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(R)ouverture

Pulu Pulu. Pulu Pulu. Pul*/ Gotcha.
« Paul.
Clotho.
Ça fait du bien d'entendre une voix connue.
T'en a pas marre de soloter ?
Personne me ralentis au moins. Tout va bien ?
Rien à signaler pour l'instant. C'est calme.
Cool. Je t'ai envoyé un petit cadeau. Des sous pour continuer de restaurer le CNR. Soixante caisses pour être précis.
Ah. Tu perds pas de vue ton objectif.
Nope. J'ai promis, je tiens mes promesses. Rokade va devenir un phare pour les pirates souhaitant pirater. On se doit d'être à la hauteur de nos ambitions.
Fais gaffe, tu vas virer philanthrope bientôt.
La bonne blague. Vous avez deux semaines pour rouvrir un dock.
Ça fait court.
Alors évite de perdre du temps à papoter.
Ok. »

Il me raccroche au nez. Il sait que les formes je m'en fou tant qu'on est entre nous et qu'il respecte mes directives. Tant qu'il fait bien son taff, ça me va, il peut faire ce qu'il veut. Paul sort de chez lui et se dirige au Chantier Naval de Rokade. Il va directement dans le bureau de Will, le directeur de la zone.

Spoiler:

« Tiens, Paul. Ça fait un bail.
Ouais. J'ai été pas mal occupé.
Bon, dur de gérer une île, hein ?
T'en a un aperçut avec le chantier. En parlant de lui, j'ai reçu un appel de Clotho.
Chouette. Comment il va ? Il pille bien ? Il tue comme il faut ?
Il semble pas mal. Il nous envoie un versement pour améliorer le CNR. Il veut qu'on ouvre un nouveau dock d'ici deux semaines.
QUOI ?! Il se rend compte du bon boulot que c'est ?!
Aucune idée. Mais les ordres sont là.
Bon, je vais voir ce que je peux faire. Mais même en recrutant du monde, ça va être serré.
Fais comme tu peux.
Bon, on a pas le choix je suppose.
Non.
… Bon … Je vais commencer par recruter du monde. Il envoie combien de berrys ?
Soixante millions si j'ai bien compris.
Ah ouais, il voit pas petit. Bon, ça devrait me permettre d'accélérer les choses en augmentant les salaires.
Fais comme tu peux. Tiens moi au courant que je sache quoi lui dire quand il m'appellera.
Ça roule. »

Paul laisse Will dans son bureau réfléchir. Ouvrir un nouveau dock en deux semaines, un pari très serré. Il sort de son bureau et sonne la cloche, signe d'une réunion. Tout le monde abandonne son boulot, et en quelques minutes, ils sont tous là, devant lui.

« Merci pour le travail que vous faîtes ici. Il n'est pas excellent, mais on s'en approche. Avec l'expérience, ça ira mieux. Bon, je vous ai demandé de venir car j'ai des nouvelles. Clotho veut ouvrir un nouveau dock et nous envoie pas mal d'argent pour se faire. Ça, c'est la bonne nouvelle.
Y'en a une mauvaise ?
Deux semaines. Il veut que le dock soit ouvert au public d'ici deux semaines.
QUOI ?!
Impossible.
On a pas assez de temps.
On manque de main d’œuvre.
On a déjà pas mal de boulot.
Je sais. Croyez moi, je sais. C'est pour ça que j'ai décidé d'embaucher du monde. Je vais aller en ville recruter des gens. Mais ça ne suffira probablement pas. Alors pour toute personne qui aide et fait des heures supplémentaires pour ouvrir le dock, je double le salaire de ce mois. Deux semaines intenses de travail pour un double salaire. Que les intéressé s'avancent. » Sur les cinquante neuf employés du chantier, la moité s'avance. « Bien. Merci pour votre aide, elle est grandement appréciée. Jack, tu vas examiner la structure du dock. Paul, tu vérifie l'intégrité. Graham, tu vois ce qu'il manque. Ensemble, vous me faîtes une liste de ce qu'il faut acheter, rénover et vous me faites une estimation des coûts. Tous les volontaires, vous restez avec votre chef. On a deux semaines pour faire ça, alors pas de temps à perdre. Merci à tous pour votre aide. »

Aussitôt le discours finit, Will part en ville. Il utilise les den den haut-parleurs pour que toute l'île l'entende.

« Pirates de Rokade bonjour. Mon nom est Will, je suis le bon directeur du Chantier Naval de Rokade. Je planifie d'ouvrir un nouveau dock d'ici deux semaines. Mais bon, j'ai besoin de main d’œuvre pour ça. Alors j'engage des gens. Peu importe vos compétences, votre passé, vos crimes, votre prime, vos richesses. Je cherche des volontaires pour faire beaucoup d'heures en deux semaines. Ces heures seront payés doubles. Bon, si vous êtes intéressé, rendez-vous au CNR d'ici une heure. Bon, merci pour votre attention. »

Will ne sait pas combien de personnes vont venir se porter volontaire. Mais il sait qu'en payant double, ça va forcément attirer du monde. Ouvrir un quai en deux semaines est largement faisable. Mais un dock … c'est amplement plus difficile.


