Le Deal du moment :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le ...
Voir le deal

Dépréssion, café et combat

Les mouettes volaient haut ce jour-ci et le soleil illuminait la base. Il était dix heures et j’étais en train de me reposer dans ma chambre quand tout à coup, quelqu’un frappe à la porte.

- (parlant à travers la porte) Caporal d’élite Mountbatten ?

- (ouvrant la porte) Oui c’est moi. Qu’y a-t-il ?

- La commandante Themis vous demande.

- Ok, j’arrive.

La commandante Themis m’a demandé, mais pourquoi ? Sûrement une mission. Je marchais donc à côté de ce soldat qui me conduisait jusqu’au bâtiment où se trouve la chef de la marine d’élite de South Blue. C’est un bâtiment, tout ce qu’il y a de plus normal, qui se trouve à l’opposé de la forteresse principale. Nous sommes entrés dans le bâtiment où s’affaire plusieurs marins et nous montons les escaliers afin d’arriver directement dans les quartiers de la commandante. Nous sommes passés à côté de plusieurs portes sur lesquelles se trouve plusieurs inscriptions, tout à vocation militaire. J’ai aperçu, enfin, une double porte sur laquelle on peut lire que c’est le bureau de Themis. Le soldat frappa à la porte.

- (parlant à travers la porte) Commandante Themis, je vous amène le caporal d’élite Mountbatten.

- (parlant à travers la porte) Bien. Entrez.

- (au garde à vous) Caporal d’élite Mountbatten.

- Repos. Asseyez-vous sur cette chaise.

- (m’asseyant sur la chaise) Ok. Pourquoi m’avez-vous demandé ?

- J’ai une mission pour vous. Elle se passera sur le royaume de la Veine. Votre mission est décrite sur cet ordre de mission. Bonne chance caporal.

- (en prenant l’enveloppe déposée sur le bureau) Merci, au revoir.

Je sortis donc du bureau en refermant les portes derrière moi. Le soldat été partis et j’ouvris l’enveloppe.


Ordre de mission

Exécutant : Alexander Mountbatten
Grade : Caporal d'élite
Affectation : Marine d'élite de South Blue

Objectif de la mission : Amener du café jusqu’à la garnison de l’île
Durée de la mission : Variable (environ une semaine)
Cause de la mission : Le lieutenant-colonel Freddy Hach fait une dépression, il est donc moins combatif
Compagnon(s) :  Aucun
Transport : Un croiseur sous le commandement du commandant Klaus

Objet(s) donné(s) :  Une tonnes de café (à prendre à l’entrepôt)

-- Détails --

Ordre des événements

Chargement du café dans le croiseur
Embarquement sur le navire
Voyage (environ deux à trois jours)
Débarquement sur l’île de la Veine
Débarquement du café
Chargement du café dans l’entrepôt de la garnison
Embarquement (prochain navire le jour suivant) sur le navire
Voyage
Débarquement sur la base du G 4



C’était plutôt simple comme mission. Mais plus sérieusement, c’était quoi cette cause de mission ! Le chef de garnison faisait une dépression et il avait besoin de… café ? Il a dû être un peu fou cet homme. Et puis ça va être relativement long le chargement du café, une tonne quand même ! Restons sérieux, c’était important que la garnison de l'île ait un chef opérationnel si jamais ils se font attaquer.

Je me dirigeais donc vers le port de la base où se trouve également l’entrepôt. Une fois atteint, je cherchais l’entrepôt et trouvais l’entrepôt. C’est un bâtiment massif et apparemment fortement protégé par l’épaisseur de ses murs ainsi que par les gardes postés devant. Bien sûr on n’approche pas l’entrepôt impunément quand on sait ce qu’il y a à l’intérieur : munitions et vivres, deux choses essentielles au fonctionnement de la base. Je montrais donc mon ordre de mission aux gardes, qui m’ont laissés passer et j’entrais dans ce grand bâtiment.

Il y avait absolument de tout ! Des munitions de tous calibres, différents types de fruits et de légumes, des animaux sûrement destinés à remplir nos estomacs et des matériaux de construction. Je me dirigeais vers le secteur des vivres où je trouvais rapidement ma tonne de café. Je demandais à un soldat – sûrement le chef de ce secteur – de m’aider à transporter le café vers le port. Il m’a répondu qu’il fallait faire une chaîne humaine et il gueula son ordre à travers l’entrepôt. Rapidement, des dizaines, voire des centaines de soldats formèrent une chaîne atteignant le port. Je m’assurais le bon fonctionnement de la chaîne.

