plus chiant à faire partir. Si tu ne te sens pas de vivre avec l'image du petit frère égorgé devant sa porte avec toute la famille en guise de représailles de ta mère patrie, tu passes ton chemin et tu prends le prochain train de vie qui t'évitera les pires moments de ta dernière décennie dans chacun de tes rêves.

    Blondin c'est le bon, moi je suis plutôt brute, ça te dirait d'être le truand ?


    Comme il a l'air partant, je rends son hameçon à Paul avec des gestes exagérément ralentis pour qu'il comprenne bien que je ne veux pas voir si lui ne chialerait pas avec une broche dans les naseaux. Il était temps de revenir au plan que j'avais pour éviter de me retrouver enchaîné à deux boulettes sauce piquante au fond de l'eau.

    Les mines, je peux pas les placer sous la flotte. J'ai peut-être la puissance d'un homme-poisson, mais je n'ai pas leur vitesse en milieu aqueux et ces machins vont me disloquer dès que j'aurai placé le premier contre l'un des navires. Le plan, c'est que je les transporte par voie terrestre jusqu'à avoir une ligne de vue. Si je parviens à moins de cent mètres, je te garantis d'expédier ces trucs avec la puissance d'un canon modèle géant sur les navires désignés. Ca les fera péter en un clin d'oeil. Le problème, c'est que comme vous avez pu le constater, ces trucs n'ont pas de prise et je ne peux pas me battre tant que je les aurai sur le dos. Il faudra que je compte sur vous pour m'escorter jusqu'à la zone de largage. Une fois les jumelles livrées je vous rejoins dans le bain de boue pour une retraite stratégique que ne déploreront pas ceux qui nous auront assez vu à l'oeuvre pour donner une teinte citronnée au tissu de leurs cuisses.

    Charybde et Scylla on le métal assez épais pour espérer dévier les tirs des fusils qui ne leur tombent pas en plein dans le milieu de la face, c'est donc techniquement possible de les amener près des navires même si on est repérés. Mais vous pouvez éviter de vous fier aux apparences, une fois la nuit tomber je suis aussi invisible qu'un pourboire de Colonel.


    J'achève juste de vanter mon insoupçonnable côté ninja que Nobunaga débarque avec mon armure. Ca va me garantir d'être bien ancré au sol avec son poids ajouté à celui des bombes, mais je ne tiens pas à avoir un point de côté parce mamie tromblon me frictionne les flancs sans que je puisse minimiser les dégâts. Si ce plan convenait aux deux acolytes, on pourrait y aller en infiltration, embrayer sur du bourrin en cas de repérage ou encore employer l'un de nous pour détourner l'attention pendant que le second me conduisait jusqu'aux navires.J'étais rôdé à y aller en finesse comme à la rude. Tout dépendait des aptitudes et préférences des deux autres pointes de notre trinité.

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    Shinji avait écouté avec attention les indications quand aux contraintes que présentaient le fait de poser ces fardeaux massifs qu'il se plaisait tant à nommer Sharybde et Scylla. Il comprit l'enjeu. Il fallait que Minos passe par voie terrestre et ses bombes devaient être propulsées pour ne pas qu'il soit instantanément prit dans l'explosion. Il fallait donc qu'il puisse s'approcher assez pour lancer le matériel de manière précise. C'est là que Kaetsuro devait intervenir en faisant distraction. Cela était dans ses capacités. Il pourrait certainement sans trop de mal, remplir cette tâche. Le trio de choc s'approcha donc le plus discrètement possible du chantier bien gardé. Nigawarai fut surprit de voir l'agilité déployée dans les déplacements du Titan qui se revendiquait une fibre de ninja d'abord risible et maintenant évidente. Ce n'était donc pas une abération qu'ils passent par voie terrestre. le blondinet avait imaginé le corps massif du demi géant faisant trembler la terre à chacun de ses pas mais c'était loin d'être le cas. Il semblait parfait pour cette mission. C'était certainement pour cela que la Révolution avait fait appel à lui pour effectuer cette tâche difficile.

    Une fois arrivé prêt de la limite entre la plage et les chantiers, les 3 hommes comprirent qu'après être entré dans la zone gardée par la marine, la discrétion ne prendrait plus effet. Une immense porte leur faisait face. Shinji fit signe qu'il passait devant. En utilisant le Star Jump, il put bondir à toute vitesse au bas de la porte puis sauter en bonds agiles et silencieux jusqu'en haut des remparts de bois. Là, il trouva deux gardes endormit et un dernier qui tentait de faire sa ronde en baillant. Il frappa la nuque du somnolent debout Puis plongea ses deux pieds dans les têtes des dormeurs qui partirent dans un sommeil encore plus profond. En bas, deux hommes avaient entendus des bruits suspects et demandaient si tout allait bien.

    La réponse fut un saut de Kaetsuro qui atterrit sur l'un des deux puis frappa au ventre son collègue avant qu'il ne tire, le propulsant beaucoup plus loin. Un dernier garde dans la cabine près de la porte semblait avoir avalé de travers en voyant la scène si bien qu'il prit mal adroitement son fusil tout en s'étouffant mais le bon pirate l'aida en frappant dans don menton ce qui le propulsa hors de sa cabine en passant par le toit et en recrachant son diner. Dans la même cabine, une manivelle semblait être l'outil qui permettait d'ouvrir la porte.

    Le navigateur la tourna sans peines et l'imposante porte s'ouvrit sans un bruit. Il se montra et fit signe à ses deux complices de venir pour le rejoindre mais il entendit derrière lui le bruit inquiétant des fusils que l'on charge. Une troupe le tenait dans sa ligne de mire, prête à faire feu. L'un d'entre eux hurla qu'il était Adjudant et que Shinji devait se rendre sans faire d'histoire. Il fut cependant vite rejoint par ses deux collaborateurs. Là il se jeta sans hésiter sur la troupe en distribuant un grand coup de pied qui balaya 3 d'entre eux. Il n'en restait qu'une dizaine.

    -Ryo ! Peux tu t'occuper d'eux ? Si ça se passe mal, je préfère te savoir prêt de la sortie. Fais attention à l'Adjudant !

    Le jeune sabreur fit un signe affirmatif avant de se jeter dans la bataille pendant laquelle les deux autres s'enfoncèrent dans le chantier naval en direction des quais ou les navires achevés attendaient de prendre la mer. La troupe était désormais repérée et la discrétion revendiquée par Nigawarai n'avait pas prit effet très longtemps. Il fallait donc faire vite le temps jouant contre cette fine équipe. Le but était bien de détruire 2 navires mais pas au prix d'un triple suicide.
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    Sincèrement, je n'avais pas trop eu de chance aujourd'hui, la chance n'habitait que les gens qu'elle souhaitait et ce n'était pas mon cas. Bref, ce n'était pas mon jour de chance, tombé sur un colosse qui faisait six fois ma taille et blondinet aux jambes d'une puissance hors-norme. Paulo m'avait amené ici pour que j'observe les évènements produits, et j'étais tombé ensuite sur ces deux puissants combattants. L'approche déconcertante du colosse avec l'hameçon du petit m'avait fait comprendre une situation de combat et j'avais donc dégainé mes deux sabres pour contre-attaquer. Mais il s'était avéré qu'il était bien plus puissant que moi sur le plan physique et offensif et je n'avais pu que l'esquivé. Et cerise sur le gâteau, son pote blondinet était intervenu dans l'affrontement en me désarment et en parant l'attaque du colosse. Cela avait fait vibrer le sol et bouger une sorte de mine énorme capable de détruire un navire entier. Le géant la rattrapa de justesse et le blondinet l'aida avec ses jambes hors du commun, ils semblaient en avoir besoin pour une destruction quelconque. Les vibrations causées par le pied du blondinet m'avait fait valsé par terre, maintenant désarmé, ils pouvaient facilement me tuer, mais ils ne le firent pas. Le blondinet s'exprima le premier:

    -Arrêtez là vos chamailleries.

