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Contrat juteux

Quand on est en mer et qu'on s'ennuie, ya pas beaucoup de moyens de se divertir. Alors dès que mon den den sonne, je saute dessus comme un chien en manque.

« Allô ?
Clotho, c'est Mike. On a une mission.
Cool. Crache le morceau.
Île du karaté, dans South Blue.
J'connais. La mission ?
Assassinat.
Ok, ça roule. La cible ?
Un participant au concours de karaté du mois dernier. Il a humilié notre employeur qui veut se venger. J'te passe l'image de la cible. Kraig Laminu. » Via son escarméra, Mike me montre une photo de la cible. « Le client voudrait que tu fasses comprendre à la cible qu'il n'aurait jamais du l'humilier comme il l'a fait, avant de le tuer. Le but est de marquer les esprits, pour que personne ne recommence.
Prix ?
Quinze millions.
Je vois. Pas de soucis pour moi. Je me mets en route.
Bonne chance.
Pas besoin de chance. Suffit d'avoir un logia. »

Mike rigole avant de raccrocher. On vient envie d'avoir une mission, pas trop tôt, je commençais à m'ennuyer. Mon regard se porte sur le navire que je braque. Pendant ma discussion, les hommes ont repris les armes et me tiennent en joug. J'ai beau leur dire que ça ne fera rien, ils me tirent quand même dessus. En réponse, je fais de même avec mes balles de terre. Sauf que moi, je touche mes cibles qui s'effondrent les unes après les autres. J'avance jusque dans la cabine où se sont réfugiés les propriétaires. Je regarde les survivants et m'adresse à eux.

« Vous avez de la chance, j'suis de bonne humeur. Ça veut dire que j'vais pas vous tuer, vous pouvez desserrer vos culs de bourges. Mais passez le mot que les mers appartiennent aux pirates, pas aux civils, aux marins ou aux chasseurs de prime. Dîtes leur ce qui s'est passé, et pourquoi je vous ai attaqué. Les pirates du monde entier se liguent pour rendre les mers plus dangereuses qu'avant. Et on va répandre un âge de terreur comme vous n'en avez encore jamais vu. Sur ce. »

Je claque la porte derrière moi, puis saute sur ma terreur. J'ai une mission à faire pour gagner des sous. Quoi de mieux ? C'est la première mission qu'on me confie, je ne peux pas la foirer. En même temps, je ne vois pas trop ce qui pourrait la faire rater. Sur les Blues, les gens sont trop faibles pour s'opposer à moi. Ça devrait vite être réglé. Le plus dur sera de trouver la cible. Le client à souscrit le contrat assassinat et les clauses exposition de l'acte ainsi que revendication par moi.

Assassinat
Description : Quelqu'un vous a volé, bousculé, insulté ou/et a tué votre famille et vous souhaitez vous venger ? Pas de soucis, Mercos & compagnie est là pour ça.
* L'exposition de l'acte (soit par vidéo den den soit par témoin directs) a un coût majoré de 5 000 000 de berrys.
Prix : 10 à 500 millions.


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J'ai plusieurs façon de jouer le truc. Je peux y aller en mode incognito, discrétion absolue, me faire passer pour quelqu'un d'autre, embarquer sur un bateau marchand … Mais non. J'ai envie de faire les choses bien. J'ai envie de montrer que je ne suis pas un ixième vilain, mais bel et bien un super vilain. Pas trente six méthodes donc. Je veux sentir leur peur, inspirer la terreur, lire la frayeur sur leur visage quand ils vont me voir, qu'ils s'enfuient sur mon passage, qu'ils apprennent à redouter mon nom. Je veux remplacer le Malvoulant en devenant le mal absolu de ce monde. C'est mon objectif. Et pour ça, je dois foutre la merde, montrer que j'en ai dans le ventre. Ça passe donc par des spectacles, des expositions macabres… On va donner le pire de moi. Enfin, mon meilleur côté, et donc la pire des possibilités pour eux.