Avec autant de bras, le chargement fut très rapide et il mit une dizaine de minutes. Je remerciai chaleureusement le chef du secteur ainsi que les soldats qui ont formés la chaîne. Je partis en direction du port où je trouvai sur une palette en bois le café. La palette se trouvait à une dizaine de mètre d’un navire. Je partis dans sa direction afin de savoir si c’était le navire qui devait me transporter jusqu’au royaume de la Veine.

- Bonjour, j’aimerai savoir si c’est le navire allant au royaume de la Veine.

- Bonjour et oui, c’est bien ce navire. Il est sous mon commandement. C’est vous le caporal d’élite qui doit transporter du café ?

- Oui c’est bien moi, je m’appelle Mountbatten.

- Très bien, je vais demander aux hommes présents sur le navire d’aider au chargement.

Une vingtaine d’hommes aidèrent au chargement pendant que je m’assurais encore une fois du bon fonctionnement de cette deuxième chaîne. Une fois le café chargé, j’embarquais avec d’autres hommes à bord de ce croiseur. Je n’étais jamais monté dans un tel navire auparavant, et quelle beauté ! Tout est relatif certes, mais autant de canon… Je suis sur une véritable petite forteresse volante !

- Larguez les amarres et levez l’ancre !

Le navire quitta le port en direction du royaume de la Veine.


Le ciel était légèrement voilé mais la mer était calme sur South Blue. Je me trouvais sur le pont supérieur en train d’admirer l’étendue bleue de la mer. La mission était simple mais prendrait pas mal de temps. Je n’attendais qu’une chose : m’illustrer au combat. J’espère que pendant la mission, il y aura un navire pirate qui nous attaquera ou bien, une fois sur place, un raid de pirate ou de bandits… D’ailleurs, le soldat qui me mena de ma chambre jusqu’au bureau de Themis, m’avait dit que la mission avait un risque de contact et c'était d’ailleurs pour cette raison que j’avais été envoyé au lieu d’un soldat de la Marine régulière. On avait envoyé un caporal d’élite effectuer cette mission pour la bonne et simple raison qu’elle ne valait pas la peine que quelqu’un de plus gradé la fasse. Pas grave, j’effectue quand même cette mission avec excitation. J’ai tellement envie d’affronter des pirates, des brigands, des révolutionnaires… Peu importe, tant qu’ils sont des ennemis du Gouvernement Mondial.

Après trois jour de traversée, à vingt-et-une heure on avait atteint le port de l’île où se trouve également l’unique caserne abritant les six cent marin de la 466ème division. On était attendu apparemment puisqu’une cinquantaine de marins nous attendait. Je demandais encore une fois au commandant Klaus d’organiser une chaîne, demande qui fut acceptée. La chaîne fonctionna comme les deux précédentes, et sans encombre la tonne de café fut transportée jusqu’au petit entrepôt de la garnison. Malgré l’heure tardive, le lieutenant-colonel Hach vint me remercier.

- Caporal d’élite Mountbatten c’est vous ??

- Euh oui c’est…

- (hurlant de joie) JE SUIS SI CONTENT QUE VOUS SOYEZ LA ! J’AI BESOIN DE CAFÉ ! VOUS SAVEZ PAS CE QUE C’EST VOUS DE TENIR UN AN SUR UNE ÎLE OU IL N’Y A QUE DE LA CHANCE, SAUF LORSQU’IL EST QUESTION DE VOTRE BOISSON FAVORITE ! VOUS ETES UN SAUVEUR MONSIEUR !

- Euh merci mais je vous prie de vous calmer…

- HEIN ? Ah oui vous avez raison. Bon, je ne vais pas rester ici, je vais préparer mon café. Vous verrez les conditions du séjour avec Roselmack.

- Roselmack ?

- Mon bras droit. Bref, au revoir, bonne nuit et merci !

On m’avait expliqué pendant le voyage pourquoi il était important d’apporter du café à cette garnison. En effet, Hach est un féru de sa boisson favorite, à savoir le café. Ça fait quand même un an qu’il n’en a pas bu ! J’aurai sûrement tenu, mais bon, apparemment ici on ne boit que du thé au… euh… trèfle à quatre feuilles. Le nom du royaume est donc bien porté ! Je cherchais donc ce Roselmack, qui ne tarda pas à se montrer.

