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|Quête|La Mafia

Qui est qui?:

La douleur, seule chose me rattachant à ce monde,  cette douleur causée par la corde qui entravait mes mouvements, la corde qui comme un grimpeur montant une montagne le raccrochant à la vie. Comment j’ai pu en arriver là ? C’est une histoire sordide écrite par les puissants de ce monde. Cette histoire à commencer par un jour de pleine lune, j’avais 16 ans, terreur des bars, je n’avais aucune assurance de la mafia. Si on veut une assurance, à Stagrad, la mafia est la seule chose qui peut aider et si on n’a pas d’assurance, la mafia est très persuasive. Elle usera de tous les subterfuges possibles pour te faire prendre leur protection. Voici cette histoire, écrite dans les larmes et la peur.

J’avançais titubant dans la rue, j’étais décalquée, j’avais bu beaucoup plus que raison et je m’en mordrais les doigts plus tard, mais je ne le savais pas encore. J’avançais la tête basse, j’avais l’impression d’être suivis, mais je ne pensais alors que ce n’était qu’une paranoïa d’ivrogne. De ma démarche chancelante, j’avançais. Rapidement, j’arrivai dans une petite ruelle en amont du port.Celle-ci était dans le noir et les fils de linges pendaient au-dessus de ma tête. Les murs étaient en pierre, salie par le temps. C’était un lieu immonde, mais c’était le chemin le plus rapide pour rentrer chez moi. Je n’aspirais qu’a retrouvé Sosu. Je continuai d’avancer avant de remarquer que trois hommes me barrais la route. Je m’arrêtais et leur demanda entre deux hoquets :

« B’soir, qu’est-ce que vous voulez ? »

Le plus grand d’entre eux, une perche de deux mètres 60 portant un imperméable beige et un chapeau s’avança et me répondis :


« Tu n’as toujours pas souscrit d’assurance à Diego, celui serais triste de savoir que tu pourrais n’avoir aucune aide si tu as un problème »


J’avais beau être bourré, j’avais parfaitement compris ce que ceux-ci voulais dire. Et je comprenais leur venu. C’était des hommes de Diego, le parrain de l’île qui trempe dans toutes les magouilles. Je ne laissais rien paraitre, j’avançai en disant :

« J’ai encore besoin de réfléchir, revenez me voir dans une semaine. »

Ceux-ci s’interposèrent, le premier sortit une mitraillette, tandis que le second, habillé un pantalon blanc délavé et d’une chemise violette sortie une épée et me répondirent :

« T’a pas compris gamin, c’est un ultimatum, tu vas avoir des problèmes »

Je leur répondis :

« Ouais, ouais c’est ça »

Je fis un pas, puis m’écrasa au sol, ma tête rebondie mollement sur le sol, l’homme à l’imper venait de me donner un coup de poing à l’arrière du crâne, je me mis à vomir mes tripes, sous l’impact et l’ivresse tandis que celui m’acheva avec un mouchoir replis de Chloroforme. Je sens mes paupières devenir lourdes tandis que je m’endors.


Dernière édition par Mandoriru Volka le Sam 19 Nov 2016 - 13:49, édité 3 fois
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Je me réveillai dans le noir total. J’étais entravée par une corde qui me retenais les poignets, celle-ci accroché à une barre de fer suspendue au plafond, mes jambes ne touchaient presque pas le sol. J’étais courbaturée, ma tête tournait. Je me mis à vomir, sous l’effet de la gueule de bois et du possible trauma crânien que l’on m’avait créé.Une pâle lumière pénétra dans mon obscur gîte, je remarquai que j’étais dans une salle ou de grandes machines étaient collées au mur. C’était sans doute la salle de chauffage. Je vis qu’un homme d’un certain âge avançait jusqu’à moi, accompagné de quelqu’un d’autre, je reconnus malgré ma vision floue que c’était Diego. Il était plutôt grand, possédait une barbe noire, et les cheveux grisonnant. Le mafieux me regarda et dis alors à l’homme derrière lui :

« Boris, c’est lui la pauvre sous-merde qui n’a pas souscrit d’assurance ? Ce gamin ? »

Boris ? L’homme qui m’a assommé dans la rue s’appelle Boris ? Boris le bras droit de Diego, ayant une prime de 50 millions de Berry sur sa tête ? Ce gars est un malade, il aurait pu me tuer comme si je n’étais qu’un insecte.

