Ma vie est tout simplement dingue, à moins qu’elle soit trop fantastique depuis que je suis avec ces hommes, car mes voyages ne s’arrêtent plus d’être intéressants. De St-Uréa à Alabasta, puis d’Alabasta à Marie-Joie, la grande forteresse en hauteur de ces grands dragons célestes que je déteste tous autant qu’ils sont. Enfin peu importe, je n’y vais de toute façon pas pour leur gueule, rien à cirer de les voir. J’envie presque le grand Tahar d’avoir eu le privilège d’en tuer un. Bizarre pour un marine de penser ça me diriez-vous, mais je ne partage pas leurs idéologies. Vous savez, protéger des types qui ne respirent pas le même air que moi, très honnêtement, ça me donne plus envie de les tuer qu’autre chose.
Je m’écarte une fois encore dans mes songes.
Le voyage n’a étonnamment duré qu’une journée. Je ne me suis pas encore familiarisé avec la carte du monde, mais je n’aurais pas parié sur un voyage si court, comme quoi. Il se trouve qu’on arrive finalement trop tôt, j’me disais bien qu’on avait fait vite, donc obligé de patienter que l’amiral en chef soit prêt. Quand j’y pense, bien que ça me fasse découvrir ce lieu, faut avouer qu’on se déplace tous pour ce bon vieux Salem. Plutôt bien escorté le type. Du coup, on nous propose un petit déjeuner, chose qui m’aurait grandement enchanté jusqu’au moment où une fille totalement hystérique vient foutre la merde. Je ne suis pas du tout matinal donc du calme un peu, mais je ne suis pas chez moi alors je me fais petit.
J’apprends par la suite que cette femme est en réalité une vice-amiral, tout comme Salem, signifiant par la même occasion qu’elle dispose d’au moins des mêmes capacités. Effrayant. Finalement elle peut hurler autant qu’elle veut, c’est pas moi qui irait lui dire quoique ce soit. Même le bon vieux pervers a du mal à s’en défaire, chose qui me fait rire étant donné qu’il adore normalement les femmes, surtout qu’elle est bien foutue la petite. J’entrevois Daniel en train de baver dans son coin en la matant. Vraiment irrécupérable celui-ci. Yamamoto semblait plus à l’aise que moi. Plutôt discret, à croire qu’il n’est pas du matin lui aussi, ou qu’il n’a rien ciré de tout ça et qu’il a d’autres desseins en tête. Tellement imprévisible. Salem nous pointe d’un seul coup du doigt.
J’ai comme un mauvais pressentiment.
La beauté cesse de l’embêter et nous fixe avec beaucoup d’attention, je crois même apercevoir des coeurs dans ses yeux. C’est certainement pour Yamamoto, c’est le portrait craché de l’autre grande tige, j’me demande s’il n’est pas son fils… Mais soudain, elle se jette sur moi telle une lionne, les griffes acérés, prêtes à me déguster entièrement. Sans doute instinctivement, je dégaine ma lame que je pose sous sa gorge, le regard meurtrier. Je réalise seulement après ce que je viens de faire. Mon coeur palpite à l’idée de me faire massacrer la gueule par c’te folle. Daniel explose de rire dans son coin en s’imaginant la scène. De l’aide ? Quelqu’un ? Personne.
« Hmm. Ton petit me plaît Salem, quelle brillante idée que de me l’avoir emmené. »
Je pensais l’énerver, tu parles, c’est tout l’inverse. Je rengaine ma lame en prenant conscience que je jouais à un jeu très dangereux, puis sans perdre un instant, elle m’enlace langoureusement. L’étreinte est assez lourde. Agonisant presque, je lui propose de m’accompagner manger un bout, qu’elle accepte bizarrement sans broncher et avec beaucoup de joie. C’est là que je remarque l’équipe médicale qui nous suit, et c’est certainement pas pour me rassurer, je commence à imaginer la raison de leur présence. « Salem, ne me laisse avec c’te folle, par pitié. », que je me répète sans arrêt dans la tête. C’est juste pas possible que j’me fasse latter la gueule aussi bêtement. Pour l’instant rien est fait, elle semble au contraire vouloir faire connaissance, à moi d’attirer son attention. Malheureusement, la séduction n’a jamais été mon fort mais plutôt celle de Daniel qui continue de se marrer. À croire que dans cet équipage faut séduire pour être bon.
