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Parce qu'il faut bien payer le salaire des mouettes

Derrick Oletto
Pseudonyme : Tout sobriquet en rapport avec le surpoids.
Age : 43 ans
Sexe : Homme
Race : Humain

Métier : Affecté au CP2
Groupe : Cipher Pol

But : Servir le Gouvernement Mondial pour mieux se servir au passage.

Équipement : Cigariots, gâteaux en tout genre, briquet.

Parrain : N'est pas baptisé

Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Oui, Yvel Surcouf
Si oui, quel @ l'a autorisé ? Myo.

Codes du règlement :


Description Physique
C'est gênant. Faut bien le dire, ça se voit comme le nez au milieu de la figure, y'a un défaut flagrant qui ressort chez moi. On me le reproche jamais trop, parce que les gens sont trop polis, trop péteux pour me dire la vérité en face. Oui, je l'admets ! Mes lobes d'oreille sont trois centimètres plus long que la moyenne. Mais je fais avec.
Sinon, ouais, je suis un peu en surpoids. Trois-cent kilos pour un mètre quatre-vingt-dix. Dans la norme. J'ai pas précisé quelle norme, mais je dois bien correspondre à une norme en vigueur quelque part. Je le vis bien. Pour m'entretenir, je bouge pas trop, ça m'évite de m'essouffler. La plupart de mon temps, je le passe le cul vissé sur un siège branlant dans un restaurant, le Baratie de préférence. Gras, je le suis. Seulement chez moi, chaque kilo est le revers de mon opulence. Ma panse n'est pas gonflée par la malbouffe, mais par ce fric qui me permet de m'offrir les mets les plus délicats de manière quasi illimitée. Chez moi, la bouffe que j'ingurgite est littéralement trop riche pour le commun des mortels. Mon poids n'est pas tel qu'il est par dépit, mais par réussite sociale.

Mon futal et mes pompes sont faits sur mesure. Pour le buste, un bon marcel des familles suffit. Pas que je n'ai pas les moyens de me payer tout le costume, mais j'ai la fâcheuse tendance à me salir. Pas ma faute si la sauce m'éclabousse sans arrêt. Et puis faut bien s'essuyer les doigts ailleurs que sur la nappe, les gâteaux du Baratie sont souvent si gras, mais si bon...

J'ai le regard un peu terne. Faut bien le dire qu'une fois devant le miroir, c'est une sale caboche qui m'attend. Gosse j'avais des yeux pétillants, faut croire que le regard est bien le reflet de l'âme. Je suis devenu si cynique et impitoyable que mes pupilles relèvent davantage du prédateur que du mammifère innocent. Ouais, y'a pas à chier, j'ai la tête d'une bête. Sourire peu avenant tant qu'il n'est pas gavé de pitance, crâne rasé, légères rouflaquettes. Même avec deux quintaux de moins je passerais pas inaperçu. Cette trogne, c'est pas celle d'un type à qui on peut faire confiance. On porte jusque sur la gueule les stigmates de ce qu'on est en dedans.


Description Psychologique
Ce gars tout à l'heure, on lui a renversé sa soupe à même la gueule. Tout le monde s'agitait, on reprenait son souffle ici et là, tous les regards étaient rivés sur le malheureux. Moi ? Moi je me suis resservi des truffes. C'est qu'elles sont bonnes les truffes au Baratie, le secret est dans l'assaisonnement.
Tout ça pour dire que je m'en fous de l'autre con.

Pas que je me réjouisse non plus de ce qui lui est arrivé, mais je dois être un tantinet insensible. C'est bien d'être insensible, ça évite de s'encombrer de cas de conscience pour tout et n'importe quoi. Avant je faisais semblant de m'en soucier. "Oh le pauvre...." ou "C'est terrible." c'était des groupes nominaux bien porteurs pour avoir l'air humain. Mais franchement, à quoi ça sert l'empathie ? Empatir, c'est souffrir à deux quand un seul est blessé. C'est... C'est dysfonctionnel comme disait mon père. Je sais pas s'il savait ce que ça voulait dire, mais il le disait.

C'était un bon le paternel. Il savait toujours de quoi il parlait, même quand il connaissait pas le sujet. C'est de lui que j'ai hérité mon trop plein de sagesse. Sage il faut l'être dans ma profession. Trouver du pognon pour le Gouvernement Mondial, c'est une activité à plein temps qu'exige pas mal de subterfuges. Plus on leur en file, plus il leur en faut, alors on redouble d'astuce pour gaver le monstre. Savoir trouver le blé là où il se trouve, c'est ça la sagesse du précepteur sans scrupule.

