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Une coup de balais de plus

- Où sont-ils ?
- …
- Cherchez-les, ils ne doivent pas être loin !
- Mais…
- Pas de mais ! Retrouvez-moi ces bijoux !

Une dizaine d’hommes fuient la planque du Barbier, mieux vaut pour eux qu’ils exécutent ses ordres aux plus vites. L’homme tend ses muscles, ses tatouages semblent comme animés de vie. Sa mâchoire puissante est tendue, il passe une main sur son crâne chauve. Qui a pu oser le voler ? Lui. Quoi qu’il arrive, ils le paieront. Foi de Barbier.

Le Barbier. Un homme qui surpasse en taille la plupart des gens de deux bonnes têtes. Un homme qui, comme la plupart des gens ici, a réussi à revenir vivant de l’attaque de Goa. Un homme qui non content d’en sortir vivant, en est sorti plus riche. Riche, oui, mais coincé dans une forêt hostile entourée d’autre réfugié. La marine est à l’affut des fuyards. Pas impossible de se tirer d’ici, mais réussir à emmener tous ses trésors avec lui… Surtout que celui-ci grandi de jour en jour, la loi du plus fort étant mise à en œuvre ici.

Les hommes du Barbier arrivent enfin au Grey Terminal. La traversée du mont Corbo n’a pas été simple, mais chacun a dû s’endurcir. Ils se dispersent, des groupes de deux ou trois attirent moins l’attention. Important lorsque la marine traîne un peu partout. Des uniformes bleu et blanc, mais aussi des marines en civil. À croire qu’ils pensent vraiment pouvoir tromper quelqu’un.

Gwnael marche le plus tranquillement du monde. Avoir l’air naturel en toute circonstance est important, pour ce genre de mission encore plus. Arriver sur l’île et se faire passer pour un pique-assiette a été payant. Surtout le fait de devenir l’un des hommes du Barbier. L’homme s’est fait un petit pactole et est l’une des têtes qui se démarquent du lot des survivants, pas seulement littéralement. Son envie de quitter l’île au plus vite commence à être connu de certains cercles privés, avec un peu de chance cela intéresserait la révolution.

Mais pour l’instant, gagner sa confiance est le plus important. Le marine a donc envoyé ses hommes voler une part du butin du pirate, ce qui avait fait très plaisir à Matthias d’ailleurs. Il les a « pris la main dans le sac » et les a bien sûr laissé s’enfuir. Plus qu’à trouver des coupables maintenant.


Dernière édition par Gwnael le Mar 17 Mai 2016 - 15:47, édité 1 fois
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Nom d'un fromage périmé ils en avaient de bonnes eux... Tous des comiques au QG... L'appeler a l'heure de la sieste pour lui confier une mission... Et quelle mission ! Facile qu'ils disaient, suffit de chopper tout ce qui a survécu, non mais n'importe quoi, ça faisait deux heures qu'elle marchaient avec ses troufions au cul et ils avaient pas vu l'ombre d'un fuyard, a part un type avec une canne a pèche sur le ponton - qui au passage avait pas trop une tête de rebelle- ou ils avaient accosté ils n'avaient pas croisé grand monde d'ailleurs... Ah si une sorte de gros chat. Surement un machin avec une grosse dalle sur l'estomac parce que pour attaquer un groupe d'humains en armes faut vraiment être le plus con des prédateurs... Eh ben vous savez quoi ? Ils retombent pas toujours sur leurs pattes ces cons la. Enfin le fait que Ukiri lui ai dévissé la tété avec un bon gros crochet n'a surement pas aidé son sens de l'équilibre.

- On arrive bientôt ? J'ai mal au pieds...

Qui avait parlé ? Ah lui la... Avec la petite moustache d'ado a peine pubère, comment s'appelait il déjà... Oh pas grave ça lui reviendrait, c'est pas comme si elle commandait 300 hommes, en tout cas c'est vrai qu'ils avaient l'air fatigués tous, la jungle n’était pas clémente, d'ailleurs c’était la troisième fois qu'elle mettais de la crème solaire. Soleil de merde, elle allait vraiment devoir penser a acheter une ombrelle quitte a avoir l'air ridicule a se balader avec ça.

- Bon ok. Les gars petite pause, on repart dans 5. Faites ce que vous avez a faire.

