-24%
Le deal à ne pas rater :
PC Portable Gaming 15.6″ Medion Erazer Deputy P40 (FHD 144Hz, RTX ...
759.99 € 999.99 €
Voir le deal

Le meilleur des mondes.


La légende raconte que les Djinns sont un peuple de nomades invisibles, on dit qu'ils apparaissent la nuit et se cachent la journée des rayons du soleil brûlant. Personne n'en a vraiment rencontré à part un vieux villageois, il y'a quelques heures de cela et les gens de ce royaume allait faire face à la menace des Djinns du désert...

Prenant de ma poche mon den-den invisible qui réapparaît à ma guise et semble transpirer à cause de la chaleur. Je l'empoigne et parle distinctement...

- Mushi, mushi...
- Capitaine
- Capt'ain
- Ouep, chef !
- Capi...
- Sutero !
- Oui ?
-Groupe Alpha, bêta, gamma, êtes vous en position ?
- Je suis aux frontières d'Alubarna pour dérober les joyaux comme prévu, Capitaine.
- En place à Eramulu, Capt'ain.
- Ouep, chef ! Je suis à Yuba, ouep !
- Katoera, prêt à en découdre de n'otre côté, Capi...
- Tranquille, au café...
- Je suis de près, Kurumu... J'ai perdu Luka... Je fais quoi ?
- Tout le monde, je dis bien tout le monde sauf ceux à Eramulu, vous vous repliez vers le bateau, plus beaucoup de temps
-Même moi, Capitaine ?
-Oui
-Mais les joyaux ?
-Tant pis, j'ai repéré la piste pour la victoire, j'ai besoin de tous les hommes sur le pont dans moins de six heures
- Capt'ain ! Et nous, on va faire quoi à Eramulu ?
-Mettez en place le plan Doflamingo ! Maintenant ! Je veux entendre la terreur...
Je vous rejoins bientôt...



A Eramulu...

Le vent de l'ouest s'accompagne avec un silence inquiétant pour le futur des quelques habitants de la ville, mes hommes s'engagent vers la population aux apports confortables et en quelques instants, le chaos s'empoigne avec fermeté sur le joug des armes de ces gardiens qui subitement sont dirigés vers des personnes innocentes. Tout d'abord la surprise se lit sur les visages et ensuite la terreur, un chien est lâché, le fusil tonne et le fracas des sabres se fait entendre avec des cris stridents de peur.

Les Djinns saisissent les mains des gens et les font s'entre-tuer contre leur volonté, se mettent à deux ou trois, invisibles... Les hommes, femmes et enfants n'ont aucun refuge contre eux-même. Ils ne sont plus que des pantins face à ce plan machiavélique, la ville qui s'est levé du sable va se détruire d'elle-même... Le début d'un massacre...

Dans le meilleur des mondes.


    Le pire est à venir... Eramulu bientôt enlisé rejoindra le fond en peu de temps qu'il ne faut pour le voir. Mes hommes se retirent à mon ordre au moment où je mire les bâtisses de la cité. Lame sortie de son fourreau sans un salut pour le peuple. Et pendant ce temps, ceux qui sont de retour vers le bateau, leurs traces de pas sur le sable comme seul signe de leurs présences redeviennent à nouveau visible et s'esclaffent de leur mission accomplis. J'écarte le doute de mes pensées et fait naître l'armement qui surgit comme un Lion sur sa proie. Une vague longue de trois mètres percute un édifice de part en part. Elle s'écroule sur les survivants encore choqués de l'évènement tantôt arrivé.

    S'en suit à cela, un acharnement divin dans la contrée Jadis prospère et maintenant terre de douleur. A rayer la feuille par son stylo, j'esquisse le ciel de nombreux traits dévastateurs... #Ame Pureto Et j'avance dans les décombres à la recherche de cet homme mais aucune trace de lui, pas de manifestation, la ville laissée libre à l'engouement des pirates et les cris s'éteignent dans les dunes. Un à un, je les entends en mon intérieur. Comme une flopée amer me saisissant ma chaire et mon âme. En ai-je vraiment une, le monstre que je suis ne se questionne plus, ça charivari grave à Eramulu !  

    Le vacarme de la destruction est un son apaisant pour l'Envy que je veux être. Un sacrifice important se veut indéniable pour atteindre mon but, égoïste et sans foi... Le peuple se meurt et l'effroi s'empare des corps perdus. Le temps se bouscule et le tumulte angoissant pourrait s'entendre de la capitale. Ce jour là, nulle sauveur n'est parvenu à vous. Ce jour là, les nombreuses pertes ont eu raison de votre faiblesse.

