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I'am not a bad girl !

Eva LANGORAT
Pseudonyme : La langue au rat (surnom méprisant)
Age : 23 printemps et des poussières
Sexe : Femme
Race : Humaine

Métier : Pâtissière/Serveuse dans un établissement familial
Groupe : Civile

But : Continuer de vivre en toute liberté

Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : /
Équipement : /

Parrain : /

Ce compte est-il un DC ? DC de Yamiko
Si oui, quel @ l'a autorisé ? Ian

Codes du règlement :


Description Physique
Je sors de la douche et je jette la serviette enroulée au-dessus de ma poitrine - dont la taille est entre celle d’un melon et d'une pastèque – puis je défais celle qui couvre ma tête pour libérer mes cheveux blancs de naissance et coupés à la garçonne. Ma coupe laisse entièrement à découvertes mes épaules plutôt masculines mais sans perdre entièrement sa finesse féminine. Tout en ébouriffant de mes doigts longs et fins - aux ongles courts et jamais manucurés - je me dirige vers le miroir pour y inspecter ma binette sur tous les angles. Pas de présence de cernes sous mes yeux - couleur noisette très claire presque jaune pâle - ni de vilain bouton sur ma peau lisse naturellement caramélisée.

Je m'applique de la crème hydratante sur tout le corps puis je m'en vais sortir du tiroir des sous-vêtements assortis - comme tous les autres d'ailleurs - que j'enfile rapidos avant d'aller me poster devant le placard que je fixe un moment avant d'en tirer un bas et un haut. Je glisse mes jambettes - bronzées à souhait - dans le mini-short, forçant un peu au niveau de mes hanches bien trop marquées, avant de fermer la fermeture-éclair et le bouton qui se trouve bien bas par rapport à mon nombril. Je mets ensuite le haut sobre et sans manche qui épouse parfaitement les courbes féminines de mes flancs, tout en couvrant entièrement mon ventre plat.

Je reviens vers le miroir pour me zieuter sur tous les côtés. Mon bas moule parfaitement mon cul rebondi, mon haut met parfaitement en valeur mes nichons et les lignes de mon buste. À me voir, on croirait que je suis narcissique mais j'aime juste me rassurer que je suis bien sapée. Je ne suis pas très portée sur la mode et plutôt masculine dans mon apparence - tout comme dans mes comportements - mais j'aime mettre en valeur, en faisant le minimum, ce que j'ai de féminin.

Ma mère m'a sorti un jour que je suis jolie naturellement. Je ne sais pas si c'est la vérité - après tout chacun à sa conception de la beauté - mais jamais je n'ai essayé de tricher en me barbouillant de maquillage. Le seul truc que j'applique au niveau de mon visage, en plus de la crème hydratante, c'est du baume pour protéger mes lèvres que je déteste avoir gercées. J'ai tellement horreur de ça que j'ai toujours un baume à lèvres sur moi afin d'en remettre discrètement, ou pas, quand j'en ressens le besoin.

Je ne suis pas très bijoux non plus. Le seul ornement corporel que je porte, en permanence, est un collier avec un grelot en guise de pendentif. Un objet qui ne vaut pas un clou mais qui, pour moi, a une valeur sentimentale inestimable.

Satisfaite de mon accoutrement, je me presse vers la porte pour enfiler des nu-pieds avec des cordelettes à attacher au niveau de la cheville et même pas un centimètre de talon. Je suis plutôt grande pour une gonzesse alors je n'ai pas besoin d'échasse. Surtout que j'abhorre les chaussures à talons.

Me voilà enfin prête à faire un saut chez mon mec cloué au lit à cause d'une maladie qui l'empêche de sortir de chez lui. Enfin, c'est ce qu'il m'a avancé hier, via le denden de la pâtisserie de ma famille …


Description Psychologique
Malgré mon envie de le voir, j’évite de me dépêcher car je n’ai pas envie de transpirer. Chose qui pourrait me faire retourner chez moi pour aller prendre une nouvelle douche et mettre des nouveaux vêtements. Je ne suis pas une manique de la propreté mais je mets un point d’honneur sur l’hygiène corporelle. Et puis, se rendre chez son mecton tout en puant des aisselles, quel genre de nana ferait une connerie pareille ?

En marchant, donc tranquillement, je salue joyeusement, et sans exception, toutes les connaissances que je croise sur mon chemin. Certains avaient juste droit à un bras agité, d’autres accompagnés de mots mais tous me répondent avec le sourire qui élargit le mien. J’aime voir mon entourage heureux. Leur bonheur fait le mien et j’apprécie de voir que c’est réciproque.

Au détournant d’une ruelle, je croise la vieille Marguerite et ses os sous la peau qui avance péniblement, un sac de fruits et légumes dans une main. Je l’approche, je lui dis bonjour, je lui prends son bagage puis je me baisse devant elle pour l’inviter à monter sur mon dos. Ce n’est pas la première fois que je la porte et elle sait que si elle refuse, je vais la trimbaler de force - car je suis du genre à imposer ma volonté aux autres - alors elle grimpe tout en me lançant un « merci » d’une voix enrouée par l’âge.

