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Pacification ordinaire feat: Jakku Kattar

Tout à commencer, par un jour de pluie. Nous avions travaillé plus longtemps que prévue. Et lorsque nous sommes sortis de la mine, la pluie battait son plein. Je regardais le ciel avec angoisse. La dernière fois que des pluies de ce genre ont eue lieux, je suis resté coincé 2 journées en bas, à cause d’un éboulement. Pour en revenir à l’histoire, la pluie est souvent présente sur l’île, mais jamais avec une telle intensité. Je me mettais donc à courir dans les rues désertes, plus aucune âme ne montre le bout de son nez. La lumière même de la lune semblait aspirée par l’eau. Un temps de merde. Je continuais de courir, j’étais trempée. Je courais. Soudain, je percutais un homme habillé avec une cape de voyageur verte. Sa capuche tomba sur son dos, je tournai la tête et vis une longue chevelure châtain tombée sue ses épaules. L’homme portait un bouc roux il souriait d’un regard arrogant. Ses yeux semblaient exprimer une émotion que je n’ai jamais vraiment ressentie, le bonheur. Mais déjà le charme de la rencontre était rompue et nous continuons notre chemin chacun de notre côté.

Je réussissais à rentrer chez moi au bout d’une petite heure. Je rentrais détrempée et mouillé jusqu’aux os dans la petite maison. Le son de mes pas résonnais, signe de qu’étais rentré. J’enlevais tous mes habits, me changeait et allais me changer. Lorsque j’entrais dans la cuisine, je vis le repas servis et mon frère qui lisait le journal. Je m’asseyais à table et lui demandais :

« Alors, ta journée elle s’est bien passé ? »

Celui-ci toujours aspiré dans son journal me répondit négligemment :

« Ouais, ouais, tout va bien. Aucun problème. »

Je le regardai et leva les yeux au ciel avant de lui dire :

« Qu’est-ce qu’il y de si important pour que tu sois si distrait ? S’il y a des nouvelles importantes, tu  peux tout me dire. »

Celui-ci leva la tête de son journal, le pli négligemment et me répondis :

« Tu sais la base à côté, celle-ci à essuyer une violente vague de d’évasion, il paraît qu’un dangereux révolutionnaire c’est échappé. »

Je le regardais et repensais à ma rencontre sous la pluie. Personne n’irait se cacher sur cette île, c’est sans doute le lieu le plus malfamé de North Blue. Je réfléchissais un instant.  Je répondis à mon frère :

« J’en doute, ok, la marine ne vient jamais ici, mais il y a la mafia qui tourne que grâce au gouvernement mondial, donc se serais dangereux pour un révolutionnaire. »

Mon sang me regarda avec des yeux brillants, celui ajouta :

« Si il souhaite une nouvelle vie, il a le droit. Il regrette sans doute ses crimes passé. Qu’en penses-tu ? »

Je me reculai sur ma chaise, sortis un cigare, l’alluma pris une bouffée et dis :

« Notre société est corrompue, tout le monde mérite une deuxième chance, même les criminelles. »

Le repas se termina dans le silence. Une fois celui-ci finis, nous nous séparâmes et allèrent nous coucher. Je dormis d’un sommeil agité. Plein de rêve sans cohérence.

Le lendemain matin, je me levai aux aurores. Je sortis dehors, il ne pleuvait plus et l’aube faisait briller le ciel de ses doux rayons. Je partis donc à la mine avec le sourire. Je descendis jusqu’au niveau habituelle où je travaillais d’habitude. Vu que je travaille au plus profond, je suis souvent seul, mais qu’elle ne fut pas ma surprise, quand je vis un homme, long cheveux châtains accroché par un chouchou. Bouc roux. Sourire aux lèvres. J’ai un mouvement de recul. L’homme d’hier. Celui-ci commença à s’approcher de moi. Une fois près, celui-ci ouvris la bouche et déclara :

« N’ai crainte, je suis Maximilien François Robespierre. Un révolutionnaire, j’ai besoin d’aide. Cache-moi chez toi. »

Je le regardai avec des yeux étonné, puis balbutia :

« Pourquoi me dire tout ça, qui te dis que je vais  t’aider. Il se trouve que je suis un marine. »

Je n'avais aucune envie d'héberger un révolutionnaire, certe tous le monde mérite une nouvelle chnace, mais je cela risque d'âtre dangereux pour moi et Sosu, je ne peux donc pas. Celui-ci leva les yeux au ciel, avant de dire :

« Parce que tu m’as l’air d’être un chic type et je ne penses réellement pas que tu sois un marine. »

Je regardai l’homme d’un regard fiévreux, qu’elle impact cela va-t-il avoir. A l’époque je n’en  n’avais  aucune idée.
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-Évadé ?

Sous mon regard, le lieutenant colonel qui me fait face se fige comme un lapin coincé dans un projecteur, avant d'essayer vainement de disparaitre derriére son bureau encombré de paperasses.

-Et bien, je suis vraiment désolé mais... Comme il n'est pas parmi les corps, il est logique de supposer que...
-Et c'est pour ça que la Marine vous paye ? Supposer ?
-Non non bien sur que non Colonel, je voulais juste dire que...
-Que vous ne savez pas du tout ou se trouve le révolutionnaire que je suis chargé de convoyer jusqu’à son exécution, parce que vous l'avez laissé s'enfuir au lieu de le maintenir sous bonne garde.
-Comprenez nous Colonel, nous avons subi une puissante attaque et...
-Et vous avez pris au dépourvu, et vous êtes révélés à peine capable d'accomplir votre devoir.
-Les prisonniers en fuite ne sont pas si nombreux. La plupart sont morts...
-Pas le mien.
-C'est vrai. Toutes mes excuses Colonel, vous avez entiérement raison.
-Ce n'est pas des excuses que je suis venu chercher ici.
-Donnez moi une heure, juste une heure pour me renseigner et je vous trouverai votre homme.
-Une heure.



[...]

Quarante cinq minutes plus tard, c'est un lieutenant soulagé, et presque content qui me rappelle. Comme quoi, pressurer un peu le petit personnel donne souvent d’excellents résultats. ça et une bonne réputation évidemment. En tout cas, poussé par la peur, l'officier a fait du bon boulot, et m'a trouvé suffisamment de témoignages concordant sur la fuite de ma cible pour que je sache ce qu'elle a volé pour foutre le camp du QG. Ce qui me permet de définir rapidement un rayon d'action probable et de lister les iles qu'il pourrait atteindre avant de mourir de faim. Et en fait d'iles, il n'y en a guère qu'une qui semble intéressante pour un condamné. Un trou glacé dépourvu de la moindre présence gouvernementale, et ou une poignée de mineurs et leurs familles jouent a sortir de la boue les quelques minerais qui leur payent leur survie...

Le genre de coin ou la pourriture révolutionnaire se répand plus vite qu'une gangrène sur une jambe malade.

Heureusement, j'ai l'autorité nécessaire pour réquisitionner au QG tout ce qu'il faut pour une amputation on ne peut plus nette et définitive de la vermine révo. Amputation, cautérisation, quand il faudra baptiser cette opération pour les archives de la marine, ablation chirurgicale conviendra parfaitement.


Pacification ordinaire           feat: Jakku Kattar Jakku_28
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