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Raïs est dans la place !

Raïs Al-Khizir
Pseudonyme : Aucun, faut être connu pour ça.
Age : 20
Sexe : Homme
Race : Humain
Métier : Artificier/ Pyrotechnicien
Groupe : Chasseur de primes

But : Retrouver son père adoptif et ouvrir la plus grande boutique d'armes de South Blue.
Équipement : Deux pistolets à poudre, un sabre de piètre qualité et une ceinture contenant divers éléments utiles ( de la poudre, des briquets, des balles en plomb).
Parrain :
Ce compte est-il un DC ou un "rellol" ? Reroll de  Waylon Rendão
Si oui, quel @ l'a autorisé ? C'est Loth Reich, c'est lui .

Codes du règlement :



Description Physique
Raïs est un petit gars d'une vingtaine d'années. Sa corpulence est plutôt moyenne, il tape dans le mètre soixante-quinze pour environ soixante-dix kilos. Physiquement, ce n'est peut-être pas un colosse d'Erbaf, mais il n'est pas à plaindre non plus à ce niveau. Sa taille est d'ailleurs son point fort, étant plus petit que la plupart de ses adversaires, il en a développé une vivacité et une rapidité hors du commun. Dans une foule de gens, vous le distinguerez notamment grâce à sa chevelure ardente. D'un rouge écarlate très voyant, ses cheveux sont tellement longs qu'il doit se mettre un élastique pour ne pas les avoir constamment dans la gueule, et malgré ça, il y'a tout de même quelques mèches qui traînent sur son front. A l'origine, sa peau était d'une pâleur fantomatique, mais tout le temps qu'il a passé en extérieur lui a permis de prendre un peu de couleurs. Son visage, qui est assez doux et agréable à regarder, est très expressif. C'est à dire que chacune de ses émotions est parfaitement retranscrit sur sa gueule, à la seconde où l'on jette un oeil sur son visage, ses sourcils, ses yeux et sa bouche nous permettent de comprendre instantanément ce qu'il ressent, ou du moins ce qu'il laisse paraître sur sa bouille. D'ailleurs sa bouche est assez grande, ce qui va bien avec son franc-parler et à sa grande gueule, quand il sourit c'est limite si on voit toutes ses dents. L'expression "avoir un sourire jusqu'aux oreilles" prend tout son sens avec Raïs. 

Egalement, ses yeux, d'une couleur noisette tout à fait banale, sont soutenus par des cernes très marquées, même quand Raïs est en pleine forme. De plus, la poudre qu'il trimbale quotidiennement sur lui et qu'il manipule souvent arrive de temps en temps sur sa gueule par inadvertance, ce qui accentue encore plus le marquage de ses cernes, un peu comme du maquillage, mais qui met en relief la fatigue au lieu de la cacher. Ce qui fait que son visage est très souvent noirci et sale, comme si il venait de se prendre une explosion à la gueule. Pour ce qui est de la pilosité faciale, Raïs a quelques poils roux qui lui poussent sur le menton et un petit début de rouflaquettes à peine visible, qu'il ne prend jamais la peine de couper. Pour le reste du corps, la seule partie qui sort de l'ordinaire est son dos. Une cicatrice dû à une brûlure au second degré y'est visible et prend un bon quart de ce dernier, vers l'épaule droite. La peau y'est nettement plus noircie et plus douloureuse pour Raïs.

Son style vestimentaire est très orienté vers les vêtements amples et larges, ne laissant quasiment aucune partie du corps visible, mis à part les mains. Pour le haut, il porte en toutes circonstances une sorte de tunique à trois boutons de style asiatique, une veste Tangzhuang, très ample et large donc, lui permettant une grande amplitude de mouvement. Pour le bas du corps, un simple pantalon surmonté d'une ceinture et des sortes de chaussons d'arts martiaux semblables à des espadrilles lui suffisent pour aller casser du criminel primé. Il a deux pistolets à poudre qu'il range sur les deux côtés de sa ceinture, son sabre et son fourreau sont posés sur la partie gauche de son dos, de manière à ce que Raïs puisse dégainer en toutes éventualités (même si il n'utilise son épée qu'en cas de force majeure) et sa ceinture qui renferme plusieurs petites poches contenants divers objets utiles à la fabrication d'explosifs ou à l'entretien d'arme à feu comme divers types de poudres, des balles en plomb, des petites mèches, et des briquets. Il laisse généralement quelques poches vides au cas où il faut ranger des petits objets importants.


Description Psychologique
Raïs est un p'tit gars très énergique, plein de fougues et un peu survolté par moment. D'un caractère assez dynamique donc, il est également très courageux, très confiant en ses capacités et semble n'avoir peur de rien. Mais c'est cette même grande confiance en lui, cette même hardiesse, cette même assurance qui peut parfois l'amener à faire preuve de trop d'imprudence, voir d'arrogance. Il lui arrive donc de sous-estimer un adversaire et de se faire surprendre. Ces défauts lui ont d'ailleurs causés pas mal d'ennuis, dont le plus marquant pour Raïs est une cicatrice qu'il a sur le dos. Mais malgré cela, il lui arrive quand même d'avoir quelques éclairs de lucidité qui lui font comprendre lorsqu'il doit battre en retraite ou quand une bataille est perdue d'avance. Egalement, Raïs est quelqu'un d'assez provocateur et avec une sacré grande-gueule. En duel, il use très souvent de railleries et de provocations pour tenter de déstabiliser son adversaire, il ne les utilise pas qu'en combat d'ailleurs. Il a un certain franc-parler, une sorte d'aisance et d'habileté lorsqu'il prend la parole, ce qui fait qu'il ne mâche pas ses mots et dit souvent ce qu'il pense. Il fait souvent preuve de sarcasme.

Comme dit précédemment, Raïs est quelqu'un d'assez téméraire, mais il ne l'est pas au point de, j'sais pas, partir la tête la première à l'assaut d'un équipage de Supernovas. C'est un petit futé qui va tout mettre en oeuvre pour obtenir ce qu'il veut. Il lui arrive d'échafauder des stratégies et des plans pour arracher la victoire. Il va utiliser tous les moyens dont il dispose pour arriver à ses fins, que ce soit en combat ou dans une phase un peu plus fine comme une traque ou une embuscade. Mais attention, cela ne signifie pas pour autant qu'il va faire tout et n'importe quoi, comme sacrifier des vies, bien au contraire même. Malgré les quelques traits de caractère précédemment énumérés pouvant le faire passer pour un petit con, Raïs n'en est pas moins un petit gars avec un un bon fond. Il a quand même des qualités morales et une éthique qui le différencient des simples crevures, et semble prédisposé à se lier d'amitié avec les gens honnêtes et à haïr les voyou, fripouilles, bandits, canailles, crapules, gredins, criminels et autres chenapans de ce genre. Il a une vision assez manichéenne du monde, il pense que les criminels ont choisis cette voie par facilité, que la plupart se servent de leur misère comme excuse pour justifier leurs méfaits. Ainsi, il pense que les criminels sont tous irrécupérables et font le mal juste pour le plaisir. Il semble admirer les marines, qu'il considère comme étant le seul rempart efficace qui protège les honnêtes gens des dangereux sociopathes qui mangent des enfants.