Non j'ai pas de scrupule. J'en ai plus ? Non, j'en ai jamais eu. Personne n'en a jamais eu avec moi. Je suis le produit de mon époque. Certains préfèrent s'imposer des contraintes morales, ça veut juste dire qu'ils ont le luxe de pouvoir se le permettre. Invoquer la morale quand on a un toit sur la tête et un garde-manger plein à craquer, c'est facile, trop facile, plus encore que de n'avoir aucun scrupule.

D'après mon recruteur, y paraît que j'avais le profil psychologique parfait pour rejoindre le Cipher Pol. Dans le doute, j'ai pris ça comme un compliment. Après tout, là encore, j'en avais rien à foutre.


Biographie


- Fils ! Le bâteau est fait en bois, y peut donc pas sombrer puisque l'bois flotte toujours.
Taperr Oletto – 1589

Aussi loin que je puisse me rappeler, c'est ce souvenir qui me revient. Je devais avoir cinq ans je crois, dans ces eaux-là. On était en mer, on allait à Kageberg je me souviens. Putain de pirates. Y nous ont attaqué et y nous ont même pas pillé. Ouais, ils sont venus, nous ont canardés et sont partis. Jamais compris pourquoi ils ont fait ça. C'est juste.... méchant.
Mon père avait l'air si sûr de lui. Son raisonnement se tenait pourtant.

- Et pourquoi on s'rapproche de l'eau alors p'pa ?

- Parc'que l'eau monte Derrick ! T'as vu l'heure ? C'est marée haute !

Marée haute en haute mer. Impayable le vieux. J'y ai cru en plus, ça m'a permis de pas paniquer. Je me demande si lui aussi il y croyait, ou si c'était juste pour me rassurer.
Selon bien des critères, mon pater était un mauvais père. C'était un philosophe itinérant qui vendait de la gnôle et non pas un brasseur itinérant qui philosophait quand il goûtait trop à sa marchandise. Nuance !
On a écopé toutes les tavernes des Blues. Pour vendre, pas pour consommer. Elle était pas mal la bière de papa, faut dire que j'ai jamais bu que ça depuis ma plus tendre enfance. Quand il est mort y'a cinq ans, je me suis juré que je boirais plus jamais de mousse de ma vie. Question de loyauté filiale. Et aussi de trouille, pas envie de choper une cirrhose comme lui et claquer à seulement soixante-dix ans.
Il a bien vécu le salaud, on s'en sortait bien avec son commerce, juste que je manquais d'attache à changer d'île toutes les semaines. Et puis, faut croire que c'est un peu de sa faute si je suis pas si doué avec la gente féminine. Chaque fois qu'il fêtait une vente, direct au bordel ! Moi j'étais laissé aux soins de ces dames. Pour moi, c'était comme ça une femme, et pas autrement. Et le père qui en rajoutait pour bien s'assurer que je respecte pas le sexe faible une fois plus vieux.

- Fiston ! Une pute... c'est comme une femme. Mais en mieux et en moins cher.
Taperr Oletto – 1592

J'ai jamais trop compris pourquoi maman était partie si tôt. Je l'ai quasiment pas connue. Au fond, même si l'ascendant m'a pas offert l'éducation classique avec l'amour filial et la déontologie qui va avec, je l'échangerais pour aucun autre père au monde. Bon sang, je lui dois ce que je suis devenu. Jamais j'aurais pu être aussi perméable aux saloperies du monde qui m'entoure sans ses enseignements, ce type m'a rendu invulnérable, et y croyait en moi dur comme fer.

- Tu sais mon gars, si j'suis philosophe, c'est parc'que j'ai jamais été assez con pour dev'nir marine. Mais toi... toi t'as le potentiel, j'le vois bien dans tes yeux vides quand tu piges pas c'qu'on t'dit. Tu f'rais une superbe mouette.
Taperr Oletto – 1593

Si ça c'est pas de la confiance en sa progéniture, je sais pas ce que c'est ! Quand il était temps de prendre mon envol, enfin quand il s'est plus ou moins débarrassé de moi quand j'avais quinze ans après qu'y se soit remarié, j'ai fait comme il a dit, je suis devenu un bon marine. En ce temps, j'étais pas super épais. Les kilos venants, les galons ont suivi. On m'a muté chez les mouettes d'élites, plus de fric à se faire, j'ai pas rechigné.
C'est de la bonne graisse que j'ai stockée, même les balles me font presque plus rien, elles arrivent pas à atteindre mes organes vitaux.

