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Une rose fanée

Deux semaines de navigation. Voilà ce qui vous séparait du Sanzoku. Et ces deux semaines, vous alliez la passer à bord de l'Uppsgatän, un croiseur léger d'une capacité de cent cinquante personnes qui n'avait rien à voir avec le juggernaut que vous iriez récupérer. Votre navire était bien plus petit, agile, maniable. Et ses quatorze voiles superposées dans un ensemble vertigineux lui permettaient de jouer avec le vent en toute situation, pour peu que l'équipage soit réactif.

Le plus intéressant restait sans aucun doute le dispositif de camouflage dont disposait le navire. Un véritable miracle de science et de prestidigitation que s'étaient octroyé la colonelle d'élite et sa cohorte. Vous avez peut être entendu parler de ninjas ou de magiciens capables de disparaître en plein jour. Eh bien ici, on avait investi tout ce qu'il fallait pour pouvoir dissimuler le navire, pour des durées courtes ou moyennes si nécessaire.

Mais pour pouvoir profiter de tout ça, il fallait que l'équipage s'active en permanence. Un tiers de l'équipage se consacrait d'ailleurs exclusivement aux manoeuvres et à la navigation, les autres participant en cas de besoin. Ces marins étaient vraiment exceptionnels: vous n'en aviez jamais vu de tels.

À vrai dire, la grande majorité d'entre eux étaient des vétérans. Ils n'avaient pas subi de pertes significatives au cours des dernières opérations de l'équipage. Ni même des précédentes, en fait.

En ce qui concernait les combattants par contre, c'était une toute autre paire de manches. Les morts et les blessés étaient monnaie courante, même si les pertes restaient très acceptables. La plupart du temps. En général.

Et pourtant, en ce jour, vous aviez déjà pu constater que la grande majorité de l'équipage était, comme vous, fraîchement recrutée. La dernière campagne de Boïna avait eu lieu sur le nouveau monde, et les avait opposés directement aux forces de Teach. Et s'était terriblement mal passée, comme en témoignait la composition de la section de combat, dont les trois quarts étaient de nouvelles recrues. Le reste avait au choix péri, démissionné, ou fini dans un bien trop triste état pour pouvoir reprendre des missions de cette envergure.

La colonelle elle-même ainsi que son bras droit affichaient maintenant encore de terribles mutilations qui résultaient de leur défaite et de leur capture ; vous aviez pu les voir. Et vous pouviez encore en apprendre bien davantage en rencontrant certaines personnes, en demandant autour de vous.

N'hésitez pas à vous impliquer dans la vie de l'équipage, à essayer des choses. Pour peu que vous le souhaitiez.

Dans le cas contraire, vous pouvez décider de rester dans votre coin pendant la traversée, si la mission seule vous intéresse.

Il s'agit simplement d'un choix.

À vous de décider.
    Gallena s'ennuie.
    Elle s'ennuie même énormément. C'est pas qu'elle a rien à faire, c'est que c'est un peu répétitif.
    Dans l'équipage, il y a les marins, ceux qui font la majorité du travail. Il y a les vétérans, qui sont presque tous blessés et qui à part s'entraîner ne font pas grand chose. Enfin, ils font des choses mais ils aident pas aux manoeuvres.
    Puis y a tous les nouveaux, dont Gallena est évidemment la meilleure et la plus géniale du lot. Mais il reste pas beaucoup de travail pour eux, à part s'entraîner, attendre que le temps passe. Et aider aux manœuvres, quand ils peuvent. Et tous, quand il y a besoin. Mais c'est pas souvent.

    C'est pas du tout un navire comme Gallena avait l'habitude d'en naviguer elle. Elle avait déjà été sur des bateaux aussi gros, elle avait déjà voyagé sur des navires aussi gros, mais jamais elle avait eu à bosser sur un navire aussi gros. Jusque-là, ils étaient pour le transport ou les exercices pendant les formations. Pas pour ... enfin ...
    Il est vachement gros ce bateau.

    Alors, que ça soit clair, je dis Gallena et tout, mais c'est toujours moi qui raconte hein. C'est juste que pour une fois je me suis dit que ça serait une bonne idée de faire comme ça parce que bon si un jour je veux publier mes aventures géniales ben .. .déjà ce paragraphe il sera pas dedans. Mais en tout cas voilà autant que les choses soient posées fraîchement dans ma tête et là comme ça elles peuvent l'être et puis ça me fait un entraînement parce que même si j'aime bien lire ben je n'écris pas souvent.

    Puis j'ai pas à me justifier, c'est moi qui écrit, pour moi, et puis voilà. Personne il va le lire comme ça, je le réécrirais avant bien sûr. C'est trop personnel là maintenant comme ça.
    En tout cas j'aime bien ce plan que j'ai eu. Je sais pas si je vais le suivre un jour mais pt-être qu'un jour quand je serais plus âgée, que je serais célèbre et tout, ben je prendrais ma retraite de la marine, ou des grosses vacances, puis j'écrirais mes aventures passionnantes et géniales. Bon, je suis pas pirate, les pirates c'est vendeur, mais je m'en fiche. Je suis bien plus ... meilleure qu'un pirate.
    Je suis Gallena Scorone et je suis la meilleure du monde !

    Mais du coup, Gallena Scorone elle s'ennuie. Elle fait des choses, mais y a rien de passionnant. Et les gens, ils sont tous pâlots comparés à elle. Ils ont pas d'importance. Les machineries à camouflages, ça c'est sympa. Mais ils ont pas encore servi sur le trajet. Du coup elle est limitée à imaginer ce que ça ressemblera quand le navire sera caché par ses systèmes probablement super cool et en tout cas vachement très probablement efficace sinon ça parait un peu bizarre pour le navire d'un Colonel d'Elite.
    Parce que bon, s'ils sont pas en haut de la hiérarchie de la marine, ils sont quand même vachement hauts. Du coup ils ont des secteurs et une liberté assez large, pour remplir leur mission. Donc c'est cool.
    Evidemment, quand on voit la tête de la Colonel actuellement, ça parait un peu dangereux à des moments ce genre de choses. Mais bon, ça arrive.

    Et au final pour le boulot, Gallena est efficace et rapide, parce qu'elle peut faire le travail de plusieurs personnes à la fois. Mais du coup, on lui demande de faire le travail de plusieurs personnes à la foi, ce qui la fatigue.

    Le voyage se déroule, lentement, ennuyant. Oh, la sergent d'élite a bien des gens avec qui parler, d'ailleurs elle parle avec eux. Mais c'est un peu limité. La plupart n'ont pas lu les mêmes livres qu'elle, n'avaient pas les mêmes centres d'intérêts que Gallena. Sur tout le navire, elle a même pas trouvé une seule personne qui apprécie les couteaux de lancers comme elle elle les apprécie. Faut dire que la super héroïque aux cheveux roses n'a pas cherché beaucoup non plus, mais tout ça, parler avec les gens et tout, ça reste toujours un peu pareil.
    Au final ... à part les manœuvres, discuter et s'entraîner, il manque comme quelque chose.

