Rael Ibrahim Ota
• Pseudonyme : Rio
• Age : 40 ans
• Sexe : Masculin
• Race : Sirène
• Métier : Médecin
• Groupe : Chasseur de prime
• Age : 40 ans
• Sexe : Masculin
• Race : Sirène
• Métier : Médecin
• Groupe : Chasseur de prime
• But : Trouver les pages manquantes du Recueil de la médecine par le docteur Butch (livre vachement avancée pour l'époque retraçant des techniques, recettes, herbes, animaux pouvant aider à soigner)
• Équipement : Matériel médical de base (seringues, produits, scalpels, médicaments, stéthoscope …)
• Ce compte est-il un DC ? Oui
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? Lilou
Codes du règlement :
• Équipement : Matériel médical de base (seringues, produits, scalpels, médicaments, stéthoscope …)
• Ce compte est-il un DC ? Oui
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? Lilou
Codes du règlement :
Description Physique
Bon, vous ne l'aurez peut-être pas remarqué, mais je ne suis pas franchement humain. Mais même si on me prend pour cette espèce, c'est faux. Je suis un(e) sirène. Ma mère était une sirène et mon père un homme poisson. Qu'est-ce que ça veut dire ? Que je fais une taille humaine avec un mètre et quatre vingt quinze centimètres (1m95) pour quatre vingt kilos (80kg). Ma peau est de couleur humaine, ce qui me permet de me faire passer pour un humain ordinaire quand je le souhaite. Tant que je ne suis pas immergé, je possède deux jambes tout à fait ordinaires. Rien ne permet de dire que je ne suis pas un être humain. Mais une fois dans l'eau, si je le souhaite, tout change. Mes deux jambes fusionnent pour former une queue de poisson. Là, impossible de me prendre pour un humain. Ça signifie aussi que je nage beaucoup plus vite qu'un humain ordinaire, que je peux respirer sous l'eau …
Ceci n'est possible que parce que j'ai quarante ans. En effet, à partir de 30 ans, les sirènes peuvent séparer leur queue en deux pour obtenir des jambes à la place. Le procédé prend une seconde et est indolore. J'ai de long cheveux noirs et des yeux blancs sans traits distinctifs. Les gens me prennent souvent pour un aveugle à cause de mes iris. Je vous laisse imaginer la tête des patients en voyant la mienne. Niveau musculature, je suis dans la norme. Ça n'a jamais été ma priorité. Je me débrouille en combat grâce aux différents styles que j'ai vu en voyageant. Sinon, j'utilise surtout des ustensiles, des drogues, des poisons et autres joyeusetés dans le genre. Je porte normalement une robe ample très traditionnelle blanche avec un manteau couleur kaki. Je cache dans ceux-ci tout ce dont j'ai besoin pour mon travail. Voilà pour mon physique.
Ceci n'est possible que parce que j'ai quarante ans. En effet, à partir de 30 ans, les sirènes peuvent séparer leur queue en deux pour obtenir des jambes à la place. Le procédé prend une seconde et est indolore. J'ai de long cheveux noirs et des yeux blancs sans traits distinctifs. Les gens me prennent souvent pour un aveugle à cause de mes iris. Je vous laisse imaginer la tête des patients en voyant la mienne. Niveau musculature, je suis dans la norme. Ça n'a jamais été ma priorité. Je me débrouille en combat grâce aux différents styles que j'ai vu en voyageant. Sinon, j'utilise surtout des ustensiles, des drogues, des poisons et autres joyeusetés dans le genre. Je porte normalement une robe ample très traditionnelle blanche avec un manteau couleur kaki. Je cache dans ceux-ci tout ce dont j'ai besoin pour mon travail. Voilà pour mon physique.
Description Psychologique
Bon, on passe à la psychologie ? Pour la justice, je suis du genre laxiste et situationnel. Selon une situation, je peux réagir de différentes manières. Ce qui veut dire que je fais mon travail en arrêtant les personnes dites vilaines, mais que je ne vais pas tuer toute une famille de vingt personnes parce que le père a imprimé un tract anti gouvernement. Je risque juste de le réprimer, voire de l'extorquer pour garder le silence, puis de partir.