- Bonsoir monsieur Mountbatten. Je vais vous montrer votre chambre.

On discuta un peu sur le chemin. C’était un homme de peau noire très gentil qui avait été journaliste auparavant mais il détestait le fait que ses collègues se fassent acheter par certaines personnes. Il ne l’a jamais avoué, mais je pense qu’il faisait référence au Gouvernement Mondial. La base était organisé de manière très normale. Voici le plan.

Dépréssion, café et combat 575c16ef69b1b

Ma chambre se trouvait juste à côté d’un dortoir de soldats. J’étais dans une chambre d’officier ! C’était plutôt pas mal, la chambre était relativement grande. Il y avait une table, une armoire et un lit à deux places. Je ne tardai pas à me coucher et à m’endormir.


- BANG PANG BANG BANG PAN PANG PAM BANG PAN PANG PANG PAN PAM PAM

Je me réveillai en sursaut. Qu’est-ce que c’était ?

- Caporal d’élite, venez vite, des pirates nous attaquent !

- Mais il est quelle heure ?

- Onze heure et quelques ! Je vois que vous êtes habillé, prenez vos armes et dépêchez-vous ! On est en train d’établir un plan de défense, rejoignez-nous au mess !

Roselmack partit en courant. Une attaque pirate ? J’allais enfin pouvoir m’illustrer. Mais, et si je mourrais ? Cette pensée me gênait au plus haut point. Je pris mon fusil et je couru vers le mess des officiers, se situant à l’autre bout de la caserne. Sur le chemin, un mur se cassa ; on avait tiré dessus ! Les ennemis sont tout proche. Il faut que je me dépêche ! La caserne étant de taille moyenne, je mis deux à trois minutes à atteindre le mess. La porte était ouverte et une dizaine de soldats gardait son entrée. Ils me laissèrent passer.

- Mountbatten vous êtes là. Ils nous attaquent seulement nous, la garnison. Vous prendrez la tête d’une section puisqu’on a pas assez d’officier et puis vous êtes quand même de la Marine d’élite. Ne nous décevez pas ! Vous défendrez l’entrepôt. La section vous attend là-bas. Dépêchez-vous !

- Je vais faire de mon mieux. Messieurs, bonne chance !

Je courus encore plus rapidement qu’à l’aller. J’ai la responsabilité d’une section, je vais essayer de faire de mon mieux. Voici le plan stratégique de la bataille.

Dépréssion, café et combat 575c59fc64c8e


Dernière édition par Mountbatten le Ven 17 Juin 2016 - 19:48, édité 1 fois
  • https://www.onepiece-requiem.net/t17682-a-mountbatten
En sortant du bâtiment principal où se trouve les deux dortoirs, les chambres et le mess, je suis tombé directement sur les marins défendant l’entrée du bâtiment. Ils étaient beaucoup, mais les ennemis que je vis rapidement aussi. Il y avait beaucoup de pirates et de bandits, tous armés d’épées ou de fusils, voire les deux. Ils ont eu tort d’attaquer la Marine !

Je me précipitais donc pour rejoindre la section de l’entrepôt. Les balles fusaient et on entendait même des explosions. Au bout de quelques minutes j’aperçus enfin la section dont j’avais la charge. D’habitude, la garnison contient à peu près six cent marins. Seulement, la base ne contenait à ce moment-là la moitié de ses effectifs. Pourquoi ? Parce que Hach trouvait qu’en ce moment les pirates ne venaient pas dans le coin. Grave erreur. Hach est le parfait exemple d’un officier déprimé qui fait des erreurs due à sa dépression. Près de l’entrepôt se trouve en réalité deux sections, une sous mon commandement, et l’autre sous le commandement d’un sergent de la Marine régulière.

Je voyais enfin la section qui se battait vers le port. L’autre section se battait de l’autre côté de l’entrepôt, vers la cour. Apparemment, jusqu’à mon arrivée, c’était un caporal qui dirigeais la section.

- Caporal d’élite Mountbatten ?

- C’est moi ! Situation ?

- Les ennemis sont autant que nous, mais ils ont l’avantage du terrain ; je m’explique, il y a de petites collines et ils commencent à fortifier leurs positions. Déjà que nous avons du mal à les localiser, ils se fortifient. Soit on bas en…

- Retraite et ils ont accès à l’entrepôt, soit on continue à se battre ici avec un désavantage certain.

