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Snaaaake !

Calme-toi Roger. Oui tu en veux au monde entier. Oui tu n'aimes personne. Mais cette immense plate-forme de jeu n'attend que toi pour être déréglé. Les gens se moquent de toi parce que tu as perdu. Tu as perdu ta femme, tes filles. Tu n'es même pas capable de protéger les rares bien que tu possèdes. Alors, montre à ce monde qu'il a tord. Montre-lui le démon qui est en toi. Fais lui regretter de t'avoir retiré la seule chose qui lie encore à l'humanité.

Sur le sanbi, un duo improbable attend le capitaine des Red Spectre. La nouvelle qui se nomme Blanche de la Rive. Puis celui dont le seul nom annonce que pure folie par la suite, Gold Roger. Non loin de Jaya, ils passent le temps comme ils peuvent. Sur le plus haut pic de la tortue, le blond se tient comme un singe à scruter l'horizon. Des navires semblent fuir l'ile. Mais celui qui intéresse notre fou et le plus endommagé des bâtiments. Un drapeau pirate avec des serpents dessus. La grande voile est déchirée et le bois est fracassé à plusieurs endroits.

Le singe saute de son perchoir et atterris sur la carapace. Il s'approche de la seule personne sur ce monstre marin.

-On va pas attendre Shoma comme des cons. Y'a un navire pourri là-bas. On va rejoindre leur équipage. Chuuut. Parle pas. On va leur faire croire qu'on est avec eux. Genre le baratin normal. On a perdu notre équipage ect. Puis lorsque c'est bon, on s'amuse un peu sur le navire. Tu fais les boutiques quoi. A la fin on prend ce qui nous intéresse et on les poignarde dans le dos. Oh, évite de faire foirer mon plan. J'ai horreur de ça.

Roger prend l'orbe pour contrôler le Sanbi et le dirige vers le navire en piteux état. Dans sa tête se déroule un véritable débat. On se croirait dans un tribunal. Beaucoup d'idées terrifiantes sont lancées et un juge sélectionne les coups les plus malsains. C'est pour cela qu'il ne prête pas tellement attention à Blanche. Un sourire diabolique le gagne puis un petit rire avec son fameux "hé hé hé". La bête se rapproche de sa proie. Mais qui est la bête? Sanbi ou Roger? Boaf, pas tellement d'importance. La légère brise propulse les cheveux de l'homme à la cicatrice en arrière. Sa chemise toujours ouverte prend la même direction que la chevelure et flotte.

Une fois assez proche le fou sort un drapeau blanc. Hahahaha. Un drapeau blanc! Attention question à deux berrys. Quel est le comble pour Roger? De sortir le drapeau blanc ! Mais bon, si vous le connaissez pas aussi… Alors la suite c'est la séquence je mens comme je respire tout en étant fermement convaincu de ce que je raconte. Un classique. Les navires sont assez proches pour se parler en élevant la voix. Suite à une légère observation, les inconnus sont assez bien vêtus et certain possède des serpents autour d'eux.

-Messieurs. Nous sommes dans une situation plutôt désastreuse. J'aimerais m'entretenir avec votre capitaine si vous le voulez bien.

Non blanche, tu ne rêves pas. Le personnage que tu considères comme une brute sans cervelle est capable de faire des choses dont tu n'imagines même pas. Une mélodie provient du navire et une ombre assez grande passe juste en dessous du sanbi. Roger ne l'a pas remarqué mais Blanche oui. Ça ressemble à un énorme serpent des mers. Même si la femme avec un corps de jeune fille tente de le signaler à son compagnon, se dernier lui dis de garder ça pour plus tard.

Une planche est mise entre le sanbi et le navire pour servir de passerelle. Les spectres montent à bord et n'ont même pas besoin d'être désarmés. Le capitaine est au sol assis en tailleur en train de jouer de la flute. Des serpents bougent devant lui. On a l'impression que les animaux sont hypnotisés. Le capitaine vêtu d'un ensemble provenant des pays chauds se lève. Sa longue moustache fait des loopings aux exterminé. Son sourcil droit se lève et se rabaisse à plusieurs reprises. Lorsqu'il se met à parler on constate rapidement qui roule les 'r'.