Ah oui, je vous ai pas dit. J'aime l'argent. Il m'arrive de fermer les yeux sur telle ou telle chose contre une bonne grosse somme de berrys. Mais uniquement pour des petites choses, par exemple je n'ai pas vu untel, je ne sais pas où trouver la maison de passe de telle ville, je n'ai pas vu qui a posé ce tract … Mais pour le reste, je ne passe pas l'éponge. Je traque ma cible, puis je la ramène au QG de la marine le plus proche, eux s'occupent de juger la personne. Je ne suis pas marine, je n'ai donc de compte à rendre à presque personne.
Je ne reçois pas d'ordre, sauf à la rigueur des personnes que j'estime. Et j'en ai pas rencontré beaucoup. Je n'aurais pu être marin pour cette raison. Suivre les ordres, non merci. N'être que de la chair à canon, qu'un numéro sur un bout de papier, une suite de transfert stupides et incompréhensibles, pas pour moi. Je préfère être libre, aller où je veux quand je le veux, chasser qui je veux. Je suis du bon côté de la loi, je ramène des gens aux marins, donc ils n'ont rien à me dire. Eux se débrouille avec la paperasse, moi je chasse. Les combats je n'aime pas trop ça. Pourtant, je suis chasseur de prime, donc je dois quand même aimez-ça, vous devez penser. Je ne fais pas ce métier pour combattre, mais pour l'argent. Il s'agit du moyen le plus rapide que j'ai trouvé pour en gagner. En tant que médecin, mon devoir premier est de secourir, sauver et soigner les gens. Donc je ne tue personne, peu importe qui ils sont.
Si un pirate prend en otage une personne, je vais chercher à sauver cette personne en premier. Si je n'ai pas le choix, j'attaque le criminel, le mets hors d'état de nuire, puis soigne les blessés. Je fais mon travail de chasseur de prime et je le fais bien, c'est assez. Je ne le fais pas par passion, mais parce qu'il est rentable et plutôt facile. Je veux devenir assez riche pour ouvrir mon propre hôpital, donc ce métier est parfait pour moi. Je me moque de ce qu'on peut dire sur moi, seuls les résultats comptent. Concernant les humains, je ne les aime pas, je ne les déteste pas, mais je soigne tout le monde sans distinction. Mon, plus grand rêve est de réussir à retrouver les pages manquantes du Recueil de la médecine, écrit par le docteur Butch en l'an de grâce 1478. C'est une bible des secrets médicaux, recelant de techniques chirurgicales exceptionnellement avancées, de produits nouveaux … Malheureusement, il a pendant longtemps été perdu. On l'a retrouvé en 1545. Il a énormément servit sur Drum, ce qui a permis à l'île de créer autant d'excellent médecins.
Hélas, il manque des pages. Mon but est de toutes les retrouver pour devenir le meilleur médecin au monde, capable de soigner toutes les maladies, même les prétendues incurables. Le livre est tellement en avance sur son temps qu'il a déjà réussit à éradiquer des maladies ou enrayer la progression de certaines. Il contient des pages étranges qui indiquent comment, à l'aide d'animaux ou de plante, créer des outils médicaux (médicaments, drogues, compresses …). Réussir à le rendre entier serait une réussite mondialement célébrée. On pourrait enfin soigner tout le monde, toutes les maladies.
Ah oui, je vous ai pas dit. J'aime l'argent. Il m'arrive de fermer les yeux sur telle ou telle chose contre une bonne grosse somme de berrys. Mais uniquement pour des petites choses, par exemple je n'ai pas vu untel, je ne sais pas où trouver la maison de passe de telle ville, je n'ai pas vu qui a posé ce tract … Mais pour le reste, je ne passe pas l'éponge. Je traque ma cible, puis je la ramène au QG de la marine le plus proche, eux s'occupent de juger la personne. Je ne suis pas marine, je n'ai donc de compte à rendre à presque personne.