    L'alerte a été donné mais qui viendra pour vous ? Ce n'est sûrement pas Nanohana... Et au cœur de la ville où je me trouve, j'aperçois le prince-loup toussant fortement bien protégé par ses gardes qui n'ont d'yeux que pour lui... Je m'approche en vipère assassine. Lentement...

    Alheiri seras-tu là à temps ?
      -"Shinji tu me reçois ? Starter au rapport."
      -"Vas y je t'écoute."
      -"Les glaces d'Alubarna sont dégueulasses !"
      -"Vas y ... Je t'écoute toujours ..."
      -"Bon sinon j'ai retrouvé la trace de Mizukawa. Depuis qu'on a retrouvé le bateau de Shoma dans le port de l'Est, j'ai du courir partout pour choper plein d'infos et ..."
      -"Le comment ne m'intéresse pas. Tes conclusions elles le peuvent."
      -"C'était vachement difficile ! Bon, il est ici pour récupérer la tête de Nanohana et la remettre à la marine. Il espère devenir un Corsaire avec ça."
      -"Je vois. C'est pour ça qu'on a reçu des appels de détresse des hommes de Shoma à bord de la Faucheuse, il a du massacrer ceux qui se sont opposés à lui."
      -"Ouai, c'est un filou mais en même temps, je me demandais ce qu'un gars de sa trempe faisait avec Shoma, ils font autant flipper l'un que l'autre."
      -"Où il est actuellement ?"
      -"Ca je ne sais pas exactement. Quand je dis que j'ai retrouvé sa trace c'est pas des blagues, je suis des empreintes de pas dans le sol et je vois un peu plus loin qu'elles viennent du vide."
      -"Il a rendu son groupe invisible, c'est sa capacité. Les traces vont dans quelle direction ?"
      -"Erumula."
      -"J'arrive, kocha."

      Le grand blond se redressa et quitta la cabine de son petit vaisseau. Ses hommes se levèrent en le voyant sortir et le regardèrent grimper sur le dos de Yakov, l'oiseau volant de l'équipage. Ils ne comprenaient pas bien ce qu'ils faisaient ici mais maintenant que le capitaine était partie, il s'agissait pour eux de surveiller le navire. Nigawarai s'envola jusqu'à disparaître dans le soleil. Il avait passé plusieurs jours à poursuivre cet étrange pirate à travers les mers depuis l'île de Boyn ...

      Quelques jours plus tôt ...

      Shinji s'était réveillé dans un lit douillet. En se redressant il comprit que son crane allait le torturer quelques instants. Il regarda autour de lui et ne reconnut pas le décor. Un type entra et prit sa tension l'air grave. Son visage finit par s'illuminer avant qu'il ne lâche un joyeux : "Vous allez beaucoup mieux !"

      -"Où suis-je ?"
      -"A bord de la Lépreuse. Bienvenu dans l'antre de Shoma."

      Shinji se leva difficilement et il fut surpris que le médecin ne tente pas de l'en empêcher. Il sortit et arriva sur le pont. Il rassembla ses affaires et quitta le navire. Le médecin l'interpella :

      -"Vous allez où dans votre état ?"
      -"Je dois retrouver mes hommes !"
      -"Le Sencho va bientôt revenir de son rendez vous ! Attendez le ici et il vous indiquera le chemin !"

      Trop tard, le blond s'était déjà enfoncé dans la végétation. Il se rappelait de l'endroit ou il avait laissé son navire. Si lui était redescendu sur la terre ferme, il se demandait où en étaient Starter et Yakov. Sur le chemin, il croisa Shoma et une poignée de ses pirates. Ils échangèrent quelques mots dont il est préférable pour le lecteur que cet échange soit passé sous silence. C'est après seulement qu'il réussit à rejoindre ses hommes ou il retrouva l'oiseau géant et le cyborg en piteux état. Ils mirent les voiles et firent le tours de l'île pour rejoindre la Lépreuse mais quand ils arrivèrent, le navire n'était plus là. Shoma annonça a Shinji que Mizukawa avait prit le navire pour se rendre sur une autre voie de Grand Line.