Comme le but des pirates est de rappeler au monde que les mers sont dangereuses et n'appartiennent qu'aux pirates, il faut marquer le coup. Qui fait en sorte que la navigation soit facile et relativement sûre ? J'vous le donne dans le mille, la marine. Qui est donc l'adversaire des pirates ? La marine. Qui doit-on dégager pour faire de nouveau de la navigation un art extrêmement mortel pour quiconque ne s'y connaît pas ? Et ouais, toujours la marine. Elle protège l'île, mais à ma connaissance, n'a aucune force capable de me contrer. L'île n'a jamais subit d'attaque ou d'assaut, elle n'a donc pas une flotte conséquente pour défendre son territoire. Ça devrait donc être relativement facile d'arriver là bas. J'avance tranquillement sur ma Terreur, drapeau pirate bien en vue. Je fonce droit sur les croiseurs de la marine. J'hésite à utiliser mon pirato den den.


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Puis finalement, je me dis que non, c'est pas nécessaire. J'ai vu aucun navire marine en arrivant jusque ici. Donc il n'y en a pas dans le coin. Donc, si la caserne appelle à l'aide, il faudra le temps que les bateaux arrivent. Et comme ils ne sont pas rapides, que les îles sont éloignées les unes des autres, les renforts mettront du temps à arriver. Quelques heures dans le pire des cas. Ce qui me laisse amplement le temps de compléter ma mission et de partir. Les trois croiseurs de la marine qui étaient tranquilles jusque là entrent désormais en activité.


* Sur le croiseur BX-589-TY *

« Capitaine, navire en vue.
Hein ? J'vois rien.
Un petit vaisseau, de la taille d'un barque. Mais … mmm Mais vous ne devinerez jamais qui est dedans.
Qui ?
Clotho Taz'Natak monsieur.
Quoi ? C'est sûr marin ?
Oui capitaine.
Sonnez l'alarme, tout le monde à son poste. Appelez les deux autres croiseurs ainsi que le colonel et faîtes leur savoir la situation. Dîtes leur de contacter le QG pour demander des renforts.  On passe en formation Alpha. Chargez les canons, ouvrez le feu à mon signal. Ceci n'est pas un exercice.
À vos ordres. Vous avez entendu le commandant ?! »

Le commandant se demande ce qu'un pirate valant presque quatre cent millions de berrys peut bien venir foutre ici. Son job était tranquille jusque là. Pourquoi faut-il que je vienne changer ça ? Quel est mon objectif ? Quels sont mes moyens ? Il sait que j'ai un logia et qu'ils ne peuvent rien contre moi, sauf s'ils me coulent avant que je n'atteigne la terre, c'est pour ça qu'il demande des renforts. Les petites îles des blues avec les simples casernes ne sont pas équipés pour des pirates valant plus de trente millions de berrys. Il n'y a qu'une seule division de mouettes sur l'île. Autrement dit, ils n'ont aucun moyen de m'arrêter. Les canons commencent à me viser et crachent leur plomb. Ils ne font pas le poids, mais ne peuvent pas rester passif. Ils doivent quand même essayer, car c'est leur travail, ce pourquoi ils se sont engagés. Ils doivent rayer le mal de la carte. Et le mal, ici, c'est moi. Enfin, c'est qu'une question de point de vue. Puisque pour nous, les pirates, le mal, c'est le GM.

Gouvernement qui manipule les masses, trahit, attaque, déclenche des guerres, extermine à tour de bras des îles, fait du chantage, menace, tolère l'esclavage … Gouvernement qui tue des gens simplement parce que ces derniers recherchent la vérité, veulent savoir ce qui s'est passé durant le siècle oublié. Gouvernement qui met une prime sur toute personne ne correspondant pas à ses précieux petits critères. Gouvernement qui permet à des gens de faire régner la terreur simplement à cause d'un rang. Gouvernement qui autorise les arrestations et meurtre arbitraire par ses hommes. Gouvernement qui ment, qui manipule, qui agit dans l'ombre en totale contradiction avec ce qu'il dit au grand jour. Gouvernement qui repose sur cinq hommes qui dirigent le monde entier. Gouvernement qui subit les affres des dragons célestes et leur obéit au doigt et à l’œil. Gouvernement qui ne mérite rien de pire que d'être effacé de l'Histoire. Les marins servent ce gouvernement qui me débecte. Ergo, ils doivent mourir.