Je ne reçois pas d'ordre, sauf à la rigueur des personnes que j'estime. Et j'en ai pas rencontré beaucoup. Je n'aurais pu être marin pour cette raison. Suivre les ordres, non merci. N'être que de la chair à canon, qu'un numéro sur un bout de papier, une suite de transfert stupides et incompréhensibles, pas pour moi. Je préfère être libre, aller où je veux quand je le veux, chasser qui je veux. Je suis du bon côté de la loi, je ramène des gens aux marins, donc ils n'ont rien à me dire. Eux se débrouille avec la paperasse, moi je chasse. Les combats je n'aime pas trop ça. Pourtant, je suis chasseur de prime, donc je dois quand même aimez-ça, vous devez penser. Je ne fais pas ce métier pour combattre, mais pour l'argent. Il s'agit du moyen le plus rapide que j'ai trouvé pour en gagner. En tant que médecin, mon devoir premier est de secourir, sauver et soigner les gens. Donc je ne tue personne, peu importe qui ils sont.
Si un pirate prend en otage une personne, je vais chercher à sauver cette personne en premier. Si je n'ai pas le choix, j'attaque le criminel, le mets hors d'état de nuire, puis soigne les blessés. Je fais mon travail de chasseur de prime et je le fais bien, c'est assez. Je ne le fais pas par passion, mais parce qu'il est rentable et plutôt facile. Je veux devenir assez riche pour ouvrir mon propre hôpital, donc ce métier est parfait pour moi. Je me moque de ce qu'on peut dire sur moi, seuls les résultats comptent. Concernant les humains, je ne les aime pas, je ne les déteste pas, mais je soigne tout le monde sans distinction. Mon, plus grand rêve est de réussir à retrouver les pages manquantes du Recueil de la médecine, écrit par le docteur Butch en l'an de grâce 1478. C'est une bible des secrets médicaux, recelant de techniques chirurgicales exceptionnellement avancées, de produits nouveaux … Malheureusement, il a pendant longtemps été perdu. On l'a retrouvé en 1545. Il a énormément servit sur Drum, ce qui a permis à l'île de créer autant d'excellent médecins.
Hélas, il manque des pages. Mon but est de toutes les retrouver pour devenir le meilleur médecin au monde, capable de soigner toutes les maladies, même les prétendues incurables. Le livre est tellement en avance sur son temps qu'il a déjà réussit à éradiquer des maladies ou enrayer la progression de certaines. Il contient des pages étranges qui indiquent comment, à l'aide d'animaux ou de plante, créer des outils médicaux (médicaments, drogues, compresses …). Réussir à le rendre entier serait une réussite mondialement célébrée. On pourrait enfin soigner tout le monde, toutes les maladies.
Biographie
Bon, on va faire quelque chose de classique et commencer par le début. Alors moi, je suis né sur l'île des hommes poissons au début de l'année 1587. Mes parents sont morts quelques mois plus tard. J'ai été élevé pendant dix ans dans le quartier des sirènes dans une sorte d'orphelinat. Durant cette période, j'ai montré un intérêt pour la médecine. Alors on m'a envoyé sur l'île de Drum à dix ans pour apprendre tout ce qu'il est possible d'apprendre. Je suis resté vingt ans sur l'île à étudier, analyser, apprendre, recoudre, opérer, m'améliorer … A trente ans, j'avais appris tout ce qu'il était possible d'apprendre concernant la médecine et la chirurgie. Cela ne veut pas dire que j'ai la science infuse, rassurez-vous. J'ai simplement pu voir et participer aussi bien à des opérations rarissimes que banales, réussis à soigner des gens par moi même, appris à créer des remèdes avec les moyens du bord, à traiter les gens … Je suis devenu un bon médecin. Pendant vingt ans, j'ai étudié le Recueil de la Médecine, appris ses pages par cœur, retenu comment créer des choses à partir de rien, les meilleures méthodes pour traiter des patients …
Certaines pages ne parlaient que d'inventions et de créations. Ce sont elles qui m'ont attirés le plus. Le docteur Butch avait découvert des îles où vivaient des créatures et plantes étranges. Il les a utilisé pour créer des remèdes exceptionnellement efficaces. Ce sont principalement ces pages là que je souhaite retrouver. Imaginez-vous pouvoir créer un gel soporifique à l'aide d'un gragna boudi. Ou un gaz anesthésiant avec un Troubi. Ou une décoction d'acide faîte à base de Bananotuguchi. C'est juste … ouah. Malheureusement, aucune page n'indique le nom de l'île où le docteur a trouvé ces miracles de la nature. Des milliers de personnes ont cherché ces îles, en vain. Plus personne ne s'intéresse à ces créations du coup. Plus personne excepté moi. Je suis fasciné par ces pages, et je vais trouver ces îles dont le docteur parle. Je vais réussir à créer des remèdes comme il les décrit. Je vais parvenir à soigner toutes les maladies.