Même si il admire les marines pour ce qu'ils font, il ne rêve pas vraiment d'en être un. Aspirant à une liberté totale, il déteste qu'on lui donne des ordres et préfère agir selon son propre chef. Ainsi, le quotidien des marines, le fait de toujours avoir un supérieur qui vous dit quoi faire, lui semble insupportable à vivre. Il préfère largement la condition de chasseur de primes, il n'a de comptes à rendre à personne et peut agir comme il l'entend. Raïs est quelqu'un d'assez studieux et appliqué au travail, il s'intéresse beaucoup à la pyrotechnie, à la combustion et certains aspects de la chimie. D'ailleurs, les seuls livres qu'il possède chez lui traitent de ce sujet. Même si la plupart du temps il semble dynamique et survolté, il arrive à être extrêmement calme et posé lorsqu'il étudie. Egalement, Raïs voit bien que la principale chose qui fait tourner le monde est l'argent. Il voit donc l'argent comme une denrée indispensable pour survivre dans ce monde de fou. Ah, et il a aussi très peur des belles femmes. N'en ayant quasiment jamais côtoyé, il rougît et bégaye dès qu'il en aperçoit une qu'il trouve jolie. Son aisance et sa répartie à l'oral se transforme en timidité maladive, c'est bien là son plus gros point faible.

Pour résumer, je dirais que Raïs est un jeune homme plein de fougues et d'énergies, très brave et courageux, il n'est pas anodin de le voir trop prendre en assurance et être arrogant mais il sait reconnaître sa défaite lorsqu'elle arrive. Il a une grande gueule et est provocateur, il dispose d'une certaine répartie. Il est également très futé et malin, il va analyser toutes les possibilités qui s'offrent à lui pour obtenir la victoire. Il a un certain sens moral et une haine inconditionnel envers les voyous. Il aime la liberté, c'est une véritable tête de mule. Il est studieux, donne une certaine importance à l'argent et a peur des belles femmes.


Biographie


- Mais qui a bien pu le laisser ici ?
- J'sais pas, mais on peut pas rester à rien faire, on le prend avec nous !
L'histoire connue de Raïs commença en 1607, dans les Everglades du Royaume de Bliss, à South Blue. Un soir d'été, deux jeunes frères cherchant un nouvel endroit où squatter, après que leur ancienne "demeure" fut inondée, tombèrent par hasard sur un p'tit nourrisson d'à peine quelques mois. Le brouillard et l'obscurité ambiante l'ayant sûrement protégé des chiens errants, ses gémissements et ses pleurs étaient tout de même assez audibles. Il était là, posé entre une bouche d'égouts fumante et un mur en briques qui allait s'effondrer. Il était tout emmitouflé dans un drap tâché de sang et de merde, sur lequel il était écrit "Raïs" en gros. Les deux frangins ne savaient pas si c'était juste une sorte de marque ou si c'était le prénom du gosse qui était marqué, mais ils décidèrent de l'appeler ainsi. Ils vérifièrent ensuite que le sang n'était pas dû à une blessure du mioche, avant de l'embarquer avec eux. Ils réussirent ensuite à trouver un nouvel endroit où crécher, un énorme et solide entrepôt ayant vraisemblablement servi de dépôt d'arme et de poudrerie dans le temps, situé dans ce que les marines appelaient "le troisième district". Ce vieux bâtiment sentait encore la vieille odeur âcre de la poudre qu'il contenait, peut-être en restait-il un peu ? En tout cas, les deux frères s'empressèrent de l'aménager, un bâtiment aussi solide était sûr de mieux tenir le coup que les autres bicoques des Everglades. D'ailleurs, l'intérêt que porte actuellement Raïs pour la pyrotechnie naquît dans cet endroit sombre et lugubre.

Les deux gugusses s'appelaient Job et Jim, respectivement le frère aîné et cadet. Ils étaient eux mêmes orphelins depuis leur plus tendre enfance, la vie de vagabondage dans les quartiers les plus mal famés du royaume de Bliss les avait extrêmement endurcis, c'étaient de vrais durs. C'était d'ailleurs probablement pour cette raison qu'ils avaient pris Raïs avec eux, ils savaient à quel point cet endroit pouvait être implacable et rude. Ils avaient beau tremper dans des affaires assez louches et peu légales pour essayer de joindre les deux bouts, ils n'en étaient pas moins de bons gars, qui tentaient juste de survivre dans ce monde de fou. Les années passèrent et les deux frères se mirent à recueillir quelques enfants en plus de Raïs. Certains n'étaient que de passage temporairement, des fugueurs ou des gosses perdus, d'autres étaient partis pour rester un bon moment. Mais le seul qui était certain de rester là le plus longtemps possible était bien entendu Raïs. Ces gamins étaient un peu comme les frères de Raïs, ils formaient tous une sorte de grande famille. Même si Job et Jim les élevaient à la dure et avec fermeté, pour être sûr qu'ils allaient être prêt à affronter la misère dans laquelle ils vivaient, ils considéraient ces gosses quasiment comme leurs enfants et les adoraient tous.

Raïs, lui, était très proche des gamins qui créchaient dans cet entrepôt, mais y'en avait un seul qui sortait du lot. C'était un petit garçon qui avait tout juste un an de moins que Raïs et c'était le second enfant que Job et Jim avaient recueilli, il se prénommait Andoria. Contrairement à Raïs, il avait encore des souvenirs de ses parents lorsqu'il rencontra Jim et Job, il se souvenait qu'ils l'avaient laissés tout seul à la maison sans jamais revenir, en lui demandant de s'enfuir par la fenêtre et de courir le plus loin possible si quelqu'un toquait à la porte. Plusieurs jours avaient passé et personne n'était venu toquer à cette fichue porte, il avait donc décidé de sortir chercher sa famille avant de tomber par hasard sur les deux frangins et Raïs. Ils étaient encore plus proche entre eux qu'avec les autres enfants, ce qui n'était pas rien. Ils passaient la plupart de leur temps ensemble, Raïs était très protecteur avec Andoria, ils se considéraient réellement comme des frères. La vie suivait doucement son chemin, mais un malheureux drame vint interrompre cette douceur. Ce fut durant une chaude journée de Printemps, Raïs avait huit ans à cette époque.

-Hé Jim !

-Quoi, qu'est-ce qui y'a ?

-Où sont les enfants ?

-T'inquiète pas, ils sont juste partis gambader vers les ruelles nord. Seul Andoria a voulu rester pour m'aider à retaper la porte d'entrée. Pas vrai Ando ?