      -"Comment ça ? Je dois absolument lui parler il ne pouvait pas attendre ? Je pars à sa recherche !"
      -"Euh Sencho, il est déjà loin comment on va faire pour le retrouver ?"
      -"Yakov va finir par le repérer t'en fais pas, il n'est pas parti il y a si longtemps."


      C'est ainsi que le blond partit en chasse de l'homme invisible à travers Grand Line ...

      Maintenant suspendu dans les airs, à deux doigts de retrouver cet homme mystérieux, il ne pensait plus qu'à une chose, lui demander comment s'était déroulé le combat avec Auron. Lui n'avait pas fait long feu face à ce monstre météorologue. Il était arrivé épuisé par deux combats difficiles et n'avait plus la forme de se battre sérieusement. Sans la présence de Mizukawa ... Oui il serait certainement mort admettons le.

      Quand il vit au loin la petite ville qu'il cherchait, il serra les plumes de son compagnon ailé qui comprit qu'il devait baisser son altitude. Une fois au dessus des bâtiments, il reconnu le groupe des hommes de Sutero, s’esclaffant bruyamment au milieu des corps inertes des citoyens. Shinji bondit et atterrit au milieu des festivités. Il se redressa et fit face à Mizukawa.

      -"Mizukawa, tu ne pensais pas t'en tirer comme ça ?" Parlait il du combat avec Auron ? Du massacre des hommes de Shoma ? Des deux ? Vous le saurez dans le prochain épisode !
      • https://www.onepiece-requiem.net/t442-fiche-de-kaetsuro
      • https://www.onepiece-requiem.net/t439-termine-kaetsuro-shinji

      - Kaetsuro D Shinji... Quelle surprise !

      De là où nous sommes, j'aperçois le Prince se faufiler entre les dédales de la ville, lui et ses gardes prennent la fuite. Il me file entre les doigts argentés qui ont brisé sa cité. Moi qui voulait le voir en tête à tête pour lui dire que cette machinerie a été orchestré par son frère. Tant pis... Je le retrouverai et pendant ce temps, je fais face au blondinet.

      M'en tirer ? Je vois pas ce qui lui fait dire cela et comment il m'a retrouvé ? J'ai des traîtres chez moi ? Pourtant j'ai jeté par dessus bord tous les pro-Shoma... Peu importe, je ne sais pas s'il veut en découdre ou non, je suis pas d'humeur à me battre après ces minutes à dévaster Eramulu. Quelque peu essoufflé et au moment où un énième débris de toit qui se perd dans le sable, je lui réponds sans sourciller m'allumant une clope de cette ''main'' gauche.

      - Non, non mon brave. Tes qualités de pisteurs sont digne d'un homme du CP9... Je t'ai pris la vedette à Weatheria... Si t'avais pu voir la tête d'Auron rouler sur les nuages, t'en serais stupéfait. Mais je me demande comment t'as su où me retrouver ? Y'a une taupe chez moi ?

      J'hésiterai pas à abattre le salaud qui largue des infos à mon insu. J'expire une grande bouffée dernièrement crapoté et reprends une taf en souriant à l'ambiance à couteau tirée. Tiraillée à la chair, sans maîtrise, je ressens une onde particulière, une prémonition... Matilda m'attire vers un gouffre où des images m'apparaissent sur le visage comme une alizé d'air frais !
        L'arrivée du pirate volant ne semblait pas avoir perturbé outre mesure le sanguinaire qui venait de massacrer une ville toute entière. Shinji eut rapidement la réponse qu'il était venu chercher de si loin. Le tyran céleste Auron était donc bien mort et il avait même eut les détails. Pour la suite, il la connaissait. Shoma avait vendu l'île à un pirate dont le seul nom devrait le mettre à l'abri de toutes les convoitises : Red. Shinji en avait entendu parler à maintes reprises. Il aurait même tenu tête à une Amiral et un Corsaire. Il s'agissait d'un gars qui avait le pouvoir d'impacter sur son environnement et réellement en mesure de protéger les choses auxquelles il tenait.

        C'était la première fois qu'il le faisait mais il n'avait pas d'autres choix. Il se retrouva à genoux dans le sable et y enfonça son front de toutes ses forces. Ses longs cheveux dorés vinrent recouvrir les grains et il se mit à trembler.

        -"Merci Mizukawa !"