A mon trente-et-unième anniversaire, j'ai quitté Drum pour aller explorer le monde, soigner les gens ailleurs, améliorer mes capacités de médecin, apprendre de nouvelles techniques, et tenter de découvrir les îles magiques décrites dans le recueil. Juste avant de partir, l'académie m'a fait donc du recueil original. A la quasi-unanimité, les membres du conseil de l'hôpital ont décidé de me faire un cadeau d'une valeur inestimable. Ils m'ont chargé d'une mission en même temps, trouver les îles et les pages manquantes, améliorer la médecine. Ils ont cru en moi. Tous autant qu'ils étaient. Et ça, c'est le plus beau cadeau qu'on ne m'aie jamais fait. Ils ont gardé des copies du livre quand même. L'original ne faisait plus qu'office de relique depuis des décennies, plus personne ne s'en servait. Il possède juste une valeur sentimentale pour tout médecin. M'en faire don a été un déclic pour moi. Je n'avais plus le droit d'échouer, je devais retrouver les pages et découvrir les îles coûte que coûte.
Puis j'ai quitté l'île, empli d'un devoir sacré. J'ai parcouru une partie du monde, ai continué à m'améliorer et à soigner les gens. Je me suis renseigné partout où j'aillais sur le recueil. Personne n'a pu m'aider. Un voyage coûtant cher, je suis rapidement tombé à court d'argent. A cette époque, la BNA était en pleine expansion, les chasseurs de prime avaient le vent en poupe. Ils gagnaient des sous facilement en combattant et ramenant des personnes primées à la marine. J'ai décidé de devenir chasseur de prime moi aussi. Capturé un criminel me permet de m'assurer un train de vie correct, de renouveler mon matériel médical et d'économiser. Par contre, au début j'ai hésité à frapper. Je suis médecin après tout, mon rôle est de soigner, pas d'abîmer. Avec le temps, cette hésitation a disparut. Je dois frapper des primés pour obtenir des sous et continuer ma rechercher des pages du recueil. Ça élimine mes doutes et hésitations. C'est un mal nécessaire. Puis je soigne mes victimes après quand même, je ne suis pas un sauvage après tout.
Je suis rarement resté sur une même île plus d'un mois. J'ai demandé partout où j'allais des informations, personne n'a jamais su me répondre. Aujourd'hui âgé de quarante ans, je suis chasseur de prime depuis neuf ans, médecin diplômé depuis quinze ans. Je navigue sur les Blues, tout à la recherche de mon Saint-Graal. Je n'abandonne pas ma quête, même si elle est plus difficile que je ne le pensais au départ. Mais je ne perds pas espoir, j'arriverai à atteindre mes objectifs. Au cours de mes voyages, j'ai découvert différents procédés pour créer des outils de médecine et de chirurgie. Ça me permet d'économiser pas mal d 'argent. Les gens n'ont pas beaucoup d'argent pour me payer la plupart du temps, alors ils me donnent autre chose, de quoi manger, des vêtements, des conseils, des rumeurs … On fait principalement du troc. Il n'y a guère que dans les grandes villes où les gens peuvent me payer.