Tandis que je repense à tout ça, les navires m'attaquent. Grâce à la grande marge de manœuvre dont je dispose avec mon vaisseau, j'esquive les boulets de canons sans trop de difficulté. Quand un projectile arrive trop proche de moi, je le renvoie en arrière avec un poing d'air. Voilà que les mouettes se retrouvent canardés par leur propre canons. Amusant, n'est-il pas ? Ça fait dix minutes qu'ils m'ont vu, ils ont donc du donner l'alerte. Les renforts doivent être en route, ou ne pas tarder à se préparer à partir. L'île doit être en état d'alerte. Je risque d'avoir du mal à trouver ma cible. Ou pas, au contraire. Si elle se cache, je n'ai qu'à la faire sortir, où trouver où elle se cache. Rien de plus simple dès l'instant où l'on s'adonne aux ténèbres. Après plusieurs minutes de jeu avec les bateaux, je suis las. Je dégaine mon sabre et fend l'air avec. Une lame d'air part et tranche le premier navire en deux. Je réitère avec les deux autres. Ils engagent des manœuvre d'esquive pour tenter d'éviter de subir le même sort.

Manque de pot, leurs bateaux ne sont pas aussi manœuvrable que le mien. Je reconnais leur tentative de survivre, mais ça ne sert à rien face à moi. Les deux croiseurs restants finissent par sombrer dans la mer, à quelques miles de l'île. Les marins sont entraînés par le fond. Je tourne autour d'eux, en faisant attention à ne pas être aspiré par les bâtiments qui coulent, et j'ouvre le feu sur mes marins qui remontent à la surface, avec mes balles en terre. Rapidement, l'eau salée se teinte de rouge, des cris retentissent. Les pauvres marins sont happés soit par les navires qui sombrent, soit par mes projectiles. Sur les cinq cent marins qui étaient à bord, on ne dénombrera pas beaucoup de survivants, voire aucun. Ceux que je ne fauche pas devront quand même nager plusieurs miles pour atteindre l'île, car aucun bateau ne sortira du port tant que je serais là. Les capitaines ont trop peur que je les coule aussi. La caserne, au loin, a du voir que j'ai coulé leur trois croiseurs. Ils ont du émettre l'ordre pour tout le monde d'aller se cacher. Il est temps d'aller découvrir le comité d'accueil qui m'attend. J'en frémis d'avance.

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J'approche de l'île, droit vers la caserne. Je peux à présent voir les murs fortifiés. Mais ce que je vois surtout, ce sont les boulets de canons qui tentent de me couler. Malheureusement pour les marins, j'esquive, repousse ou détruis les projectiles avant qu'ils ne soient une menace. Les grandes murailles me font face. Je ne me dirige pas vers l'île, mais bel et bien droit sur la caserne. On va réveiller ces merdeux de soumis au gouvernement. Les tourelles continuent de me tirer comme un lapin hors de son terrier et ne sachant pas où aller. La caserne a presque les pieds dans l'eau, c'est donc le coin tout désigné pour accoster. Une fois atteint un certain périmètre, les canons ne peuvent plus me viser. C'est donc sans insouciance que je sors mon sabre et tranche l'épais mur de la caserne qui me fait face. Je découpe un carré faisant trois mètres de côté, puis envoie mon poing l'exploser afin d'ouvrir la voie à ma personne.

C'est l'affolement dans la base, tout le monde court partout, les hommes beuglent des ordres aux subalternes, des fusils tombent sur le sol car mal tenus … Tout le monde se ramène dans la salle où je pénètre. On dirait le réfectoire. Ça tombe bien, j'ai faim. Faim de massacre, de sang, de cris de terreur, de suppliques. Je peux me lâcher sans avoir besoin de penser aux conséquences. Une fois à l'intérieur, on m'allume avec des fusils qui restent sans effet. J'avance, et les lignes de marins tiennent bon, redoublant d'ardeur pour me dégommer. Ils savent que ça n'a aucun effet, mais ils persistent, parce que c'est écrit dans les caractéristiques de leur job. Mais aussi et sûrement parce qu'ils ont un plan derrière ça, caché par la sottise humaine. La première rangée de soldats est à genoux, la seconde debout, et ensemble ils continuent de me trouer. D'un seul coup, une détonation plus forte que celle de fusils se fait entendre. Une seconde plus tard, quelque chose me tombe dessus.