        Il n'allait pas s'épancher davantage. Il avait foncé tête baissée vers un monstre trop fort pour lui et sans la présence du pirate invisible, Auron n'aurait fait de lui qu'une bouchée. Ce même Auron qui l'avait privé de tous ses anciens nakamas et l'avait poussé au silence pendant des années. Grâce à sa mort, Shinji allait pouvoir repartir de l'avant et continuer son voyage sans regrets. Soudain, il se remémora les appels de Denden Mushi qu'il avait reçu d'un partisan de Shoma à bord du navire volé par Sutero. Il se redressa lentement en essuyant une larme qui avait tenté de se faufiler hors de ses paupières.

        -"J'ai peur que nous aillons un problème. L'opération qui a conduit à la libération de Weatheria a été conduite par un homme envers lequel je suis redevable et tu lui as volé son navire. Il va falloir que tu répondes de tes actes sinon ..."

        Son Denden Mushi se mit à sonner dans sa poche. Il le décrocha en plongeant un regard sévère dans celui de son interlocuteur. "Oui c'est moi ... Oui ... Ah ?... D'accord ... C'est noté ... Je vois ... Bon très bien ... Oui ... Oui ... Ok ... Oui ... A plus tard."

        -"Bon voilà qui est réglé manifestement ! C'était ..." Lança t'il avec un large sourire.

        Un homme en survêtements sortit de derrière des décombres, les mains dans les poches.

        -"Salut patron. Qu'est ce qu'on fait donc ?"
        -"Mizukawa, je n'ai jamais retrouvé ta trace, en réalité je t'ai poursuivit en mer et Starter t'a pourchassé sur cette île. Il a entendu dire que tu en avais après un ancien Shichibukai, mon objectif était de récupérer la Lépreuse mais les choses ont changées. Je suis ici pour te r'envoyer la pareille. Accepte notre association pour mener à bien ton projet !"

        Les informations se bousculaient encore dans la tête de Kaetsuro mais le monde était ainsi fait, d'imprévus, d'amitiés naissantes et de déchirements.
        • https://www.onepiece-requiem.net/t442-fiche-de-kaetsuro
        • https://www.onepiece-requiem.net/t439-termine-kaetsuro-shinji


        Je pourrais déchirer l'air en un clin d’œil sans qu'ils ne le remarquent et j'en finirai définitivement avec Shinji et son acolyte mais il propose son aide après avoir affirmé qu'il en voulait à la lépreuse... Je prends une inspiration calme et fais mine de réfléchir avant de parler.

        - Et pourquoi, je vous ferai confiance ? Si vous voulez le navire, c'est vos têtes qui vont tomber et ce ne sont pas des menaces en l'air.

        Raffermis-je ma garde sur mon katana. Regard perçant qui pourrait tuer un Lion d'un geste brusque, vague de sanglots qui s'empare de la région et le Starter tombe dans les vapes, inconscient sans le vouloir, tu dois ressentir un bon mal de crâne, Kaetsuro... Ta proposition est alléchante mais j'attends un geste en avant et te courber devant moi ne suffira pas à me fier à un gredin serviteur de la cause de Shoma.

        Si une pareille association avait lieu d'être, quelle en serait ta récompense à toi ? Payer ta dette ? Mais il n'y a rien entre nous, tu la dois à ce Mantle qui ne va pas tarder à venir se frotter aux sables de l'aride après mon appel. Et en quoi, serais-tu utile ? Quoique, j'ai mes idées... Je relâche la pression du Roi et m'avance doucement vers Shinji étourdi.

        - Oui, c'est d'accord mais au moindre faux pas, à la moindre entourloupe, tu payeras ta dette dans l'enfer du purgatoire. Fis-je avec un sourire qui s'efface aussitôt et je redeviens invisible, saut dans les airs, juste une trace éphémère dans le sol... Maintenant sur la voûte, plus personne pour me pister, libre de mon chemin. D'une voix forte, j'émets les premiers ordres.

        - Dirigeons-nous à l'Ouest ! Direction le palais de Nanohana.

        Maintenant que la ville d'Eramulu a été détruite, je vais pouvoir obtenir mes informations capitales et si elles ne le sont pas à mon goût, Nanohana tombera comme Eramulu...