    Quelque chose qui vient au bout de nombreux jours de navigation. Un grand vaisseau qui se découpe au loin dans l'horizon.

    Gallena en est toute contente. Ils vont enfin avoir de l'action. Contre des pirates en plus. Les plus cool ennemis de tous.
    Quoique les monstres géants c'est pas mal non plus, mais c'est vraiment gros et dur à vaincre.
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    ~Sur le Sanzoku~

    -Hé Berny t'es sûr qu'on risque rien?

    -Bha vu comme ça et qu'on vient de voler un navire que la marine a probablement payé bien cher, je dirais que le danger n'est pas inévitable.

    -Mais du coup on fait comment? On devait pas rejoindre Elize sur le nouveau monde?

    -On a perdu la communication avec elle mais de toute manière on risque rien. On a pas remplit le navire de monstres, d'automates et de trois équipages pirates pour rien.

    -Je sais pas Berny, je le sens pas je te jure j'ai un don pour ça. Je sens que quelque chose de mal va nous tomber dessus.

    -Tu dis ça par instinct ou simplement parce que les trois serpents de mers apprivoisés viennent de remuer?

    -Ah heu..

    -Sonne l'alarme au pont deux et trois. Canons en position. Qui que ce soit je le veux pas sur mon navire!

    -...

    -Notre navire bon bon bon. Dit à Mata' de se préparer à un éventuel abordage.

    -Oui oui, mais c'est pas comme si un colonel d'élite allait nous tomber dessus hein?

    -Je préfère que tu te taises dès à présent, on sait jamais avec tes prédictions. Je te rappelle que t'as encore la guigne!
    ---------------------

    Néanmoins la marine avait un atout que n'imaginait pas les pirates, hormis le fait qu'ils avaient avec eux Boïna et une sergent un peu trop forte pour son grade, le bijoux technologique que représentait le Uppsgatän avait bien des côtés positifs. Entre autre lorsque les serpents se réveillèrent il était déjà en partie trop tard. Le premier tomba lorsqu'une lame d'air comme seule Boïna pouvait le faire fusa en sa direction. Ses deux compères tentèrent bien de faire quelque chose mais ils ne trouvèrent rien. Comment ça rien alors que c'est des monstres marins me diriez vous? Hé bien le Uppsgatän se trouvait déjà de l'autre côté du navire. Rapide, léger et furtif même proche de l'adversaire vous pouviez être invisible.

    A bord le commandant Bonsapin préparait un discours et un plan d'attaque tandis que dans un coin Boïna lustrait son sabre en silence et en écoutant d'une oreille.

    -Bon Sergent Scorone vous prenez avec vous un groupe d'une douzaine d'hommes et vous suivez la colonel jusqu'à la salle des machines entendu? Attention forte opposition probable. Ensuite une fois au cœur du Sanzoku vous progressez cette fois en duo et avec le gros des troupes en écrasant toute résistance.

    Il souffle s'allume une cigarette et regarde sa supérieure qui approuve en hochant légèrement la tête.

    -On a l'effet de surprise pour nous, en théorie on est pas détecté toutefois...si c'est le cas vous affronterez des vagues successives de pirates. Ils n'ont pas notre niveau donc pour pas d'inquiétude mais faites attention. On sait pas encore ce que réserve les entrailles de ce monstre. Bon abordage dans trois minutes on se bouge! Gogogogo!

    Alors prête Sergent?  
      Gallena Scorone est toujours prête. Enfin, pas toujours exactement, pas quand on lui demande de faire un truc nul et ennuyeux par exemple. Alors ça elle le fait, mais plus lentement. C'est pas de la mauvaise volonté, c'est juste qu'elle était pas prête.
      Par contre quand il s'agit de se battre, à ça elle est prête hein. Les caporaux elle les a déjà rencontré. Elle leur a déjà expliqué ce qu'elle attend d'eux. Elle mènera le groupe, tous suivront Boïna (ça Gallena ne s'y attendait pas). Eux feront attention à leurs hommes, les caporaux sont assez grands pour prendre des initiatives si besoin.
      Puis il y a cette histoire de duos que Gallena n'a pas compris, mais ce n'est pas grave d'ici à ce qu'ils arrivent à la salle des machines  les plans auront sûrement déjà changé.
      Évidemment, comme elle a le commandement d'un groupe, ça veut dire qu'elle doit rester avec eux et ne pas filer tout droit toute seule. Pas comme la dernière fois. La dernière fois ça avait mal marché ... y avait eu des morts ... et c'était déjà un peu à cause de ça. Aussi, des canons qu'avaient les pirates en haut de leur tour. Ça n'aide pas à garder ses hommes en vie, les canons.

      La grande sergent aux beaux cheveux roses qui deviennent un peu long faudra qu'elle envisage d'aller chez le coiffeur un de ces jours peut-être s'est réarmée. A Navarone, elle a vidé les armureries. Pas complètement hein. Elle en a juste profité pour reprendre des couteaux à lancer. Et prendre deux pistolets, rangés dans son manteaucape. Elle s'est posée plusieurs fois la question de si elle pourrait pas essayer de lancer plus de deux couteaux en même temps, avec son nouveau pouvoir. Honnêtement, pour le moment quand elle a essayé c'était pas génial. Bien que évidemment très douée, il lui faut un peu de temps pour s'entraîner à ça, une fois au calme. Elle préfère ne pas trop essayer sur un bateau. C'est qu'elle n'a envie ni de voir un de ses couteaux tomber à l'eau, ni de faire un trou dans la coque et le voir navire couler.
      Oui, il y a peu de chances que ça arrive. Mais on sait jamais. Mieux vaut faire attention avec ces choses-là.
      Surtout quand on ne peut plus nager, ce qui est trop dommage. C'est pas qu'elle aimait vraiment nager avant de manger un fruit du démon, mais c'est quand même pas pareil. Maintenant, elle n'ose plus qu'à peine prendre des bains. Elle a peur de glisser dans la baignoire et se noyer.
      Heureusement, on peut dire, dans la marine on n'a pas tellement souvent l'occasion de prendre des bains. Ils sont plutôt douches, dans la marine. Question d'économie de place et d'économie d'eau.


      Les trois minutes écoulées, l'assaut est donné. On jette des grappins pour monter en haut du navire. Gallena, qui ne peut rien faire comme les autres, créé des bras qui l'aident à passer du pont de l' Uppsgatän à celui du Sanzoku. Bien que ça soit assez rapide, elle ne maîtrise pas encore le système à la perfection et elle n'est pas plus rapide que les autres pour arriver en haut.
      Et en comparaison il y a la colonel d'élite Boïna, à peine le signal donné elle est déjà en haut et à l’œuvre, à casser du pirate qui traînait.

