Le bruit des roues de mon chariot, le hennissement de mon cheval, le soleil frappant sur ma nuque, mes bandages imbibés de mon sang. Je suis fatiguée, épuisée et vraiment faible. Ma dernière expédition aurait été parfaite, si j’avais anticipé le nombre de pièges, je ne me serais pas fait surprendre comme une idiote. Des lames cachées dans tous les murs, des trappes remplient de serpents et des horreurs à tous les couloirs. Je soupire en gémissant. Mes blessures se sont rouvertes, je m’arrête donc. Je me lève doucement et rentre dans ma boutique, sortant les bandages et me déshabillant. Utilisant le peu d’eau qu’il me reste, je lave mes plaies et remets les bandages. Je m’assois au sol et soupire de tout mon soûl. Sur Inu Town, ils m’ont dit que tout allait bien et que les plaies se fermeront bientôt si je me repose… Comment puis-je me reposer ? Un jour de repos est un jour sans bénéfice pour moi ! Je ne peux pas me permettre de m’arrêter. Je me laisse aller aux frais dans mon chariot, m’endormant doucement devant une superbe armure d’or et d’argent : ma dernière et plus belle trouvaille, cachée au fond d’un temple perdu qui m’a valu de nombreuses blessures. Je sais parfaitement qu'un collectionneur pourra me l’acheter pour 87 millions de berrys. La finition est parfaite, chaque détail de cette pièce est parfaitement dessiné, donnant l’illusion que la personne qui la porte est un demi-dragon d’or. Je me réveille quand des bruits commencent à se faire entendre dans ma boutique.
-Merveilleux, enfin, enfin !!! Je l’ai retrouvée !!
-Monsieur… Que faites-vous ici ? Je ne vous ai pas permis de rentrer dans ma boutique.
Je regarde l’homme qui s’extasie devant mon trésor. Il est grand, imposant et légèrement effrayant. Pourtant, il a un grand sourire sur le visage quand il se penche vers moi.
-Madame, vous êtes la propriétaire de cette armure ?
-Oui… Et elle est à vendre, mais pour cela, il faudra mettre le prix.
-À vendre ? Madame, j’aimerais que vous me la donniez…
-Impossible, au revoir Monsieur.
-Attendez, cette armure appartenait à mon arrière-grand-père, un héros de la marine, c’est l’amiral de l’époque lui-même qui lui a fait fabriquer !!
-Parfait, grâce à vous, je sais que je peux en demander 90 millions, merci monsieur. Maintenant dégagez et revenez avec un meilleur objet pour négocier.
Je l’expulse sous ses insultes et ses supplications, dommage pour lui, mais mes objets sont à acheter, pas à regarder. Si on est intéressé par un article qu’on ne peut acheter, ça ne sert à rien de rester… Que je lui offre cette armure… Mais qu’elle bonne blague. Je m’étire doucement et regrette aussitôt mon geste. Mes blessures se remettent un peu à saigner et je soupire. Une dure journée m’attend, il vaut mieux que je ferme la boutique et cela me fait enrager intérieurement, mais je dois voir les choses en face, je ne suis pas en état d’assurer mes ventes. Quelle crétine je suis, j’aurais dû faire attention… Par l’or des Dragons Célestes, je me suis fait avoir comme une aventurière débutante. Après avoir évacué ma colère, je me décide enfin à fermer mon chariot et chercher un endroit où le garer. Par prudence, je laisse mon chariot près de la base de la marine locale et je donne quelques berrys au soldat surveillant la porte pour qu’il garde un œil sur ma propriété. J’explore la ville doucement, après tout, c’est un jour de vacances,-que je hais ce mot, il me donne des frissons- quand soudain mon œil est attiré par une affiche. Une vente aux enchères s’organise et la liste semble longue. En fin de liste, une enchère est vide de nom, laissant juste le commentaire suivant : « Objet rare et merveilleux »… Je dois admettre que ma curiosité est piquée à vif… Un objet rare vaut toujours beaucoup, mais là l’enchère de départ est à peine de 50 millions… Je décide d’aller aux enchères et de me renseigner sur le vendeur une fois à l’intérieur… Mais quelque chose me dit que je suis proche de faire l’affaire la plus lucrative depuis quelques années…
-Merveilleux, enfin, enfin !!! Je l’ai retrouvée !!
-Monsieur… Que faites-vous ici ? Je ne vous ai pas permis de rentrer dans ma boutique.
Je regarde l’homme qui s’extasie devant mon trésor. Il est grand, imposant et légèrement effrayant. Pourtant, il a un grand sourire sur le visage quand il se penche vers moi.
-Madame, vous êtes la propriétaire de cette armure ?
-Oui… Et elle est à vendre, mais pour cela, il faudra mettre le prix.
-À vendre ? Madame, j’aimerais que vous me la donniez…
-Impossible, au revoir Monsieur.
-Attendez, cette armure appartenait à mon arrière-grand-père, un héros de la marine, c’est l’amiral de l’époque lui-même qui lui a fait fabriquer !!
-Parfait, grâce à vous, je sais que je peux en demander 90 millions, merci monsieur. Maintenant dégagez et revenez avec un meilleur objet pour négocier.
Je l’expulse sous ses insultes et ses supplications, dommage pour lui, mais mes objets sont à acheter, pas à regarder. Si on est intéressé par un article qu’on ne peut acheter, ça ne sert à rien de rester… Que je lui offre cette armure… Mais qu’elle bonne blague. Je m’étire doucement et regrette aussitôt mon geste. Mes blessures se remettent un peu à saigner et je soupire. Une dure journée m’attend, il vaut mieux que je ferme la boutique et cela me fait enrager intérieurement, mais je dois voir les choses en face, je ne suis pas en état d’assurer mes ventes. Quelle crétine je suis, j’aurais dû faire attention… Par l’or des Dragons Célestes, je me suis fait avoir comme une aventurière débutante. Après avoir évacué ma colère, je me décide enfin à fermer mon chariot et chercher un endroit où le garer. Par prudence, je laisse mon chariot près de la base de la marine locale et je donne quelques berrys au soldat surveillant la porte pour qu’il garde un œil sur ma propriété. J’explore la ville doucement, après tout, c’est un jour de vacances,-que je hais ce mot, il me donne des frissons- quand soudain mon œil est attiré par une affiche. Une vente aux enchères s’organise et la liste semble longue. En fin de liste, une enchère est vide de nom, laissant juste le commentaire suivant : « Objet rare et merveilleux »… Je dois admettre que ma curiosité est piquée à vif… Un objet rare vaut toujours beaucoup, mais là l’enchère de départ est à peine de 50 millions… Je décide d’aller aux enchères et de me renseigner sur le vendeur une fois à l’intérieur… Mais quelque chose me dit que je suis proche de faire l’affaire la plus lucrative depuis quelques années…