-Ouais ! Elle arrête pas de grincer pendant la nuit !

-P'tain Jim ! Tu sais très bien que je déteste les laisser tous seuls dans ces coins là ! Et si il leur arrivait une connerie ?

-Bouhahahahaha ! Tu...T'es pas sérieux ? Je te rappelle que les plus âgés sont de vrais petites teignes, sans parler de Raïs. Tu peux bien les laisser s'amuser un peu ? Il commence à faire chaud et-

Tout à coup, la porte que Jim était en train de réparer fut projeté à plusieurs mètres en l'air, comme si une explosion avait eu lieu derrière. Jim se la prit en pleine face avant de faire un vol plané de plusieurs mètres qui le fit atterrir près de Job. Andoria, effrayé, courût instinctivement vers ses deux parents pour se mettre à l'abri. Trois personnes entrèrent ensuite par l'entrée qui venait d'être dégagée, la lumière extérieure dévoilait leur affreux visages d'hommes-poissons. Job s'empressa d'aller au chevet de Jim, tout en gardant Andoria derrière lui.

-Putain de merde, vous êtes qui ? Qu'est-ce que vous avez fait à mon frangin, bande d'enfoirés ? Jim réveille-toi ! Jim !

-Héhéhé, toutes mes excuses ! Il semble que nous ayons tapé un peu trop fort sur votre porte, il ne risque pas de se réveiller de sitôt, votre pauvre frangin. Vous êtes bien les frères Job et Jim, ceux qui recueillent des enfants dans les rues des Everglades ?

-...Qu'est-ce que ça peut vous foutre, saleté d'Hommes-Poissons ? En quoi ça vous regarde ? Maintenant cassez-vous d'ici, avant que je ne vous renvoie tous à la mer !

-Tututu, c'est pas très sympa d'attaquer sur la race... Mais, ne serait-ce pas un enfant humain qui se cramponne à ton cul ?

-Et alors, qu'est-ce que ça peut te foutre ?

-Hé petit, petit ! Comment tu t'appelle ? Viens par ici, je vais pas te manger.

-Fais encore un pas et je te cogne !

Le mystérieux Homme-Poisson continua d'avancer en direction d'Andoria, en ricanant. Job, dans une colère noire, bondit en direction de l'intrus avec la ferme intention de lui mettre une beigne. Il mit un grand coup de poing en direction de son adversaire, mais en deux temps trois mouvements, l'homme poisson esquiva l'attaque avant de contrer avec un violent coup de genou dans le bide, qui fit perdre connaissance à Job.

- Arghh !

-Tonton Job !

-Hop, toi tu viens avec moi.

-Noooooon ! Lâche-moi ! Tonton Job !

-Fouillez l'entrepôt ! Les autres gosses ne doivent pas être loin, grouillez-vous !

[...]

-L'entrepôt est vide, ils ont sûrement dû sortir.

-Merde, le capitaine va encore faire chier...Bon, on se taille, la cavalerie va pas tarder à arriver.

C'était la dernière fois que Job et Jim virent Andoria vivant. Ils durent assister à cette scène complètement impuissants, blessés et en sanglotant comme des petites femmelettes. Tout teigneux et durs qu'ils étaient, ils n'avaient rien pus faire contre ces types. Ils en étaient ressortis terriblement traumatisés, ils maudissaient leur satané impuissance qui leur avait fait perdre un fils. Les enfants n'arrivaient pas à y croire non plus, un de leurs petits frères avait été enlevé comme ça du jour au lendemain, ils étaient eux aussi très choqués. Bien évidemment, Raïs était celui qui en avait le plus bavé psychologiquement. Il s'en voulait hargneusement pour ce qui s'était passé, il pensait ne pas avoir été assez protecteur avec Andoria, il pensait que c'était sa faute. Les jours qui ont suivis, toute la famille posa des avis de recherche dans tout Bliss, que ce soit dans les Everglades où à Portgentil. Après plusieurs jours de recherches intensives et avec un timide appui de la Marine, ils réussirent au moins à identifier les malfaiteurs. C'était un équipage de Pirates Hommes-Poissons, qui voguait sur les Blues en kidnappant des enfants humains ici et là. Ils envoyaient leurs hommes sans primes en ville, pour ne pas trop attirer l'attention, et kidnappaient ensuite les gosses sans surveillances où les orphelins, la nuit. Ça, c'était la seule chose de sûre, mais le sort de ces enfants était sujet à bien des rumeurs et affabulations de la part des civils. Certains disaient que les enfants servaient de casse-dale au second du capitaine, qui était une sorte de monstre sanguinaire avide de sang frais. D'autres criaient à qui voulait l'entendre que les enfants étaient réduits en esclavage et obligés de travailler comme des bêtes pour l'équipage. Mais personne n'avait encore réussit à mettre la main sur ces pirates, pas même la Marine d'Elite.

Le deuil de la famille dura plusieurs jours, tout n'était clairement plus comme avant, tout le monde était dévasté par ce qui venait d'arriver. La fraternité et l'esprit de famille laissa place aux larmes et à la tristesse. C'est à ce moment là que la haine que porte actuellement Raïs vis-à-vis des criminels naquît. En effet, après ce terrible épisode, Raïs constata de plus en plus à quel point l'endroit où il vivait était pourri, rongé par la racaille et la criminalité. De l'eau coula de nouveau sous les ponts. La plupart des enfants avaient réussis à retrouver leurs parents ou à atteindre leurs buts, certains avaient même quittés l'île. Raîs resta seul, avec Job et Jim. Alors qu' il atteignit l'âge de onze ans, un nouvel événement vint chambouler sa vie.

C'était en 1618, au même entrepôt qui avait vu passer tant de moments d'allégresse, d'amour et de tristesse, dans lequel les cris de joies des enfants ne résonnaient plus. Un homme vint rendre visite à la petite famille, il était vêtu d'un grand imperméable noir et semblait avoir la quarantaine avec ses cheveux et sa barbe grisonnants. Il se présenta très poliment, avant de parler des raisons et des événements qui l'avaient poussé à venir dans cet endroit. Il se nommait Akouel Al-Khizir et vivait à Portgentil. Sa femme venait de mourir quelques mois auparavant, lors d'une inondation due à la montée des eaux. Après avoir fait son deuil, il voulu réaliser le dernier souhait de sa défunte femme, adopter un enfant, vu qu'ils n'avaient jamais réussi à en avoir.

