En vie !!!
Ivan est en vie !!
Il revient d'un combat contre des pirates et a une chance de pj pour être encore en vie. Mais dans quel état l'a ton amenée au centre de Sengoku? Un bras gauche en moins et une nouvelle cicatrice sur son corps semblable à celle qu'a reçue Zoro face à Oeil de faucon. En réalité, il est plus affecté mentalement que physiquement. Cela fait quelque temps qu'il reçoit des soins et il aurait même pu hériter d'un nouveau bras. Je dis bien il aurait pu. Le lieutenant d'élite a tout simplement refusé qu'on lui greffe du métal. Un nouveau bras et puis quoi encore? La perte de ce membre est seulement sa punition, son châtiment pour tous les désastres qu'il a causés.
A l'hôpital il est assis rempli de bandage dans une chambre de repos. Son regard est vide. Il se remémore tout ce qu'il a vécu et croyais moi, il s'en est passé des choses dans son existence. Cela ne fait même pas un an qu'il a récupéré ses jambes et voilà qu'il perd un bras. Ah le destin lorsque tu nous tiens, tu fais vraiment ce que tu veux de nous. En réalité, on a du mal à savoir ce que ressent Ivan. Est-il triste? Heureux? Satisfait? Déçu? On ne sait pas vraiment. Perdue dans ses pensées, l'odeur du propre et de l’hôpital ne sont même pas perçue tout comme lui bruit de pas qui augmente en volume petit à petit.
Le médecin en charge de lui entre dans la chambre avec un soldat à ses côtés. Les deux sont vêtus de blanc mais leurs habits sont loin d'être identique. L'un porte une longue blouse et ressemble à la petite fouine qui a toujours le nez fourré dans des bouquins. Les grosses lunettes qui vont avec et bien entendu, la petite taille. Le dos vouté et quelques papiers en main avec inscrit dessus l'état du patient. Pour le soldat c'est l'uniforme traditionnel. Deux petites médailles sur son torse et la casquette bien enfoncée sur la tête. Honnêtement qui a eu l'idée de mettre une casquette dans l'uniforme? En tout cas, celui-ci est bien droit et a une carrure pas très impressionnante, mais on voit bien que c'est un sportif contrairement au médecin.
-Comment allez-vous aujourd'hui?
L'ange ne les a pas regardé une seule fois depuis leur entrée. Son regard est toujours droit, comme si le mur en face est plus intéressant. Il finit par bouger sa tête au ralenti pour faire face à son interlocuteur. Un très léger hochement de la tête pour dire oui ça va.
-Comme nous vous l'avons signalé, vous êtes apte à sortir depuis hier. Êtes-vous bien sur de ne pas vouloir un nouveau bras. Si vous êtes contraint de combattre. Ne me regardez pas avec un tel mépris, je dis ça pour vous. Josette a dû vous harceler avec ça... Cela dit, si un jour vous changez d'avis... Bonne journée.
Le médecin part et laisse les deux soldats en face à face.
-Bonjour mon lieutenant. Vous avez reçu une convocation de la part de votre supérieur et vous devez vous présenter dans la matinée si possible. Je suis à votre entière disposition pour vous aider à y aller en temps et en heure.
L'ange retourne sa tête et fait de nouveau face au mur. Il effectue une série de mouvements au ralenti. Retirer la couverture, se déplacer sur le lit, descendre ses jambes, réajuster le tissu qui lui sert de vêtement, passer la main dans ses cheveux, prendre le verre d'eau poser sur un meuble à côté, boire, respirer, boire, respirer, boire, reposer le verre, se lever, réajuster le tissu. Puis il fait un petit signe de la main au soldat pour qu'il sort. Celui-ci obéit et Ivan va fermer la porte. Suite à cela, il ouvre un placard dans le fond où sont rangés ses effets personnels et se change. Pas facile de tout faire avec un bras, mais il veut le faire. Il ne souhaite pas d'aide et n'en a pas besoin. Ce quotient il devra le faire et refaire le restant de sa vie.
Après plusieurs minutes, l'ange sort et se met en marche accompagner du soldat. Une fois à l'extérieur, le vent vient caresser son visage. Cela fait des semaines qu'il n'a pas eu cette simple sensation. L'odeur de la mer lui titille les narines. C'est si agréable contrairement à l'odeur de l'hôpital. La grande base de navarone. De loin ça ressemble à une fourmilière. Tous ces soldats qui bougent dans tous les sens et pourtant chacun à quelque chose de précis à faire.
[...]
Le duo entre dans des locaux et emprunte un chemin que connait par cœur le guide. Ils s'arrêtent devant une porte et le soldat demande à Ivan d'attendre. L'homme tape à la porte et entre un instant en annonçant le lieutenant d'élite. Une fois cela fait, le gradé qui est à son bureau demande à ce que le blond entre. Notre homme ne sait pas réellement ce qui va se passer et n'est pas tellement dérangé par ça. Son regard est toujours vide et il attend de voir ce que cet homme lui veut alors qu'il sort tout juste de l’hôpital.