      Quand Gallena met les pieds sur le pont, un peu avant le reste de son groupe, la colonel est déjà en train de partir toute seule dans le navire.
      *Le mieux*, se dit Gallena, *c'est qu'elle est capable de nettoyer ce navire toute seule sans aide. Nous on sert juste à aller plus vite parce que les colonels ont d'autres choses à faire.
      Ça sera bien quand même, d'être colonel.*


      En attendant que ses soldats finissent d'arriver, Gallena s'assure qu'aucun pirate ne fasse trop attention à eux, surtout avec une arme à distance. C'est assez simple à faire, il lui suffit de regarder autour de soi. Si un pirate la regarde, elle n'a même pas besoin de courir lui donner un coup, ou de gaspiller des munitions. Elle fait apparaître un bras sur l'épaule ou le torse ou la tête du pirate et le cogne avec. C'est un peu bizarre comme sensations, avec des bras en plus qui apparaissent et disparaissent. Mais en général ces bras bonus se débrouillent très bien tous seuls pour faire ce qu'elle veut.
      Et puis, après le chaos qu'a mis le Colonel Boïna de toute façon, les pirates sont un peu trop secoués pour réagir en groupe.

      Étrangement, un certain nombre de ces pirates ont des morceaux de métal à la place des bras, d'un bras, d'une jambe, d'un bout de torse ou de tête. Comme ce caporal Troptrop que Gallena avait rencontré il y a longtemps, quand elle répandait la justice et capturait les méchants sur East Blue. Lui aussi était en partie boîte de métal.

      - C'est bon tout le monde est là ? Suivez-moi, faites surtout attention à vous, si y a besoin que je cogne quelqu'un n'hésitez pas je peux en gérer plusieurs à la fois.
      Allez, le Colonel a déjà de l'avance, on y va !!


      En bonne soldat d'élite, Gallena prit la tête de la charge. Euh, de l'escouade d'escorte colonelistique.
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      Lui c'est Olaf DesBaff, un pirate au demeurant pas très social. Ca vous fait déjà un point commun chouette non? Bon ça s'arrête là parce que Olaf comme son nom l'indique aime bien filer des mandales à quiconque se met sur son passage. D'ailleurs il a rejoint les Schizotecks pour pouvoir mettre des beignes aux autres équipages et à la marine. Mais depuis la débandade et la mort du vieux glaçon ils ne font que fuir et avancer à l'allure d'une tortue, et encore une tortue avec une flegme immense. Mais là il est content, content le Olaf que quelqu'un vienne enfin s'aventurer sur le Sanzoku. D'ailleurs avec lui sa bande de malandrins tous pas beaux et avec des balafres à faire passer les vétérans à tes côtés pour des recrues.

      Et Olaf s'avance, laissant son équipage s'occuper de ralentir Boïna qui en a littéralement cure et fait tomber les corps comme une moissonneuse batteuse fend le blé et encore c'est pas gentil pour le blé. Enfin qu'importe les larbins sont ce qu'ils sont, personne ne se soucis d'eux et c'est pas toi qui dira le contraire.

      -Poussez vous les abrutis. Je veux la dame pour moi.

      Et son ton fait reculer les créations des scientifiques, et il se tient du haut de ses deux mètres pour t'empêcher d'avancer. En guise d'avertissement il s'entaille légèrement la langue et répand le sang sur le sol. Berk c'est dégoûtant mais pas autant que le moment ou il sort littéralement un couteau de sa peau et qu'il te lance pour te blesser. Bien joué te voilà devant le premier palier de la folie. Que vas tu faire? A ta droite tu peux rejoindre la salle des machines via un étroit passage mais franchement t'enfuir reviendrait à signer la mort de tes hommes.

      Spoiler:


      Dernière édition par PNJ Requiem le Dim 8 Nov 2015 - 16:17, édité 1 fois
        Un gros lemme. C'est comme ça qu'on appelle ces gars qui mesurent plusieurs mètres et qui sont pas le capitaine des pirates ou révolutionnaires ou criminels ou bandits de grande mer, mais qui sont quand même dans leur équipage.
        Un gros lemme. En voilà un qui se tient devant Gallena. Sacrément moche, avec une mèche et un couteau qu'il sort de sa peau.
        Il a beau le lancer, il est facilement esquivé. Parce la sergent pense aux gens derrière elle, elle n'esquive pas le couteau, elle fait un truc bien plus cool. Elle donne un coup de poing dedans.

        - Tu veux te battre ? Je te prends quand tu veux !
        - Alors reste pas à discuter ! Olaf va te tuer !

        Il charge Gallena. Plus gros, plus costaud qu'elle. Elle tenta de lui attraper les pieds, mais il échappa aux mains qu'elle fit sortir du sol. La rosée cria à ses hommes qu'ils s'écartent, que l'adversaire ne les percute pas. Elle-même esquiva l'assaut d'Olaf.
        Un des marines, même s'il est d'élite, n'écoute pas le bon conseil de Gallena. En fait, c'est sans doute parce qu'il est d'élite qu'il a cru pouvoir rester sur place et tirer sur le pirate. Après tout, une balle dans la tête ça arrête n'importe qui, non ?
        Sauf quand elle rebondit sur une espèce de plaque noire qui apparaît de nul part qui se met à couvrir le front du pirate. Lequel pirate décide de se servir de sa tête pour se débarrasser du marine qui n'a pas écouté Gallena. C'est à dire que Olaf utilise vraiment sa tête. Pour cogner. Brutalement. On entend des os craquer, on voit un marine tomber à terre et visiblement, tous les os cassés étaient les siens.

        Le pirate sort d'autres couteaux de ses bras. Deux en fait. Mais cette fois, il n'a pas le temps d'en lancer que Gallena lui saute dessus, pieds en avant. Pas de plaque noire, pas de protection magique cette fois. Il subit le choc.
        Puis vient le poing droit de Gallena, juste après. Comme d'habitude, elle vise un point précis, pour l'affaiblir, pour augmenter la douleur. Pour se débarrasser du pirate.

        - Je suis ton adversaire, méchant !

        L'autre rigole. Le poing de Gallena ne touche qu'une plaque noire apparue sur sa joue. Son second poing, qui arrivait déjà pour enchainer, rebondit sur la plaque.

        - C'est quoi ça ?
        - Fkafkafkafka, la dame a jamais vu de haki ? Ben y faut toujours une première fois.

        Lâchant un couteau, il attrape Gallena. Sans s'arrêter, il la projette contre un des murs du couloir, qu'elle heurte brutalement.

        - Et une dernière.

        Gallena Scorone est secouée, elle a mal à la tête. Et au dos aussi. Elle n'a pas la tête à se battre contre ce mec. Parce qu'elle est en même temps occupée à en cogner d'autres.
        Le temps qu'elle se relève, il a poignardé un autre marine. Brutalement, vicieusement, méchamment. Deux marines en moins. Pas mal de pirates en moins.