    Il avait tout de même l'air mal en point, ce truc devait peser extrêmement lourd et les signes que ses dents montraient le prouvait. Puis ce fut au tour du géant de se prononcer d'un langage de paysan:

    -Dans quelle case il te manque le plus de fusibles, tête de boeuf ? C'est ta môman et ton papa qui t'ont pas assez couvé quand t'étais qu'un petit merdeux ?

    Si je traduisis, il dit qu'il trouvait que j'avais un bout de cerveau en moins, que je suis une tête de boeuf, et qu'il se moqua de moi et mes parents quand ils s'étaient occupés de moi durant ma jeunesse, et ça je ne pouvais pas le pardonner et j'interdisais à quiconque de sortir des injures envers eux. J'oubliai quand même ces sales mots et reprit mes esprits. D'un autre côté, je compris qu'il n'était pas le gars que je croyais, le tueur sans pitié et sans coeur et que tous ces malheurs étaient un peu ma faute. Son acolyte blondinet recommença le dialogue:

    -Ce petit gars me semble bien assez fou pour nous être utile. Dis moi quel est ton nom ? Ryo ... Ca te dirais d'arrêter ici et maintenant ta vie paisible et douce ? enchaina le pirate. Ecoutes moi bien. Tu es jeune et très prometteur. Ce géant et moi sommes sur le point d'achever une mission qui a pour objectif d'affaiblir la marine. Voudrais tu nous aider ? Ta force dépasse largement celle des soldats et tu pourrais attaquer un officier gênant. Que dirais tu de te joindre à nous et de devenir un hors la loi à la vie trépidante ?

    Je réfléchis longtemps, ces paroles attirèrent ma curiosité, accepter ou refuser ? Sa proposition était intéressante, il m'avait complimenté. Elle pourrait aussi m'ouvrir la voix de l'aventure et retrouver ce que je devais retrouver. Le combat m'y attendrait à tous les coups, mais je n'aurais pas le choix, sur GrandLine la défaite ne serait pas une option, sinon on se ferait bouffer par plus grand que soit. Le combat n'avait jamais été mon domaine fétiche ni mon péché mignon. D'un autre côté ce serait sûrement le seul chemin disponible pour accomplir ma quête. Je lui répondis à ma manière, puéril et calmement:

    [color#1f96ab]-C'est d'accord, j'accepte ta proposition, je suis ton homme. Je me nomme Ryo Sadomaru. Enchanté[/color]

    Cette nouvelle enchanta Shinji et nous nous mîmes en route de leur objectif, mais avant de partir, Minos le colosse redonna l'hameçon à Paulo de façon calme et moins brusque risquant moins un réflexe de baston. Je prévins Paulo qu'il ne me reverrait plus avant d'avoir atteint mes objectifs. Je lui fis un signe amical et je courus pour rejoindre les deux hommes.

    *Pourquoi ai-je accepter de les accompagner?* voilà ce que je me répétais sans cesse durant notre marche vers l'atelier. Pourquoi auraient-ils besoin de moi ? C'étaient deux combattants surpuissants et moi un combattant.......un combattant tout court. Était-ce la chance? Je n'en avais pas la moindre idée, mais ce qui était sûr, c'était qu'à partir d'aujourd'hui, ma vie allait drôlement se métamorphoser, mes rêves se rapprocheraient à vue, mais la route pour les obtenir serait rude et sans merci, des combattants aux techniques effroyables et au toucher fatal pour les plus faibles d'entre nous. Notre chemin qui nous conduit à l'atelier était protéger par une grande porte blindée sans garde ou protection. Shinji, le blondinet nous fit un saut d'une incroyable envergure en atterrissant au- dessus du portail, puis il redescendit et nous entendîmes des bruits d'évanouissement et de pas se dirigeant vers l'arrière de la porte, l'emplacement de Shinji. Ce ne fut pas très long avant que les bruits ne cesse et que la porte s'ouvre. On entendit des soldats arrivait, l'un d'eux hurla qu'il était adjudant, mais le blondinet sans ficha complètement et leur fit une balayette. Il commença à parler:

    -Ryo ! Peux tu t'occuper d'eux ? Si ça se passe mal, je préfère te savoir prêt de la sortie. Fais attention à l'Adjudant !

    Mon aventure de hors-la-loi continuait, j'avais déjà causé des problèmes peu avant d'arriver ici et je n'espérai pas trop me faire connaître. J'exécutai quand même ses ordres et commença l'assaut sur mes ennemis.


    Dernière édition par Ryo Sadomaru le Dim 08 Mai 2011, 11:03, édité 4 fois
      Ouah ha ha ha, ça c'est de la nuit agitée comme je les aime. On a joué la carte de l'ombre pour arriver jusqu'à la base, mais je suis vraiment content que Shinji se soit fait aligner sitôt la porte ouverte. C'est le genre de porte avec une raie au milieu pour d'écarter des deux côtés, et c'est blindé cette saloperie. Avant de griller complètement ma couverture, je pose les mines et j'agrippe l'une des moitiés. Je tire fort et je sens que ce truc est conçu pour résister à une charge de vendeur de calendrier de la poste. Je te le dis sans complexe, j'ai failli me péter les doigts à déraciner ce truc de ses gonds, mais j'y suis arrivé. Le machin pesait super lourd, je pouvais pas m'en servir avec deux mines. Alors j'ai jeté ce truc au sol et j'ai testé sa puissance en shootant dans la tranche. T'as déjà vu une plaque d'égout lancée comme un frisbee dans un château de sable ? Non ? Ha ha, la prochaine fois que tu vois un mioche retourner son seau à la plage, hésite pas à tester le truc, pour la science. Ici, imagine que le frisbee c'est la moitié de porte blindée et que les jambes des gardes c'est le sable. La fracture ouverte c'est un euphémisme pour décrire la valse des os et bouts de chaire qu'avait donné mon penalty. Du coup, ou ça s'évanouit, ou ça gueule et ça chiale. Sûr qu'ils devaient pas s'attendre à finir avec des prothèses en restant à quais. Je regarde Shinji qui a été un peu plus soigneux avec ses victimes. Conscient que je peux passer pour un boucher, je justifie un peu la combine façon impro totale.

      Ben ouais, j'suis pas aussi discret que toi. Moi j'fais dans le sonore et le dégueulasse.


      Ca ne justifie rien ? Bon j'aurai essayé au moins. Résultat de la manoeuvre, la plaque est comme un checkpoint que je dois atteindre. Quelques centaines de kilos d'acier trempé qui font de grosses lèchouilles à des dalles de pierre, ça fait un tel boucan que je suis sûr que là c'est toute la base qui a arrêté de s'astiquer sur le calendrier des pompiers de l'an passé. Ca sent la pétoche, ça sent la mort, ça sent la guerre. Bella Ciao jouera sa ballade de village plus tard, ici les musicos ajustent leurs cordes pour offrir du bella bongiorno à vous donner l'impression que chaque marine tombé aura reçu la bénédiction de dieu s'il n'a pas souffert avant de caner.