- C’est totalement ça. Que voulez-vous faire ?

- S’ils accèdent à l’entrepôt, ils voleront ou détruiront les ressources. Ça coûtera très cher au Gouvernement Mondial s’ils le font. On m’a dit qu’il y avait là des vivres et des munitions pour six mois. Bon, on va faire deux groupes : un qui partira avec moi et qui longera la plage et qui atterrira plus près eux pour diviser leurs tirs et ce groupe prendra des bombes. L’autre nous couvrira d’ici.

- Parfait.

Le caporal beugla mes ordres pour que les marins en furent informés. Seulement une poignée de volontaire voulurent partir avec moi. Pas grave, nous cherchâmes alors les bombes puis, après un tir de couverture de l’autre groupe, nous courûmes le plus rapidement possible. J’espérais qu’ils ne nous avaient pas vu ! Ma pensée fut confirmée puisque les ennemis ne tiraient absolument pas vers nous. Au bout d’à peu près une minute de course, je fis signe aux huit membres du groupe qu’il fallait se mettre à couvert. Ni une ni deux, tous se mirent à couvert et très rapidement. Après avoir repris notre souffle, nous allumâmes les bombes puis chacun les lançait. Au bout de quelques secondes, on entendit donc plusieurs détonations et de la terre tombât sur nous. Les bombes avaient bien explosé !

On sortit donc de notre cachette et nous tirions les ennemis comme des lapins. Moi je préférais cependant tirer sur eux de manière à les laisser vivant pour les interroger et pour les capturer. Bien entendu, mes compagnons ne faisaient pas cela. Au bout de cinq minutes et avec l’aide des tirs de l’autre groupe, les ennemis furent entièrement hors d’état de nuire. L’autre section quant à elle, nous avaient appuyés et je m’engageai alors dans le champ de bataille. Il y avait encore un peu de fumée et des corps brûlaient, ceci dû bien sûr à nos bombes. J’étais suivi par les huit autres.

- Les gars, vérifier si chaque homme est vivant .Si tel est le cas, rassembler les dans un endroit après les avoir fouillé et placez les sous bonne garde. Transmettez à l’autre groupe et à l’autre section.

- Oui chef.

Deux hommes partirent donc en direction de l’autre groupe puis de l’autre section. Je mettais mon index et mon majeur au niveau du cou pour savoir si l’homme sur lequel je m’étais penché était vivant ou non. Certains oui, mais ils ne purent rien faire. Mes hommes les amenèrent donc, après les avoir fouillé, sur le port où une dizaine d’homme se portèrent volontaire pour les garder. Malgré cette victoire, les trois sections situées au nord perdaient de plus en plus de terrain. Je partis dans leur direction en traversant le champ de bataille.
  • https://www.onepiece-requiem.net/t17682-a-mountbatten
J’enjambais cadavre sur cadavre. Et l’odeur était tellement horrible : poudre, sang et chair brûlée se mêlaient pour faire un mélange pour le moins pestilentiel. Mais je n’éprouvais aucune pitié pour ces hommes, ces pirates et ces bandits. Que croyaient-ils en s’attaquant à une base de la Marine fortement défendue ? Ils devaient sûrement regretter leurs actes lorsqu’ils étaient à terre et hors de combat. Je couru en direction des trois sections qui combattaient au nord de la base. Ils étaient sous le commandement direct d’Hach qui avait quitté le mess. A mesure que je me rapprochais, je distinguai de plus en plus les marins.

Ils étaient toujours en plein combat qui était très violent. Là, on n’essayait pas de capturer des pirates ou des bandits non, on essayait de les tuer le plus rapidement possible. Pourquoi ? C’est simple : il en arrivait de plus en plus. Une véritable marée humaine. En plus de ça, ils étaient bien armés et très déterminés. Je rejoignis le plus rapidement possible Hach qui était un peu en retrait, comme la majorité des officiers supérieurs. Cependant, celui que je prenais pour un imbécile fini était un courageux guerrier et un bon stratège. Il ne combattait pas derrière ses hommes mais pas non plus très loin ce qui montre qu’il était proche de ses hommes. Je couru jusqu’à lui sous l’avalanche de balles.

- Caporal d’élite Mountbatten au rapport.

- Repos. Quelle est votre situation à l’ouest ?

