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La 102ème: premier contact


Il est tôt, c'est le matin et le soleil se lève sur MarieJoa. Il darde ses premiers rayons sur les toits, prêt à réchauffer le centre du monde. Hopper Jo, Sergent d'élite fraîchement remis sur les rails, lui est déjà levé. Il a beau avoir fêté sa réaffectation comme il se doit le jour précédent, il se sent frais, frais comme un gardon. Voila une heure que ses pas battent le pavé de la capitale, une heure qu'il apprécie l'aube, heureux qu'il est le Hopper. Heureux et paré. Un regard vers la tour de l'horloge, ce n'est que le vingt-septième, lui indique un fait qu'il ne sait que trop bien. C'est l'heure. L'heure pour lui de rejoindre les quais de la marine. Là, il trouvera lui a-t-on dit le bâtiment qui deviendra son bâtiment: le Circonstance Spéciale. Il ne pourra pas le raté. De là, il se rendra aux casernes de sa nouvelle division: la 102ème d'élite, pour prendre son nouvel uniforme et passer les troupes en revues. Bon retour en service, Sergent Hopper. Et maintenant, action!

Direction les quais donc. Hopper presse le pas. S'il est de mauvais ton d'arriver en avance à un dîner, ce n'est pas le cas pour les rendez-vous hiérarchiques. Enfin, ça, c'est la raison faussée que se donne la bonne conscience d'Hopper. La vérité, c'est qu'il est impatient, impatient de savoir où il met les pieds, à quelle sauce il va être mangé, impatient de reprendre du service. Et déjà, il voit au loin les voiles des bateaux qui mouillent au port. Gigantesques, elles prennent de l'ampleur à mesure qu'il approche. Le port de la marine de MarieJoa. Avant d'avoir vu celui-là, on ne sait pas ce que c'est, un port militaire. Des dizaines de cuirassés, tous plus grands les uns que les autres, qui flottent, calmes, doux. On les croirait inoffensifs. Grave erreur. Un seul de ces monstres peut à lui seul décimer une petite île. L'objectif d'Hopper est là, quelque part. Il croit même savoir où. Il arrive au niveau du guichet d'entrée, il y montre patte blanche. Le marine derrière le vasistas, après avoir soigneusement contrôlé les papiers et les galons d'Hopper le laisse passé. Au loin, le sergent d'élite remarque un bâtiment aux voiles rouges sang. Pas de doute possible, c'est le Circonstance Spéciale.

Il arrive à l'embarcadère et à nouveau, on lui demande de s'identifier pour ensuite le laisser passer. Son nom est sur la liste. Rendez-vous sur le pont supérieur. Hopper s'embarque. Le spectacle qui l'attend est étrange: autours de lui, un fourmillement de matelot à l'uniforme rouge sang particulièrement bien tenu, qui vont et viennent comme des poulets sans tête. Ca crie à gauche, ça crie à droite, ça monte les échelles et nouent les cordages, mais Hopper à l'étrange impression que personne ne sait ici réellement ce qu'il fait. Les sous-officiers semblent plus perdus que le mousses et se lancent régulièrement des regards circonspects. Alors qu'il grimpe vers le pont supérieur, Hopper se voit obligé d'éviter de justesse la vergue de risaine qui manque de le scalper. Le soldat derrière lui n'a pas cette chance et se voit catapulter à l'eau. Homme à la mer crie-t-on, tandis qu'Hopper continue son ascension. Arrivé en haut, il aperçoit le Lieutenant John Clark, reconnaissable de par sa taille et sa carrure. Il le rejoint.

Sergent Hopper, vous êtes à l'heure, c'est bien.

Mon lieutenant.

D'un signe de tête, John Clark lui intime le repos, pour ensuite regarder en direction des cris, derrière Hopper.

Comme vous pouvez le voir Sergent, la plupart de ces hommes n'ont jamais pris la mer...

Il montre pointe un matelot, à un mètre de lui.

Vous là, faites moi un nœud de chaise.

Le problème d'un uniforme rouge sang, se dit Hopper, c'est qu'il exacerbe la blancheur de votre peau lorsque vous vous décomposer. C'est exactement ce qui arrive au soldat qui vient d'être alpagué, à croire qu'on vient de lui demander la formule chimique du granit marin. Clark se tourne vers Hopper, l'air las, quoi qu'un brin malicieux.

Vous pouvez l'aider, Sergent?

C'est dans mes cordes.

Hopper s'approche du matelot et saisit les cordages. Trois mouvements de main plus tard, celui-ci arbore un beau noeud de chaise, académique comme il faut. Il le tend à l'homme en face de lui.

Une boucle, puis une secondes qui emballe la première, le bout atterri dans le noeud. Plus la charge est lourde, plus le noeud se serre.


Le matelot lui fait oui de la tête. Il n'a rien compris. Hopper revient néanmoins à John Clark.

Qu'en pensez-vous?

Qu'il faudrait leurs expliquer les bases par rapport à des éléments qui leurs parlent, Lieutenant.


Hmm, je crains qu'ils ne soient plus doués pour couper les cordes que pour les nouer. Avancez avec moi.

Suivant le Lieutenant, Hopper redescend vers la passerelle. Ils quittent le navire. Sur le quai, on réanime le matelot qui a fait trempette. Bien que ses yeux soient rivés sur sont supérieurs, le Jo, il sent qu'on l'observe, et les regards qui pèsent sur lui ne sont pas spécialement bienveillants. Le Lieutenant le remarque aussi.

Ils jugent la couleur de votre uniforme, Sergent Jo. Leur respect va au rouge, bien que cela n'ait aucun sens, au vu de leurs capacités... Nous allons remédier à ça. Le navire, vous le trouvez comment?

Impressionnant. Lourd aussi.

Détrompez vous, il est rapide. Avec de bons marins en tout cas.

Sans plus parler, les deux hommes se dirigent vers les casernes.  
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Clopin-clopant, ils arrivent aux casernes. Elles sont là, les fameuses casernes de la 102ème et elles ne faillissent pas à leur réputation. Visuellement, c'est impressionnant. Et très joli. On a jamais vu si esthétique architecture pour un bâtiment militaire. Colonnades sur les façades d'entrée, verdure aux abords des allées puis une très beau revêtement de pierre blanche pour les murs. Mais, s'émerveiller de cela eut été oublier de noter les nombreuses facilités qu'offrent ce camp de base. Terrains d'entrainement dernier cri, stands de tir kilométriques mais aussi et surtout termes, jardins et espace sportif. Et devinez ce qui accueille le plus de monde, se dit Jo, un peu médisant. Le temps de repousser ce mauvais sentiment, il débarque à la suite de son guide face au dortoir numéro 3. Une plaque de bronze sur la porte précise: "Vestiaires masculin et service des uniformes". Le Lieutenant Clark étouffe un grognement et pousse la porte, suivi d'Hopper.

