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Chasse au vilain petit canard ! A cornes ?!

Précédemment...

- Noa ! Va dire au navigateur que ça se calme !
- Tout de suite !

Noa Shoichi:

Une journée et demi qu'on attend en pleine mer, juste devant l'île des animaux. La raison ? De puissants geysers d'eau bouillante entourant complètement l'île. Pas moyen de passer d'une façon ou d'une autre. A moins de tomber du ciel. Les colonnes de flotte sont bien trop hautes - ça se compte en centaines de mètres - pour juste les enjamber avec un petit saut ou un vol plané. En gros même moi et mon feu ne pouvons pas passer en volant. Ca aurait été top que j'atterrisse sur l'île dès notre arrivée dans le coin, les autres m'auraient rejoint ensuite, une fois l'eau calmée. Mais non. Donc on a attendu. Et l'eau retombe maintenant.

- C'est bon Grey ! On va y aller tout le monde, chacun à son poste !

Il s'y croit Noa. Il s'intègre de mieux en mieux, personne ne le regarde de travers pour balancer un ordre qu'il ne devrait pas. Parce que c'est pas son rôle.

On pourrait se demander pourquoi c'est moi qui ai dû guetter la fin des geysers. Tout simplement parce que depuis qu'on a quitté Rengoku, j'ai voulu au maximum rattraper le retard que nous avions sur Zager et sa bande, petit groupe de truands déterminés à détruire les Neuf Flibustiers. Ca peut faire sourire de se dire qu'il y a cinq gus qui vont tenter de détruire une organisation aussi bien huilée et puissante que les Neuf. Pourtant Zager a déjà failli réussir par le passé. Et m'ayant déjà filé entre les doigts une fois, je ne compte plus non plus le prendre légèrement.

Mais du coup, on avait du retard sur lui. Alors j'ai poussé l'équipage à booster sa vitesse. Et je crois qu'on a battu un record de vitesse pour arriver ici en si peu de temps. Et sans tempêtes ! Ce qui entraîna une fatigue intense du navigateur et des autres. Pour me faire pardonner, j'ai pris sur moi de surveiller l'évolution de la situation. J'ai même grillé un monstre marin qui devait avoir l'habitude d'attendre la montée des geysers pour gober de la cible facile attendant d'aller sur l'île. Sans me vanter j'ai bien fait le taff.


- Enfin, on bouge !
- Oui...

J'comprends son excitation ! Tellement rageant d'être si près de sa cible sans pouvoir l'atteindre. Mais cette fois, je l'aurai. Qu'il n'essaye pas encore de m'observer et de pouvoir se tirer ensuite. Je le laisserai pas faire.


Dernière édition par Grey le Lun 7 Nov 2016 - 20:09, édité 1 fois
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Contrairement à Rengoku, débarquer sur l'île a été très facile. Pas de courant traître qui emmène sur des rochers au coeur de l'île. Non pas que ça nous soit arrivé. On a un navigateur très compétent. Mais quand même, y'avait eu un petit stress. Couplé à la pluie et la tempête, y'avait de quoi. Aujourd'hui, c'est ciel bleu, alors no soucis.

L'équipage a toujours un peu la tête dans le cul. Z'ont pourtant bien dormi. Trop peut-être ? M'enfin, ils ont fait ce que je demandais, alors ça ira. Après une rapide discussion avec le navigateur, on convient que l'équipage restera sur le navire. Pour la défense de notre moyen de transport, déjà. Et aussi pour éviter une dispersion des troupes qui pourraient éventuellement être capturées et servir à l'évasion de ma proie. Encore une fois.

Par contre...


- Grey ! Je suis prêt !

Noa m'accompagne. J'avais pas spécialement prévu ça, mais bon, il m'a fait remarquer à juste titre que c'est moi qui lui avais demandé de s'embarquer dans cette aventure. Alors oui, il va venir. C'est vrai qu'à la base je l'avais emmené pour qu'il voit un peu plus du vaste monde, et que le meilleur moyen pour avoir de nouvelles idées pour ses inventions était de voir du pays. Forcément, s'il reste sur le bateau à chaque escale, ça va pas le faire.

- On y va.

Un rapide salut de la part du navigateur et nous voilà fraîchement débarqués. Comme on pouvait s'y attendre, il n'y a pas de caravelle correspondant au signalement de Zager et sa bande. Ils ne prennent pas de risque. S'ils sont encore sur cette île, ce que j'espère, ils sont amarrés dans un coin discret, sûrement loin de nous. Qu'importe, s'ils sont là, je les trouverai.

