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Grand Line nous voilà ! [PV Nigawarais]

Parès l'impitoyable bataille que dut subir l'équipage comme adieux aux océans Blues et comme pour prévenir des défis qu'ils devraient relever à l'avenir sur la route de tous les périls, une nuit de sommeil pendant laquelle le navire resta dans un silence de mort sous ce ciel couvert et au gré des vagues imposantes de la région s'écoula. Au petit matin, la vie reprit son cours. La veille Shinji avait veillé avec Kana ainsi que l'équipe médicale sur les blessés. Il y avait 15 morts à déplorer et 10 blessés encore dans un état grave ainsi que 40 blessés mais dont les égratignures disparaitraient dans la semaine. Seuls 6 sorps des 15 disparus restaient sur le navire, il s'agissait des traitres. Leurs anciens camarades ne les pleuraient pas. il fallait tirer un trait sur le passé et partir de l'avant. Cette première bataille navale était le premier combat réel pour certains Nigawarais et maintenant tout le monde savait à quoi s'en tenir. Un amuse gueule avant Grand Line qui avait permit à chacun de trouver sa place et son rôle à jouer en temps de combats. La coordination avait été travaillée et l'esprit d'équipage en sortait renforcé. Une claque bien venue avant de démarrer le véritable voyage.

Un jour de traversée avait été nécessaire pour enfin arriver aux pieds de Reverse Mountain. un jour un peu mouvementé à cause de l'incessante tempête et des caprices de la mer. Les pirates n'avaient pas eut le temps de fêter dignement cette victoire ni même de se reposer. Ils étaient toujours dans le feu de l'action. L'océan semblait vouloir les éprouver comme pour tester leur valeur. Quoi qu'il en soit, le jour où ils pourraient déboucher le rhum pour fêter cela, ils seraient forcément de l'autre côté de Reverse Mountain et alors ce jour là, ils en auront des victoires à arroser. Quoi qu'il en soit, la traversée allait être difficile. Shinji observait les schémas que lui avaient dessinés les membres de la Cabale qui eux connaissaient l'emplacement et la fonction de cette entrée légendaire. Il avait suivit le bon cap et pourtant, il ne voyait d'entrées nul part. Pas de faille dans l'immense roche qui s'élevait jusqu'aux épais et bas nuages, pas de trou dans la formation rocheuse donc pas même un tunnel, pourtant les dessins des chercheurs de la Cabale semblaient indiquer comme un Canal.

Soudain au loin, une petite faille dans la rougeur de la montagne. Malgré toutes vraisemblances, l'eau grimpait dans cette faille ! Bardak s'affolait à l'approche de la montagne qu'il ne voulait pas heurter. il devait se calmer car il aiderait à la manoeuvre qui devait être précise pour s'engager sur ce canal. Une violente secousse manqua de faire tomber Kaetsuro qui s'accrocha à l'avant du navire. Il hurla au monstre de garder son calme et de diriger le navire sur la petite brèche surnaturelle. Les nuages ne permettaient pas une bonne vision mais Nigawarai avait tout prévu. hors de question de rater son entrée où d'échouer en si bon chemin. Tout restait à faire alors il mettait toutes les cartes qu'il avait de son côté. Une fois cet obstacle franchis, il serait un homme nouveau et ses relations dans les Blues ne lui serait plus d'aucun secours. En attendant, deux petits navires de la Cabale l'attendaient à chaque extrémité de l'entrée du canal de Reverse mountain avec des lumières aux sommets de leurs mats pour que le navigateur puisse viser juste avec son imposant navire. *Bardak je compte sur toi* Pensa à haute voix l'homme au bob qui malgré le soulagement de la présence de ses alliés avait la gorge serrée face à ces éléments déchainés et incompréhensibles qui à tous moments pouvaient l'écraser contre la parois depuis que son bateau était emporté dans le courant qu'absorbait la montagne en hauteur. Le navire prit de la vitesse, et s'approcha dangereusement du canal ascendant.