        - Gérez les derniers, je me concentre sur le chef !

        Ledit chef Olaf n'a pas envie d'être concentré par Gallena. Probablement. En fait elle n'en sait rien, il se met juste à rire.
        Gallena range ses bras-bonus, elle se concentre sur son corps unique. L'autre est plus gros et sans doute plus costaud qu'elle. Elle est plus rapide, mais il peut bloquer ses coups.
        Une seule solution, le cogner encore plus fort. Et au lieu de concentrer les coups, en mettre de tous les côtés.

        Aussi lorsqu'il attaque, elle n'attaque pas. Elle le laisse venir. Et l'évite au tout dernier moment.
        Le voilà près du mur. Sortant du mur, des mains de Gallena l'attrapent autour du cou. Il commence à vouloir leur donner des coups de couteaux, mais Gallena est juste à côté, elle fait sauter le couteau de la main d'Olaf. Il lui donne un coup de pied et l'envoie en l'air. Elle a mal, mais elle se réceptionne. Elle fait apparaître d'autres bras afin de le clouer au mur. Et elle revient à la charge, alors qu'il est coincé. Et de depuis le mur, d'autres bras apparaissent pour le cogner. Certains coups ratent, l'espèce d'armure noire qui bouge est parfois là. Parfois pas. Ce n'est pas grave, elle ne le lâche pas.

        Et finalement, le coup final.

        - Pugno Lunare

        La sergent d'élite saute en l'air, percute le menton d'Olaf le pirate de ses genoux. Puis elle l'achève d'une paire de coup de poings en pleine tête. Le regard de l'autre devient vitreux, son menton s'abaisse. Gallena le relâche de toutes ses mains et le voilà qui tombe à terre, inerte.
        Elle a gagné, mais pas de temps à perdre. Elle regarde la situation. Des marines blessés, mais les pirates ont été gérés. Ceux-là.

        - Que les blessés remontent, le pont doit être sécure maintenant. Les autres, suivez-moi. Le Colonel nous a pas attendu pour continuer.
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        Et pendant ce temps en avant Boïna, le commandant Bonsapin à ses côtés, avance sans vraiment prendre le temps de souffler. Son métier, son but d'aujourd'hui n'est rien en comparaison de ce qu'elle ressent. Dans son esprit un Empereur, dans la réalité une masse informe de créations lobotomisés qui viennent s'écraser contre ses défenses. Le sabre découpe, décapite et repeint la salle des machines. Elle s'arrête pose son sabre sur un cadavre et fait une pause. Bonsapin déploie à l'arrache un plan du navire et les équipes ayant réussit à survivre à la première vague, écoutent. On attend les retardataires tandis que la Colonel se lève enfin. Deux minutes à la seconde près de pause et elle repart en solitaire tandis qu'à l'autre bout de la pièce c'est le sergent Scorone qui apparaît enfin. Bonsapin la regarde en soupirant avant de prendre la parole d'un ton sec et autoritaire.

        -Vous êtes en retard Sergent, foncez droit devant la Colonel a commencée à déblayer le passage.

        Et en effet, Boïna indifférente à ce que lui présente les entrailles de ce monstre d'acier avance. Haki de l'armement lorsqu'elle doit casser des gros durs. En parlant de résistance voilà justement que quand les renforts menés par le sergent Scorone arrivent qu'une vague de pirate sort des murs. Comme des insectes ils vous attendaient visiblement. Boïna pose ce qui semble être un regard sur toi, elle esquisse un début de sourire avant de s'élancer. Serait-ce une invitation à suivre si tu peux ses mouvements? En face de vous l'apocalypse, derrière vous la défaite. Tu connais tes ordres, tu sais que la réussite est obligatoire.

        -Arrêtez les! Ils ne doivent pas passer!

        Mais Boïna comme si elle était sourde, passe en tranchant et en mutilant ses opposants. Elle se débrouille mieux avec un seul bras que toi avec tes membres sous ton fruit. Sur ton flanc gauche un adversaire se positionne entre toi et Boïna.

        1000 dorikis
        Lui c'est le premier. Son immense hache tranche en deux un de tes camarades, et sa froide indifférence te laisse entendre que c'est un cyborg fruit de la création des actuels propriétaires du navire. Mais il n'est pas seul. Et c'est justement ça qui fait peur.

        1500 dorikis
        Un homme poisson des plus moche sort de l'ombre également. Un fouet qu'il fait claquer pour te sortir de tes rêveries. En arrière plan tu entrevois Boïna qui est encerclée. Pas le temps de songer à sa sécurité, le duo te fonce dessus.

        Que faire?
          Elle est bien marrante le colonel Boïna, mais Gallena faisait de son mieux. Si elle n'avait pas été ralentie par l'autre gars. Si elle n'avait pas eu une escouade sur laquelle veiller. Si Gallena avait été plus forte. Si Gallena avait été plus rapide. Si. Si.
          Et encore une fois, elle faisait de son mieux.

          Gallena veut devenir plus forte. Devenir une des plus forts. Pour ça, elle peut pas se contenter de flemmarder au lit, même si elle aime bien le faire. Elle peut pas se contenter de ce qu'elle peut déjà faire. Elle doit s'améliorer. La facilité existe pas sur la voie que cherche à franchir Gallena.
          Mais quand même, des fois, ça serait vraiment sympa.

          Après, si c'était trop simple ça serait sans doute ennuyant. Et l'ennui, c'est sans doute l'ennemi le plus terrible que Gallena ait jamais affronté.
          Le plus souvent affronté, en tout cas.

          Le soucis de l'ennui, c'est que c'est plus dur de lui foutre un pain dans la tronche.


          En parlant de pains, les parents de Gallena sont boulangers. Ils l'ont bien éduquée. Et puisque la boite de conserve qui vient de débarquer a sauvagement attaqué l'un des hommes de Gallena, ça allait être la distribution générale de baguettes ! Enfin de beignets. De gnons, quoi.

          Afin d'être plus vite sur le vilain à la hache, elle fait pousser des jambes sous ses pieds, pour aller plus vite. Mais quand, comme Gallena, on ne s'est pas entraîné à ces choses-là, généralement ça ne marche pas. Cette fois-ci, comme la majorité des cas où "généralement ça marche pas", ça ne marcha pas. Aussi après avoir manqué de tomber, Gallena fait disparaître les jambes et courut. Elle fait une feinte, esquive et saute sur le robot. Elle va lui mettre un pain dans ce qui lui sert de tête lorsque soudainement une corde s'enroule autour d'elle et la freine brutalement. Puis ce fouet la projtete en arrière, elle va cogner contre le mur.
          Mais non ! Pour une fois, Gallena fait mieux. Elle utilise son pouvoir magique pour amortir le choc. Mais pendant ce temps, le cyborg tranche un autre soldat en deux. Clairement c'est pas gentil de sa part. Mais elle peut rien y faire pour l'instant.