Ils débarquent dans un hall majestueux. Observant le sol, Hopper comprend qu'il est en granit. Quelques mètres face à eux s'étend un opulent comptoir tenu par un matelot 1ère classe. Il reconnait directement le Lieutenant John Clark et le salue.

Salutation mon lieutenant. On nous a fait parvenir votre liste. Les uniformes sont prêt à être ajustés.

Clark hausse un sourcil, presque hostile et le matelot devient blanc. A nouveau, avec son uniforme rouge, sa lividité ressort grossièrement. Le Lieutenant se tourne alors vers Hopper.

Je vous laisse ici Sergent Jo. Rejoignez moi avec votre nouvel uniforme au champ des manœuvres. Et Hopper.. votre première mission consiste à ne pas prendre plus de quinze minutes pour me rejoindre.

C'est un Hopper Jo circonspect qui regarde s'éloigner le Lieutenant Clark, avant d'entrer ... dans la cabine d'essayage? A première vue, ce n'en est pas une. C'est trop grand. Il y a certes de miroir mais... non, c'est chez le tailleur qu'il vient d'entrer. A peine a-t-il le temps d'ouvrir la bouche que déjà, un homme est sur lui, mètre à la main. Pas le temps de l'arrêter, il a déjà fini, le voila parti dans l'arrière-salle. Il en revient illico, plusieurs plastrons dans les bras, placés sur Hopper la seconde d'après. L'homme le toise. Hopper le regarde. L'homme répond à son regard. Hopper va demander quelqu..

Bienvenu chez Elvis Pompo! Tailleur de la 102ème de père en fils.


A nouveau, le Sergent ouvre la bouche, mais avant même d'avoir dit quoi que ce soit, il sait que c'est peine perdue.

Alors vous le voulez comment, votre uniforme. Pour la couleur, on sait bien, "La couleur, c'est toujours la même" ils disent toujours. Ca impossible d'imaginer d'en changer! Jamais! Mais bon, vous savez c'qu'on dit: contrainte est mère de création! Mais je m'emballe. Quel coupe? Le tissu? Vous êtes grand dites-donc! Un échancré sur le col et les manches, ça ça vous irait bien! Puis avec votre largeur d'épaules, on ne doit pas hésiter à cintrer. Oui ça ça serait saillant! Mais donc votre uniforme? Allez, n'hésitez pas, parlez, communiquez, partahummmmm..

Doucement, sans violence mais avec une certaine fermeté, osons le dire, le Sergent Jo pose sa main sur la bouche de Elvis Pompo, le tailleur. De l'autre, il tire le cigare éteint calé au coin de sa bouche et articule lentement.

Je veux un tissu souple et solide, si possible anti-feu. Pour la coupe, sportive définitivement, je dois pouvoir courir et ramper. Me battre aussi. Et dans la doublure de veste, une poche à cigare. Étanche, ça serait top.


Lentement, Hopper enlève sa main. Face à lui, le tailleur semble comme mis sur pause. Puis d'un coup, son visage se change en un sourire hypocrite, ce genre de sourire qui vous arrache.

Mais oui bien sûr... Monsieur est connaisseur.


Il se retourne et disparait à nouveau dans l'arrière-salle. Au milieu des bruits de ciseaux et des froissements de tissu, Hopper peut clairement distinguer les marmonnements d'Elvis Pompo.

.."tissu souple et solide"... t'en foutre du tissu souple...eilleurs tissus du monde sont ici et il demande souple et sol... se battre! Les uniformes ne servent pas à se battre... ni à ramper.. surtout pas à ramper...


Puis il revient et en moins de cinq secondes, Hopper est habillé. Au contact même de l'uniforme sur sa peau, Hopper comprend que Pompo est aussi volubile qu'il est compétent. La tenue est parfaite. S'il fermait les yeux, le Sergent pourrait croire qu'il est nu et pourtant, ses deux doigts contre le tissu lui indique qu'il est on ne peut plus résistant.

Pompo se penche vers lui, condescendant.

Monsieur est satisfait?

Hopper remet son cigare en bouche et sourit à l'homme de toute ses dents.

Ch'est top. Merchi.


Alors qu'il se retourne Pompo l'alpague.

Mais!?! Je dois encore faire les finitions!


Mais il parle au vide. Hopper aussi sait être rapide, surtout quand il s'agit de s'échapper.
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Plusieurs jours s'étaient écoulés depuis l'altercation entre Izumi et Lin. À l'origine la rouquine avait reprit la mer suite à un appel provenant de marie-joie, on lui avait fait une offre qu'elle ne pouvait clairement pas refuser. Elle arriva à bon port un matin, il faisait beau et le soleil mettait en valeur tous les navires présent sur les quais. La commandante débarqua, on lui avait donnée une petite carte lui indiquant la marche à suivre pour se rendre au point de rendez-vous. Tout en cherchant son chemin elle découvrait le port de Marie-Joie, remplis de beaux navires tous aussi resplendissants les uns que les autres. Cet endroit avait comme une aura lumineuse aux yeux de la jeune femme qui avait hate d'arriver à destination.

*Bon ce doit etre par là*

Au bout du chemin un marin lui barra la route, Lin se présenta, il jeta un oeil rapide à sa liste et laissa la tigresse entrer. D'un coup tout changea, sur cette partie des quais on entrait dans un autre monde. Autour de la jeune femme un paquet de marins s'activaient tous à la tache comme s'ils partaient en guerre et surtout, la quasi-totalitée des personnes présentes ici portaient un uniforme rouge. Lin avait toujours pensée que c'était sa petite marque rebelle que d'arborer ces couleurs dans un corps armé représenté par le bleu. Surprise, un peu anxieuse mais surement pas déçue elle continua de s'avancer sur les quais. La jeune marine avait été contactée par un certain John Clark qu'elle devait retrouver sur les quais de la 102 ème. Au bout d'un moment un marin s'approcha de la commandante, un formulaire à la main.

- Commandante Ayzami Lin c'est bien ça ?

- Hmm ?

- J'ai un message du lieutenant Clark pour vous, juste avant votre arrivée le lieutenant à dû s'occuper de quelqu'un d'autre.

Il lui donna un papier et désigna du doigt une nouvelle direction.

- Je vous invite à vous rendre vers les casernes, cherchez le dortoir numéro 4 où on ajustera votre tenue pour qu'elle corresponde aux codes de la 102 ème.

- Et le lieutenant John Clark ?

- Il est aux champ des manoeuvres pour le moment, vous pourrez essayer de le retrouver après.