Le capitaine disparut pour réapparaitre prêt du Gouvernail pour ne pouvoir s'en prendre qu'à lui en cas de problème. Il s'appliqua à passer entre les deux bateaux de la Cabale chargés de chercheurs qui faisaient de grands signes de bras et d'encouragements. L'astronome ne put leur répondre car Bardak tirait sur la gauche pour corriger son cap qui déviait à cause du courant. Cette décision du monstre sauva la moitié du navire qui se serait lamentablement écrasée contre Reverse Mountain. Le Roi des mers était déjà engouffré dans le canal qui l'élevait si bien que les câbles qui le tenaient au navire sortirent de l'eau et tirèrent dans la bonne direction le plus majestueux bâtiment marin du monde qui à son tour s'engagea sur ce canal peu commun et commença son ascension vers les nuages menaçants.

Le navire montait à toutes vitesses malgré son poids et l'équipage se mit à hurler de joie mais un crie d'avertissement du Capitaine les refroidit.
-Nous n'avons pas franchi la montagne ressaisissez vous ! Il disait cela en peinant à diriger le navire dans l'étroit courant. En effet, les bastingages n'étaient qu'à quelques mètres des parois du canal et le moindre faut mouvement du navigateur pouvait sérieusement endommager le Mujinzoo. Les bras du blond le brulaient et il peinait à garder le bon cap si bien que le bateau craque à tribord en heurtant la roche. le barreur réagit à temps mais cela fit grincer son bateau à bâbord qui heurtait à l'arrière à nouveau cette parois trop proche. Alors que l'homme au bob pensait qu'il lâcherait la roue de navigation, la force dans le gouvernail cessa et la résistance lâcha d'un seul coup. Bardak et sa carriole des mers venaient de bondir dans les airs à une hauteur effrayante. De là, l'on pouvait voir Grand Line à perte de vue. Des membres de l'équipage furent projetés dans les airs avant de retomber sur le pont du navire qui penchait maintenant vers l'avant pour se diriger dans sa chute vers l'unique canal qui réunissait ceux venus des 4 autres océans des Blues vers la route de tous les périls. Le spectacle était à couper le souffle et désormais, le Mujinzoo fonçait droit devant en se laissant porter par ce courant surnaturel qui l'emmenait à toutes vitesses vers le bas du canal.

Grand Line, nous voilà !
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Je suis content, j'ai passé une bonne nuit bien pourrie. Ma main brûlée à parlé toute la soirée avec mon système nerveux, c'était chouette. J'aurais pu aller en infiltration piquer à l'albinos un peu de baume, ou un truc dans le genre pour calmer la douleur, mais figure-toi que j'ai découvert le scrupule à la sortie de ma chambre. L'était petit, l'était rachitique. C'est le genre de scrupule qui n'a pas assez de voix pour te faire vriller les tympans et que tu calme d'un coup de botte. Eh ben pourtant, je l'ai écouté. Du coup, j'ai passé une nuit de merde.

Au petit matin, j'ai inspecté la mimine et c'était pas joli à voir. Un savant mélange de chaire fondue, carbonisée par endroits avec des ptits endroits tout rouges. j'arrive à bouger les doigts. Ca fait très mal, mais ça veut au moins dire que les muscles et tendons sont saufs. Je pense que dans ces cas-là la médecine recommande de laisser à l'air, mais j'ai pas envie qu'on me dise d'aller voir la doc. Allez, ça sera bandage et "j'me suis coupé en scalpant" comme excuse. Je m'exécute, non sans peine parce que quand même, et je me lève de ma couche.

Je te causais de ma chambre, j'ai eu droit à une pièce rien que pour moi il y a peu. Avant, je ronquais à la moche étoile sauf quand il y avait trop de nuages, là de les voir s'agiter au-dessus de moi ça m'énervait. J'avais la nette certitude qu'ils complotaient contre moi. Si t'avais roupillé trente ans dans un endroit où dormir c'est mourir, tu ferais gaffe aussi à tout ce qui bouge au moment de fermer l'oeil. Au réveil, le premier membre que j'avais dressé c'était un bras. Sinon, c'était dortoir, mais il n'y avait pas de matelas à ma taille et j'ai pété deux hamacs, autant dire qu'avoir mon espace ça a plutôt été une bonne chose. Shinji m'a vu bricoler un lit sur mesures. Comme il n'y avait pas de charpentier à bord et qu'il a jugé que j'étais pas trop manche de mes dix doigts, il m'a proposé de m'occuper des charpentes. Ca veut plus dire calfatage en fait, mais dans les navires, un maître calfat a droit à son espace personnel et à un atelier.