Telle furent mes pensées quand j'entendis son nom, je ressentis également un frisson de peur dans mon dos, Boris me regardais, enleva le cigare dans sa bouche et dis :

« Ouais patron, c’est lui la fiotte qu’a pas souscrit d’assurance"

Diego leva les yeux au ciel, enfin c’est ce que j’ai pensé à ce moment-là. Puis, s’approchant de moi et me faisant sentir son haleine emplis de senteur de vin et de mets exquis qu’il consommait chaque jour, celui-ci me dis :

« Volka ? C’est bien ton nom ? Tu sais, je connaissais ton père, c’était quelqu’un qui prenait bien soin de payer l’assurance, car sinon il savait que l’on toucherait à sa famille. »


J’émissais un râle de douleur et de dégout, ce porc me dégouttait. Je réussissais à dire :

« Qu’est-ce que tu vas faire si je souscris une assurance ? Tu vas m’arracher tous mon argent ? Hors de question. »

La voix de Diego résonna en moi, comme s’il parlait en moi :

« Oh, mais si tu ne veux pas d’assurances, ton frère le paiera cache, le pauvre »

La fureur irrigua mes veines, personne ne touchera à mon petit frère, personne. Utilisant toute la force qui me restait, j’envoyais mon pied dans son visage. Le coup ne le toucha pas. Celui-ci hurla avant de faire demi-tour et de partir :

« Je te laisse réfléchir 24 heures, si dans 24 heures tu en m’as pas dit ta réponse, nous écorcherons vif ton frère. Puis Boris, ligote-lui les jambes, cet enculé est dangereux. »

Mais avant de partir, celui m’asséna un coup de poing dans le ventre, me faisant vomir une nouvelle fois. Mes jambes se firent enroulé dans une corde, je ne protestai même pas, j’étais trop faible. La pâle lumière qui était entrée dans ma cellule la quitta aussi vite qu’elle était entrée. Morphée ne tarda pas à m’happer dans son monde.


Dernière édition par Mandoriru Volka le Sam 19 Nov 2016 - 13:53, édité 2 fois
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Je dormis d’un sommeil agité, je voyais mon frère se faire torturer, les visions étaient si traumatique pour moi que je crus que j’allais mourir. Je me réveillai en sursaut, le corps encore plus douloureux que durant mon premier réveille. J’avais mal, mon enveloppe charnelle criait tellement son supplice était important. J’allais être obligé de souscrire une assurance à ce batârd. L’idée même qu’il puisse toucher mon argent me dégouttait. Je ruminais quand soudain la porte s’ouvrit. Mais quelle ne fus pas ma surprise de voir arriver une jeune femme d’à peu près 18 ans s’approcher de moi, celle-ci portait une jupe rouge et un décolleté bleu. Celle-ci était jolie, ça se voyait au premier abord, une peau blanche comparable à de la porcelaine, des cheveux brillants retenu en queue de cheval. Celle-ci passa sa main sur mon torse nu et sur ma nuque. Dérouté, je dis :

« T’ain, t’es qui ? »

Celle-ci me regarda avec des yeux de biche avant de dire :

« Bel inconnue, ce n’est pas une manière de parler à une jolie fille comme moi. Oh, je suis la fille de Diego, Katty.»

Je reste choqué de ces paroles. Je devais avoir l’air choqué, car ma nouvelle camarade me répond :

« T’inquiète pas, t’es un joli mec, ce serait dommage qu’un si beau minois sois enlaidis. Je vais t’aider à t’échapper. »

Je reste choqué, celle-ci va essayer de m’aider à m’échapper ? Je reste perplexe face à la véracité de ces paroles. Je tâte le terrain en disant :

« Ca ne va rien faire, ou que j’irais, ton père et ses hommes me retrouveront. C’est sans espoir. »

Celle me regarda d’un air boudeur :

« Tu refuses mon aide, franchement t’es pas aussi beau qu’intelligent. »

Piqué au vif par ma précieuse allié, je répondais d’un ton violent :