          Menacer un type qui en avait finit seul et sans trop de peines avec le tyran Auron n'était pas la chose la plus intelligente qu'avait entrepris Shinji aujourd'hui. Rapidement, les répercutions de ses menaces se firent sentir. Mizukawa devint soudainement des plus sérieux et l'atmosphère changea pour mieux se charger d'une aura des plus maléfique. L'air devint aussi lourd que du béton et le respirer remplissait le corps d'une amertume inouïe. Pour la seconde fois en l'espace de trois minutes, le genoux de Kaetsuro vint s'écraser contre le sol. Cette fois ci contraint, le blond le vécut beaucoup moins bien. A ses côtés Starter s'écroula sans autre forme de procès. Fervent défenseur de la sieste après le déjeuner, il était le client idéal pour se laisser aller.

          Qu'était donc cette aura insurmontable qu'avait déployé le bretteur sanguinaire ? C'était la première fois que le pirate ressentait une telle sensation. Sa tête le martelait et il prit en un instant la mesure du gouffre qui les séparaient. Il paraissait évident qu'un type pareil n'allait pas suivre les ordres d'un Capitaine si facilement. Il avait largement la trempe d'un Corsaire après tout. La pression se relâcha enfin sur le crane compressé du blond à terre. Il se sentit libéré et ce n'était pas pour lui déplaire.

          Il put enfin se relever :

          -"J'ai une dette envers toi. Shoma m'a emmené sur Weatheria mais sans toi je me serais certainement fait tuer par Auron. Je ne suis pas venu pour te poignarder dans le dos, ce n'est pas mon genre, et puis ... C'est comme ça, je vagabonde. alors ici ou ailleurs ..."

          Pas très convaincante comme réponse, mais elle avait au moins le mérite d'être franche. Après avoir accepté la proposition, Sutero disparut comme à son habitude et il donna ses ordres d'un peu plus loin à tous ses hommes et donc aussi à Shinji qui prit cela davantage pour une invitation qu'autre chose. Nanohana donc ... Shinji ne connaissait pas la ville, il allait la découvrir mais avant, il se retourna vers le corps métallique étendu de Starter. Il souffla et se pencha au dessus de lui. Il comprit qu'il n'était pas prêt de se réveiller donc il lui saisit le bras et commença à le traîner dans le sable en suivant les nombreuses traces e pas laissées par le groupe invisible.

          Mizukawa semblait prêt à un autre massacre. Shinji avait hâte de voir cet homme à l'oeuvre et il espérait tenir sur ses jambes un peu plus longtemps qu'à leur dernière entrevue. Le Shichibukai qu'ils cherchaient n'allait pas être simple à abattre mais l'objectif était assez grisant pour que Kaetsuro s'épuise à grosses gouttes en traînant son nakama à travers ce désert insupportablement chaud.

          -"Aie aie aie ... Tout cela est il vraiment prudent ..."
          • https://www.onepiece-requiem.net/t442-fiche-de-kaetsuro
          • https://www.onepiece-requiem.net/t439-termine-kaetsuro-shinji


          Prudence, mère de sûreté comme dirait le vieil adage. Mais on joue pas dans la même cours mon cher Kaetsuro, tu as beaucoup à rattraper. Pas évident compte tenu la régularité de tes absences, coma et autres de ce monde obscur. Le premier degrés de l'orgueil, c'est la curiosité. Et je ne cesse de l'être comme un gramme de merde sur un kilo de caviar, il en suffit un peu pour le gâcher mais un gramme de caviar n'arrange en rien un kilo de merde. Tu sais ? Ce qui me passionne, c'est avant tout d'être novateur, un découvreur au sens le plus profond, le plus plein de ces termes. Aujourd'hui, on suit un chemin balisé par des cartes et des log qui pointent comme un téton qui a froid.

          Comment tu veux qu'une femme soit franche quand ce qu'elle a de mieux à faire pour être heureuse est de devenir le caméléon de son mari. Oui, je te compare à une femme, Shinji. T'as bravoure n'a d'égal ta dite franchise, vérité ou mensonge ? Je n'en tiens pas rigueur, comme ces menaces...

          Il ne faudrait pas ex-aspérer, il faudrait espérer. L'exaspération est un déni de l'espoir. Elle est compréhensible, je dirais presque qu'elle est naturelle, mais pour autant elle n'est pas acceptable. Parce qu'elle ne permet pas d'obtenir les résultats que peut éventuellement produire l'espérance. Et c'est de cela qu'on a besoin en ce moment, une lueur nous permettant de toucher au but, un signe, un rien. Matsuya où es-tu ?