J'ai couplé les deux en une bonne grande pièce bourrée de planches, de poutres et de goudron, et me suis installé peinard. C'est endroit calme où je peux bosser tranquillement. Ces derniers temps, j'ai bossé sur une maquette du Mujinzoo avec un renfort à la proue et une possibilité d'éperonner. l'éperonnage c'est une science, faut pas bourré dans un mauvais endroit où l'avant du navire s'arrache, mais j'ai déjà pratiqué quelques fois et vers la fin on s'en sortait sans trop de dégâts. Suis sûr qu'avec un navire de cette taille y a moyen d'éclater de l'hostile. En plus ça te fait une secousse de dingue, t'as l'impression que le sol veut te péter les genoux. il peut le faire d'ailleurs, tenir le choc c'est aussi un truc qui s'apprend. Je ne sais pas si l'équipage sera favorable, mais pour ma part, je suis catégorique: contre un barrage de la marine, c'est la meilleure technique pour s'en sortir.

Je travaille aussi sur des engins de siège. Un canon met beaucoup de temps à recharger, c'est une faiblesse qu'on peut exploiter avec un coureur. si tu as des armes incendiaires à bord pour alterner le tir pendant que les canons rechargent, t'as un puissance de feu monstrueuse. En plus, un boulet est plus facile à parer qu'une pluie de feu grégeois, sans parler de la panique quand tes mâts commencent à cramer. Ouais, j'ai quelques idées d'aménagement pour rendre ce navire encore plus bourrin.

Je sors de mon atelier et rejoins le pont. Le Capitaine donne ses instructions en manoeuvrant la grosse bestiole qui nous sert de tracteur. C'est malin d'utiliser un monstre marin pour guider le navire, on a un avantage pour passer dans le sillon. Pendant que chacun est à son poste, prêt à prendre la courant, je verrouille les sabords, les pièces intérieures et fais le tour du pont avec une manoeuvre pour attacher chaque membre à la taille. Quand on me demande ce que je fous, je réponds "tu me remercieras plus tard". Je suis très sérieux dans mon boulot, non seulement faire des noeuds marins avec la moitié des goits brûlés, c'est pénible, mais en plus je vais retrouver Grandline. Ca fait plus d'un an que je l'ai quittée après ma défaite contre la Marine. On m'a cru mort, c'est sans doute pour ça que personne ne m'a recherché jusqu'ici. Les différents tags faits sur les lieux de mes attaques ont peut-être fait réviser aux autorités leur jugement. En tout cas je reviens à la maison et je ne compte pas connaître la même déculottée qu'autrefois. Dad is home les enfants, mettez les couverts pour mon retour parce qu'il y aura de la baston à volonté au menu.

Après quelques recalibrages et un bon vol plané, on arrive enfin à destination. Je ne hurle pas ma joie, en fait je suis même paralysé par le trac. C'est comme si tout mon passé me revenait dans la tronche en moins d'une seconde. je pense à mon peuple et à cette ligne droite qui me mènera à eux, s'ils vivent toujours. Les choses sérieuses commencent. Maintenant dormir, c'est mourir.

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Reverse Mountain était vraiment un lieu extraordinaire bien que ce mot ne soit plus vraiment utilisable. Grand Line tout entier l'était. Ce n'était donc surement que très banal de voir de l'eau remonter une pente. Oui... Très ordinaire. Mais non ! Après tout, des générations et des générations de forbans en tous genre étaient passées par là, c'était la première étape vers les sommets de la liberté. Une aura de grandeur semblait émaner de ce lieu historique. La force des Hommes qui l'avait franchie avait subsisté à travers les époques, leurs rêves et leurs espoirs, cela faisait de cette montagne un endroit pratiquement sacré. Le Gouvernement Mondial ne pouvait rien contre cela et même si un jour, il réussissait à anéantir la piraterie, l'entrée de la route de tous les périls resterait, en mémoire du courage de toutes ces personnes.

