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Trouver les enfants

-Je te dit que c'est pas moi

-Menteuse! Il y avait que toi!

-Ça suffit vous allez attirer tout le quartier et la marine bande d'inconscientes!

-Mais dit lui que c'elle qui fait pipi au lit!

Le sujet de dispute tournait autour de cette situation bien humiliante pour l'une des deux enfants. L'adolescente, l'ainée et donc la sagesse pour les deux autres soufflait longuement. Franchement elle avait autre chose qu'à trancher sachant éperdument que l'une des deux devra assumer et donc pleurer en disant que l'autre mentait et qu'elle était la chouchou. Elle se tourna en direction de la porte de l'auberge miteuse, elles créchaient là depuis deux semaines. Payant au jour le jour en rackettant les clients trop étourdis et surtout les quelques riches touristes attendris devant les bouilles d'anges des deux plus jeunes. Clore atteignait les cinq ans avec anxiété, en temps que cadette du trio elle essayait de se faire une place parmi les deux ainées et surtout de prouver qu'elle n'était pas un bébé pleurant tout le temps. Une contradiction puisque c'est elle qui attirait les clients et pourtant qui une fois à huit clos faisait des crises aussi longues qu'inutiles. Et puis après l'incident c'était elle la première qui était vite tombée dans un état enfantin, elle ne discernait parfois plus le passé du présent, ce qu'elle avait été et son corps actuel. Résultat? Des draps mouillés pratiquement chaque jour si bien que les deux autres avaient donc apprit en observant les accidents de la plus jeune qu'elle n'avait été initié aux charmes de la propreté que tardivement. Et comme par hasard en rencontrant Lance elle avait été renvoyé à cet âge obscure ou elle débutait son apprentissage, bien que Clore refusait catégoriquement que ses deux amies achètent des couches pour elle, elle ne pouvait ignorer les signes que son corps lui renvoyait.

Elle n'était qu'une gosse désormais, et en plus incapable d'être propre.

La plus grande Azure en revanche était certainement celle qui avait le plus prit sur elle, elle avait la chance d'être la plus veille du trio depuis un moment et lorsque Lance utilisa son pouvoir sur elle hé bien elle esquiva le deuxième coup qui l'aurait envoyé directement dans les couches, que Clore refusait, sans aucun doute. Du coup elle avait réussit à prendre les deux mômes sous ses bras et à fuir jusqu'à être sur que Lance ne les suive plus. Ne pas être incapable de résister est une chose, échapper à l'amour débordant de Maman Lance en est une autre, surtout que celle ci possède un équipage remplit de filles probablement aussi folles qu'elle. Les rumeurs et les racontars sur NeverLand non merci, vivre sur une île ou Lance dirigeait une nurserie géante glaçait le sang du trio lorsqu'elles en parlaient. Azure occupait donc le rôle, bien lourd, de sage du groupe et surtout de mature. Pourtant elle aussi avait ses problèmes, en pleine adolescence elle était dans la période compliquée des hormones et de cette euphorie ou les jeunes filles découvrent leurs corps qui grandit. Sa poitrine autrefois son principal atout pour faire les poches des pervers était désormais bien moins attirante, surtout elle regrettait de ne pas avoir eu deux ans de plus. Entre seize ans et quatorze ans un gouffre était présent, une gosse de quatorze ans ne valait rien et surtout elles étaient à la merci de n'importe qui. Sur qu'à seize piges c'était le cas aussi mais déjà elle se souvenait de cette période ou elle était un brin de femme maniant déjà un sabre et un pistolet sans problèmes. Et puis elle l'avouait à personne surtout pas à ses copines mais assumer cette position la minait, elle avait aussi des envies de retomber en enfance, de sucer son pouce en dormant jusqu'à l'aurore. L'effet de Lance sur l'usure psychologique, son discours entier consistait à briser l'esprit faible des victimes pour en faire des enfants parfaits. Azure n'avait jamais cédée, car elle était la meneuse du groupe, car elle protégeait sa capitaine qu'importe les circonstances et les lieux.

La capitaine? Arakna, sans doute celle représentant le plus l'expression le cul entre deux chaises, d'un côté l'ancienne pirate tentait de sauver ce qui restait de son équipage en la présence de ses amies d'infortunes et surtout de les conduire à termes, enfin pour le moment survivre jusqu'à ce qu'elles rencontrent une personne changeant des violeurs, des psychopathes et esclavagistes de cette ville écœurante. Autant dire que les chances de succès sont mince, et de l'autre côté elle aussi souhaite tirer un trait sur son passé, quitte à tout recommencer une nouvelle fois. Tant que elle et ses désormais sœurs vivent en paix, tant que quelqu'un prends soin d'elles. Mais ce n'est pas le cas, et la raison pousse Arakna à accepter la réalité. Elles sont seules, et pour un moment.

