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Le début des aventures de Hotaru

1er jour

Depuis quelques temps Hotaru s’entraîne tellement dure qu’elle ne sait même plus quel jour il est, difficile de penser à autre chose que ça. Elle vit avec sa mère dans un petit village nommé Kawai, situé sur l’île Shimostuki, dans East Blue. Il est plutôt calme, remplit de verdure, il  se situe en hauteur sur le flanc de la montagne. C’est ici même que l’on retrouve toutes les cultures agricoles les plus importantes, se sont elles qui font, en partie, vivre l’île.  

La maison dans laquelle vivent Ru - c’est son petit surnom - et sa mère est de taille modeste, pour deux personnes. Elle est en dehors de la ville, plus haut en altitude. Dans celle-ci, elles ont des tas de décorations et bibelots en tous genres, c’est incroyable ce qu’elles ont pu entasser depuis toujours.

La plupart du temps il ne se passe pas grand chose à Kawai, il y a tout de même quelques fêtes, qui animent et vivifient le village. Il se met à briller de mille feux et tout le monde est en joie.

Dans la montagne l’air est vraiment très agréable, on s’y sent super bien. Il faut aussi dire que c’est un des meilleurs endroits pour s’entrainer, ici tout semble pur et bon pour le corps.

L’île a un dernier atout et le plus important de tous, elle est connue pour ses écoles d’entrainement au Katana. Il y a quatre autres villages et dans trois des quatre, il y a des Dojos. Ru a déjà été prendre quelques cours dans les autres dojos mais, son préféré reste, l’école du sabre fin de maître Chun.

Les écoles accueillent de nombreux champions et organisent des combats entre elles. Selon celle-ci et les tournois, les règles diffèrent un peu, chez le maître de Ru, on note plutôt la beauté du combat et non la force utilisée pour gagner.
Mais ne vous y trompez pas, même si son maître est opposé à utiliser la violence avec une lame, ses cours n’en sont pas moins difficiles.  
Hotaru participe à certains concours mais, depuis qu’elle s’est prie une branlé, elle s’en abstient et travaille ses points faibles à bras le corps.

Malgré son jeune âge Hotaru montre de réels talents, taillée comme un garçon, c’est beaucoup plus simple pour elle que pour les autres filles qui ont déjà une poitrine proéminente, comme ses trois amies Kikyo, Chiki et Zumi. Bien évidemment Kikyo ne fait pas de sport de combat, elle est bien trop fragile et sensible pour se prêter à ce genre d’exercices.  

Ce matin Hotaru s’est levée un peu en retard, elle a couru enfiler sa tenu puis a pris son katana et elle est partie en direction des champs de bambous. «C’est un entrainement spécial», à dit le maître.

Je me demande ce qu’il nous a encore concocté. Il est peut-être sage et dans le respect des traditions mais, quand il a envie ça devient chaud. Alalalalaaa, ça me stresse toute cette histoire.

Hotaru à l’impression de mettre un temps fou à arriver et au bout de quelques minutes à peine, elle y est. Pile à l’heure. On note encore quelques retardataires comme Kenta le frère de Chiki.
L’endroit est un espace assez plat remplit de bambou avec des cours d’eau un peu partout. Elle ne voit toujours pas à quoi va leur servir de s’exercer ici. Sens trop penser à tout ça, elle s’avance pour se mettre en rang, assise à genou et attend les derniers.
Le maître arrive.

Bonjour, mes chers élèves aujourd’hui je vous est concocté un petit mélange d’enchainement un peu spécial. D’abord, vous devrez chacun prendre une partie de la plantation et ne pas dépasser ces limites, voyez vous la manière dont poussent les bambous, se fait de tel sorte qu’ils forment comme de gros cercles. Vous devrez vous installer au milieu et méditer puis nous verrons après.

Tous les élèves se levèrent, ils prirent chacun place au milieu de leurs bambous et se mirent en tailleur. Tout d’abord, ce travail passe par une recherche intérieure, ne faire plus qu’un avec soit même, écouter son corps, le comprendre pour pouvoir travailler avec lui et non contre lui. C’est vraiment très important, il permet de ne pas s’égarer dans la quête de réussites intérieures. Il est important de se recentrer pour obtenir une maîtrise de soit maximal, au moment d’un combat, par exemple.
D’autant plus que, s’il y a un problème, le maître est fort pour le débusquer et en comprendre l’origine.

Je me souvient de la première fois que j’ai fais cet exercice, on s’était disputé avec ma mère à propos de mon père et il a tout de suite ressentit des interférences dans mon « aura », il n’a pas arrêté de me poser des questions jusqu’à ce que je craque. Mais finalement il m’a quand même bien aidé à ce niveau.

Maintenant que vous vous êtes concentrés, je veux que vous imaginiez, votre masse d’énergie autour de vous, comment vous protège-t-elle? Jusqu’où vous pouvez la pousser pour créer votre barrière? Je vais passer à côté de vous pour voir son étendue et les failles qu’elle pourrait avoir.

C’est vraiment incroyable la sensation que j’ai quand il passe à côté de moi. Là je sais qu’il est pas loin de moi, ça y est, il est là, alalala il est trop proche de moi, ça me donne des frissons. On dirait qu’il est parti mais, en même temps.. Ah non, il est toujours là.

C’est bien Hotaru, voilà tu as trouvé ta faille, c’est très bien, continue.

Maître Chun s’éloigna pour reproduire le même processus avec les autres élèves.
Une fois les chakras bien en placent, chacun se mit en position pour débuter un combat, face à la plus fine tige de bambou qu’ils puissent trouver dans le paquet de bambous dans lequel chaque élève se trouve.

Maintenant que vous avez concentré vos énergies, on passe aux choses sérieuses. Alors, le but de l’exercice est simple, enfin.. Pour commencer vous devez canaliser toute votre force dans un seul coup, celui que vous voulez pour commencer mais, par la suite je vous dirais les coups que vous mettrez. Le point le plus important ne pas couper la tige, votre katana doit juste toucher le bambou. Vous effectuerez cet exercice jusqu’à ce que ce soit parfait.

Ça fait maintenant deux heures que Hotaru effectue l’exercice et ce n’est que maintenant qu’elle commence à comprendre comment il faut faire.
Au bout de quatre heures, elle réussit enfin à la perfection la demande, certains n’ont toujours pas réussi mais, peu importe, maître Chun met fin à l’entrainement. Les élèves sont épuisés, ils transpirent.

Le but de l’exercice est de vous montrer qu’il est facile de porter un coup à son adversaire mais qu’il est bien plus dur de le maitriser et d’éviter ce coup. Médité là-dessus et on se revoit demain, bonne-après midi. Ah et ne vous inquiétez pas, les bambous coupés serviront pour la récolte.

MERCI, MAITRE CHUN !!!

Les élèves le saluèrent dans le respect des traditions puis ils prirent congé. Chacun part de son côté, Hotaru décide de s’étirer ici et de rentrer chez elle ensuite. Ici c’est tellement calme et apaisant. On entend l’eau qui ruissèle entre les tiges de bambous, ainsi que le vent qui les caresse, avec une telle sensation de légèreté, que Ru se rappelle lorsque sa mère la câlinait, étant petite et triste. Pourquoi ne pas en profiter.

Autour de ce doux paysage, il y a de grandes prairies, avec les terres que cultivent les paysans. On trouve énormément de fleurs et leur parfum rend l’air agréable à respirer.

Hotaru commence par s’étirer les jambes pour remonter petit à petit et finir par les bras. Les cultivateur commencèrent à arriver pour ramasser les tiges coupées, elle les salua et s’en alla. L’après-midi s'annonça calme.

En rentrant, elle se dirigea vers la cuisine - qui fait aussi office de salle à manger - et s’installa à croupit à la table basse, sur un coussin. Elle mangea son rit accompagné d’un morceau de poulet et d’une sauce de couleur marron-noir, au léger goût sucrée.
Une fois fini, elle alla dans sa chambre et s’installa à son petit bureau, elle ouvrit son cahier et rédigea ce qu’elle a pu apprendre en cours ce matin.

On sonne.

J’attend personne aujourd’hui mais c’est peut-être les filles.

Elle sort de sa chambre et va dans le petit couloir qui mène à la porte d’entrée.

Coucou Ru ça va? Ça te dirait de venir faire un pique-nique ce soir au coucher du soleil et avant ça on comptait se promener pour aller voir les poissons fluos.

C’était Kikyo, Chiki et Zumi devant la porte. La promenade se situe au bord d’une rivière au pied de la montagne, c’est un endroit magnifique, remplit de petits animaux invisibles, on sait qu’ils sont ici mais, on ne les voit jamais. Et il y a un endroit où l’on peut faire trempette, enfin au moins les pieds, il y a tellement de petits poissons fluorescents qui grouillent de partout qu’on a peur de les écraser.

C’est ok, j’avais rien prévu de toute manière. Je prends quelques bricoles pour manger ce soir et j’arrive.

Les quatre amies s’en allèrent.

Il fait agréablement doux ce soir, après leur promenade elles se sont installées dans leur endroit préféré. C’est un groupe d’arbres qui forme comme un cocon, à l’abri des regards indiscrets. Sur la montagne il y a plusieurs petites forêt et c’est dans celle qui se trouvent sur un gros monticule qu’elles sont allées.

Le cocon laisse une trouée qui leur dévoile une partie de l’île et leur magnifique village, ainsi qu’un superbe coucher de soleil, chacune postées sur un petit tabouret, excepté Kikyo qui s’est installée dans le creux d’un des arbres présents, elles admirent le spectacle.

Et la soirée se finit tout en rire..


Dernière édition par Hotaru le Mar 15 Aoû 2017 - 7:26, édité 1 fois
    2eme jour

    Le matin lorsque Ru se réveille, elle repense à la soirée d’hier, ses amies puis en rentrant chez elle sa mère qu’elle avait trouvé - tellement épuisée par sa journée - écroulée sur la table en train de dormir sur ses papiers.

    En voyant sa maman comme ça, elle se dit qu’elle ne veut pas la même vie, elle veut explorer le monde, découvrir de nouvelles choses et se perfectionner au sabre en faisant des rencontres, elle pourra sens doute aider sa mère par la même occasion et puis... Ca fait quelques jours maintenant qu’elle retourne une idée sans arrêt dans son esprit.

    Une fois à l’école, ils ont eu un cours sur la manière de fabriquer un katana et c’est tout un art, elle s’en est bien rendu compte. C’est vrai que c’est bien de savoir en manier un de plus, c’est comme la suite de son bras et il doit être d’une qualité sans équivalent pour pouvoir être utilisé à la perfection mais, aussi pour qu’il ai une longue durée de vie.

    Ca l’intéressait énormément, elle a donc été voir les artisans qui les fabriquent.
    Elle a appris beaucoup, elle sait que la manière de travailler le métal est très particulière, ce qui lui confère à la lame un dessin chaque fois diffèrent.
    Et cet fabrication est extrêmement long, il y a le travail du métal qu’il faut verser dans une pierre qui porte la forme de la lame. Il faut le démouler mais, pas n’importe comment, c’est très délicat. Si la lame est mal démoulée, elle peut se casser ou n’être q’une lame de piètre qualité.

