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Shaïness Raven-Cooper [Terminé]

Shaïness Raven-Cooper [Terminé] Cp5armes200x300copie

Shaïness
Stella Eva Jade
RAVEN-COOPER


Shaïness Raven-Cooper [Terminé] Minishoottriste150x150c
|| Surnom: Shaï
|| Âge: 23 ans
|| Sexe : féminin
|| Race : humaine
|| Rang : Agent Cipher Pol & Informateur de la révolution


Autres infos
|| Métier : Membre du CP5 – Membre des révolutionnaire (agent double, loyale aux révolutionnaires)
|| Groupe : Révolutionnaire
|| But : Mettre fin aux injustices et aux passe-droits.
|| Fruit du démon ou aptitude : Shaïness obtiendra le FDD du Papillon quand cela sera opportun. En tant que membre du CP5, elle maîtrise quelques arts du Rokushiki (Geppô – Soru si c’est trop GB/cher – et Kami-E).
|| Équipements : Un wakizashi de bonne qualité mais sans plus et des fils d’acier très fins et quasi invisible ; Ce sont ses « outils » de travail, son mode de combat.
|| Code du règlement :



Description Physique
Une beauté fragile, une beauté hautaine, une beauté qui cache bien son jeu. Car Shaïness est tout sauf la jolie femme jeune de bonne société qu’elle aurait dû être et à qui elle ressemble tant. Qui pourrait croire que derrière cette peau blanche quasi parfaite, cette longue chevelure à la nuance si particulière et ses yeux bleus perçants se cache un agent double, capable de tuer ? Elle paraît si frêle, si douce… innocente… Incapable du moindre vice ou mal.
Plutôt grande, et surtout mince et élancée, Shaïness mesure 1m72 pour 75 kilos. Sa musculature est plutôt nerveuse, donnant une silhouette équilibrée, bien que ses cuisses un peu trop forte au goût de la demoiselle prouvent bien qu’elle n’est pas juste une sportive de plaisance. Des années de danse lui ont donné une souplesse et une agilité certaines, mais surtout une grâce qui imprègnent chaque pas, chaque geste…
La jeune femme n’a jamais eu de problèmes d’argent ou d’emploi du temps, aussi a-t-elle pu, jusqu’à son engagement envers le gouvernement mondial, prendre soin d’elle. Si sa manucure d’aujourd’hui n’est plus aussi parfaite - selon ses critères, ce qui met la barre haut, très haut - Shaïness prend un soin particulier à peaufiner son apparence. D’ailleurs, elle ne sait pas résister à une crème ou autre produit cosmétique « innovant ». Ses yeux sont ourlés de longs cils soyeux, ses lèvres ont le velouté de la pêche, sa peau la douceur des pétales de fleur et le parfum d’eau de lys, sa marque de fabrique.
Un autre signe particulièrement remarquable chez elle : sa pigmentation pilaire. Par un hasard de la génétique, Shaïness est née avec les cheveux naturellement roses. Et pas que ses cheveux, d’ailleurs. Si elle a souffert de cette distinction étant enfant, la jeune femme a appris à apprécier ce détail, au point de chérir cette longue chevelure légèrement ondulée, comme son bien le plus précieux. Ça, et sa manucure. Hé oui, on ne se refait pas si facilement.
Autre chose qu’elle a gardé de son passé de riche fifille à son papa : ses goûts vestimentaires, qui la portent vers le beau, le chic, le classique… Les froufrous aussi, mais ça, elle a dû apprendre à s’en passer, parce que bon… ce n’est pas très pratique et encore moins discret. Sa préférence va toujours aux robes de soirées, qu’elle pourrait presque collectionner. Cependant, sa vie au sein du CAP5 lui a donné l’habitude des vêtements « casual » mais toujours de bonne fabrique. Ce n’est pas elle qui porterait les babouches achetées au marché du coin… Non mais oh !
Encore l’être et le paraître, Shaïness est un équilibre étrange, mais ne manquant pas d’harmonie. Un quelque chose de suave, à la fois doux et sucrée, mais avec un arrière-goût alcoolisé qui lui donne tout son caractère. S’il fallait faire une métaphore, imaginez un chaton de race, fruit d'un long travail de sélection, d’accouplement et d’éducation. Un chaton, mignon, craquant, qui ne sait rien faire si ce n’être être mignon et craquant, à qui on ne demande rien d’autre… mais qui en dépit du cocon de la famille, des croquettes spécial chat d’intérieur et des coussins moelleux, a toujours un instinct de chasseur, des griffes et des crocs…