      J'avance. Shinji se retrouve avec une sous-mission, celle de vaincre tous les marines autour de nous avant que j'atteigne mon frisbee. Pas pour que j'y parvienne, mais pour leur sauver la vie. Sûr que tous ceux que je choppe à chaque tir de disque seront aussi peu sûrs de survivre qu'une praline dans un centre d'amaigrissement. Petit-à-petit, notre duo a un effet très pervers sur nos adversaires, on leur fiche carrément la trouille. Entre l'acrobate qui passe plus vif qu'une balle d'un côté à l'autre pour leur fouetter la tronche et le gros machin qui offre des pizzas sauce coupante, ils sont plutôt mal barrés. Pourtant, on douille aussi. J'ai beau continuer d'avancer, mon armure n'a pas arrêté tous les tirs et je sens des billes de métal me brûler les bras et les cuisses. Un mec pas entraîné aurait déjà plié le genou, mais voir pisser mon sang ne m'inquiète plus depuis que j'ai l'âge de chasser la fourmi géante. Heureusement, la nature m'a donné assez de tissu musculaire pour leur permettre de continuer à me porter.

      Je ne sais pas comment s'en sort le champignon sauteur, mais j'imagine que lui aussi il a essuyé de sales assauts et qu'il doit avoir le souffle de plus en plus court à force d'aller marteler tous ceux qui sortent de leur trou. Les mecs qu'on désoude auraient certainement été plus coriaces si on n'avait pas offert un spectacle aussi apocalyptique. Pour envahir une base à seulement 3 et s'en sortir vivant il n'y a pas de secret, c'est sur le psychologique qu'il faut un ascendant. La prochaine fois que je pointerai mes cornes près d'un chantier, les uniformes se rappelleront cette nuit où j'ai littéralement haché plusieurs des leurs. Ca en galvanisera certain et j'aurai de l'officier au menu, mais tous les simples marines auront une telle frousse de m'énerver en me tirant dessus qu'il n'oseront pas tenter leur chance. Difficile de vouloir devenir un héros mort quand t'as encore la vision des intestins de camarades répandus jusqu'aux rebords de fenêtre. La bataille sanglante, c'était ma marque de fabrique. La Légion avait la peur et l'angoisse pour armes à longue distance et elle savait s'en servir. Je la garde pour mon autobiographie celle-là, allez je la souligne pour être sûr de ne pas la paumer au milieu du reste.

      Enfin on arrive près du premier navire. Je redresse la porte et en fais un couvert improvisé pour protéger les bombes que je pose juste derrière. Je repère un peu le terrain, je me fais une petite simulation virtuelle de comment ça va se passer si je lance de là. La distance est bonne, les muscles des bras fonctionnent et il me tarde de ma débarrasser de Charybde pour être un peu plus libre de mes mouvements. Si je touche au centre, ça va faire comme si un requin bouledogue chopait une grosse saucisse, il ne restera que deux bouts et des petits morceaux un peu partout. Au fait, tu sais où j'ai trouvé ces mines ? Près de la base, c'est à eux en fait ces machins. Ils s'en servent pour prévenir des invasions et éventuellement calmer un gros poisson qui se serait aventuré trop près de la côte. Je suis sûr que ça leur ferait plaisir de voir que leur technologie est très efficace.

      Baille un grand coup le lépiote, il est temps de mener au score et ça va claquer dans les oreilles.

      J'évite de l'appeler par son nom, on sait jamais qu'il voudrait éviter que sa mère lise dans la presse ce qu'il fait après l'école. J'arme la mine et là si tu me vois de profil, tu peux te dire que j'ai la classe. Je reste un moment immobile pour bien paramétrer le lancer franc et j'envoie. Ca sent déjà le bois brûlé.

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      Alors que Shinji bondissait d'une face à l'autre pour y enfoncer ses semelles avec toujours plus de vigueur, les soldats aillant dégainés leurs épées pour affronter de face les envahisseurs se firent de moins en moins nombreux. L'arrivée massive du demi géant en avait calmé plus d'un. un groupe venu en renfort sabre au poing fut expédié avant même d'avoir tenté de participer au combat. Le jeune sabreur était parti sur la gauche, affronter des marines dispersés, heureusement pour lui, il n'était pas dans la ligne de mire des dizaines de soldats qui s'étaient placés avec patience malgré leurs collègues démantelés, sur les hauteurs des battisses en chantiers pour mettre en joue le colosse et l'acrobate.

      Le blond entendit le bruit de tous ces chargeurs et décida de bondir sous deux marines rampants suite à la réception de ses coups. Il se blottit sous eux sans honte, laissant les balles traverser leurs chaires calcinées et trouées de toutes part après plusieurs secondes de rafales. Le seul qui pouvait survivre à un tel assaut était Minos, paré de tous ses kilos de muscles et d'acier. On ne peut pas dire qu'il ne craignait pas les balles mais imaginez qu'il ait mangé un fruit qu'on pourrait appeler le Logia de la chair, ces petites choses lui faisaient l'effet de punaises qui viennent se planter dans ses membres. Combinez cela avec un moral en béton, et vous voyez qu'il en faudra 100 fois plus pour l'intimider. Il finit par se positionner en athlète grec face à son objectif pendant que les soldats s'arrêtèrent un instant pour comprendre l'ampleur du danger. Leur chef hurla d'ouvrir à nouveau le feu mais c'était trop tard.

      Le Révolutionnaire endurcit venait de balancer sa surprise avec une puissance phénoménale. La bombe fut suivie des yeux par tout le monde avant d'aller s'écraser sur le navire de guerre le plus proche. Un grand "CRAK" signala qu'elle avait traversé le plancher du pont et la seconde d'après, le bois se dissocia, planche par planche car la carcasse du navire implosait. La lumière s'échappa avant le son, le tout éparpilla le bâtiment de guerre comme le vent disperse une poignée de paille.

      La moitié de la mission était déjà accomplie. Il fallait se débarrasser maintenant de la seconde bombe mais pas n'importe ou, la cible restait inchangée. Pour l'atteindre, il fallait parcourir encore quelques mètres. Dans le but d'alléger la tâche de son collègue, Nigawarai bondit en haut d'une battisse ou étaient postés quelques tireurs à qui il asséna une série de coups de pieds. Les 5 hommes voltigeaient en cirant et le pirate était déterminer à poursuivre dans sa lancée. S'ils ne venaient pas au corps à corps il le ferait. Tous avaient fixés leur attention sur Minos et leur navire en lambeaux. Il en avait profité pour ressurgir quand ils le croyaient mort.

      Ceux d'en face le mirent en joue alors qu'il sautaut sur un échaffaudage encore plus haut ou de nombreux soldats s'étaient placés, fusil à l'épaule prêt à envoyer une nouvelle volée au géant occupé en bas. Le blond surgit en écrasant son tibia dans le torse de deux hommes qu'il propulsa vers tous les autres déconcentrés par l'évènement. Ils sortirent leurs lames de leurs fourreaux sous les ordres d'un marine hurlant en veste de justicier, il aboyait fort mais prenait bien garde à rester derrière ses hommes qu'il envoyait se faire battre en charpie. Shinji les accueillit selon la tradition de chez lui, celle qu'on lui avait enseigné dans le Baratié. poli mais sec, il ramassa les gueules les unes après les autres avant de recommencer son coup appuyé qui en propulsa deux sur les autres ce qui cette fois si en fit tomber un bon paquet.

      Le chef se retrouva entouré d'hommes languissants à terre et il regadait les autres chuter en contre bas. A peine leva t'il son visage inquiet vers l'ennemi qu'un coup de chaussure lui écrasa le menton pour le soulever du sol avant qu'un coup de talon retourné ne lui décalque l'estomac pour le propulsé comme une balle vers des planches entassées tout en bas qu'il écrasa comme des brindilles lors de sa vertigineuse chute.