Sans laisser à la rouquine le temps de répliquer le marin prit congés et partit. Décidement tous le monde était très occupés dans le coin. Tranquillement Lin se dirigea donc vers les casernes, profitant en même temps du paysage. Ça faisait longtemps qu'elle n'avait pas ressentie l'excitation de rejoindre un nouvel équipage, d'un côté elle stressait mais de l'autre elle était quand même très contente de reprendre le service.
Un peu comme une touriste la commandante s'avancait tranquillement dans le secteur des casernes, observant un peu le coin, y'a pas à dire y'avait tout ce qu'il faut pour un bon marin, des logements, des terrains d'entrainements, bref tout pour permettres aux hommes de rester actifs.
Finalement elle arriva au dortoir numero 4, il semblait plus petit que les autres et arborait une plaque de bronze avec écrit dessus "Vestiaires féminin et service des uniformes".

*Bon, quand faut y aller...*

Un peu hésitante elle passa la porte et débarqua dans un hall très bien entretenu, au comptoir une marine tirée à quatre épingle accueillit Lin, la commandante donna le papier à son interlocutrice qui l'invita à se rendre vers une cabine.
Lin faisait un peu la gueule, elle aimait pas les uniformes et commençait à s'attacher à sa veste rouge. Alors qu'elle réfléchissait un tailleur sortis la rouquine de ses pensée en arrivant.

- Bien le bonjour mademoiselle laissez moi présenter je suis...

- Abrégeons les présentations, je suis venue ici pour intégrer un équipage, pas pour me faire tailler une robe de soirée.

Un peu vexé le tailleur invita Lin à se placer devant le miroir, il commença à prendre des mesures et fit remarquer à la demoiselle.

- Mais dites moi vous savez que votre veste arbore le même rouge que celui de la division ?

- Hmm ?

La commandante eu alors une idée.

- Dites moi, il y'aurait moyen de simplement retoucher ma veste ? Genre vous retouchez la coupe et y ajoutez l'embleme de la 102 eme ça devrait suffir non ?

Cette idée ne semblait pas plaire au tailleur, Lin se retourna en lui lançant un regard froid.

- S'il vous plait...

Un frisson parcouru le dos de l'homme qui hocha simplement la tête. D'un coup le visage de Lin s'illumina, elle enleva sa veste et la confia au tailleur.

- Parfait ! Je vous laisse ça je viendrais la récuperer plus tard.

- Hein ? Mais...

- Allons allons ça ne devrait pas vous prendre très longtemps, le lieutenant Clark m'attend alors je vais vous laisser.

Sans laisser le temps à son interlocuteur de réagir la commandante quitta les lieux en sautillant. Elle l'avait bien eu ce vil tailleur ! C'est donc les épaules à l'air qu'elle se dirigeait vers les manoeuvres, à la recherche du lieutenant John Clark.
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Ils sont là, tous bien alignés, les yeux plissés face au soleil. Les soldats de la 102ème, les coupeurs de têtes, fiers comme Artaban, dans leurs uniformes rouge sang. Un peu moins fiers cependant lorsque ils croisent le regard impassible de John Clark. Le lieutenant d'Elite est un homme charismatique, c'est sûr. Charismatique et compétent. Et les soldats de la 102ème le craignent, presque autant qu'ils craignent le vent de changement qui souffle en ce moment sur la division, un changement qui n'est pas en leur faveur.

Hopper, lui, se réjouit du changement. Certes, il ne connait la 102ème que depuis peu, personnellement du moins, mais l'idée de retourner sur le terrain le ravit. Seul dans sa caserne, il rouillait. Il hâte le pas, le Hopper. Il passe devant les rangs fixes d'hommes et de femmes droits comme des piquets, pour rejoindre le Lieutenant. Arrivé à sa hauteur, Clark ne lui adresse pas un regard, mais reprend son discours là où il l'avait laissé.

Prendre la mer, voilà votre futur. La mer et les armes! A part que cette fois-ci, ceux que vous croiserez en aurons aussi, des armes et qu'ils sauront s'en servir! C'est pourquoi vous allez à nouveau être soumis à l'instruction pour... euhm... parfaire vos compétences. Et maintenant, présenteeeeeez AAArmes!

A l'unisson et dans une coordination parfaite, l’entièreté du régiment ... présente les armes. John Clark se tourne alors vers Hopper.

Alors, Sergent Jo, prêt à se mettre au travail?

Le Jo, il rallume son cigare, flegmatiquement, et sourit de toutes ses dents au Lieutenant.

J'ai vu dans votre dossier que vous avez poursuivi votre instruction après avoir reçu vos galons. C'est le bon moment pour faire montre de ce que vous avez pu apprendre. J'attends vos suggestions. Nous avons ici une division trop fière d'elle-même. Comment comptez-vous changer cela?

Alors qu'il s'apprête à répondre, Hopper remarque du coin de l'oeil une silhouette qui arrive au loin. C'est une rousse, aux épaules nues. Un instant, il croit que c'est Foxy James "Clover", la commandante avec qui il a vécu de belles aventures. Mais il se méprend. Quand à ses esprits, il les reprend, pour répondre au Lieutenant.

Ils aiment bien leurs uniformes par ici. Ils en sont fiers. Moi, je dis qu'il faut leur apprendre à d'abord à le tomber, ensuite à le salir.


Hopper se tourne alors vers la division, et d'une voix grave et forte, les alpague.

Je suis le Sergent d'Elite Hopper Jo. Un jour, j'ai porté le cadavre en putréfaction d'un gradé sur plusieurs dizaines de miles, poursuivi par une centaine de cannibales. Histoire vrai. On a pas de cannibale ici, ni de cadavre, mais on a des marines pas assez habitués à être sali. Alors avant de commencer des exercices qui seront douloureux et pénibles à la fois, j'aurai un ordre pour vous tous...

Hopper tire une bouffarde. Ils vont le détester.

TOUS A POIL !
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Lin avait un peu de mal à se repérer, elle continuait sa recherche du Lieutenant Clark, un peu anxieuse comme toujours.

*Bon cette fois c'est la bonne*

Après s'être trompée de chemin une fois, la rouquine pensait enfin être arrivée au bon endroit. Un peu plus loin en face d'elle un long rang de marins, tous alignés à la perfection et devant eux deux hommes surement plus gradés. Avec un peu de chance pour la jeune femme l'un des deux serait surement le Lieutenant. C'est donc tranquillement qu'elle s'avançait vers les marins quand tout à coup, un de mecs en face hurla un ordre fort déconcertant aux marins alignés.

TOUS A POIL !


Lin s'arrêta quelques instants, jaugeant le mec qui venait d'hurler, il observait attentivement les marins avec son cigare à la main. À ses côtés l'autre homme en uniforme remarqua la commandante et lui fit signe d'approcher.

- Ahh il me semblait bien que vous deviez arriver dans la matinée, Commandante Ayzami.

Ah ben voilà, c'était plus que surement ce mec John Clark, elle reconnaissait la voix qu'elle avait entendue au denden mushi. Le lieutenant salua, elle fit de même respectueusement en retour, certains marins tournèrent la tête, pendant que d'autres étaient occupés à enlever leurs pantalon.