Description Psychologique
Un chaton donc….
Pure et innocente, totalement naïve… Voici les premiers qualificatifs qui viendraient aux lèvres de tous ceux et celles qui la connaissent un peu. Shaïness s’était engagée dans les forces gouvernementales dans le but avoué de servir autrui, d’apporter sa pierre au grand édifice qu’était la préservation de la paix mondial… Et l’avait quitté pour exactement les mêmes raisons.
Pourtant, cette jeune ingénue était plus que capable de mentir, voler, et même tuer… Le mal au service du plus grand bien. Un sacrifice volontaire, qu’elle était prête à faire, sans regret, sans contrepartie. Car Shaïness avait été élevée dans la droiture et le refus de ce qui était mal.
Lorsque toutes ces illusions volèrent en éclat, la jeune femme en fut, brisée. C’était toute sa vie, tout son monde, qui tombait en ruines. Ce qu’elle croyait connaître et faire le bien, la définition du bien… Faux. Tout ce qu’elle avait appris… Faux… Ceux qui le lui avaient appris. Faux ! Son père, qu’elle idolâtrait tellement, ne pouvait rien ignorer de la vérité ! Alors, soit on la prenait pour une bécasse, ce qui était une injure à son éducation, soit on la prenait pour une quantité négligeable, ce qui était une injure à son nom !
Ce fut cette colère, cette indignation et cette même éducation de droiture et d’honneur qui la releva de l’abîme de douleur et trahison dans lequel elle avait plongé. (ça et le shopping)... Presque perfidement, elle retourna contre son passé, sa famille, ses collègues, tout ce qu’ils lui avaient appris. Il y a des choses que tout enfant est censé découvrir petit à petit, telle la méchanceté et toutes les horreurs du monde. Pour Shaïness, ce fut une claque.
De candide, elle devint implacable. Ce n’était pas mieux : au lieu de voir le monde en blanc, et rose (avec des petits lapins et des arcs-en-ciel), la jeune femme ne percevait plus que du noir agrémenté de touche de rouge bien sanguin. Ah oui, elle ne faisait pas dans la dentelle, cette demoiselle, bien qu’elle la portât superbement.

Pour un peu, elle aurait pu devenir schizophrène. En tout cas, avoir besoin d’un bon psy. Pendant une période, elle alterna entre la dépression et la rage, avant de trouver un nouveau but pour canaliser ce mélange d’émotions, un but qui correspondait parfaitement à ce qu’elle pensait et voulait : la révolution contre l’ordre mondial. Des compagnons et surtout des supérieurs, qui lui disaient quoi faire.
Car Shaïness n’a jamais cessé d’être une gamine en recherche de repère. Une figure paternelle, peut-être, pour remplacer ce père qui l’avait tellement déçue ? Bon, cette fois, elle était un peu moins gourde, avec un peu plus de recul et de réflexion sur ce qui se passait. Plus question de gober placidement, alors qu’elle se targuait d’être plutôt intelligente. Mais elle se savait être qu’un pion sur l’échiquier, sans vue d’ensemble sur le terrain de jeu…
Pour autant, elle ne devint pas avide de pouvoir et pleine d’ambition. Elle ne fit aucun geste particulier pour monter dans la hiérarchie pour se libérer des contraintes, des œillères, ou acquérir son indépendance. Non, elle avait trop de droiture d’esprit pour cela : chaque chose en son temps, petit à petit l’oiseau fait son nid, etc.