    Et puis le final, faire en sorte que la lame soit la plus coupante possible, qu’elle puisse trancher une feuille de papier aussi facilement qu’elle pourrait transpercer un être.
    Le pommeau est la vrai fin, Hotaru trouve que ce n’est que subjectif par rapport au reste, il fini l’arme certes mais, elle en a déjà pris dans ses mains et elle pense qu’il est possible de manier un sabre sans celui-ci.

    Enfin bref, aujourd’hui encore elle va aller prendre un cours mais, cette fois ça se passe l’après-midi. C’est censé être sur le maniement du sabre, il y avait marqué quelque chose comme ça sur la description de l’entraînement.
    Pour l’heure, elle va simplement se lever, faire son petit déjeuner, le repas le plus important pour bien débuter sa journée et...

    Qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire ce matin ? Enfin, on dirait qu’il est déjà au moins dix heures si c’est pas plus. Peut-être que maman a préparé à manger. J'espère qu’elle s’est bien reposée cette nuit.

    Ru se dirigea vers la pièce commune. En entrant, une superbe odeur s’en dégagea mais, personne à l’horizon excepté un petit :

    Coucou ma chérie,

    aujourd’hui je ne devais pas travailler mais, une personne m’a appelé en urgence pour de l’aide et tu sais bien que je ne refuse rien à madame Quì. Et oui c’est elle.
    Enfin, tout ça pour dire que ça ne me prendra que la matinée et que je me reposerais toute l’après-midi.
    Je t’ai mis la nourriture sur le plan de travail : des oeufs avec un peu de riz et un grand verre de lait. Mange tout, il faut que tu prennes des forces pour aujourd’hui.

    Je t’aime
    Ta maman !


    Elle alla se servir et prit une bonne portion de riz avec deux oeufs et un grand verre de lait. Une fois fini, elle est allée s’assurer de l’heure, presque midi. Elle se prépare en vitesse et file en direction de l’école, munie de son précieux sabre.
    Après une quinzaine de minutes, elle aperçoit l’école.

    Elle est magnifique, l’entrée est une grande arche, avec de la verdure grimpante et un mur qui en fait le tour. Plusieurs gravures parent ceux-ci, elles sont magnifiques, et représentent des maîtres, des batailles d'antan ou encore des lames célèbrent.

    Toute l’école est entourée d’une petite forêt. Une fois l’entrée passée, le terrain est pavé et il y a des petites fontaines sur les côtés, puis devant se dresse un immense bâtiment magnifiquement décoré, tout en restant dans une élégante sobriété.
    Un peu plus loin derrière celui-ci se trouve un grand terrain avec divers accessoires pour s’entraîner. C’est un vrai petit paradis, voilà tout.

    Hotaru s’engage dans une allée à gauche du temple qui mène jusqu’au terrain.
    Une fois arrivée, elle rejoint le petit groupe qui s’est formé au milieu du terrain. Tous les élèves se tiennent en rang. Ru se place à gauche d’un garçon, il est plus grand qu’elle et d’une certaine manière elle l’admire.
    Il est très fort au sabre et très rapide mais, qu’est ce qu’il peut se la jouer. Il a quand même tendance à l’énerver.

    Le Maître fait son apparition, avec un grand sourire au lèvre.

    Aujourd’hui nous allons danser.

    QUOI ??

    Je m’explique... Comme vous le savez lorsque vous maniez votre katana, il devient une partie intégrante de votre corps. Si vous devez vous échapper ou vous battre à mains nues, vos gestes doivent être fluides sans fioritures, nettes et précis. Lorsque vous avez le katana en main c’est exactement la même chose, je vais donc vous donner un certain nombre d’enchaînements. Une fois qu’ils seront assimilés, vous allez les exécuter dans l’ordre qu’il vous plaira. Et surtout n’oubliez pas nettes et précis comme s’il y avait un adversaire en face de vous.

    Sur ces paroles, les élèves ont exécuté leur série de mouvements, pour s’échauffer pendant une bonne trentaine de minute.

    Puis comme un écho entre eux, il y eut un tourbillonnement de lames, vue de l'extérieur c’est magnifique. Chacun y met du sien pour ne former qu’un avec son arme, comme devant un adversaire invisible, certain virevolte, d’autre se jette au sol avec légèreté et grâce. Le tout formant une danse endiablée. C’est une manière de qualifier ce qui se déroule sous les yeux du Maître. Malgré eux, les élèves font ressortir dans cet exercice leur personnalité, on les voit à la fois doux et féroce, certain se font animal, d’autre se montre calculateur et surprenant...

    Hotaru est incroyable et pleine de surprise, adoptant à la fois une posture solide et pleine d’aplomb  et en même temps une telle fluidité. Ses coups sont de plus en plus précis, ses déplacements se veulent souples et léger. Ses sauts sont incroyables et ses atterrissages moelleux. On dirait à la fois un chat et un poisson..  
    Tous étaient appliqués dans leurs tâches. Notre cher professeur mit un terme à l’entraînement. S’est fatigués, qu’ils prirent place pour saluer le Maître et ensuite vaquer à leur occupation.

    Le mardi c’est un jour spécial pour Ru, le soir il y a toujours des udons à manger. Elle rentre illico à la maison et se rend compte que sa mère n'y est pas, son travail a dû lui prendre plus de temps que prévus, alors c’est elle qui doit faire à manger. Elle s’en va donc en direction de la ville, acheter ses ingrédients pour sa préparation.

    Bonjour madame Ekikyo, comment allez-vous ?

    Très bien et toi ma petite Hotaru ? Ca sera comme d’habitude ?

    Oui s’il vous plait.

    Dans un petit sac, la vendeuse met différents légumes, du porc et quelques autres petites gâteries, ainsi que les udons.

    Les bons Udons:

    Un peu plus tard.

    Hotaru commence à faire le diner. Elle devient experte en la matière depuis que sa mère lui a appris l’art des udons. Après quelques minutes, il se dégage déjà une odeur succulente, il faut environ une heure pour une cuisson parfaite, le tout c’est de surveiller toutes les vingt minutes.

    Ma chérie c’est moi, hum, ça sent bon…, j'ai eu du travail en plus, désolée c'est moi qui aurait dû faire à manger.

    Oh tu as quand même fini plutôt que je ne pensais, c’est bientôt près encore cinq minutes et c’est bon.

    La mère et la fille se racontèrent leur journée plus ou moins attrayante. Toutes deux allèrent se coucher, le ventre remplit jusqu’à satiété.


    Dernière édition par Hotaru le Mar 3 Oct 2017 - 13:00, édité 2 fois
      3eme jour

      Aujourd’hui on se lève tôt.

      La mère de Ru fini de préparer le petit déjeuner et quand on parle du loup, un énorme bruit d’estomac en train de gronder, après qu’une petite tête malle réveillée passe l'entrebâillement de la porte.

      Bonjour ma puce bien dormi ?

      Très bien et toi maman, pas trop fatiguée ? Aujourd’hui c’est la longue journée de la semaine.

      En effet le mercredi est un jour plus ou moins particulier. Tous les jours, sur l’île, des marchands mais aussi des voyageurs débarquent et même s‘ils ont de la chance, quelques pirates qui arrivent à passer le mur de la 9ème division de la marine mais ils ne restent jamais bien longtemps.
      La marine est prête pour n’importe quel genre de situation, ainsi que la mafia qui veille au faible taux de criminalité.

      Le mercredi est le jour ou il y a le plus d’affluence, le travail est chargé et se fait pour que chaque village puisse se nourrir et contribuer à l’économie de l’île, de ce fait les échanges deviennent intéressent.

      Aujourd’hui, la maman de Ru va aider à la livraison de la production agricole du mois. Certain se dirigeront vers Nagaya pour les échanges maritimes, pour ce qui est de sa maman, elle ira du côté d’Honnoji pour vendre les produits de son village aux touristes. A Kawaii, on voit très peu de touristes, mais ceux qui cherchent calme et repos sont les bienvenue.

      Je dois y aller ma chérie, finis bien de manger et donne toi à fond aujourd’hui. Je t’aime fort mon soleil flamboyant, dit-elle en embrassant tendrement sa fille.

      Moi aussi je t’aime maman fait bien attention à toi, à ce soir !!

      Je ramènerais quelque chose de nouveau à manger.

      La mère d’Hotaru s’en alla. Elle n’a pas toujours travaillé pour la communauté. Plus jeune elle a aussi appris le maniement du Katana mais comme toutes les filles jusqu’à un certain âge le sabre devient plus difficile pour le maniement. Elle a donc arrêté, même si elle continue de s’entraîner, elle ne deviendra pas une bretteuse hors pair. De toute manière ses parents ne lui auraient pas permis. Réputée pour être une des plus anciennes familles à perpétuer l’apprentissage de cet art, pour ce qui est des filles après un certain âge, elles sont destinées à être de bonne mariée et de bonne mère.

      Cependant Aimi en a décidé autrement, elle a appris la médecine pour se vouer à son prochain. Encore une fois ses plans ont été bouleversés quand elle a eu Hotaru.
      Respectueuse de ses coutumes familiales, elle a commencé à apprendre le Katana à sa fille, ce qui n’a pas été une mince affaire.  
      Aimi a arrêté ses études et a élevé sa fille du mieux qu’elle put, en faisant des petits boulots par-ci, par là sans besoin de connaissances particulières, elle donnait des cours de katana de temps en temps aux petits jeunes du village qui n’avaient rien de mieux à faire et une fois assez grande, vers quinze ans Hotaru en a donné de temps en temps.

      Hotaru fini de s’habiller et file en direction de l’école.

      Kenta ? Qu’est-ce qui se passe ?

      Et bien à ce qu’il paraît, des pirates se sont arrimés sur l’île, mais c’est peut-être des bêtises. Tu sais bien comment les vieux aiment se raconter des histoires, pour se monter la tête. Mais si c’est vrai, je me demande comment ils auraient pu passer la frontière de bateaux de la 9ème division. Et y en a qui disent, qu’ils seraient déjà allés dans nos grandes villes.

      Hum, enfin quelque chose d'intéressant, ça faisait longtemps, j’irais faire un ti tour à Honnoji alors. HIHIHIHIHIHI !!!! Avec un peu de chance ils y seront peut-être !!

      Eh bien, eh bien, il en faut peu pour que mes élèves deviennent indisciplinés. Mettez-vous en rend pour le salut s’il vous plaît.

      Bonjour maître, excusez-nous pour notre impolitesse !

      Le cours a commencé par une course sur un sentier dans la montagne, qui fait le tour de l’école, ensuite une série d’exercices pour muscler le corps mais surtout, pour les punir d’avoir fait du bruit avant son arrivée.

      Après une éternité de punition, le cours débuta par des exercices au katana et maître Chun dit :

      Aujourd’hui vous allez vous diviser en deux camps. L’un sera rouge et l’autre vert. L’entraînement sera basé sur votre aptitude à être furtif, c’est-à-dire comment passer inaperçu aux yeux de l’ennemi, pour le désarmé par exemple. Utilisez tout ce que je vous ai enseigné jusqu’à maintenant, toutes les techniques possibles et inimaginables.

      C’est parti, chaque équipe doit essayer de désarmer ses adversaires, de prendre un objet que chacun porte sur lui, mais aussi de leur dérober la dague sacrée qui se trouve dans chaque base de l’équipe en question.