Les vieux du coin savent qu’ils peuvent compter sur moi pour leur rendre service, du moins s’ils sont aussi gentils que la vieille Marguerite car homme, femme, vieux ou gamin, s’ils me cassent les pieds je n’hésite pas à les envoyer chier. Je suis peut-être une gentille fille mais pas une conne.

Un jour ma grand-mère m’a reproché d’être plus gentille avec les vieux des autres qu’avec elle alors je lui avais tout simplement répliqué que c’était parce qu’elle était trop chiante. Et c’est la vérité, plus casse-bonbon qu’elle ne devrait pas exister. Certains jasent que je lui ressemble mais je ne pense pas être aussi enquiquinant que ma mémé. Dans la vie, il y a toujours des gens qui vous supportent plus au moins, un point c'est tout.

Alors que je me trouve qu’à trois rues de chez mon mec, je suis obligée de faire un détour pour déposer mamie Marguerite chez elle. La vieille pèse que dalle mais avec la chaleur, j’ai fini par suer un peu du dos à l’arrivée mais c’était moins gênant que de transpirer de sous les bras. Pour se rassurer, sans gêne, je soulève tout de même une aisselle après l’autre pour les renifler pour une petite vérification.

Rassurée de ne pas schlinguer, je reprends mon chemin et je finis par atterrir devant la porte de mon copain qui, comme d'habitude, n'était pas verrouillée. À pas de loup, pour ne pas le réveiller, je me dirige vers sa chambre mais je le trouve affalé sur le canapé du salon, la tête d'une nana entre ses jambes écartées.

- Eva ? Lâche-il tout en se levant brusquement, manquant de faire mal à la tepu.
- C'est comme ça qu'on soigne un malade de nos jours !?
- Ne t’énerve pas s’il te plaît ! Fait-il, tout en restant loin de moi.

Il sait que c’est une très mauvaise idée de me mettre en rogne et pourtant il venait de me faire monter la moutarde au nez. J’attrape le vase, qui était à m'a portée, pour le balancer sur le salaud qui vient de me briser le cœur. Alors qu’il se protège, je me rapproche rapidement pour attraper sa chenille toujours vigoureuse que je serre de toutes mes forces. Il cherche à m'attaquer, les dents serrées par la douleur, mais je lui fous un coup de boule qui lui pète le nez avant. Il tombe et je le roue des coups de pied sans ménagement dans les côtes.

- Arrête ! Tu vas le tuer ! Crie la gigolette.
- Ta gueule ! Que je crache avec rage tout en écrasant avec violence la joue du connard avec le talon de ma chaussure. Salo ! Que j'ajoute puis je me casse de sa baraque que j'ai envie de démolir.

Je n'ai pas touché pas à la pouffiasse car je tiens pour seul coupable le salopard qui vient de chier sur mes sentiments. Enfin, ça aurait mal tourné pour elle aussi si j'avais eu d'info comme quoi elle avait osé toucher à mon mec tout en sachant qu’il était casé mais je ne sais même d'où elle sortait cette dépravée.

Ma maternelle m’a dit un jour que je ne sais exprimer mes sentiments que dans l’extrême. J’aime dans l’extrême, je déteste dans l’extrême. J’étouffe d’attention celui que j’aime et je poutre sans la moindre hésitation celui que je déteste.

J’ai un cœur d’artichaut qui s’entiche du moindre mec que je trouve assez mignon et gentil. Mais, si j'aime facilement, je haïs aussi facilement et mon amour se transforme facilement et rapidement en haine.

Je suis triste mais je ne verse aucune larme. La dernière fois que j’ai pleuré, je devais n’être qu’une mioche. J’ai horreur de voir les gens chialer alors j’évite d’être ce que je déteste.

Je me dirige chez l'oncle Joël où je vais toujours quand je ne vais pas bien car il a ce qu'il faut pour me réconforter : un atelier de sculpture en bois. J'ai un amour incompréhensible pour cette matière que j'adore toucher et renifler. Le simple fait de la manipuler me vide de ma hargne, tout comme le bricolage. Oui, je prends plaisir à assumer des boulots généralement destinés aux gonzes.

Alors que je caresse de mes doigts la nouvelle statue que mon oncle - de cœur - vient de sculpter, il y a sa petite Anna qui débarque dans l'atelier. Voir la gamine suffit à m'arracher un sourire. J'adore les gosses. À part ma mère - à qui je n'arrive rien à refuser - ils sont les seuls qui peuvent me demander n'importe quoi ; du moins s'ils ne sont pas des vrais petits démons comme le petit Robert à qui j'ai fait manger la semelle d'une de mes chaussures l'autre jour parce qu'il m'avait manqué de respect. Oui, enfant ou pas si on m'attaque, je contre-attaque.