      Pendant cette passionnante escarmouche, Minos avait il eut le temps d'avancer ? Avait il rencontré des embuches ? Le jeune Ryo tenait il bond face à tous ces marines déchainés ? Envahir de front cette base n'était pas le but de départ, mais s'ils y mettaient du coeur qui sait s'ils ne finiraient pas par y arriver ...
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      Quel sale tâche me dis-je, affronter une dizaine d'hommes dont un adjudant certainement plus robuste que ses camarades n'allaient pas me faciliter le travail que m'avait confié Shinji. J'avais causé assez de problèmes il y'a 8 mois avec Junichi et il fallait encore que je continue à être détester mais d'un autre côté, choisir la voix des pirates, c'était automatiquement m'attirer des embrouilles partout où j'irais. Ma première étape pour les bastonner consister à dégainer mes deux sabres de leur beau fourreau pourpre et être prêt à l'assaut. Ma deuxièmes étape, visualiser l'ennemi: deux marines armé d'un fusil, quatre équipés de poings de fers et les quatre derniers avec des sabres aussi tranchant que les miens. La patience, la marine devrait en avoir mais non, ils ne me laissèrent pas finir ma mise en place du combat et portèrent une attaque groupée par surprise qui échoua de justesse puisque j'eus le réflexe de bouger et m'éloigner à une distance raisonnable. "Slish", ce fut le bruit d'une balle qui trancha mon épaule, ça je ne l'avais pas vu venir et c'était plutôt osée de tirer avec son fusil alors que je m'étais replié de l'autre tas. Heureusement la balle ne s'incrusta pas dans mon corps mais l'écorchement n'était pas si petit. Je dus faire avec, car ces impatients continuèrent sans me laisser le temps de souffler. Ils s'arrêtèrent soudain sous l'ordre des deux tireurs, ils avaient sûrement découvert un point faible dans mes esquives. Pendants leurs petits bavardages, je sortis un tee-shirt de mon sac et en déchira une petite partie que j'accrochai sur la blessure.

      Ils avaient enfin fini et retournèrent plus enthousiastes à me stopper net que jamais. Le petit groupe, cette fois, tentèrent une approche rusée qui fut efficace: Chaque colosse envoyèrent chacun à leur tour un sabreur poids lourd et me le balancèrent dessus alors qu'ils avaient tous les sabres croisés prêt à me trancher le bide. Le premier m'étonna si bien qu'en esquivant, il m'érafla la joue à côté de ma cicatrice en forme de croix. A peine relever, le deuxième arriva à vive allure pour en finir. A quelques centimètres de son arrivée, je descendis très bas mon dos pour ensuite trancher son ventre afin qu'il s'écroule au sol. Maintenant le court laps de temps enregistré dans ma tête, je tins rapidement le soldat de la marine KO par les épaules, ce qui n'était pas simple avec son poids puis lorsque le quatrième et dernier sabreur fut élancé, il me suffit de lui jeter son cadavre pour lui boucher la vue afin avoir la voix libre pour ensuite effectuer un simple coup de sabre. Je ne voulais pas m'arrêter là, je les repris tous les deux et les balança sur les deux derniers sabreurs qui avaient encore survécu et utilisa ensuite: "Les ailerons du dauphin" qui les fit faire un petit aperçu de l'enfer.

      Je valsai soudain dans les airs avec une telle force que ma colonne vertébrale faillit de céder. Je regardai plus bas et je vis les quatre combattants aux poings de fer qui s'apprêtaient m'asséner le coup de grâce, suivi des fusilleurs bigleux qui me bombardaient avec leurs balles qui ne faisaient que m'égratigner . Une seule technique pouvait me sortir de ce guet-apens et j'en avais pris conscience, la rafale de la mer , la technique qui me permet d'enchaîner quatre coups de sabres de plus vite, étant en l'air le coup sera amélioré et précis puisque les quatre ennemis s'étaient regroupés. Elle en finit immédiatement avec eux et amena la crainte dans la tête des fusilleurs qui tirèrent toutes leurs balles qui ne l'atteignirent même pas. Une fois leurs armes déchargés, j'étais devant eux, les sabres couverts de sangs et le ventre tranché ensuite par mes jolies épées.

      La récrée n'était pas tout fait fini, une autre charge me propulsa contre un mur et me fit cracher du sang. Lorsque je relevai ma tête, l'adjudant se tenait devant un sabre à la main pointé sur sa cible: moi. Le coup entailla le sol, mais pas mon corps, j'avais évité le coup de justesse. Je pris mon courage à deux bras et me relevai plus imposant que jamais en laissant de côté ma fainéantise pour le combat. Nos coups de sabres entrèrent en contact et nous avions la même puissance, je sentais néanmoins que sa force dépassait largement la mienne mais que ma vitesse était supérieur à la sienne. Nos violents coups provoquaient chez nous deux l'envie de continuer éternellement l'affront mais nous le savions tous les deux, l'un de nous deux allait mourir mais c'est lui qui devra mourir, j'ai encore un long chemin qui m'attends devant moi. A ce moment là, j'avais laissé de côté le combat et il en profita pour me filer deux droites ravageuses et pour me trancher le ventre. C'était fini, mon corps ne voulait plus bouger, j'avais encore les yeux fièrement ouvert vers ma futur mort. L'adjudant me prit par le cou et me donna une multitude de coups au ventre. J'avais la force d'utiliser mes sabres, mais ma détermination était HS et sans elle je pourais plus jamais continuer ma route. Je retournai à mon état de flemmard, et remarqua que ma détermination était revenu. L'adjudant avait compris que j'étais requinqué et s'empressa de dégainé son sabre. A tant, je marquai son corps et ses jambes d'une croix pour en finir une bonne fois pour toute avec ce fumier.

      D'autres soldats que je tranchai rappliquèrent en voyant l'adjudant au sol Au même moment, une explosion se produisit dans un cuirassé de la marine. Ça, c'était à tous les coups Minos qui avait réussi son coup. Plus loin, il y'avait le blondinet du nom de Shinji qui combattait avec une facilité cette paire de bras-cassés travaillant à la marine. Je vis Shinji avançait vers Minos pour lui donnait un coup de main. Je couvris ses arrières avec toutes ses grosses blessures pour qu'il effectue le lancer de la dernière bombe. Il devait se dépêcher, car je n'allais pas tenir très longtemps après cet intensif affront contre l'adjudant du royaume de Bliss.


      Dernière édition par Ryo Sadomaru le Dim 08 Mai 2011, 11:13, édité 2 fois
        Charybde envoyée, j'aurai plus à consulter mon dico de poche pour être sûr de l'avoir bien orthographiée. Ouais, enfin je veux dire, c'est cool qu'il y ait un navire de la marine en moins. C'est cool aussi que je récupère l'usage d'un bras, ça va considérablement faciliter ma progression. Un petit shoot de plus et la balise de métal me dégage la route jusqu'au prochain checkpoint. L'incendie dans l'épave dégage une bonne grosse fumée noire et élève jusqu'au ciel le parfum de notre victoire. Victoire partielle pour nous, mais défaite totale pour eux. même si on ne survit pas, on aura pu à 3 avancer jusqu'à une base bien gardée et faire péter l'un de leurs travaux. Ca fait une perte économique considérable, mais surtout ça rappelle à qui en doutait encore que le Gouvernement agit à la gueule et qu'il était bien plus faillible qu'il le prétendait. Bien sûr, nous on se prétend bien plus forts qu'on l'est aussi.

