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La Légende de la Dame de Fer


La Légende de la Dame de Fer


« Sur Alvel comme dans le monde, il y a maintes histoires légendaires qui se faufilent d’Âge en Âge. Evidemment, les peuples des siècles précédents ont inventé(?) de véritables mythes, des héros à la force surhumaine, des dompteurs de Rois des Mers, bref, des histoires à couper le souffle d’un enfant trop turbulent. Cependant, on est passé de l’Âge d’Or de la piraterie à l’Âge du Rhum et de l’Opium de la piraterie. Nos conteurs sont moins crédibles que ceux d’avant, le coude sur le comptoir pour les uns, la bobine dans les chiottes pour les autres. Et on les soupçonne tous de porter des couches, la vessie complètement déglinguée par le nectar psychédélique. On leur a peut-être enlevé leur dignité mais on ne leur a toujours pas coupé la parole et ils racontent toujours de folles histoires.

Une d’elle s’est passée sur le chantier naval sur lequel vous vous tenez, à une époque où Kiril Jeliev était en passe de devenir le meilleur charpentier du monde et que des capitaines pirates des quatre coins de l’océan lui commandaient des navires de guerre.

Il y avait eu parmi eux un cas spécial. L’Iron Lady. »

Mushi-mushi, mushi-mushi.

Gotcha.

Allo chef ! C’est terrible !
Qu’est-ce qu’il y a ?

L’homme qu’il appelait chef n’était autre que Kiril Jeliev, fraîchement désigné capitaine d’un équipage pas entièrement pirate qu’il avait appelé L’Equipage. Les membres n’étaient quant à eux pas appelés « les membres » mais « les gros neuneus », appellation rendue obligatoire par un décret voté à l’unanimité par Lilou B. Jacob et ses deux mains.

C’est impossible, on ne pourra pas livrer le bois Ramba ! L’océan nous bloque la route ! Si on essaie plus longtemps, on va mourir !
Et si tu n’essaies pas plus longtemps, tu vas mourir aussi, tête de fion. Tu préfères claquer par mes mains ou par celles de l’océan, arcasien ?
Celles de l’océan, monsieur.
Alors qu’est-ce que tu vas faire ?
Livrer le bois, monsieur.
Et… ?
Et ne pas vous déranger jusqu’à ce qu’il le soit.
EXACTEMENT ! MAINTENANT TA TRONCHE !

Gotciao.

Kiril était vraiment une enflure. Il connaissait les caprices de l'océan de Grand Line, il en avait été victime. Il savait aussi que ce n'était certainement pas de piètres marins d'eaux douces qui étaient capables de le dompter. Ces hommes-là ne savaient faire que deux choses : délivrer et fuir. Autant Kiril n'en avait rien à faire de l'argent, autant il n'avait pas envie de perdre l'argent qu'il avait envoyé aux scieries Ramba pour le navire de la flotte d'Izumi. Pourtant, après avoir été témoin de ce que Poséidon pouvait faire, il ne prit même pas la peine de prier et comptait d'ores et déjà ses berries. Et qu'ils puissent reposer en paix.
    Omy s'était auto-désigné pour veiller la mer. Il connaissait la brume d'Alvel mieux que quiconque, ses yeux s'y étaient habitué depuis. Il se tenait sur le toit du KGB avec sa longue vue en bois mouillé. Il aimait se mettre en hauteur, ça ne changeait strictement rien. Tout était gris, tout avait le goût amer et salé de la mer et ceux qui savaient combien il y avait d'épaves au large des côtes d’Alvel, savaient qu'il n'y avait certainement pas que du sel dans l'air environnant. Il en faisait partie et il sentait la mort tous les jours.

    Mais ce jour-là l'odeur était encore plus forte. Omy se retenait de la respirer de peur de s’évanouir de dégoût. S’armant de sa longue-vue, il regardait au loin, essayant de deviner quelques formes dans la brume. Et ce n’est pas quelques formes qu’il réussit à apercevoir, mais une que tout le monde connaissait ici, celle d’un bateau.