Le cœur un peu apaisé, je me dirige vers la pâtisserie de ma famille où je sais que je trouverai ma génitrice qui recollera complètement les morceaux de mon cœur par ses simples mots et gestes qui savaient si bien me réconforter. Même sans elle, j'aurai fini par oublier l'autre connard en seulement quelques jours car je m'emporte facilement mais je me console rapidement. Par contre, je pardonne rarement …


Biographie
Arrivée à la pâtisserie de ma famille, je m'empresse de tout balancer à ma maternelle qui, une fois de plus, n'approuve pas ma réaction parce que j'avais tabassé l'autre con. Elle me pince une joue, comme si je n'étais qu'une gamine - chose que je suis toujours à ses yeux - pour marquer son mécontentement avant de me serrer dans ses bras tout en me balançant des mots réconfortants alors que ma chieuse de grand-mère l'accuse, une fois de plus, d'être trop gentille avec moi. Ne voulant pas gâcher le moment de tendresse avec ma maman, j'oublie la mémère - qui ne veut pas comprendre que sa petite fille a le cœur brisé pour la cinquième fois - alors qu'habituellement, je n'hésite pas à répliquer à ses piques dont je m'en passerai bien.

Ma mère est le soleil de ma vie, sans elle, je n'ose imaginer ce que je serai devenue ni ce dont je deviendrai.

Je n'ai jamais connu mon père car il s'est barré, personne ne sait où, après avoir mis ma mère en cloque. Un jour j'avais demandé à ma maternelle comment il était mon paternel. Tout ce que j'ai retenu c'est qu'elle avait insisté sur le fait que c'était un grand homme. Mais qu'est-ce qu'un grand homme ? … Un géant ? Un amiral de la Marine ? Un Roi ? Un Empereur des mers ?... Je ne lui avais pas posé la question car le savoir ne m'intéressait pas plus que ça, tout comme c'est toujours le cas aujourd'hui.

Peu importe le statut que mon géniteur occupe en ce monde, pour moi il est loin d'être un grand homme, pas comme je l'entends du moins, mais plutôt un crétin qui a abandonné sa femme et son enfant. Malgré ce fait, je n'éprouve cependant aucune haine envers mon procréateur. Sans doute parce que moi et ma mère vivons heureux même sans lui à nos côtés.

Ma famille a toujours vécu à Nanohana, la plus grande et la plus riche ville d'Alabasta et où nous menons une vie des gens modestes parmi les nombreux bougeoirs de cette ville marchande. Ma famille y tient une pâtisserie traditionnelle, avec un salon de thé en annexe, depuis deux générations. Je suis la troisième et étant fille unique de la fille unique de mes grands-parents - fondateurs de l'établissement familial - je prendrai certainement la tête du commerce mais je dois avouer que cette idée ne m'enchante pas tellement. À force de tripoter de la farine depuis mon plus jeune âge, j'ai fini par apprécier de faire des petits fours - et il paraît que je suis plutôt douée - mais je ne me vois vraiment pas faire ça toute ma vie. Même si je mets la main à la pâte tous les jours, et sans se forcer tout en y prenant du plaisir, je préférai être active ailleurs et de préférence dehors. Pour faire quoi ? Je ne sais pas encore mais certainement pas un truc qui m'obligerait à vivre le même train-train quotidien. J'ai une sainte horreur de travail monotone et pis si celui-ci m'oblige à me calfeutrer. Sachant cela, ma mère ne me retient jamais longtemps dans la cuisine, en m'envoyant derrière le comptoir pour tenir la caisse et distribuer des sourires aux clients - même à ceux que je ne peux pas sacquer - mais le plus souvent, je joue à la serveuse du salon de thé juxtaposé. Ce dernier est certainement le poste que je préfère car il ne m'oblige pas à camper à un endroit et me permet de babeler avec les ouailles dont j'apprécie la plupart. En même temps, ceux qui savent que je ne peux pas les encadrer évitent de poser leurs nougats chez l'établissement des Langorat ; à moins que ce sont des parfaits idiots qui cherchent des emmerdes.

Depuis quelques années, nos pâtisseries sont réputées à travers toute l'île, même jusqu'au royaume d'Alabasta, après le passage d'un membre de la famille royale au sein de notre établissement. Beaucoup des richards de Nanohana nous passent des commandes en gros pour des grandes occasions et notre salon de thé accueille souvent des bourgeois et quelques fois des membres de la famille royale, venus sur la recommandation d'un des leurs.

Je ne sais pas si c'est parce que j'y suis née que je suis si attachée à Nanohana mais je n'ai aucune envie de quitter cette ville. Je m'y sens bien. Je ne me vois vraiment pas vivre ailleurs. Je crois que, plus que la ville, ce sont au fait ses habitants qui me retiennent ici. J'y connais tellement de monde qui jouent des rôles plus ou moins importants dans ma vie quotidienne que j'ai le cafard rien que de penser à l'idée de ne plus les fréquenter. Et je ne parle pas que des membres de ma famille, dont une grande partie vit à Nanohana, mais aussi de ces gamins avec qui j'aime trainer - comme si j'avais leur âge - et dont certains me prennent pour leur grande sœur, les potes avec qui j'ai trainé lorsque j'étais môme et que je continue de voir de temps en temps car nous ne sommes plus aussi libre qu'autrefois, les amis des autres membres de ma famille, les commerçants avec qui j'aime négocier des affaires - même des plus futiles - les vieux à qui j'aime rendre service, sans oublier les fidèles de notre salon de thé, dont certains disent venir que pour mon sourire pour me faire plaisir, les soldats royaux à qui j'ai fini par me rapprocher, à force d'avoir affaire à eux à cause de mes conneries dont certaines m'avaient envoyé faire quelques séjours en prison, au grand dam de ma pauvre mère.