-Non je ne porterais pas ces couches! Je suis pas un bébé!

Cette fois c'est Arakna qui assiste à la scène avec un air amusé, devant elle Clore reculant et cédant du terrain face à Azure tenant entre ses mains la protection ultime pour éviter de payer des draps neufs chaque jour. Cette fois, on ne sait pourquoi, l'ainée semble déterminer à attraper Clore contre son gré si il le faut. La petite fille cherche du soutient dans la présence de son ancienne capitaine qui hausse les épaules, il faut être raisonnable c'pas non plus un drame.

-Tu n'as pas le choix, soit tu acceptes doucement et ensuite tu auras une glace, soit je t'attrape comme la méchante fille que tu veux être et personne ne viendra t'aider tu choisis quoi? 

Et de là la petite fille analysant ses chances d'esquiver l'envie et la détermination de son ainée se résigne en maugréant et en s'allongeant sur un matelas. Azure sourit, une fois de plus son génie aura eu raison de la chipie en face d'elle à qui elle installe la protection du divin sommeil. Temps pour les trois gosses de faire la sieste après tout c'épuisant d'être des enfants!


Dernière édition par Izumi le Ven 27 Mar 2015 - 19:10, édité 1 fois
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Izumi l'armure se bourre la gueule.

Sur que dit comme ça c'est pas la classe et que comme situation de départ il y a mieux. Mais bon que voulez vous la jeune femme comme la plupart de ses pairs humains vient une fois périodiquement se mettre une mine pour oublier dans l'alcool ses problèmes du quotidien. Finalement cette ville pourrie n'était tout compte fait pas si malsaine que ça. A force d'y vivre l'armure commençait à comprendre les rouages de l'immense machinerie qui générait des bénéfices monstrueux à qui savait en profiter. Izumi n'était pas vraiment finesse et politique, pas non plus économie souterraine, la pirate était plus phalanges contre le visage et tibias dans le plexus. Enfin bon c'était pas vraiment le sujet de la journée, elle dépensait sa bourse en boisson fortes dans une auberge ou la populace ressemblait guère à un zoo qu'à un rassemblant d'humains. Alia elle se contenait de souffler toutes les trente secondes, elle n'était pas à l'aise et préférait donc s'assoir sur les genoux en métal de la jeune femme que de déambuler dans l'auberge. Elle ne touchait pas d'ailleurs à l'alcool, se serrant fort contre le squelette d'acier. Pourquoi diable Izumi ne lui faisait pas encore confiance. Faisait maintenant un moment qu'elles trainaient ensemble alors pourquoi l'armure ne s'ouvrait pas à elle?

La vérité était ailleurs, Izumi avait peur de s'engager, peur de trouver une amie ou plus si affinité en la personne de l'ancienne prostituée. Et l'oublier dans les verres successifs qui défilaient à mesure que la bourse s'allégeait était une solution. Si bien qu'l'armure au bout du sixième shot se sentit d'un coup plus lourde, elle se leva d'un ton hésitant et emplit des nuances des substances qu'elle venait d'ingurgiter commanda une chambre pour la nuit. Et là le hic, l'auberge était pleine, la colère de l'habitacle en acier pousse néanmoins le patron à vérifier. Une chambre est peut être libre, des gamines y habitant et pour le tenancier de la maison mieux vaux foutre trois enfants ne consommant jamais à la porte que cette étrange énergumène ayant sur ses flancs de quoi lui ôter la vie. Izumi s'apaise et demandant à Alia de la suivre, ou plutôt à l’abri des regards indiscrets de la soutenir elle s'aventure à l'étage de la maison. Les deux femmes se dirigent vers la dite chambre, l'ancienne femme de joie se sent néanmoins coupable de mettre des enfants à la porte et d'un ton noué par la tension elle demande à Izumi si elle ne souhaite pas un autre endroit. Le grognement qu'elle reçoit la pousse à souffler en guise de découragement et de toquer à la porte. Aucune réponse et voilà Izumi qui s'impatiente, qui toque de plus en plus fort jusqu'à envoyer Alia redescendre et demander les clés au patron. En attendant à l'étage en cuvant elle se questionne sur la raison d'enfants à squatter une chambre d'auberge. Et là stupéfaction la porte s'ouvre et cherchant à sa hauteur l'habitante elle se surprend à baisser son regard sur une petite voix d'en bas qui tapote contre sa jambe. Une gosse jeune, très jeune pour que ça en devienne louche. Le patron serait un pédophile. Seulement le problème c'que la môme est impressionnée et tente de refermer la porte doucement, erreur puisque s'agenouillant et bloquant la fermeture avec son bras Izumi ouvre son casque afin de prouver qu'elle est bien vivante. Déjà c'mieux le gosse se calme et étrangement la pirate également, c'est à dire que la descente de l'alcool s'effectue vite devant une situation aussi improbable.