      Dans l’équipe rouge, Kenta ne se débrouille pas trop mal, il s’est déjà occupé de Giryu, un gars pas très malin, très basé qui se croit plus fort que tout le monde.  
      Giryu l’a pris par surprise, il a voulu foncer droit dans le tas mais Kenta l’a évité de justesse. Profitant qu’il soit dos à lui, il lui assena un coup au niveau de la nuque et le grand dadais tomba à plat ventre, Kenta en profita pour lui prendre son objet et lui cacher son arme.

      Chez les vert c’est plutôt Grizzli qui gagne, son surnom lui vient du jour ou par rage il s’est attaqué à un garçon de l’école qui n’arrêtait pas de se moquer de sa pilosité très blanche et de sa corpulence imposante, avant le combat il a poussé un cri presque inhumain. Depuis tout le monde l’appel comme ça et il semble s’y être fait.

      Chacun sa technique, il ne reste plus beaucoup d’élèves debout. Hotaru se dissimule dans les arbres ou les buissons, elle s’est barbouillée la figure pour qu’on ne voit pas sa peau blanche et a utilisé des branchages pour camoufler sa couleur de cheveux, c’est pile le bon entraînement pour aller voir les pirates incognito, si elle les trouve.

      Elle vient tout juste de récupérer un objet d’une de ses victimes. Elle a bien cru qu’elle n’y arriverait pas. Elle était cachée derrière un buisson et un vert est arrivé, il s’est assis juste devant celui-ci. Hotaru était en train de lui dérober son objet, quand il s’est retourné d’un seul coup et s’est jeté sur elle.

      Ils ont roulé boulé et par chance Hotaru s’est retrouvé sur lui. Elle a évité un poing puissant qui lui venait en pleine face et frappa à son tour d’un coup nette et précis en dessous du sternum, il s’évanouit en une fraction de seconde.

      Elle prit l’objet et partie.
      En bon stratège, Hotaru a calculé ses chances de gagner, l’équipe verte a perdu beaucoup d’élèves. Selon elle, il serait préférable que le reste de l’équipe s’éparpille autour du lieu où se trouve la dague sacrée des verts.

      Au vu de leur chance ils devraient tous s’être réunis là-bas. Il faudra être très prudent, Kenta m’a fait signe, apparemment un ennemi a encore été mis a terre.

      Les rouges se sont tous regroupé autour de la dague. C’est maintenant un moment décisif, ils ont quand même veillé à ce que la leur soit protégée par une personne.

      Haut dans les arbres un des rouges, Minori une jeune fille intelligente, lança une corde avec un crochet au bout, en direction de la dague. Celle-ci est coupée nette par un poignard et un vert de plus à terre. La corde n’étant qu’une ruse pour débusquer les adversaires.

      Tout se joua en quelques minutes et l’équipe des rouges gagna la partie.

      Bien, bien, bien, je vous félicite, vous avez bien travaillés. J’espère que cela vous aura appris quelque chose, il ne suffisait pas de gagner mais aussi de se montrer plus malin que son adversaire, ici vous avez travaillé en équipe ce qui est une bonne chose mais dans la vie réelle tout ne se passe pas comme on le souhaite et le travail en groupe n’est pas toujours facile.
      Vous avez usé de nombreuses méthodes et c’est très bien mais utiliser une manière de faire ne signifie pas bannir les autres et de ce fait les verts, vous avez perdu.
      Le cours est fini pour aujourd’hui, bonne fin d’après midi !


      Il faut que je me dépêche, maman rentrera assez tard mais si elle veut me faire une surprise, je dois faire vite, OP OP !!

      Elle file dans son village pour trouver une personne qui se rendrait à Honnoji, ce n’est pas très loin de Kawaii mais un moyen de transport autre que ses jambes seraient le bienvenue.

      Oh, bonjour madame Ekikyo vous n’êtes toujours pas partie en ville vous réapprovisionner.

      Et non, malheureusement j’ai dû réparer une fuite chez moi, j’ai eu beaucoup de dégâts, mais je pars maintenant, tu veux monter avec moi, ta maman m’a dit qu’elle serait du côté des fruits et légumes dans la ville, si tu veux lui faire une surprise. Mais je suppose que tu viens pour la rumeur qui court.

      Vous êtes trop forte madame Ekikyo, mais ne le dites pas à maman.

      Non c’est d’accord si tu m’aides à charger ma charrette, je serais muette. Et tu dois me promettre de ne surtout pas t’en approcher si tu en découvres un.

      Promis !!

      Les deux femmes quittèrent la ville et presque une heure plus tard la jeune fille s’attela à aider madame Ekikyo comme convenu.
      Et avec un empressement certain, elle s’en alla au gré des rumeurs à propos des pirates pour guider sa route, personne ne sait à quoi ils ressemblent, ni pourquoi ils sont venus sur l’île, si c’est vrai.

      Tout proche d’une taverne les chuchotis sont de plus en plus nombreux, est-ce qu’un des pirate serait ici. Sans attendre la petite rousse y entre, comme si de rien n’était, elle se pose à une table et commande à boire, comme n’importe quel client le fairait.

      Bon il y a plein de bourlingueurs comme d’hab, mais un pirate j’en vois pas. S’ils sont ici c’est forcement pour une raison, ils ne viendraient pas seulement pour picoler quand même.

      Les pirates, c’est un sujet qui l’a beaucoup intrigué, elle n’en a vu qu’un seul, petite et elle ne connait pas très bien le sujet mis à part l’idée qu’elle a pu s’en faire. Bien sûr les récits et la réalité ce n’est pas la même chose. Et puis ne connaissant pas son père, elle imagine très bien qu’il aurait pu être l’un des leurs, comme on les décrit sans coeur dans les livres vu qu’il les a abandonné, elle et sa mère.

      Hotaru se pose beaucoup de questions à propos d’eux et de son père. Et si le capitaine, ou un de ses soldats était son père, s’ils cherchaient une personne, ça pourrait être elle. Notre jeune espionne en herbe fini par se lasser et s’en va.

      Vraiment trop déçu, ça m'énerve. Et puis c’est surement faux tout ce qu’ils racontent, n’importe quoi !! Personne ne pourrait détruire notre île ou enlever une personne et il n’y a même pas de trésor ici. Et puis un homme pirate ne pourrait jamais être mon père.

      Le temps file et Hotaru complètement perdu dans ses pensées, depuis la taverne, elle fait des ronds dans la ville en effervescence, oubliant de faire attention à ses gardes, c’est grand ici et elle reste une jeune fille malgré tout.
      Une autre rumeur afflue auprès des villageois et réveille Ru, à propos d’une nouvelle lame extraordinaire qui se trouverait dans le nouveau monde. Si elle avait la chance de pouvoir acquérir une lame plus puissante, elle serait si fière.

      C’est en se prenant un objet non identifier sur la tête, que Ru revient enfin à la réalité avec brutalité. Elle se baisse et ramasse le petit projectile, une pierre. Elle se retourne et ne voit personne, pourtant une étrange sensation vient se loger au fond de son ventre et elle regarde le ciel.

      Oulalala, mais il fait déjà sombre.

      La foule est toujours aussi dense et malgré elle, Ru essaye de se frayer un chemin mais, se fait bousculer et est contrainte de prendre d’autres routes pour sortir de la ville. Honnoji est grande et ce qui devait arriver, arriva. Hotaru se perdit, elle arriva néanmoins dans une grande cour déserte, avec cette mauvaise sensation mais un petit temps de répit.

      Coucou ma rouquine, ça va ? Pas facile de te faire faire des détours mais bon...

      Qu’est-ce que vous me voulez ? Vous êtes...

      L’homme est grand et mince avec une énorme cicatrice qui lui barre le visage et un tatouage de pirate dans le cou. Rapidement elle évalue la situation, le pirate se trouve à cinq mètres d’elle et six hommes en plus couvrent toutes les sorties possibles. Elle décide de la jouer fine et répète sa question.

      Qu’est-ce que vous me voulez ?

      Ah ma chérie si tu savais mais n’allons pas trop vite, ce n’est ni le lieu ni l’endroit. Notre capitaine a hâte de te rencontrer et ce n’est pas dans nos habitudes de le faire attendre. En plus si je t’ai bien compris, tu ne voulais pas voir des pirates ?

      Merde je suis dans de beaux draps, qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire maintenant.

      Je... euh...

      Pas de temps pour réfléchir, dans un seul mouvement l’homme se jette sur elle. Avec difficulté, elle esquive le pirate qui lui arrive dessus dans une roulade au sol et sort son Katana.

      Oh, une sabreuse alors. Ca devient intéressent, j’espère que tu es meilleure au sabre, qu’en tant qu’espionne. Notre capitaine sera encore plus heureux. Mais on va se calmer un petit peu, hein, parce qu'il faudrait pas que je t'abîme, mais si tu tiens vraiment à te battre...      

      Il sort un poignard et l’attaque, elle arrive à parer quelques mouvements puis se reçoit une violente tourniole dans la figure. Peu habituée à recevoir des coups celui-la, la mise KO. Peu après elle se sentit soulevée du sol, avec une chose étrange sur la tête, probablement un capuchon.

      Hotaru se réveilla plus tard, encore un peu sonnée, c’est de manière fulgurante qu’elle se souvint où est-ce qu’elle avait atterrit.

      Comme tu es belle, ta couleur de cheveux est magnifique et mes hommes m’ont dit que tu t’étais battu avec ferveur, malheureusement ils t'ont fais de gros bobos mais ne t'inquiète pas, ils seront punis. Je suis le capitaine. Je recherche une femme comme toi pour devenir mon épouse, ne t’inquiète pas je te laisse du temps pour réfléchir. A plus tard !!

      La lampe qui était projetée sur moi fût éteinte d’un seul coup. Il fait plus sombre que jamais et on entend la houle cogner contre le bateau.

      Pourquoi je dois tomber sur un dingue comme ça. Quelle merde, pourquoi est-ce que ça m’arrive à moi ce genre d’enroule. Il faut que je trouve un moyen de bouger et que je retrouve mon katana.


      Dernière édition par Hotaru le Sam 21 Oct 2017 - 5:21, édité 1 fois
        4eme jour

        Il est rare que les quais soient peu bruyants, on entend toujours les marins s'affairer sur les navires pour les nettoyer ou encore pour les charger ou les décharger. Et puis il y a aussi tous les ivrognes, ceux qui ont bu jusqu’au levé du soleil et qui se sont perdus en chemin, ou encore ceux qui se rendent compte que le travail va bientôt commencer. La vie grouille de partout.

        Dans tous les cas un port est toujours d’une manière ou d’une autre animé par quelqu’un ou quelque chose. Mais ici rien, enfin si Ru entend très bien les pirates qui sont sur le pond et leur capitaine qui leur crie dessus, ainsi que les vagues qui cognent contre la coque du bateau. Néanmoins il semblerait qu’ils ne soient pas au port. Ici aussi la vie est présente mais pas comme d’habitude. Hotaru semble entendre beaucoup trop de bruit d’oiseau et les vagues cognent fort contre quelque chose de bien trop grand.