Mais là où j'ai dépassé les attentes du père, c'est quand un lieutenant m'a gaulé en train de faucher les joailleries d'un de ces cons d'écumeurs. On a examiné mes états de service, on a enquêté sur moi, la guigne, ils ont fini par découvrir que j'avais piqué les effets de mes victimes pendant mes cinq ans de service dans l'élite. Ils en ont chié les carnes pour me mettre à jour. Ils en ont tellement bavé qu'ils m'ont félicité.
Entre mes combines où je copinais avec les pirates pour qu'ils fassent un abordage de civils dans le but tout rafler après en les mettant au trou en prime, et mes coups de putes où je provoquais deux équipages adverses pour qu'y s'entre-tuent sans que je me fatigue pour les choper eux et leur butin, mes juges m'ont carrément proposé un boulot au Cipher Pol.

Paie gonflée, le travail en moins. Le CP 2 : la planque idéale. Papa aurait été si fier. À grand renfort de réseaux douteux, de combines louches, je me suis employé à remplir les poches du gouvernement mondial. Je suis plutôt bon dans mon travail, personne renifle aussi bien les butins faciles que moi, et pis faut le tact pour mettre la main dessus sans avoir l'air de le voler, tout un art.

Ouais en fin de compte, de fils de penseur alcoolique, je suis passé cadre respectable dans l'administration sécuritaire et financière. La fortune sourit aux audacieux et les postes bien rémunérés aux corrompus qui sont assez doués pour pas se faire gauler comme des bleus. Puisque papa l'est crevé, maintenant, mon géniteur de substitution, c'est le Gouvernement Mondial. J'ai bien l'intention de lui en mettre plein les fouilles et faire sa fierté, pis le cas échéant, me servir un peu au passage.

- Fils, si t'veux être malhonnête, arrange-toi pour le faire du côté de la loi.
Taperr Oletto – 1597

Comme quoi, faut savoir écouter ses parents et être obéissant. Ça paie.


Test RP


Ce test RP avait été donné par Myo à un nouveau. Pour ne pas le copier, j'ai changé « chiot » par « chaton ».

Panique aux bureaux du gouvernement, une horde de chatons (oui oui tu as bien lu) a envahi les bureaux. Arrête-les avant qu'ils ne détruisent les archives. Attention, ils sont nombreux et cruellement mignons !

QG de North Blue – 1621


- Jamais tu bosses toi ?

Tranquille, peinard, affalé de tout mon poids sur le sofa de la salle de repos, je lis paisiblement, je demande pas mon reste, et là qui vient ? Un de ces grattes papiers du Q.G. C'est pas que je suis asocial ou quoi que ce soit, mais j'aime bien qu'on me lâche la grappe de temps à autre. Vu que les chiottes sont pas assez larges pour que ma paix de l'esprit communie avec celle de mes intestins, y'a qu'ici que je peux me reposer.

- Tel que tu m'vois merdeux,...je bosse.

Page suivante. Ouh, mignonne la petite brune. Je me demande si ses parents savent qu'elle fait ce genre de photos. Merde, pourquoi je pense à ses parents, maintenant je la vois comme la fille de quelqu'un, y'a rien de pire pour couper la chique. Un petit regard furtif pour voir si l'autre emmerdeur est encore là et...

- T'es encore là toé ?! T'peux pas aller boire ton café ailleurs non ?

- J'sais paaaaaaas... Dis-voir, toi qui est de l'élite y paraît. Tu pourrais m'expliquer comment tu bosses en gardant ton gros cul sur le canapé ?

Génial, des centaines de marines dans ce putain de bâtiment, et faut que celui qui me tienne la jambe soit Mister casse couille édition 1621. Un petit jeune, un peu impertinent, très lourdingue. On s'attache, mais à court terme seulement, il a le don de taper sur mes nerfs. Doué avec les gonzesses, faut dire ce qui est, mais quand il met fin à la parenthèse Don Juan, ça devient une vrai tête à claque. Il s'appelle comment déjà ? Danny ? Donny ? Denis ?