Avec mon compagnon de voyage, nous entamons notre périple. J'ai aperçu deux hommes baraqués postés sur une colline qui ont aussitôt filé. Eux ils sont partis prévenir quelqu'un. Bah, une île habitée, rien d'étonnant. Mais en général ça n'augure rien de bon. Avec un peu de chances, on nous laissera en paix tant qu'ils verront qu'on ne fait rien de mal. Maintenant que j'y pense, faudrait vraiment que je me renseigne un peu plus sur les îles où je mets les pieds.

Nous finissons par arriver en haut de la colline sur laquelle j'avais grillé les espions. Naturellement, il n'y a plus personne. Mais ce qu'on trouve en contre bas est pour le moins singulier. Une vaste plaine, remplie d'animaux. Oui, on me dira "normal, l'île des animaux neuneu, c'est pas pour rien". Mais ce que ne dit pas le titre de l'île, c'est qu'ils ont tous des cornes ! Alors oui y'a une sorte de boeuf, un troupeau entier, mais les oiseaux perchés sur les branches à deux mètres de nous, ils ont des cornes aussi ! J'aperçois tapis dans les fourrées trois panthères. Elles ont des cornes aussi.


- Dis Grey...
- Je vois pareil. Des animaux à cornes.
- Dingue...

Noa se pose contre un arbre tout près. Il est déjà essoufflé. Il manque vraiment d'entraînement.

- C'est pas tout le jours qu'on voit ça, hein ?
- Non...
- C'est sûr... Attends... De quoi ?

Je ne vois personne autour. Ni ne ressens personne. A part des animaux.

- Plus haut.

Je m'exécute même si je n'aime pas trop suivre des indications aveuglément. Rien qu'une branche. Et... posé contre le tronc... un oiseau rouge, dans le genre moineau. Et à cornes. Les ailes repliées derrière la tête, en train de se relaxer. Nos regards perplexes se croisent avec Noa.

- C'est quand même pas le piaf qui...
- Oiseau !
- Il a l'air susceptible !
- Est-ce que je t'appelle gamin ? Môme ? Mioche ?!
- Bin non mais...
- Alors tu me respectes !
- Euh... désolé ?
- Voiiiilà ! Du respect !
- Mais c'est pas moi qui vous ai traité de piaf...

L'oiseau a l'air satisfait. Et Noa dépité. Moi j'ai assisté à cet étrange échange en silence. Plus parce que je suis sur le cul de voir un animal parler qu'autre chose. Ce serait un Zoan, je dis pas, mais là... Pourtant j'en ai vu des choses bizarres depuis que je parcours les mers. Je devrais me dire "une de plus", et passer à autre chose. Mais le piaf parle quoi ! En plus il a des cornes et il tape la pose relax sur une branche ! Faut bien les prendre les 2 minutes pour ingérer tout ça !

- Alors, alors, qu'êtes-vous venus faire sur notre île ?
- ... Chercher quelqu'un.
- Un humain ?
- Ouais.
- Y'en a pas beaucoup dans le coin.
- J'en ai vu pourtant, sur cette colline y'a pas longtemps.
- Ah bon ?
- Ouais.
- Oui, mais eux ce sont des résidents permanents.
- Y'en a donc qui vivent ici.
- Oh oui... Vous vous renseignez pas avant de débarquer quelque part ?
- Ca m'arrive, mais t'façon le mec qu'on cherche il est pas du coin.
- Aaaaah ! Vous l'avez perdu ?
- En quelque sorte.
- Ca a pas l'air d'être un pote...
- Ca te regarde pas tellement.
- Attends !

Il se remet sur ses pattes d'un bon. S'étire. Et bâille. S'il était pas petit, à plumes et à cornes, j'aurais pu le prendre pour un humain. Il s'élance dans le vide, et virevolte autour de nous jusqu'à se poser sur mon épaule

- Y'en a pas beaucoup des humains de passage. Sans cornes.
- Ah, y'en a avec des cornes ?
- Oh oui ! D'où le fait de remarquer les étrangers.
- Et ? Tu sais où se trouve celui qu'on veut ?
- Comment le saurais-je ?! Tu ne m'as pas dit à quoi il ressemble.
- Mais si personne ne se pointe sur l'île, tu dois pouvoir mémoriser le peu qui passe non ?
- Je pourraiiiis.
- Surtout que ça doit pas faire une semaine qu'il est là.
- Peut-être, peut-être.

Il saute de mon épaule et vient se poser au sol tout en douceur avec ses battements d'ailes. Puis picore dans la terre avec acharnement. Truc de piaf, toujours à la recherche de vers.

- Alors, il est où ?
- Désolé !
- De quoi ?
- Ca va pas être possible de vous dire quoi que ce soit !
- Pourquoi ?
- Vous n'avez pas de cornes !
- Qu'est-ce que ça peut fouwouaaaah !!