- Comme vous pouvez le voir nous étions en train de tester la fiertés des marins présents.

La commandante s'approcha donc du lieutenant, ignorant presque les marins en rang.

- Voici le Sergent d'élite Hopper Jo, sergent je vous présente la Commandante d'élite Ayzami Lin.

Lin saluat Jo, après quoi elle adressa un regard en direction des marins, certains presque à poils déjà.

- Huuu

- Je vous laisse vous présenter à nos chères recrues.

La jeune femme acquiesça et s'avanca d'un pas devant le rang, elle bomba le torse et déclama avec fermeté.

- Je suis la Commandante d'Élite Ayzami Lin ! J'ai servie pendant deux ans chez les Sea Wolves en tant que Commandante en second de l'équipage.

C'est sans aucune pitié ni aucune honte qu'elle posa donc son passé sur la table, même si l'histoire des Sea Wolves avait mal finie, on ne peut nier qu'en terme d'actions sur Grand Line c'étaient pas les derniers des glandeurs. Elle adressa un regard et un sourire moqueur au rang devant elle. Les pauvres, devoirs se mettre à poil devant trois gradés dont une femme, ils allaient vraiment détester Jo.

- Je n'oserais pas m'interposer dans les manoeuvres du sergent, à moins que vous ne comptiez rien leurs demander de plus une fois leurs uniformes enlevés ?

Elle adressa un large sourire au sergent, attendant de voir ce qu'il avait prévue pour ces pauvres recrues de la 102ème en face d'eux.
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Le spectacle des recrues en plein déshabillage est assez amusant. Ils répugnent à enlever leurs uniformes, et comme Hopper l'aurait parié, ce n'est pas la nudité qui les freine, mais bien la perspective de salir leurs vestes rouges qui les arrache. Mais le plaisir de Hopper est de courte durée. Car la saveur de la scène est coupée par une arrivée à laquelle Hopper ne s'attendait aucunement. Lorsqu'elle est apparue au loin, le Sergent ne l'a pas tout de suite reconnue, mais maintenant c'est indubitable. Il connait cette personne, de nom. Sur les Blues, elle est une célébrité et dans la marine même, tout le monde à au moins entendu son nom une fois: Ayzami Lin, commandante d'élite. Et surtout anciennement membre des Sea Wolf, l'équipage de Toji Archibourré... Un brin surpris, voir inquiet, Hopper passe en revue les rumeurs qu'il a pu entendre sur la commandante. D'aucun ont dit qu'elle était partie s'exiler sur une île perdue du calm belt, d'autres que le CP l'avait exécuté en secret et qu'une centaine d'agents étaient tombé durant l'opération. Mais la voilà, en chair et en os, face à Hopper. Gloups, qu'il fait, silencieusement.

Pas le temps pourtant de s'éterniser sur la commandante. Face à eux, les soldats sont maintenant en sous-vêtements et les regards insistants de Lin et Clark sont sur Jo. Pas te merder mec, pas te merder. Le Sergent toise donc le régiment pour ensuite s'adresse à eux de manière forte et clair.

L'uniforme que vous venez de tomber est un symbole. Et un symbole n'a de force que celle qu'il vous donne. Votre vrai puissance, soldats, réside... dans votre nudité.


Un doute, dans les yeux des engagés.

Mais trêve de poésie. Vous retrouverez votre uniforme chacun à votre tour, en temps voulu. Pour l'instant...

Hopper tend son bras droit devant lui, traçant une ligne invisible au milieu des hommes et femmes nus.

A gauche de mon bras, vous partirez dans ce sens. A droite, vous partirez dans le sens opposé. Votre mission: faire un plus grand nombre de tours du terrain de manœuvre que l'autre bataillon.

Dans les rangs des soldats, un souffle de soulagement. Faire des tours de terrain, rien de plus simple. Ils ont beau être des poseurs, courir, ils savent faire. Sauf que...

Ce n'est pas tout.


Silence.

Lorsque les deux régiments se croiseront, vous avez pour devoir d'empêcher ceux qui viennent du coté opposé de passer. Inutile de dire que tant que c'est avec vos poings, tous les coups sont permis. Alors messieurs, à vos jambes, à vos mains puis à vos marques... Partez!

Ils partent. Une moitié vers la droite, l'autre vers la gauche. Et le coeur n'y est pas. Ça trottine doucement, ça s'économise. Personne n'a l'oeil du tigre. Clark lance un regard dubitatif à Hopper. Il faudrait une motivation supplémentaire. Le Jo regarde brièvement Ayzami... La voilà, la motivation.

Oh! Et dernière chose: la commandante Lin et moi-même allons chacun courir derrière un régiment. Ceux que nous rattraperont auront droit à un séjour gratuit à Douleur Land. N'hésitez pas à contre-attaquer.

D'un coup, le rythme s'accélère tandis qu'Hopper salue la commandante.

Commandante. Evitons tout de même de les casser définitivement.


Sur ces bonnes paroles, Hopper part derrière le régiment de droite.
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Il est plein de bonnes idées ce sergent ! Lin écoutait attentivement les instructions de Jo, les marins ne semblaient pas très motivés. Après quelques mots sur le symbole de l'uniforme, le sergent expliqua le nouvel exercice aux recrues. La rouquine hocha légèrement la tête, c'était une bonne idée cet exercice, un bon moyen de tester l'endurence et la hargne des recrues.
Les marins commencèrent leurs course, trottinant tranquillement, comme une classe d'adolescent rechignant à aller en cours... Mais le sergent Jo avait la parade à ce manque d'intérêt pour l'exercice ! Il regarda la commandante puis comme traversé d'une idée de génie il hurla aux groupes en trains de courirs.

-Oh! Et dernière chose: la commandante Lin et moi-même allons chacun courir derrière un régiment. Ceux que nous rattraperont auront droit à un séjour gratuit à Douleur Land. N'hésitez pas à contre-attaquer.

*Ohoooohhh*


La tigresse esquissa un large sourire pendant que Jo partait à droite. Fallait pas trop les casser hein ? Ben voyons ! Lin s'avanca doucement vers la gauche et commença à trottiner tranquillement, observant de son oeil perçant le régiment qui avait prit pas mal d'avance devant elle. Ils avaient beau aller un peu plus vite ça manquait encore un peu d'entrain pour la jeune femme !
Les yeux de Lin se posèrent sur un maigrichon à l'arrière du peloton, puis sur un gars un peu plus costaud qui semblait se moquer de son camarade en se positionant bien devant lui pour le gêner dans sa course. La rouquine prit une grande inspiration et en quelque seconde elle fonça en direction de son groupe.

- C'est pas joli joli de géner ses compagnons !

En un instant elle mit une béquille bien sentie au gars un peu costaud qui s'effondra au sol. La rouquine ralentie le rythme, laissant le groupe reprendre de l'avance.

- ALLER DU NERF SI VOUS VOULEZ PAS FINIRS COMME LUI !