Heureusement que dans le monde, malgré sa noirceur et son injustice, il y avait le shopping. Ah, saine activité salvatrice que de jeter l’argent par les fenêtres… La catharsis de la carte bancaire. Faire flamber les berrys… Robes, chaussures, crèmes, produits de beauté, séances chez la masseuse ou manucure… Hé oui, Shaïness a ce gros défaut, elle ne résiste pas aux nouvelles collections… En plus, elle a tout mis sur le compte de Père, avant d’abandonner derrière elle tout ce qui la liait affectivement. Petite vengeance mesquine, mais tellement satisfaisant.
Aussi, dans la vie quotidienne, Shaïness est plutôt l’insolente riche héritière. Gentille, souriante, pas débile mais pas spécialement intuitive, mais très exigeante. Fière de son nom, de son éducation, elle fait bien attention à ne pas faire de faux pas. Elle ne méprise pas ceux qui ont moins qu’elle, mais bien ceux qui ne font pas, comme elle, tous les efforts pour s’améliorer, pour exploiter son potentiel. Encore et toujours cette satanée droiture d’esprit.

A l’âge de 23 ans, Shaïness est une jeune femme déterminée, avec un but, des objectifs et une conviction personnelle inébranlable. Si elle est souvent mélancolique, car trahie dans son âme et son cœur et jamais totalement remise, elle reste ouverte et optimiste. Malgré son statut d’agent double, qui lui a fait vivre et faire des choses dures, elle reste persuadée qu’un monde meilleur est possible, tant que chacun se donne à fond. Loyale et obéissante, elle est toutefois méfiante devant l’inconnu. L’honneur, le respect de la parole donnée et la droiture sont la pierre angulaire de son comportement – sauf pendant les soldes, où tous les coups sont permis. Elle est restée aussi très fière et parfois même hautaine… Cependant, elle sait maintenant que rien n’est spécialement toujours faux ou bon, et qu’il faut apprécier les petites choses de la vie…



Biographie

Il est de ces moments où la vie bascule, alors qu’absolument rien la seconde d’avant annonçait la fin de tout un monde… Parfois des moments magiques, comme les coups de foudre, malheureusement parfois plus douloureux, telle la perte d’un être cher et la fin d’un amour. Mais pour le moment, rien de tout ça…

Juste la naissance de la huitième merveille du monde. Wilbert Cooper et Kimi Raven accueillaient leur troisième enfant, et leur première fille. Une petite princesse, choyée par sa mère et pourrie-gâtée par son père. Jeremy et Angus Cooper-Raven, ses frères de respectivement trois et sept ans ses aînés, ont aussi totalement cédé devant son joli petit minois… Tellement belle que chaque femme de la famille voulu être la marraine. Et pour ne froisser personne, les parents lui adjugèrent ce nom à rallonge, Stella et Jade comme ses grand-mères et Eva comme sa tante. Un peu comme un pedigree. Et ce fut donc entourée d’amour que Shaïness grandit.

Le couple Wilber-Kimi avait été une de ses choses immédiates et qui avait été de tout temps. Tous les deux enfants d’officiers dans la Marine, élevés dans le même cadre, les mêmes valeurs, Wilbert suivant la voie de ses pères, en tant qu’officier, Kimi comme assistante administrative, juste quelques années, histoire de faire "comme si", avant de se marier et de s’installer dans la vie confortable de femme d’officier, faire et élever la future génération au service de la Marine.
Capricieuse, Shaïness ne l’a jamais été, principalement parce qu’elle a toujours eu tout ce qu’elle avait demandé, et parfois même avant qu’elle l’eût demandé. Peluches, robes, jouets, poney, chiot et encore plus. Pour elle, cette richesse était normale, mais elle aurait été d’accord pour tout échanger contre plus de temps avec son père, cet officier si souvent absent, en mission par les flots et l’écume. Oui, Shaïness avait un bon gros complexe d’Œdipe, mon père ce héros, le plus fort, le plus beau, le plus grand, comme il sentait bon le sable chaud et tutti quanti.

Les eaux de West Blue avaient toujours été connues pour leur paix et prospérité. Shaïness s’épanouit donc dans un monde où la plus grande crise était de voir une fille porter la même robe que soi à un brunch ou se faire piquer le rôle de vedette dans la pièce de fin d’année. A des années lumières de la réalité d’un monde déchiré par les clans, un monde qui se remettait tout juste d’une époque où tous s’étaient entretués pour moins… ou peut-être plus… la liberté de vivre...