          Le fouet manié par  arrive à nouveau, claquant dans les airs. Mais Gallena est rapide. Le fouet veut lui faire mal ? Et puis quoi encore ? Gallena cogne le fouet d'un coup de poing magistralement bien placé ! S'il avait été vivant, il aurait perdu des dents et eut le nez cassé. Comme c'est qu'un fouet, il se contente de plier et venir frapper le bras de Gallena. Voilà qu'elle a mal.
          Mais elle avait déjà mal avant. Et y a l'adréna ... l'excitement du combat qui la réchauffe et atténue la douleur pour le moment. Elle aura des courbatures et tout plus tard. Mais plus tard, c'est pas maintenant. Et il est maintenant le combat.


          Il faut gêner le hacheur, des bras s'en occupent. Ils coincent ses bras, ils gênent ses mouvements. Ils sont pas suffisants pour le bloquer mais déjà ça le dérange. D'autres accrochent ses jambes. Le soucis c'est que Gallena est occupée contre son pote, un gros homme-poisson avec un fouet. Et une masse pleine de dents dans l'autre main. Pas un gentil bonhomme.

          De son fouet, il frappe l'air. Mais Gallena n'est plus là. Il balaye devant lui d'un grand coup de sa masse. Mais le Sergent d'élite ne s'est pas approchée autant. Elle attrape le fouet dans un de ses gants. Elle tire, pour lui faire lâcher.
          Le méchant est, je rappelle, un homme-poisson. C'est à dire qu'il est fort.
          Il est aussi plus grand et plus gros que Gallena. Ce qui veut aussi dire qu'il est fort.

          Aussi l'effort de la jeune marine, évidemment admirable, est un échec brutal. Elle s'enlève à nouveau, mais pas en direction du mur cette fois. En direction de son adversaire, l'homme-poisson. Comme s'il péchait à la canne à pêche avec son fouet. Et sa massue en guise d'épuisette.
          Gallena lâche. Elle entend, enfin surtout elle sent l'arme passer tout près d'elle, alors qu'elle heurte le sol.
          Même que ça lui tire et arrache quelques cheveux, attrapés par la dent de l'arme.

          Elle se dit qu'il faudrait vraiment qu'elle envisage de les couper, qu'ils deviennent trop long.
          Et ne perd pas de à se relever, elle court dans la même action. Elle est passée sous la garde de son adversaire, il peut plus de défendre.
          Elle cogne son menton. Plusieurs fois. Le méchant commence à reculer, vacille un peu. Elle l'accompagne et continue à le frapper. L'homme-poisson lâche ses armes et soudainement devient bien plus rapide. Suffisamment pour s'écarter du Sergent aux cheveux roses. Suffisamment pour réaliser ce qu'il crie être une "Défense totale".
          Il dévie un coup de poing de Gallena à l'aide de sa main à lui. Surprise, la voilà emportée par son élan. Lui frappe de son poing, un grand coup, brutal. Elle crache, elle a l'impression que tous les liquides de son corps se baladent à l'intérieur pas comme ils le devraient.

          Sauf les bras créés pour déranger le robot-vilain, bien sûr. Eux, ils se débrouillent. Aidés par les derniers soldats de Gallena, qui sont encore quatre ou cinq.
          La rosée a un sale goût dans la bouche, maintenant. Pas question de se laisser distraire pour autant.

          Elle attrape un de ses couteaux et le lance sur l'homme-poisson. Comme elle suit immédiatement par une charge, il hésite. Le méchant dévie Gallena à nouveau, après s'être pris le couteau dans le bras. Mais le sergent Scorone s'y attend cette fois. Elle réagit correctement. Et lui fout un gros coup de genou dans les ...
          Mince, je peux l'écrire ça ? J'ai le droit ?


          Le pirate des mers fait une sale gueule. Comme un poisson mourru. Il tarde à réagir. Et Gallena lui empile les pains dans la tronche. Il s'effondre, la gueule pleine de farine rouge. Des hémachoses.
          Elle récupère son couteau.

          Au tour du robot-cyborg-pirate-maléfique-tueur-de-marines. Le combat est à moitié fini avant d'avoir commencé. Il a tué des marines, il a été abîmé. Quand Gallena arrive, elle lui arrache les bras de quelques coups de poings bien placés. C'est que ça sert, d'avoir des gants de métal comme les siens et d’enchaîner les coups précis.

          Sans ses bras, le voilà moins dangereux. A moins qu'il ne sorte des lames à la pointe de ses chaussures en métal, comme il le fait là. Prise par surprise, elle ne le remarque pas à temps et reçoit une belle coupure.
          Gallena attrape le pied du pirate-robot. De quelques coups de poings vengeurs, le Sergent d’élite Gallena défonce les pieds du vilain méchant.
          Et pour être sûre qu'il se tienne tranquille, elle le cogne aussi en partie au torse et à la tête. Tête de métal, mais tête tapée quand même.


          Plus que quelques marines avec elle. Elle est encore plus blessée. Mais ça ne l’empêche pas de reprendre la course pour suivre le colonel Boïna. Elle s'est trop ennuyée Gallena. Alors elle va pas rater une miette de cette bagarre là.
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          -Bonsapin, à droite droit devant les renforts pirates. Interceptez les. Scorone sur mes pas.

          La première phrase que venait de prononcer la Colonel sur un ton sec et ne laissant place à aucun doute en disant long sur la suite des opérations. Aisément elle s'était défait de la masse de pirates, à ses pieds leurs corps inconscients ou morts. Dans sa bouche une pipe sur laquelle elle tirait fermement, tu allais donc progresser en duo avec Boïna. Jusqu'au moment ou tu remarques une forme qui se relève parmi les cadavres, elle souffle et se précipite sur vous. Mais étrangement Boïna ne réagit aucunement, se contentant de lui laisser prendre les devants.

          -Scorone voici Pion'Er son rôle serait trop long à expliquer. Contentez vous de la protéger et de pas ralentir la progression.

          Elle te fait confiance, et ça pèse lourd sur tes épaules. Toutefois pas le temps de se plaindre ou d'ouvrir la bouche. Vous continuez à trois donc votre avancée dans les entrailles du Sanzoku. Parfois des groupes diverses se jetaient sur vous comme des fous furieux, Boïna faisait la majorité du travail. Aucune pitié, si quelqu'un tenait encore debout elle utilisait son aura pour l'endormir. Vous remarquiez qu'à delà de son empressement elle ne semblait pas se complaire dans le meurtre gratuit. Après une petite dizaine de minutes à combattre un escalier apparaît sous vos yeux. Et Pion'Er semble indiquer clairement qu'il faut grimper. Boïna saute directement de votre position à dix marches plus loin. Pour aussitôt se reculer, une hache sort du sol manquant de peu de lui arracher une mèche de cheveux. Tout est piégé. Dans votre dos du bruit, et des ombres menaçantes. La panthère rose se décide à une nouvelle ascension, elle danse entre les lames, les flèches empoisonnés pour enfin arriver en haut des escaliers. Tu sens son attention sur ta personne, Pion'Er te regarde. La peur dans son regard et la pression de deux femmes sur toi.