Kana bailla. Elle n'avait pas vraiment dormi de la nuit. Les dix blessés les plus touchés étaient maintenant hors de danger ce qui faisait que la jeune femme pouvait enfin s'octroyer une petite pause. L'infirmerie provisoire avait été installée prêt des cales et Suu y avait passé le plus clair de son temps depuis qu'elle était montée sur le Mujinzoo. C'était normal pour un médecin en même temps. Et puis, elle formait également deux ou trois femmes de l'équipage afin de constituer une équipe solide. Cela serait bien plus qu'utile à l'avenir, les échaux fourrés seraient sans doute bien plus sanguins sur Grand Line et toujours plus dangereux. Les Nigawarai étaient forts de leur victoire navale. Elle avait en quelque sorte resserré les liens entre eux tous mais cela n'empêchait pas l'albinos d'être soucieuse. Quitter les Blues c'était un acte important et plus ils ferraient des vagues sur la route de tout les périls, plus il y aurait de marines à leurs trousses.

La notion de danger échappa à la jeune femme lorsque le monstre marin qui guidait le navire esquissa une violente embardée. Il avait peur et ne souhaitait certainement pas se payer Red Line dans la face. C'était assez compréhensible mais tout de même, voilà ce qu'était le roi des mers : un froussard incapable de faire la part des choses. D'un autre côté, le canal où le bâtiment devait s'engager semblait si étroit... La médecin distinguait maintenant des piliers le long de ce dernier d'une couleur grisâtre. Ils semblaient encadrer l'embouchure de la petite rivière surnaturelle mais également continuer plus après, comme si ils eussent voulu délimiter le chemin.

La pirate jeta un coup d'œil au reste de l'équipage. Ils étaient partagés entre l'excitation et la peur. C'était normal, le moment était tellement important qu'il resterait sans nul doute gravé dans la mémoire de chacun jusqu'à leurs morts respectives. Dans la foule, Kana aperçut Minos. Ce type qu'elle détestait particulièrement et sans doute bien plus encore que Kae bien que ce dernier ait aussi le don pour l'énerver. Le demi-géant aux allures médiévales se pavanait sur le navire de son air faussement royal. Suu observa alors qu'il avait un bandage à l'une de ses mains. Mmh... Que ce qu'il pouvait bien cacher ? La curiosité piqua la jeune femme comme une abeille qui récolte du pollen. La doctoresse allait donc s'approcher de lui sournoisement et lui arracher ses bandes de lin lorsque le bateau s'engagea enfin dans le canal.

C'était un sensation exceptionnelle que de sentir la traction qu'exerçait l'eau sur la coque de bois pendant qu'elle le montait, de plus en plus rapidement vers la crête de la montagne. Des petites gerbes d'eau arrosaient régulièrement le pont du navire sans doute un peu trop ambitieux pour vouloir franchir un si petit chemin. En fait, il passait tout juste ce qui en soit était un bon point. Il fallait maintenant s'en remettre entièrement au Capitaine-Navigateur-en-chef. Sur le coup, Kana ne craignait pas grand chose, Shinji était très compétant. L'albinos se détourna de Minos qui ne l'intéressait maintenant que moyennement, après tout elle pourrait s'en occuper plus tard, là ce n'était pas un problème. Mais on ne franchissait qu'une unique fois cette montagne en ne sachant pas ce qu'il y avait derrière.

L'énorme navire arriva enfin au sommet de Reverse Mountain et décolla sur quelques mètres, dans un craquement assourdissant. L'équipage se retrouva, par la force des choses, lui aussi en flottement mais parvint tout de même à atterrir sur le fier Mujinzoo qui dévalait maintenant à toute allure la pente de la montagne. On voyait encore tout Grand Line qui s'était dévoilé pendant quelques brèves secondes aux pirates. Ils n'allaient pas s'ennuyer ici, c'était certain.