Certaines pages ne parlaient que d'inventions et de créations. Ce sont elles qui m'ont attirés le plus. Le docteur Butch avait découvert des îles où vivaient des créatures et plantes étranges. Il les a utilisé pour créer des remèdes exceptionnellement efficaces. Ce sont principalement ces pages là que je souhaite retrouver. Imaginez-vous pouvoir créer un gel soporifique à l'aide d'un gragna boudi. Ou un gaz anesthésiant avec un Troubi. Ou une décoction d'acide faîte à base de Bananotuguchi. C'est juste … ouah. Malheureusement, aucune page n'indique le nom de l'île où le docteur a trouvé ces miracles de la nature. Des milliers de personnes ont cherché ces îles, en vain. Plus personne ne s'intéresse à ces créations du coup. Plus personne excepté moi. Je suis fasciné par ces pages, et je vais trouver ces îles dont le docteur parle. Je vais réussir à créer des remèdes comme il les décrit. Je vais parvenir à soigner toutes les maladies.
A mon trente-et-unième anniversaire, j'ai quitté Drum pour aller explorer le monde, soigner les gens ailleurs, améliorer mes capacités de médecin, apprendre de nouvelles techniques, et tenter de découvrir les îles magiques décrites dans le recueil. Juste avant de partir, l'académie m'a fait donc du recueil original. A la quasi-unanimité, les membres du conseil de l'hôpital ont décidé de me faire un cadeau d'une valeur inestimable. Ils m'ont chargé d'une mission en même temps, trouver les îles et les pages manquantes, améliorer la médecine. Ils ont cru en moi. Tous autant qu'ils étaient. Et ça, c'est le plus beau cadeau qu'on ne m'aie jamais fait. Ils ont gardé des copies du livre quand même. L'original ne faisait plus qu'office de relique depuis des décennies, plus personne ne s'en servait. Il possède juste une valeur sentimentale pour tout médecin. M'en faire don a été un déclic pour moi. Je n'avais plus le droit d'échouer, je devais retrouver les pages et découvrir les îles coûte que coûte.
Puis j'ai quitté l'île, empli d'un devoir sacré. J'ai parcouru une partie du monde, ai continué à m'améliorer et à soigner les gens. Je me suis renseigné partout où j'aillais sur le recueil. Personne n'a pu m'aider. Un voyage coûtant cher, je suis rapidement tombé à court d'argent. A cette époque, la BNA était en pleine expansion, les chasseurs de prime avaient le vent en poupe. Ils gagnaient des sous facilement en combattant et ramenant des personnes primées à la marine. J'ai décidé de devenir chasseur de prime moi aussi. Capturé un criminel me permet de m'assurer un train de vie correct, de renouveler mon matériel médical et d'économiser. Par contre, au début j'ai hésité à frapper. Je suis médecin après tout, mon rôle est de soigner, pas d'abîmer. Avec le temps, cette hésitation a disparut. Je dois frapper des primés pour obtenir des sous et continuer ma rechercher des pages du recueil. Ça élimine mes doutes et hésitations. C'est un mal nécessaire. Puis je soigne mes victimes après quand même, je ne suis pas un sauvage après tout.
Je suis rarement resté sur une même île plus d'un mois. J'ai demandé partout où j'allais des informations, personne n'a jamais su me répondre. Aujourd'hui âgé de quarante ans, je suis chasseur de prime depuis neuf ans, médecin diplômé depuis quinze ans. Je navigue sur les Blues, tout à la recherche de mon Saint-Graal. Je n'abandonne pas ma quête, même si elle est plus difficile que je ne le pensais au départ. Mais je ne perds pas espoir, j'arriverai à atteindre mes objectifs. Au cours de mes voyages, j'ai découvert différents procédés pour créer des outils de médecine et de chirurgie. Ça me permet d'économiser pas mal d 'argent. Les gens n'ont pas beaucoup d'argent pour me payer la plupart du temps, alors ils me donnent autre chose, de quoi manger, des vêtements, des conseils, des rumeurs … On fait principalement du troc. Il n'y a guère que dans les grandes villes où les gens peuvent me payer.