-Que me vos ce plaisir?

-Nous avons perdu …

-Pas vous très cher. Je parle à cette ravissante créature.


Le pirate s'approche de Blanche et lui fait un baise main. Cette fois Blanche va devoir improviser un bon mensonge. Roger avait déjà prévu tout ce qu'il allait dire, mais dans cette situation, il ne peut que s'en remettre à son apprenti menteuse.
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J'avais décidé d'ignorer mon camarade de bord à partir du moment où j'avais soigné ses phalanges. Cet homme des plus désagréable avait la fâcheuse tendance d'être fort détestable et bien plus proche du singe que de l'humain. Comment diable pourrais-je passer le restant de ma vie à ses côtés. J'avais de nouveau enfilé mes vêtements habituels, détachés mes longs cheveux. Je me félicitais de l'efficacité de mes onguents que je n'avais qu'en de rares occasions tester, je suis médecin, j'évite la plupart du temps de me blesser. Je laisse ça aux nigauds. Non, cette phrase ne vise personne.

Je m'étais dés lors agenouillée sur la carapace peu agréable de la créature marine. Je tirais mes gants de cuir noir et lissais ma jupe puis, dans un geste habituel ouvrit ma valisette pour en sortir pots, branche, baies et autres substances toxique ou venimeuses. Je commençais à enduire de toxines aiguilles et lames. Il n'est rien de plus excitant que de manipuler le danger, de le tenir et de le manier comme je le manie, avec autant de facilités que si je maniais des tisanes.

Le singe descendit de son arbre, j'entends bien sûr par là que Gold Roger sauta du haut du Pic. Il s'approcha avec un regard de brigand, il m'exposa rapidement son plan que je trouvais lâche et peu reluisant, mais il avait raison, nous n'allions pas rester désœuvré plus longtemps, sinon lui comme moi allions devenir fous. Et puis avec un peu de chance, ils auraient quelques objets intéressants. Je ne prononçais pas un mot, qu'aurais-je pu dire ? Rien.

Il hissa le drapeau blanc, encore une preuve de la lâcheté de cet homme-singe. Je préparai mes lames sur moi et aiguilles toxiques. Je fermais la malle et me levais, je lissais les plis de ma robe, tapotais du pied, faisant claquer mon talon sur la carapace de la bête et attrapais ma valisette. Ils nous tendirent une passerelle après avoir jeté un rapide coup d'œil à la mer, je retins mon souffle. Un énorme serpent des mers soutenait le bâtiment fort abîmé.

"Roger, il me semble que..."

Il m'intima de me taire. Tant pis pour lui, je l'aurais prévenu, ce navire n'était pas si vulnérable qu'il le pensait. À peine avais-je posé mon pied sur cette passerelle que j'entendis la musique des charmeurs de serpents, j'avais voyagé durant toutes ces années et je la connais cette mélodie, agréable mais dangereuse. Je me raidis, mais pour ne pas paraître plus suspecte que je l'étais déjà sans doute. Je traversais donc cette passerelle guettant d'un œil inquiet le serpent géant sous le bâtiment qui semblait s'agiter.

J'inspirai une grande goulée d'air, je m'apprêtais à sauter à terre alors même que nous étions à un peu plus d'un mètre du pont, en hauteur évidemment, lorsqu'un charmant jeune homme à la peau basané me tendit une main salvatrice, j'acquiesçais, il m'attrapa par la taille et amortit ainsi mon saut, cela faisait bien longtemps qu'un homme n'avait eu pareille intention à mon égard. J'esquissais un gentil sourire et il me le rendit, je lissais doucement ma robe et me rapprochais de Gold Roger qui se retrouvait à présent face au capitaine. Le sol était jonché de serpents tous plus dangereux les uns que les autres, je serrais ma mallette entre mes doigts.