        Ceux sont des pirates donc en toute logique ils ne peuvent pas être arrimés au port et ne devraient même pas avoir pu passer le mur de la marine sur la mer mais ça se sera pour plus tard. Bon j’ai jamais vraiment fait le tour de l’île en entier mais je crois me souvenir d’une crique et on m’a dit qu’il y en avait encore deux ou trois autres.
        Et puis c’est quoi son délire de vouloir se marier avec moi, il est fou le capitaine...


        Le médecin du navire est venu soigner Hotaru pendant la nuit, elle dormait à point fermé lorsqu’il est arrivé. Ru a une peur monstre lorsqu’elle a senti quelque chose de froid sur son visage, elle a étouffé un cri. Le médecin lui a simplement dit que la promise du capitaine ne pouvait pas rester aussi amocher.

        De l’autre côté de l’île, la mère de Ru se fait un sang d’encre. De temps à autre elle vérifie que sa fille est dans sa chambre, chacune veille sur l’autre et ici rien, aucun signe de sa petite fille adorée. Ce matin-là elles étaient censées se rejoindre pour le petit-déjeuner, en entrant dans sa chambre rien. Elle a été retrouver ses amies mais rien non plus et elle sentait comme un mauvais pressentiment. Elle a donc décidé d’aller voir à son école lors de sa pause du midi mais pas de rouquine.

        Trop inquiète elle a décidé de trouver la marine pour demander un avis de recherche pour sa fille. Et il s’avère qu’une autre disparition a été signalé. Le point commun la couleur de cheveux.

        Vers les coups de midi, de retour sur le navire ou plutôt dans le navire Hotaru s’est fait emmener de force dans la salle à manger. Elle a été conviée à manger avec le capitaine, d’une part pour lui donner sa décision et d’autre part pour compétité avec sa rivale, oui notre Casanova a déjà enlevé une autre jeune fille. Quoi de mieux que d’avoir le choix.    

        Ru c’est vu affubler d’une robe grotesque et avec la couleur qui jure le plus avec sa chevelure rousse, le bleu, délavé qui n’a plus aucun éclat. La jeune fille ressemble désormais à un espèce de pudding pas frai, remplis de froufrous et fanfreluches inutiles.

        La journée promet d’être longue et sans répit.

        Elle comprend désormais pourquoi le bateau de ses infâmes brigands ne s’est pas fait arrêter par la marine. Enfin à l’air libre et bien menottée, Hotaru constate que ce n’est qu’un simple navire de pêche rien d’extraordinaire, il n’est même pas très gros, il n'arbore pas le drapeau traditionnel des pirates qui permet leur identification. Résultat, ils sont passés et elle se retrouve ici, seule et... Non, peut-être pas si seule, une autre jeune arborant une couleur de cheveux semblable à la sienne fit son apparition juste derrière elle, tout aussi bien habillée et menottée qu’elle.

        Elle semble complètement perdu, mais elle au moins n’a pas une égratignure. En la regardant de plus près on voit bien que c’est une fifille qui aime se faire belle et non une combattante. Ils sont sûrement venu par surprise lui placer un tissu avec de l’alcool fort sur le nez et la bouche pour qu’elle s’évanouisse.

        Brusquement le jeune fille bouscule Hotaru en lui criant dessus paniquée :

        JE SUIS PAS SEULE, JE SUIS PAS SEULE TOI AUSSI IL VEUT SE MARIER AVEC TOI C’EST HEIN !

        Un des pirates l’a tire violemment vers lui pour la calmer.

        ATTENTION, Théodore si tu ne veux pas t’en prendre une, plus sévère...

        C’était donc Théodore qui avait agressé Ru, en y regardant de plus près elle remarqua qu’il avait une plus mauvaise mine que l’autre fois et il lui sembla encore plus laid. Quand au capitaine qui avait parlé et fait cesser immédiatement le geste de son second - c’est la déduction qu’elle avait pu en tirer par rapport aux autres pirates qui semblaient moins fort - elle crut s’évanouir. Un bon gros pirate, non un énorme. Le capitaine est très corpulent, il a de grosse joues rouges, un pif comme pas deux et ne parlons même pas de l’état de ses dents.

        Mais d’où est-ce qu’il sort celui-là, encore heureux qu’hier je n’y voyais rien.

        Lorsqu’il se tourna vers ses favorites, Hotaru pu voir sa folie et une grande perversité dans son regard.

        Mes très chères femmes, je vous prie de bien vouloir excuser mes matelot pour leur manque de tacts, il faut dire qu’ils ne savent pas y faire avec les demoiselles. Mais trêve de bavardage et si nous allions nous restaurer.

        Le plus étonnant c’est que malgré son apparence, son langage ne manquait pas de civilité. Toutes deux emmenées de force en direction de la salle à manger, notre rouquine en profite pour se rapprocher de l’autre fille tremblante de peur. Elle lui chuchota pour la rassurer :

        Ne t’inquiète pas, on va s’en sortir. Je pense que la marine nous cherche déjà..

        Une fois attablé devant la nourriture le capitaine commença à leur raconter sa vie, ses exploits en tant que pirate... Puis leur rappela sa proposition et qu’elles avaient encore du temps devant elles.

        C’est là que Ru sentit que le bateau était en train de bouger, un peu trop pour être sensé arrimé.

        On part..

        Oui ma jolie on s’en va je ne peux pas rester indéfiniment ici, sinon je risque de me faire prendre, autrement dis comment diable crois-tu que je passe inaperçu.

        Mais et si on n’accepte pas, qu’est-ce qui va nous arriver.

        Ne parlons pas de choses qui fâchent, je vous laisse encore du temps bien évidemment nous ne seront plus à Shimostuki, d’ici là.

        Hotaru commença légèrement à paniquer et puis sa mère qu’est-ce qu’elle allait devenir, elle voulait partir mais pas de cette manière, il fallait qu’elle trouve une solution et vite. La jeune fille à côté d’elle perdit instantanément connaissance et BOUMMMM, BOUMMM...

        Le bateau se mit à tanguer et la nourriture se renversa à terre.

        MAIS QU’EST-CE QUI SE PASSE ENCORE, TOI SURVEILLES LES.

        Avec un équipage si peut discipliné, je comprends même pas comment il a fait pour survivre jusqu’à maintenant. Sérieux, son second doit lui ramener une femme et il m’amoche et là des coups de cannons, je pensais même pas que dans ce bateau il pouvait y avoir des canons...

        Sur le pond Théodore a encore péter les plombs, il a décidé d’attaquer un bateau marchand. Autan ne pas repartir les mains vide n’est-ce pas.


        Dernière édition par Hotaru le Sam 7 Oct 2017 - 10:40, édité 1 fois
          Je suis quand même déçue de l'île de Dawn.. Encore bien que ce bateau avait du retard pour partir, on aurait dû rester une nuit de plus. C’est la première fois que je vais sur une île aussi inutile depuis mon départ.. Et c’est de là que vient le plus grand des pirates du siècle dernier ? Difficile à croire, avec un tel potentiel historique finir dans une banalité pareille quelle tristesse, un petit village, une grande forêt surpeuplée et une grande ville toute détruite pfff...

          Parlons de ce bateau. Il est pas bien grand mais il a l'air sûr, les marins qui le font naviguer ont l'air de gens aisés. Ils doivent avoir une bonne paye. Je sais pas ce qu'il transporte mais je vais pas tarder à avoir les infos de Bastet qui a été fouiner dans la soute. Ca fait déjà plusieurs heures qu'on est parti et on a changé de cap plusieurs fois, ça en devient grinçant. Mais bon, le temps y est, il y a pas trop de vent, c’est pas désagréable ce petit break sur le pont mais j’ai d'autres projets. Je dois trouver quelqu'un qui puisse un peu entraîner Bastet. Shimotsuki me semblait parfaite. Elle est pas douée avec un gun peut-être sera-t-elle meilleure avec une lame ?

          Bastet revient vers moi et bondit sur mes jambes et me fixe du regard. Mine de rien, j'approche ma tête de la sienne et les chuchotis commencent.

          Un truc intéressant ?

          Du rhum, un coffre que j'ai pas réussi à ouvrir et des armes.

          Quel genre d'armes ?

          Hache, pistolet, épée, marteau. Assez pour tout l'équipage de marins qu'il y a ici.

          Comme quoi, je savais pas que des marchands se baladaient avec ce genre de choses, je suppose qu'en cas d'attaque ils s'en servent pour se défendre. Je suis contente, Bastet est devenue bien indispensable à mon voyage. J'aurais jamais imaginé que les bateaux marchands transportaient des armes..

          Excusez-moi m'sieu le marin ?

          Oui qu’est-ce qu'il y a ?

          Vous transportez quel style de marchandises en fait ?

          Euh, marchandise, euh, nous transportons... de l'alcool bien sûr ! De l'alcool ha ha où ai-je la tête !? Autre chose ?

          De l'alcool, je suis pas habitué à ce genre de boisson, mon père dit que le temps passe plus vite quand on a bu un verre, je pourrais peut-être en avoir un ? Je m'ennuie et s’il faut que je paye un supplément pour avoir l'impression d'arriver plus vite vous avez qu'à me dire votre prix !

          Nous faisons pas au verre on vend que par tonneaux...

          Hummm aucun soucis, amenez un tonneaux et je vous laisserais ce qu'il reste une fois arrivée à terre, se sera votre pourboire dirons-nous?

          HO sérieux ? Attendez je vais parler de l'offre au capitaine !

          L'homme part très précipitamment vers les quartiers du capitaine, capitaine que je n'ai toujours pas vu d'ailleurs ! La moindre des choses quand on fait payer pareille somme c’est de venir en personne accueillir le débourseur, enfin, ils ont du travail et sans eux je serais encore sur cette maudite île, je ne vais pas m'en plaindre.

          L'homme revient sur le pont avec un tonneau, au vu de son maniement c’est un expert, il envoie un coup de coude sur le dessus de celui-ci, ce qui le dé-bouchonne, l’odeur emplit mes narines. Mais qu'est-ce que c'est que ce truc ? Un fond de bocal d'olives ? C'était tellement extrême en arômes, tellement saisissant et différent de ce que je connaissais. L’homme sort deux verres, de je n’sais où.

          Boire tout seul c’est triste, laissez-moi vous accompagner, moi c’est Travis !

          Travis, enchantée, moi c’est Sakina.

          A peine les présentations terminées que me voilà avec un verre à un quart plein entre mes petits doigts. Le verre de Travis vient percuter le mien et se vide directement dans sa gorge.

          Bien c’est comme ça qu’on fait, je regarde le liquide brun qu’il y a dans mon verre avant de verser le peu qu’il y a dans ma bouche. Je grimace je gémis, quand j’ouvre les yeux je vois Travis qui me regarde en fronçant légèrement les sourcils. Je suppose que cracher ce que j’ai en bouche le rendrait pas très content, lui qui avait l’air d'être un homme comblé depuis que j’ai parlé d’alcool...

          Gloups

          C'était quoi ce goût, un mélange d’olive, un arôme de je ne sais quelle plante et un arrière-goût de bananes trop mûres. Un court instant j’ai l’impression que mon estomac remonte le long de mon œsophage.

          HAHAHAHA, c’est bien ! T’es pas habituée à boire, on dirait !

          Un truc aussi fort, c’est la première fois.