          -Ils sont là!

          La foule en délire est sur vos talons, entre les pirates et Boïna qui craindre? La patience d'un officier supérieur du calibre de l'aveugle est minime. Tâche de pas trop lui prendre de son temps, tu risquerais de te retrouver à nettoyer des cuvettes bouchés pour le restant de tes jours.
            Cette femme, Pion'Er, n'était pas sur le bateau de la marine avant. Elle n'avait pas non plus l'air d'un pirate. Et le Colonel disait à Gallena de la protéger. Mais Pion'Er connaissait le chemin.
            Une seule explication, c'était une alliée qui s'était glissée chez les pirates à un moment pour espionner leur navire. Ou alors qui était sur le navire avant que les pirates le volent à la marine et qui y est restée dessus. En tout cas, elle comme Gallena ne savait pas franchir les escaliers piégés sans problème.

            La première idée de Gallena a été de détruire l'escalier. Sans marches, plus de pièges qui risquent de se déclencher. Bien sûr il faut faire attention lors de la destruction, mais c'est mieux que rien.

            Sauf que c'est lent. Et des pirates arrivent par-derrière. Alors Gallena change d'idée. Elle en a une meilleure. Un peu plus risquée, mais meilleure.
            Aucun risque d'avoir un déclencheur au plafond, non ? Et s'il y a peut-être eu des fils tendus dans le chemin, Boïna les a détruit en passant. Alors à l'aide de jambes et de bras, elle assemble attentivement de quoi attraper Pion'Er sous les bras et la faire monter en haut. C'est compliqué, il faut la passer d'un assemblage à un autre.
            Gallena se concentre sur cette tâche et n'a pas de quoi s'occuper de faire pareil pour elle-même. Surtout que des pirates arrivent à l'occasion. La plupart s'endorment à la première volée de coups de poings, mais ça complique un peu les choses. Même si elle se bat sans réfléchir, même si c'est presque que des réflexes, c'est pas si simple que ça.

            Pion'Er arrivée en haut, c'est au tour de Gallena. Avant ça, elle attrape ses nouveaux pistolets dans son manteaucape, se tourne vers le bas de l'escalier et monte de la même façon. Bien sûr, ça balance, c'est pas la chose la plus rapide qui soit. Mais c'est la plus sûre, elle est efficace et elle n'est pas non plus trop lente.
            Du coup, après qu'un pirate ait oublié les consignes qu'il a dû recevoir et ait essayé de marcher sur l'escalier, les suivants restent en bas. Ceux qui ont des armes à distances commencent à viser, mais ils ne sont pas nombreux et il y en a déjà beaucoup qui bloquent le passage, ceux assommés avant par le Sergent Scorone.
            Gallena leur tire dessus en réponse. Et puis plusieurs partent, et les derniers tardent, mais suivent finalement. Faire le tour ? Aller ailleurs ? Depuis que ça a commencé, la marine ont cogné un paquet de criminels/ Ils doivent commencer à manquer de gens.


            Gallena se demande où est-ce qu'ils vont ranger tous ces pirates une fois le nettoyage fini. Les morts à la mer, sûrement. Mais les autres ? Est-ce que le bateau a suffisamment de cales pour tous les emprisonner dedans ? Bonne question. Qui trouvera sa réponse plus tard.

            Là, arrivée en haut, sous le regard pas content du Colonel Boïna, Gallena met pied à terre et fait disparaître ses derniers bras magiques qui traînaient encore dans l'escalier.

            - Me voilà Colonel. Où allons-nous maintenant ?
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            -Droit devant, un groupe de trente, juste derrière le double. Et deux étages plus loin derrière des portes en acier renforcé notre cible. Dupont et Dupond les frères scientifiques dirigeant ce zoo ambulant. Pion'Er est proche d'un des deux. Vous aurez comprit que retourner le frère contre le frère permettra de pacifier tout ceci plus rapidement.

            Elle dégaine, avance encore et toujours inlassablement étrangère à la fatigue et à la peur. Si jusqu'à présent ce n'était que du petit et moyen gibier, après l'escalier piégé tout semble s'accélérer. Enfin pour toi parce que bon Boïna pourrait limite combattre avec ses pieds que ça changerait en rien l'issue des combats. Mais pour Pion'Er en tout cas elle galère plus que toi, sa force n'étant pas ce qui la caractérise. Limite si elle se cache pas derrière toi.

            Et la colonel d'élite continue de se tailler un chemin sanglant dans les rangs des pirates, parfois vous tombez sur un cadavre de la marine. Et pour ces inconnus tombés sans même un petit mot Boïna retire leurs plaques d'identifications. Et le prochain brigand qui tombe sur elle s'effondre la bave au bord des lèvres. On n'insulte pas le gouvernement sans savoir les conséquences de ses actes. Mais petit à petit ce ne sont plus des humains qui se mettent en travers de votre chemin mais des créations hybrides, entre peine pour les cobayes et dégoût tu remarques que leurs capacités sont de plus en plus aiguisés et que la résistance s'organise désormais très bien.

            Des cyborgs, des lapins tueurs métalliques, des pantins unijambistes. Qu'importe le style, au fond ils ne sont pas intelligents mais à chaque monstruosité que tu élimines deux la remplace. Et si pour le moment tu fais encore jeu égal avec eux, que tu domines encore pour quelques mètres la situation tu ne sais pas du tout si tu pourras lutter contre des plus gros spécimens.

            -Quelque chose de gros arrive.

            Halma murmure cette phrase avant de se projeter sur le côté pour esquiver une explosion qui fait un jolie trou dans les mur. Arrive alors une créature pleine de bizarreries, un mélange de trois pacifistas. Une sorte de masse robotique avec des rayons lasers de partout. Pion'Er manque de se faire dessus et couine comme une souris voyant le méchant matou.

            Et toi Sergent tu pourras mater ce gros chat?

            Boïna de côté balance deux lames de vent et te laisse le champs libre pour t'élancer. Bien sur elle mettra elle même main à la patte mais souhaite te voir en pleine action, elle qui était occupée jusqu'à présent.
              Le trirobot déboule dans le couloir en détruisant le mur. Et s'il écrase les derniers adversaires de la salle, il les remplace avec avantage. Ca devrait pas être permis d'être aussi gros. Comme la fois avec le lézard géant plein de pus orange. C'est clairement illégal.
              Inutile de lui parler de justice ou lui dire qu'il est en état d'arrestation. Il n'écouterait pas. Et moi j'éclate d'un rire nerveux. Je viens de voir les attaques du Colonel frapper cette construction vivante et ça n'a pas l'air d'avoir fait quoi que ce soit. Et bien sûr c'est là qu'il parait une bonne idée de me laisser me débrouiller toute seule pour voir comment et si j'arrive à vaincre ce monstre.