L’ambiance feutrée des belles maisons sont toujours comme des eaux dormantes : tout croupit et pue au-dessous des beaux nénuphars… Jeune adolescente, Shaïness fut la petite parfaite poupée de salon… Une véritable peste avec ses amies, méchante, glaciale, ironique, supérieure, tirant profit de la gloire de sa famille, père, oncle, frère… Tout comme ses camarades. Indolente, insolente… Une parfaite Scarlett O’Hara… Le but de sa vie ? Comme sa mère, bien sûr : travailler quelques années, se trouver un bon mari aimant et devenir mère du futur de l’élite. Très réducteur, mais pour la naïve et très évaporée jeune fille, c’était le rêve américain, l’apothéose d’une vie…

Et donc, à l’âge de 15 ans, ayant appris à lire, écrire et compter, pouvant citer toutes les formes possibles de fourchettes au monde, nouer un ruban de dix-sept façons différentes, accorder les teintures et les coussins, danser la valse et le tango, et autres éléments ô combien primordiaux à la survie de l’espèce humaine, Shaïness alla « travailler », d’abord comme stagiaire… D'ailleurs, il était prévu qu'elle ne serait jamais que stagiaire.

Avec son passif, la jeune Cooper-Raven aurait dû aller servir dans la Marine. C’était une évidence. Sa place, son héritage. Mais il eu un de ces moments critiques, où tout bascule… Elle rencontra un envoyé du gouvernement au cours d’une des réceptions (de l’ambassadeur, qui sont réputées pour le bon goût du maître de maison), un charmant jeune homme, qui emballa son cœur et lui vola ses premiers baisers, avant que l’ire toute fraternelle renvoya le Don Juan loin, très loin… Mais le mal était fait. Jeune Shaïness, pleine de fraicheur et d’espérance, s’en fut pour le Gouvernement Mondial, l’autre pendant de la Marine dans l’ordre et l’autorité.
Et là, loin de sa famille, là où son nom ne disait pas forcément grand-chose, elle dut faire face à ses premiers véritables défis : se faire une place par soi-même, pour soi-même. Réellement tester ses capacités, sans filin de sécurité.
Elle aurait pu s’écrouler, pleurer et retourner chez Père. Cependant, Shaïness était trop fière, trop orgueilleuse, trop martelée depuis l’enfance par l’idée qu’elle était une Cooper-Raven, la crème de la crème, pour accepter de renoncer.

Et ce fut un de ses moments, où tout bascula. Comme un papillon surgissait de son cocon, comme une fleur qui s’épanouissait aux premiers rayons du soleil printanier, Shaïness devint une jeune femme à part entière, une entité autonome et indépendante. Intelligente aussi, capable d’apprendre, désireuse de bien faire.
Tellement bien faire qu’elle monta en grade, de stagiaire à secrétaire, jusqu’à assistante particulière. Pour une si jeune fille, c’était un véritable succès. Bon, le fait que l’uniforme prenait sur elle un tout autre aspect, beaucoup moins… uniforme, aidait beaucoup. Mais il ne se passa rien auquel elle ne consentit…
D’ailleurs, elle choisit de s’éloigner de son image – à laquelle elle ne reprochait rien – et se jeta à corps perdu dans une orientation des plus… inattendues… audacieuses… Tout à l’image de la nouvelle elle : Cipher Pol. Le renseignement, l’information, le secret. Se servir de son intelligence, de son physique, de ses armes – qu’elle avait appris à manipuler – pour réussir sa mission.

Capable d’apprendre donc… et de réaliser que ce monde parfait, où les oiseaux gazouillent, le vent souffle, les Marines sont des héros respectés et respectueux et le Gouvernement aimant et juste est juste un beau mirage… Chute et déchéance d’un ange qui réalise que son Paradis est corrompu au-delà du réel.
Refus...
Colère...
Négociation...
Dépression...
Acceptation...
Car l’esprit Cooper-Raven n’était pas là pour fait beau. Elle avait été modelée pour faire bien, et corriger les torts. Puisqu’il y en avait un, de tort, elle allait s’en occuper… Et au passage dégarnir le compte de Père. Car on ne s’attaquait pas à la réforme de tout en monde si on n’était pas confortablement campée sur ses bottines talons aiguilles de 10 centimètres !