          Ça fait toujours mal la première fois ! Hahahhahahhaha

          Travis se resserre un verre, et remplis le mien à un quart de nouveau.

          Maintenant que ta gorge est bien trempée, tu peux déguster, boire par petites gorgées et faire passer le rhum sur ta langue et le fond de ta gorge avant d’avaler.

          Alors c’est ça du rhum... Je suis Travis sur les cinq premiers quarts de verre, le bateau change toujours de cap, le tanguemant que cause les vagues me donnent un peu la nausée, Travis semble toujours en forme. Parlons de Travis, j’avais pas remarqué qu’il était si beau ! Il a des yeux bruns qui brillent, une mèche à la Tintin dans ses cheveux noirs corbeaux, un sourire enjôleur et il est vraiment sexy dans sa tenue de marin. Depuis tantôt il me fait rire, c’est une des premières fois que je regarde quelqu’un de cette façon là, je me perds dans ses yeux un instant avant de ressentir une vive douleur à ma jambe.

          Les griffes de Bastet s'enfonçant dans ma peau, je baisse la tête vers ma compagne féline, même avec ses yeux de chat je peux voir une sorte d’expression faciale ressemblant à de la jalousie.

          Je reprends légèrement mes esprits ainsi que la conversation avec Travis comme si de rien n’était, le tonneau a pas beaucoup baissé et je suis déjà finie. C’est pas pour les gamines le rhum...

          Travis me parle, je réponds comme je peux, j’ai jamais tant souris à quelqu’un en si peu de temps qu’aujourd’hui.

          Il nous ressert un, deux, trois, quatre verres. Si la chaise me soutenait pas je serais sûrement en PLS sur le pont. En vrai je sais même plus ce que je fous sur ce bateau.

          Ho un bateau de pèche là-bas !

          Mes yeux se dirigent vers la position que pointe le doigt de Travis.

          Quelle misérable bateau, j’aime mieux celui sur lequel je suis ! En plus de pèche, il doit y avoir du poi....

          BOUAAAAA, ahhaarrararr, PUH !

          Ca fait un ou deux verres de moins dans l’estomac. C’est pas plus mal, je me redresse, une larme coulant le long de ma joue. Un sifflement grandissant dans mes oreilles et devant moi, une boule noire qui semble devenir de plus en plus grosse. Tous ces effets après seulement cinq verres, fiou..

          Un énorme craquement provenant du bateau se fait entendre, peu de temps après Travis crie dans mes oreilles.

          CAPITAINE ON SE FAIT ATTAQUER !!

          La porte du quartier du capitaine s’ouvre et se reclape laissant juste le temps au capitaine de passer.

          MORNDITCHU tu crois que j’avais pas remarqué, aux armes, bande de moins que rien c’est fini de jouer les marchands, défoncez-moi ces fous !!!! Y savent vraiment pas sur qui ils sont tombés !!

          L’homme crie si fort que ses postillons arrivent jusqu’à moi, tout en touchant aussi chacun des hommes présents sur le pont !

          TRAVIS arête de draguer, c’est fini de boire prépare les harpons, on va aborder ces minables qui osent se dissimuler à l’aide d’un bateau de pèche !

          Euh capitaine... on fait pareil non ?

          NON PAS DU TOUT, UN BATEAU MARCHAND C’EST UNE BIEN MEILLEURE IDEE !!

          Je peine à comprendre ce qu’il se passe, je doute de penser que des pirates se cacheraient dans un bateau marchant, pareil pour un bateau de pèche. C’est sûrement l’alcool.

          Alcool ou pas Travis reçoit, une sorte de harpon avec une corde attachée autour, de la part du capitaine et l’envoi sur le bateau de pèche, il est encore loin mais il fait mouche et vient s’enfoncer dans la paroi du navire ennemis, tout l'équipage vient tirer sur la corde reliée au harpon que Travis a lancé, l’espace entre les deux bateaux se réduit à vue d’oeil quant à moi je vomis une deuxième fois dans la mer, à côté de Travis et l'équipage tirant sur la corde. Bastet m’arrache la jambe avec ses griffes mais je ne peux m'arrêter de me plier en deux pour le moment. BUHARHRHRGGG, Bbeuheueuwawaaa, PUH PUH !! Le capitaine est de l’autre côté de la corde, c’est bien le seul à avoir une tête de pirate. C’est sûrement pour ça qu’il n’est pas venu me saluer quand je suis montée à bord, pff quand je pense que j’ai payé des pirates, ça me met mal.

          Je me lève difficilement, Bastet se met à côté de moi, prête à passer à l’action, quant à moi je cherche mon arme de ma main droite avant de perdre l’équilibre et de tomber tête la première sur le sol, sol qui me semble d'ailleurs parfait pour taper la sieste. Malgré le raffut et l’impression de tournis je m'endors en quelques secondes.
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          En une fraction de seconde Hotaru s’est retrouvée sur le dos, les pieds derrières la tête. Le bateau aillant subit une énorme secousse, elle a été projetée par terre.

          Purée qu’est-ce qui se passe encore... Je crois, hum. Oh mais c’est mon sabre je l’ai même pas vue en arrivant. De toute manière je crois que c’est maintenant ou jamais si je veux faire quelque chose.

          Près du mur où elle a atterrit juste au-dessus de sa tête se trouve son sabre accroché. Ni une, ni deux la rouquine se redresse tant bien que mal, il semblerait que le bateau se fasse tirer et elle s’empare de son katana.

          Enfin de retour chez maman, tu m’avais temps manqué mon chéri.

          Hotaru évalue la situation, la table c’est complètement renversée et la jeune fille a elle aussi été mise à terre par la secousse, mais pas de trace du garde. Elle regarde encore une fois rapidement autour d’elle et PAN... Elle se baisse, c’est le pirate qui a tiré, il se trouvait derrière la table mais comme elle pouvait s’y attendre lui aussi a été déstabilisé.

          Repose ton katana sale morveuse. Tu dois pas bouger, reste sage... pourquoi tu ne f’rais pas comme ta copine, elle elle fait dodo bien tranquillement.

          C’est ça oui, comme si j’allais rester à rien faire. Elle elle sait pas se défendre moi si... Je devrais bien au moins réussir à le battre, lui au moins...

          Du calme, tu vas pas me tirer dessus quand même, je pense pas qu’antan que la promise de ton capitaine, il va apprécier n’avoir plus qu’un choix sur le tapis. Tu ne crois pas ? Tu as bien vu la tête de ton compagnon après qu’il m’ait amoché non ?

          M’en fous complètement ma mignonne....

          BOUM, encore un tire de canon. Le bateau fait des siennes et..

          Hummmm....

          La secousse réveille la jeune fille, Hotaru profite de la situation, le pirate ne la regarde plus et il vacille légèrement. Elle commence à se rapprocher de lui, dans un seul mouvement il se retourne vers elle et BOUM, PAN..... Il tire une deuxième fois, elle se baisse et fait une acrobatie pour se retrouver juste en dessous de lui. Pas assez rapide pour se dégager, le pirate se reçoit un violent coup au niveau du sternum, en se relevant, elle s’est servie du manche de son katana pour l’envoyer à terre.

          Trop heureuse d’avoir réussi son coup, elle ne fait pas attention à son adversaire qui se relève avec difficulté et tire une troisième fois. Trop lente mais avec chance Ru dans une autre secousse vacille sur le côté et la balle lui effleure le bras droit. Une violente douleur se faire ressentir. Elle se reprend rapidement et fonce sur le tireur qui s’est presque relevé. Cette fois elle adopte une autre tactique, étant plus jeune, plus rapide et plus agile, elle lui fait croire qu’elle va l’attaquer de front, de son côté, il s’apprête à lui décocher un crochet gauche pour toucher sa blessure.

          Par surprise, elle esquive et va sur sa gauche, en une pirouette elle se retrouve derrière lui, elle prend son katana et lui assène un coup au niveau de la colonne vertébrale comme si elle allait le transpercer de toute part, en effet elle n’a pas retiré l’arme de son fourreau.
          Mis à terre, elle lui donne un dernier coup à la tête avec son arme. Spectatrice de la scène, la petite rousse qui s’était évanoui regarde Hotaru avec une bouche grande ouverte comme si quelque chose allait sortir mais rien. La jeune fille semble complètement figée et pas la loin de retomber dans les pommes, Ru s’empresse d’aller vers elle.

          On n’a pas beaucoup de temps, j’ai l’impression que le navire se fait attaquer, donc on va en profiter pour s’en aller mais j’ai besoin de ton aide. J’imagine que tu ne sais pas te battre ?...

          La jeune fille la regarde incrédule, Hotaru ne sait même pas si elle a compris ce qu’elle vient de lui dire, c’est au bout de quelques secondes qu’elle lui fait signe négativement de la tête.

          Bien, pour commencer on va enlever des couches de notre tenue sinon on n’arrivera pas à grand chose avec tous les pirates qui se trouvent sur le pond. Et puis ensuite... Et bien on verra bien.. d’accord ? Toute façon, t’as pas vraiment le choix.

          Enfin la jeune fille semble prendre un peu plus conscience de la situation dans laquelle elle se trouve. Avec un peu de lenteur au début elle exécute les ordres qu’on lui a donné, non sans montrer une certaine désapprobation en voyant toutes les couches de robes que Hotaru décide d’enlever, néanmoins elle s'exécute.

          T’es prête, la jeune fille lui fait signe de la tête, encore trop choquée pour parler sans doute. Bon et ben c’est parti...

          Sans trop de précipitation, elles montèrent sur le pond et le spectacle qui s’y déroulait était... Les mots manquent pour le qualifier. Le capitaine semble s’être transformé en monstre complètement fou et ne parlons même pas de ses hommes, son second a la figure complètement déformée par l’excitation du combat et on y décèle une certaine ivresse de la tuerie. C’EST LE CHAO TOTAL.

          Mais comment est-ce que c’est possible ça. Y en a aucun qui est vraiment à sa place, ils font tous comme ils veulent.... En tout cas merci le désordre on va sûrement pouvoir s’échapper plus vite et sans être vue...

          NON MAIS J’Y CROIS PAS, MERCI THEODORE POUR NOUS AVOIR ATTIRÉ DES ENNUIS À CAUSE DE TOI ON VA SÛREMENT SE FAIRE PRENDRE PAR LA MARINE S’IL ENTENDE TOUT SE RAFFÛT. ALLEZ LES GARS, COUPEZ-MOI CES CORDES AU LIEU DE LEUR TIRER DESSUS....

          Hotaru tourne d’un seul coup la tête et voit le navire marchand, il ne se trouve qu’à quelques mètres du leur, en train de harponner le bateau dans lequel elle se trouve. Enfin les hommes semblent écouter leur capitaine à l’exception de...

          MAIS QU’EST-CE QUE TU FOUS THÉODORE.....

          Le grand balafré prend les devants. Il agrippe fortement les cordes des harpons et malgré son apparence maigrelette, il tire dessus avec une force inouï qui a pour conséquence de rapprocher les deux bateaux suffisamment pour monter dessus mais aussi de faire tomber la moitié des ennemis à l’eau.

          À L’ATTAQUE !!!!!

          Pris d’une folie certaine, il se jette sur l’autre navire. Le capitaine furibond et ne pouvant clairement pas arrêter l’action décide lui aussi de monter dessus en appelant ses hommes.