Dès que le filet me touche, je le sens. Je sens son pouvoir qui absorbe le mien, m'enlevant mes capacités d'invulnérabilité. C'est bien pensé, mortels. Mais pas assez. Je réagit au quart de tour et solidifie mon corps avec un tekkaï kenpo qui me rend aussi dur que de l'acier et me permet de bouger. Je me suis entraîné pendant un an pour contrer les faiblesses de mon logia, car je savais qu'on pouvait annuler ses pouvoirs. Le tekkaï arrive en pole position pour me protéger sans mon logia. Je suis intouchable. Sauf par ceux ayant le haki, puisque le haki surpasse le tekkaï. Les marins sont surpris quand ils voient leur balles ricocher sur moi, s'encastrer dans les murs voire revenir vers eux sans me causer le moindre dommage. Ils n'ont aucune chance, quoi qu'il fassent, mais ils continuent. Stupides mortels. Même sans mon logia, je vaux largement plus que vous tous réunit. Vous n'êtes rien pour moi, et vous allez l'apprendre. Je retire le filet en le soulevant du bas puis l'éjectant derrière moi à travers le mur. Je retrouve aussitôt les sensations familières de mon fruit du démon.

A court de balles, les soldats posent leur fusils et me foncent dessus, sabre à la main. Je dégaine le mien à nouveau. S'ils veulent venir au corps à corps, pas de soucis. Je les laisse s'approcher. Une fois qu'ils sont assez prêt, je pivote sur mon pied droit rapidement puis tend mon sabre à l'horizontale. Il en résulte un sifflement distinct qui rempli la salle, malgré le bruit de l'affrontement. Enfin, si l'on peut appeler ça un affrontement. Moi, je qualifierai plus mon attaque de massacre. Mais bon, je me fou des termes. Tout marin qui s'approche trop près de moi se retrouve tranché soit entièrement soit en partie. Toujours est-il que le sang gicle et coule rapidement, des tripes se répandent sur le sol, mon sabre et les murs. Je continue à tourner. Ils arrêtent d'avancer pour reculer un peu. D'un soru, je me retrouve au milieu d'eux, et parvient à en trancher une dizaine avant qu'ils ne réagissent.

Je fais un rapide calcule. L'île comporte une garnison, soit environ 1500 hommes. Je me suis occupé d'environ 500 hommes sur les croiseurs. Ce qui laisse 1000 soldats à terre. Mettons qu'un tiers parcourent l'île pour revenir ici, il en reste donc environ 700 avec lesquels m'amuser. Enfin, on peut dire 650 maintenant. Les marins tentent de fuir mon attaque mortelle. Peine perdue. J'utilise la rotation sur moi même afin de créer des lames d'air qui partent trancher à mi-hauteur tous ceux n'étant pas assez rapides pour se coucher sur le sol. Il en résulte une bonne vingtaine de décès. Je me décide à arrêter car je commence à avoir la tête qui tourne. Au même moment, les survivants s'écartent et laisser passer ce qui semble être le colonel local, vu ses galons.

« Qu'est-ce que tu viens faire ici ?
Pas vos affaires.
Donc tu as bien une raison pour faire ça. Qu'est-ce que tu veux ?
Tous vous tuer.
Pourquoi ? Qu'est-ce que tu as contre la marine ?
Vous servez un gouvernement pourri. C'est ce que je pourrais dire. Tout comme le fait que vous essayiez de rendre la navigation plus sûre pour tout le monde. C'est ça, et autre chose. J'ai juste envie de tuer des mouettes avant mon dîner. »

Je fonce droit sur le colonel avec un soru, et la pointe de mon sabre orientée droit sur sa tête. Il parvient à contrer au dernier moment avec son sabre. Il dévie mon attaque de manière à me faire frapper dans le vide, juste au dessus de son épaule droite. Sa lame devient noire. Il maîtrise le haki ? Boarf, il pourra peut-être me distraire. Il incline sa lame pour qu'elle me tranche de l'épaule gauche à la jambe droite. Un soru me permet de reculer avant de me faire tuer. Une partie de ma tenue a été coupé quand même, ce qui montre que le colonel n'est pas un incapable. Il me charge, toujours avec sa lame noircie. On échange quelques coups. Malgré mes capacités au sabre, il parvient à trouver des ouvertures dans ma garde et à m'effleurer plusieurs fois. Il finit même par enfoncer son sabre dans mon corps. Malheureusement pour lui, mes réflexes me permettent d'ouvrir mon corps à cet endroit précis, créant un trou, m'empêchant de recevoir des dégâts. Ça fait un an que j'ai mon logia, j'ai appris à le maîtriser depuis. Le colonel est à portée, alors je frappe. Il esquive de justesse en sautant en arrière.