-Z'êtes qui? 

-Tu es toute seule? Disons que j'ai payée pour la chambre avec mon amie et que...

-Le patron veut nous mettre dehors quoi, en pleine nuit! 

Perspicace le chérubin néanmoins toujours pas enclin à ouvrir la porte et ça se comprend personne veut perdre son abris pour la nuit encore moins à Las Camp et voilà que Alia monte en sueur, qu'est ce qu'elle a encore foutue cette imbécile. Elle balbutie et annonce qu'en bas un équipage de pirates autrement plus costauds qu'Izumi est entrain de racketter tous les habitants du coin et donc que se planquer est peut être pas une mauvaise chose. Puis elle remarque la petite chose et son visage s'irradie, elle la prend dans les bras sans outre formes de procès et l'autre n'a pas le temps de protester qu'elle subit déjà des chatouilles et que Izumi emboite le pas pour refermer la porte et la barricader avec le faible meuble de la chambre. Puis elle remarque à son tour près de la fenêtre close deux lits, et dedans deux enfants de plus. Une adolescente suçant son pouce en se cramponnant à une petite fille plus petite qu'elle qui ronfle légèrement. Et à l'autre bout le lit vide, probablement celui de la môme qui réveillée par les frappements intempestifs de l'armure a du être réveillée. Ça aurait pu être un pervers ou pire et elle y serait quand même allé. Pas idée de laisser trois gosses dans des conditions pareil. Bon pour la nuit elle montera la garde et demain elle dormirait. Alia pendant ce temps ne cesse de faire tourner la môme qui finit par lacher son nom, Clore qu'elle se nomme et Clore est très contente de jouer à une heure pareil sauf quand Alia lui dit qu'elles joueront demain et que elle se couche en collant contre elle la petite fille. Et soudain.

-Mais tu portes une couche!

Et le gémissement de honte de Clore qui clôt ses suppliques. Izumi quand à elle observe l'entrée comme un molosse, ses sens et surtout sa colère se sont estompés aux contacts de tant de cuteness comme dirait un anglais. C'vrai que ces gosses sont mignons mais il reste encore des questions et des interrogations, Izumi doit veiller! Le problème quand on est bourrée c'est que très vite vos promesses disparaissent et la voici entrain de se trouver une place entre la suceuse de pouce et la petite ronfleuse. Et étrangement au contact de l'acier elles sourient comme si la présence imposante d'une boite de conserve empêchaient les méchants de venir.
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Que le lendemain la gueule encore dans le cul l'armure se lève. Et que son regard se porte sur une scène irréaliste, Alia s'occupant des trois gosses enfin deux, dans un coin prêt de la porte l'adolescente elle regarde la boite de conserve. Un regard pas foncièrement mauvais mais suspect, faut dire aussi que la blonde dans l'acier se met à la place de la petite. Voir débarquer deux femmes, dont une bourrée en armure et le lendemain matin les voir encore sur place ça peut faire grincer des dents. La démocratie et les conversations avec les enfants c'est pas trop le genre de la pirate, elle préfère casser des dents et des visages que de passer la journée à jouer les nounous. Elle se lève, passe dans la petite pièce ressemblant à un cagibi d'à côté et s'allume une clope. Elle entend les pas de la plus grande du trio qui referme la porte derrière elle. Faut mettre en confiance la gamine sinon elle va y passer des heures et...Et c'est la gosse qui parle la première d'un ton tout à fait froid et suspicieux.

-Pourquoi vous êtes encore là? Je sais que Clore hier vous a ouvert, mais je ne peux pas lui dire de ne pas le faire. C'est la seule qui reste encore éveillée à une heure tardive, mais qu'importe qu'est ce que tu fous là?

-Tu sembles bien énervée pour une fille de ton âge. Du calme, disons que les rues de cette ville sont pas sur la nuit. Et que le patron nous a gentiment indiqué votre piaule, je n'ai pas encore dans mes principes de buter des gosses en pleine nuit. Puis si t'as vu l'animale que je me trimbale elle aurait sans doute fait un arrêt cardiaque si j'avais levé le petit doigt sur cette Clore.

-Vous dégagez dès que je le décide, douchez vous et ensuite c'est la porte et c'est pas négociable sinon...

-Sinon quoi? Gamine honnêtement je sais que vivre et prendre soin de tes sœurs à ton âge c'est compliqué mais pour l'instant je compte bien rester ici un moment et même si ça me fait pas plaisir tu peux le croire en attendant autant cohabiter. 

-....Je n'ai pas le choix, les deux autres sont déjà fan de ta copine. Passe moi une clope.