          La révolution sera la floraison de l'humanité comme l'amour est la floraison du cœur. Il y a des jours, des mois, des années interminables où il ne se passe presque rien. Il y a des minutes et des secondes qui contiennent tout un monde. Et nous les vivons en ce temps-même. Le meneur apparaît comme une réponse à la misère psychique des masses.

          Dis leur que je suis quelqu'un de bien ! Mon père, c'est quelqu'un de bien. Il faut arrêter de le frapper. Il y a au milieu de vous quelqu'un que vous ne connaissez pas. Dés lors que les lois ne font pas les nations, elles sont l'expression de leur caractère. Qui pense peu, se trompe beaucoup. La ville apparaît enfin après mes nombreuses hallucinations auditives... Le secret des affaires est de savoir quelque chose que personne d'autre ne sait. Qui penserait que pour construire un violon, il faut d'abord tracer deux pentagones dans un cercle ?

          La jalousie ne permet jamais de voir les choses telles qu'elles sont. Les jaloux voient le réel à travers un miroir déformant qui grossit les détails insignifiants, transforme les nains en géants et les soupçons en vérité. Le lion jeune le vieux surmontera - En champ bellique par singulier duel, - Dans cage d'or ses yeux lui crèvera, - Deux plaies une, puis mourir, mort cruelle.

          Un ami, c'est un autre moi. Je suis une légende vivante. Vivre, c'est transformer en conscience une expérience aussi large que possible. Mourir, c'est mourir ! Pour ce qui est de l'avenir, il ne s'agit pas de le prévoir, mais de le rendre possible. Je sens les pas se morfondre dans le sable, fébrile sensation que de tout ressentir. Et ces mots qui n'ont aucun sens qui résonnent dans la paroi de mon âme.Dans le gouvernement comme dans le corps humain, les maladies les plus graves viennent de la tête.

          Que cela cesse !

          L'égarement est Pute de danger.
            Le soleil assommait Shinji dont les pas s'enfonçaient de plus en plus profondément dans un sable plus proche de la lave que du grain. La langue inélégamment posée sur le coin droit de sa bouche, il avançait tant bien que mal, chancelant ici et là, titubant par ci par là ... Son prochain pas allait être différent des précédents. Il s'enfonçait réellement et de plus belle : des sables émouvants. Le poids de Starter ne se faisait plus sentir. Alors que sa jambe était absorbée par le désert jusqu'au genoux, Kaetsuro se retourna pour constater que son ami, au lieu de s'enfoncer dans le sol, voltigeait dans les airs. Un scarabée géant l'avait saisit par la cheville et le balançait de gauche à droite comme pour vérifier s'il était bien mort.

            -"Hey ! Repose abrutis de ..." Le sable l'avait déjà avalé jusqu'à sa gorge et il comprit qu'il n'était pas en position de négocier, même avec cet insecte. Il finit par ne faire qu'un avec ce désert brûlant et inhospitalier. Maintenant observons ensemble cette carcasse se faire secouer par ce monstre des étendues jaunes, dans le silence qui convient, tandis que que son ami vient de disparaître dans le sol. Alors c'est ça des pirates ? C'est ces mecs lamentables ? Il faut croire.

            Celui qui était autrefois connu sous le nom de Nigawarai n'eut pas le temps de réagir. Il sentait le sable bouillant sur tout son corps mais il n'eut pas le temps de céder à la panique. Ses jambes, il pouvait les bouger ! Alors il les agita de plus belle et il sentit son poignet se libérer puis son bassin et enfin sa maudite tête qui lui servait à respirer ! Bon il fit aussi une méchante chute de plusieurs mètres mais c'était mieux que l’asphyxie. Il se redressa en déplorant une petite douleur dans le dos. Ses yeux devaient s'habituer à l'obscurité mais il pouvait déjà dire qu'il était dans une caverne souterraine. Il put rapidement dire aussi que trois autres scorpions l'entouraient en claquant leurs pinces acérées.

            La guibolle inflammable de Shinji s'enflamma et les trois insectes finirent par être cuits à point. Le blondinet habituellement plus tatillon en dévora un partiellement, ne pouvant lutter contre l'odeur appétissante de sa chair brûlée. Son attaque lui avait également permit de repérer un tunnel qui pourrait se révéler être une sortie. Alors qu'il finissait son déjeuner sur le pouce, il se rappela que son pote le tas de ferraille était toujours en surface et inconscient. Donc les robots pouvaient tomber inconscient ...