Je déteste attrister ma maternelle et pourtant, malgré mes efforts pour ne pas la blesser, mon impulsivité me pousse souvent à faire n'importe quoi et ce depuis mon enfance. J'étais la petite qui déclenchait une bagarre au moindre accroc dans le jardin d'enfants. La gamine qui tenait tête même aux plus grands qu'elle dans les rues et qui rentrait à la maison avec des vilaines bleues. L'adolescente qui aimait jouer à la justicière en cassant la gueule aux adultes qu'elle avait décidé de condamner comme une grande.

À force de surenchère de crétinerie, beaucoup des habitants de Nanohana me considèrent aujourd'hui comme une mauvaise graine dont ils ne faut pas s'approcher mais même eux me manqueront je pense, si jamais je quittais cette ville car leur mépris fait partie intégrante de ma vie ici. J'accepte le fait que tout le monde ne peut pas me blairer même si personnellement, je pense que je ne fais rien de mal. Les bagarres que j'ai déclenchées n'étaient pas sans raison. Je ne suis pas le genre qui mord pour mordre mais plutôt pour rendre justice. Je reconnais que parfois je contre-attaque violemment pour peu mais jamais pour rien.

Ma mère se demande souvent pourquoi je suis si indisciplinée malgré la bonne éducation qu'elle m'a accordée mais peut-être que le problème ne vient pas de mon instruction mais plutôt de mon caractère. J'ai peut-être hérité de la personnalité de ce père que je n'ai jamais vu car je ne connais aucune autre personne comme moi parmi les Langorat. Ma mémère me rivalise peut-être niveau grande gueule mais elle n'est comme ça qu'avec moi alors que je le suis avec tout le monde. Surement qu'elle encaisse plus mal que ma mère mes couillonnades.

Malgré que je n'hésite pas à répliquer aux reproches de ma mémé, je l'aime bien au fond mais ça, je ne lui ai jamais dit, pas autant que je m'en souvienne en tout cas. Par contre je l'ai déjà confié à mon défunt grand-père qui avait été mon confident de son vivant.

Vous l'aurez compris, ma vie se résume à des aventures et des nombreux mésaventures à Nanohana. Pas très passionnante diriez-vous ? Détrompez-vous ! Je m'amuse comme une folle dans cette grande ville qui m'offre un quotidien loin d'être calme …


Test RP
Where is Ivan ?

Penchée sur un gâteau d'anniversaire que j'ai réalisé avec le plus grand soin - car je sais que notre client est exigeant - je m'applique pour dessiner des petites fleurs dessus avec de la crème parfumée aux cerises à l'aide d'une seringue à pâtisserie.

- Eva ? Hèle ma maternelle, tout en ouvrant brusquement la porte battante qui sépare la cuisine de l'autre pièce, me faisant sursautée alors que ma main appuie par mégarde sur la seringue, dégueulassant le gâteau avec de la crème.
- Merde ! Que je râle malgré que je n'aime pas m'emporter devant ma mère. Je vais devoir tout recommencer !
- Ha ! Désolée Eva ! … Laisse. Je vais m'en occuper car on dirait que tu as une affaire plus urgente à régler !
- Qu'est-ce que c'est ?
- Il y a la petite Diane qui te réclame et elle est en pleurs. Il semblerait qu'Ivan a disparu ?
- Quoi ? Que je fais, tout ôtant mon tablier, mon masque et ma charlotte avant de se précipiter dans la pièce où le gamine m'attendait.

A peine je pointe qu'elle me saute dessus pour s'agripper sur mes vêtements.

- Il faut qu'on retrouve Ivan ! Dit-elle tout en pleurnichant.
- Calme-toi s'il te plaît et raconte-moi tout depuis le début et … calmement.
- Ivan, ça fait deux jours qu'il n'était pas venu à l'orphelinat alors je suis allée chez lui mais il y avait personne. J'y suis retournée aujourd'hui et plusieurs fois mais il n'est toujours pas là. Je pense qu'ils sont venus le chercher parce que sa porte n'est même pas fermée à clé comme quand il sort d'habitude.

Par "ils", Diane voulait parler des pirates avec qui Ivan trainait autrefois. Ivan est un de mes potes d'enfance mais qui a mal tourné. Une mauvaise rencontre l'avait fait prendre la mer pour devenir pirate sauf que ça ne s'est pas bien passé. Il est revenu à Nanohana, à peine huit mois après son départ, sauf que ce n'était plus l'Ivan qu'on connaissait. Il abusait d'alcool, fumait clope après clope et était devenu hyper violent. Tellement que quelques jours à peine après son arrivée, il avait fini à la prison pour divers cas de violence dont contre des bourgeois de la ville. À sa sortie, plus d'un an plus tard, il était redevenu calme sauf que quelque chose avait changé en lui. Sa joie de vivre semble avoir été enterré définitivement. Aujourd'hui il vit comme un gars blasé par la vie alors qu'il n'a que vingt cinq ans. Depuis son retour je ne l'ai jamais entendu rire ni vu un semblant de sourire se dessiner sur sa trogne.