C'est qu'ils accéléraient les bougres ! Avant de continuer la commandante lança au gars qu'elle venait de foutre à terre.

- T'as 22 secondes pour te relever, passé ce délais je garantie pas ta survie hors de l'infirmerie... ALLER ON SE BOUGE LE CUL !

D'un coup de pied au cul elle releva le gars qui s'efforçait de rattraper son groupe en boitant légèrement. Au loin elle apercu le groupe du sergent qui n'était plus très loin.

*Tiens je me demande, et moi si je croise le sergent je dois lui peter la gueule ?*

Elle leva un instant les yeux au ciel avant d'afficher un sourire carnassier. Plus loin les deux groupes n'allaient plus tarder à s'affronter, la jeune femme ralentie le rythme pour observer un peu la situation. Elle cherchait Jo du regard, les marins entamèrent le combat et la jeune femme localisa sa cible. La rouquine accéléra à nouveau le rythme, donnant des sueurs froides aux quelques recrues qui la sentirent passer à côté d'eux. Sa cible était Jo, une fois à portée elle lanca un petit cloche pied sympa dans la direction du sergent.

- On doit montrer l'exemple hein sergent ?
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Il l'avait redouté le Hopper, cet excès d'enthousiasme de la commandante Ayzami. Enfin... Il l'avait redouté et en même temps, il n'était pas surpris. Une soldat de cette trempe, avec le C.V. qu'elle trainait, rien de bien étonnant à ce qu'elle soit portée sur l'action la plus... efficace. Et le meilleur restait à venir, il en était persuadé.

Souple sur ses appuis, le Sergent d'élite rattrapa aisément le régiment qu'il talonnait. Si les soldats de la 102ème avaient fait mine d'accélérer à son approche, leur attention était maintenant focalisée sur le régiment d'en face et sur la commandante. Lin n'y  allait pas pour rire et Hopper se demanda un instant ce qu'elle aurait fait s'il ne lui avait pas demandé de tenir le mord de sa violence. La 102ème aurait probablement pu se faire rebaptisé "la 61ème"... Pourtant, sans spécialement vouloir jouer l'escalade, Hopper Jo devait tout de même se montrer à la hauteur de son exercice. Les recrues étaient seulement à trois mètres devant lui et semblait l'ignorer totalement. Hopper agit.

Vicious kick!

D'une poussée, le Sergent se retrouva à hauteur du dernier coureur et arma un manchette qui tapa droit dans son épaule! Le soldat fut catapulté deux mètres sur la gauche, tandis qu'un CRACK ramena l'attention de ses congénères sur Hopper.

Mais... mais... vous m'avez cassé le bras!


C'est avec les jambes qu'on coure. Debout!

Sans plus faire attention au blessé, mas avec un soupçon de culpabilité tout de même, Hopper continua son chemin. Le régiment avait repris bonne allure, motivé par la crainte de fractures, plus que probablement. Hopper se rapprochait rapidement d'un petit groupe soudé de cinq soldats. Tout en courant, ils chuchotaient des mots inintelligible pour l'oreille du Sergent. Lorsque que celui-ci arriva à leur hauteur, Hopper Jo comprit. D'un geste un seul, ils firent tous volte face et chargèrent en même temps! La consigne comme quoi ils pouvaient riposter n'était donc pas tombé dans le Vortex de l'inattention. Bien coordonnés, ils visèrent chacun un point différent. Haut, bas, gauche, droit et poitrine.

Belle manoeuvre...

Seulement, bien que préparé, l'assaut manquait de hargne. Se rappelant du style de combat aérien de Foxy James Clover, son ancienne presque supérieur, Hopper tenta. D'un bond léger, il sauta au dessus du soldat qui le prenait de face. En passant au-dessus de sa tête, Hopper laissa trainer malencontreusement son pied sur le visage du dit soldat. Hopper retomba au sol fléchi sur ses jambes et en profita pour effectuer un coup de pied bas circulaire on ne peut plus classique qui en faucha deux autres. Accroupi au sol, le Sergent était en position de faiblesse, et ses deux derniers opposants ne manquèrent pas de le remarquer, ils le chargèrent à nouveau, de toutes leurs forces cette fois. Ce qu'ils n'avaient par contre pas remarqué, c'étaient les nombreux cailloux qui jonchaient le terrain d'entrainement. Prestement, Hopper en saisit deux qui filèrent se loger droit dans leurs fronts. Hopper 5, engagés de la 102 ème 0. Un roulé boulé plus loin, pour le style, Hopper était à nouveau sur ses pattes, au trot, prêt pour le spectacle. Car devant arrivait le moment critique: les deux régiments allaient entrer en contact.

Ce qui se passa fut très étrange: poussés par la frustration de leur nudité, acculés par le stress des deux gradés à leurs basques, les deux régiments se rencontrèrent dans une rare sauvagerie! Ce fut un choc terrible, un entrelacement de corps et de coups, noyés dans la poussière qui montait, remuée qu'elle était. Et dans cette atmosphère chaotique et confuse, la crainte de Jo se réalisa. Elle apparut sous la forme d'une petite ombre dans la poussière, qui galopait joyeusement vers lui. Aucun doute n'était permis, la Commandante Lin arrivait, et sa cible était toute décidé. Jo eu à peine le temps de contracter ses muscles, mais Ayzami était déjà sur lui. Du coin de l'oeil, il vit un déplacement de poussière noir, qui venait d'en bas et, de façon réflexe, joint ses deux bras face à lui en guise de bouclier. Il fit bien, ou presque bien, car un coup de pied d'une rare violence vint s'abattre dans ses avants-bras. Jo comprit qu'il allait avoir mal avant même que le douleur ait eu le temps de faire son chemin jusqu'à son cerveau. Elle le fit une demi-seconde plus tard. Et bien.

On doit montrer l'exemple hein sergent ?

Le Hopper ne put répondre. Il se contenta de serrer les dents. La commandante était une brute, c'était à prévoir. Hopper pensa qu'elle se battait comme un homme. Pas dans le sens qu'un homme taperait plus fort qu'une femme, non. Pour avoir vu des combattantes de haut niveau à l'oeuvre, le Jo savait que homme ou femme, ça ne changeait rien à la létalité. Non, la commandante se battait comme un homme se battrait. Si un jour, il y avait eu de la féminité en elle, elle l'avait probablement ratonnée à mort avec un bâton... Cela dit, Hopper aussi savait se battre. Un peu. Mais, se dit-il, se sera pour la prochain tour, car le coup qu'il venait d'encaisser ne lui permettait pas de riposter efficacement, et il savait impossible de toucher la commandante sans avoir l'initiative. Ainsi, Hopper bondit en arrière, pour se placer derrière une recrue.

Honorless trow !