- Victoire avec d’infime perte grâce à un petit stratagème. Je vous en parlerai plus tard. On a capturé pas mal d’ennemis mais d’après ce que je vois ce n’est pas fini. Je me place sous vos ordres et la section que vous m’avez confié ne tardera pas à nous rejoindre. Quant à l’autre section, je ne sais pas ce qu’ils font.

- Très bien. Ici c’est assez différent ; en fait on a le gros de leurs troupes. Ils sont environ deux cents ici, armés et déterminés. Bon, vous dirigerez votre section quand elle arrivera. D’ici là, tuez un maximum d’ennemi. Bonne chance.

- Bonne chance à vous !

Alors comme ça le gros des troupes était au nord ? Je n’avais plus qu’à me mettre en position de tir. La situation étant différente, j’allais tuer et non pas capturer. J’aperçu une petite colline tout à gauche des combattants : une position parfaite pour un tireur d’élite. Mon fusil dans ma main droite, je me mis à courir jusqu’à cette position située à l’extrême gauche des combats. Je m’abaissais afin de ne pas me prendre de balle et, au bout d’un ultime sprint, j’atteignis enfin la position tant désirée.

Le combat s’effectuait autant avec des armes à distance qu’avec des armes de mêlées. Parmi les ennemis, un se distingua particulièrement au combat. C’était un pirate blond qui avait des cheveux crépus cachés derrière un tricorne pirate. Il avait l’œil mauvais et on voyait largement sa supériorité au combat face à de simples marins. Il se battait avec une hache, une preuve de sa violence. Il prenait un malin plaisir à écouter les lamentations de ses futures victimes qui, pour la plupart, avaient peur et cela se comprenait.

Cependant, il semblait chercher des victimes plus fortes. Il chercha donc des ennemis plus fort. Son choix se fixa sur un adjudant. Le malheureux accepta, plus parce qu’il était forcé que de son propre gré. Cet adjudant en question était pourtant fort puisqu’il arrivait à tuer beaucoup d’ennemi. Tout en tuant des ennemis d’une balle dans la tête, j’observais ce duel. L’adjudant se décida à attaquer en premier. A cause de cette action, le combat fut écourté. Le blond le para sans difficulté puis il lui asséna un coup violent au torse. Il mourut sur le coup et il tomba sur le sol en gisant dans son propre sang.

Je dirigeai donc le canon de mon fusil vers cet homme mais il me vit le faire. Comprenant qu’il étant largement désavantagé face à moi dû au fait qu’il ne se battait qu’avec cette hache, il prit un de ses alliés en guise de bouclier. Je tirai, mais c’est le bouclier humain qui prit la balle. Je tirai aussitôt sur le pirate, mais aucune balle ne sortit : il fallait recharger. Mon ennemi était à une cinquantaine de mètres et il chargea vers moi, son arme prête à s’abattre sur mon visage. Le stress monta en moi. Il fallait rester sérieux et ne pas céder à la peur dans un moment pareil. J’accélérai donc le rythme et le chargeur rentra dans le fusil. Je levai ma tête vers l’ennemi : il était à deux mètres de moi et, au bout d’une demi-seconde il commença à abattre sa hache sur moi. Je fis une roulade vers la droite lorsque la hache se planta violemment dans le sol. Il avait perdu. Je mis mon fusil en joue, je tirai et la balle transperça son estomac. Il tomba sur le sol bruyamment et je tirai encore quatre balles : une dans chaque bras et dans chaque jambe. Il était donc immobilisé. Je me mis alors en quête d’une autre position.

Voici la situation à ce moment.

Dépréssion, café et combat 5761aaa7bb1f7
  • https://www.onepiece-requiem.net/t17682-a-mountbatten
La bataille faisait rage. A l’endroit où je me trouvais, les effectifs de la Marine étaient largement dépassés par l’afflux d’ennemis. Malheureusement, nous n’étions pas en possession de canons, ces derniers ayant été détruits au début des combats. Je cherchais donc une bonne position, ma précédente occupée par le corps toujours vivant de l’homme à la hache. Mes recherches furent fructueuses et je me jetai sur ma nouvelle position, se trouvant à l’extrême gauche des combats dans des hautes herbes. J’arrachai très rapidement de l’herbe pour m’en recouvrir : j’étais totalement camouflé. Je commençai alors à tirer de plus belle.
 