Ivan est en vie !!
Il revient d'un combat contre des pirates et a une chance de pj pour être encore en vie. Mais dans quel état l'a ton amenée au centre de Sengoku? Un bras gauche en moins et une nouvelle cicatrice sur son corps semblable à celle qu'a reçue Zoro face à Oeil de faucon. En réalité, il est plus affecté mentalement que physiquement. Cela fait quelque temps qu'il reçoit des soins et il aurait même pu hériter d'un nouveau bras. Je dis bien il aurait pu. Le lieutenant d'élite a tout simplement refusé qu'on lui greffe du métal. Un nouveau bras et puis quoi encore? La perte de ce membre est seulement sa punition, son châtiment pour tous les désastres qu'il a causés.
A l'hôpital il est assis rempli de bandage dans une chambre de repos. Son regard est vide. Il se remémore tout ce qu'il a vécu et croyais moi, il s'en est passé des choses dans son existence. Cela ne fait même pas un an qu'il a récupéré ses jambes et voilà qu'il perd un bras. Ah le destin lorsque tu nous tiens, tu fais vraiment ce que tu veux de nous. En réalité, on a du mal à savoir ce que ressent Ivan. Est-il triste? Heureux? Satisfait? Déçu? On ne sait pas vraiment. Perdue dans ses pensées, l'odeur du propre et de l’hôpital ne sont même pas perçue tout comme lui bruit de pas qui augmente en volume petit à petit.
Le médecin en charge de lui entre dans la chambre avec un soldat à ses côtés. Les deux sont vêtus de blanc mais leurs habits sont loin d'être identique. L'un porte une longue blouse et ressemble à la petite fouine qui a toujours le nez fourré dans des bouquins. Les grosses lunettes qui vont avec et bien entendu, la petite taille. Le dos vouté et quelques papiers en main avec inscrit dessus l'état du patient. Pour le soldat c'est l'uniforme traditionnel. Deux petites médailles sur son torse et la casquette bien enfoncée sur la tête. Honnêtement qui a eu l'idée de mettre une casquette dans l'uniforme? En tout cas, celui-ci est bien droit et a une carrure pas très impressionnante, mais on voit bien que c'est un sportif contrairement au médecin.
-Comment allez-vous aujourd'hui?
L'ange ne les a pas regardé une seule fois depuis leur entrée. Son regard est toujours droit, comme si le mur en face est plus intéressant. Il finit par bouger sa tête au ralenti pour faire face à son interlocuteur. Un très léger hochement de la tête pour dire oui ça va.
-Comme nous vous l'avons signalé, vous êtes apte à sortir depuis hier. Êtes-vous bien sur de ne pas vouloir un nouveau bras. Si vous êtes contraint de combattre. Ne me regardez pas avec un tel mépris, je dis ça pour vous. Josette a dû vous harceler avec ça... Cela dit, si un jour vous changez d'avis... Bonne journée.
Le médecin part et laisse les deux soldats en face à face.
-Bonjour mon lieutenant. Vous avez reçu une convocation de la part de votre supérieur et vous devez vous présenter dans la matinée si possible. Je suis à votre entière disposition pour vous aider à y aller en temps et en heure.
L'ange retourne sa tête et fait de nouveau face au mur. Il effectue une série de mouvements au ralenti. Retirer la couverture, se déplacer sur le lit, descendre ses jambes, réajuster le tissu qui lui sert de vêtement, passer la main dans ses cheveux, prendre le verre d'eau poser sur un meuble à côté, boire, respirer, boire, respirer, boire, reposer le verre, se lever, réajuster le tissu. Puis il fait un petit signe de la main au soldat pour qu'il sort. Celui-ci obéit et Ivan va fermer la porte. Suite à cela, il ouvre un placard dans le fond où sont rangés ses effets personnels et se change. Pas facile de tout faire avec un bras, mais il veut le faire. Il ne souhaite pas d'aide et n'en a pas besoin. Ce quotient il devra le faire et refaire le restant de sa vie.
Après plusieurs minutes, l'ange sort et se met en marche accompagner du soldat. Une fois à l'extérieur, le vent vient caresser son visage. Cela fait des semaines qu'il n'a pas eu cette simple sensation. L'odeur de la mer lui titille les narines. C'est si agréable contrairement à l'odeur de l'hôpital. La grande base de navarone. De loin ça ressemble à une fourmilière. Tous ces soldats qui bougent dans tous les sens et pourtant chacun à quelque chose de précis à faire.
[...]
Le duo entre dans des locaux et emprunte un chemin que connait par cœur le guide. Ils s'arrêtent devant une porte et le soldat demande à Ivan d'attendre. L'homme tape à la porte et entre un instant en annonçant le lieutenant d'élite. Une fois cela fait, le gradé qui est à son bureau demande à ce que le blond entre. Notre homme ne sait pas réellement ce qui va se passer et n'est pas tellement dérangé par ça. Son regard est toujours vide et il attend de voir ce que cet homme lui veut alors qu'il sort tout juste de l’hôpital.