Le sol s'écroule sous nos pieds ! Nous tombons Noa et moi, dévalant une longue pente !


Dernière édition par Grey le Mer 9 Nov 2016 - 13:50, édité 1 fois
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- Argh !
- Humpf !

La chute a pas duré longtemps. Nous voilà en bas de la colline. Couverts de terre. Je vois des taupes à cornes se fendre la poire en haut. Juste là où nous nous trouvions. J'avais senti les taupes par mon Haki, mais j'avais pas pensé qu'elles nous feraient un coup pareil. Le piaf aussi est mort de rire. Rigole moineau, rigole. Tu sais pas ce qui t'attend. J'vais te griller en moins de deux.

- Grey ?
- Quoi ?
- On nous regarde.
- Qui ça ?
- Toute la prairie.

Effectivement. Toutes les espèces qu'on voyait depuis la colline se sont rapprochées. Buffles, gazelles, panthères... Ils continuent de s'avancer, avec des grands sourires. Eux aussi ont profité du spectacle et se payent de bonnes tranches de rire. Non attends... C'est pas pareil, leurs yeux, la façon de montrer leurs dents. Ce qu'ils veulent c'est se payer de bonnes tranches de nous !

- Bwahaha !

Evidemment, il est là lui, voletant autour de nous.

- Pourquoi tu nous fait ça le piaf ?!
- Oiseau !
- Un sale piaf !
- Humpf ! Sale sans cornes !
- Tu nous jettes en pâture parce qu'on n'a pas de cornes ? C'est quoi ce racisme à deux balles ?!
- Grey, vaut mieux pas l'énerver...
- Chut ! Il nous a déjà fait une crasse !
- Les sans cornes attirent les problèmes ! Maintenant, on les résout ! Ca fait toujours un peu de viande en plus !

Je hausse un sourcil interrogateur et jette un rapide coup d'oeil sur l'assemblée qui nous fait face. Y'a des boeufs et des gazelles dans le tas. Des herbivores qui mangent aussi de la viande ? Cette île ne fait rien normalement...

- Et le gars qu'on veut ? Lui aussi il s'est fait bouffer ?
- Pourquoi j'aurais fait ça ?! Il avait des cornes !
- Il... ah bon ?

Ca m'étonne ça. Si Zager ou l'un des siens possède un zoan comme je le pense, ça veut donc dire que c'est un animal à cornes. Un animal à cornes qui peut faire des marques de griffes aussi dévastatrices que ce que j'ai vu sur Rengoku ? Doit pas y en avoir des centaines. Après, faut que ce soit bien du groupe de Zager que le piaf parle. Celui qui a le fruit se ballade et les autres attendent au navire ?

Pendant ce temps les bêtes continuent leur avancée. Mais on dirait qu'elles attendent que le piaf ait fini de jubiler.


- Alors tu l'as laissé aller librement ! Il peut aller et venir entre son bateau et où il se cache ?
- Sans problèmes !
- Vu ce qui nous attend, tu peux bien me dire où il était. Histoire que je meure pas idiot.
- J'en sais rien du tout ! J'ai pas que ça à faire de surveiller tout les cornus !
- Fais chier.

Ca aurait été trop beau. Qu'il nous balance comme ça l'endroit exacte de Zager & Co. Bon bah tant pis. Ce sera tout pour les renseignements du piaf.

-  Bon app' les gars !

Voilà, ils ont eu leur signal. Ils nous foncent dessus, bondissant et bavant ! Je pousse Noa en arrière. Il est temps de s'enflammer ! Devant la surprise beaucoup freinent d'un coup sec, certains n'y arrivent pas et me traversent, subissant de belles brûlures au passage. Les plus peureux s'enfuient à toute vitesse, les plus courageux continuent de me faire face, montrant leurs dents et crocs.

- Qwaak ! Vous... vous laissez pas faire !

T'en fais pas le piaf, je suis à toi dans une seconde.

De toute évidence les bestioles n'ont pas dû bien comprendre que je ne craignais pas les attaques physiques. Une panthère à cornes se baisse, toutes griffes dehors. Ca va me sauter dessus. La voilà !


- Dégage !

Mon poing enflammé va à la rencontre de sa gueule et la repousse d'un jet de flammes. Ca rend encore plus méfiant les quelques bêtes encore assez braves pour me tenir tête. Je ressens du mouvement dans mon dos. Les deux ou trois qui m'ont traversé se remettent sur pattes. Hé hé, je vais qu'elles me sautent dessus pour me baisser et les éviter, ils vont croire que j'ai des yeux dans le dos. Non merde ! Elles me calculent même pas ! Elles veulent becter Noa ! Comme quoi être traversé quand on est logia n'est pas toujours la bonne solution !

- Pas si vite !