        Je ne sais pas si je vais passer pour un invincible colosse pare-balles, mais c'est pas parce que je ne hurle pas de douleur que je ne déguste pas. C'est facile de survivre à une piqûre, une dragée pour un mec de ma taille c'est comme une aiguille qui n'a que peu de chance d'occasionner du dégât. Seulement voilà, des aiguilles j'en ai encaissé plein là. Shinji est trop difficile à aligner, les mecs préfèrent décharger leur pétoire sur un truc de 6 mètres qui avance lentement plutôt qu'un machin trois fois plus petit et nettement plus vif. Sans mon armure, j'aurais depuis longtemps eu la moitié de la tronche en giclette et le sac à ténias enroulé en guirlandes autour des jambes. Némésis était le résultat du savoir de plusieurs centaines d'années d'un peuple qui a vécu l'entièreté de sa vie parmi les minerais. Elle est lourde, même pour moi, mais cette lourdeur est le prix de l'invincibilité. Elle est conçue pour résister au tranchant des lames, absorber une partie des chocs contondants et résister à l'influence thermique. Elle a été frappée par nos guerriers, piétinée par nos montures, brûlée, bourrée d'explosifs et ensevelie sous un éboulement volontaire. Et rien, pas une griffe sur cette prouesse de la métallurgie. La cité ensevelie cherche à présent une arme capable d'abîmer Némésis. Elle la trouvera probablement un jour, mais en attendant, ces quintaux de métaux précieux forment la meilleure protection jamais conçue pour les chevaliers lourds. Pourquoi je te dis tout ça ? Parce qu'un canon du navire ciblé vient de m'allumer et que sans Némésis, j'aurais eu droit à un percing modèle géant entre le radius et le cubitus. Heureusement le brassard de Némésis à bloqué le projectile et je n'ai eu qu'à absorber le choc. Voilà qu'ils utilise l'artillerie lourde pour me bloquer. Je sais que dévier le premier tir avec le bras a dû leur agiter les puces, mais il y aura d'autre tirs et Scylla explosera au moindre impact avec ce genre de matos. Némésis résistera peut-être à l'explosion, mais pas moi et c'est loin d'être le modèle d'armure intégrale. Faut que j'aille plus vite pour éviter une pluie de boulets.

        Je rejoins ma plaque et cette fois je la prends en main. Je la lance comme un javelot et la plante au bord du quais, en biais . Scylla se retrouve calée sous mon bras et j'entame un sprint vers la seconde cible. Puisqu'ils alignent mal les trucs qui bougent, j'offre au navire l'amertume d'un coursier qui zigzague vers eux en emportant des collègues dans la course. Celui qui pense que les paquets de muscles sont lents n'a jamais regardé un match de football américain. Avec juste une seule mine, je gagne en liberté de mouvements. Je suis plus léger et j'ai moins de poussoirs à surveiller. Nouvelle salve. Scylla est bien planquée dans mon flanc arrière et l'avant arme un bras qui est prêt à entamer une petit partie de Super Bowl.

        Dans la team "Boomers", Minos "Daemon King" Kahezaro perce les défenses de la team "Navy Tears". Les canons défenseurs s'apprêtent à le plaquer tous ensemble. Ils itrent. Oh là là on se demande bien comment le colosse va encaisser tout ça. Il tente quelque chose. C'est...c'est...mais oui, c'est le Pong! Minos frappe de face les boulets et les retourne vers l'expéditeur. Oh là là cher Thomas c'est une hécatombe sur le terrain, les boulets heurtent les canons est les servants de pièces. Les revers ne sont pas terminés et déjà on demande un équipe médicale de toute urgence. Espérons qu'elle arrive à évacuer les blessés avant que le stade n'explose. Minos saigne au poing, c'est normal vu la portée courtes des tirs qu'il a bloqué, mais regardez il continue de gagner du terrain et regardez, le "Nigawarai" Kaetsuro D. Shinji utilise son excellente vision du jeu et ses qualités désormais affichées de defensive takle pour empêcher tout membre de la Navy Tears de remonter jusqu'à Minos pour le bloquer ou profiter de l'exposition de son ballon pour le lui faire perdre. Notez le cardio de la défense, il en faut de la pompe pour neutraliser des adversaires aussi clairsemés. De son côté Ryo Sadomaru, qui ne s'est pas encore forgé un surnom dans l'enceinte du Superbowl, mais qui agit en arrière défensif émérite, garantit à l'équipe de ne pas de faire reprendre les points durement gagnés. Thomas, je vois Kahezaro sauter et rebondir sur cette fameuse porte blindée taguée du sang de l'équipe adverse. Ca lui fait un tremplin dont il se sert pour s'élever haut dans les airs. Oh là là, donnez lui un vélo et il donnera naissance à un classique en traversant la lune. Le Roi plonge dans les airs vole en direction de la cible, il cherche à mettre la balle au-delà de la rambarde du pont supérieur. Imaginez cher Thomas l'engouement du public si le touchdown offrait un second feu d'artifices. Le quarterback retombe sur le bord du pont, il a failli rejoindre les poissons mais ça y est cette fois, il a franchi la end zone. Le touchdown est validé, il est validé! Kahezaro lance la balle dans la cabine adverse en signe de provocation et il rejoint l'équipe en sautant par-dessus le pont et sans la planche. L'explosion retentit, nous assistons à une formidable fin de match très serré entre l'équipe Navy tears, supérieure en nombre et l'équipe Boomers - et là Thomas pardonnez-moi si je l'émotion du score et la fièvre du sport me rendent un peu égrillard - supérieure en burnes.

        Le match fini, il est temps de retrouver le vestiaire. J'ai dégusté quand ça a pété. Crois pas que je me la suis joué rien que pour la frime. Sûr que le style, ça compte, mais j'ai dû approcher si près parce que j'ai senti en lançant la porte qui m'a par la suite servi de tremplin que j'avais les bras un peu trop poinçonnés pour assurer un jet précis à longue distance. Y a qu'à regarder la flotte de laquelle je sors, c'est tellement rouge de sang qu'on dirait que je peux transformer l'eau en vin. la mission est accomplie, maintenant faut se tirer. j'aurais volontiers encore bousillé quelques gueules, mais mine de rien (jeu de mot subliminal) j'ai brûlé beaucoup de calories aujourd'hui et je commence à sentir le poids le l'âge. Oublie pas qu'il y a moins de deux heures, je remorquais Charybde et Scylla de la grande profondeur marine à la plage, suis pas venu au combat frais comme une haleine de licorne. D'ailleurs en parlant de cheval, je siffle le mien. En l'attendant, je me planque derrière ma plaque et reprends mon souffle. Nobunaga finit par se pointer, vaillant comme un Michel, et je me laisse tomber sur lui. Il trouvera bien la sortie lui même de toute façon.


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        Shinji se donnait à fond pour que Minos parvienne à ses fins. Son vaste corps criblé de balle était impressionnant à regarder. Il venait de projeter avec une puissance colossale la première bombe, cela avait naturellement surpris les marines qui malgré tout reprirent vite leurs esprits sans se laisser démonter. Toute l'énergie robotique militaire se déployait à nouveau. Le blond dut bondir agilement pour éviter une pluie de balle qui aurait faillit le surprendre. Il contempla sa chance quand son complice en encaissa une rafle surprenante. La plus part des artilleurs venaient d'une infrastructure en bois sur 4 pieds qui leur donnait un dégagement et un point de vues tous les deux idéales. Kaetsuro bondit en avant et gagna rapidement en vitesse si bien qu'il se propulsa, jambe droite en avant pour balayer dans sa course bien lancée et d'un seul trait, deux des 4 pieds du vaste poste de tir ainsi qu'une poignée de renforts qui passait sur son chemin à ce moment là. L'immense tour en bois chancela avant de s'abattre en étouffant les cris de panique poussés par ceux qui faisaient les malins en tirant avec assurance quelques secondes plus tôt.