Là, à une cinquantaine de mètres chargeait une bonne douzaine d’hommes robustes. C’était des ennemis et je m’apprêtai à tirer sur eux quand je vis qu’ils chargeaient un groupe de jeunes recrues désemparées. Le temps de tous les abattre, un par un, ces bleus seraient morts. Je chargeai alors mon chargeur rempli de Multi balls. C’était le bon moment pour l’utiliser. Les balles de ce chargeur vont, au bout d’à peu près un seconde, perdre leurs enveloppes métalliques ce qui va délivrer des dizaines de shrapnels.
 
Chargeur chargé et balles prêtes à être lancées, je décidai alors d’ouvrir le feu sur ce groupe d’ennemi. Mon fusil émit un son strident, comme si c’était le rugissement de l’arme qui s’exprimait. Le bruit était très fort, ce qui détourna l’attention de nombres de combattants qui combattaient de mon côté. Après avoir vidé mon chargeur, je constatai avec satisfaction l’annihilation du groupe. La victoire était proche, du moins au nord.
 
Au bout d’une dizaine de minutes les gagnants de la bataille furent les marins grâce à une ruse ordonnée par Hach ; en effet ils se replièrent derrière le petit muret séparant la cour de la base à la nature ce qui permit une réduction des pertes. Je fis le bilan dans ma tête de mes victimes ; en effet pendant le combat j’ai compté le nombre de cibles atteintes qui se sont écroulés immédiatement. Et ce nombre s’élève à … vingt-deux. Vingt-deux victimes de mon fusil. Cela contribuera sûrement à la victoire. Je couru en direction de Hach.
 
- Caporal d’élite Mountbatten au rapport.
 
- Repos. Je suis content que vous soyez encore en vie. En revanche, on a un problème.
 
- Lequel ?
 
- Les hommes défendant le bâtiment principal ont cédés. J’ai dépêché la majeure partie de mes hommes là-bas, rejoignez-les avec vos hommes, enfin s’il vous en reste.
 
Je commençai alors à balayer les soldats encore présents sur le champ de bataille.
 
- (criant) VOUS ETES OU LES GARS ?
 
Quelques marins me répondirent et je fis le bilan : sur mes trente hommes, onze gardent les prisonniers et quinze sont encore vivants. Donc quatre de mes hommes sont soit morts, soit blessés.
 
- (criant) QUE LES SURVIVANTS ME SUIVENT !
 

Mes hommes s’exécutèrent et je parti en direction du bâtiment. J’avais du mal à penser qu’à l’intérieur se déroulaient de furieux combats. De mon côté, à part quelques impacts de balles dus à la bataille qui venait de se dérouler, rien d’indiquait qu’il y ai un quelconque combat à l’intérieur et pourtant des marins affluaient pour aller dans ce bâtiment. Je me dirigeais alors vers la grande porte se trouvant entre les chambres et le deuxième dortoir. J’ouvris la porte et… une balle me frôla de très, de très près. Avant de me jeter à couvert, je jetai un rapide coup d’œil vers le couloir. Là se trouvait une dizaine de pirates lourdement armés. Je signalai à mes hommes qu’il y avait des hommes. De toute évidence, nous ne devions pas nous montrer face à eux. Ils devaient être en position pour nous tirer dessus. Que faire ? 

Tout à coup, une idée me parvint. J’allais utiliser ma technique Mirror : j’utilise un miroir et cela me permet de voir les ennemis dans un angle de 90°. Du coup, je peux tirer sur eux, sans me montrer mais avec moins de précision. Ils prendront sûrement peur face à une arme ne pouvant être neutralisée et tirant sur eux. A ce moment-là, mes hommes se montreront et les élimineront. J’expliquai mon plan à mes hommes et je le mis en pratique. Le fusil tenu seulement par ma main gauche sur le fut et mon autre main sur la détente. Le miroir m’indiqua l’emplacement des ennemis et je tirai. Une, deux, trois puis quatre balles sortirent et je vis les ennemis fuir. Un rapide signe à mes hommes et ils sortirent de leurs couverts. Ils se mirent à trouer la peau des ennemis.
  • https://www.onepiece-requiem.net/t17682-a-mountbatten
Le couloir fut libre et jonché de cadavres. On avait fait du bon boulot. Cependant, bien que le couloir fût libre, il y avait toujours des ennemis plus loin. Alors nous nous engagions lentement et prudemment dans le couloir, brandissant nos armes en direction de la fin du couloir et des portes parsemant ce dernier. Un homme surgit d’une de ses portes et nous braquâmes nos armes vers lui.