Il leur demanda donc, très posément, d'adopter Raïs. Job et Jim étaient un peu abasourdi et confus, personne n'était jamais venu réclamer Raïs, et là y'a un mec qui débarque de nulle part pour demander à l'adopter. Leurs visages semblaient exprimer un refus spontané, ce gosse était devenu un véritable membre de leur famille, ils n'allaient pas le laisser partir comme ça. Néanmoins, ils le mitraillèrent de questions pour savoir à qui ils avaient réellement affaire. "C'quoi votre travail ?" "Comment savez-vous pour Raïs ?" "Vous êtes sûr de pouvoir vous en occuper ?" et pleins d'autres interrogations qui redoublaient de stupidité à chaque fois. En premier lieu, Akouel hésita fortement à répondre à la plupart des questions, il sentait que les deux types étaient assez dubitatifs et méfiant, avant d'enlever son imperméable pour dévoiler son uniforme de Marine. Il se présenta ensuite très machinalement, comme si il était face à ses supérieurs, "Sous-Lieutenant Akouel Al-Khizir, de la 54ème Division de Marine de Bliss !". Il expliqua ensuite que trois ans auparavant il avait aidé à identifier les coupables durant l'affaire Andoria, et s'était souvenu des deux frères qui recueillaient des gosses dans le Disctrict 3. Job et Jim furent d'abord très surpris de voir un Marine se pointer dans les Everglades, sans escorte et sans arme, aussi nu qu'un caillou. Mais leur attitude changea du tout au tout en quelques instants.

Ils avaient gardés une certaine rancoeur envers les Marines, déjà parce qu'ils étaient issus d'un quartier où les descentes de ces derniers étaient fréquentes et également parce qu'ils n'avaient été de quasiment aucune utilité lors de la disparition d'Andoria. Ils demandèrent donc à Akouel de s'en aller et de ne plus jamais revenir, en lui criant que Raïs allait rester avec eux. Mais il insista, en répliquant quelque chose qui allait faire comme un déclic chez Job et Jim. Il leur expliqua que Raïs pouvait sortir de la misère, avoir une éducation, un travail, qu'il pouvait aspirer à être bien plus qu'un simple voyou des Everglades si il le suivait. Job et Jim s'entretinrent pour savoir quoi faire. Le Marine marquait un point, Raïs pourrait vivre bien plus confortablement si il s'en allait avec lui. Après plus d'une heure d'entretien, ils s'accordèrent à lui confier Raïs, mais ils voulurent d'abord en parler à ce dernier, pour avoir son avis. Il exprima bien évidemment son refus catégorique, avant de donner son timide accord après moult débats et discussions. S'en suivirent ensuite quelques jours de préparations, que ce soit au niveau psychologique ou matériel, avant le départ de Raïs. C'est très ému qu'il quitta ce vieux dépôt débordant de rouille et puant la poudre, en jurant à ses deux tontons de toujours de revenir les voir, malgré la distance séparant la maison d'Akouel des Everglades.  

Durant la première année, la vie de Raïs était effectivement bien plus douce et sympathique dans que le troisième district. Il habitait dans une petite maisonnette à Portgentil, dans un quartier très tranquille et sans histoire. Son père adoptif, qu'il ne prenait jamais la peine d'appeler "Papa", lui fit rattraper le retard qu'il avait pris dans plusieurs domaines, Raïs apprit à lire, écrire, nager, se tenir en présence d'invités et à parler convenablement. Une fois cette année passée, les choses commencèrent vraiment à se gâter pour lui. Akouel voulait faire de Raïs une marine d'exception, capable de le dépasser en tout point, ce qui ne déplaisait pas à ce dernier d'ailleurs, bien au contraire. À cette époque, Raïs était un peu comme ces enfants qui admiraient les pompiers, les policiers, ce genre de choses, il voulait devenir marine pour combattre la criminalité qui rongeait le monde. Donc, durant les sept années qui suivirent, il dut subir de terribles entraînements d'arts martiaux. Que ce soit au niveau de la force brute, des réflexes, de la vitesse, de l'endurance ou du combat rapproché, ces phases d'entraînements très dures et éprouvantes développèrent ses capacités au combat. Son beau-père était assez ferme et sévère lors des entraînements, déjà parce qu'il était lui-même expert en arts martiaux, et surtout parce qu'il voulait que Raïs donne le meilleur de lui même. Il excédait dans tous les domaines, il devint un martialiste hors-pairs, le seul domaine de combat dans lequel Raïs n'était pas à l'aise était dans l'utilisation du sabre, où il était très moyen. Mais plus les années passaient, moins Raïs éprouvait l'envie de devenir soldat. Par le biais de son père adoptif, il voyait de plus en plus à quel point cette profession n'était pas faite pour lui. Il fallait être très obéissant, toujours faire ce que l'on vous demande, écouter le supérieur hiérarchique. Raïs ne voulait pas être entravé par une hiérarchie, le fait de ne pas être libre de faire ce qu'il voulait le répugnait au plus haut point. Il continua néanmoins de suivre ces enseignements, cela pouvait toujours lui être utile plus tard.

Vers l'âge de quatorze ans, il se passionna pour la pyrotechnie et la chimie. Il avait déjà acquis quelques compétences durant son enfance, mais ça n'allait jamais au-delà de la fabrication de petits pétards. Il acheta plusieurs livres traitant de ce sujet, il avait même transformé sa chambre en petit laboratoire où il testait différent types de poudres. A chacune de ses expériences, son assurance prenait le dessus, il croyait tout avoir juste, avoir toujours raison. Mais vint le jour où il se trompa dans un dosage et une terrible explosion lui brûla une partie du dos. Mais Raïs ne se découragea pas pour autant, il continua d'étudier très intensément, dans le but de devenir un artificier accomplie. Akouel n'était pas gêné par la nouvelle passion de Raïs, bien au contraire, il espérait qu'avec ces connaissances Raïs puisse intégrer une unité d'artilleur, voir une unité scientifique. Les années passèrent encore, Raïs termina finalement l'entraînement de son beau-père, il lui avait appris tout ce qu'il savait. Il avoua enfin à Akouel son désintérêt pour la Marine, ce dernier devint fou de rage au moment de l'apprendre. Mais Raïs était malin comme un renard, il avait attendu le moment où Akouel devait partir en mission en mer pour lui avouer, parce qu'il avait changé de Division de marine entre temps, il était passé de la 54ème à la 19ème et avait atteint le grade de Commandant. Il s'en alla donc en mer, la rage au ventre. Plusieurs mois passèrent et aucun centre de contrôle n'avait eu de nouvelles de l'unité d'Akouel, rien, le silence radio. Après près d'un an à l'attendre, Raïs décida de partir chercher son beau-père. Et comme il n'avait pas envie de voler ou de vendre des pétards pour survivre durant son périple, il claqua le reste de son argent dans une licence de Chasseur De Primes, pour combattre les criminels en s'en mettant pleins les fouilles.


Test RP
Je viens tout juste de poser le pied à Burritos, une petite île paumée et ensoleillée de West Blue, où les gens finissent leurs phrases dans un dialecte très bizarre. Tout en marchant en direction du village côtier, je me rappelle les mises en garde du vieux pêcheur qui m'a déposé sur l'île. Il n'a pas arrêté de me répéter de faire gaffe aux vols à l'arraché, vu que les gens sont assez pauvres à Burritos, ce genre de méfait est chose courante. Enfin, j'pense qu'il m'a surtout dit ça parce qu'il s'était fait voler une importante cargaison en passant par ici, il y'a quelques temps et du coup il a la haine. Perso, je pense qu'en faisant gaffe tout ira bien, j'dois juste me chercher une auberge pas trop craignos et y rester un petit moment, le temps de recharger les batteries avant de continuer mon voyage.