- Daoenny s'ça ?

- Piero.

Quand je disais que c'était une tête à claque, il fait même pas l'effort d'avoir le nom que je lui donne. Je me redresse, les lombaires me font souffrir et je me débarrasse de « Pute d'aujourd'hui », hebdomadaire faisant le plus de vente dans la garnison.

- Tu vois, les vrais marines, c't'à dire les gens comme moi, pas comme toi...

Et vas-y qu'y roule déjà des yeux. Et oui champion, en temps de guerre, c'est pas tes compétences à classifier tes documents de pisseux par ordre alphabétique qui vont te servir. Il est bon de rappeler la hiérarchie qui nous sépare. Surtout pour moi, ça fait plaisir de voir sa petite gueule déconfite.

- ...Ils ont des tactiques d'guerre. Si j'peux crever un équipage sans risquer d'me blesser moi ou des camarades, j'me prive pas. Quinze jours qu'on a ferré une bande de boucagne qui commence à jouer les terreurs. Leur bâtiment est trop léger, trop rapide, une purge à pourchasser. Seulement leur capitaine, j'ai noté qu'y buvait du grand cru de Saint-Uréa.

- Merde, on se mouche pas du coude chez la boucagne. J'ai pas choisi la bonne carrière héhé.

Ah, lui aussi il appelle les pirates « boucagne ». Y m'r'appelle ces puceaux qui parlent de cul comme si y savaient de quoi y causaient. C'est qu'il prend la confiance facilement ce brave Donny. M'en vais lui montrer pourquoi je suis à l'élite et lui ici.

- Seulement du pinard comme ça, sur North Blue, on n'en exporte que chez un fournisseur sur Manshon, t'peux m'croire là-d'ssus, mon père était expert en gnôle. Tout ce qu'on a à faire, c'est attendre que le proprio nous appelle, on lui a promis une grosse prime en échange, qu'on paiera pas bien sûr. Voilà p'tit père, avec ses méninges c'est facile de faire tomber des cons de pirates sans se fatiguer. J'aurais juste à appeler la garnison là-bas pour expédier les affaires courantes sans me salir, et à moi les mérites pour avoir supervisé.

Bluffé qu'il est le bleubite. On n'apprend pas tout ça en comptant les trombones à la garnison, c'est sûr. Tiens il a l'air dissipé en regardant par la porte, merde, et moi qui espérais des applaudissements, il faut qu'il soit distrait par je ne sais quelle connerie.

- Nom de... C'est quoi ce merdier ?!

Voilà qu'y lâche sa tasse de café. De suite, je me mets sur mes quilles et que je me traîne pour voir ce qui a pu le foutre dans un état pareil. Bon sang. C'est pas permis une horreur pareille. Putain, mais comment ils ont pu arriver dans la garnison si nombreux ? Y'a un traître dans les locaux. Partout, ils sont partout... Des saloperies de chatons !

- RESTEZ PAS LÀ À RIEN FAIRE ! FUYEZ !

Et les cons là derrière leurs bureaux ils me regardent en se demandant ce qui leur arrive. Je hurle, je grogne, je vocifère, faut au moins ça pour les faire bouger. Danny est à côté de moi, il est pétrifié, encore un qui s'est engagé pour le salaire. Remarque, moi aussi, mais c'est pas une raison pour être incompétent. Je lui cogne une bonne paire de claques dans la gueule, vu la taille de mes pognes, je manque de lui décoller la tête, mais fallait que ça soit fait. J'en avais juste trop envie.

- Ressaisis toi, sors ton sabre ! L'est temps de c'mmencer la première bataille de ta vie !

Y tremble le con. Pas le temps de lui remettre une claque, quoi que, peut-être une, pour la forme. Rien à faire, y reste immobile. Moi je fonce, faut savoir être un homme.

- Miiiiiiiiiiiiiiiaaaa !

Je dégomme une dizaine de ces saloperies d'un bon coup de pied histoire de les envoyer s'éclater contre le mur. Les hostilités commencent. Putain, il y en a des centaines, peut-être des milliers. Je prends un sabre de fonction qui est resté sur un bureau et je dégraisse sec. Ça gicle de partout, ça prouve que ça fait du bien par où ça passe. Très vite, je suis recouvert de tripes et de boyaux, mais ils abandonnent pas, toujours à pousser ce cri de guerre infâme.