          De son côté Ru c’est caché avec la fille derrière deux gros tonneaux qui se trouvaient sur le pond. Toutes deux complètement absorbées par le combat et l'excitation ambiante, elles oublient leur plan de sortie et c’est à la dernière minute que Hotaru parvient à esquiver une lame qui s'abattait sur elle et sa « copine ».

          Vous devriez pas être là vous deux je vais vous remettre en cellule en attendant le chef..

          Enfin quelqu’un d’un peu plus sensé, il veut pas nous tuer.. Mais bon c’est pas non plus dans mes plans.

          Ne voulant pas se laisser faire la rouquine commence à se défendre mais difficile de se battre avec le pois lourd qu’elle doit aussi protéger et malgré toutes ses tentatives, c’est d’abord la fille qui s’évanouit encore et se fait prendre par un autre pirate puis Hotaru se faisant attaquer de toutes parts c’est elle aussi fait de nouveau capturer et assommée. Rebelotte dans la cellule...

          Abord du navire marchand, les deux capitaines se battent entre eux et malgré tout ce qu’a pu penser Hotaru sur l’incompétence de son agresseur c’est lui qui remporte la victoire, plus agile et sans doute plus futé, il le met chaos. Quant à ses larbins, Théodore ne laisse rien à ses compagnons, il met tous les autres hommes à terre, puisque la moitié a été dans la mer le reste est facile à battre.

          La bataille finie, ils retournèrent tous sur leur bateau, Théodore vérifie une dernière fois les alentour quand il remarque une jeune fille brune sur le pond dans une étrange posture, les yeux fermés. Il s’en approche, elle s’en fortement l’alcool et respire toujours, une idée brillante vient dans son esprit. Plutôt que toujours chercher des rousses pour son capitaine, c’est dur à trouver et ça devient barbant pourquoi pas essayer une autre couleur de cheveux, en plus elle est plutôt mignonne celle-là. Il remonte avec sur le navire et va la mettre dans une cellule avec les deux autres.

          Maintenant écoutez-moi bien on va pas pouvoir partir maintenant et puisque vous n’m’avez pas écouté vous allez passer la nuit à réparer le bateau et qu’on soit bien clair le moindre faux pas et vous finirez comme ceux du bateau marchand... Allez on bouge, on va se trouver une autre petite crique et demain on part.


          Dernière édition par Hotaru le Sam 14 Oct 2017 - 4:04, édité 1 fois
            Boua c’est quoi cette misère..

            Je regarde autour de moi, me grattant le coin de la tête, mes cheveux sont tous ébouriffés, mes yeux peinent à s'ouvrir entièrement.

            Ha, tu te réveilles enfin.

            Je me tourne vers cette voix qui vient résonner dans ma tête. J'aperçois deux rousses, une arborant une fière tignasse de longs cheveux roux bouclés d'un côté du crâne, l'autre étant dénudé, des sourcils foncés surplombant ses yeux bleus cobalt, vêtue d'une légère tenue. L'autre a les yeux fermés avec des cheveux mi-long, lisses au moins aussi rouquine que sa ''collègue'', toute tremblante assise sur les fesses en position foetale.

            On est dans une prison pour meuf ou quoi ? Qu’est-ce qui se passe ici ?

            Je m'assois à terre, prenant appuie sur les barreaux de la cage, tenant ma tête entre les mains, lâchant un petit renvoi émanant d'un relent de rhume.  

            Oui c’est plus ou moins ça, sur un bateau pirate.

            Et vous, vous êtes qui ?

            Les pré-posantes au post de femme du capitaine.. Moi s’est Hotaru, je viens de Shimotsuki et elle, c’est une fille de mon île aussi a priori. Elle est un peu sous le choc de l'attaque je pense..

            J'espère pour vous qu'il est charmant alors.. Mais qu’est-ce que vous faites dans leur cellule du coup ?

            On était en train de manger avec lui quand le bateau s’est fait attaquer, j’ai tenté de m'échapper mais bon, c’est pas si facile en pleine mer... Ils nous ont remis la main dessus et on se retrouve ici pour la deuxième fois... Je dois rentrer chez moi au plus vite !

            Miaou !

            Bastet se manifeste par un miaulement discret, avant de pénétrer dans la cellule, s'installant sur mes jambes.

            Oh, Bastet ça va toi, contente de te voir. Tu saurais pas où j'ai paumé mon arme ?

            Une arme ?? À mon avis elle est dans les quartiers du capitaine, c’est là qu'il avait mis mon katana..

            Un katana, intéressant donc tu sais te battre ?

            J'ai quelques bases oui et une grande rage à libérer, ça fait deux fois que je perds contre ces types et THÉODORE GRRRRRrr...

            Oh, d'accord... Bon Bastet tu te bouges un peu ou je dois essayer de défoncer les barreaux à mains nues ? Sinon pourquoi ils m'ont mise ici ?

            Ma compagne féline s'éclipse directement sans se retourner et remonte sur le pont par le trou qu'a laissé le harpon.

            Bah, je suppose que tu es aussi une potentielle femme pour le capitaine, je ne vois que cette solution !

            OH et du coup il est mignon ?

            La rousse tremblante ouvre les yeux et me porte un regard qui veut tout dire, suis-je sérieuse ? Non j'immerge juste de mon état second, quant à Hotaru, elle semble interrogative.

            Pas trop mignon non, mais pourquoi tu parles à un chat ?

            Pour sortir d'ici... C’est logique, dis-moi, tu sais te battre à mains nues aussi, ou il te faut ton sabre ? J’ai pas l'intention de rester planté là..

            Je me redresse histoire de faire plus sérieuse et de me dégourdir un peu les membres, c’est bien plus difficilement que ce que je ne pensais, que je me relève, me tenant aux barreaux derrière moi, je ressens comme une forte pression des orbites de mes yeux à l'arrière de mon crâne, alors c’est ça, avoir la gueule de bois ?

            Fiou, ça va, tu veux de l'aide ?

            La rousse se redresse d'un mouvement habile et rapide pour venir me soutenir, je la repousse gentiment avant de poser ma tête entre deux barres. Mes muscles sont au ralenti, mon corps est lourd. La trappe menant au pont s'ouvre  d'un coup et un homme y descend, ses habits maculés de sang et une balafre sur son visage souriant, l'air satisfait il avance vers notre petit espace privé, la rousse timide regagne sa position foetal, tendis que Hotaru sert les poings.

            Salut les filles vous allez bien, HAHA, le doc est occupé pour le moment, vous vous arrangez mutuellement histoire d'aller finir votre repas avec le chef, il a besoin de se calmer et rien de mieux que des femmes et une bonne bouffe pour ce gros-là ! Euh ce gars-là.. Et pas d'alcool pour toi la chasseuse, notre capitaine aime les femmes distinguées, pas de folie, compris ? Oh et c'était une belle initiative d'enlever un peu des couches, les filles, continuez comme ça !

            L'homme a la balafre s'éclipse aussi vite qu'il est venu.

            Les choses sérieuses vont bientôt commencer alors, je peux conter sur toi quand j'aurais fini mon assiette Hotaru ? Et la bouffe était bonne si vous y avez déjà goûté ?

            Mon estomac fait des siennes depuis que je sais que je vais passer à table, c’est sûrement l'alcool qui donne si faim.. Je suis pas bien en forme mais pourquoi stresser, quand j’étais sur Ohara j'étais bien plus dans la merde qu'ici, c'était de vrais pirates, pas des gens qui se cachent derrière un bateau de pêche.. Sans compter Bastet qui va sûrement faire la différence, faudrait juste que je mette la main sur mon flingue...

            Oui mais t'es sûr que t'es en forme pour tenter quelque chose ?

            T'inquiète pas pour ça.. Je compte pas me laisser faire par une bande de pirates, tant que j'ai mon arme, même dans cet état je peux en descendre quelques-uns. Ils sont beaucoup là-haut ?
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            Hotaru se pose pas mal de questions sur la nouvelle, elle serait plutôt jolie, même belle si seulement elle ne se payait pas une tête pareille, on dirait une fille qui s’est défoncée. Ses cheveux sont longs, lisses et foncés sans pouvoir lui définir une couleur précise à cause du noir ambiant et vu leur état ils doivent être aussi difficiles à coiffer que notre rouquine bouclée. Malgré son état misérable ses fringues sont assez stylés.

            Bref, elle se re-concentre, un regard en dit long sur une personne, Ru trouve qu’elle a un regard franc et droit et il est possible que ce soit une fille de confiance. Cependant le fait qu’elle parle à son chat comme s’il pouvait la comprendre est étrange et lui donne un petit côté dérangé.

            Ru a cru comprendre qu’elle était une chasseuse de prime du coup ce qui semble certain, c’est qu’elle doit savoir se battre. Malgré sa forme olympique à n’en point douter, il vaudrait mieux pour nos deux rousses que la nouvelle sache se défendre, parce que Hotaru seule contre tous, elle ne s’en sortira sûrement pas et surtout pas avec le... Enfin la boulette tremblante.

            Et bien, au bas mot j’ai cru en voir une quinzaine, mais en comptant ceux qui sont tombés je dirais un peu moins de dix. De toute manière ils ne savent pas se battre, si tu les avais vus, ils sont ridicules, ce sont des bons à rien. Ils n’écoutent pas leur capitaine, ceux qui en réfléchissant peut les rendre un peu dangereux, vu qu’ils ne savent pas ce qu’ils font. Mais le pire de tous c’est l’autre de tout à l’heure, Théodore. Lui c’est le plus dangereux je pense, avec le capitaine évidemment, vu qu’il a battu celui du bateau ennemi. Sinon la nourriture est convenable, vu qu’on est ses potentielles épouses, je pense qu’il veut nous en mettre plein la vu...

            Ru accompagne sa dernière réplique de guillemet avec ses doigts et d’une vilaine grimace. Autant dire que ça ne va pas être de la tarte.

            Bon c’est pas le tout mais ils vont bientôt venir nous chercher, donc il vaudrait mieux faire vite pour décider de ce qu’on va faire...

            Rien avant que j’ai fini de manger en tout cas, puis après, toi tu coupes, moi je trous.. Le reste ce sera de l’impro...

            Hotaru reste pensive, il est indéniable de dire qu’un plan serait sans doute inutile, la fille aux cheveux noirs semble avoir tellement mal à la tête qu’il voudrait mieux se contenter de parler un minimum.

            Pour que tu saches déjà un peu, la salle à manger est assez petite, quand tu rentres, au centre il y a la table où se trouve la nourriture puis un meuble à ta droite et un espèce de petit bureau au fond, au-dessus il y a une carte et pour ma part mon sabre se trouvait accroché au mur à gauche mais il l’a sûrement changé de place. Voilà en gros..

            Ok, pour ton arme, je te laisse t’occuper de ça, le temps que l'équipage vienne dans la pièce où on sera je suppose que tu trouveras bien quelque chose d’autre si elle est plus là. Moi j’occuperais le capitaine.

            Au fait tu t’appelles comment ?

            Sakina.

            Quant à toi, dit-elle en se tournant vers le foetus, je pense que lorsqu’on aura commencé l'offense, il faudra que tu te mettes dans un coin, je sais que ça doit être dur mais il faudra que tu gardes ton calme, pas d’évanouissements. Ah, je sais cache toi derrière le porte manteau à l’entrée à gauche et dès que c’est bon je viens te chercher !?