Pas mal niveau réflexes. Mais pas assez. Soru pour arriver à sa gauche. Sa tête suit mon déplacement. Soru pour aller à sa droite. Sa tête tourne vers moi. Soru pour arriver devant lui. Sa tête ne suit plus. Je frappe droit devant, enfonçant mon sabre dans le corps du colonel. Il a peut-être le niveau pour suivre un soru du regard, mais trois enchaîné dans un espace aussi réduit, non. Mon arme vient se loger dans son thorax. Je ne sais pas si j'ai touché quelque chose ou pas, mais je retire mon sabre aussitôt. Le combat est finit, on le sait tous les deux. Il tombe sur le sol. On autre tir important se fait entendre, suivit d'un filet qui me tombe dessus. Je contre avec un tekkaï les balles qui me touchent. Ils n'ont pas encore compris que c'est inutile ? Je sors par le mur, récupère ma terreur, puis aidé par des sorus je traverse la caserne, arrive dans la cours, et dégage avec des geppous. Les marins me tirent dessus au canon et au fusil sans parvenir à me toucher. Je passe par dessus leur muraille et m'enfuis dans les terres de l'île. L'alerte est donnée, l'île sait que j'arrive.


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L'île du karaté regorge de personnes douées en art martiaux capables de se défendre contre des gens moyens. Mais ils ne peuvent en aucun cas s'opposer à moi. L'île dispose d'un protocole, comme bon nombre d'autres endroits protégés par le gouvernement mondial. Ce protocole en particulier indique aux habitants qu'une menace très importante est sur l'île, et qu'ils doivent agir spécifiquement. Ils doivent se cloîtrer chez eux ou dans le bâtiment dans lequel ils sont, barricader les portes et ne laisser entrer personne. Puis la marine inspecte l'île, chaque maison si besoin est, et fait savoir aux habitants quand tout est rentré dans l'ordre avec une sonnerie spécifique. Dès lors, la vie peut reprendre son cours. Le fait que ce protocole existe me facilite grandement la vie.

Je dois trouver ma cible, mais je n'ai aucune idée d'où elle est. Fort heureusement, d'autres le savent. Je n'ai donc qu'à les faire parler. Et pour ça, je dois frapper assez fort pour être entendu. Je me dirige donc vers le village le plus proche. Une fois à l'intérieur, je cherche une école. Je me laisse tomber sur le toit, frappe pour qu'une partie s'effondre et me laisse entrer. Une fois à l'intérieur, je vois deux adultes devant une trentaine de gamins. Bingo, voici mon ticket gagnant. Les enfants adorent les combats et les arts martiaux. Ils vont me fournir l'information dont j'ai besoin.

« Bonjour les enfants.
N'approchez pas !
Du calme. Vous ne risquez rien tant que vous coopérez. Je cherche le champion du tournoi carmin, Kraig Laminu. Vous le connaissez les enfants je parie. Un champion comme lui, vous devez vouloir lui ressembler, non ? » Aucun son ne sort de leur bouche. « Si vous me dîtes où je peux le trouver, il ne vous arrivera rien, promis. Je veux juste le féliciter pour sa victoire.
On ne vous dira rien.
Soit vous les faîtes parler, soit j'vous tue tous. Trois secondes pour vous décider. Trois. Deux. Un.
O … ok ! Les enfants, dîtes au monsieur où monsieur Laminu est.
Il habite dans un village au nord.
Il s'entraîne souvent dans le dojo mauve.
Il est trop cool.
Je veux lui ressembler quand je serais grand.
Moi je serais aussi fort que lui.
Moi je serais plus fort.
Moi encore plus !
Quel village au nord ?
Derrière les champs de cerisiers.
Vous voyez, c'était pas si compliqué que ça. »

Avec ma terre, je crée un mur qui bloque les entrées et les sorties de la salle. J'allume les lampes à huiles, puis les balance sur les tables et chaises en bois. Les enfants se mettent à crier. Le feu prend aussitôt et grandit rapidement. Les instituteurs essaient de faire reculer les enfants qui hurlent à n'en plus pouvoir. Ils essaient de défaire mon mur, en vain. Ils tentent de grimper par le trou que j'ai fais, mais je les repousse tandis que je monte avec des geppous. La fumée et les flammes envahissent rapidement toute la structure en bois. Les cris augmentent intensément avant qu'ils ne disparaissent, comme la vie qui animait les personnes présentes. Comme je leur ai promis, rien ne leur ai arrivé, puisque c'est moi qui suis arrivé. J'adore jouer sur les mots, c'est un passe-temps des plus agréables. Puis ça évite surtout de se retrouver dans la merde. Je contemple le spectacle d'en haut. Sentant la fumée, et malgré l'interdiction de sortir, des voisins vont dans la rue et voient le spectacle. Ils se mettent à hurler aussi, car leurs enfants se trouvent dans l'établissement désormais entièrement enflammé.