Ils arrêta de jouer, se leva et nous interpella, après un très rapide échange je pus me rendre compte qu'il s'adressait à moi, et non pas à Gold Roger, sacré coup sur son égaux à ce singe. Le capitaine me fit un baise-main et je posais ma mallette pour lui rendre une révérence longue et basse. Ravissante créature, quel compliment!

"Tout le plaisir est pour moi."

Je relevais les yeux vers lui, je ne lui donnais pas plus de quarante ans et il portait une moustache bien entretenue et un turban cobalt sur la tête. Il s'approcha de moi et me tandit son bras dans un geste démodé mais fort agréable, je tandis ma mallette à Gold Roger, hors de question de la laisser sans surveillance, et me saisis de son bras avec délicatesse, il nous fit tourner le dos à Gold Roger.

-Quelle est donc la raison de votre fort agréable présence?

Les hommes des pays chauds ont beaucoup de défauts mais le moins que l'on puisse dire c'est qu'ils savent traité les femmes avec attention. Il n'était pas beaucoup plus grand que moins, peut être un mètre soixante, qui creusait tout de même la différence entre lui et moi mais tout de même pas autant qu'avec Roger par exemple.

"Nous voilà dans une situation bien fâcheuse, nous avons perdu notre équipage, ils ont tous décédé dans ces catastrophes sur cette îles de malheur"

Je n'eus pas grand mal à avoir les larmes aux yeux et je fis mine de tourner la tête pour qu'il ne me voit pas. Il tendit le bras que je ne tenais pas pour me tourner la tête vers lui, une larme roula sur ma joue.

-Ne pleurez pas belle rose, nous allons vous aider, puis-je connaître votre nom qui doit être aussi délicieux que votre personne.

Le piège s'était refermé sur lui comme les dents d'un requin sur sa proie, je fis mine d'essuyer la larme.

"Vous êtes bien bon mais je ne voudrais surtout pas abuser de votre..."

Il me coupa net dans ma phrase.

-Ne soyez pas si gênée, vous serez vous et votre... (il porta son regard sur Gold Roger) ami, nos invités à partir de maintenant.

Je m'épatais, les hommes des pays chauds avaient la fâcheuse manie de croire les femmes inoffensives et gentilles.

-Quel est votre nom ma douce?

Je tournais la tête pour paraître gênée.

"Je me prénomme Blanche."

Il lança quelques mots dans une langue différente don je ne connaissais que les rudiments et qui dans cette situation m'était totalement inconnue et nous fûmes, Gold Roger et moi-même emmenés dans deux pièces séparé, je n'avais pas encore vu de femmes sur ce navire, et ça m'étonnerait beaucoup qu'il y en ait d'autres que moi. On m'intima d'attendre et on me ramena des tissus que j'identifiais comme étant des vêtements, Gold Roger m'avait rendu ma mallette. On me laissa seule en me disant de me changer et c'est donc ce que je fis.

Visualisez-vous la tenue de la princesse Jasmine dans Alladin? Je me retrouvais à porté le même genre de vêtements mais en noir. Je me regardais dans la glace peu convaincue, et puis finalement, c'était plutôt jolie, même sur moi. J'étais néanmoins gênée d'être pied nue puis je vis de jolis chaussons qui de toutes façon ne se voyaient pas sur la longues jupe. Je cachais les lames et aiguilles que j'avais dans mes anciens vêtements, dans ceux là et sortis de la pièce, il y avait Gold Roger et d'autres hommes. Je suis sûre que je risque le viol à tout moment en restant sur ce bateau. Avez-vous vu la tenue dont ils m'ont attifé?! Je ne suis que peu regardante mais d'aucun aurait dit que c'était vulgaire.

"Je ne dois faire honneur à vos traditions et habilles."

Dis-je à l'un des matelots. Bref, maintenant que nous étions à bord, il ne restait plus qu'à savoir ce que nous allions faire ensuite. Malheureusement nous ne pouvions pas agir à la légère, tant de serpents venimeux sur un bateau (j'avais même vu un Taïpan du désert) n'était pas rassurant.