    NAVIRE EN VUE, REVEILLEZ-VOUS !

    Les charpentiers n’étaient pas encore tous là. C’était le matin. Mais il y avait les Maîtres. L’Ingé et le mec et son singe. Ils somnolaient dans des chaloupes collectionnant des idées révolutionnaires pendant qu’ils voyageaient dans le monde des rêves. Ou pas. Ils étaient déjà réveillés, dérangés par la même odeur qu’Omy refusait de sentir un peu plus tôt, et toujours, et encore.

    Le singe de l’homme et son singe s’agitait, grinçait des dents, criait partout. L’homme et son singe comprenait le problème de ce pas, si on suppose qu’il a vécu assez longtemps pour qu’on ne sépare plus son singe de lui-même quand on cherchait à l’appeler.

    Il y a des morts. Pas vraiment funky, ça.
    Hou-hou-ha-ha !
    Il va falloir y entrer prudemment, vu l’odeur, ils sont morts depuis un sacré bout de temps. Ça peut être n’importe quoi, la fièvre jaune, la malaria…
    Saleté d’moustique.

    L’Ingé allumait son gros cigare en tenant le bout avec sa clef à molette. Anormalement grosse aussi, quand on regarde bien. La sueur sur sa barbe dégoulinait à une vitesse ahurissante, comme si elle non plus ne s’arrêtait jamais de travailler. Réfléchir.

    Ce qui m’dérange, moi, c’est pourquoi la carvel est revenue ici ? Tout le monde sait qu’atteindre Alvel c’est pas une partie d’plaisir. Et pourtant, lui apparait devant nous.

    L’homme et son singe n’y avait pas pensé de cette manière, et en y réfléchissant un peu, vrai que ça faisait flipper. L’Ingé, lui, serrait sa clef comme une arme contre son gant en cuir, enfilait un manche longue et couvrait sa bouche d’un tissu. Comme le faisait déjà Omy sans qu’il n’ait de raison particulière. Sans perdre ne serait-ce qu’une minute, il désignait la chaloupe qui les emmènerait jusqu’au navire étrange.

    Ah, parce que… Moi aussi ?
    Hou-ha-ha ?
    Oui. On ne peut pas toujours appeler les patrons quand on a un problème. Une partie de notre travail est de faire en sorte d’y trouver une solution. Maintenant enfile quelque chose qui couvre tes avants bras à moins que tu ne veuilles y passer. Et Omy aussi !

    Omy avait suivi la conversation. Tout excité, il avait déjà choisi lequel de ses deux flingues auraient le droit de partir en expédition avec lui. Après de nombreux pour et quasi pas de contre, il avait emporté les deux et était déjà prêt à mettre la chaloupe en mer.

    Vous vous touchez ou on y va ?
      L’Ingé grattait sa barbe, pensif, accoudé au tolet, dirigeant de sa grosse patte nonchalante le safran cassé de la chaloupe. Tous, ils se rapprochaient du bateau qu’ils reconnurent immédiatement comme étant celui des matelots marchands qui étaient chargés de livrer le bois Ramba au KGB. Qu’est-ce qui s’était passé ? Une épidémie à bord, très certainement. Même le singe l’avait compris et serrait le bras de son maître comme un nourrisson tient son joujou. La goutte aux tempes, les poings serrés, se préparant à la camarde et ce qu’elle peut faire de plus concret, ils anticipaient son avertissement en convoquant la force et la fierté dont un homme a besoin pour continuer de la moquer.

      Ils ne le feraient pas très longtemps.

      Le navire empestait. L’odeur qu’Omy avait eu du mal à renifler déjà du toit du chantier avait décuplé, envahi plus que les narines des charpentiers, mais leurs cervelles aussi, comme cet encens des chapelles dont on fuit l’odeur (et dans leurs cas, tout simplement le contact à Dieu) mélangeant ensemble le benjoin, l’oliban, la myrrhe, le storax et d’autres bois de santal. L’homme et son singe se grattait la tête, fallait-il vraiment prendre l’échelle ? Une fois que la chaloupe aurait tapé sur la modeste coque du navire marchand, c’en serait fini d’eux, et de lui surtout, il mourrait sans que personne n’ait prié pour lui.