À mon grand soulagement il n'avait pas perdu par contre son amour pour les gamins. Tout comme moi, Ivan adore jouer avec les mioches du quartier alors, dans l'espoir de le voir de nouveau heureux, je l'avais poussé à travailler à l'orphelinat de la ville où j'avais réussi à lui dégoter un poste d'aide cuisinier. Je viens parfois donner des cours de pâtisserie aux petits de l'établissement alors je m'entends pas mal avec la majorité des membres de son personnel.

J'avais bien sûr demandé à Ivan ce qui s'était passé mais il m'avait tout simplement rétorqué qu'il ne désirait pas en parler alors jusqu'à aujourd'hui personne sur l'île ne sait ce qui lui était arrivé. On sait juste qu'il craint que les pirates avec qui il avait trainé ne reviennent le chercher un jour. Voilà pourquoi la petite Diane avait évoqué ce "ils".

Diane était un des rares enfants de l'orphelinat qui s'étaient attachés à Ivan malgré sa tronche de mort-vivant. La petite l'adorait au point qu'elle était presque tout le temps fourré dans ses pattes.

- Arrête de pleurer s'il te plaît ! On va le retrouver, je te le promets, fais-je tout en caressant la tête de la petite.

En trente minutes, j'immobilise ma petite armée composée de tous les enfants en âge de se promener seul et disponibles que je connais dans la ville, dont ceux de l'orphelinat de Diane. Ils avaient entre onze et quinze ans.

- Mes petits soldats, voici la mission du jour : trouver le soldat Ivan !

Ouais, j'aime me comporter comme une gamine avec mes bambins et on aime jouer à l'armée dont Ivan faisait partie. Ce n'était pas notre premier rassemblement pour une bonne action mais la première pour trouver un des nôtres.

- On va se séparer en plusieurs groupes et partir dans des différentes directions dans la ville. Surtout ne vous séparez pas et, comme d'habitude, on évite de s'aventurer aux endroits interdits et de mettre les pieds sur les territoires inconnus. Si vous le trouvez, ne l'approchez pas s'il n'est pas seul. Attendez que ça soit le cas avant de lui parler. On se retrouve ici dans deux heures. Des questions ?
- Non chef ! Lâche en chœur quelques-uns de mes petits soldats.

Je forme alors cinq groupes, faisant en sorte de mélanger les plus petits avec les plus grands mais aussi en fonction des capacités de chacun que je connaissais par cœur à force de trainer avec eux. Je garde Diane, qui était la seule de dix ans, avec moi ainsi que deux autres mioches de onze ans.

Les groupes s'éparpillent et le mien se dirige vers le port.

Les endroits interdits que j'ai évoqués étaient des lieux où je préfère que les gamins ne trainent pas à cause des dangers potentiels qu'ils représentaient. Je leur ai montré en personne où se trouvaient ces territoires et leur ai forcé à mémoriser leur emplacement. Si on n'arrive pas à dénicher Ivan, j'irai fouiller ces endroits-là moi-même plus tard.

Nanohana est une ville toujours bondée de monde et où les gamins vagabondent librement et avec insouciance. Depuis que je vis ici, je n'ai jamais entendu d'incident fâcheux avec des enfants mais mieux vaut prévenir que guérir. S'il arrivait malheur à l'un de mes gamins, je ne me le pardonnerais jamais.

J'avais fait comprendre à mes petits soldats qu'il faut éviter de chercher des emmerdes, de ne jamais chercher à jouer aux héros et de prendre la fuite sans discussion au moindre danger. En gros, tout le contraire de ce que je fais mais je sais qu'ils m'écoutent comme une voix divine. C'est donc avec l'esprit tranquille que je tente de chercher cet idiot d'Ivan de mon côté avec Diane, qui s'accroche à ma main droite, Dora à ma main gauche et Michael qui marche à nos côtés, les deux mains au sommet de son crâne, nous offrant des pas de danse. Je sais, qu'au lieu de réfléchir aux endroits où on pourrait chercher Ivan, le petit Michael devait avoir plutôt une chanson qui tournait dans sa tête. C'était un amoureux de la musique et de la danse qui pourrait certainement devenir le roi de la pop un jour, s'il décidait de faire de sa passion son métier et, bien sûr, si ce jour arrivait, je serai là pour le soutenir - comme je le ferai pour chacun de mes petits soldats.


***


Les deux heures s'écoulent et tout le monde revient bredouille au lieu de rassemblement. Pas la moindre trace d'Ivan. Si jusque-là mon esprit était tranquille, je commence sérieusement à m'inquiéter. Et si la petite Diane avait raison : s'ils" l'avaient embarqué ?