Je me laisse tomber sur le sol et disparais avec des geppous. J'arrive rapidement aux champs de cerisiers et cherche la dojo mauve. Pas trop dur à repérer puisque tous les autres bâtiments sont couleur bois. Je fracasse un mur pour entrer. Il y a plusieurs personnes dans la salle principale, regroupées en un tas au fond. J'avance vers eux d'un pas déterminé. Je cherche le visage que Mike m'a montré. Je finis par le trouver.

« Kraig Laminu. Je suis là pour toi. Debout. »

Je le vois trembler un peu. Les autres se tournent vers lui. Il ne bouge pas. Je vais jusqu'au groupe qui se sépare en deux magiquement. Il ne reste que ma cible. Il se lève et se met en garde. Quand je suis assez près, il m'attaque avec plusieurs prises. Il me frappe et parvient même à enfoncer son poing dans mon torse, chose qu'il aurait mieux valut éviter pour lui. J'enserre son poing avec ma terre et il se retrouve pris au piège.

« Bien. Allons dans un endroit plus calme. »

Je le frappe à la tête assez fort pour qu'il tombe inconscient, mais encore en vie. Je soulève son corps, le pose dans ma terreur, que je trimballe toujours, puis on fou le camps. Comme je n'ai pas envie de laisser de trace pour qu'on nous retrouve, j'utilise des geppous pour nous faire sortir du village. Une fois en dehors, on atterrit et je traîne mon vaisseau dans un autre dojo. Je fracasse le mur de derrière puis entre à l'intérieur. Bien, on dirait qu'il n'y a personne. C'est l'endroit parfait.


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Je fais un rapide tour du local pour m'assurer qu'il n'y a personne. J'installe ma victime contre l'échelle en bois collé au mur. Je l'attache au poignets, chevilles, genoux, bassin et torse avec des ceintures que je trouve dans le vestiaire. Il est bien ficelé, impossible pour lui de se dérober. Je le gifle pour le faire revenir à lui. Il reprend ses esprits rapidement. Il essaie de bouger, et réalise qu'il est prisonnier. Il voit qu'il est dans un dojo et ne comprends pas tout. Des vieux kimonos traînaient, j'en ai arraché un bout et le lui ai mis dans la bouche pour le bâillonner.

« Laisse clarifier les choses toutes de suite. Je n'ai rien contre toi. Mais mon client oui. Tu l'as humilié lors du tournoi du mois dernier. Ça te rappelle quelque chose ?
Mmmmmmmmmmmmmm.
Ça doit vouloir dire oui. Il m'a chargé d'une mission très précise et relativement simple. Je dois te faire regretter ton action et te faire comprendre que tu as eu tord de faire ça. Tu serviras à envoyer un message aux autres participants. » Il tente de hurler, mais avec le bout de kimonos dégueulasse que je lui ai fourré dans la bouche, ce ne sont que des sons étouffés qui sortent de ses lèvres. « Bon, par quoi je vais commencer … Tellement de possibilités, d'options, de choix, de méthodes … »

Puis je finis par trouver réponse à ma question. Je veux qu'on parle de moi pour mes actions innommables. Alors autant continuer sur ma lancée. Je vais écorché vif Kraig, avec comme outil mon sabre. Je commence par une incision sous la plante des pieds. Elle est faite tout le long. Forcément, le sang coule, alors j'éponge avec des kimonos. J'enfonce mes doigts sous la peau via l'ouverture faite, puis je fais rouler. Kraig hurle dans son bâillon. Je crois que ça fait mal. Tant mieux, on continue. Je fais rouler la peau et me retrouve bloqué au niveau des orteils. Boarf, il va crever de toute façon, alors autant m'amuser. Je lui tranche les orteils, me dépêche de remonter sa peau jusqu'à sa cheville puis applique un garrot sommaire sur ses pieds pour qu'il ne crève pas d'hémorragie. Je fais de même pour l'autre côté. Je remonte jusqu'au bassin sans trop de soucis.