Prochain post :
Le gnon fait la force


Dernière édition par Kana Suu le Mer 20 Juil 2011 - 16:37, édité 1 fois
    Je ne pus admirer ce somptueux panorama très longtemps, la nuit venait de tomber, elle avait permis de me faire comprendre que je n'allais pas rester autant de temps que je l'aurais voulu si je n'améliorais pas mes compétences. Un vrai mur se dressait devant et seul moi pourrait le renverser. Aujourd'hui, je n'avais plus forme pour pêcher, pourtant cette multitude d'évènements auraient du me creuser l'appétit. Mes égratignures n'étaient pas encore toutes refermés et quelques une se manifestaient, il était grand temps pour moi de retourner dormir dans mon hamac douillet. Ils dormaient tous, la lueur de ma bougie n'agaçait personne, d'habitude ça n'aurait pas été le cas, on aurait dit que je marchais dans un monde parallèle. Tout le monde roupillait d'un sommeil paisible, le mien était de même, je ne pouvais plus bouger les membres de mon corps, quelques fois, on entendait d'atroces gémissements de douleurs mais rien debien méchant puisque personne ici n'avait la forme de riposter ou d'entrer dans une colère noire. Des rêves en abondances survinrent dans mon esprit, tous ayant rapport avec Grand Line, de merveilleux ainsi que de mauvais, les raconter risqueraient de prendre du temps, mais ces rêves étaient magiques.

    Le lendemain, le lever fut difficile à tous, même la vigie avait du mal à se réveiller, l'horloge indiquait huit heures et demi et pour moi elle précisait également l'heure de travailler, plutôt de pêcher mais ça, vous le saviez déjà. En compagnie de ma précieuse canne à pêche, je me rendis sur le pont, ma humeur n'était pas des plus normaux depuis cet affront naval, j'avais perdu un peu de peps et je songeais toujours à la même fin rapide et douloureuse à cause de ma faiblesse. Sur le pont, il n'y avait pas âme qui vive, encore une fois, je me plaçais sur la rambarde et observais ce paysage que je n'allais plus revoir avant longtemps. La mer avait fini sa furie et les nuages disparaissaient pour laisser part au soleil et à la chaleur. A partir de dix heures, les premières têtes se montrèrent enfin, puis toutes les autres arrivèrent vers onze heures du matin, tout le monde ne s'était pas remis de ses épreuves, quelques uns avaient perdu un camarade qui lui était cher mais il fallait tourner la page, en tant que combattant, Grand Line, signifiait également savoir marcher sur le corps ce ses ennemis et de ses amis, mais il avait une quantité de signification différente, une grandeur infinissable, chacun créait ses propres convictions et ses propres espoirs.

    Une journée s'acheva calmement, sans dispute entre Kana et Minos même si leurs regards s'étaient croisés à plusieurs reprises de manière violente, par chance, une bagarre ne s'était pas déclarée. Une nuit de plus surgit et tout le monde retourna au lit et comme toujours, c'était moi qui retournait dans la salle commune, à la main, une bougie que je venais d'allumer. Cette fois-ci, l'un d'eux se mit à me balancer un saut dans la tête, apparemment leurs habitudes de pirates brailleurs avait refait surface.

    Hé, on aimerait dormir, éteins cette lumière

    La vitesse du seau atteigant ma face éteint immédiatement la lampe et m'obligea à avancer dans cette sombre pièce en retrouvant mon hamac, le mien, c'était le deuxième hamac de la septième rangée d'hamac. Aucun gémissment de souffrance ne sortit de la bouche de quelqu'un, une paisible nuit se passa sans aucun encombre et sans noise.