Le lieutenant épousseta son beau manteau blanc d'officier, estampillé des kanjis de la justice et s'alluma une cigarette qu'elle s'empressa de fourrer dans son nez puis laissa un petit nuage de fumée lui sortir de la bouche. Elle s’apprêtait a aller s'assoir sur un rocher a l'ombre dans la clairière, couvert par la cime des arbres lorsque quelque chose attira son attention,un bruit ténu, elle se concentra et identifia la source, plus loin un groupe parlait, plusieurs hommes si elle en croyait les voix, et ils venaient dans leur direction, elle glapit quelques ordres brefs et fit des signes ses hommes comprirent immédiatement, c’était des bras cassés mais c’était SES bras cassés et ils se devaient d’être un minimum compétent dans leur nullités. Ils se déployèrent et tendirent l'embuscade en se mettant a couvert. Enfin... ils étaient cachés dans un fourré et elle pendant ce temps, avait pas bougé d'un pouce, en fait elle alla même s'assoir sur le rocher au milieu de la clairière, comme prévu bien entendu.

Elle n'eut pas a attendre longtemps, les fourrées se mirent a bouger et une petit groupe de personnes qui ne portaient visiblement pas leurs habits du dimanche firent irruption dans la clairière, ils avisèrent l'officier de marine, saisissant leurs armes et s’avancèrent prudemment, regardant autour sans voir les marines qui, évidemment, étaient plus fort pour se cacher que pour se battre.

- Ben alors les filles, on dis pas bonjour ? Allez, on joue. Dit elle en se faisant craquer les articulations des mains et du cou.

Elle était ravie d'avoir quelque chose de disponible pour frapper, ce soleil lui tapait sur le système, sans parler des moustiques, et une bonne bagarre allait la mettre de bonne humeur.
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1626, un peu avant la mission a écrit:
1626, un peu avant la mission.

Bulu bulu bulu bulu !
Je décroche.

- Allo. Monsieur Stark ?
- Allo. Oui c'est bien moi qui est-ce ?
- Ici le Colonel Dutch Warp.
- Ho. Bonjour Colonel.
- Debossah en avait marre de passer des appels alors je dois le faire … depuis mon lit et ça c'est chiant, mais je te veux pas, tu n'y est pour rien.
- Oui c'est vrai.
- Bref, j'en viens au fait. Madame Bii m'a demandée de t'envoyer chopper un maximum de révolutionnaires qui traîne encore sur Grey Terminale.
- Moi ? Mais je suis de la Scientifique, pourquoi moi ?
- Je n'en sais rien, mais ton chien l’intéresse … alors heu … si tu meurs c'est plus facile de le récupérer.
- Ho !? C'est gênant ça, mais je comprends mieux pourquoi elle m'a demandée de me renseigner sur l'attaque de Goa. C'est bien vu de leurs parts.
- Effectivement, c'était bien vu de leurs parts. Quoiqu'il en soit voilà ta mission tu vas donc te rendre sur Grey Terminale, précisément, puis faire un peu le tri dans les révolutionnaires qui résistent trop, compris.
- Très bien j'ai compris, mais comment est-ce que je m'y rends ?
- Tu pars dans une heure, un navire va t'y déposer … elle ne m'a pas parlé d'autres hommes, je crois que t'y va tout seul … Hum, faut croire que ton chien l’intéresse vraiment.
- Ho misère. Bien c'est avec plaisir que j'irais là-bas.
- Ha j'aime bien ça. Allez bon courage malgré ça. Je ferme les yeux ça va raccrocher. A bientôt je l'espère !
- Oui à bientôt … espérons le.


Ainsi va la vie, t'es toujours plus intéressant mort ...

Donc voilà où on en est aujourd'hui. Je me retrouve à être envoyé dans une décharge géante à courir après du révos quasiment prêt à faire la bise avec mon arrière arrière arrière arrière grand-mère. Je les plains. Ce qui est certains, c'est que tout ça confirme ce que je pensais déjà. Il faudra aller au plus haut dans cette putain de hiérarchie pour ne plus être emmerdé par les autres.

C'est pas parce que je suis dans la section scientifique que je ne cherche pas non plus justice dans ce monde ingrat. Au contraire. Ce que je pense c'est qu'à chacun sa façon de faire et c'est chiant quand on ordonne de faire ci ou de faire ça.  Enfin bref, si on veut me voir mourir dans une pauvre décharge pas de soucis, mais ça n'arrivera pas. J'ai bien débarqué comme prévue, mais je ne voyais pas du tout le décors ainsi.