« Qui me dis que ce n’est pas un test. Et pourquoi tu m’aiderai, c’est ton père quand même »

Celle-ci arbora un grand sourire avant de répondre :

« Mon père me prend pour une gamine, donc j’ai envie de faire mes propres choix et tu es mon choix. »

Je la regardais, touché par tant de gentillesse, je lui répondis donc d’un ton doux :

« Ok, merci, je te crois. Mais comment vas-tu t’y prendre ? »

Celle-ci n’ayant toujours pas lâché son sourire arrogant et malicieux répondis :

« Comme ça ! »

Ma camarade sortie un couteau de sous sa jupe et trancha la corde qui me retenait. Mon corps s’écrasa par terre comme une merde et la douleur de l’impact me firent cracher un hoquet de douleur. Katty trancha aussi les liens retenant mes jambes. Je me relevai d’un air chancelant et lui dis :

« Fait moi pensé de ne jamais te chercher. »

Cette dernière explosa de rire avant de dire :

« T’inquiète pas, si tu essayes quelque chose je te bute. »

Je déglutissais avec difficulté. Cette mafia est vraiment un truc de malade. Ma camarade me pris la main tandis que nous nous enfoncions dans les tunnels obscur de Stagrad. L’un des lieux les malsain de cette ville.


Dernière édition par Mandoriru Volka le Sam 19 Nov 2016 - 13:56, édité 1 fois
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Nous marchions rapidement. Nous n’avions pas réfléchies à un plan. Et c’était là notre plus grande erreur. Nous n’avions eu aucune difficulté à sortir, mais le plus dur restait à venir. Je n’en avais aucune idée au moment où cela se passait, mais j’étais un imbécile. La nuit étais installée. Cela faisait presque 24 heures que j’avais disparu. Et très bientôt, Diego se rendrait compte de ma disparition. Cela nous laissait donc peu de temps pour arrêter le tout. Le vent ébouriffait nos cheveux. Nous courions en direction de ma maison. Courir était sans doute un bien grand mot, car je trébuchais plus que je ne courais. Et le succès d’arriver chez moi tient absolument du fait que Katty m’a aider.Nous arrivâmes enfin devant le lieu que nous recherchions, chez moi. Cette petite maison en pierre à deux étages dans laquelle je vivais dorénavant avec Sosu. Cette maison, signe du malheur qui a touché notre famille. Je rentrai dans la maison d’un pas chancelant, puis je me dirigeai vers la cuisine. Je vis rapidement un mot sur la table :

Petit, petit Volka.

Tu pensais réellement que nous n’avions pas pensé que Katty nous fasses faux bon. Tu es stupide. Je dirige la mafia depuis 30 ans. Rien ne peut me surprendre. Nous gardons donc Sosu en otage. Rejoins nous devant le repère de la mafia à 2 heures du matin. Si tu ne viens pas, nous allons égorger ton frère et brûler son cadavre. Attention

Diego, ton admirable ami


Il me restait donc 2 heures. Je serrais ma main et le papier à l’intérieur. Toute ma colère, tous ce que j’ai ressentis depuis le début de cette histoire. Tout étaient en train de renflouer. Je vais les buter, tous. Aucun ne survivra.  Katty à côté de moi me demande :

« Ca va ? »

Toucher par tant de gentillesse pour moi, je réprime un sanglot et lui dis d’une voix forte :

« Merci Katty, tous va bien. Je vais me changer. J’ai quelque chose à montrer à ton père. »

Je m’avançais donc dans le couloir et monta jusqu’à ma chambre. J’enlevai mes vêtements et pris une douche. Je séchais mon corps meurtri et me rend compte de l’histoire qui est en train de se dérouler. Toute la folie qui naît autour de cette assurance. J’allais dans ma chambre et prend une chemise blanche, un pantalon noir et un boxer gris. Je m’habillais à la hâte avant d’aller me coucher. Un sommeil sans rêve pénétra mon organisme et je m’endormis rapidement. Je fus réveillé par une voix féminine. J’ouvris les yeux et vis Katty me regardant les yeux emboué de larme. Puis, sans me laisser le temps de parler, celle-ci sauta à mon coup et mes dis entre deux sanglots :

« Putain Volka, t’a pas intérêt à crever. Tu me promets que tu ne mourras pas ? »