    Le jour suivant, le capitaine avait demandé un réveil tôt, d'après ces capacités de navigateur, Reverse Mountain était tout proche, "La Porte du Paradis" pour les plus braves et "La Porte des Enfers" pour les pourritures jusqu'à la moelle. Ce n'était pas un sentiment familier mais l'étroit qui se montra aux yeux de l'équipage me fit frémir d'excitation ou plutôt de joie. Derrière cette immense montagne, la route de tous les périls, celle à qui on en dit mal, mais parfois du bien, la seule façon d'en avoir la certitude était d'y pénétrer. Les choses sérieuses avaient déjà commencé et chaque pas que nous faisions annonçait l'approche d'un autre danger, les travaux se multipliaient, les voilures, la vigie, retenir les cargaisons dans la soute. L'excitation m'empêchait de bouger, comment retirer son visage face à une telle démesure ? Si magique, si impressionante, si prodigieux. La vitesse de cet eau était celle d'un rapide multiplié par trois et même plus. Eats Blue disparaissait à vue d'oeil de notre champ de vision et actuellemnt même la vigie ne pouvait l'apercevoir.

    Difficile de maintenir le cap avec un courant aussi vif et le capitaine ordonnait énormément d'ordres à effectuer, la vitesse du vent donnait un incroyable aérodynamisme aux voiles, la moindre manoeuvre deffectueuse et c'est adieu Grand Line et bonjour les ailes et l'auréole. Les nuages apparaissaient petit à petit, je tenais avec mes bras, bois qui de la rambarde, mes dents claquaient, Paulo était assis derrière moi, pas sur la rambarde, il avait tellement peur, ce mur était pour lui signe de fin et d'apocalypse, l'expression de son visage me le confirmait. Nous sortîmes de ces épais nuages et nous aperçûmes son mont, le point culminant de Reverse Moutain, Sauter à cette hauteur était suicidaire, le marché du suicide serait un marché prometteur pour le gouvernement, mais évitons de parler de ce sujet.

    Bref, une grande aventure m'attendait, C'EST PARTI !!!
      Alucard s'était quasiment remit de ses blessures. Sa force et sa volonté de vaincre étaient toujours présentes. Il avait encore une douleur lors de certains mouvements, mais cela était superficiel pour un être de sa pointure. Toujours assis sur le pont du navire, il admirait le rivage au loin. La tête dans les nuages, il pensait au future. Il n'avait pour l'instant aucun but dans la vie. Il ce laissait tout simplement bercer par les flots de la marée. Mais ce chemin pourrait lui être fatale ! Il lui fallait acquérir plus de puissance, afin de pouvoir espérer survivre à Grande Line. Il désirait qu'une seule chose, acquérir ce fruit du démon qui lui permettrai de devenir invincible. Quoi que s'était peut être exagéré ! Il deviendrait plus tôt un surhomme. Capable d'anéantir ses ennemis d'un revers de main. Cela le fit penser à son fidèle compère révolutionnaire avec qui il avait lutté pour préserver un village et des citoyens d'une mort certaine. Ses capacités lui avaient permit de vaincre leur adversaire. Leurs pouvoirs étaient terrifiants, Al' désirait acquérir une telle force. Puis il se concentra sur l'équipage et remarqua qu'il n'avait vue aucune prouesse du genre lors de cet affrontement. L'équipage ne comptait donc aucun utilisateur de fruits dans ses rangs ! Cela deviendrait surement problématique pour la suite, car la plus part des grands équipages de ce monde étaient accompagnés d'un ou deux maudits. Alucard se ressaisit, il n'y avait aucune raison pour qu'un équipage démunit d'utilisateur ne puisse devenir prestigieux sur Grande Line. Le soleil était haut dans le ciel. Il commençait tout doucement à taper sur le crâne de notre jeune pirate. Sentant sa chevelure quasiment s'enflammer il décida de se mettre un peu à l'abri quelques instants. Durant ce laps de temps, il piqua un léger somme sans même s'en apercevoir. Puis soudainement il fut réveillé par des ordres strictes et forts. Penchant sa tête vers l'extérieur il remarqua qu'une montagne rougeâtre était visible droit devant. Reverse Mountain était à porter ! Grande Line nous ouvrait ses portes. Il quitta son abri de bonne fortune pour grimper à la vigie.

