- Qui est qui?:
- Volka
Boris
Diego
Katty
La douleur, seule chose me rattachant à ce monde, cette douleur causée par la corde qui entravait mes mouvements, la corde qui comme un grimpeur montant une montagne le raccrochant à la vie. Comment j’ai pu en arriver là ? C’est une histoire sordide écrite par les puissants de ce monde. Cette histoire à commencer par un jour de pleine lune, j’avais 16 ans, terreur des bars, je n’avais aucune assurance de la mafia. Si on veut une assurance, à Stagrad, la mafia est la seule chose qui peut aider et si on n’a pas d’assurance, la mafia est très persuasive. Elle usera de tous les subterfuges possibles pour te faire prendre leur protection. Voici cette histoire, écrite dans les larmes et la peur.
J’avançais titubant dans la rue, j’étais décalquée, j’avais bu beaucoup plus que raison et je m’en mordrais les doigts plus tard, mais je ne le savais pas encore. J’avançais la tête basse, j’avais l’impression d’être suivis, mais je ne pensais alors que ce n’était qu’une paranoïa d’ivrogne. De ma démarche chancelante, j’avançais. Rapidement, j’arrivai dans une petite ruelle en amont du port.Celle-ci était dans le noir et les fils de linges pendaient au-dessus de ma tête. Les murs étaient en pierre, salie par le temps. C’était un lieu immonde, mais c’était le chemin le plus rapide pour rentrer chez moi. Je n’aspirais qu’a retrouvé Sosu. Je continuai d’avancer avant de remarquer que trois hommes me barrais la route. Je m’arrêtais et leur demanda entre deux hoquets :
« B’soir, qu’est-ce que vous voulez ? »
Le plus grand d’entre eux, une perche de deux mètres 60 portant un imperméable beige et un chapeau s’avança et me répondis :
« Tu n’as toujours pas souscrit d’assurance à Diego, celui serais triste de savoir que tu pourrais n’avoir aucune aide si tu as un problème »
J’avais beau être bourré, j’avais parfaitement compris ce que ceux-ci voulais dire. Et je comprenais leur venu. C’était des hommes de Diego, le parrain de l’île qui trempe dans toutes les magouilles. Je ne laissais rien paraitre, j’avançai en disant :
« J’ai encore besoin de réfléchir, revenez me voir dans une semaine. »
Ceux-ci s’interposèrent, le premier sortit une mitraillette, tandis que le second, habillé un pantalon blanc délavé et d’une chemise violette sortie une épée et me répondirent :
« T’a pas compris gamin, c’est un ultimatum, tu vas avoir des problèmes »
Je leur répondis :
« Ouais, ouais c’est ça »
Je fis un pas, puis m’écrasa au sol, ma tête rebondie mollement sur le sol, l’homme à l’imper venait de me donner un coup de poing à l’arrière du crâne, je me mis à vomir mes tripes, sous l’impact et l’ivresse tandis que celui m’acheva avec un mouchoir replis de Chloroforme. Je sens mes paupières devenir lourdes tandis que je m’endors.
Dernière édition par Mandoriru Volka le Sam 19 Nov 2016 - 13:49, édité 3 fois