              Non mais ça va pas la tête ? Le truc fait bien quatre fois ma taille, et je parle même pas de la largeur. Je n'ai pas compté, mais on doit pouvoir en faire tenir des dizaines de Gallena dans tout cet espace. En poussant un peu pour pas qu'il y ait trop de trous remplis d'airs, comme ça on peut en mettre un peu plus. Évidemment, ça serait pas confortable.

              Pour en revenir au sujet, voilà la situation.
              Moi, devant un énorme gros machin que j'ai décidé d'appeler le trirobot pour qu'on sache de quoi je parle. Derrière, un Colonel et une je-sais-pas-trop-ce-qu'elle-est. Et le Colonel Boïna, bien sûr, s'attend à ce que je défonce ce truc toute seule. Je ne veux pas dire que c'est impossible, mais ça demanderait quand même beaucoup de chance.

              Le trirobot projette des lasers dans tous les sens. Pas des jolies lumières, plutôt le genre qui laisse des marques dans les murs. Quand ce bateau sera repris, il va falloir prendre beaucoup de temps pour le réparer correctement. Si Gallena avait eu plus de temps ou envie de réfléchir, elle aurait pu voir des formes répétitives dans les tirs de lasers. Mais Gallena ne réfléchit pas ! Ca lui donne mal à la tête et la fatigue. Tout vaut mieux que réfléchir. Et combattre, c'est généralement un des meilleurs trucs à faire pour ne pas réfléchir. Évidemment, ça fatigue tout autant. Mais au moins c'est justifié.

              Le trirobot prévient de son attaque par l'une de ses trois têtes, qui hurle. Gallena hésite. Elle est intimidée par la chose monstrueuse. Et puis c'est pas très sérieux de la part du Colonel Boïna, se servir d'un combat comme ça comme d'un spectacle ou d'un test. Mais si ça lui chante, Gallena va faire de son mieux.

              Le trirobot est trop gros et ses membres trop épais pour que Gallena puisse le faire trébucher avec ses bras bonus. Ou essayer de le coller au mur ou l'immobiliser. Alors meilleur plan. Etape un, passer dans son dos pour le forcer à se tourner. Il y a les lasers à éviter bien sûr, mais il se trouve que les attaques de Boïna de tout à l'heure ont en réalité abîmé certains d'entre eux. Ou en tout cas, Gallena vient de réaliser qu'il y avait un passage. Juste au-dessus de l'épaule droite du bonhomme. Enfin l'épaule gauche. Mais à droite pour Gallena.

              Le trirobot tend ses deux bras en avant et commence à les pointer vers Gallena. Elle s'élance. Les premiers lasers partent. Le méchant pirate cyborg robot à trois têtes est lent. Pas elle. Elle fait sortir deux jambes du sol, saute dessus et s'en sert pour bondir par-dessus son adversaire. Heureusement que les couloirs sont aussi gros et larges par ici. Oui, ça aide l'adversaire et lui évite de défoncer tous les murs. Mais ça aide aussi bien Gallena. Même pour elle qui se bat au corps-à-corps, avoir de l'espace est un avantage. Elle est rapide, elle saute, elle esquive, elle n'est pas là où on l'attend. Son avantage n'est pas de cogner fort ou d'encaisser suprêmement bien. C'est de pas être là où on la cherche.

              Arrivée derrière le trirobot, elle ne lui laisse pas le temps de se retourner qu'elle se jette sur lui, couteaux sortis. Elle évite les trous par où partent les lasers, y en a même derrière. Mais en faisant attention, quand un laser est tiré y faut un ptit temps pour qu'un nouveau se prépare dans le même canon, Gallena arrive à bien se placer. Sur une tête du trirobot, qui essaye de lever ses bras pour la décrocher. Mais ses bras sont trop gros pour leur longueur, ils sont trop courts. Ils sont loin de pouvoir l'attraper.
              Gallena grimace à l'idée de ce qu'elle va faire, mais c'est la meilleure solution qu'elle a en tête. Elle plante ses couteaux dans les yeux du cyborg. Et ça, ce n'est pas l'épaisseur des armures qui vont y changer grand chose. Un œil c'est un œil. Et voilà que le trirobot en a deux de moins. Elle se redresse, commence à marcher dans l'espace entre deux têtes pour aller en attaquer une autre lors que les bras tirent des lasers. Gallena est surprise et en reçoit d'abord un dans le ventre avant que l'autre la frappe dans le dos.

              Elle est projetée au loin par les explosions. Quand à savoir comment ces lasers font pour faire des explosions, Gallena ne sait pas et s'en moque. Elle se contente d'aller frapper un mur et tomber à terre.

              Elle tarde à se relever.
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              -Debout Scorone, pour le moment mon rapport ne parlera pas du fait que vous étiez un handicap.

              Elle annonce ça sèchement la Boïna en même temps qu'elle oblitère la créature immonde d'un coup de haki bien placé. Elle range son sabre, allume sa pipe et tire dessus avant d'avancer devant les imposantes portes du post de pilotage. Elle soupire légèrement, comme attristée de devoir mettre fin à cette aventure si courte pour une opération d'une envergure pareil mais trop longue pour les standards de l'aveugle.

              -Pion'Er à toi de jouer. Une jolie explosion qu'on en finisse.

              Surprise, en même temps cette histoire d'amour à l'eau de rose entre les deux frères c'était mauvais comme couverture non? La vérité c'est que Pion'Er a surtout passer un moment à étudier l'anatomie du navire et ses entrailles. Comme agent de liaison elle remplit son rôle parfaitement, comme fille de chimiste aussi. La panthère rose recule laissant le temps à l'autre de préparer de quoi faire exploser un bon pâté de maisons en bois.

              -Scorone, évitez de jouer à l'héroïne à l'intérieur. Sérieusement ça serait dommage de voir quelqu'un de plus mourir et puis...z'êtes pas si mauvaise que ça pour votre niveau.

              Note le dans un coin de ta tête. Puis pense à recopier cette phrase au propre, des compliments comme ça c'est rare. Encore plus quand on sait votre différence de niveau. Et pendant que tu te remets difficilement de ton dernier combat, que tu enregistres les instructions de ta supérieure l'explosion te surprend et te projette de nouveau contre le mur. Comme un lendemain de soirée trop alcoolisée ta tête est lourde et tu peines à te relever.