D'un plat de la main bien senti, Hopper envoya la recrue droit sur la commandante! Le temps que celle-ci reçoive le paquet, le Sergent agrippait déjà un autre soldat et fit de même. Puis, le Sergent abattit son pied sur le sol lourdement, pour soulever un nuage de poussière...

Ninja!

... et disparaitre à l'avant du régiment. En chemin, il "écarta" quelques recrues adverses, dans néanmoins être trop appuyer dans sa démarche: le choc des deux régiments avait fait mal, et les soldats qu'il croisait étaient presque tous à moitié mort. Les pauvres, ils ignoraient qu'ils allaient encore faire deux cents tours comme ceux là.
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La commandante était très contente, elle lança son coup de pied et Jo se défendit avec brio. Lin avait l'habitude de bosser avec des collègues résistants et dotés d'une grande volonté, pour ce qui était de la résistance physique Jo avait toute les qualités nécessaires pour bosser avec la tigresse. Avant de pouvoir enchainer quoique ce soit le Sergent agrippa une recrue dans la mélée et la lança sur la commandante.

- Ola !

Impossible de l'esquiver, elle saisit le paquet en vol, bascula son poids vers l'arrière et envoya valdinguer le poid mort plus loin.

* Hein ?!*

Et c'était pas finis ! Jo envoya un second marin sur la jeune femme, l'occupant juste assez longtemps pour couvrir sa fuite ! Lin s'arrêta un instant en observant son collègue s'enfuir.

*Pas mal Sergent, pas mal !*

Un coup de coude vint se perdre à l'arrière du crane de Lin qui vit rouge instantanément. Elle sauta dans la mélée et fit un carnage ! Parmis ceux qui se battaient y'avait quelques glandeurs qui faisaient semblant pour récupérer un peu d'énergie mais... maintenant que la commandante était là s'en était finis de leurs plans foireux.

- BANDE D'ESCROCS VOUS ALLEZ CONTINUER À COURIR SINON VOUS ALLEZ TOUS CREVER SUR CE TERRAIN ! ON EXHIBERA VOS CORPS NUS ET DESHONORÉS À L'ENTRÉE DES CASERNES BANDES D'INCAPABLES !

Le cri fut puissant, dans l'instant il reprirent tous la course, c'était pas la joie... À les voirs ils étaient déjà bien amochés et bien crevés au bout d'un tour seulement... Bon faut dire que ça avait été violent mais bon.

*Au moins ils se sont vraiment mis sur la gueule au moment fatidique, je me demande combiens de tours ils vont tenir à ce rythme ?*

La jeune femme recommença a trottiner tranquillement, ayant un peu de pitié pour le groupe devant elle qui semblait se chier dessus à chaque fois qu'un homme regardait en direction de la commandante.

L'exercice suivit son court, chaque nouvelle rencontre entre les deux groupes donnait lieux a des affrontements passionnés, ils en voulaient et ça se voyait ! La commandante gardait son énergie pour une estocade amicale au sergent à chaque rencontre et c'est avec plaisir qu'elle dût parfois se défendre face aux tactiques du marin qui ne comptais plus se faire avoir aussi facilement que la première fois.
Les recrues arrivaient tant bien que mal à tenirs, les quelques uns qui tombaient étaient ramassés par leurs confrères pour qu'ils continuent la course. Personne ne voulait qu'une pauvre victime tombent aux mains des deux gradés qui s'occupaient de faire les bourreaux à l'arrière. C'était une belle preuve de camaraderie de leurs part ! Un paquet de tours plus tard l'exercice prit fin, les marins tombaient de fatigues tandis que les deux gradés semblaient à peine avoir finis leurs échauffement. Lin se sentait bien, ça faisait longtemps qu'elle avait pas suivis ce genre d'exercices.

- Je me permet de voler l'autorité du sergent pour le prochain exercice. Vous devez êtres fatigués, il vous faudrait du repos.

La rouquine sourit.

- Faites plusieurs lignes et couchez vous ! Tous sur le dos !

Les recrues s'exécutèrent, un peu confus par l'ordre étrange de la commandante.

- Eeeeet maintenant je veux que tous les monde fasse le plus d'abdos possibles ! Vos jambes sont fatigués mais pas le reste de votre corps que je sache !

Avant que tout le monde commence elle leva l'indexe comme pour ajouter.

- Au fait, celui qui tiendras le plus longtemps sans s'arrêter sera exempté de corvée ce soir, tandis que les premiers à lâcher risquent gros ! Prêt ? COMMENCEZ !

D'un coup le groupe semblait tendu, tandis que les recrues étaient en train de s'épuiser avec cet exercice la commandante se tourna vers le sergent.

- Vous semblez frustré d'avoir prit une volée lors de notre petit échauffement je me trompe ? Vous voulez prendre votre revanche sergent ?

Le doux sourire de Lin ne trompait plus personne, c'était un véritable démon !
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Plutôt... Insolite comme exercice.

Prenant subitement conscience de ma présence, le lieutenant Clark se retourne instantanément pour me gratifier d'un salut toujours aussi impeccable.

Insolite est le mot juste monsieur, tout à fait, mais instructif. Vous êtes la depuis longtemps ?
Suffisamment.


Suffisamment oui. Suffisamment pour avoir fortement douté du bien fondé du recrutement du sergent Hopper quand il a lancé son exercice. Suffisamment pour m’être même retenu d'intervenir un instant, avant de me rappeler que jusqu'ici, Clark s'est révélé l'atout précieux dont j'ai besoin. Et qu'il a choisi Hopper en premier.

Et force est de reconnaître qu'il semble avoir eu raison. La 102ème vénère des symboles qu'elle a vidé de leur sens. Des symboles qu'elle a rendu creux en oubliant ce qu'ils représentaient à l'origine. Des hommes. Des hommes et du sang.

Je m'avance aux cotés du Lieutenant. Assez pour que les hommes épuisés me remarquent, se poussent du coude, se relèvent. Et dés qu'ils sont assez à regarder dans ma direction, je gratifie mes deux nouveaux officiers d'un hochement de tête, bref, mais approbateur. Signifiant à tous que pour inattendu qu'il soit, cet exercice a mon aval. Et accessoirement, entame une longue période de souffrance pour la troupe...

Les deux officiers. Mon regard s'attarde sur l'autre. Lin Ayzami, des Sea wolfs. Une tigresse à la hauteur de sa réputation visiblement. Et surtout, désormais la plus gradée du corps expéditionnaire après moi. Une situation qui pourrait s'avérer problématique malgré la confiance qu'affiche Clark.

Une problématique qu'il me revient de tuer dans l’œuf avant qu'elle ne devienne un obstacle au bon fonctionnement de ce que nous sommes en train de monter.

Laissez le sergent Hopper terminer l'entrainement comme il l'entend, et dites lui que j'ai apprécié son discours. Tout comme le soin qu'il a apporté à la préservation des uniformes de la 102éme.
Et pour la commandante Lin ?
Quand elle aura terminée ici, dites lui que je l'attends à mon bureau.
Bien monsieur, je m'en occupe.