        Cette intervention donna un instant de battement au demi géant qui en professionnel de l'offensive ne la laissa pas passer sans prendre sa chance. Avec sa main disponible, il avait balancé cette porte maintenant en billet sur le quai. Pendant ce temps, Sadomaru semblait être au prise avec un officier supérieur qui lui donnait énormément de mal. Nigawarai fonçait en les analysant. Les marines avaient compris que les balles ne serviraient à rien face au trio déchainé si bien que des dizaines d'entre eux reçurent l'ordre ingénieux mais basique de charger. Le professionnel de la shoot en balança plus d'un sur le carreau calmant les autres à l'arrière avant d'en repérer plusieurs qui partaient gêner Minos par des chemins détournés. L'astronome jeta un dernier coup d'oeil à Ryo qui venait d'en finir avec ce marine gênant pendant que le titan se jouait des pauvres marines dispersés venus lui barrer la route. Il devait avoir confiance en ses deux coéquipiers pour se reconcentrer sur sa propre position.

        Une immense détonation attira son regard du côté du guerrier en armure. Un amas de fumée s'élevait depuis l'endroit ou Shinji l'avait aperçut la dernière fois. Il venait clairement de se prendre un méchant coup de canon mais Kaetsuro n'était pas au bout de ses surprises quand il vit son collègue toujours debout à travers l'épaisse fumée et cette rafale de canon qui lui était destinée. Le demi géant se démena pour réexpédier ces boulets aux autres boulets. Il poursuivit sa course avec une rapidité insoupçonnée et bondit sur sa précieuse porte qui depuis le début de la bataille constituait son meilleur atout. Sa verve l'avait envoyé trop loin si bien qu'il passa au dessus de sa cible juste avant que cette dernière n'explose. On pouvait dire ce qu'on voulait. Ses méthodes étaient certes expéditives mais plus efficaces, tu meurs. Il y a les bourrins et il y a les professionnels de l'action.

        La nouvelle préoccupation de Nigawarai qui bondissait avec des pas légers et agiles de toits en ruelles pour distribuer ses précieux coups de talons aux marines pressés, fut l'état et la situation de Minos tombé à l'eau. Arriverait il à nager avec son épaisse armure ? Avait il prévu de chuter si loin ? Alors qu'il songeait à la précarité de la situation du Révolutionnaire, il arriva dans une place cernée par la marine qui lui avait tendue un piège. Il regarda dans la rue d'où il venait pour fuir mais déjà un petit bataillon était posté prêt à tirer et c'est là qu'il vit Minos affalé sur un immense destrier passer en vitesse à l'angle de la rue. Bref c'était un bonhomme plein de surprises et il avait visiblement largement assez de ressources pour s'en tirer. Le Navigateur aussi vous me direz ... Il exécuta une sublime pirouette arrière pour esquiver une pluie de balles et enfin terminer en projetant une violente bourrasque tranchante vers l'une des compagnie qui lui barrait la sortie par laquelle il venait d'entrer dans ce piège grossier. Les marines sur les côtés avaient sautés sur les extrémités de la rue pour esquiver l'attaque en jetant leurs armes pendant que leurs collègues au centre furent tranchés sans bien comprendre l'astuce.

        Le pirate disparut aux yeux de tous pour réapparaitre au milieu de la rue en entamant le chemin qu'il avait fait en sens inverse jusqu'à ce qu'il tombe en avant. Une douleur lui fit sentir qu'il n'avait pas réussit à esquiver toutes les balles de ses agresseurs. Sa hanche, son flanc et son mollet gauches étaient blessés. Il se redressa avec la pression des cris des officiers qui lançaient leurs bataillons à sa poursuite. Il vit sur sa droite les murs d'enceinte du chantier. Il comprit que c'était sa chance. Il se relava et monta le plus vite possible les marches en pierre. Tout en haut il se baissa juste à temps pour esquiver une balle car des sentinelles postées en haut l'avaient repérés. Plus tôt que de prendre le risque de les affronter, l'acrobate sauta de l'autre côté des murailles en dégainant sa petite lame qu'il planta dans la pierre pour amortir sa chute mais ce ne fut pas suffisant. il était trop blessé pour ne pas souffrir d'un saut de plus de 12 mètres de haut. Il arriva en bas faisant tomber son coutelas à côté de lui dans un état bien médiocre si bien qu'il finit par ramper entre les balles distribuées par ses ennemis qui ne semblaient pas décidés à le laisser s'échapper. Il venait de participer à l'explosion de deux navires de guerre après tout. La marine perdait un sacré budget d'autant plus que ces blindés tous neufs n'avaient jamais servis !

        Imaginez le rapport des supérieurs qui indiquera les pertes matérielles et humaines en achevant par : "Les agresseurs se sont enfuis ... Mais nous les avons tous blessés gravement hum..." Bref le Gouvernement perdait gros sur cette île au centre de South Blue. Enfin, sous le feu ennemi mais à l'abri derrière quelques troncs qui couvraient sa désertion du champ de bataille devenu trop intense pour lui, Shinji se demanda si le jeune bretteur qui avait accepté de les accompagner avait réussit à s'enfuir. il avait après tout moins d'expérience que lui et le géant, il aurait très bien put se faire prendre. Le blond révisa toutes fois son analyse en se remémorant le fait que Ryo ne s'était pas beaucoup écarté de la porte pendant tout l'assaut et que s'enfuir n'avait pas dut lui causer beaucoup de soucis.

        S'ils se retrouvaient tous les 3 au lieu de rendez vous fixé qui était en faite le lieu de leur rencontre sur la plage Nord, on pourrait affirmer qu'ils avaient réussis une grosse mission avec succès !
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        La moitié de la mission accomplie, il ne restait plus qu'à finir la seconde partie et Minos devait s'en charger avec ses deux "copines" (je parle des bombes). Pour le moment, couvrir Shinji et le colosse était ma seule et unique préoccupation, mais avec tous ces soldats qui rappliquaient en masse, la fatigue arrivait petit à petit et mes blessures ne m'arrangeraient pas les choses. Il était clair que je n'allais pas tenir très longtemps à ce stade, mais abandonner était une interdiction tant que la mission n'était pas achevée et Minos commençait à tarder. J'en éliminai par-ci, j'en tuai par là et j'esquivai dans d'autres coins afin de ne pas m'écrouler au sol. Vraiment, pourquoi ce genre d'évènements n'arrive qu'à moi, eux savent quand il tombe dans un sacré pétrin, mais moi c'est tout le contraire, ça arrivait comme les tempêtes sans prévenir, puis ça repartait et revenait avec des renforts qu'il faudra encore repousser avec mes forces et qui reviendront blindé jusqu'à en finir avec le trouble-fête, c'est à dire moi. Il y'a des choses qui ne changeront jamais. Plus loin je regardai mes camarades, Shniji ratatinait les soldats avec une de ses facilités que l'on dirait qu'il n'était même pas fatigué. Il était pour eux leur bourreau qui allait les guillotinait, disons plutôt les assommait méchamment avec ses jambes de fers.

        On évite à droite, on tranche l'ennemi avec ses sabres, on saute en l'air puis on exécute une attaque dévastatrice sur ces cloportes et on continue notre chemin tout en continuant les mêmes actions qui commencèrent à devenir lassante pour moi. Shnji semblait s'en fichait, il était clairement habituer à sa vie si mouvementée, combattre, éliminer et accomplir, on dirait que c'était sa routine qu'il effectuait avec une persévérance hors norme, ses yeux dégageaient une flamme, oui parfaitement, une flamme, signe d'invincibilité. Lorsqu'il l'élançait, il était instoppable. Plus loin, les ennuis commençaient pour Minos qui tomba dans l'eau après avoir fait explosé un deuxième cuirassé et ainsi terminé la mission. Retournons à ses problèmes, il était impossible pour moi de le secourir même si j'étais un as de la nage, il n'était pas à ma portée et c'était quasi certain que même une grosse barrique comme lui alourdi en plus par son armure blindé n'allait pas l'aider. Une ombre assombrit mon dos, il ne me fallut aucun mal à le découper avec mes sabres puis un autre surgit sous son camarade et pointa son sabre vers ma tête. Un arbre droit pour esquiver et reculer puis je retournai à l'assaut sur lui. Je le pris par la taille et le balança sur ses copains avec fureur. J'en avais marre, j'étais prêt à détruire le QG entier avec ses soldats peu importe si mon corps dégoulinait de sueur. Des cris de soldats résonna jusqu'à mes oreilles:

        Attention, un des intrus s'echappe sur un cheval

        Wahou, ça c'était le genre d'information qui fut difficile à croire, alors tous les combattants y compris moi tournèrent notre visage vers un quelconque destrier que nous vîmes tous très rapidement, je m'attendais à voir Shinji sur ce cheval mais c'était le révolutionnaire qui fut assis sur son canasson. J'aurais dû m'en douter d'un autre côté, les révolutionnaires sont connus pour être de grands stratèges scrupulant dans le dos du gouvernement tandis que les pirates foncent toujours dans le tas sans savoir dans quel pétrin sont-ils tombés. Eh dire que je souhaitais devenir un pirate!!