Le ton n'attendait pas de réponse de la part de Izumi, elle s’exécute et voilà que l'adolescente se rapproche et se met à sa hauteur. Elle tire sur la cigarette comme une femme de la trempe d'une flibustier. Elle sort de sa poche une confiserie et la fout en bouche, regard vaguant vers l'horizon. Des questions surviennent alors dans l'esprit de l'armure, certes des enfants des rues peuvent fumer tôt mais elle ne sait pas encore quoi mais quelque chose lui indique clairement que cette ado n'est pas celle qu'elle semble être. Une posture courbée en avant, cigarette en coin de bouche et surtout visiblement des pensées profondes qu'elle ne va pas...Ah non en fait la petite fumeuse se retourne jette son mégot, demande une autre clope et continue son discours.

-Je sais, une gamine de mon âge qui fume tout ça tout ça, comment je peux survivre avec deux jeunes enfants à ma charge etc... T'bien la première qui s'introduit aussi loin dans notre vie privée, m'apprendra à pas coucher Clore plutôt m'enfin tant qu'on y est autant faire la totale hein? Bref, je suis pas vraiment une ado tout comme les deux autres sont pas des gosses. Non non j'ai pas de soucis mentaux disons qu'en ce monde existe une femme capable de rajeunir ses opposants, que cette femme a un gros problème avec les enfants et un instinct maternelle à son paroxysme et qu'elle écume les mers de la route de tout les périls. Je te vois bien septique mais ce que je dit c'est la vérité, libre à toi de me croire ou pas mais...

-Depuis combien de temps?

-Que...mais tu adhères sans poser de questions?

-Si bien sur je pense que c'est foncièrement impossible mais après tout les fruits du démons existent non? Alors pourquoi pas, j'ai envie de dire pourquoi pas. Dans l'hypothèse ou je suis ton raisonnement depuis combien de temps vous êtes comme ça?

-Facilement deux ans je sais plus pourquoi? 

-Tu connais d'autre personnes pouvant confirmer ton explication fumeuse?

-Je vois pas ou tu veux en venir...Mais oui une capitaine pirate crèche pas loin, son équipage a subit le même sort que nous sauf que cette folle est partit avec.

-Préparez vos affaires on se tire d'ici!

-Mais...

-Pas de réclamations, je suis l'adulte ici et pour le moment t'es qu'une ado, si tu veux récupérer ta maturité alors faudra la chercher est ce que c'est bien acquis?

-Oui...Et c'quoi ton nom?

-Izumi, et toi d'après ce que j'ai entendue c'est Azur n'est ce pas?

-Et la troisième Arakna, donne moi vingt minutes et on décolle.

Et à cet instant montait dans Izumi un mélange de bonheur guerrier et une sorte d'ambition foncièrement mauvaise. Si une femme avait un pouvoir comme ça alors elle devait être forte, une pirate visiblement d'après ce que disait l'adolescente. Si Azur lui prouvait que cette folle existait réellement non seulement elle pouvait se fixer un objectif lointain à décrocher mais en plus ces trois gosses suffiraient à amadouer Alia qui en était devenue complètement gaga, une vraie mère poule qui à l’exception de Azur contentait les deux autres petites. L'armure ne pouvait s'empêcher de songer qu'elle aurait du se débarrasser de cette femme plus tôt mais après la responsabilité lui incombait, elle avait fait sortir cette prostituée d'une maison de joie, l'avait ensuite utilisé comme servante et maintenant elle voulait l'abandonner? Elle souffle, longuement avant de s'allumer une autre cigarette et de tirer sur la première latte comme une libération, à travers cet orifice dans son heaume elle est capable de profiter du plus grand des plaisirs. Mais bref, le respect, c'est important et ça l'avait toujours été dans son éducation. Un code de conduite aussi chevaleresque que dangereux conduisant à la construction de cette armure dont les principes changeaient avec ses rencontres. Mais aujourd'hui dans un élan altruiste elle protégeait à sa charge quatre individus, avait-elle seulement la force pour réaliser ses projets?

Rien n'était moins sur mais cette théorie fumeuse de la régression l'intéressait. Les blues lui filait à force le tournis et elle doutait que ce genre d'être se pointe sur des coins reculés. Non c'était plus loin, plus loin que l'horizon sur des îles d'une autre ampleur. 

Elle sortit de la pièce sans son casque, premier jalon d'une confiance qu'elle introduisait avec les gosses. La blonde se laissa dévisager avant de le remettre et de diriger ce beau monde vers la sortie. Il lui semblait apercevoir du coin de l'oeil une Azur souriante, plus détendue qu'auparavant et n'hésitant pas à tenir la main volontiers à Izumi qui refusait prétextant qu'elle devait avoir ses armes toujours prêtes à l'emploie.

Maman poule c'est pas non plus son genre
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