La source du Mal

-TAAAAJJJJIIIIICCCCCCCC

-Oui P'pa ?

-Je pars pour Inari et tu vas devoir m'aider !

- Et pourquoi Astos ?

CLAC

-Déjà, tu ne m'appelles pas par mon prénom, après, c'est parce que j'en ai marre de te voir rien foutre de la journée donc tu m'accompagnes.

-Mais je n'ai pas envie.

-Tu viens un point c'est tout. Au moins, tu verras du monde et tu arrêteras de rester enfermer.

Deux mois plus tard, les Virlimo étaient encore sur Inari, Astos voulant faire durer le voyage pour récupérer un maximum de livre et surtout se renseigner sur les méthodes de vente des librairies du coin. Le jeune Tajic s'occupait comme dans la boutique de ses parents : lisant à longueur de temps et dormant le reste de la journée. Son paternel, excédé, arriva d'un coup dans leur chambre d'hôtel armé d'une feuille de papier.

-Ce soir, tu bosses !

-Que quoi ? Mais pourquoi ? Mais que ...

-Ne discute pas, tu vas faire du babysitting chez les Vanaheim, ils habitent à environ 3 rues d'ici, donc tu te bouges et tu y vas. Ils t'attendent dans une heure.

Tajic passa donc les cinquante minutes suivantes à parler et tenter d'argumenter contre son père, mais rien n'avait fat changer son père d'avis. Il dut donc courir pour atteindre la maison où commencerait sa mission. Il l'atteint finalement, une jolie maison au toit rouge et briques blanches. Un jardin bien entretenu, sur lequel étaient éparpillé des jouets d'enfants. Devant la porte, une petite fille aux cheveux rose, qui semblait l'avoir remarqué.

-Euh bonjour, laissa échapper Tajic, légèrement mal à l'aise.
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Dans une maison d'Inari, la petite Mariza vivait paisiblement avec ses deux parents. Ils ne vivaient pas dans l'opulence, leur petite maison blanche leur suffisait amplement car la fierté et la foi maintenaient la bonne ambiance du petit foyer. Quant à Mariza, elle venait de souffler ses sept bougies, et à juste titre, elle avait atteint l'âge de la raison. La petite fille jouait tranquillement dans le jardin devant la maison. Divers jouets bricolés et récupérés par-ci par là étaient dispersés aléatoirement, et la petite se déplaçait pour pouvoir profiter de tous ces jouets. Vers le milieu de l'après-midi, juste après le goûter, où sa mère lui avait donné une petite tartine de confiture, son père vint la voir. Il l'attrapa et la serra fort dans ses bras.

« Papa ! » s'écria la petite fille, toute contente que son père vienne jouer avec elle

Il l'embrassa, la reposa par terre et s'agenouilla pour parler avec elle.

« Ma grande, ce soir ta mère et moi sortons, tu es grande maintenant tu as sept ans non ?
- Oui, sept ans et un mois !
- Donc on peut te laisser toute seule avec quelqu'un pour te surveiller ?
- Oui papa !
- Très bien, soit bien sage et gentille avec le garçon qui viendra s'occuper de toi. »

La petite fille sautilla, son regard s'illumina : une idée venait de lui traverser l'esprit. Puis, elle se rassit tranquillement et reprit son jeu. Cette fois-ci elle attrapa une jolie poupée. Dix minutes plus tard, un jeune adolescent apparut dans son champ de vision. Il était vêtu d'une chemise blanche et d'un modeste pantalon bleu. Il s'était remarquablement bien coiffé mais avançait d'un pas poussif vers elle. Il la salua timidement, il manquait cruellement d'assurance. À vue d’œil, il était en pleine puberté et sa voix sautait à chaque parole qu'il effectuait.

« Hum… t'es moche et puis tu sens mauvais. » La petite se leva et courut vers sa maison. Elle ouvrit la porte et cria : « Papa, Maman, y'a un méchant devant la maison ! »

Son père descendit les marches en trombe et sorti à la rencontre de la pauvre nounou.

« Bonjour, vous devez être Tajic n'est-ce pas ? Je vous en prie, suivez moi à l'intérieur. Je constate que vous avez déjà rencontré notre petite Mariza, elle est vraiment adorable. C'est notre bien le plus précieux. »

L'adolescent lui fit un signe amical, la petite fille dévisagea, lui tira la langue et sortit à l'extérieur.

« Donc en ce qui concerne nos attentes, il n'y a pas grand-chose d'important. Il faudra juste ranger ses jouets, la nourrir et l'envoyer au lit. Rien de bien compliqué. Ma femme et moi allons bientôt partir, nous vous confions les clés de notre maison. Amusez vous bien ! »

Les deux adultes partirent laissant seul les deux enfants ensemble. Tajic sortit à l'extérieur et alla à la rencontre de la petite fille.

« Salut, moi c'est Tajic. Je dois te garder ce soir, j'espère qu'on s'entendra bien tous les deux. »

Mariza le regarda dans les lieux et lui lança sa poupée dans la tête.