        Bon en tout ça faisait un, oui un qui avait réussi à s'échapper de l'atelier il ne restait plus que Shinji et moi et la marine ne semblait donner aucune échappatoire, il se rassemblait plutôt vers le blondinet qui était le plus éloigné de la porte de sortie. Il avait compris que mon devoir fut uniquement de les retenir pendant que Minos faisait tout sauter, il était également le plus fort de nous deux et l'arrêter augmenterait la réputation des marines de Bliss. Même si, beaucoup de marines s'étaient rassemblés autour de Shinji, j'avais également mon lot de soldats à éliminer ça commençait à faire beaucoup, car mes jambes tremblaient, la sueur tombait et mes sabres perdaient son tranchant petit à petit avec tout ce sang qui s'était accumulé et l'efficacité de mes attaques en avait pris un sacré choc. Même avec tous ces soldats, je n'abandonnai pas, c'était évident, excepté un fou, qui aurait envie de mourir en combat. Shinji non plus ne cédait mais lui, c'est normal puisque qu'il est invulnérable à leurs pitoyables attaques.

        Puisque Minos s'était échappé, il fallait que moi aussi j'échappe à leurs trousses, mais les soldats me bloquaient le passage vers la porte de sortie. J'entendis deux coups de fusils vers ma droite que j'évitai en reculant puis deux soldats me sautèrent dessus avec leurs épées et ne me laissèrent pas le temps de souffler. Je ne faisais que reculer alors que ma fuite se trouvait droit devant. Pendant que la marine envoyait sur moi de plus en plus de soldats une balle me transperça le doigt si violemment que je lâchai mon sabre par terre. Je le ramassai rapidement et je dus me pousser vers la droite à cause des marines qui se rappliquaient encore en masse pour en finir. Je n'avais d'autres choix que de ranger mon katana. La colère arriva au lieu de ma flemmardise à combattre, la douleur au doigt était insupportable que je déclenchai des attaques "magistrales", mais sans aucune maitrise particulière qui fit que les soldats esquivèrent.

        Ce fut le moment de déconcentration auquel ils me firent part et j'avais une chance de me tirer de leur étreinte. Je la saisis, tout le monde aurait fait pareil même Minos, je piquai donc un sprint avec les forces, que j'avais gardé en réserve et il faut dire qu'il ne m'en restait que très peu mais j'espérais que ça suffirait. Je courrai à vive allure vers la porte encore ouverte avec tous ses fusils et pistolets braqués sur moi et dont la plupart des balles ne m'atteignaient pas. Les combattants de la marine me suivaient en courant derrière en criant leur mécontentement. Mon oreille capta un signal que tout le monde entendit, l'ordre de fermer les portes. Ils exécutèrent l'ordre et je les vis se refermer petit à petit devant sans que je ne puisse encore accélérer vu que j'avais déjà atteint ma vitesse maximale. Il ne me restait plus beaucoup de pas avant d'atteindre la sortie mais la fine ouverture qu'ils laissèrent m'obligea à m'élancer en l'air avec ma vitesse. Le saut, ce n'était mon truc et aujourd'hui, ça l'était toujours pas car comparé à Shinji qui avait pu survoler la porte, mon pied n'atterrit même pas sur la hauteur de celle-ci. Le saut ne fut pas suffisant pour atteindre la liberté, je levai alors ma main qui s'accrocha en haut de la porte. Il ne me restait plus qu'à me servir des muscles de mes bras, sauf que j'ai presque rien, ma force résidait dans mes jambes et non dans mes bras. Je pourrais même dire que c'est de la guimauve. Le temps que m'avait pris la grimpée, avait fait de moi une cible parfaite pour les tireurs d'ellite de la base qui ne ratèrent pas ma jambe gauche. Je redescendis de l'autre côté sans difficulté mais l'impact au sol fut douloureux d'un côté, mais je pût encaisser le choc. Les portes se rouvrirent pour me retrouver et la mer à ma disposition, je plongeais avant que les soldats ne me voyaient et me mis en direction de la plage du nord, le lieu de notre toute première rencontre. Même avec cette blessure à la jambe, nager n'était pas un problème.

        Arrivé enfin au lieu de rendez-vous, Minos était déjà au lieu de rendez-vous mais Shinji manquait à l'appel. Il reviendrait rapidement à mon avis, vu sa puissante dévastatrice. De mon côté, j'étais KO et je m'écroulai au sol une fois sortie de l'eau.


        Dernière édition par Ryo Sadomaru le Dim 08 Mai 2011, 11:26, édité 3 fois
          Ah ouais, j'ai oublié un morceau de mon histoire. On en est au moment où je me tire, plus ou moins fourbu par cette journée haute en brulage de calories; on brûle ce qu'on peut. Mais je ne me suis pas tiré tout de suite. Nobunaga fonçait vers la sortie quand je lui demande de ralentir, puis de s'arrêter. Comme on a dépassé Ryo et que Shinji joue toujours à "devine la pointure" avec sa part, on me laisse un peu de mou niveau pruneaux. En plus, en étant honnête, quand tu vois un mec de 6 mètres sur un cheval à sa taille qui fait enfin route vers le dehors, faudrait être sérieusement bas de plafond pour lui décocher la dragée qui le fera revenir pour un petit rappel du spectacle. Tout ça pour dire qu'on me foutait enfin la paix.

          Pourquoi je me suis arrêté ? Pas pour attendre les autres en tout cas. Je suis un peu trop dans le gaz à cause de l'effort et du sang perdu pour vraiment avoir l'énergie d'y retourner. Puis Blondin me couvrait, je vais pas le couvrir à mon tour sinon on va penser qu'on est un petit ménage. Quant à Ryo, je le vois usé aussi mais il est encore fier le bonhomme, vais pas le materner alors qu'il semble bien s'amuser avec ses si éphémères camarades. Pendant qu'il tranche et cogne, je me gare juste à côté de la seconde porte blindée. Elle est encore intacte, géniale. Je me suis arrêté ici pour donner des nouvelles aux potes. Tu as deux façons très rapides de communiquer dans ce monde, le den den mushi et le mondial. Moi, j'ai pas de den den mushi.