Gardant mon inquiétude au fond de moi, je rassure mes petits qu'on retrouvera le soldat Ivan puis je les expédie chez eux. Je les regarde s'éloigner puis une fois qu'aucun n'était plus dans mon champ de vision, je cours vers l'endroit interdit le plus proche. Je fouillerai jusqu'à la tombée s'il le faudrait. Je ne m'arrêterai pas avant d'avoir fouillé la ville de fond en comble. Chose que j'ai faite mais c'était peine perdue.

Essoufflée de courir à droite et à gauche, malgré mon endurance qui n'était pas déplorable - sans vouloir me vanter - je prends ma respiration en plein milieu d'une ruelle éclairée par des lumières artificielles car le soleil avait disparu depuis un moment. Les mains sur mes genoux fléchis, le regard rivé vers le sol, soudain, je vois des chaussures que je reconnaîtrai entre mille malgré qu'elles étaient en bien piteux état. Je relève la tête et mon expression devient dure. Je me redresse pour filer un coup de genou dans le ventre d'Ivan qui se tenait en face à moi, me fixant de son regard mord, un sac en plastique d'où dépassait un poireau de plusieurs jours dans la main droite.

- Putin ! Où t'étais passé ? Tu sais à quel point, on s'est inquiété ?
- Désolée Eva mais je me suis perdu ! Lâche-t-il d'un ton totalement plat.

Je fige direct alors que mon sang bouillonne de plus en plus.

Je me mets sur les pointes de mes pieds pour le saisir par le col - Ivan avait une bonne tête de plus que moi - le forçant à se baisser et me regarder dans les yeux.

- Je sais que tu as zéro sens d'orientation mais ne va pas me raconter que tu t'es paumé durant trois jours en allant faire tes courses au marché ?
- Presque. Fait-il d'un ton le plus calme du monde. Chose qui m'enrage encore plus parce que j'ai l'impression qu'il s'en foutait royalement de notre inquiétude à moi et nos petits soldats.
- Comme ça presque ?
- J'ai vu un chat qui saignait d'une queue en chemin alors j'ai voulu le soigner sauf qu'il s'est enfui alors je l'ai poursuivi mais je n'ai pas réussi à le rattraper et quand j'ai décidé de rentrer chez moi, je ne savais pas où j'étais. J'ai pas arrêté de marcher depuis, m'arrêtant juste pour pioncer et manger. D'ailleurs j'ai plus de sous depuis deux jours alors je n'ai rien avalé depuis. Tu pourrais m'avancer quelqu …

Je lui écrase sans ménagement un pied, me retenant l'envie de le castrer, avant de tourner les talons alors qu'il tente de soulager son ripaton.

Je fais quelques mètres puis je m'arrête car je sais que si je le laisse derrière, il pourrait encore se perdre. C'était invraisemblable mais Ivan pouvait se perdre même à deux pas de chez lui. J'avais complètement oublié ce détail qui avait pourtant son importance dans sa disparition.

Comprenant que je l'attendais, il me rejoint mais sans se presser car se speeder ne faisait pas partie des vocabulaires d'Ivan le mort ambulant. Ensemble, nous nous dirigeons vers le quartier où nous avons grandi alors que ma colère retombait aussi vite qu'elle était montée ...



 
Informations IRL

• Prénom :
• Age :
• Aime :
• N'aime pas :
• Personnage préféré de One Piece :
• Caractère : Quelques mots pour vous décrire ? C’est toujours plus agréable de savoir avec qui on écrit...
• Fait du RP depuis :
• Disponibilité approximative :
• Comment avez-vous connu le forum ?


ONE PIECE REQUIEM ©


Dernière édition par Eva Langorat le Mer 4 Mai 2016 - 10:34, édité 5 fois
    Salut Yami,

    Tu connais la casbah. Trame libre. Fais-toi plaisir.

    Bon courage.
    • https://www.onepiece-requiem.net/t17097-the-man-in-charge#194194
    • https://www.onepiece-requiem.net/t16999-ian-conway
    Hello hello la p'tite Eva ! o/

    Je passais pour des news sur ton test, ça fait longtemps qu'on a pas eu des nouvelles ! Soucis d'inspiration ? Manque de temps ?

    Tiens nous au courant !!
    Bises bises ! o/
    • https://www.onepiece-requiem.net/t16409-fiche-technique-de-myoso
    • https://www.onepiece-requiem.net/t15222-
    Ryouh Myo d'amour I'am not a bad girl !  1785299869

    Je tacherai de boucler le test RP d'ici la fin de la semaine Smile

    Merci incline
    • https://www.onepiece-requiem.net/t10809-fiche-de-la-danseuse-du-
    • https://www.onepiece-requiem.net/t10689-yamiko-la-danseuse-du-vent-completed
    Bouh,

    Présentation enfin bouclée I'am not a bad girl !  1785299869
      Salut

      Je viens de lire la vie de ta petite Eva, et on attaque sans plus tarder la modération de ton DC.