            En quelques bonds rapides, le pirate trouva la sortie et retourna à la surface. Il reconnu son agresseur aux pinces qui essayait de mettre en charpie le cyborg recouvert de métal ... Sans succès, jusqu'à ce qu'un violent coup de pied au derrière le fasse décoller dans le ciel en le rapprochant de ce soleil flamboyant. Starter se réveilla doucement en se frottant les yeux. Ses vêtements étaient en lambeaux alors il posa un regard déconcerté sur son Sencho qui se tenait devant lui. La confusion qui s'installa entre eux deux les projeta dans un malaise encore jamais ressenti.

            -"Tu viens de te faire attaquer par un scorpion. Moi trois ... Enfin je t'ai sauvé, comme à chaque fois."
            -"Ok, drôle d'histoire. Et ou est Mizukawa ?"
            -"Bonne question, j'ai du te traîner pour le suivre mais il a du prendre de l'avance maintenant. Nous n'avons qu'à continuer à suivre les traces laissées par ses hommes."
            -"Vous êtes finalement tombés d'accord ?"
            -"On peut dire ça comme ça. Allé relève toi et marche un peu tout seul, ça te remettra les circuits en place."

            Les deux silhouettes isolées se remirent en marche et après quelques longues minutes sous le cagnard, ils virent une ville sortir du sable à l'horizon, promesse de vent frais devant l'océan, d'eau potable et de lits douillets.
            • https://www.onepiece-requiem.net/t442-fiche-de-kaetsuro
            • https://www.onepiece-requiem.net/t439-termine-kaetsuro-shinji


            Je garde toujours en vue le petit groupe et les deux nouveaux compères. Dans ma ligne de mire lorsque j'effectue ma descente. Et toujours dans les vents contraires, des murmures qui prennent parfois leur sens se glissent dans mon esprit qui devient de plus en plus clair. L'opacité cède sa place pour un état limpide. Les voix esquissent mon âme et atteignent une lumière autrefois inerte qui retrouve ses couleurs.

            Si vous rentrez dans un mur, n'abandonnez pas. Trouvez un moyen de l'escalader, le traverser, ou travaillez autour. Je ne suis pas célèbre, je suis une légende. Célèbre, c'est lorsque tout le monde connaît ce que tu fais et tu es riche. Légende, c'est quand tout le monde connaît ce que tu as fait mais que tu es fini ! En apprenant, tu enseigneras. En enseignant, tu apprendras. La sincérité est de verre ; la discrétion est de diamant. Plus nous sentons le besoin d'agir, plus nous devons nous efforcer à la réflexion. Plus nous sommes tentés par le confort de la méditation, plus nous devons nous lancer dans l'action. On se fait une idée précise de l'ordre, mais non pas du désordre. Qui n'a pas d'imagination n'a pas d'ailes. Imite, assimile, et ensuite innove...

            Je me suis habitué à ce flot de paroles, méli-mélo attendrissant mon atmosphère me laissant chavirer vers le désert des surhommes. Là où je nais, il n'y a ni terre ni mer, des nuages à pertes de vue. Un ange m'a trouvé dans le berceau des immortels et a mis un peu de mortel à mon âme éternelle.  

            Nous atteignons la ville et j'entame ma descente et redeviens visible face aux deux jeunes, Kaetsuro et son acolyte. Et nous entrons dans la cage des démons, cette immensité impériale au nom de Nanohana. Quand nous arrivons devant le palais, les gardes bloquent le passage et prononcent quelques mots car ils sont loin d'être des abrutis comme nous le pensons et l'imaginons de notre point de vue.

            - Le Prince attend la visite d'une seule personne. Mr Sutero, le reste doit rester en dehors du palais.
            - T'as pas bonne mine, Monsieur le garde, mais eux c'est mes amis... Ennemis ?
            -Les ordres sont formels. Réplique l'autre.

            Je pointe d'un hochement de tête, une taverne non loin. Un bistrot au nom de ''L'Entracte''.

            - Tiens, y'a un troquet pas loin, si ça vous enchante, vous pourrez rester avec les autres qui ne vont pas tarder à redevenir visibles et allez boire un coup, c'est moi qui paie.

            Finis-je avant de m'enfoncer dans le palais en compagnie d'un énième garde. Faut dire qu'ils ont renforcé la sécurité depuis mon passage. Ils gardent la porte bien fermée de l'autre côté et sont en vigilance pirate.

            A nous deux, petit Nefertimachin...