La 102ème: premier contact Jakku_28
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Exténué le Jo. Exténué mais bon comédien. Ne pas afficher la douleur, rester de marbre, une qualité primordial pour un soldat d'élite. Comme on dit avant les missions suicides: "si t'appréciait pas la plaisanterie, fallait pas t'engager..."

Ce n'est pas les tours qui l'ont crevé le Sergent. C'est la commandante. Tour après tour, elle est revenue à l'attaque. Le Jo, il savait. Il s'était préparé. Alors, il a développé des trésors d'inventivité pour rendre la pareille, parfois avec succès. Sur la force purement physique, il ne faisait pas le poids. Le premier assaut de la rousse lui a suffi pour le comprendre. Alors, il se l'est joué stratège. Il fait bien ça, le sergent. Tout y passé, les plus simples comme le plus vicieux. Poussière dans les yeux, feinte de frappe, ninja style, déguisements, etc. La commandante, c'est un taureau. Agitez du rouge face à elle et elle charge. Vous n'êtes même pas obligé d'agiter pour dire vrai, elle chargera quand même. Sa soif de combat est insatiable. Alors Jo l'a laissé charger et il a calculé les trajectoires. C'est plus simple à écrire qu'à faire. Un coup reçu en vaut six, avec la rousse, mais il n'est pas mécontent. Et maintenant que l'exercice est terminé et que les recrues sont au sol, occupé à se plier en rythme, il souffle le Jo. La commandante pourtant n'en a pas fini.

Vous semblez frustré d'avoir prit une volée lors de notre petit échauffement je me trompe ? Vous voulez prendre votre revanche sergent ?

Hopper sourit. Cette gonzesse est dangereuse.

Non, ça ira. Mon égo est sauf, et je sais reconnaitre la supériorité physique d'un adversaire. Je serai par contre ravi d'apprendre quelques uns de vos mouvements. Je manque encore trop d'expérience.


La commandante semble déçue. L'est-elle?

Un jour, commandante, je vous égalerai. Le lendemain, je vous surpasserai. Si je ne meure pas en mission entre temps, bien entendu... Mais j'ai la mauvaise habitude de survivre, entre vous et moi.


Hopper se fige. Là, dans son champs de vision, un nouvel acteur à fait son apparition. Un acteur principal, décisif: le Colonel Kattar,  s'il vous plait. Hopper ne l'avait pas remarqué, trop occupé qu'il était. Au vu de la tronche de Clark, il n'était pas le seul. Depuis combien de temps le Colonel est-il présent? Il l'ignore, le Jo. Mais il est confiant. Si son exercice pouvait sembler à première vu fantaisiste, le résultat est positif. Hopper Jo espère juste que Kattar a pu en prendre totale mesure. De toute façon, ça devait arriver tôt ou tard, alors autant que ce soit maintenant. Jo salue donc, tout comme le reste du régiment qui quitte sa station couché pour se relever, ignorant ainsi les ordres de Lin pour se donner au protocole. C'est important, le protocole.

Aux saluts, le Colonel répond d'un hochement de tête, soulageant ainsi Hopper Jo de mille craintes. Dans un même temps, il signifie la presque fin de l'entrainement, avant de convoqué Ayzami Lin. Reste à Hopper le privilège de boucler. Bouclons donc.

Soldats, ce fut instructif et presque amusant. N'espérez pas cela tous les jours, nous avons juste commencer et ce, en douceur. Maintenant, vous allez ramassez vos uniformes et rentrer à vos dortoirs. Vous vous y reposerez, en profiterez aussi pour laver vos avoirs.Vous nourrirez vos esprits par la même occasion. Un conseil: relisez attentivement le manuel de maitrise de navigation marine, classe débutante et intermédiaire. Demain, je vérifierai vos noeuds. Vous savez ce qu'on dit: un marin qui ne connait pas ses noeuds est un marin mort. Ce sera le cas. Rompez.
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La jeune femme était un petit peu déçue par la réponse du Lieutenant Jo mais à côté de ça elle était ravie de voir la motivation de l'homme à la surpasser. Avoir des collègues aussi motivés et combatifs est primordial selon la rouquine qui écoutait son collègue en hochant la tête.

- C'est quand vous voulez lieutenant, de toute facon nous avons tout le temps de progresser sur le terrain.

Puis le lieutenant se figea, regardant vers John Clark et un nouveau personnage. Elle n'avait beau l'avoir jamais vue, Lin reconnue le patron du coin... le Colonel Jakku Kattar ! Jusqu'à présent la commandante avait surtout communiquée avec le lieutenant Clark vis à vis de son recrutement, elle était donc contente de pouvoir enfin mettre un visage sur son supérieur hierarchique.

*Je l'aime pas...*

Un peu prématuré comme jugement ! La tigresse avait ses raisons, c'était pas facile de respecter une personne dont elle n'avait constaté aucun acte de ses yeux. À vrai dire elle respectait plus John Clark que le colonel à ce moment là. Bien entendu en plus de ça elle ne pouvait pas encadré cet air suffisant et fermé que Jakku affichait sur son regard, Lin détestait ce sentiment constant d'être jugée.

- Bon...

En plus le colonel venait de briser toute la bonne humeur que Lin avait en elle en mettant fin aux souffrances des recrues et en la convoquant dans son bureau. Le lieutenant Hopper fit son petit discours, la rouquine saluat ses collègues et se dirigea sans trop de convictions vers le bureau du Colonel Jakku Kattar. La commandante avait une boule au ventre, y'avait pas de réelles raisons à cela mais tous ses derniers rendez vous dans des bureaux de gradés ont mal finis jusqu'à présent à l'exception de celui avec Toji pour se faire embaucher chez les Sea Wolves. Du coup elle appréhendais un peu alors qu'elle n'était plus très loin de sa destination, sur le chemin elle prenait des grandes inspirations comme pour se donner du courage pour traverser cette "difficile" épreuve.

*Bon, on vas dire que ça pourra pas être pire qu'avec Sperz...*
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Inutile de vous asseoir commandante, je serais bref.

D'un geste j'indique à ma dernière recrue que si je tient à ce qu'elle reste debout elle peut néanmoins se mettre au repos plutôt qu'au garde à vous.

Lin Ayzami. Le seul recrutement du lieutenant Clark sur lequel j'ai émis des doutes. Et pour cause. Comme l'indique son dossier, Lin Ayzami semble l'incarnation de tous les excès de la marine d'élite. Une brute. Un loup qu'on garde muselé avant de le lâcher sur un ennemi pour qu'il le massacre avant de retourner en cage.

Un loup qui a eu de très mauvais maitres et qu'il faut maintenant manier avec prudence le temps de vérifier s'il est encore temps d'en faire quelque chose.

Ou si au contraire l'heure est venu de le piquer.