      Mais finalement, le sinistre arriva. L’Ingé empoignait les barreaux et d’une pression divine, soulevait son corps, les dévalant deux par deux. Les autres suivaient.

      Un pied sur la couverte et déjà comme un bruit de craquèlement, l’Ingé regardait sous sa botte pour y trouver des, beaucoup de dents pourries, certes, mais plus rouges que jaunes. Autre part, aucun corps mais d’autres molaires, une odeur presque compacte, des tâches disparates de sang étalées aléatoirement sur le pont. Mais surtout, un bruit. Un bruit agaçant, un sifflement grésillant qui vinait piquer l’oreille, provoquer les chaleurs et les spasmes. Quand Omy enserrait son arme, l’homme et son singe empoignait sa batte et l’Ingé sa clef à molette. Parce que ce bruit, ils savaient tous ce que c’était.

      Le gouvernail.

      Le gouvernail, on ne joue pas de lui s’il n’y a pas de vent et aux larges des côtes d’Alvel, personne, ni un déviant ni un extravagant n'en a besoin. A vrai dire, la paume d’une seule main serait plus utile que lui. Mais pourtant le bruit était bien là, crépitant, bruissant… Un son qu’on peut imaginer la faucheuse faire en ouvrant la porte qui grince des cabinets d’un matelot malade, en marchant sur le plancher en bois pulvérisé d’un taudis de pauvre ou d’un navire de marins d'eau douce. Et les trois charpentiers, craquant la couverte, s’avançait lentement, sans un bruit, vers ce qu’ils croyaient être elle, de ce qui était probablement elle.

      D’un pas mince…

      Léger…

      Averti.

      Et quand de ses bottes salies par le sable mouillé, Omy aborda les immenses escaliers en bois du gaillard, aussi curieux que craintif, à la fin de son épopée, il fut le premier à voir ! Il reculait, non, il tombait sur l’Ingénieur qui le suivait de près et donc rattrapé par lui, il reprenait ses esprits.

      Qu’est-ce que c’est que ce bordel…

      Il serrait le manche de son rifle, la main tremblante comme le feuillage d’un acajou au grand vent, les châsses écarquillées, plus des globes que des yeux, qui avaient l’air d’avoir vu le visage de la Mort elle-même. Elle-même ! Elle-même ! Pas ces allégories qui colorent les récits des ménestrels.
        Il était là, le visage grave, sa peau décrépissait, s’effritait à la valse du vent. Ses deux yeux des grands, larges, maudits calots d’un blanc vif angoissant. Les mèches de sa coiffe se confondaient avec son front et sa tempe, collées par le sel marin et la sueur du mort. Sa bouche était grande ouverte, laissait voir parfaitement sa langue sans plus de salive, jaune et dégueulasse, ses gencives rouges flamboyantes et peut-être trois dents qui se délogeraient dans moins d’une minute.

        Était-il mort ?

        Ses mains frigorifiées étaient accrochées au gouvernail, elles le faisaient tourner à droite, de quelques centimètres, et à gauche d’autant.

        Ce doit être le vent.

        Et, quand les trois hommes soufflèrent d’un piètre soulagement, (non pas que la situation fut moins terrifiante qu’ils ne le pensèrent en premier lieu), un coup de vent terrible frappa le malheureux et le gouvernail fit presque un tour complet. Les mains, leurs poignets et les avant-bras restèrent. Et le reste du corps de l’homme touchait bientôt le pont du gaillard.

        Au moins, là, oui, ils en étaient sûrs. Il était mort.

        C’est pas le scorbut. J’ai cru, avec les dents..., mais non, là, c’est d’un tout autre niveau.