J'arrive enfin dans le village côtier, dans lequel je me promène à la recherche d'un endroit peinard pour pioncer. Les burritos sont des gens assez bronzés, avec une sorte de patois, une langue qu'ils utilisent le plus souvent à fin de leurs phrases. Je ralentis le pas pour mieux entendre les "Veri Goud", "Ouelle Donne" et autres "Laitse Geaux" quand soudain, deux personnes me bousculent violemment. Je trébuche lourdement au sol, un gros nuage de poussière se lève en même temps que les gens s'écartent. En me redressant rapidement et en tapotant mes vêtements pleins de saletés, je cherche du regard les coupables. Au moment de me retourner, je vois deux petits garçons, des ados sûrement, en train de courir comme des dératés, loin, très loin même. Etant épris d'un énervement sanguin, je me met à crier à plein-poumons.

-Hey, vous les deux p'tits cons là-bas ! Faites gaffes quand vou...

Oulala...En tâtant ma ceinture, je remarque quelque chose, ou plutôt l'absence de quelque chose. Ma bourse ! La petite poche en toile où j'ai l'habitude de mettre ma thune, fiou ! Disparu ! Je jette quelques coups d'oeils au sol, rien. C'est sûr, ce doit être ces deux p'tits enfoirés. Très déterminé, je pique une grosse accélération dans leur direction. J'arrive encore à les voir, il ne faut absolument pas que je les perde de vue ! Dans ma course, je renverse maladroitement quelques personnes ici et là, je chamboule même une caisse de fruits sur mon chemin. Je me rapproche de plus en plus de ces deux petits vauriens, leur fétide et infecte odeur de voleur arrive quasiment jusqu'à mes narines, quand tout à coup, ils se séparent pour filer dans des petites ruelles. Tout se passe tellement vite, j'ai à peine le temps de réagir ! Je choisis de suivre l'un des deux, au hasard. J'arrive toujours à percevoir le petit vaurien mais les venelles et autres virages s'enchaînent très rapidement, je n'arrête pas de tourner dans tous les sens.

Après une course de plusieurs secondes, qui m'a semblé durer une demie-heure, j'arrive finalement à sa portée, il me suffit juste de tendre le bras pour le chopper. Mon pied se bloque sur un pavé mal incrusté, je me prends le sol en pleine gueule et à pleine vitesse. Les pas effrénés du petit filou résonnent entre les murs de la petite ruelle, tandis que je me tord de douleur en l'insultant de tous les noms. J'essaye bien de retrouver sa trace mais ces petits chemins forment un véritable labyrinthe, il m'a semé le petit saligaud. Avec tous ces gens dans les rues, il y'a vraiment peu de chances que je retrouve mon fric. Ça ne pouvait pas tomber à un autre moment ? Maintenant qu'est-ce que je vais faire ? Je suis bien allé voir un marchand d'arme pour lui vendre mon sabre, mais il est en trop mauvais état pour être repris. Et comme je n'ai pas l'intention de vendre mes flingues, le vendeur m'a bien fait comprendre que je pouvais aller me faire mettre. Je ne vais tout de même pas voler des gens ! Y'a bien un moyen... Je suis vraiment sot des fois, les primes bien sûr ! Je me dirige rapidement vers le tableau d'affichage des primes le plus proche. Alors, celui-là a été abattu, lui a été capturé, ah celle-là est libre.

Prime:

C'est juste parfait ! Avec ces seize millions de berrys, je vais pouvoir me payer pleins de séjours sur plusieurs îles ! Je pourrais même améliorer mon équipement ! En plus, je ne la trouve pas vraiment belle, je ne serais pas en stresse au moment de la capturer. C'est décidé, Dora est à moi ! J'entre dans le bureau de la Marine pour avoir des infos supplémentaires sur la primé, avant d'assister à une scène de ménage. Un homme semble se disputer avec les marines qui sont à l'accueil. Ses cheveux sont aussi roux et longs que les miens, il a un bandana bleu qui recouvre tout le haut de son visage, avec deux trous pour les yeux. Les deux marines semblent se jouer de lui, ils sont affalés sur leur poste de travail en ricanant bêtement.

-Mais puisque je vous dis que cette fois c'est la bonne ! J'ai une bonne piste, elle ne m'échappera pas cette fois. Vous verrez, et à ce moment là vous fermerez tous vos gueules !

-Ahahaha ! Et de quatre ! A ta cinquième tentative tu gagne une casquette de la marine !

-Héhéhé, ça devrait le détendre .

C'est ça, riez tant que vous le pouvez, mais on verra bien qui rira à la fin, vous verrez.

Puis le roux s'en va d'un air déterminé, en claquant violemment la porte derrière lui. Je fixe les deux soldats avant de m'avancer vers eux.

-Bonjour, c'est pour quoi ?

-Bien le bonjour camarades des marines. Je m'appelle Raïs, je suis chasseur de primes et j'aimerai bien avoir un peu plus d'informations sur cette primée-là, Dora.

-Vous vous êtes donné le mot c'est ça ?

-Qu'est-ce que vous voulez dire par là ?

-Bah c'est que le p'tit minot qui vient de se tailler veut aussi lui mettre la main dessus, à la Dora.

-Ah, mais je ne le connais pas celui-là. D'ailleurs pourquoi est-il parti en étant aussi remonté ?

-C'est bien ça le problème avec Dora, la plupart des chasseurs qui ont tenté de l'alpaguer ont fini par perdre sa trace avant de rentrer au village la queue entre les jambes. C'est une experte en camouflage et en fuite, une exploratrice des enfers. Mais pour Chipo, le mec qui vient de passer là, c'est un peu plus compliqué. À ma connaissance, c'est le seul type ayant réussi à la mettre en filature, c'est un pisteur très talentueux, il n'en est pas à son coup d'essai d'ailleurs. Mais le hic c'est qu'il se fait défoncer par le gorille qui accompagne la criminelle dès qu'il s'apprête à lui mettre le grappin dessus. Il n'a dû ses fuites qu'à des coups de chances inopinés. On avait bien essayé de l'accompagner avec un contingent pour neutraliser son macaque, mais à chaque fois Dora prenait la fuite en voyant les soldats.

-Ah ouais chaud... Du coup vous ne savez pas où elle se trouverait, à peu près ?

-Des gens disent l'avoir vu vers la forêt Tacos, mais ce ne sont peut-être que des rumeurs. Je te conseille vraiment de laisser tomber, c'est un véritable caméléon qui va te faire tourner en bourrique. Si t'as vraiment besoin d'argent, t'as qu'à attendre quelques jours qu'un bandit fasse parler de lui, mais je n'te conseille pas de te frotter à Dora.