      Il y a peu de fautes, mais quand tu en fais, elles sont... corsées. Je n'ai pas pensé à relever au début, parce que c'est vraiment épisodique, mais voilà, au bout du compte, ça laisse un arrière goût bizarre.
      J'ai tout de même noté un très, très moche "malgré que", qui m'a fait monté au plafond ^^ Ne refais pas ça, hein, c'est mauvais pour mon dos.
      Après, je coince un peu sur le côté trop argotique "en vrac" d'Eva. Le "tepu" par exemple, m'a fait grincer des dents. Qu'elle parle comme un garçon, qu'elle parle en argot des cités, je veux bien, mais fais attention à ne pas mélanger les genres. Reste consistant dans ton genre. Eva, je la vois bien en titi parisien version un poil plus moderne, pas en meuf des cités, si tu vois ce que je veux dire.

      Tu présentes un personnage très frais, très "banal", dans le sens où elle n'a pas de super pouvoir, de rêve particulièrement ambitieux, que sa vie est une vie très ordinaire. On pourrait tous être Eva en fait. Ce qui est bien, vu les abus dans lesquels on peut facilement, trop facilement, tomber sur un fow comme OPR. Le hic, c'est que tu as, à mon sens, trop poussé le trait, et j'ai du mal à voir ce qu'elle va devenir sur OPR. A part te cantonner à jouer à la pâtissière jeune et brusque, on ne voit pas ce qu'Eva pourrait vivre, comme aventure. Il aurait peut-être fallu introduire dès la fiche l'élément perturbateur, ou le prémisse du changement. Après, il n'y a aucun mal à jouer du quotidien, hein. C'est juste un choix étrange sur un fow shonen d'aventures ^^'
      Je regrette aussi que tu n'aies pas fait ne serait-ce qu'allusion à la situation récente d'Alabasta. Nanohana a été le lieu privilégié de quelques RPs assez récents, et même si Eva ne se passionne pas pour la politique, il lui est difficile d'ignorer le monde qui tourne autour d'elle ^^.

      Bref, un personnage bien présenté, bien amené, qui offre des promesses de développement, à intégrer dans le contexte général.
      Je suis sur un 700 D.

      A bientôt!
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      Bouh Shaï,

      Shaïness Raven-Cooper a écrit:Salut
      Il y a peu de fautes, mais quand tu en fais, elles sont... corsées. Je n'ai pas pensé à relever au début, parce que c'est vraiment épisodique, mais voilà, au bout du compte, ça laisse un arrière goût bizarre.
      J'ai beau me relire, je n'arrive pas à les déceler alors serait-il possible que tu me les relèves stp ? Surprised Histoire d'éviter de les refaire car si ça se trouve je les fait souvent '-'

      Shaïness Raven-Cooper a écrit:J'ai tout de même noté un très, très moche "malgré que", qui m'a fait monté au plafond ^^ Ne refais pas ça, hein, c'est mauvais pour mon dos.
      C'est quoi le problème exactement ? C'est pas du français ? Pas utilisé dans le bon contexte ? Surprised Ce qui serait fort possible car le français n'est pas ma langue maternelle alors il m'arrive de confondre des mots en plus de faire des tournures de phrases bizarres ou hors contexte silent

      Et navrée pour ton dos. Je t'offrirai des petits fours gratos en compensation si tu passes un jour à la pâtisserie des Langorat  Razz

      Sinon, je ferai attention de ne pas trop tomber dans l'argotique. Et, vu que pour l'instant je ne vois pas dans quel genre d'aventure propulser ce personnage, j'ai préféré ne pas introduire d'élément perturbateur dans son train train de vie.

      Merci  I love you
        Salut Eva,

        Second et dernier avis.

        Point forme:

        Je rebondis directement sur le "malgré que " de ta remarque précédente. C'est pas tellement un souci de contexte non, c'est juste qu'en effet, ce n'est pas du français et il s'agit souvent d'une faute récurrente et symptomatique que font les gamins et par extension qu'on a tous fait une fois avant de se faire corriger. Tu as la préposition malgré (seulement elle) que tu peux décliner, ou tu peux lui préférer des locutions type " en dépit de " ou " bien que " pour exprimer la même chose.

        De mon côté, même son de cloche que chez Shaïness, j'ai trouvé la fiche assez sympa, "humaine " surtout au bon sens du terme dans la mesure où ca change pas mal de ce qu'on voit dans le coin cependant attention aux changements/basculements brusques de registre de langue. On a l'impression que t'es pas parfaitement dans tes pompes avec Eva et que tu ne sais pas vraiment vers quoi tu t'orientes en termes de type de personnage et ce que tu lui veux revêtir. Et du côté de ton lectorat, on sait pas vraiment sur quel pied danser vis-à-vis du personnage et la première impression qui viendra en tête sera quelque chose type " bizarre, étrange, voire bancale ". Exemple type:


        Mon bas moule parfaitement mon cul rebondi, mon haut met parfaitement en valeur mes nichons et les lignes de mon buste.


        Le début part sur de l'argotique clair et net " cul rebondi", "nichons " mais tu contrebalances dans la même phrase (ndlr: changes de registre) avec "les lignes de ton buste " qui peut évoquer des courbes harmonieuses et une silhouette svelte. Et c'est ca qui nuit légèrement à la lecture que tu proposes, on oscille sans trop savoir entre les registres sans que tu en choisisses un et que tu t'y tiennes. Si tu veux de l'argot, vas-y franchement, il faut que la mouture que tu proposes reprennes les codes et le lexique dans lequel tu veux que ca s'inscrive. Dans cette fiche, on a toujours un décalage entre la jeune pâtissière turbulente qui se comporte bien mais qui peut insulter comme un charretier si l'envie lui en prend.