Pendant quelques temps, Shaïness erra, ne sachant comment faire… Jusqu’à ce qu’elle fut approchée, de fil en aiguille, par la révolution (partie laissée volontairement floue, pour laisser libre champ à un possible RP flasback). Malgré toute sa détermination, elle hésita. Entre vouloir et faire… tout un gouffre… Elle finit pas sauter le pas, et devint agent double, espionnant depuis le sein du CP5, ce saint du saint, le gouvernement.

A ses risques et périls…

Mais toujours avec classe…
Non mais !




Test RP

Il y a un début à tout. Certains sont délicats, un peu comme le printemps qui pousse le bourgeon gorgé de sève à s’extirper de dessous l’écorce, franchissant cette dureté de la vie. D’autres plus immédiats, comme le départ d’un solo guitare rock, explosion de décibels.

Et d’autres, qui ne sont rien de tout ça, car ils sont juste… rien… Rien de nommable, de comparable. Pas de mots, pas d’émotions… pas même un concept…

Je réalisai soudainement que je n’étais rien, rien de ce que je connaissais. Le ciel était toujours bleu, pour ce que je pouvais en voir par delà les grandes fenêtres à travers lesquelles tentait de percer un rayon maladif. Il devait faire froid, dehors. Peut-être était-ce l’hiver, une de ses journées froides qui rendent le bout du nez froid et gercent les lèvres. Une journée de janvier… Le printemps était loin. Le solo de guitare aussi.

Mes mains plongèrent vers ma poche, accessoire de mode indispensable pour toute jeune fille de la bonne société qui se respectait, un de ses micros bouts de tissus au fond duquel nous pouvions planquer mouchoirs, maquillages, crayons, éventail, et autres outils de survie mondain… Un talent purement féminin. En l’occurrence, je cherchais mon gloss rosé irisé au goût goyave à l’essence de pomelos des lagons du sud (rien que le nom, j’adorais). Mais quelle ne fut pas ma surprise de non seulement pas retrouver ma sacoche, mais de me voir équipé avec un… cutter… Non mais ça ne va pas la tête ! C’est dangereux ! Je pourrais me couper. Et un pansement, sur ma peau délicate… je risquai un eczéma avec ce truc !

Donc… j’avais un cutter, et pas de gloss. Misère ! Horreur, malheur, petit pot de beurre ! J’allais mourir, c’était certain. Commençait ici ma longue agonie ! Mais quel était donc ce monde, ce néant où une jeune fille se voyait retirer le minimum vital !!! Alors que je retournai, prête à cingler Maya, la servante qui s’attachait à nos chambres et boudoirs, pour ne pas avoir veillé à mon petit confort, ce minuscule détail… Ce n’était pas bien compliqué pourtant. Là où je vais, ma poche me suit.

Mais je me sentis partir en arrière, alors que je trébuchai. Mais bon sang !!! Un sac et un passage libre. Était-ce trop demander ? Sauf que… je m’attendais à beaucoup de choses, un pouf, un chien, un homme à mes pieds (… qu’allez-vous imaginer… Quand on se fait faire une pédicure, où croyez-vous qu’il l’est, le pédicure….)… tout, ou presque. Mais apparemment pas un carton rempli de… attendez… je crois que certaines appellent ça … des vêtements. En tout cas, ça y ressemblait. Je distinguais vaguement ce qui mériterait à peine le nom de manches, et ceci devait être un col… Et ça… sûrement un vert tendre bambou des forêts tropical, nuance très à la mode ce printemps… mais ici, terriblement criard. On dirait plutôt vert caméléon qui s’était shooté au jet 21… je vous laisse imaginer…

Oh my freacking god ! Je suis dans une boutique de prêt-à-porter !

Horreur et Damnation !!!
Mais… mais… mais comment ? Je regardai fébrilement par la fenêtre, à la recherche de la voiture de Père et de Naxus, son chauffeur. Où était Mère ? Jamais je ne sortais sans Mère. D’un autre côté, jamais je n’aurai mis les pieds dans un tel… trou… Entre la mort et l’indignité, la mort est plus noble. J’aurais été une passionarata de la mode, sacrifiée sur l’autel du bon goût et du sur-mesure.