      L'oiseau était toujours présent, seul et morose. Le pauvre n'avait que peu de compagnie, heureusement pour lui Alucard venait souvent le voir. Et à chaque fois il emmenait quelques confiseries pour grignoter durant leur garde. La mer commença à s'agiter. Les flots et les courants tiraient le bateau vers la montagne. Aucune erreur n'était acceptable, sinon le Mujinzoo s'empalerait sur les récifs de la montagne rouge. L'embouchure exploitable était maigre de notre distance, mais Al' avait confiance en Kae. Il savait ce qu'il faisait ! Puis au pire, il suffirait de nager. Puis Al' repensa à la bataille et surtout aux monstres marins qui se tapissait sous les navires. Uhm mauvaise idée la nage ! Surtout pour les utilisateurs de fruit, si jamais il y en avait un. Mais il n'y avait pas de quoi s'inquiéter. Tout se passerai bien, même le temps était avec eux. Aussi tôt dit, qu'un énorme nuage noir fit son apparition au-dessus d'eux. La pluie ne tard pas à tomber et de violents éclairs venaient lécher le haut de Reverse Mountain. Ok, à cet instant Alcuard eut un gros moment de doute. Oui cela pouvait lui arriver, surtout dans ce genre de moment !!! Lui qui avait déjà une peur bleu de quitter les Blue's pour s'aventurer sur Grande Line, il ne manquait plus que la Mer soit contre eux. Alucard rêvait de parcourir cette mer changeante, mais il avait également peur de cet inconnu. Il connaissait les Blues par cœur, il avait vogué pendant des années sur celle-ci. Il savait que son rêve ce trouvait de l'autre côté de cette montagne avec ses cascades. Mais de l'autre côté s'était également le début d'une nouvelle vie. Le danger et la mort serait monnaie courante dans ses lieux. Espérons juste que l'équipage soit assez fort pour y résister.

      Le monstre marin gémit, il n'avait guère envie de finir la tête la première contre les rochers. Kae était confiant, Alcuard lui et son compère volatile se tenait fermement aux rebords de la vigie. Au moins si le bateau coule, ils auraient le temps de s'envoler. L'embouchure était maintenant visible à l’œil nue. Plus que quelques secondes et leur destin serait sceller. Alucard ferma les yeux, puis sentit son corps se tordre sous la pression de la gravité terrestre. Quand il ouvrit à nouveau ses paupières, il put s'apercevoir que la navire montait Reverse Mountain. Il avait réussi ! Le courant les portaient droit vers Grande Line. Un ouf de soulagement s'échappa de sa bouche. L'oiseau tremblait encore de toutes ses plumes, le pauvre n'était pas habituer à de telles frayeurs. La cascade semblait sans fin et pourtant Al' voyait déjà la fin de celle-ci. Les parois étaient proche du navire. Al' avait une vue d'ensemble sur toute la traversée et surtout sur les dangers qui guettaient le Mujinzoo. Kae tenait la barre, le moindre mauvais mouvement pouvait être fatale. Un rocher vint toucher le côté gauche du navire, puis ce fut au tour du droit. Rien de très spécial, ce n'était qu'une égratignure. Mais mince ! on a eut chaud !!! Soudainement Al' sentit son cors se soulever. Il ne touchait plus le sol de la petite plateforme de la vigie, qu'il venait même de lâcher. Une puissante aile le rattrapa in extremis, heureusement que son fidèle guetteur était là. Sinon notre jeune pirate n'aurait jamais vue Grande Line. Le Mujinzoo ne touchait plus la mer. L'équipage tout entier était en lévitation au dessus de Reverse Mountain. Le vole fut de courte durée, car une lourde chute rappela à l'équipage tout entier qu'ils venaient à peine de faire la moitié du chemin. La descente s'offrait à eux, la navire prit de la vitesse. Grande Line était visible ! Alucard s'émerveillait sous la splendeur de cette nouvelle aventure. Dans quelques minutes, il aurait atteint son rêve d'enfant. Grande Line ouvrait enfin ses portes, elle accueillait les Nigawarai's à bras ouverts.
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      Alors que le Mujinzoo entamait sa descente vers les rêves de tous ces pirates impatients, une épaisse couche de nuage se profila sur leur route. A ces hauteurs, il n'était pas si choquant de voir des formations de nuages prendre forme mais cela gâchait le spectacle des Nigawarais qui guettaient Grand Line à la recherche d'un île, d'un navire, d'une chose qu'ils connaissaient pour s'attacher à du connu dans ce mystère qui s'étendait devant eux. le nuage était d'un blanc immaculé, faisant tâche avec les nuages sombres plus en hauteur. C'est en cela précisément qu'il déployait quelque chose de surnaturel.