            Hotaru accompagne ses paroles de caresses réconfortantes en espérant calmer la petite rousse. Elle cesse de trembler et elle se redresse un peu comme pour dire qu’elle fera du mieux qu’elle pourra.

            D’accord..

            Vivement qu’ils viennent nous chercher..., dit-elle l’estomac gargouillant.

            Je vais nous remettre un peu d’aplomb histoire qu’on plaise un peu plus au capitaine, avec un peu de chance on aura plus de liberté...

            Ru commence pas celle qui se trouve à terre, elle la positionne assise et commence à lui remettre ses cheveux un peu plus convenablement, elle continue de trembloter, elle a sans doute froid Hotaru se retourne et voit les robes, qu’elles avaient laissées un peu plutôt. Elle décide de reprendre deux couches de robes pour la fille et pour elle, comme ça, elle sera toujours assez libre de ses mouvements et un peu plus présentable.

            Vient le tour de Sakina, mais cette dernière n’a pas l’intention de se laisser. Lorsque Ru s’approche d’elle avec un morceau de tissu déchiré de sa robe pudding, Sakina a un mouvement de recul. Elle lui prend le tissu des mains et s'essuie elle-même la figure. Un peu vexée Hotaru va se préparer dans son coin.

            Elle se recoiffe tant bien que mal, se nettoie aussi la figure et essaye de lisser sa robe. Elle observe tout le monde.

            C’est bon je pense qu’on est à peu près correcte. La bataille va pouvoir commencer...

            Après un certain temps, un des pirates se ramène, on dirait que monsieur c’est bien fait remonter les bretelles vu sa tête. Il ne dit rien, chacune à leur tour, les filles sortent, il les entraîne vers l’escalier menant au pond.

            Notre rouquine remarque que Sakina est complètement à l’ouest, elle a un peu de mal à marcher droit, son ventre fait un grondement terrible à mesure qu’elle approche du dîner et il semble que son degré de concentrer est fortement réduit. Elle grimace souvent et se massant les tempes. Pas étonnant si elle vient de se prendre une cuite.

            Hotaru constate que le bateau a changé de place, comme c’est la seule dans un état à peu près correcte, elle se met à identifier les lieux pour trouver une porte de sortie et la bonne nouvelle c’est qu’il y a la terre ferme pas loin. La petite rousse, elle, essaye de se concentrer sur son unique mission, le combat commence, pas de panique, on se cache et on attend, en espérant secrètement qu’elles ne l'oublieront pas.

            De l’autre côté de la porte le capitaine hurle, Sakina se dit que son crâne n’en sortira pas idem, la petite frissonne de peur et Ru reste perplexe sur ce pseudo capitaine.

            Capitaine ?

            QUOI ENCORE !!????

            Le capitaine a ouverte la porte avec un grand fracas et à la surprise général, il était en train se faire tout « beau ». Monsieur boutonnait une chemise avec des froufrou un peu partout, d’une couleur douteuse avec un pantalon en velours vert pomme à faire peur. S’il veut séduire on peut dire que c’est en grande pompe qu’il a choisi sa garde de robes.

            Votre repas va être servis et voici vos femmes, ainsi que la nouvelle.

            Un peu gêné de la situation, le capitaine se met à sourire bêtement, en dévoilant une dentition peu ragoutante.

            Ah, euh oui bien sûr, bien le bonsoir, vous m’excuserez le retour en cellule mais après votre petite excursion et le petit conflit je n’avais guère le choix, j’espère néanmoins que vous avez bien réfléchis à ma proposition et.. Oh mais quelle beauté, mon petit Théodore ne s’était certes pas trompé. Entrée je vous en pris.

            Notre excursion, il est débile ou quoi en plus il pense encore qu’il va obtenir un oui de quelqu’un, c’est qu’il y tient à sa femme..

            Plusieurs bougies accroché au mur éclaire, la pièce de manière chaleureuse et qui donne une intimité certaine. Sakina fait rapidement le tour de la pièce du regard et s’arrête sur la table, son estomac gronde de plus belle. Ru, elle, est stupéfaite, la salle est méconnaissable, tout a été remis à sa place et elle a été encore plus richement décorée que tout à l’heure. Elle voit quand même que le capitaine est encore plus bête que ses pieds, car son katana est au même endroit, elle fait signe de la tête à Sakina.

            Entrant à gauche de la porte il y a le porte manteau, où se trouve pendu des vestes en fourrures, des sacs à main en dentelle, il y a même, allez savoir pourquoi, des colliers en or sertis de diamants. À droite se trouve un très grand miroir somptueusement ornementé.

            En dessous du katana, il y a un magnifique vase exotique, avec une plante grimpante en forme de coeur, avec de jolies fleurs roses, rouges et violettes. La fille se demande quelle sorte de fleurs cela peut être. En face, où se trouve le meuble, il y a maintenant dessus tout un tas de petites babioles adorables.

            Maman adorerait toutes ses petites choses. Mais.. À quoi je pense, il l’a fait exprès pour nous rendre sensible. Faut faire gaffe.

            Au fond, il y a toujours le bureau, Ru n’avait pas remarqué mais près du tabouret, il s’avère en fait qu’il y a un coffre-fort, peut être qu’il n’était pas là tout à l’heure.

            Il ne veut pas se marier pour rien en tout cas. Il met toutes les chances de son côté.

            Ils s’installèrent tous les quatre autour de la table. Sakina en face du capitaine de telle sorte qu’il peut la scruter des yeux, la petite est à sa droite et Ru à sa gauche. Deux pirates s’occupent de les servir et une fois fini, ils s’éclipsent, les autres sont tous occupés à réparer le bateau.

            La table ne manque pas non plus d’en mettre plein la vu, ainsi que les plats qui commencent à être servis et le ventre de Sakina se fait bien comprendre. Devant chaque personne, il y a un service quatre couverts. Les couverts sont en argent massif et les assiettes décorées avec de fins motifs dorés en forme de fleurs. Et ne parlons même pas des verres, en cristal très certainement, qui représente chacun un animal, trois étaient disposés de chaque assiette. Plusieurs plats sont installés et mis à disposition, il y a plusieurs viandes, des légumes, pleins de sauces qui ont l’air délicieuse et ne parlons pas de toutes ses odeurs à faire tomber.

            La table est remplie à ras bord, on aurait presque envie d’immortaliser ce moment et de ne rien toucher tellement cet instant ressemble à un rêve. À part le capitaine qui fait tâche...

            Trois pirates ont été mis au service, tous les autres étant occupés à réparer le bateau et il fallait bien qu’ils soient au moins trois pour disposer sur une table à côté du bureau, un buffet immense de dessert, tous aussi exquis les uns que les autres. Des fondants au chocolat, du caramel au beurre salé, trois gros puddings et un espèce de gâteau de mariage blanc.

            Les trois filles se regardèrent à la vu du gâteau blanc, et cela les refroidit quelque peu. Mais le capitaine fit comme si de rien n’était et il se mit à reparler de sa vie, en la récapitulant pour Sakina qui de son côté s'affaire pour remplir son estomac sans écouter aucun mot. Le message était passé pour toutes les trois, vu toute cette nourriture pourquoi ne pas en profiter n’est-ce pas. Même la petite rousse, a commencé à se détendre et se remet d’aplomb en mangeant, ses joues sont redevenues toutes roses.

            Hotaru relève le nez de son assiette pour se resservir lorsqu’elle remarque une petite chose étrange bouger sur le tabouret en dessous du bureau.

            Tiens, tiens revoilà le chat, je me demande ce qu’il fabrique, il est sûrement près à l’attaque lui aussi.

            Sakina essaye de reprendre un maximum de forces, elle remplit son estomac quand le capitaine lui pose une question, trop occupée devant son assiette garnit elle n’y prête aucune attention.

            Le capitaine se racle la gorge et lui dit d’une manière bourru:

            Il faut dire, qu’après une cuite c’est bien mieux de se remplir l’estomac mais sache que si tu deviens ma femme l’alcool c’est terminé. Excuse-moi du ton que j’emplois avec toi, c’est que je n’ai pas l’habitude de m’adresser à des femmes aux cheveux bruns et pour en revenir à ma question, qu’est-ce qu’une chasseuse de prime comme toi faisait sur un bateau marchant douteux ?

            C’est sûr qu’entre une femme rousse, blonde ou brune ce n’est pas du tout la même chose.. Hum j’avais raison c’est bien une chasseuse de prime.

            Hotaru lève les yeux perplexe. Quant à la brune, elle daigne enfin regarder autre chose que son assiette.
              Bouchée après bouchée j’y vois plus clair, ça m’a rarement fait autant de bien un peu de bouffe. Tout était bon en plus et pas de poisson sur la table ! Le capitaine fait la conversation, un peu seul mais ça ne semble pas le tracasser. Jusqu’à ce qu’il s’adresse à moi deux fois de suite attendant une réponse.

              -Il faut dire, qu’après une cuite c’est bien mieux de se remplir l’estomac mais sache que si tu deviens ma femme l’alcool c’est terminé. Excuse-moi du ton que j’emplois avec toi, c’est que je n’ai pas l’habitude de m’adresser à des femmes aux cheveux bruns et pour en revenir à ma question, qu’est-ce qu’une chasseuse de prime comme toi faisait sur un bateau marchant douteux ?

              Je prends le verre d’eau qu’il y a juste devant moi et ‘‘gloups gloups gloups gloups gloups’’ AHAAaaa. Rien de tel pour finir un bon repas ! Je repose le verre sur la table PAF ! Et lâche un remerciement de courtoisie BUUURRP !

              C’était bien bon!! J’étais loin de m’imaginer que des kidnappeurs de gamines étaient capables de faire si bien à manger !

              L’homme fait glisser sa chaise légèrement vers l'arrière, les couverts toujours entre ses doigts, son regard change quelque peu, sa respiration devient plus forte, mâchant son bout de poulet, bouche ouverte, quant aux oreilles de Bastet elles se sont baissées et elle a pris une tout autre posture sur le tabouret, prête à bondir sur le capitaine à tout moment. Quand d’un coup, le capitaine éclate de rire.

              HAHAHAHAHAAHAHA !!! Les brunes sont plus marrante que les rousses on dirait ! Il a bien fait de t’apporter à ma table. HAHAHHAAA !!!

              Dur de l’énerver le gros, il faut que je sois moins drôle, sérieux ?..

              Bon, j’ai pas l’intention de répondre à ta question, surtout que l’autre bateau était bien mieux que celui-ci. Pour ma part ma décision est prise ! Jamais je deviendrais la femme d’un gros porc comme toi.

              L’homme tape du poing contre la table, faisant vaciller ou tomber tout ce qu’elle soutenait. Rouge comme une tomate il se met à crier la bouche à moitié pleine, postillonnant des morceaux de poulet un peu partout sur la table.