        Et maintenant qu’on en est sûr, on va peut-être pouvoir se casser.

        Non, on emmène le bateau au chantier. Ils ont le bois. Et puis surtout, les jeter à la mer, ces pauvres…

        Les jeter à la mer !? Les jeter à la mer pour qu’ils reviennent sur le rivage hanter nos hommes !? Avec leur corps disloqués et… et merde, leur maladie qui n’est pas identifiable ! C’est de la folie !

        Je suis d’accord avec lui, c’est prendre trop de risques, on ne sait pas nous-même si ce mal ne nous affectera pas. Amenons un médecin avant de récupérer le bois et d’appeler Kiril.

        Hm… Soit. Vous pouvez aller faire ça, je vais voir ce qu’il en est des autres. Peut-être qu’il y des survivants.

        Omy et l’homme et son singe ne se firent pas prier et partait aussitôt venu le point. L’Ingé restait là, fixant de ses yeux bleus océan le corps du marin. Malade, il n’a pas lutté jusqu’à la fin dans le but de seulement ramener le bois ici, pensait-il, non, ce devait être un mal qui rongeait tellement qu’on ne pouvait pas rester assis à se laisser mourir…

        L’Ingé avait survécu au scorbut de nombreuses fois. Ancien marin avant d’être ingénieur à la brigade scientifique de la marine, entre chaque départ et chaque arrivée s’écoulait pour lui et son équipage au moins deux ans. Deux ans sans voir une île ! Le scorbut avait abattu plus d’un de ses compagnons. Nostalgique, il ressentait une compassion compréhensible pour ces marins et ce qui leur était arrivé, oui, mais c’est la maladie qui les avait atteint qui le clouait sur place. Il était effrayé et pris de réminiscences dévastatrices.

        Il savait dès lors que la sensation que les charpentiers ressentiraient en construisant l’Iron Lady serait étrange. Une ambiance lourde appesantirait les mains, les bras et les têtes de chacun, une atmosphère créé par s’il existe, le Dieu de la Mer lui-même car, s’il était celui qui créait ces vagues jolies qui dansaient au grès du vent, il était aussi celui qui apportait les torrents gigantesques qui engloutissaient un nombre effrayant d’humains.
          De leur côté, Omy et l’homme et son singe s’étaient empressés de mettre Florin au parfum. (Florin d’abord parce qu’ils pensaient qu’il était moins effrayant que Kiril… Et ils n’avaient pas tort.) Lui avait convoqué les meilleurs docteurs de la ville qui était sienne, il aimait bien à le rappeler alors je le fais, pour prévenir une possible pandémie. S’enferment dans ses appartements, il fixait le den-den coiffé d’une crête en soupirant. Il n’avait envie ni d’entendre sa voix, ni de se rappeler qu’il connaissait cette personne. Mais comme un obligé à l’échafaud, il s’y résignait la tête penchée rappelant celle d’un cancre.

          Pulu pulu pulu, pulu pulu pu-gotcha.

          Tiens donc, longtemps que t’as pas pris de mes nouvelles, arcasien.

          Pourquoi je prendrais de tes nouvelles ? Je ne t’aime pas.

          Vrai. Je t’aime pas non plus. Merde, pourquoi je l’ai pas dit en premier… Maintenant ça fait con !

          ... Bref. On a un problème… singulier, ici. Il s’agit du bois…

          Quoi ? Toujours pas arrivé ? On aurait déjà dû commencer les constructions, qu’est-ce que vous fout-

          Ferme-là et écoute moi ! Les livreurs sont tous morts. D’une maladie qu’on ne connait pas. On doit se méfier de tout ce qui vient de ce bateau, ça pourrait atteindre les habitants. Et moi, surtout. Et tu sais que je ne prendrais pas ce risque, je suis cher à mes yeux.

          Ben, faut bien que tu sois cher aux yeux de quelqu’un. Des médecins sur place ?

          Oui. Je viens de les envoyer.