      Le navire s'engouffra dans l'eau sous forme gazeuse et c'est cet instant qui décida Shinji à escalader le mat pour prendre de la hauteur. Sur le même bastingage, il distingua une autre personne, il reconnut la silhouette de Kana. Elle devait être aussi curieuse que lui. Il reprit son ascension jusqu'à ressentir un choc qui lui fit lâcher prise. Il était emporté par un morceau de ce nuage blanc qui semblait bien plus compact qu'à l'accoutumée. Le Capitaine était emporté malgré lui et il dut s'agripper de toutes ses forces à ce morceau de nuage qui l'emportait encore plus haut dans le ciel.

      Aussi surprenant que cela puisse paraitre, il était emporté par un nuage loin de son équipage qui continuait sa route vers le bas de Reverse Mountain, la situation bien que grotesque prit rapidement un tournant dramatique. Comment allait il faire pour les rejoindre ? Comment allaient ils se retrouver sans moyens de communication ? Où allait il dériver ainsi sur ce nuage ? Pour combien de temps. Il s'agrippa et se déplaça vers l'avant du nuage qui prenait encore de l'altitude. là il vit que le tout était tiré par un drôle de type dans une cabine qui pédalait de paisiblement en fredonnant.

      -Hoy ! Tu es qui ? C'est quoi cet engin ?
      Ces mots firent sursauter le bonhomme barbu qui regarda l'homme au bob dépité. le fait qu'il cesse de pédaler fit que le nuage s'arrêta avant de commencer à piquer puis enfin à chuter. Nigawarai bondit dans la cabine et se mit à pédaler de toutes ses forces pour rééquilibrer le nuage.
      -Faut rester concentrer mon vieux ... Où tu nous embarque comme ça ?
      -Mais qu'est ce que tu fiches sur mon tracteur ?
      -Je traversais Reverse Mountain avec mon équipage quand ton "tracteur" m'es tombé dessus.
      -C'est pas vrai ... Voilà qu'je m'suis encore attiré des bricoles moi. C'huis bon pour ça ma fois.
      -Dis tu vas où en pédalant comme ça ?
      -Sur mon île pardi !
      -Pardi ? Je ne connais pas c'est loin ?
      -Pardi c'est ce que je dis ! Mais mon île c'est pas ce que je dis Pardi !

      *Silence*

      -Weatheria, c'est là bas qu'j'vais. C'est une île céleste.
      -Une île Céleste ?
      -Une pîle dans le ciel p'm'ardi ! finit par éternuer le vieil homme
      -Elle n'est dans le ciel que le mardi ?
      -Rahhh il comprend rien ce bougre là ! Qui c'est qui m'la fichu dans les pattes cet asticot ?
      -Hahahaha ! C'est toi mon vieux Pardi !
      -C'est bien ma veine.
      -Dis il faut que je retourne sur mon navire tu peux m'y conduire ?
      -Ah ben non hein ! ya bientôt plus assez d'eau pour la vapeur du tracteur on doit rentrer maintenant, les autres doivent être devant !
      -Il y a d'autres tracteurs ?
      -Ben oui mon p''tit on est 5 !
      -Si ça se trouve tes collègues ont ramassés d'autres membres de mon équipage.
      -Et puis quoi encore, où tu as vue marqué que je travaillais à la poste céleste ?

      C'est ainsi que quelques uns des Nigawarais furent en route pour l'île céleste Weatheria, prêts à vivre une dernière aventure avant d'enfin entamer leur voyage sur Grand Line.

      Suite sur Weatheria !
      • https://www.onepiece-requiem.net/t442-fiche-de-kaetsuro
      • https://www.onepiece-requiem.net/t439-termine-kaetsuro-shinji