Test RP
En se baladant à Kawai, pour trouver des herbes, l'endroit étant réputé pour son diversité de remède naturels, un homme est en détresse. Rio va l'aider de son mieux en faisant avec les moyens du bord. En remerciements, l'homme lui raconte des rumeurs disant qu'une page du Recueil de médecine serait sur l'île. Étant dans l'optique de reformer le livre complet, Rio doit trouver cette page. Voici ce qui s'est passé.
Accosté récemment sur Shimotsuki, à Nagaya, je n'y suis venu que dans un seul but, trouver des herbes médicinales. On m'a dit que l'île disposait d'un village en haut du volcan avec plusieurs dizaines de variétés de plantes aidant à la médecine. Au port, on m'a demandé ce que je venais faire ici. J'ai donné ma raison en ajoutant que j'étais médecin et que si les gens avaient besoin, j'étais disponible. Ça a semblé faire plaisir au type puisqu'il m'a répondu qu'ici, ils n'aimaient pas les personnes ne travaillant pas. Une chance que je puisse travailler et visiter en même temps. On m'a indiqué le chemin le plus rapide pour aller à Kawai. Après plusieurs heures de marche, je suis finalement arrivé dans le village sur le flanc du volcan.
Comme on peut s'y attendre, les précédentes coulées de lave ont donné à la terre un surplus de nutriment, ce qui permet d'avoir une agriculture très développée. Dès l'entrée dans le village, l'atmosphère est calme, tranquille, reposant. L'air frais chatouille mes oreilles et l'odeur de l'herbe mes narines. Je dis bonjour aux personnes que je croise et on me rend mes salutations. Après une telle marche, j'ai besoin de me reposer, je n'ai plus vingt ans. Je cherche un hôtel ou une auberge, mais je ne trouve rien. Impossible qu'il n'y ai pas de quoi dormir pour les vacanciers ou touristes. Un village, même aussi petit, doit avoir une structure pour accueillir les gens. J'interpelle la personne en face de moi.
« Excusez-moi, je cherche une auberge. Savez-vous où je peux en trouver une ?
Ya pas d'auberge ici m'sieur. Faut r'descendre à Nagaya ou Honnoji.
Ah. Je viens juste de grimper et vous me dîtes que je dois redescendre pour dormir ?
Ouais, c'ça.
Je suis venu ramasser des plantes pour refaire mon stock de médicaments. Je n'ai plus la force de descendre jusque là bas.
Vous êtes un toubib ?
Depuis dix ans, oui.
Rah, on va pas vous laisser dormir dehors q'même. V'nez chez moi passer la nuit. Vous pourrez r'partir au matin chercher vos plantes.
C'est vrai ?
Pour sûr.
Ah merci mon brave, vous me dépannez. Je trouverai quelque chose pour votre piqûre.
Hein ? Comment v'savez ça ?
La partie enflée sur votre bras qui est rouge avec un petit trou au milieu. Une piqûre d'insecte je suppose. Et ça doit faire mal vu la taille.
Un peu, ouais. J'vais voir le toubib dans cinq jours.
Cinq jours pour avoir un rendez-vous ? Inadmissible. Je vous ramènerai quelque chose demain pour calmer la douleur et arrêter les démangeaisons.
Merci doc'.
Attendez avant de me remercier, c'est pas encore fait. »
Il m'emmène donc chez lui. Il est gentil ce fils de paysan, Gertran de son prénom. Il m'installe dans le canapé familial. Je pose mes affaires à côté puis m'assois. La marche m'a épuisée. Je sors un baume de ma sacoche et me le passe sur les pieds. Aussitôt, ces derniers se rafraîchissent et la douleur disparaît. Un petit truc de ma concoction pour supprimer les douleurs après une longue marche. Ça ne supprime pas les ampoules, la corne ou les odeurs, mais ça empêche de bêtement souffrir. La famille rentre, le fils explique qui je suis et ce que je fais là. Personne ne s'oppose à ma présence, bien, un soucis en moins. Le soir tombant, on passe à table.