-Et puis quoi encore ? Je sais ce que je fais ! Et c'est vous le rempart entre les criminels et nous, les honnêtes gens ? Je vous souhaite une bonne journée, messieurs.

Bordel, mais c'est qu'il a raison le marine. Si elle est aussi fortiche qu'il le dit, je ne pense pas pouvoir lui mettre la main dessus facilement. Déjà que la traque c'est pas trop ma spécialité, si en plus je dois courir après une experte en camouflage, ça risque de ne pas trop le faire. Mais j'ai vraiment besoin de cette thune de toutes façons, pour pouvoir payer les gens qui me transportent d'îles en îles, c'est pas avec la prime d'un petit voleur à l'arraché ou de je n'sais qui que j'vais me remplir les fouilles. Tout en demandant le chemin de la forêt Tacos à des passants, je me triture activement les méninges. Hmm... oh et puis merde ! Si j'en crois les villageois, l'endroit que je cherche est à une demie-heure de marche. Je n'ai qu'à lui mettre une balle dans la jambe avant qu'elle n'ait le temps de s'enfuir, ça m'évitera de la pister. Plus j'avance sur ce petit chemin en terre, moins ce dernier est fréquenté par les Burritos, pas étonnant qu'une criminelle primé ait pu trouver refuge par ici. Je commence à entrevoir la forêt au loin, faudrait peut-être que je me prépare à canarder, héhé. Je remplis un de mes flingues de poudres, quand soudain, un son ou plutôt un bruit attire mon attention. C'est comme si quelqu'un vaporisait quelque chose, un "Pshit Pshit", c'est Chipo, le chasseur de primes de tout à l'heure. Il s'avance vers moi à pas de loup et très furtivement, comme si il voulait me prendre par surprise, alors que je le vois, il est à genre cinq mètres de moi là.

-Euh... est-ce que ça va ?

Il se jette subitement sur moi, avec la ferme intention de me piquer le flingue que j'étais en train de charger ! Il essaye de le tirer à deux mains mais j'ai le réflexe immédiat de le pousser violemment au sol. Pris de panique, je pointe mon arme déchargée et pleine de poudre vers lui, en lui criant dessus.

-Alors, t'as essayé de me la mettre à moi, hein ?! Tu vas voir, j'vais te faire un troisième oeil ça va pas traîner !

-Non, non ! J..Je ne voulais pas ! C'est pas ma faute, excuse moi, pitié ! Hinhinhin ! Please, no !

-Oh c'est bon, pas la peine de chialer non plus ! T'as pas d'honneur ou quoi ? T'as joué, t'as perdu et faut assumer maintenant !

-Non mais écoute moi ! C'est vraiment pas ma faute, je suis atteint d'une sorte de kleptomanie sévère . À chaque fois que je vois un objet qui me plait un tant soit peu, j'ai une irrésistible envie de le voler. C'est comme si je changeais de personnalité, that's bad !

-Je ne sais vraiment pas comment ou pourquoi, mais je te crois sur parole. Tu es bien Chipo, le chasseur de primes non ?
-
C'est exact. Je me souviens de toi, tu étais au poste des Marines tout à l'heure. Ils ont dû te dire pleins de choses sympathiques sur moi, pas vrai ? Et toi, comment tu t'appelle ?


-Raïs Al-Khizir, je suis un Chasseur de primes tout comme toi. A ce qu'on dit, tu es le seul à avoir réussi à pister Dora, c'est vrai ?
-
C'est bien vrai, Mais à chaque fois, j'étais à genre deux doigts de la capturer avant que Babouche ne me mette une beigne. Hurt a lot


-Babouche ?

-Bah Babouche, son gorille de combat domestiqué, il l'accompagne partout où elle va.


-Hum, écoute, je ne vais pas y'aller par quatre chemins. J'ai aussi envie de me la faire, cette Dora, mais je suis une bille en pistage. J'aimerais donc qu'on fasse équipe temporairement pour lui mettre le grappin dessus, on fait cinquante-cinquante pour la prime.

-C'est cool de me proposer ça mais je n'ai pas besoin d'aide moi, je suis vraiment sûr que cette fois c'est la bonne, je me suis super bien entraîné. De toutes façons je ne pense pas que tu puisse faire l'affaire contre Babouche.


-Tu rigoles ? À treize ans, je me battais contre des adultes ultra-mastoc dans les Everglades, c'est pas un vulgaire macaque qui va me faire peur. S'il te plaît, je te jure que tu ne vas pas le regretter. Tu me dois bien ça non ? Après avoir tenté de me voler, ce serait con que j'aille voir des marines en leur faisant part de ce qui vient de se passer, non ?.

-... M'ouais, c'est d'accord.


Après quoi, nous nous engouffrons de plus en plus dans la forêt Tacos. Nous parlons de tout et de rien, il me fait part de quelques infos supplémentaire sur Dora. Apparemment, sa prime est dû au fait qu'elle agressait souvent les gens qui se foutaient de sa gueule, à cause du fait qu'elle parlait toute seule. Il semble que ce genre de situation a fini par dégénérer, le jour où Babouche alla un peu trop fort sur les moqueurs et en tua quelques uns, dont des enfants... La vie est une chienne. Je remarque seulement maintenant le katana que porte Chipo à la ceinture, il m'avoue être un apprenti au Dojo de Burritos et qu'il a pour but de nettoyer son île adorée de l'affreuse vague de crime qui y sévit. Ça c'est sûr, le crime sévit à Burritos, surtout les vols ! À un moment, il arrête brusquement la conversation pour mieux entendre quelque chose. Il semble que la traque vient de commencer ! Il scrute le sol de la forêt en avançant très lentement, et en étant attentif au moindre bruit suspect. Par mimétisme, j'essaye de faire de même, sauf que moi je ne vois rien d'autre que de la terre. C'est comme ça pendant facilement une heure, on passe notre temps à guetter le sol et à écouter les oiseaux chanter. Heureusement pour lui, sa kleptomanie ne semble pas reprendre le dessus. Tout à coup, Chipo semble détecter une trace inhabituelle. Ce sont les bottes rouges de Babouche apparemment... Je me demande si il n'est pas un peu fou lui aussi. Un singe avec des bottes, et puis quoi encore ? Chipo suit les empreintes avec enthousiasme, tandis que moi je ne vois encore et toujours que du terreau. Plus on avance, plus une voix féminine se fait entendre. On commence à marcher un peu plus discrètement, la voix devient de plus en plus audible, une petite colline nous sépare de la personne. On rampe pour ne pas se faire voir et bingo ! C'est bien Dora ! Elle engueule son singe de compagnie qui... porte effectivement des bottes rouges. Il ne m'a pas dit que des conneries en fait, Chipo. Ils doivent être à une trentaine de mètres, pas plus. Je sors mes deux flingues en sachant pertinemment ce qu'il me reste à faire.