Marre de ces galères.
Je m’écarte une fois encore dans mes songes.
Le voyage n’a étonnamment duré qu’une journée. Je ne me suis pas encore familiarisé avec la carte du monde, mais je n’aurais pas parié sur un voyage si court, comme quoi. Il se trouve qu’on arrive finalement trop tôt, j’me disais bien qu’on avait fait vite, donc obligé de patienter que l’amiral en chef soit prêt. Quand j’y pense, bien que ça me fasse découvrir ce lieu, faut avouer qu’on se déplace tous pour ce bon vieux Salem. Plutôt bien escorté le type. Du coup, on nous propose un petit déjeuner, chose qui m’aurait grandement enchanté jusqu’au moment où une fille totalement hystérique vient foutre la merde. Je ne suis pas du tout matinal donc du calme un peu, mais je ne suis pas chez moi alors je me fais petit.
J’apprends par la suite que cette femme est en réalité une vice-amiral, tout comme Salem, signifiant par la même occasion qu’elle dispose d’au moins des mêmes capacités. Effrayant. Finalement elle peut hurler autant qu’elle veut, c’est pas moi qui irait lui dire quoique ce soit. Même le bon vieux pervers a du mal à s’en défaire, chose qui me fait rire étant donné qu’il adore normalement les femmes, surtout qu’elle est bien foutue la petite. J’entrevois Daniel en train de baver dans son coin en la matant. Vraiment irrécupérable celui-ci. Yamamoto semblait plus à l’aise que moi. Plutôt discret, à croire qu’il n’est pas du matin lui aussi, ou qu’il n’a rien ciré de tout ça et qu’il a d’autres desseins en tête. Tellement imprévisible. Salem nous pointe d’un seul coup du doigt.
J’ai comme un mauvais pressentiment.
La beauté cesse de l’embêter et nous fixe avec beaucoup d’attention, je crois même apercevoir des coeurs dans ses yeux. C’est certainement pour Yamamoto, c’est le portrait craché de l’autre grande tige, j’me demande s’il n’est pas son fils… Mais soudain, elle se jette sur moi telle une lionne, les griffes acérés, prêtes à me déguster entièrement. Sans doute instinctivement, je dégaine ma lame que je pose sous sa gorge, le regard meurtrier. Je réalise seulement après ce que je viens de faire. Mon coeur palpite à l’idée de me faire massacrer la gueule par c’te folle. Daniel explose de rire dans son coin en s’imaginant la scène. De l’aide ? Quelqu’un ? Personne.
« Hmm. Ton petit me plaît Salem, quelle brillante idée que de me l’avoir emmené. »
Je pensais l’énerver, tu parles, c’est tout l’inverse. Je rengaine ma lame en prenant conscience que je jouais à un jeu très dangereux, puis sans perdre un instant, elle m’enlace langoureusement. L’étreinte est assez lourde. Agonisant presque, je lui propose de m’accompagner manger un bout, qu’elle accepte bizarrement sans broncher et avec beaucoup de joie. C’est là que je remarque l’équipe médicale qui nous suit, et c’est certainement pas pour me rassurer, je commence à imaginer la raison de leur présence. « Salem, ne me laisse avec c’te folle, par pitié. », que je me répète sans arrêt dans la tête. C’est juste pas possible que j’me fasse latter la gueule aussi bêtement. Pour l’instant rien est fait, elle semble au contraire vouloir faire connaissance, à moi d’attirer son attention. Malheureusement, la séduction n’a jamais été mon fort mais plutôt celle de Daniel qui continue de se marrer. À croire que dans cet équipage faut séduire pour être bon.
Marre de ces galères.