Le lendemain matin, tout le monde se réveille à 5h. Ils vont aller faire les travaux habituels de la ferme tandis que je vais aller cueillir les plantes dont j'ai besoin pour soigner. C'est gratuit de ramasser, alors qu'acheter les pommades et tout coûte cher. Le choix est donc vite fait pour moi qui survit à peine. Les coûts exorbitants ont raison de ma flemme et me forcent à bouger pour aller chercher moi même ce dont j'ai besoin. Il y a beaucoup de médecins ici on m'a dit, donc un mauvais coin pour s'installer je pense pour moi, trop de concurrence. Ils vivent à Kawai à cause des plantes je présume. Quand on vit dans un village comme celui-ci, tous les prix sont relativement bas. Gertran m'a même dit qu'au lieu de payer en berrys, ils payaient parfois en nature. Les médecins donnent une liste au client d'herbes à aller chercher, ils leur ramène et en échange, ils auscultent les patients. Tout le monde y gagne. Ça coûte largement moins cher aux clients et ça évite aux médecins de perdre du temps à chercher ce dont ils ont besoin.
Après plusieurs dizaines de minutes, j'arrive aux champs. Il y en a plusieurs, tous avec des plantes ou herbes différentes. Les végétaux sont plantés par ordre alphabétique on m'a dit. Connaissant les noms, il m'est facile de savoir où je dois aller. Je sais par exemple que de A à B, je n'ai besoin d'aucune plante. Je passe donc directement au champ contenant les C. Je cherche spécifiquement la Calendula officinalis, facilement reconnaissable avec ses fleurs jaunes orangées. Les graines survivant à des températures extrêmes (-25°C) et florissant toute l'année, aucun soucis quant à la saison pour en trouver. Je coupe quelques pieds que je mets dans un sac. Il s'agit d'une plante importante puisqu'elle permet de combattre les infections et inflammations ainsi que de désinfecter les blessures. Puis je passe aux suivants.
Une fois mon shopping floral et herbacé terminé, je quitte la zone. Jusqu'au moment où d'un seul coup, j'entends des appels à l'aide. Écoutant mon devoir de médecin, je me précipite vers la zone d'où émanent des cris. Un jeune adulte est au chevet d'un homme âgé. Il crie en demandant de l'aide. Je me pose à côté de lui et examine le patient tout en demandant des détails à la personne en bonne santé.
« Que c'est-il passé ?
On marchait tranquillement, il se plaignait depuis ce matin de picotements du bout des doigts et des extrémités ainsi que du pourtour de la bouche et des narines. Il disait avoir énormément soif, puis il est tombé. »
Je prends son rythme cardiaque en posant mon index et mon majeur sur la face interne de son poignet. Je compte le nombre de battement en quinze secondes, puis multiplie le résultat par quatre pour avoir le rythme par minute. Je tombe à cinquante. Mais le rythme n'est pas linéaire, il varie. Pour une personne saine, son rythme cardiaque ne change pas, il est toujours d'un tel nombre de battement pour une seconde. Là, un coup j'ai deux, un coup je n'ai même pas un. Avec la description faite et les symptômes que je trouve, je penche aussitôt pour une hypokaliémie, autrement dit, une perte de potassium. Je demande au jeune si la personne âgé a eu des fuites, qu'ils 'agisse de vomissements ou de diarrhée. Il me répond que oui, et me monte la flaque de vomi un peu plus loin. Diagnostique confirmé. Action engagée. Je cherche dans mon sac et sort l'objet qui va sauver la vie du malheureux, du sel de cuisine.
Et oui, un simple sel comme n'importe qui en a chez soi. J'en verse une bonne dose dans un gobelet avec de l'eau contenue dans ma bouteille. Puis je porte le tout à la bouche du patient. Il trouve que c'est, et je cite, 'pas bon'. Il n'apprécie pas devoir boire de l'eau salée comme ça. Je n'ai pas de solution de chlorure de potassium pour lui donner par intraveineuse, alors le sel fera office de sauveur par défaut. Ça agit moins vite, forcément, mais ça va quand même sauver le malheureux. Quelques minutes plus tard, l'homme âgé reprend des couleurs. Il parvient même à s'asseoir. Il me remercie, de même que son petit-fils. Je lui explique alors ce qui s'est passé et pourquoi.