Ma victime est tombée inconsciente à cause de la douleur. Zut. Je remonte, le sang coule à flot. Je suis bloqué. Comment réussir à remonter jusqu'en haut alors qu'il y a ses attributs à passer ? Finalement, j'abandonne ce projet là. Je le réveille en claquant une cuisse. Les nerfs étant à vif, la douleur est démultipliée pour lui, ce qui le réveille dans un cri de souffrance atroce.

« T'as compris pourquoi je fais ça, hein ? T'aurais jamais du traité mon client comme tu l'as fais. C'est dommage, t'aurais pu vivre sinon. Hélas, toute chose a une fin. Et la tienne, c'est maintenant. »

Il est faible à cause de son sang qui le quitte pour glisser sur le sol. Mes mains gouttent tellement que je dois les essuyer sur un kimono. Il doit avoir perdu la moitié de son sang déjà. Ça ne va plus tarder. Mais cette mort étant trop douce pour lui, je tranche les attache qui le retiennent, le laissant violemment tomber sur le sol. Il hurle dans son bâillon. Le moindre geste de son bassin à ses pieds, le moindre frottement dessus lui confère une douleur inimaginable. Pile ce que mon employeur souhaite. Le karatéka n'a plus la force de bouger, il sombre dans l'inconscience. Je le réveille en tapant sur ses cuisses ou ses mollets. Il enlève son bâillon, non sans se provoquer lui même des souffrances indicibles. Il essaie de parler, mais sans réussir. Vrai que ça doit être difficile avec aussi peu de forces, les idées pas claires du tout et l'impossibilité de réfléchir. Je le regarde agoniser. Puis quand j'en ai marre, je lui tranche la tête d'un geste sec. J'attrape un kimono ensanglanté et laisse un message sur le mur.

'' Respect ''

Je m'essuie sur les tapis pour faire disparaître un maximum de sang. Non pour la discrétion, mais parce que ça pue et tâche les affaires. Je laisse le cadavre en plein milieu de la salle, à moitié écorché vif, sa tête plus loin. Je pense que le message est clair. S'il ne l'est pas, je peux toujours revenir plus tard. Je prends une vidéo avec mon vidéo den den pour prouver à mon employeur que j'ai bien fait mon travail. Mais même sans ça, je pense qu'on va rapidement parler de mon passage sur l'île du karaté. Je suis arrivé en grande pompe, et je vais repartir discrètement. Pas envie qu'on me suive ou d'avoir la marine au cul. Je sors du dojo par le trou que j'ai fait en entrant, met ma terreur sur l'épaule puis marche dans une direction donnée. Les marins n'ont pas le temps de me chercher, ils sont occupés à éteindre l'incendie qui s'est propagé à tout le village. Les flammes sont loin d'être maîtrisées. Je passe par des petits sentiers perdus au milieu de la cambrousse pour tenter de passer inaperçu.

Manque de pot, un habitant me voit. Il court en sens inverse. Bon, pas le choix, j'utilise des geppous pour monter en hauteur afin de repérer la mer. Je me laisse tomber et prends la direction souhaitée. C'est pas un port ni un endroit où l'on peut aller en mer. Il s'agit d'une sorte de petite falaise. Elle doit faire quelques mètres de haut. Je saute, ralenti ma chute avec des geppous, pose ma terreur doucement sur l'eau et me laisse tomber dedans. Puis je mets le cap vers ailleurs. Les renforts de la marine ne sont pas encore arrivés. Passer d'une île à une autre prend un temps certain, ce qui me laisse amplement le temps de disparaître. Une fois assez éloigné, je laisse retomber mon état d'alerte quand je vois qu'aucun navire ne me suis. L'habitant n'a pas du trouver de marin, ou n'ont pas le temps … J'établis le contact avec Mike.