Je suis quand même le premier scientifique et ingénieur envoyé sur le terrain autant de fois. Le sort s'acharne sur moi. A moins … à moins que je n'ai pas saisis le boulot d'ingénieur au sein de la Marine. Bon allez plus vite je m'y m'est, plus vite je rentre avancer sur mes inventions. Papi je suis sur du lourd tu verra bien.

Hum, par contre y'a un petit soucis. J'ai aucune envie de tuer qui que ce soit et si je dois tous les arrêter mon dos ne suffira pas pour tous les porter … Debossah Bii, va mourir avec ta zoophilie ! Tu touchera pas à mon chien, Volt.

- Pas vrai, mon vieux !?
- Voolt !


Je vais trouver une solution, tant pis. J'ai horreur de me battre donc on va improviser d'une autre façon. Je commence donc ma marche dans les décombres du fameux « Dépotoir » comme on l'appelle. Aujourd'hui est une belle journée : soleil d'aplomb, mer lisse, mouette de bonne humeur puis cette petite brise fraîche que j'apprécie beaucoup. Juste cette odeur qui vient tout gâcher, mais c'est les lieux qui veulent ça. Les anciens bidonvilles sont en ruines maintenant c'est vrai que c'est assez triste.

Je ne suis pas un révolutionnaire, mais si je devais me soigner et me cacher avant tout, où est-ce que j'irais hun ? Rahh je ne sais pas, après tout je suis pas du tout un de ces pourris, fait chier. Ils pourraient pas sortir de là et faire genre « Hé ho coucou on est là ! Mes potes et moi ça va pas trop on voudraient partir d'ici, mais on peut pas alors vous voulez pas nous embarquer parce que faut encore attendre et vu que c'est long ... bah c'est chiant ? »

- Vooooolllttt ... Ha je reconnais là son désespoir, si on peut plus faire passer le temps. J'en ai marre de marcher moi.

Je continue ma route sur les déchets, au loin on perçois bien le célèbre Mont Corbo. J'irais pas me cacher dans un endroit où déjà des mercenaires se font tout petit. Donc on va rayer le Mont Corbo. En parlant de rayure. Là à quelques mètres je tombe enfin sur un groupe de trois gars. Il y en a un qui semble avoir plus de prestance que les deux autres et justement son dos est entièrement rayés de noir. On dirait presque un … un quoi … ha oui un zèbre.

Je ne sais pas qui ils sont, ni d'où ils viennent … Il en va de même de moi envers eux, enfin normalement. Maintenant plusieurs possibilités. Ou il s'agit de marine et dans ce cas ils viennent m'aider et ça c'est cool, ou alors ce sont des révolutionnaires et je pourrais éventuellement avoir une petite idée. Je ne pense pas que ce soit des civils, ils me semblent plutôt bien armés pour des simples gars de la ville.

J'ai pas trop le choix. Pfioou respire et c'est partit. Pas de gaffe sinon s'en est finis de mon pauvre petit corps de lâche. Triste réalité.
En même temps l'adrénaline, c'est assez marrant !
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Les trois hommes observent leur butin. Un tas de joyaux, bijoux, pierres précieuses. Aucun d’eux n’aurait pensé être si chanceux et trouver ce genre de merveille sous un tas de déchets. Surement tombés lors de la fuite du voleur, ils ne vont pas s’en plaindre. Ils jettent des regards aux alentours. Surtout ne pas se faire voir, malgré les purges répétées le Grey Terminal n’en reste pas moins un endroit dangereux. Beaucoup meurt ici  pour avoir simplement croisé le mauvais gars, alors pour pareil trésor. Les trois pirates font leur possible pour « tremper » leur bien dans les détritus. La moindre chose brillante est vite repérée ici.

Gwnael observe la scène cachée avec deux de ses nouveaux collègues. Ils ont réussi à tracer les bandits jusqu’ici. Ou tout du moins le Cornu a réussi à suivre les indices laissés consciencieusement par ses hommes. Le plan marchait comme prévu. Le seul problème, un groupe de marine qu’ils ont croisé non loin. Problème, car les deux hommes du Barbier qui l’accompagnent sont bien plus effrayés par leur boss que par un affrontement avec la marine. Gwnael réfléchit. Il doit y avoir… Il les retient par le bras avant qu’ils se ruent à l’attaque.