« Vous avez eu ce qu'on appelle une hypokaliémie, un manque de potassium. Le potassium, c'est principalement ce qui fait fonctionner le cœur. Si la dose est trop basse, on éprouve des symptômes comme ceux que vous avez eu, à savoir des picotements du bout des doigts et des extrémités ainsi que du pourtour de la bouche et des narines et une soif importante. Ça provoque aussi des troubles au niveau du rythme cardiaque. Et lorsque le cœur a un soucis, tout le corps en a. C'est pourquoi vous êtes tombé. Le manque de potassium provient généralement de diarrhées et vomissements intenses.
Je vous ai donné du sel comme solution d'urgence. Vous allez vous sentir mieux quelques heures, mais ça ne va pas durer. Vous allez rentrer chez vous maintenant, vous reposer, et toutes les trois heures prendre une cuillère à café de sel dans un verre d'eau. Ça va vous aider à retrouver un niveau normal rapidement. Mais il va falloir combler le manque. Pour ça, je vous conseille fortement de manger des pistaches, amandes, radis, fenouil, pommes de terre, truite, lieu, veau, porc, bananes, rhubarbe et du beurre. Ne pas en abuser, mais manger au moins un de ces aliments par repas pendant une semaine. Ça va aider votre organisme à absorber un maximum de potassium pour vous débarrasser de cette vilaine carence sans vous mettre en danger.
La semaine prochaine, manger deux fois par semaine un de ces aliments vous permettra de stabiliser votre taux de potassium. Je vous suggère de garder un des aliments et d'en manger au moins une fois par semaine, par précaution. Je vous conseille également d'aller voir votre médecin, au cas où. Il y a peut-être au chose de plus profond que je ne peux détecter comme ça. »
Le papy se relève. Son petit-fils et lui me remercient. Sans moi, il serait probablement mort avant qu'un médecin puisse arriver sur place. Je range mon sel. Zut, ça ne tient plus. Je sors plusieurs choses que je pose sur le sol, puis range à nouveau le tout.
« C'est un livre de médecine ?
Oui.
Vous l'avez pour étudier ?
Il me rappelle d'où je viens et ce que je suis. Je cherche aussi les pages manquantes durant mon voyage.
Je n'ai pas d'argent pour vous payer Doc' …
Pas grave. Je ne suis pas là pour ça.
… mais j'ai autre chose à vous proposer en échange.
Pas la peine.
Des rumeurs courent dans l'île sur une page d'un livre de médecine ancien et très précieux qui serait quelque part sur Shimotsuki. » Je stoppe ce que je fais et le regarde dans les yeux.
« Ces rumeurs … on peut les croire ?
Je ne sais pas.
Pas grave. C'est mieux que rien. Je vais aller enquêter. Merci beaucoup pour l'information.
Merci à vous doc'.
Oubliez pas, mangez des aliments riches en potassium. »
Juste comme ça, je les quitte. J'ai une piste concernant une des pages du livre. Génial. Ça commence plutôt bien. Maintenant, je n'ai qu'à enquêter sur les rumeurs moi même, et trouver ce que je recherche. C'est mieux que ce que j'ai eu jusqu'à présent, c'est à dire rien. Même s'il n'y a qu'une infime chance que la rumeur soit vraie, je dois aller vérifier. J'ai promis.
Informations IRL
• Prénom : BOUM !
• Age : C'est perso, ça se demande pas ça
• Aime : MOI
• N'aime pas : Tout le reste
• Personnage préféré de One Piece : Doflamingo, Crocodile, Zorro
• Caractère : Changeant
• Fait du RP depuis : 8 ans
• Disponibilité approximative : on verra ça
• Comment avez-vous connu le forum ? Google je crois, mais ça remonte à loin.
ONE PIECE REQUIEM ©
Dernière édition par Rael Ibrahim Ota le Mar 27 Sep 2016 - 19:26, édité 8 fois