Vous me posez un probléme Commandante. Votre grade, comme votre ancienneté font théoriquement de vous mon second parmi les officiers de la Force Expéditionnaire de la 102eme division d'élite. Mais au vu de votre longue période d'inactivité, des faits qui l'ont précédé et de votre intégration toute neuve dans la division je me refuse pour l'instant à vous offrir ce poste.

Vous commencerez donc en faisant fonction de Lieutenant, sans évidemment que ça ne change quoi que ce soit à votre grade ou à votre salaire. Le lieutenant John Clark restera pour l'instant mon second et mon officier d'état major jusqu’à ce que j'estime que vous avez fait vos preuves parmi nous. Ce qui, au vu de votre... Expérience, devrait arriver assez vite.

Si cela vous convient, je vous attribuerai les sections en cours de formation du Sergent Hopper. Vous semblez être parti du bon pied avec lui. Vous pourrez mettre au point les détails avec le Lieutenant Clark.


Cela étant dit, avez vous des remarques à formuler Commandante ?


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Une fois dans le bureau ce fut clair net et précis. Le colonel ne prenait pas de gants et c'était pas plus mal, il signifia à la commandante de se mettre au repos puis il prit la parole le premier.

*Ahh...*

Lin afficha un léger rictus quand son supérieur la désigna comme "posant un problème" mais elle ne dit rien et laissa le colonel finir. En gros il voulait pas chambouler sa hiérarchie, elle n'était pas étonnée, sa première impression vis à vis de Jakku avait été plutot juste. C'est le genre de mec qui aime bien avoir le contrôle et qui n'aime surtout pas les imprévus, un mec chiant quoi. La commandante hocha les épaules, depuis le début elle considèrait Clark comme une figure d'autorité dans la 102 ème vu que c'est lui qui l'avait recruté, au final elle ne pensait même plus aux differences de grades entre les deux personnes.

Malgré tout la rouquine eu un instant de doute, elle avait eu peur que Jakku n'ose la rétrograder arbitrairement mais il n'en était rien vu qu'elle conservait son grade et son solde.

- Si vous voulez juste que je considère le Lieutenant Clark comme mon supérieur alors ce sera le cas. Je ne suis pas ici pour prendre le controle de la 102 eme si ça peut vous rassurer Colonel.


Elle passa sa main sur sa nuque comme pour la détendre et continua.

- Je n'ai rien non plus à redire sur mon affectation, le lieutenant Hopper semble être un homme fiable et je ne demande rien de plus que de partir en mission avec des gens fiables qui ne se dégonfleront pas.

La jeune femme n'avait pas évoquée ce qu'elle pensait des jeunes sections mais ça semblait aller avec Jo pour elle, donc pas de problème de ce côté là non plus.
Lin avait la conviction que Jakku ne lui faisait pas entièrement confiance et pour cause, aucun supérieur ne lui a jamais vraiment fait confiance, que ce soit avant ou après Toji. La commandante comptais donc se montrer la plus conciliante possible pour prouver qu'on pouvait lui faire confiance, puis se disputer avec la hiérarchie n'était pas une priorité. D'autres choses plus importantes étaient en jeu désormais pour la jeune rouquine.

- Vous me vouliez autre chose où ça ira Colonel ?

Même si la tigresse y mettait les formes, il était dur de ne pas sentir la touche d'impertinence et de détachement dans sa voix, on ne change pas du jour au lendemain et Lin était plus une femme d'action que de parole après tout.
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Hum. L'effort de maintien est visible. Mais au moins, il y a un effort. Visiblement l'année de retraite et le procès ont mis du plomb dans la tête de la commandante. Et a défaut d’être sur qu'elle a changée, elle a visiblement au moins appris à se dominer et a respecter la chaîne hiérarchique.

Ce qui, pour l'instant du moins, est largement suffisant.

Bien.

Vous aurez quelques jours pour prendre vos marques. Le temps que je boucle les tracasseries administratives requises pour le lancement de toute expédition.

L’amirauté donnera probablement une réception en l'honneur de la division ou il sera de bon ton que vous participiez. Mais d'ici la, vous n'avez d'autres obligations que de vous consacrer au mieux à vos nouvelles fonctions.

Rompez Commandante. Merci de votre diligence.


D'un signe de tête je congédie mon nouvel officier. Cette affaire réglée, il me reste encore un millier de détails que je dois régler en personne. Et tous plus urgent les uns que les autres....



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Laissons à la 102ème ce qui est à la 102ème: ils ont tout de même de sympathiques installations, les bougres. C'est ce que se dit Hopper, profitant de la sensation confortable de ses fesses sur le cuir brun de son fauteuil, bien installé qu'il est, dans ses nouveaux quartiers. Et laissons à Toji ce qui est à Toji, il vendait  tout de même de bons cigares le bougre. C'est encore ce que se dit Hopper, en faisant tourner la fumée de le fond de sa gorge.

Le Hopper, il a toujours su profiter de la vie. Il a toujours eu un penchant prononcé pour le luxe. Le voila presque heureux dès lors. Moquette généreuse, canapés cuir style 1500, lit baldaquin (ça c'est un peu trop, Hopper va demander d'en changer, il faut garder l'habitude des paillasses, c'est mieux pour le terrain), mini-bar richement fourni, beaucoup de miroirs et surtout, cendriers à pied en marbre. Un must. Ca, plus le fait que maintenant, c'est fait, Hopper a un boulot, c'est l'panard. Seule ombre au tableau, le cas de le dire, le portrait taille L du Colonel Kattar, au dessus de l'âtre. Jo attendra avant de le dépendre, prendre d'abord la température, qui sait, le colonel est peut-être de ceux qui aime les visites surprises en sphère privée. Hopper Jo n'a rien contre lui, enfin pas plus que contre un autre, mais le regard froid du colonel figé sur lui le met mal à l'aise. Soit.. On est bien. Alors...

Profite donc mon bon Hopper, profite. Tout cela n'est qu'un épisode, tu le sais. Bientôt, les exercices toucheront à leur fin. Les meilleurs embarqueront avec toi, Hopper, sur un bateau, et cette piaule grand luxe, il faudra la payer. Le Colonel est un homme froid, probablement implacable. Le boulot sera sale. Oh oui. Sale et probablement ethiquement... difficile. L'ennemi dehors sera sans pitié, tandis que l'ennemi intérieur sera sournois. Oui, Hopper sait. Les soldats ont la dent dure et la mémoire longue. Si aujourd'hui, il a gagné des points avec ses supérieurs, les inférieurs eux l'ont pris en grippe. Et nul doute qu'ils prendront leur revanche, un moment où l'autre. Espérons que ce ne sera pas à un moment crucial... Ce le sera, bien entendu. ... Mmh... Tout compte fait, Hopper se servirait bien un dernier verre, avant d'aller dormir. Profitons du minibar, oui.
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