              Et quand tu le fais et que ton regard se porte sur un trou béant et du plancher en moins c'est pour voir que Boïna est déjà à l'intérieur et affronte avec Pion'Er un duo de scientifiques fous, aussi moche l'un que l'autre ils sont plus forts que toi. Mais même à deux ils peinent à esquiver les coups de Boïna, qui ne te porte aucun regard. Elle sait que tu viendras.

              C'est le dernier combat.
                Le Colonel demande au Sergent d’Élite Scorone de ne pas jouer au héros. C'est une bonne idée. Elle a tendance à foncer dans le tas et massacrer les vilains, Gallena. Mais contrairement à ce que Boïna pense, Gallena sait très bien qu'elle ne peut plus continuer comme elle le faisait. Peut-être ces deux frères Dupondt étaient de bons combattants. Peut-être ne l'étaient-ils pas. Ca ne change pas grand chose quand on s'est fait trimbalé, cogné, assommé, brûlé, projeté, heurté, coupée comme Gallena.

                La dernière bataille a commencé plus bas, à travers le sol. C'était pour ça qu'il fallait monter l'escalier, pour descendre après. Quand aux trous dans le planquer, ils étaient un peu ennuyants pour ce qui était de récupérer le navire. Au moins la coque n'était pas percée. Ils auraient eu l'air malins avec un bateau coulé, après tous ces efforts et ces blessés.

                Gallena se relève, difficilement.  Elle utilise des bras supplémentaires pour aider ses articulations à bouger et soutenir son dos douloureux.
                Elle se dit que ça va passer, que le pire est déjà arrivé. Le combat se déchaîne en bas. Parades, frappes, coups de sabre et riposte au poing métallique, des explosions en veux-tu en voilà.
                Gallena regarde autour d'elle. Elle semble bien seule dans ce couloir. Elle et les restes du trirobot, achevé par le Colonel Boïna.

                - Éviter de mourir, hein ? Ben on va voir ce que je peux faire.

                D'un bras, elle se masse l'épaule droite. De l'autre, elle sort l'un de ses pistolets et le tend à un troisième. Puis elle sort la seconde arme. Gallena les observe un court instant. C'est lâche. C'est tellement lâche. Elle aimerait faire autrement, mais elle n'a pas d'autre idée qui lui vient. Alors elle se décide. Un pistolet dans chacune de ses vraies mains, elle sauta dans le trou.

                Immédiatement après avoir touché le sol, elle s'éloigne de l'affrontement qui fait rage. Elle conserve deux mains pour soutenir son dos, mais les autres disparaissent. Elle attend que les scientifiques-pirates soient dans une position correcte, qu'elle ne risque pas de toucher Pion'Er ou le Colonel Boïna, qu'ils soient un peu immobiles. Ca demande de la patience, quelque chose que Gallena n'aime pas. Ça demande de penser un peu, pas trop, mais Gallena déteste ça.

                Elle a aussi trop peur de se rater et se risquer blesser l'une des deux femmes en train de se battre. La rosée a des frissons en observant le combat. L'air semble plus épais qu'il ne devrait, les coups retentissent dans la pièce. Gallena a bien vu Boïna donner des coups de sabre pour venir ici, mais là, c'est pas pareil. Il y a ... plus de force dans les coups ? Non, pas vraiment. C'est surtout qu'en face, ils les rendent également. Les pirates sont surclassés, mais ils sont quand même dangereux. Lorsqu'une ouverture semble là et qu'un pirate marque un arrêt, Gallena ouvre le feu, vidant ses pistolets sur lui. Certaines balles atteignent leur cible.

                Elle ne reste pas en place, elle ne vérifie pas que ses tirs touchent, elle court se mettre ailleurs, à nouveau le plus loin possible du combat. Ils se rapprochaient trop à son goût.
                Pendant qu'elle fait ça, elle recharge ses munitions. L'avantage d'avoir un nombre aussi grand de bras quand on en a besoin. On peut gagner beaucoup de temps.

                C'est intéressant de voir Pion'Er se battre. Boïna, c'est du sabre, c'est impressionnant, c'est précis, c'est tranchant, mais ça intéresse moins Gallena. Celle-ci n'est pas une sabreuse, c'est une cogneuse. Et c'est ce que fait Pion'Er, qui paraissait si inutile au début. Qu'il avait fallu aider à passer les pièges. Bien sûr, le Colonel fait l'essentiel du travail et se retrouve à devoir protéger Pion'Er à l'occasion, mais la femme (la civile ?) demeure très impressionnante. Quand une attaque arrive, elle est rarement là. Le plus souvent, elle a déjà bougé dans le dos du scientifique, lequel cogne l'air ou le sol. Même si Gallena est rapide, elle n'arrive pas à suivre des yeux certains déplacements.

                - Est-ce que c'est ça, un soru ?

                Elle en a entendu parler dans des livres. Elle n'était pas sûre que c'était réellement possible. Et la seule fois où elle avait essayé, Gallena s'était cognée le nez dans la terre. Alors avoir l'occasion d'observer des sorus dans la réalité, des vrais sorus bien faits, c'est vachement appréciable. Même si la jeune marine n'est pas tout à fait sûre que c'en est réellement pour de vrai.
                Ce n'est quand même pas le moment de se déconcentrer. Gallena vide une nouvelle fois ses pistolets avant de bouger.

                Elle passe un peu près d'un des pirates, lequel en profite pour essayer de l'attraper. Non seulement Gallena l'évite, mais il a ouvert sa garde et se prend un coup de sabre de Boïna.
                Après ça, c'est presque fini. De quelques coups rapides, elle l'achève et le met hors-combat. Et l'autre frère, maintenant seul, ne tarde pas à subir le même sort. Gallena a rangé ses pistolets mais participe de loin, en créant des bras sur sa tête et le cognant avec.

                Finalement le pirate s'effondre en arrière, frappe le sol d'un son métallique.
                Finalement le navire est nettoyé de toute la racaille qui s'y trouvait.
                Finalement, on va enfermer les prisonniers et jeter les morts.
                Finalement les pirates sont vaincus, la justice l'a emporté.
                Finalement, on va pouvoir prendre le contrôle du navire.
                Finalement, on va commencer à réparer les dégâts.
                Finalement, on va remorquer leSanzoku.
                Finalement, on soignera les blessés.

                - Mais au fait, où va t-on Colonel ?

                - A MégaVéga. Ils se chargeront des réparations là-bas.

                L'histoire est finie, enfin finie. Elle n'a pas duré longtemps finalement.
                Mais quand on est dedans, elle semble n'avoir pas de fin. Pas avant des tas et des tas de temps.
                Et finalement, on l'emporte.

                Le combat finit, Gallena s'appuie contre le mur. Elle observe le Colonel Boïna, qui vient de lui répondre.

                - Si ça ne vous dérange pas, je vais faire un petit somme. Toute cette histoire m'a donné faim.
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