- Miiiiiii !

Pas croyable. Dix minutes que je déchiquette ces monstres minuscules, et voilà que la lame est émoussée. Vite un tabouret ! Je tambourine avec pour écraser tout ce qui passe. L'hémoglobine m'arrive à la hauteur des chevilles, combien j'en ai buté ? Combien il en reste ? Ça arrête pas. Mais si j'abandonne, je suis foutu.
De la bouillie j'en fait. Toutes ces tripes répandues à l'air commencent à embaumer dans toute la salle, ça pue la merde et la putréfaction : c'est la guerre. J'en vois le bout. Ces foutues bestioles sont de moins en moins nombreuses, elles faiblissent, mais mon dernier tabouret est encore pété.

- Rollin Crumblin !

C'est pas vraiment une technique, je me contente juste de foncer comme un taureau pour renverser et écraser tout ce qui est sur mon chemin. Rien ni personne me résiste, et c'est certainement pas ces foutus félins miniatures qui vont faire exception à la règle.
Je massacre, je piétine, jusqu'à ce qu'il n'en reste qu'un. Il est recroquevillé sur lui même, il a peur maintenant que ses copains sont plus là pour le sauver. Triomphal, recouvert de tripes, de sang et de poils, je me penche sur la bête pour la tenir au creux de ma main.

- Vous vous êtes pas attaqués au bon Q.G....

Et là dessus, je referme violemment mes doigts pour l'écraser. La bestiole me dégouline d'entre les doigts et je balance ses restes contre le mur, me retournant vers les escaliers d'où a surgi une de ces pintades en uniforme.

- Mais... Mais u'est-ce que vous avez fait aux chatons pour les orphelins ?! Oh mon dieu !

- … Hein ?

- Oui  L'opération « un chat pour un orphelin », on planifie ça depuis des mois ! On a réuni les chatons des foyers qui ne voulaient pas davantage de chats après accouchement de leur bête, et on allait les distribuer aux enfants. Le colonel a dit que je pouvais les stocker là temporairement avant que le bateau censé les emmener n'arrive. Oh je... Je vais vomir !

Et elle s'exécute la conne. Maintenant qu'elle le dit, j'en avais entendu parler de cette opération. Et puis pourquoi j'ai attaqué toutes ces conneries de bêtes ? C'est pas dangereux un chaton, c'est mignon même si on y réfléchit, enfin, aussi longtemps qu'ils sont vivants. C'est la faute de Denis, y m'a induit en erreur ce con ! Qu'est-ce qu'il avait à avoir l'air si terrifié. L'air de rien il sort de la salle de repos et vient me retrouver, le regard qui brille.

- Vraiment, merci... Je suis allergique aux poils de chats. Si vous les aviez pas tués et couverts de leur propre sang, je serais surement mort à l'heure qu'il est.

Ah, c'est bien ce que je me disais, au fond, je suis un bon marine. Paternaliste, je pose la main avec laquelle je l'ai baffé sur son épaule cette fois.

- Me r'mercie pas. J'l'ai fait au nom de la Justice petit.

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Salut, je passe pour ton avis fait avec Raphaël !

Point forme :

Raphaël comme moi n'avons rien à dire sur la forme. Le tout se lit très bien, j'ai pu te le dire de nombreuses fois en récompenses. Le tout est parfaitement bien structuré et le style est très agréable à lire. On a pu remarqué quelques coquilles ou fautes par moments mais c'est à ranger dans la case de l'inattention donc c'est pas franchement grave.

Passons vite au fond !

Point fond :

La description physique ne se contente pas de décrire l'avatar. Et de ton avatar on ne voit que la tête, c'était plutôt simple. Mais tu as néanmoins choisi de te focaliser sur un des attributs majeurs de ton personnage : son poids et sa graisse. Et finalement, Raphaël comme moi n'avons pu retenir qu'une chose de ta description physique, ton perso est gros et gras. On aurait apprécié pouvoir avoir d'autres images en tête. Raphaël a d'ailleurs eu du mal à se représenter ton perso' autrement qu'en une énorme plaque de beurre étalant sa monnaie sur la table (c'est lui qui l'a dit :klaraface: ).