Pris au cours par un tel accès de gentillesse, je lui répondis :

« Ouais, ok je suis d’accord. Mais pourquoi t’occupes-tu autant de moi on se connaît à peine. Tu m’appelles pour la première fois par mon nom. »

Celle-ci les larmes sur les joues me donna un coup de poing en disant :

« J’en sais rien abrutis »

Celle-ci se serra alors contre moi encore plus qu’auparavant. Elle finit par s’endormir. Lorsque l’heure fus venu, je réussi à poser celle-ci dans mon lit. Puis, prenant mon courage à deux mains, je dépose un baiser soyeux sur son front et dis à voix basse :

« T’inquiète, je ne vais pas mourir. On n’a pas fini de se connaître."

Je partis de la chambre ayant l’impression d’être épié. Je pris mon courage à deux mains avant de m’engager dans la rue noire, menant directement à la fin.


Dernière édition par Mandoriru Volka le Sam 19 Nov 2016 - 13:59, édité 1 fois
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Mes pas résonnaient dans les rues froides. . Je voyais les maisons défilé. Je boitais, mais j’avais l’intention de gagner. Un air déterminé avait envahi mon visage. J’étais maintenant trop loin, je ne pouvais plus faire demi-tour, c’était trop tard. Je courais au combat. Si j’avais la force en mon cœur, j’avais la certitude de pouvoir gagner. De pouvoir échapper à la traque de la mafia.Mes pas arrivèrent enfin devant le bâtiment de la mafia. Un énorme bâtiment avec la façade couverte de marbre. Des colonnes rendaient le lieu encore plus imposant et luxueux. Sur une estrade se trouvait Sosu, bâillonné et ligoté à un poteau de bois. Diego était assis négligemment sur un siège. Celui-ci me regarda avant de dire :

« He ben gamin, tu m’en auras fait chier. Mais maintenant comme tu le vois, nous tenons ton frère, tu n’as donc aucune chance de te défiler. Maintenant apporte moi l’argent. »

J’avais réfléchis à ma stratégie durant le trajet. Si celle-ci marche, nous devrions pouvoir vivre tranquille. Prenant mon courage à deux mains, je lui répondis :

« Jamais je ne me baisserai devant toi. Je te propose quelque chose : un combat. Si jamais un de tes hommes arrivent à me battre, je paierai l’assurance. Mais si je réussi, tu me laisseras tranquille. »


J’étais content de ma stratégie, Diego sembla étonné par cette demande, mais rapidement, l’étonnement fut anéanti par l’hilarité. Je crus même que celui-ci allais s’étouffer. Mais reprenant rapidement sa prestance, celui-ci finis par répondre :

« Soit gamin, mais il ne faudra pas chialer si tu crèves. Je sais pertinemment que tu es plus fort que la plupart de mes soldats. Mais je connais quelqu’un qui ne l’ai pas. »

Je fus alors saisi d’horreur, je me rendis compte de quelque chose. J’avais pris en compte tous les facteurs, mais j’en avais oublié un : Boris. L’ombre du soldat sortis de derrière le siège de Diego. Celui-ci sauta et arriva devant moi. Il enleva son imper et son chapeau pour arborer un maillot moulant noir. Mon futur adversaire me dit alors :

« Pauvre merde, j’espère ne pas te tuer sur le coup, se serait dommage. Hein pauvre merde ? »

Je déglutissais, mais lui dis d’une voix forte :

« Fais plutôt attention à toi, se serait dommage de te faire buter par un gosse. »

Boris émis un sourire crispé avant de dire :

« C’est ce qu’on verra. »

Puis, le combat commença. Et le début d’un massacre.