-Hé mis tu fais quoi ? T'es malade ?! Insane !

-Comment ça ? Je veux juste mettre un terme à la traque, c'est tout.

-Mais arrête ! Ils sont bien trop loin, tu n'y arriveras pas ! Faut établir une stratégie.

-Les stratégies c'est bien, mais j'ai pas ton temps moi ! Je vais en finir une bonne fois pour toutes, prends en de la graine.

-Ne fais pas ça !

Il tente de m'ôter les armes des mains, une fois de plus. J'essaye de les tirer vers moi, mais en forçant un peu trop j'appuie accidentellement sur les gâchettes. Les deux coups de feux retentissent dans toute la forêt, tous les piafs aux alentours s'envolent en piaillant. Une des balles touche le sol tandis que l'autre transperse le Gorille au niveau de l'épaule. Un énorme hurlement émane de sa grande gueule de singe massif, un hurlement qui aurait probablement fait fuir tous les animaux à des kilomètres à la ronde si le flingue ne s'en était pas occupé. Ils se retournent nerveusement vers nous. Merde, on est grillé !

-Merde, c'est encore les marines ! Vite Babouche, on se taille ! Basterds !

Après quoi, elle monte sur le dos de son gorille, qui doit bien faire dans les deux mètres de hautn en nous tirant la langue. Il grimpe ensuite à une arbre avant de se balancer de branches en branches. Ils nous échappent, purée ! En à peine quelques secondes on les a déjà perdus de vue ! Tout ça à cause de Chipo !

-J'espère que t'es fier de toi maintenant ! On va devoir les poursuivre à travers l'île !

-C'était prévu. La blessure que tu lui as infligé va laisser des traces de sang un peu partout ! On a qu'à le suivre ! Allons-y, let's go !

-C'est ça ouais, fout toi de ma gueule !

On continue notre traque dans la mauvaise humeur, en tout cas pour moi. Il ne lui a fallut que d'un seul geste pour tout foutre en l'air, c'est chiant. J'ai pas envie de m'éterniser dans ce bled moi, quelques jours de repos c'est tout ce que je veux. On emprunte la même direction que Dora et Babouche, en scrutant bien évidemment chaque arbre qu'on croise pour vérifier lesquelles ont des branches suspectes ou des traces de sang. Comme tout à l'heure, Chipo semble très bien se débrouiller dans la traque, il suit une piste assez prometteuse. Moi ? Je me contente juste de le suivre cette fois. Si c'est pour faire de la merde, c'est pas la peine. On progresse encore et toujours dans cette jungle qui n'en finit pas, il est un peu près la fin de la journée quand, par hasard, en levant la tête j'aperçois une grosse tâche de sang sur une branche d'arbre. J'en fais part à Chipo, qui lui ne l'avait pas vu. Elle a l'air fraîche, on continue de marcher quelques minutes avant de tomber sur un pont suspendu, de couleur bleu. Le problème c'est que la piste s'arrête là, et il y'a deux autres chemins praticables à ce niveau. On hésite fortement, on ne sait pas dans quelle direction ils sont allé. Soudain, un étrange et mystérieux nain, portant une très longue barbe blonde et des vêtements en piteux état, sort de la forêt avant de venir nous accoster.

-Bah alors les jeunes, on est perdu ou quoi ?

-Ah euh.. Bonjour, dites, vous n'auriez pas vu cette personne par hasard ?

-Ça dépend, vous avez quelque chose sur vous là ?

-Comment ça ?

-Bah si, vous êtes jeunes, vous avez forcément un truc qui fait planer dans vos poches.

-Si, si, tenez. Mais d'abord, on veut savoir si vous l'avez vu ou pas.

-Ouais, elle était sur un gros gorille avec un garrot au bras, ils sont parti vers le pont.

Ce vieux nain blond, barbu et amateur de drogues nous a bien été utile en fait. J'espère qu'il va apprécier la poudre à canon que je lui ai offert, hahaha. On traverse facilement le pont avant de tomber, quelques mètres plus loin, sur une énorme cascade qui tombe dans notre direction. Il y'a bien un petit cour d'eau permettant de passer cet obstacle, mais il est tellement puissant qu'on risque de se faire emporter. En plus, ça va me saloper toute ma poudre, je ne pourrais plus l'utiliser après. On reste là donc, à hésiter pendant plusieurs minutes. On essaye également de longer la rive, mais la rivière s'élargit à mesure qu'on s'éloigne de la cascade. On ne sait vraiment pas quoi faire, et la nuit ne va pas tarder à pointer le bout de son pif'. Soudain, une sorte de clochette se fait entendre, on cherche du regard et on voit un homme, accompagné d'un taureau peint en bleu. À ce stade là j'en ai plus rien à faire de pourquoi ou comment. Il nous a vu galérer et nous propose de nous faire passer la rive, en échange d'un peu d'argent. De Renardo lui file sa thune, puis on monte sur le taureau qui nous emmène très facilement de l'autre côté. On se pose ensuite à la lisière de la jungle, pour trouver un endroit où dormir. On dépose des feuilles de palmiers sur le sol avant de pioncer. Au réveil, on continue notre chemin tranquillement. Les varans, les moustiques et les piafs nous ont bien fait chier pendant la nuit n'empêche, quelques coups de poudres fumigènes ont fini par les calmer. Tout à coup, Chipo semble sentir quelque chose d'étrange. La piste qu'on a suivi semble tourner en rond, comme si ils étaient là, tout près. Je sens un énorme coup m'arriver dans le dos, c'est Babouche ! Il me met un énorme coup de poing qui me fait valser quelques mètres plus loin et me fait atterrir sur un tronc d'arbre.

- Ahahahaha, vous avez réussi à nous suivre, vous allez payer ! Kill them Babouche !

-Tu t'occupes de Dora, et moi je prend Babouche !

Je me relève rapidement, j'esquive les quelques moulinets de bras que fait le gorille. J'enchaîne plusieurs coups sur lui, mais son torse bombé ne bouge pas d'un poil, ça ne fait aucun effet. Il se fout même de ma gueule ! Bordel, je vais couper court à ce combat ! Il ne me reste plus qu'à utiliser cette technique...

Kitsune fufu Ken !

Tel un renard, je fonce furtivement vers lui, en enchaînant plusieurs coups de poings dans son ventre. Des veines se dessinent sur tout mon corps, mon adversaire ne peut rien faire. Je termine l'enchaînement par un coup de pied qui l'envoie valser loin dans la jungle. Dora, elle, a sorti un sabre de son sac violet et engage Chipo en combat. J'ai à peine le temps d'arriver vers eux que Chipo utilise une puissante technique, qui entaille Dora au niveau du torse.

-Je te l'avais dit que je m'étais entraîné.