(R)ouverture Drapea11
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Une heure plus tard, une vingtaine de personnes arrivent au chantier. Will leur fait passer un rapide test pour savoir s'il y a des architectes, des ingénieurs et autres métiers intéressants. Manque de pot, il n'y en a pas. Majoritairement des sans domicile. Mais ça, Will s'en fou. Tant qu'ils peuvent bosser, c'est tout ce qui compte. Il les répartit en différents groupes avec des tâches différentes. Les trois chefs de chantiers, à savoir Jack, Paul et Graham s'approchent. Ils donnent leurs premières estimations au gérant. En quelques minutes, Will à un plan et chaque une tâche précise. Graham s'occupe de renforcer les zones en ayant besoin, Jack d'avoir assez de matériel et Paul de vérifier que tout fonctionne normalement. Les nouveaux arrivants sont dispersés en plusieurs groupes. Les charpentes, les toits, les taules, les quais, tout est vérifié. Par chance, ils ne sont pas aussi abîmés que tout le monde le pensait. Chaque main fait le travail qu'on lui a confié. Personne ne compte ses heures de travail ou le nombre de kilos qu'il soulève dans sa journée, ni même le nombre de pas qu'il fait. Il y a un objectif, c'est tout ce qui compte. Les sans domiciles sont les plus efficaces. Ils ont envie de prouver leur valeur, qu'ils sont capables de faire aussi bien, voire mieux que les autres. Ils ont envie d'être embauchés définitivement. Certes, ce n'est pas le meilleur job au monde, c'est difficile et sous pression. Mais au moins, il y a un salaire fixe chaque mois. Et c'est plus qu'ils n'ont pour l'instant.

Je suis généreux tant que les gens sont compétents. Je me fou de leur passé et de leur capacités. Tant qu'ils réussissent et ne me déçoivent pas, je suis content. Et quand je suis content, je suis généreux. Je peux fermer le chantier naval en un claquement de doigts. Je peux mettre à la rue des dizaines de personnes avec un seul mot. Mais malgré mes investissements, le chantier est rentable. Tant qu'il le reste, il demeure ouvert, et moi ravi. Toutes les petites mains qui travaillent pour moi sont contentes. Je suis leur mécène, je leur permet d'être utile à la société, je leur fournis un salaire qu'ils peuvent dépenser en nourriture, vêtements, logement, prostituées, pots-de-vin … Tant qu'ils font leur job correctement, tout le monde y trouve son compte. Je ne suis pas là pour surveiller, je ne vois que le résultat quand l'argent arrive sur mon compte. Et ça me suffit. Pas besoin de connaître ces mains pour savoir qu'elles me rendent riches. Pas besoin d'être là car Will et Paul gèrent tout ça. Je ne vois que le plus s'accumuler. Et quand on me demande un service, je regarde si c'est vraiment dans mon intérêt financier ou pas. Si oui, j'accepte. Si non, ils me refont une demande plus argumentée avec de meilleurs chiffres et estimations.

Durant deux semaines, les petites mains comme les grosses s'activent pour ce projet presque pharaonique. Tous les coins sont vérifiés, balayés, nettoyés, brossés. Les matériaux ont été vérifiés. Le dock peut désormais accueillir de nouveaux bâtiments. En quatorze jours, l'impossible a été rendu possible. Voilà le pouvoir des berrys, augmenter les chances. Le quinzième jour après mon premier appel, j'en passe un second.

« Paul.
Clotho.
Ah, t'es là aussi Will. Cool. J'en déduis que les délais ont été tenu ?
Ça n'a pas été facile.
Rien de ce qui vaut le coup n'est facile, fourre toi ça dans le crâne.
Ouais, si on  veut.
Il est ouvert ?
On attendait ton coup de den den pour officialiser.
Si tout est bon, alors allez-y. Ouvrez un nouveau dock. Faîtes moi ce plaisir.
Ça roule.
Et, les gars … Beau boulot. »

Je raccroche sans leur laisser le temps de rajouter un mot. Pas besoin de fioritures entre nous, on a pas ce niveau là. Ce sont des employés, un moyen d'avoir plus de sous, point. Mais je suis content quand même. Quelques dizaines de minutes plus tard, le dock est officiellement ouvert. Les délais ont été tenu, c'était un pari serré qui n'aurait pas pu être tenu sans la faculté d'adaptation de Will. Il a su identifier les besoins, a débloqué les fonds pour y répondre, a engagé du monde pour augmenter le potentiel de travail et à motiver le tout avec de l'argent supplémentaire. Voilà pourquoi je l'ai laissé en charge après avoir racheté le CNR. Il me doit tout. Sans moi, il serait à la rue. Je l'ai trouvé désespéré que personne ne vienne à son chantier. Aujourd'hui, j'en ai fais un homme de pouvoir et de richesses. Je suis son bienfaiteur.


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