- Qui êtes-vous ?

- Je… je euh… je suis le… cuisi… nier…

- Les gars vous le reconnaissez ?

Chacun de mes hommes répondit négativement.

- (en s’approchant) Mais… je… suis euh… croyez-moi…

- (apeuré et criant) Attention il a une ceinture d’expl…

-- Deux jours après --

- A partir de ce moment-là, je ne me souviens de rien. J’imagine que la ceinture d’explosive a sauté et que c’est comme ça que nous sommes ici.

- Je vois. En tout cas bon travail les gars. On a pu gagner grâce à l’effort de chacun et je dois spécialement vous remerciez Mountbatten pour la défense de l’entrepôt. Vous avez pensé avant de combattre, vous êtes stratège et selon moi vous avez toutes les qualités requises pour monter en grade. Je dois vous quitter, je dois envoyer le bilan final de la bataille. Bon rétablissement.

Et Hach sortit de la chambre de l’infirmerie. Il faut dire que j’ai eu beaucoup de chance. J’étais à la tête du groupe, à un ou deux mètres du type. Quand j’ai vu la ceinture d’explosif, j’ai reculé le plus rapidement possible et du coup je ne suis pas mort. En revanche je suis gravement blessé ; les médecins m’ont dit qu’ils m’ont opérés du ventre et des jambes. Après ils m’ont dit les parties touchés mais bon, je n’ai pas tout retenu. Aucun de mes hommes n’est mort et cela me réjouit grandement, même si trois ont été blessés. Ces derniers se trouvent à côté de moi et ils me tiennent compagnie. Je suis le blessé le plus touché des quatre mais bon, je n’ai pas à me plaindre. Après de durs combats dans le bâtiment, la Marine a vaincu les pirates.

-- Un mois après –

Ah enfin de retour au bercail. Je sors du croiseur qui m’a emmené. J’ai été soigné au Royaume de la Veine, dans l’infirmerie. Un mois passé dans un lit sans pouvoir faire de grands mouvements c’est très long ! Et puis je ne connaissais personne. Mais Hach et moi finirent par devenir amis, au point même qu’il venait au moins une fois par jour voir plus me voir dans mon lit. Là on discutait de tout et n’importe quoi. Et puis, il y a quatre jours, on m’a dit que je pouvais enfin quitter l’île. Je pris donc le croiseur qui passait par là et me voici enfin au QG de South Blue ! Je salue vivement mes camarades que je n’ai pas vu depuis un moment. Je pense qu’on a dû jaser à mon sujet pendant que je n’étais pas là ! Bref, après cinq minutes d’une sorte d’interview effectué par mes propres amis, je pars en direction du bâtiment principal pour faire, comme d’habitude, le traditionnel rapport de mission à Themis. Je gravis alors les marches qui me semblent de plus en plus familières au gré des missions. Et puis j’arrive à hauteur du bureau de Themis, l’enveloppe où se trouve le rapport à la main. Je frappe à la porte.

- (à travers la porte) Entrez.

- Caporal d’élite Mountbatten au rapport.

- Repos. Eh bien, ça fait longtemps que je ne vous ai pas vu ! J’imagine que vous êtes là pour votre rapport de mission. (en regardant l’enveloppe) C’est ça ?

- Exactement.

- Déposez le sur mon bureau. Je verrai ça.

- (en déposant l’enveloppe) Très bien. Au revoir.

Voici le rapport de mission.




Rapport de la mission

Exécutant : Alexander Mountbatten
Grade : Caporal d'élite
Affectation : Marine d'élite de South Blue

Objectif de la mission : Amener du café jusqu'à la garnison de l'île

Durée de la mission : Variable (environ un semaine)
Cause de la mission : Le lieutenant-colonel Freddy Hach fait une dépression, il est donc moins combatif
Lieu de la mission : Garnison de la Marine, Royaume de la Veine

-- Déroulement de la mission --

Mission réussie : Oui
Événements subits : Attaque pirate
Capture de criminels : une trentaine de pirates et de bandits, primes totales s'élevant à 750.000 de Berrys et capture du pirate Weiting Linasse ou "La hache brutale" qui a une prime de 500.000 Berrys



  • https://www.onepiece-requiem.net/t17682-a-mountbatten