          Bon, très bien. Vrai que ça les fout mal, mais il me semble que ton seul problème est qu’il y ait pas de maladie chez toi, alors, vous ramenez un autre bateau, vous récupérez mon bois, et vous foutez le feu au bateau fantôme.

          Tu ne com

          Ta-ta-ta-ta-ta-ta ! Fais ce que je te dis. Not’ réputation est importante et tu le sais aussi bien que moi. Et puis j’ai parié quelques millions qu’on pouvait, FACILE, construire le bateau en moins d’un mois.

          QU

          Il vous reste 2 semaines !

          Gotciao.

          La paume de Florin rejoignait bruyamment son front alors qu’Omy débarquait en cassant presque la porte du luxueux bureau de l’élégant fils de radasse (qu’était Florin). Il semblait avoir couru du chantier jusqu’ici à en juger par les deux grosses auréoles qu’il avait sous les bras, et surtout, par les rifles glissant dans sa main. Ce n’était pas prudent, Florin connaissait Omy et les deux jumeaux étaient chargés, sans l’ombre d’un doute.

          Omy reprenait son souffle une seconde, puis enchaînait.

          C’est terrible !
            L’Ingé, les deux doigts d’une main tenant la seule lueur de vie demeurant ici, vint secouer vigoureusement de l’autre les épaules du damné. Le malheureux essayait désespérément et en vain de bruire quelques mots, mais ceux-là refusaient de couler et tout ce que l’Ingé put comprendre, c’était qu’il fallait le sortir de là au plus vite. Il vérifiait son pouls, faible, à un battement d’être inexistant. De sa patte colossale, il le soulevait, attentionnée, se rappelant des os disloqués de celui du gaillard et sortait des quartiers plus vite qu’il n’était rentré.

            Au même moment, les médecins et l’homme et son singe avaient posé le pied sur la couverte du pont. Il voyait l’Ingé arriver avec ce qui semblait être un cadavre, puis, l’ensemble des visages du groupe s’aggravèrent. L’homme et son singe fonçait, batte en main, sur l’Ingénieur.

            BANG.

            L’ingénieur tournait les sangs. L’homme et son singe avait frappé derrière lui, un homme qui ressemblait à un mort vivant. Il l’avait déjà vu, en effet, il le reconnaissait immédiatement même le ventre au sol. Il n’avait pas d’avant-bras.

            Qu’est-ce que…

            Tu veux toujours les foutre par-dessus bord ?

            Hou-ha-ha ?

            Hm. Tu dois pas êt’ bien vieux, gamin. Revenir de la mort, c’est courant.

            Eh ben tu m’excuseras mais le seul squelette que j’aime bien s’appelle Brook. (Il l’aimait parce qu’il avait un afro comme lui.) Les autres peuvent aller se faire batte ! [excusez-moi pour ce piètre jeu de mots.] Qui est-ce que tu tiens là ?

            Il est en vie. Si on le soigne, peut-être qu’on comprendra ce qui leur est arrivé à tous.

            Magnifique ! Une histoire à raconter à mes petits-enfants quand ils refuseront d’aller au lit.

            A sa vue, les médecins comprirent que le remettre sur pied ne serait pas une partie de plaisir mais plutôt un jeu de patience… et de finesse. L’Ingé le leur confia, eut une pensée pour ses anciens camarades avant de reprendre ce qu’il était censé reprendre : son corps de maître charpentier qui a un travail à finir. Et, au grès de la mort, les braves leur avaient tout de même apporté ce dont ils avaient besoin. Du bois à n’en plus compter. Et il avait envie de donner l’Iron Lady aux océans. Comme un hommage.

            Bien, il est temps de se mettre au travail. Et il est temps aussi que tu nous donnes au moins ton prénom, vraiment [parce que ça me fait chier d’écrire l’homme et son singe à chaque fois, putain.]

            L’Ingé n’eut, malheureusement, pas de réponse à cette question. Le prénom de l’homme et son singe était comme… Le One Piece.