Dernière édition par Mandoriru Volka le Sam 19 Nov 2016 - 14:01, édité 1 fois
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Le premier coup m’atteint au ventre. La douleur me tordit en deux.C’était comme si on m’avait enfoncée un bélier dans le ventre. Puis, sans me laisser de répits, celui-ci me donna un coup de coude dans le dos.Je m'étalai par terre, ma tête heurta le sol violemment et ma vision se retrouva floue par l'attaque. Puis, me prenant par la gorge, Boris me leva devant lui, puis me donna un coup dans le visage. Je crachai un filet de sang. Je sentais aussi ma gorge me faire mal par la poigne puissante et robuste de mon adversaire. Celui cracha sur mon visage, il semblait enragé, il m’hurla à la gueule :

« Tu crois vraiment être puissant ? Tu es faible, tu mérites la mort. Tu sais quoi, si Diego est d’accord, je  vais tuer ton frère moi-même, lui arracha les bras, le décapité… Tant de manière pour tuer un être aussi frêle que lui et toi incapable de protéger ton petit frère, si important à tes yeux. Diego ? Puis-je l’achever ?"

Le parrain sans peur me regarda avec dédain, puis, dis à Boris :

« Vas-y cette fiotte, est nulle, bute le. »

Je regardai dans les yeux de Boris et n’y vis que de la rage. Boris n’éprouvait pas les mêmes émotions que les hommes, celui est une bête sauvage. Je vis Boris levé son poing, je fermai les yeux, j’étais un raté, incapable de protéger ceux que j’aime. A cause de moi, j’allais mourir et Sosu aussi. Papa, Maman, nous allons bientôt vous rejoindre. Je m’apprêtais à une douleur lancinante, mais d’un coup sans crier gare, une voix résonna dans la nuit :

« Volka, tu m’as promis de ne pas crever ! »

J’ouvre lentement les yeux et vois à la lueur des lampadaires, Katty, celle-ci étais essoufflé. Boris parus surpris, mais ne desserra aucunement sa prise. Diego, un sourire aux lèvres, déclara à sa fille d’une voix forte :

« Ah, tu arrives pile à temps pour voir ton protégé se faire buter. Tu es contente ? »

Celle-ci regarda son père, sans rien traduire dans sa voix, celle-ci lui dis :

« Papa, tu n’en as pas marre de traumatiser les petites gens ? »

Son père sans réfléchir lui répondit avec un grand sourire :

« Tous ces gens ne sont que des esclaves servant à ma future domination de North Blue. Ils ne sont rien. Jamais je n’aurais d’amitié ou d’émotion envers eux, à part la colère, rien. »

Boris semblait aspiré par les paroles de son chef, celui était déconcentré, sa poigne s’était doucement relâché. Me servant du peu de force me restant, je donne un coup de poing en plein dans la figure de Boris. Celui me lâcha et recula de douleur, puis, je vis ses yeux s’enflammer. Celui comme un fléau rendu flou par la vitesse me donna un coup au ventre tellement fort que celui-ci m’éjecta contre une maison, détruisant le mur au passage. Je crachai du sang, j’avais des côtes cassés, j’avais du mal à respirer. J’allais mourir. Une fois la poussière dégagé, je vis Boris se diriger vers moi, celui n’étais plus humain, c’était un démon. La faucheuse venant prendre mon âme. Puis, la voix de Katty me ramena à la réalité :

« Volka, tu peux pas mourir. Tu n’as pas oublié ce que je te ferai si tu me touchais. Je t’ai sentis m’embrasser sur le front, c’est moi qui vais te tuer. Sale imbécile. »


Toute l’émotion donnée en ces paroles me réchauffa le cœur, outre le fait que celle-ci allais me tuer. Mais je n’y faisais pas attention. Katty ressentait des choses pour moi, que ce soit de l’amour ou de l’amitié, cela ne faisait aucune différence. Nous étions liés et je ne pouvais mourir. J’essayai de me relever, me persuadant du sort que recevrait Sosu si je mourrais, tirant toute l’énergie existant en moi, je me relevai, près à combattre Boris.


Dernière édition par Mandoriru Volka le Sam 19 Nov 2016 - 14:04, édité 1 fois
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Je regardais avancer Boris, celui avançais rapidement, je n’avais aucune chance. Mais je devais y croire. Boris balança un coup de poing, je vis le coup arrivé rapidement, mais soudain, un flot d’adrénaline pénétra mes veines, mes idées devinrent clair, j’avais l’impression que les mouvements de Boris était lent, me rendant compte que c’était surement ma seule chance de réussite, je lui assénai un uppercut dans le menton. L’impact le fis grimacer, mais celui-ci se reprit très vite et d’un coup ses mouvements devinrent beaucoup plus rapide que les miens. Et celui-ci me rendis mon uppercut. Ce dernier m’envoya à terre, à 5 mètres de Boris. J’entendis le cri d’horreur de Katty. Boris ne bougea pas et d’un coup j’entendis le rire tonitruant de Diego et sa voix hurler :