Je choppe la queue d'une panthère de ma main de feu et l'envoie immédiatement bouler sur les deux autres qui veulent goûter du petit à lunettes. Un boeuf y voit sa chance de me prendre par surprise !

- Pyro Kick !

Il est repoussé parmi la troupe qui ne veut pas lâcher l'affaire. Ca commence à sentir bon la bidoche grillée dans le coin.

- Vous êtes têtus... Si vous en voulez encore, je vais en finir une bonne fois pour toutes !

Je positionne une main derrière moi, une main face à mes adversaires. Ma main arrière commence à dégager de belles flammes, celle en avant rougit, brûle, concentre ses flammes.

- Hell... !

D'un coup tout le monde fout le camp ! Ils ont compris. J'éteins mes flammes. J'vois pas l'intérêt de balancer mon Hell Burner s'il n'y a personne à cramer. Je comptais un peu sur le fait qu'ils prendraient peur d'ailleurs.

- On a eu chaud !
- Tu parles, y'avait pas de danger.
- Pour toi peut-être !
- On a affronté les Gap Waves, on est revenus de Navaronne, mais tu as peur d'une bande d'animaux à cornes ?
- C'est différent ! Là, ils avaient leurs crocs à quelques centimètres de moi !
- T'as rien pris pour te défendre ?
- J'ai concocté une sorte de pistolet à filet électrique, mais il s'est cassé pendant la chute. J'suis tombé dessus...
- C'est pas malin.
- Tu es tombé comme moi j'te signale !
- Et je nous ai sauvé. Attends-moi là.

Je l'avais perdu de vue mais c'est corrigé. Le piaf s'enfuit à tire d'ailes ! Je me propulse en l'air aidé par le feu ! Rapidement je me retrouve à sa hauteur.

- Kwaaak ! Qu'est-ce que tu fais là ?!
- J'suis venu te faire payer ta petite blague !
- Non attends ! Je...
- Paume de feu !

La paume de ma main projette une fine couche de feu avec juste ce qu'il faut de puissance et de flammes pour emporter avec elle tout le plumage du petit farceur. Il ne va pas mourir, il a juste l'air super con sans ses plumes. Enfin, après il devra survivre à la chute...
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Je redescends tranquillement au niveau de Noa, amorti par mes flammes. Mes pieds reviennent au sol en silence. Très belle réception, y'a rien à dire. Les juges donnent un dix ! Et par juges, je veux dire moi. J'ai perdu le piaf de vue. Advienne que pourra pour lui.

- Et maintenant ?
- Maintenant.... on va aller tout droit. Voir si on trouve quelque chose. Un indice, une piste...
- T'as pas l'air convaincu.
- On vient de se mettre à dos les bêtes de l'île, qui ont l'air d'être les créatures majoritaires sur cette île. La rumeur va vite se répandre et bientôt tout le monde nous évitera comme la peste. Ou on nous attaquera. Ce qui reviendra au même, personne ne nous aidera.

Noa fait sa moue quand il comprend mon point de vue. La partie "attaque" n'est pas pour le rassurer non plus. Il sait que je peux le protéger, mais il y a toujours un risque. Il n'est pas intangible comme moi.

Nous nous lançons donc dans la prairie. Chercher quelquu'n sur une île 'est déjà pas simple, alors quand on ne sait pas où chercher, sans aide, c'est encore pire. Surtout que Zager ou l'un des siens possède un fruit du démon à cornes. Il pourrait sans peine se transformer en animal et se fondre dans un troupeau en cas de danger. Je n'aurais alors aucun moyen de faire la différence. A moins que mon Haki puisse m'aiguiller d'une façon ou d'une autre. Ca restera à voir. Je vais devoir être deux fois plus attentif à ce que me disent mes sens.

En tout cas, je n'ai pas eu besoin de mon Haki pour remarquer à nouveau des types en train de nous observer. J'en avise Noa cette fois, mais le temps que ses yeux cherchent l'endroit, ils ont disparu. Il pourrait me prendre pour un fou si le piaf n'avait pas avoué qu'il y avait des humains sur cette île.

Pour le moment ils n'ont encore rien tenté, mais ils vont savoir pour mon spectacle pyrotechnique, s'ils n'y ont pas assisté eux-mêmes à distance. Il faudrait peut-être retourner au navire, prévenir l'équipage. Maintenant que j'y pense, je ne connais pas le niveau de combat des hommes au bateau. Après tout, je n'avais pas prévu qu'ils pourraient avoir à se battre à un moment ou à un autre. Dans ma tête le plan de base c'était de me poser à terre, en finir avec le problème Zager et on rentrait. C'était stupide. Déjà la situation est plus compliquée que prévue.

Bon... que faire ?
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