« Faut que tu ranges mes jouets ! » dit-elle.


Dernière édition par Mariza le Jeu 30 Oct - 17:13, édité 1 fois
    Tajic encaissa la poupée, puis la récupéra. Inspectant le fouillis autour de lui, il se rendit compte de la dure tâche qui l'attendait. Tous les jouets étaient au sol, éparpillés, recouvert de terre pour certain. Avec patience, il sortit son plus beau sourire la petite Mariza et commença ranger. Finalement au bout d'une heure, il était parvenu à ranger les jouets dans leur boite. Pourtant, la petite retourna la caisse et lui demanda de recommencer. Mais elle se moquait de lui non ? Retenant sa colère naissante, le jeune homme recommença son manège. Une fois cela fait, il rentra avec la fillette à l'intérieur.La maison était superbement entretenue, rien n'était superflu, tout était en ordre et parfait. Tajic regarda l'heure : 18h, bon ils avaient encore un peu de temps avant l'heure du repas. Aussi, il en profita pour visiter rapidement la maison. Une belle maison pour trois personnes, un salon convivial, des fauteuils confortables, une table dressée et de beaux couverts. Les odeurs de la cuisine lui assurèrent que le repas pour la fillette était prêt. Il se dirigea vers la cuisine où l'attendait la marmite qui contenait le repas de ce soir : un rôti cuit parfaitement, saignant comme il fallait et dont l'odeur mettait déjà la bave aux lèvres au jeune chercheur. La cuisinière était surement excellente. Tajic décida de se re concentrer sur la petite qu'il devait garder. Et l'appela

    -Mariza ! Où tu es ?

    Aucune réponse ne lui parvient, il se mit à fouiller toute la maison, mais il n'arriva pas à la retrouver, mais où était cette petite ? Tajic était sûr qu'elle trainait encore dans le coin, mais il lui était impossible de lui mettre la main dessus. Elle devait se cacher quelque part aussi, il continua de chercher ne sachant même pas où il était précisément. Finalement, il atteignit la porte menant à la cave et il décida d'y aller, espérant que la petite n'y était pas coincée.
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    Cachée dans la cave, le cerveau de la petite était en ébullition, il lui fallait trouver une idée et vite ; car Tajic était un envahisseur, une saleté d'étranger qui menaçait l'harmonie de sa famille. Si ses parents réussissaient à la faire garder un seul soir, il allait sans doute vouloir recommencer. Il était donc capital d'éliminer cette nuisance le plus vite possible. Il fallait le détruire psychologiquement, les sentiments d'un adolescent en pleine puberté devait être à fleurs de peau, cela s'annonçait plutôt simple.

    Alors qu'elle se rongeait les ongles, non contente de trouver une idée géniale, et surtout parce qu'elle commençait à avoir faim, Tajic l'appela à haute voix. Il la cherchait pour lui donner à manger. La petite se releva, regarda autour d'elle. Son père lui avait toujours interdit l'accès de sa cave, jugeant l'endroit trop dangereux pour une petite fille. Ses outils de bricolages, des tas des feuilles, des objets en vrac décoraient l'endroit. Et depuis peu, il était impossible d'allumer la lumière dans la pièce.

    « Je suis dans la cave ! » cria la petite

    Une idée géniale venait de surgir dans sa petite tête. Elle allait manger, c'était certain, mais elle n'était pas encore morte de faim, un petit jeu était donc possible : cache-cache dans le noir !

    « Mariza, viens, on va manger.
    - Trouves moi d'abord ! On joue à cache-cache, pas besoin de compter, je suis déjà cachée !
    - Hum… d'accord. »

    La petite, dont les yeux avaient eu le temps de s'adapter à la faible luminosité de la pièce, se déplaça rapidement et se posta tout près de l'escalier. De sa cachette, elle parvenait facilement à entendre la respiration haletante du jeune homme et les pas hésitants qu'il effectuait pour descendre les marches des escaliers.

    « Euh… Mariza, elle est où la lumière ?
    - Y'a pas de lumière, elle est cassée. Mon papa a dit qu'il allait bientôt la réparer. Par contre tu feras attention à la marche, celle qui est cassée. »

    Et en un rien de temps, Tajic dégringola tête la première. En cherchant à éviter la fausse marche cassée, il s'était bêtement emmêlé les pieds. Mariza éclata de rire et se présenta toute fière devant l'adolescent.

    « Finalement c'est pas drôle cache-cache, on va manger ! »

    Elle passa par dessus lui en l'écrasant et se dirigea vers la cuisine, sans oublier bien entendu de refermer la porte de la cave derrière elle, afin de plonger ce pauvre Tajic dans l'obscurité.

    « À table ! »

    Elle s'installa sur sa chaise et attendit tranquillement le retour de Tajic qu'elle espérait rapide.

    « Tajic, j'ai faim ! J'ai faim ! J'ai faim ! »