Pour la psycho, tu nous dépeint quelqu'un de relativement mauvais sous tout les angles. Il se fiche d'un type qui se reçoit une soupe chaude dans la figure, il a l'air d'être assez pingre niveau fric ou en tout cas d'apprécier être du côté de celui qui a le pognon (façon Léodagan). Et finalement, c'est le paragraphe sur les scrupules qui vient nous montrer que ton perso' n'aura pas de demie teinte. Il est mauvais, foncièrement mauvais. Plutôt dommage, j'apprécie les persos plus complexes au niveau de leurs émotions et ressentis (tu le sais je pense ^^' ).
De son côté, Raphaël a trouvé que la structure de la description était parfaite. Mais comme moi aurait préféré plus de nuance et un perso' moins unilatéral.

Biographie :

Mettre des citations du père Oletto c'est plutôt sympathique, on voit en quoi le père de Derrick a été une bonne figure qu'il apprécie. C'est une bonne continuité de ce qui a été annoncé en description. Il a pas l'air très finaud, ou alors c'est parce que Derrick est jeune qu'il lui répond des trucs un peu hasardeux, qui sait...

Je me demande si lui aussi il y croyait, ou si c'était juste pour me rassurer
.

On se pose la même question visiblement. x)

Finalement le père décède à cause de la boisson et Derrick se refuse de boire ensuite. On apprend toutefois comment Père Oletto a appris à Derrick comment traiter les femmes. Cette partie là aurait aisément pu s'insérer en psychologie. Elle complète assez cette partie là et, d'une certaine manière elle permet de développer la demie-teinte. Oui, c'est là qu'on voit qu Derrick aime son père et le respecte, et que c'est sans doute la seule personne pour qui il a eu de l'affection. Et pour le coup y a un poil d'introspection à ce sujet, développer ça un peu plus aurait été sympa. Parce que Derrick l'aime et est fier d'être son fils, d'avoir reçu ses enseignements, etc...

Son entrée au CP2 est plutôt sympa. Plutôt marrante et bien mis en scène avec la Marine qui n'en revient pas des vols de Derrick sur les victimes durant son service. La biographie était bien sympathique et comme les descriptions était très bien tournée. Mais je l'ai trouvé relativement courte. Raphaël, de son côté, a la même réflexion quant à la longueur. Pour 43 ans de vie il a trouvé ça un peu court également. De même, il a apprécié les citations mais a trouvé que l'histoire n'était qu'un complément de la description psychologique qui n'apportait au final pas grand chose, si ce n'est un mauvais traitement des femmes et prostituées.

Test RP :

L'introduction avec Mister casse couille édition 1621 est relativement sympatique, plutôt amusante d'ailleurs pour ouvrir le test RP. Une entrée en matière plaisante je dois avouer, un petit humour cynique qui m'a rappelé un peu Joe par moments.Peut être un peu longuette, mais quand même sympa.

« Pute d'aujourd'hui » C'est vendeur ça comme nom. x)

Raphaël a été très circonspect quant à ce test RP. L'invasion des chatons est arrivée pour lui comme un cheveux sur la soupe et la réaction de Derrick a été relativement étrange, comme s'il était ivre. Mais pour Raph' ça n'avait juste pas lieu d'être et ça n'était pas justifié d'une quelconque manière par la psycho. C'était sympathique à lire, la fin a été agréable et donne du corps à ton délire mais clairement il y avait moyen d'amener le Derrick vs Chatons d'une meilleure façon.
De mon côté, je n'ai pas vraiment été plus choqué que ça de la réaction de Derrick, même si en effet les chatons arrivent de nulle part comme la horde d'animaux façon Jumanji. Tu étais dans le délire de la situation même si, en effet, on peut se demander pourquoi Derrick se met dans tout les états, le portrait fait en psycho ne semblait pas s'orienter vers ce genre de réactions.
On a droit à la bataille contre les chatons dans laquelle on a droit à du gore, avec du sang et des tripes. Là aussi, on continue sur une veine assez humoristique et cartoon où les chatons arrivent encore et encore et qui semblent avoir raison du sabre. Mais Derrick les écrase tous pour les achever ! La fin avec le petit « twist » des orphelins qui continue sur l'optique de l'humour était plutôt plaisante, j'avoue avoir apprécié ce test.

Je table sur : 700
Raphael table sur : 680

On aligne donc à 700 dorikis !

Et voilà !! Bon jeu !
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