« Tu es la seule personne au monde à avoir touché Boris deux fois, bravo, mais maintenant adieux. »

Je me demandais ce que ça voulait dire, puis entendis un mugissement. Je vis Boris arracher son maillot. Puis, celui ce mis à grandir, sa peau devins orange rouge, sa main droite devins une énorme pince. Boris s’était transformé en un genre d’hybride de crabe violoniste de 5 mètres de haut. Je regardai avec horreur le monstre. Ce… ce n’était pas possible, ce n’est pas humain. Puis, je me rappelai, les paroles de mon père des années avant, me parlant de fruit donnant des capacités surnaturelles. Boris devait être un de ses utilisateurs. Avant que j’essaye de me sauver, celui de donna un énorme coup de pince. Le coup m’éjecta devant une maison. Puis, sans avoir le temps de bouger, Boris était de nouveau devant moi, celui me bombarda de coup de poing. Je sentis progressivement mes os se briser, mes veines s’ouvrir. J’avais été stupide, Boris était trop fort, celui allais me tuer. Puis, celui-ci s’arrêta, mon corps couvert d’ecchymose et de bleu tomba sur les genoux, celui-ci ne bougeais plus. J’allais mourir, c’était sûr, je vis ma vie défilé devant mes yeux. Boris me souleva de son énorme pince. Celle-ci m’enserra le coup. Il leva mon corps, puis hurla :

« Salopard, tu vas payer pour m’avait touché, je suis Boris. Personne ne peut me battre. Je suis invincible. »

Je sentis la pince se resserrer, je ne pouvais plus respirer, s’en était fini. Mais soudain tout d’un coup, la voix de Diego retentis :

« Stop, arrête Boris. C’est la première personne à t’avoir touché depuis des années. Il a mérité de vivre avec son frère. »

Boris lâcha un juron et me jeta dans le mur d’une maison. Celui ce retransforma. Je n’entendais plus rien, j’allais décéder, je vis le visage de Katty avant que le voile noir de la fatigue se dépose sur mes paupières.


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1619 - Les pérégrinations de la Colonelle d’Élite, Boïna Halma...

Quelque part dans les eaux territoriales de StaGrad...

Le profil indistinct de l'ile se dessinait à tribord. A bord du Blind Justice, la tension était palpable. Sur le pont les éléments de l'unité d'élite rassemblée attendaient patiemment l'heure H où fatalement, ils devront affronter cet équilibriste de renom... Adossée au bastingage, Boïna avait quant à elle le sentiment de s'être faite avoir. Quelle idée de tirer à la courte paille avec les autres membres de la Flèche ! Malgré son Observation presque tactile, elle avait perdu. Et la voilà trois jours plus tard embrigadée pour casser du Yonkou.

Elle aurait pu être nerveuse, vu le dénouement de sa dernière confrontation avec l'un de ces Empereurs Pirates. Mais de l'eau avait coulé sous les ponts depuis, de la puissance, elle avait gagné. De la maitrise, aussi. Machinalement, elle tâta la garde de son Meitou. Quelqu'un donna l'ordre de relever les voiles du mastodonte, ce qui ébranla la léthargie ambiante sur le pont. Dans son monde abstrait où les vivants étaient représentés par des "voix" et les choses par des empreintes floues, Boïna sentit approcher à vive allure une voix par dessous les flots. Elle jaillit puis atterrit sur la passerelle.

- Mes respects, Colonelle ! fit le timbre rocailleux du Lieutenant d’Élite Ame'n Ro'gark, un homme-poisson.
- C'est à cause de vous que je suis dans ce bled paumé de North Blue ?
- Euh...
- Expliquez-moi ce qui se passe. Que fout Ravrak ici ?
- Bah en fait...
- Parlez plus vite !
- Oui, disons qu'on est arrivé là y a quelques jours et depuis, on a plusieurs fois aperçu ce type.


- Sa ressemblance avec Ravrak est si frappante qu'on a émis cette hypothèse. D'ailleurs, regardez la dernière photo connue de l'Empereur.