Mais là… Je tentai de me souvenir, mais tout restait bloqué à ce moment où j’avais levé les yeux sur le ciel et avais pensé que si cela continuait, il allait neiger ce soir et que cela serait difficile pour le bus de passer…
Minute, minute... bus ??? Depuis quand je prenais le bus ? Des transports en commun ? Je n’avais rien de commun, au contraire, chez moi, tout est original et 100% spécial. La seule chose en commun que j’avais avec… eux… était le ciel et l’oxygène qu’il contenait. Je n’étais pas comme certaines de mes amies, qui pensaient que les Dragons Célestes avaient bien raison que de préserver leur H2O. Je n’avais rien contre les moins fortunés que moi. Cependant, je détestais les chouineurs qui, sous prétexte qu’ils n’étaient pas nés à la place d’autres, ne faisaient rien de leurs dix doigts…

Cependant, ceci n’expliquait pas ce que je faisais là… avec un cutter… Et quoi encore… c’était quoi, ce… ce… ce machin qui pendait à ma ceinture… ça ressemblait à un pistolet à bulles ou à eau, ces gadgets dont mes frères raffolaient et abusaient (non, c’est vrai… vous savez les dégâts que peut faire une seule goutte sur un foulard de vraie soie… et donc encore plus sur une robe toute entière)… A la différence que cela ne tirait pas ces féériques et éphémères bulles irisées et parfumées, bubulles qui éclataient comme celles du champagne. Non… cela ressemblait à…

Oh my absolute freacking god…
Une étiqueteuse…
Un cutteur…
Un carton de fringues
Des rayons vides…

Et des clientèles qui arrivaient vers moi, mal fagotées dans leurs fringues de seconde zone, l’œil bovin, placide, digne d’une vache ruminante dont le summum de l’activité était de tourner la tête pour suivre le train qui passait…
- « Soldes, soldes, soldes! » mugissaient-elles.

Et moi, j’étais là, avec mon uniforme qui grattait et ma plaque en broche qui disait « Shaïness, pour vous servir ».

NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON !!!

Je me réveillai, avec un cri étranglé, le drap entortillé autour de mon corps, les cheveux en bataille et totalement en nage.

Un cauchemar.
Le pire de ma vie.
Vendeuse dans un magasin de prêt-à-porter…

Il y a un début à tout. Certains sont délicats, un peu comme le printemps qui pousse le bourgeon gorgé de sève à s’extirper de dessous l’écorce, franchissant cette dureté de la vie. D’autres plus immédiats, comme le départ d’un solo guitare rock, explosion de décibels.

Et d’autres, qui ne sont rien de tout ça, car ils sont juste… rien… Rien de nommables, de comparables. Pas de mots, pas d’émotions… pas même un concept…



Je me demande bien ce que c’est, « soldes »….



Hors RP
|| Prénom : Alexandra
|| Age : Une sage et vénérable triple décennie
|| Aime : Le fromage râpé aux pâtes, le bleu et le rouge, la SF, l’odeur du linge propre, les peluches, les champignons, la cuisine chinoise, le thé vert, ma couette, les jeux vidéos
|| N’aime pas : le silence et le bruit, les fruits de mer, l’autorité mal placée, les imbéciles, le mauvais goût, le raï
|| Personnage préféré de One Piece : Zoro en premier et ex-æquo, Law et Chopper
|| Caractère : Emmerdante, emmerdeuse et emmerdatoire… Délicieusement chiante et insupportablement adorable. Ah, je suis la reine de la mauvaise foi….
|| Fais du RP depuis : Sur table, depuis 7 ans, sur forum, depuis 5
|| Disponibilité: un RP tous les deux-trois jours, plus ou moins selon la masse de boulot
|| Comment avez-vous connu le forum : Top site



Dernière édition par Shaïness Raven-Cooper le Mer 16 Mar 2011 - 16:38, édité 2 fois
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Je me permets de "double-poster" pour signifier que ma présentation est finie. Merci!
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Woaw superbe mise en page, même si simple, et superbe vocabulaire de ce que j'ai pu déjà voir ! Bon alors, pour ton test rp, s'il ne te va pas il sera libre.