« Mission accomplie. Kraig Laminu ne fera plus jamais chier personne. J'ai laissé un message assez clair. Branche ton vidéo den den, je t'envoie le résultat.
Parfait. Je contacte le client et j'te mets en attente.
Ok. »
Quelques minutes plus tard, Mike me récupère. « Clotho ?
Envoie.
C'est bon. Le résultat lui convient.
Vaudrait mieux, sinon il subit le même sort.
Il vient de lâcher les thunes, tout en cash.
Ah, j'aime ça. Tu l'as remercié pour le job ?
Bien sûr. Il va parler de toi à ses contacts.
Génial. Que demander de plus ? Bon, j'rentre normalement d'ici une semaine.
Pas d'soucis, on t'attend. »

On clôture la conversation tandis que je navigue en direction de mon chez moi. C'est ce que j'aime dans le mercenariat, pas besoin de connaître le nom du client ni même de le rencontrer. Il dépose la mission avec un moyen de le contacter, on s'arrange et se met d'accord, j'exécute la mission, il paie et basta. Rien de plus simple.


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Je navigue depuis plusieurs jours tranquillement pour rentrer sur Rokade. J'ai baissé le drapeau pirate pour pas qu'on me fasse chier. Je suis masqué par un grand manteau afin de me protéger de la pluie que j'ai subit hier. Je dors à moitié sur ma chaise et m’apprête à poursuivre le poulet rôti géant dégoulinant de sauce quand un bruit me réveille. C'est brutal, très fort, et surtout, très près. Je sursaute et regarde partout autour de moi. Un bateau énorme me fonce dessus. Il n'est qu'à quelques dizaines de mètres de ma modeste embarcation. Un accrochage ne résulterait qu'en une seule conséquence, la destruction de mon navire. Je mets les gazes pour échapper à ce funeste destin en essayant de contourner le monstre. J'y parviens de justesse. Mais le jeu n'est pas finit. Vu la taille du bateau, son mouvement produit des vagues à son passage. Vagues qui peuvent facilement me faire chavirer. Je m'éloigne donc jusqu'à être en sécurité. J'attrape ensuite un den den avec haut parleur et j'insulte l'autre bâtiment.

« Non mais vous êtes pas malades de me foncer dessus ?!
On vous a klaxonner plusieurs fois. Vous avez eu de la chance de vous réveiller.
Et vous pouviez pas me contourner, non ?
Bah non. On vous a pris pour des débris de bateaux flottants encore. On s'est dit qu'ils seraient broyés.
Et vous avez pas vu qu'il y avait quelque dessus, non ?
Avec votre drap sur la tête, on pensait un vêtement perdu flottant aussi.
Mais qu'est-ce que vous foutez à dormir sur la mer dans un aussi petit bateau ?
Je me reposais pour récupérer de l'effort que j'ai eu à fournir avant.
C'est pas un endroit pour dormir. Les mers sont dangereuses. Il y a plein de pirates et de monstres, vous savez.
Vous êtes qui ?
L'Aurora, navire de la ligne Delta de la Translinéenne, assurant les voyages entre le royaume de Bliss et Reverse Mountain.
La Translinéenne, hein … On dirait que c'est mon jour de chance. »

Je fais voler mon manteau laissant les personnes avec qui je discute mon visage. Aussitôt, ils prennent peur. Et pour cause, ils me reconnaissent. Eux qui ont arrêté les machines de leur bateau pour aider quelqu'un qu'ils pensaient dans le besoin se retrouvent à devoir faire avec un pirate primé pour un très gros chiffre. Pauvre d'eux. Ils chargent les canons. Avant qu'ils ne puissent tirer, mon sabre est sorti, et il tranche l'air verticalement jusqu'au milieu du navire ennemi. Le bateau ne résiste pas longtemps, il n'a pas été conçu pour supporter un tel choc. Il se fissure en deux juste après l'attaque. La craquelure grandit et finit carrément par fendre le bâtiment. Les gens tentent de sauter dans les canots de sauvetage quand la panique les gagne. Je les laisse faire et savoure le spectacle.

Ils se battent pour une place, pour espérer pouvoir survivre. Malheureusement, il n'y a jamais assez de canots pour tout le monde. Certains sautent donc directement à l'eau pour sauver leur peau. Le flottant de taille moyenne disparaît rapidement dans les flots tandis que plein de petits bébés s'éloignent. On dirait un accouchement. Un bateau qui donne naissance à d'autres. Je reprends ma route, de bonne humeur, laissant les morts en sursis dans leur merde. Ils raconteront l'histoire, ça me fera une preuve pour les usuriers.


Contrat juteux Drapea11
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