   
Informations IRL

• Prénom : Hardelin Sad
• Age : 16
• Aime : Les balades en forêts les soirs d'automne. La bouffe industrielle.
• N'aime pas : La grêle et le Freeway Light.
• Personnage préféré de One Piece : Baggy et Bartolomeo.
• Caractère : Réservé
• Fait du RP depuis : Pas longtemps.
• Disponibilité approximative : En période de vacance et des fois en période de cours.
• Comment avez-vous connu le forum ? sur BFMTV


ONE PIECE REQUIEM ©️



Dernière édition par Raïs Almoros le Jeu 18 Aoû 2016 - 21:44, édité 36 fois
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Holà Wayway.

Juste pour te souhaiter bon courage pour ce nouveau personnage et si t'as besoin d'aide, tu connais le chemin.

o/
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Merci Anna ^^

Donc c'est pour signaler que les descriptions et la bio sont finis, je sais qu'en tant que Reroll j'ai le droit à un test libre, mais je voudrais quand même un Test Rp donné par un @ s'il vous plaît.


Bien à vous What a Face
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Coucou ptit homard ambré des îles !

Je passe pour ton test ! o/

C'est le suivant :

Tu es sur l'île Burritos, à West Blue, et des rumeurs racontent qu'une hors la loi/exploratrice avec une grosse prime du nom de Dora se trouve dans les parages. Tu te décides à lui mettre la main dessus. Jusque là, tout va bien. Mais le hic c'est que cette Dora est une experte dans le camouflage, la dissimulation, de l'adaptation et qu'elle a décidé juste pour te faire chier à traverser un pont suspendu, une cascade et une jungle pour te fuir. Comment se déroule la chasse au criminel ?

PS : Elle est toujours accompagnée d'un étrange macaque enragé avec des bottes de pluie. Fais attention !

Tu as 10 jours pour nous le rendre, tu peux changer de sujet si tu veux !
Voilou ! <3
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  • https://www.onepiece-requiem.net/t15222-
Coucou ! Il te reste 5 jours pour nous rendre ton test !!
Voilou !! o/
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Archivage What a Face
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Test RP terminé What a Face

Bien à vous ^^
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Coucou blbllb Ramoloss ! Je passe pour ton premier avis ! Raïs est dans la place ! 3812108418

Point forme :

Pas grand chose à dire ici, tu as une plume sympa ! Tu agences tes textes correctement et ils ne sont pas en blocs. La lecture reste fluide également donc pas trop de soucis là dessus. J'ai pas grand chose à dire parce que ta forme est bonne, donc je vais vite passer au fond sinon j'vais dire des trucs pour rien et c'est pas c'qu'on veut. Parce qu'on avancera à rien et si on avance à rien c'pas la joie. Alors j'passe vite vite au fond et puis […..]

Raïs est dans la place ! 2395815427

Reprogrammation du Myo en cours.

Point fond :

Les descriptions sont relativement complètes, tu nous as présenté deux parties qui sont bien fournies et bien décrites dans le même temps. Ton personnage penche donc du côté du bien tout de même, son attitude me fait quand même penser à un chevalier au grand cœur avec sa bravoure, sa fouge et son caractère plutôt provocateur. Un genre de mousquetaire habile qui aime bien bagarrer pour défendre l'opprimé, donc quelque chose d'assez haut en couleur et plutôt dans l'esprit shonen d'ailleurs. Un profil qui me plaît et me séduit bien même si j'avoue que j'aime les persos en demie-teinte avec leur part de lumière mais aussi leur part de ténèbres, mais passons. x)

Au sujet de la bio :

Tu retranscrit bien l'atmosphère glauque et putride des Everglades de Bliss, tu te sers d'un élément d'une île en plus donc c'est un bon point !

La bio commençait bien mais j'me suis attardé sur cette phrase :

« T'inquiète pas, ils sont juste partis gambader vers les ruelles nord »

Ils laissent des gamins gambader dans les Everglades, l'endroit le plus dangereux du royaume de Bliss avec son fort taux de criminalité, ses allées glauques, ses contrebandiers et possiblement des trafiquants de drogues, d'armes et d'esclaves. Il y a toutes les raisons de s'inquiéter au contraire ! XD

Finalement les ennuis arrivent du coup. Le reste de l'histoire se passe sans trop d'encombres, la suite s'avère plutôt classique. Il se fait tirer de la misère par un bourgeois samaritain, apprend à lire, écrire, se battre, etc...se prend de passion pour la pyrotechnie. Les événements avec les hommes-poissons justifient sa haine envers les criminels et sa volonté de les arrêter, etc..
Je vais donc passer au test Rp vu qu'il n'y a pas d'autre chose à dire ! ^^

Au sujet du test RP :

J'ignore qui est le GENIE qui t'a donné ce test mais c'est vraiment quelqu'un de formidable.What a Face

Tu as bien repris l'univers du dessin animé et j'avoue que j'ai bien apprécié ta version ! Faire équipe avec Chipo le voleur, c'était bien sympa. Tu as parfaitement bien narré l'aventure. J'avoue que j'aurais bien apprécié plus d'actions sur la fin. Tu as concentré ton aventure sur la traque de Dora, ce qui est un bon point étant donné que j'ai précisé que c'était une expert dans l'adaptation, etc...Mais j'avoue que j'ai trouvé le combat de fin un peu vite expédié, je m'attendais à un peu plus de résistance de la part des adversaire ! ^^'
Sinon, pour le reste c'est très sympa !

Je vais tabler sur : 750 dorikis.

Voilou ! Ton second avis arrivera bientôt ! <3

Raïs est dans la place ! 1079753656
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Salut Raïs, je passe pour ton second avis.

Je suis globalement d'accord avec Myo alors ça va être du genre court.

Forme :
Propre, quelques petites fautes d'accord de ci de là.

chacune de ses émotions est parfaitement retranscrit -> retranscrite
Une cicatrice dû -> dûe
mis à part les mains. -> mises
les voyou -> voyous
les criminels ont choisis -> choisi
une haine inconditionnel -> inconditionnelle

Des étourderies et oublis aussi qui se comptent sur les doigts d'une main. Sinon narration propre. J'ai juste pu voir un passé simple dans ton test RP, on va éviter ça hein. What a Face

Fond :
Lecture agréable une histoire bien sympathique. J'aurais bien vu Raïs dans la Marine quand même, les CDP c'est pas un vrai groupe. Sad Mais bon tout se tient et c'est vachement chouette. Le test RP aussi est haut en couleurs, du beau boulot.

Notation : pour ma part je vais tabler sur du 800D. J'ai trouvé ça excellent et je vois pas pourquoi j'irais en dessous alors que le travail fourni est plutôt original et riche en rebondissements. Puis c'est bien écrit.

Pour la prime de Dora, on va partir sur 1M6 plutôt, ce qui te fait un pécule de départ de 800k à mettre dans ta FT.

Validé à 775D donc.

Enjoy.
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