Code:
Tu es dans un monde bizarre. Autour de toi, tout le monde portent des armes. Vous êtes trois. Les deux autres ont l'air de savoir quoi faire. Toi, tu as un couteau, et objet intéressant que tu ne connais pas... Il semblerait que si tu appuies sur cette gachette... Cela tire. Mais tu n'as pas le temps de penser plus ! Une dizaine de zombies arrivent ! Décris tes sentiments, ce que tu fais, ce que font les autres, etc...

J'ai voulu tester l'originalité ! Car je vois que le reste, tu gères ! Bonne chance, n'hésites pas si tu as besoin d'aide !
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Yop, welcome ^^
Je confirme les dire de Ryuuku, juste un truc, si tu es infiltré chez le cp5 et que tu es loyale aux révos, tu es un agent simple (infiltré) seulement ?!
    Voilà, test RP fait. J'espère que cela plaira.

    Pour répondre à Panda-sama, je maintiens mon appellation d'agent double
    - agent simple, celui qui est fidèle à son organisation d'origine
    - agent double, celui qui trahi son organisation d'origine pour bosser pour une autre
    - agent triple, celui qui fait semblant d'avoir trahi son organisation pour aller bosser pour une autre, dans le but d'espionner cette autre pour le compte de la première.
    et ainsi de suite.
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    J'ai juste a-d-o-r-é ton test rp. Tu l'as tourné d'une façon magnifique. J'aime beaucoup ton style même si tu réutilises souvent les mêmes mots. Tu vas au but tout en sachant bien décrire dans l'ensemble, j'aime beaucoup, je suis pour un 750 dorikis en puissance. En plus, ton personnage je l'aime bien.

    Petit problème juste, tu utilises souvent les mêmes mots, à un moment, même si c'est sûrement fait exprès, il y a 6 "rien", c'est beaucoup. Essaye d'utiliser synonymes et tout ça si possible, même si ton vocabulaire que j'ai pu voir dans les descriptions et juste super.

    Pour ton FDD tu l'auras, pour moi. Et il est validé déjà finalement. Il ne manque juste plus que 3 voix, et ton travail de révolutionnaire pourra commencer !
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    haha vendeuse de prêt à porter. Tout est correct, un bon test rp, je suis aussi pour les 750. Plus que deux voix.
      Critique : Variant les figures de style, tu nous offre une facilité de lecture et une fluidité rarement vu sur le forum. Avec ton orthographe irréprochable, nous pouvons te lire sans accrocher, y aller du début à la fin. Franchement, j'ai rien à dire, absolument rien, car j'ai adoré le test RP, en fait j'ai un peu tout adoré, j'ai vraiment pas de conseil à te donner ni rien, parce que je suis tellement surpassé...

      Note : Mais moi je me dirigerais plus vers un 800 Dorikis, c'est tout simplement énorme ce qu'elle a fait.
      • https://www.onepiece-requiem.net/t109-greed#772
      • https://www.onepiece-requiem.net/t100-termine-satoshi-noriyaki
      Ouaip bon allez, si tu veux, je veux bien monter à 800. C'est parce que j'avais vu des petits trucs, vraiment tout petits, mais bon, alors plus qu'une voix pour 800.
      • https://www.onepiece-requiem.net/t146-ryuuku-no-fiche
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      Donnera ? Donnera pas ? héhéhé Est-ce que j'fais durer le suspense ^^ ?

      Nan aller, Va pour les 800 bien mérités. ;)
      Validation Powa !!
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      • https://www.onepiece-requiem.net/t115-marine-toji-arashibourei
      Ah j'ai pas le temps, je dois aller en cours. Va pour 800 C'est mérité ! Bref quel admin s'occupera de la paperasse ?
      • http://oprannexe.onepiece-forum.com/t296-
      M'en suis déjà occupé :d
      • https://www.onepiece-requiem.net/t146-ryuuku-no-fiche
      • https://www.onepiece-requiem.net/t99-rp-donwload-100-100-ryuuku-gakuen