          On commence par un rond. Mouais c'est à peu prêt ça. Ensuite, on fait deux cornes. Là, je suis en train de peindre une tronche de taureau avec le sang que j'ai dans un trou de balle, et pour une fois cette expression n'est pas une image, j'ai vraiment un trou de balle. Je te montre ? Mmh, concentre-toi s'il te plaît, pas envie d'un quiproquo dans les annales. Le pinceau, c'est mon doigt et la peinture, c'est mon sang. J'ai dû aller quelques fois reprendre de la couleur pour terminer mon joli dessin alors autant dire que même s'il n'est pas parfait, j'en suis content. Pas parfait....c'est vrai qu'il y a un truc qui cloche. Oh, con, c'est pas dans ce sens là les cornes. On dirait un martien avec des antennes ou un lapin dépressif, vont jamais capter que la Légion était ici. Ben ouais, je suis le seul de ma faction ici, mais au moins ça fait carte de visite, au cas où quelqu'un qui lirait les journaux voudrait savoir ce que c'est que cette de bestiaux et pourquoi le sens de la vie, de l'univers et tout le reste. Tu me contrediras pas, le CV ça compte pour l'embauche et j'ai pas le temps de faire de payer le journal pour publier une annonce. Déjà que je sais pas écrire, par contre je fais très bien les têtes bêtes cornues. Sauf là.

          Je vois deux plombs percuter la porte. Ils ont tiré sur ma toile ces salauds. Vexé comme une gonzesse à qui tu dis qu'elle était mieux avant le coiffeur, je me retourne vers mes détracteurs et je me défends.

          Ouais, j'ai vu pour les cornes. Je vais rectifier le tir alors faites de même bande de trous de balles.

          Là, c'était une métaphore. Je me concentre sur mon oeuvre. Ca va pas, ça va pas du tout. J'efface mon tribal avec le coude et je replonge le pinceau dans la plaie (on va dire ça plutôt que trou de balle sinon on n'est pas sortis du sable). Plus de peinture, c'est déjà coagulé. La barbe, comment je fais moi maintenant pour marquer mon tag ? Je ne vais quand même pas me péter une veine pour l'amour de l'art, tel que je me connais je vais y aller trop fort et arracher des trucs qu'il faut pas. Je regarde autour de moi. Il y a un mec avec un pied en moins qui vit encore. S'il vit encore, ça veut dire qu'il saigne encore. Allez, je vais piquer un peu de rouge chez l'autre. Et comme je suis trop faible pour descendre de cheval puis y remonter à nouveau, je sors une broche à viande et je plante le mec comme si j'allais le passer sur le grill. Je n'ai pas pique dans des endroits importants, vu comme son pied est déjà foutu c'est pas en lui perçant le mollet que je vais vraiment faire empirer son cas. Le type gueule quand même, et après coup je réalise que c'est pas de surprise. Je me sers un peu chez lui, pas plus qu'il ne faut, et je recommence mon dessin. Chaque fois que je reprends de la couleur, il hurle comme un marcassin qu'on édente. Tu parles d'une chochotte, c'est bien parce que c'est le seul type sous la main mais si ça ne tenait qu'à moi j'en prendrais un un peu moins douillet.

          Oh, t'as mal ou c'est la vue du sang qui te fout les jetons ? Je termine mon truc et je te pose alors un peu de patience. Si t'es prêt deux secondes à changer la fréquence nombriliste dis-toi que ton don de sang va aider les autres.

          Du fait que je parle, le mec parle aussi. Il me sert du s'il vous plaît, du pitié. Je suis sûr que c'est le fait d'avoir la tête à l'envers qui l'empêche de me dire qu'il a une femme et trois enfants. Les glands ça fait toujours trois gosses, désolé si il y en a dans la salle mais j'invente rien, y a des études vachement poussées là-dessus. Bref, malgré la vache qui crie et que je ne sais toujours pas pourquoi, je termine mon truc. Cette fois ça ressemble à une bête cornue. Je penserai à trouver des bannières pour la prochaine fois, mais ça le fait quand même comme signature. Comme je ne suis pas chien, je ramène le mec sur selle et je me sers de son bénoche pour lui faire un si chouette garrot que même sa grand-mère elle l'aurait pas autant bichonné. Je le tape à terre. Il me lâche un nouveau cri de douleur, mais pour commencer à connaître le mec je traduis sans difficulté ce merci à peine déguisé. Comme la mission est accomplie et qu'on saura que la Légion en faisait partie, je laisse Nobunaga reprendre la course. On se retrouvera tous les trois au coin de pêche de Paul. On a tous dégusté, mais c'était une soirée comme je les aime, du bois pour les prochains feux de camps.
          La marine doit comprendre certaines choses ... Signat11
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          Shinji rampait dans les buissons quand il entendit l'ordre sonore donné aux marines de partir à la pourchasse des trois intrus. D'abord le pirate prit peur puis enfin, en entendant que seuls ceux qui étaient encore valides pourraient participer à la chasse à l'homme, un léger sourire vint s'emparer de ses lèvres. Il ne devait pas rester grand monde pour leur courir après. cette base était bien gardée mais avec le nombre de soldats à terre ainsi que tous ceux qui devaient rester pour s'occuper d'eux et des mourants et enfin les derniers qui devaient rester pour monter la garde faire des rapports etc... La marine n'arriverait pas à réunir assez d'hommes pour les inquiéter.

          Enfin c'est ce qu'il pensait avant d'essayer de se relever. Son dos le fit atrocement souffrir et ses jambes tremblaient. Un coup de feu le fit trembler. En faites c'était cette balle dans son épaule qui saignait maintenant. un marine poussa des branchages en hurlant j'en ai eut un venez tous ! Le blond prit d'une fureur soudaine enragea. quelques instants plus tard après une rapide course poursuite et des supplications, plusieurs marines étaient rassemblés autour de l'élégant blondinet souffrant à terre. il avait été maitrisé sans problèmes. Les soldat lui riaient au nez alors qu'il prétendait n'avoir rien à voir avec tout ça qu'il était des leurs, qu'il ne voulait pas mourir. Il avait beau les supplier en pleurant, les hommes armèrent leurs fusils et le criblèrent de balles.

          Il prirent la direction du chantier fièrement en trainant le corps de leur victime. Shinji lui, se sépara du groupe en ricanant avant de tomber en crachant du sang. Sa blessure à l'épaule tachait ses nouveaux vêtements de marines. En effet quelques minutes plus tôt il avait bondit sur son agresseur qui ne l'avait pas loupé. Il l'avait maitrisé en un instant puis l'avait déshabillé après l'avoir abrutis suite à un coup derrière la nuque. Il avait enfilé son uniforme et avait donné à son ennemi ses propres vêtements. Il était blond mais ne lui ressemblait pas du tout mais ce n'était pas un problème. Tous ceux qui l'avaient vue d'assez prêts n'étaient plus debout pour lui courir après. Vous connaissez la suite ...

          Le pirate courait en direction de la plage. La marine semblait satisfaite pour l'instant d'avoir mis la mains sur l'un des 3. Elle allait mettre peu de temps avant de s'apercevoir de son erreur donc il fallait faire vitre. Quand Kaetsuro arriva sur les lieux du rendez vous, il reconnu rapidement le géant et Ryo qui l'attendaient en soignant leurs blessures. Ils avaient réussis, c'est ce que leurs échanges de regards voulaient dire avant qu'ils ne se mettent à rire tous ensemble à la lueur lointaine des deux blindés qui brulaient. Ils se félicitèrent de cet exploit et Nigawarai était impressionné par leur courage. Il ne voulait certainement pas les laisser filer sans un mot. Il leur présenta ses projets d'équipage. Dans peu de temps il réunirait assez d'hommes volontaires pour se rendre sur Grand Line. Il aurait aimé qu'ils se joignent tous deux à lui. Il leur proposa donc de prendre le temps de réfléchir. Ils avaient pour obligation de bien lire le journal. Le rendez vous y serait un jour précisé et libre à eux de le rejoindre à ce moment là ou non.

          Le trio devait se séparer rapidement et quitter l'île dans l'urgence après de tels actes. La marine n'allait pas tarder à lancer à nouveau ses hommes pour les poursuivre. Ils se séparèrent donc et le blond avait le réel espoir de les revoir et d'en faire des compagnons. Des types braves comme eux avaient leur place sur Grand Line après tout.
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