L'aide de camp de Boïna éclaira l'esprit étourdi du lieutenant en lui assénant une tape à l'arrière du crâne. Il se rendit compte alors qu'il montrait des clichés à une aveugle... Ame'n se perdit en excuse et bégaiement pour son indélicatesse. L'aveugle s'en fichait, seule la taraudait la question sur le pourquoi du comment. Pourquoi Ravrak se déguiserait-il en petite gens ici ? Préparait-il une opération d'envergure comme semblait le penser le Major ? Ses liens avec les instances dirigeantes de la Révolution n'étaient plus tellement des rumeurs... Le Gouvernement aurait tout à craindre d'une alliance véritable entre ces deux entités. StaGrad recelait-elle un quelconque secret à même de mettre à mal la fédération mondiale ? L'Amiral Shiro était bien le seul qui prenait la situation sur le ton de la plaisanterie, faisant même une analogie avec Gol D Roger sur South Blue un siècle auparavant. Ravrak venait-il juste "tirer son coup" comme le supposait Thunderbird ?  
Le doute était nuisible pour un épéiste.

- Allez, accostons. Que ce soit Ravrak en personne ou juste un satané sosie, je compte bien le trancher !

    Je me réveillai en sursaut, la bouche sèche, le corps criant de douleur. J’haletais, j’étais vivant. Je respirais bruyamment, j’étais vivant. Je n’y croyais pas, j’avais survécu, l’euphorie était tellement grande que mon corps se réchauffa tant le bonheur d’être là étais énorme. Je me mis à pleurer, je pleurais de joie pour la première fois, j’étais heureux. Si je me rappelais bien, Diego m’avais dit qu’il me laisserais tranquille avec Sosu. Puis, je me rendis compte que j’étais dans ma chambre. Comment étais-je arrivé là ? Je n’en savais rien, mais je reconnaissais le lit en bois premier lit dans lequel je dormais, ceinturé d’armoire en bois massifs. C’était bien ma chambre. Puis, soudain, je me rendis compte que je ne sentais plus mes jambes, posant un regard vers elles, je découvris avec une immense joie que sur mes jambes dormaient Katty et Sosu. Tellement content de les revoir, je me dégageai du lit et sautai hors de lui, mais j’oubliais toutes les blessures que j’avais subis, à peine avais-je posé un pied par terre que je m’écroulais sur le sol en un bruit sourd. Mes jambes ne me portaient plus, mes bras n’avaient plus de force. Mes blessures se rouvraient. Mais grâce au ciel, le bruit de ma chute réveilla Katty et Sosu, qui sautèrent hors du lit pour me remettre dedans. Katty, Sosu et moi nous regardions sans un mot, puis sans rien dire, Katty me gifla, les larmes aux yeux. Je grimaçais de douleur et celle-ci m’hurla :

    « Putain, ça t’amuse de jouer les héros ? »

    Me sentant de bonne humeur, je répondis avec le sourire, malgré mon corps couvert d’hématomes :

    « Bien sûr beauté ! »

    Celle-ci me gifla encore, ma tête fis une embardé vers la droite, puis avant que je puisse voir son visage, celle-ci empoigna mon visage à deux mains et m’embrassa langoureusement. Mon cœur se mis à battre la chamade, je sentis mon corps se remplir d’une chaleur diffuse et agréable. Je sentis mon visage devenir rouge. Conscient de l’inquiétude que je lui avais produite, je dis à voix basse :

    « Désolé. »

    Celle-ci eu l’air satisfaite, je remarquai ainsi que Sosu nous regardais d’un air bidonné. Je lui demandai :

    « Qu’est-ce qu’il y a ? »


    Celui-ci me répondit d’un air décontracté :

    « Tu as vraiment de la chance d’avoir trouvé une si jolie copine, grand frère. »

    Katty se tourna vers lui et lui dis :

    « Mais qui te dis que je suis sa copine ? »


    Les deux personnes que j’aimais le plus au monde étaient réunies autour de moi. Katty frappa gentiment Sosu et les commencèrent à se faire une bataille de petits coups. Je les regardai, heureux jusqu’au moment où la porte en bas claqua.
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