- Laissez-moi deux minutes et on s’en occupe. Deux minutes.
- Et tu v…
- Nous débarrasser des marines, attendez le signal.
- Commença, quelle s…

Le jeune marine disparaît avant qu’il n’ait pu finir sa question. Que faire. Les deux hommes se regardent. Deux contre trois, et un groupe de marines en prime. Les chances ne sont pas en leur faveur, même en les prenant par surprise. Aux aguets ils attendent. Les secondes s’égrènent. Les trois pirates chanceux se hâtent de remplir leurs poches, enfin, à défaut de poches de fourrer le tout dans leur pantalon. Les deux observateurs hésitent, attaquer, attendre. Des bruits de pas. Les cinq hommes se figent. Les marines. Des bouts d’uniformes et de bottes apparaissent.

- Et toi rends-moi ça ! Revient là, sale morveux !

Les bottes font demi-tour au pas de course. Tous les cinq soufflent. Le groupe de trois sursaute. Les deux hommes du Barbier dans le stress du moment ont oublié ce pour quoi ils se cachaient. Ils se regardent tous, surpris. Les armes sont sorties en un clin d’œil. Trois contre deux. Le groupe le plus nombreux se rue à l’attaque. Les sabres en avant, autant faire ça aussi discrètement que possible, aucun deux ne voudrait attirer plus de monde ici. Coup d’épée, parade. Coup de pied, de poings. Le cliquetis des sabres et des bruits sourds de combat se font entendre. Un gargouillement. Gwnael les a rejoints. Il sort son épée du corps inerte d’un des pirates. Les deux autres, surpris, se retrouvent achevés rapidement. Ils regardent aux alentours, personne, essuient leurs épées.

- Comment tu as…
- Payé un môme pour les volés et faire diversion.
- Faut qu’on se grouille maintenant.
- Ok, toi va prévenir les autres. Moi et le nouveau on rapporte ça au boss.

Il s’exécute. Les deux hommes restants fouillent les corps et remplissent leurs vêtements à leur tour avant de foncer vers la forêt d’une démarche tout ce qu’il y a de moins naturelle. Pas pratique de courir avec  les vêtements pleins de bijoux…
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Amusant comme, en nombre les bandits font toujours du zèle lorsqu'ils ne voient pas les autres. Ceux la ne firent pas exception, le premier, un petit maigrichon sorti un sabre, ou en tout cas ce qui fut un sabre un jour, une lame brisée et rouillée qu'il avait surement trouvé dans une décharge, peu importe, le fait est qu'il chargeait Ukiri en hurlant, persuadé que ses compagnons étaient juste derrière, et ils l’étaient. Enfin a l’échelle terrestre, en effet les autres, amusés regardaient le petit foncer. Ils écarquillèrent bientôt les yeux. Stupéfait de ce spectacle.

BITCH SLAP !


Un craquement osseux immonde suivit d'un hurlement retentissant alors que le jeune criminel fonçait dans le ciel comme un boulet de canon pour aller s’écraser derrière la cime des arbres. Ils eurent a peine le temps de cligner des yeux pour retourner a l'officier qu'elle était sur eux, ce ne fut pas un épisode chaleureux. Ses poings s’élancèrent en avant si vite qu'elle semblait avoir des dizaines de bras.

GATLING !


Un ouragan de phalanges accueillit le groupe, propulsant les pauvres hommes en tout sens qui hurlaient de terreur et de panique, chacun agitant son arme ou ses poings devant lui désespérément, incapable de se défendre face a un déchainement de violence aussi terrifiant. Une seconde de calme suivit... Puis deux... Étais ce terminé ? Les rares a ne pas avoir subit le courroux de Vekta regardèrent le résultat. Ils admirèrent le travail consciencieux de la justice absolue en action avant de paniquer et de fuir en agitant les bras en tout sens. Parfait. Tout comme elle l'avait prévu, les hommes apeuré retournaient toujours aux endroit ou ils se sentaient en sécurité. Avec de la chance elle allait pouvoir les suivre jusqu’à leur planque et a leur chef. Elle écrasa sa cigarette sur les fesses d'un des bandits planté dans le sol la tête la première. Un bruit derrière attira son attention et elle se retourna. Ses hommes sortaient des fourrés, l'air intrigué et un peu déçu de ne pas avoir joué leur rôle.