        Second exemple que j'ai pris à la rigolade:


        Malgré mon envie de le voir, j’évite de me dépêcher car je n’ai pas envie de transpirer. Chose qui pourrait me faire retourner chez moi pour aller prendre une nouvelle douche et mettre des nouveaux vêtements. Je ne suis pas une manique de la propreté mais je mets un point d’honneur sur l’hygiène corporelle. Et puis, se rendre chez son mecton tout en puant des aisselles, quel genre de nana ferait une connerie pareille ?


        D'un côté, le respect de l'hygiène, la volonté de ne pas transpirer ( et visiblement de pas mettre de déo aussi haha) et de l'autre côté ca:


        Pour se rassurer, sans gêne, je soulève tout de même une aisselle après l’autre pour les renifler pour une petite vérification


        Ca m'a fait bien rire pour le coup, respect de l'hygiène mais j'hume un coup sous les aisselles au cas où il y aurait un début insoupçonné d'auréole.  C'est assez drôle et déroutant à la fois, je sais pas vraiment si le texte est à vocation sérieuse ou non mais ces petits éléments sont disséminés un peu partout et je pense que tu gagnerais vraiment à affiner le vocabulaire vers tel ou tel registre pour l'homogénéiser un peu plus et à la rigueur te laisser ces quelques moments wtf.

        Veille bien aux mots que tu emploies surtout, on ressent bien que tu n'es pas très familière avec l'argot et que c'est encore un terrain où tu t'engages à tâtons. Certaines tournures ou choix de mots sont parfois maladroits bien qu'on comprenne l'idée générale. Exemple ci-dessous:


        Ma mère se demande souvent pourquoi je suis si indisciplinée malgré la bonne éducation qu'elle m'a accordée mais peut-être que le problème ne vient pas de mon instruction mais plutôt de mon caractère


        malgré la bonne éducation ne colle pas dans le cas présent. malgré suppose une opposition contre quelque chose ou quelqu'un, une action qui s'inscrit contre la volonté de qqch/qqn ou ne se laissant pas arrêter par un obstacle.  Là, la bonne éducation, tu en bénéficies et tu ne peux être indisciplinée malgré une éducation qu'on va te donner. Même topo pour " accorder une éducation ", ca ne se dit pas, on peut te doter d'une éducation, t'en fournir une même à la rigueur, mais accorder ne convient pas dans le cas présent et s'utilise davantage lorsque tu octroies quelque chose à quelqu'un après qu'il en fait la demande. On comprend le sens global et là où tu veux en venir mais la forme nuit un peu au rendu général.  Ca se ressent aussi au niveau du point forme où j'ai listé les quelques couacs et/ou coquilles lexicales.

        Autre exemple:


        Ma mémère me rivalise peut-être niveau grande gueule mais elle n'est comme ça qu'avec moi alors que je le suis avec tout le monde.


        On parle de rivaliser avec qqch/qqn, c'est un verbe à particule.  La graphie correcte serait la suivante:

        Ma mémère rivalise peut-être avec moi niveau grande gueule [...]

        Le test RP m'a pas tellement convaincu, j'ai attendu longtemps le dénouement et je n'ai jamais vraiment eu de bouleversement, d'élément perturbateur ou de véritable difficulté dans la disparition du type en question. J'attendais quelque peu l'explication du " pourquoi du comment " et tu es restée assez évasive sur la question. J'ai pas été tellement enjoué d'apprendre qu'en réalité que la disparition n'était dû qu'a un type s'étant égaré dans Nanohana avant de taper un roupillon et de bouffer alors que des hordes de marmots le cherchent dans toute la ville.  Ca m'a semblé un peu plat, dommage.

        Dernière petite chose, tu as choisi un format de prez qui te laissait toutes libertés au niveau des encarts (physique, psycho, bio) et de ce qu'on attend conventionnellement de ces parties-ci. J'ai rien contre mais c'est parfois tellement loin de ce qu'on en attend que la pertinence et l'impact se noie dans des éléments qui ne coïncident pas avec l'intitulé des sections.  Le format est ce qu'il est et j'ai rien contre, il s'apparente à une bio générale dans laquelle tu glisses des détails physique/psycho mais la balance tend un peu trop à pencher vers le trop biographique et c'est un peu dommage en état.

        Mention au soin que tu as pris pour nous faire passer l'idée que tu tiens sacrément à toute la faune de Nanohana et de ses environs, ils sont une partie intégrante de toi-même et j'avoue être assez curieux quant aux motifs qui te permettront de légitimement voyager aux quatre coins de la mappemonde

        Au final, c'est un personnage sympathique mais qui a besoin de s'affiner tout du moins dans la forme mais qui a une psycho/bio tout à fait correcte.

        Second avis planté à 600, validation à 650.

        Bon jeu dans le coin Eva.
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        • https://www.onepiece-requiem.net/t16999-ian-conway