- Ben... chef... Et nous ?


- Ah mince ! Je vous avais oubliés !


- Quoiii ?!
S'exclamèrent ils a l'unisson.

Ukiri gloussa et leur fit signe de la suivre avant de partir au trop sur les traces des imbéciles qui avaient choisi le mauvais train de vie. Elle en était sur, ça ne faisait que commencer (le contraire eut été décevant). Après quelques minutes de course ils virent la fin de la foret et tombèrent sur une décharge immense. Dégueulasse, mais bon, ça l’étonnait pas que des vermines vivent dans la fange, les rats ne se soucient pas de l'hygiène et c’était son travail de faire le ménage, avec ou sans violence. Même si avec, c'est nettement plus drôle. Et c'est important de rigoler.
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Je me lance donc.

- Bonjour les gars.

Ils sont direct sur la défense, l'homme le plus grand prend la parole.

- Humm … qui est tu toi avec ton chien ?

- Moi ? Je m'appelle Genji. Mais il paraît que des marines traînent ici, vous en faites partit ?

Cette question ne pourra que me sauver la vie. Soit ils me répondent qu'enfin je me retrouve avec d'autres marines, soit ils nous haïssent et alors là je dois faire genre en serrant les fesses.

- Nous des Marines ? Pff … plutôt crevés. Ouai … on est au courant que ces rats traînent. Attends … si t'en ai un toi ?

Et merde.

- Huun moi marine ? Nan pas du tout, je fais partit des rares qui ont réussi à pas être blessé par leurs putains d'attaques, mais j'ai du me cacher pendant un bon moment. Voilà pourquoi je sors de l'ombre on à besoin de se réunir pour s'en sortir. Enfin c'est ce que je pense.

- Vooooolt !

Moi mentir … baaah … vite fait ! J'ai croisé les doigts t'façon. Je comprends leurs regards réticent, mais ça me rassure pas trop.

- Mouaii … On est justement sortit de notre point de rassemblement pour venir chercher du monde qui serait éventuellement un allié de plus. Donc toi et ton chien vous seriez venu nous retrouver pour nous aider ?

- Oui précisément !

- Très bien alors suis nous. Ha par contre … moindre truc … je t'égorge ! Même si j'ai aucune envie de faire quoi que ce soit. Trop chiant.

Ils me demandent donc de les suivre pour certainement me diriger vers le fameux point de rassemblement. Le grand zébré mène la danse dans cette décharge gigantesque, comme si il l'a connaissait par cœur. On peut donc penser qu'ils ont tous développé une vision des lieux presque parfaites. Ils ont l'avantage là-dessus.

On y est presque apparement.

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Ils accélèrent. Gwnael jette des regards de tous les côtés. Pas simple d’avancer quand vos vêtements sont remplis d’or et de joyaux, alors courir. Leur marche silencieuse se transforme en une course remplie de tintements bien trop sonores à son goût. Presque aussi discret qu’avoir un écriteau clignotant au-dessus de la tête, avec inscrit « volez-moi ».

Leur trajet se passe sans encombre finalement. Deux bandits dessoudés et une partie de cache-cache avec un tigre, la routine, en moins mouvementé. Devant le repaire, un attroupement. Un homme se démarque, les surplombant tous de deux bonnes têtes, le Barbier. Tous s’affairent autour de lui. Gwnael n’avait encore jamais vu le camp aussi animé, à part après le vol bien sûr. Il s’avance vers un des hommes les plus proches.

- Il se passe quoi ?
- hmm… c’est quoi c’te démarche ? héhé
- T’occupe, alors ?
- Des révos. Ça parle de quitter l’île à ce qu’il paraît.
- Oh. Et eux ?
- Des marchands. Ils ont acheté une part des babioles  du B…
- Eh vous deux !

La voix profonde survole la foule. Pendant un instant tous se figent. Le Barbier s’avance le regard sévère.

- Alors ?

Son visage s’éclaircit au fur et à mesure des biens que les deux hommes sortent de leurs vêtements. Tout en vidant ses « poches », Gwnael voit s’éclipser les deux hommes discutant précédemment avec son futur ex-Boss. Surement les révos en question.
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