              TU MAGNE MA BOUFFE ET PUIS
              ;
              L’homme arrête d’un coup ses jérémiades, les griffes de Bastet sous la gorge. ça me laisse cinq secondes pour attraper l’arme que m’envoie ma partenaire féline sous ça forme humaine. J’ai du mal à l’attraper, mais une fois bien en main je vise et j’appuie sur la gâchette, l’arme a un recule conséquent, je ne m’y attendais pas ! En même temps pour un gros gars comme ça c’est normal d’avoir une arme bien plus puissante et lourde que la mienne ! La balle vient frôler Bastet qui lâche le gros qui se débat comme un porcin prêt à se faire saigner, Bastet est envoyée sur le bureau derrière qui se casse en mille morceaux et la table qui semblait si massive se fait retourner d’une montée de rage par le gros capitaine pirate. Elle nous passe par-dessus la tête et vient se caler devant l’entrée, bloquant la porte qui mène au pont.

              Putin quelle ingratitude ! Plus jamais de brune, PLUS JAMAIS THÉODORE !!!!!!!!

              L’homme dégaine son sabre et avance vers moi de ses pas lourds, prêt à en découdre !

              La rousse n’a plus de porte manteau ou aller se cacher, tout le petit plan la concernant se voit perturbé, elle cherche une cachette quand d’un coup elle passe à côté du capitaine, allant aider la nouvelle apparue, à se relever du bureau en miette.

              Ca va toi, lèves toi on a besoin de toi allez !!

              Ça va juste un peu secouée !

              Bastet se relève et secoue sa tête avant de repartir à l'assaut du gros lard.

              Quant à moi, ce vieux petoire n’est qu’un deux coups, j’ai pas intérêt de me louper cette fois, d'ailleurs comment ai-je pu rater d’aussi près, une si grosse cible !!! J’ai failli toucher Bastet... L’alcool rend vraiment faible. Je lève le double canon vers la poitrine imposante du gros qui vient vers moi, le plancher tremble sous ses pas lourds, je l’ai peut-être sous-estimé. Ou peut-être me serais-je sur-estimée avec tout cet alcool dans le sang ? peut m'importe !

              PAN

              Le deuxième coup vient se loger dans l’épaule gauche du gros lard qui reçoit le projectile comme une petite tape sur l'épaule. Ça y est, j’ai peur !!!!
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              Après les premières paroles de la brune, Hotaru se tient sur ses gardes, le capitaine ayant changé de comportement, elle s’attend à tout. Sauf à ça, il éclate d’un rire fort et grave qui lui perce les tympans. Hotaru se détend quelque peu mais elle voit que Sakina semble étonnée et contrariée de la réaction du capitaine. Elle ne devait sans doute pas s’attendre à ça et ne voulait sûrement pas l’amuser.

              Hotaru manque de s’étouffer avec ses légumes en entendant la deuxième réplique de Sakina. Tout ce qui s’en suit passe à une allure phénoménale. L’homme s’égosille et... Hotaru a du mal à en croire ses yeux, le chat s’est transformé d’un seul coup en une superbe jeune fille. C’est après le premier coup de feu que notre rouquine se réveille, le combat a commencé.

              Hotaru se reculer de la table, le capitaine se débat avec tellement de forces et de colère qu’il retourne la table. Ru se cale contre le mur où se trouve son katana, pour l’éviter. Elle s’en saisit et évalue rapidement la situation.

              Le capitaine est assailli par Sakina et sa copine ou plutôt son chat, la porte qui mène au pond est bloquée et pour combler le tout, la petite rousse commence à paniquer mais dans un élan de sympathie et de maladresses coordonnées elle va aider la nouvelle arrivée qui a été propulsée sur le bureau.

              Vu le boucan, les pirates vont pas tarder à se ramener et en même temps il faudrait dégager la porte.

              CHEF, QU’EST-CE QUI SE PASSE ?? CHEF....

              Pitié pas Théodore...

              Hotaru se précipite sur la porte bloquée, dommage que la rousse est occupée à aider le chat car elle aurait eu besoin d’elle, en plus, Théodore commence déjà à charger. Il est sûrement mieux qu’elle soit là-bas quand le grand colosse entrera, il ne faudrait pas qu’elle soit sur son chemin.

              Hotaru s’apprête à tirer sur la table. Elle se place sur le côté droit de celle-ci, à la une, à la deux, à la trois, elle tire fort dessus et réussit à la bouger que de quelques millimètres. Il va falloir tirer plus fort.

              Une violente secousse se fait ressentir de l’autre côté de la porte et celle-ci se met à craquer. Hotaru constate même une fissure qui commence à se former. La porte va bientôt céder et il serait propice d’utiliser la force de projection que va déployer Théodore.

              Hotaru se prépare. Une seconde après la dernière poussée du second, elle tire de toutes ses forces. Le grand dadet après avoir enfoncé la porte, fût surpris par le poids en moins de la table qui la retenait et il s’étala de tout son long.

              Mais rapidement et avec fureur Théodore se relève, sa tête rougie se tourne malencontreusement vers la petite rousse, qui entre temps s’est fait projeter par le capitaine. Dans sa folie il ne fait plus vraiment attention à qui il s’en prend et il est clair que la jeune fille n’est pas une menace.

              En le voyant s’approcher d’elle, elle commence à reculer, mais se cogne déjà contre le mur. Hotaru frappe le géant avec son katana dans son fourreau pour le détourner d’elle.

              Ce plan a marché sans problème, Théodore se retourne et le regard qu’il lui porte semble venir tout droit de l’enfer.

              Il se jette sur elle, Hotaru l’esquive avec fluidité et le frappe à nouveau sur le dos. Théodore devient de plus en plus rouge, presque violet. Il décide d’utiliser une autre tactique. Il réitère sa tentative, en se jetant de nouveau sur elle, il lui balance une droite et lorsque la rouquine va pour l’esquiver vers la gauche, il ne continue pas le mouvement de sa main et lui balance un crochet du gauche.

              POURQUOI TU TE BATS PAS POUR DE VRAI. TON KATANA SERAIT SÛREMENT TRÈS HEUREUX DE QUITTER SON FOURREAU.

              Hotaru voit des milliers d’étoiles défiler devant ses yeux, sans comprendre l'entièreté des paroles du gaillard, elle tombe abruptement sur le sol. Elle secoue légèrement la tête pour remettre ses idées en place et s’empresse d'esquiver une nouvelle attaque. Elle roule sur le sol et vient se remettre debout.

              De son côté, Hotaru voit que le brune semble perplexe, et la chatte s'emploie corps et griffes pour combattre le gros bonhomme.

              Son chat se défend bien mais la brune j’ai l’impression qu’elle s’est foutue de moi... Et moi qu’est-ce que je fous, j’ai pas envie de le tuer mais j’aimerais bien retourner chez moi.

              En voyant la situation dégénérer elle décide enfin de sortir son katana, de toute manière c’est soit elle, soit lui et quitte à choisir elle aimerait autant que ce soit elle.

              Théodore se met à sourire de toutes ses dents en voyant son souhait exaucer. Une lutte acharnée débutes entre les deux. Ru décide de lui infliger plusieurs entailles pour l’affaiblir et peut-être éviter de le tuer, de son côté le balafré ne ménage pas non plus ses coups, il est rapide et Ru ne parvient pas à parer toutes ses attaques.

              Mais comme elle pouvait s’y attendre, dans son excès de zèle, Théodore commence à se fatiguer, son corps est en sang et on voit que ses muscles sont tendus à l'extrême sous la trop forte pression qu’il inflige lui-même à son corps. Hotaru essaye de rester souple et de respirer un max malgré tous les coups qu’elle a pu recevoir dans le ventre, à la tête et dans le dos...
                L’homme avance vers moi ne prêtant aucune attention à la blessure que je lui ai infligée, son ventre va de gauche à droite suivant le rythme de ses pas, le sang qui s’extirpe de son épaule commence à re-colorer sa chemise orange et plus important il y a beaucoup de bruits derrière moi depuis un moment, mais chacun son combat, tant que j’entends les bruits de cette fille je dois me concentrer sur le capitaine. Une seconde d'inattention face à ce gros lard et tout pourrait se terminer. Bastet a été envoyé dans le décore et elle revient déjà dans le combat passant entre ses jambes sous forme de chat pour ensuite redevenir humaine en se laissant glisser vers moi, fixant le capitaine d’un regard furibond. De mon côté je tremblote ne sachant plus quoi faire.

                La glisse de Bastet stoppée, elle se lance sur le capitaine qui lève son bras armé, prêt à réceptionner ma compagne tel un pongiste qui s'apprête à effectuer un smash ! Elle est dans les aires et c’est vraiment pas bon, l’homme envoie son coup remplit de lourdeur en plein sur la trajectoire de Bastet qui dans les aires se tourne face à moi, montrant son dos à son adversaire et venant s'appuyer sur le ventre grassouillet de celui-ci, esquivant de peu le sabre qui passe juste à quelques centimètres de ses yeux. À peine le mouvement terminé que Bastet saisit la main armée du gros et lui afflige des entailles bien profondes à l’aide de ses griffes acérées.

                AIIIIIEUUhuhhh ! Après un cri enfantin, l’homme lâche son sabre avant de mettre son poing entier dans sa bouche. Bastet rattrape l’arme et s'éloigne de lui. Elle pose son regard sur moi et jette le sabre à mes pieds avant de se remettre face au capitaine.

                T’as plus d’arme rends-toi !

                L’homme enlève son poing de sa bouche et crache un bon verre de sang au sol.

                Me rendre face à quelques faibles femmes ! HAHA ! Jamais de la vie tu as eue un coup de chance !

                L’homme sert les poings, l’un dégoulinant le sang l’autre perlé de sueur, je ne peux pas rester à regarder ! Je suis la maîtresse de Bastet et les choses redémarre dans ma tête ! Je me lève et marche vers le gros lard j'écarte Bastet qui se trouve sur mon chemin. Le gros a des yeux quelque peu admiratif mais toujours avec une once de colère. Le bout du sabre frotte le sol à mesure que j’avance vers ce gros tas de fumier, je m'élance et d’un coup horizontal lui défais la tête de ses épaules, je me réceptionne parfaitement sur le sol, quant au corps sans vie du capitaine, il s’affale sur le plancher faisant trembler tout le bateau. La guerre est finie toutes les filles m'acclament et l'équipage respectueux devant ma toute puissance nous raccompagne sur l’île de mon choix m’offrant leur trésor par peur et respect.

                Je secoue ma tête, non, non ! Si je fais ça, il va juste me mettre un revers de la main, peut-être même me mettre KO et récupérer le sabre, ce serait pas bon pour Bastet... Mais divagations terminées, je remarque que le combat entre ma chère compagne et le capitaine a déjà repris, je prends le temps de me tourner vers Hotaru pour la première fois voyant le grand homme à la balafre couvert de sang s’enrager face à la rousse. Je zieute la pièce à la recherche d’une arme de poing, mais je ne vois que des décorations ou des armes de frappe dans la pièce, je dois sortir d’ici et revenir armée et vite ! Je me tourne vers la porte d’entrée défoncée et aperçois les autres pirates s'apprêtant à entrer. D’un réflexe naturel je jette le sabre vers l’entrée, surprise par la précision du projectile qui s'arrête nette dans la jambe du premier.

                Je regarde leur capitaine qui est occupé avec Bastet qui se trouve littéralement sur son dos, peinant à l'attraper à cause de ce trop de graisse, il tourne sur lui-même se cogne volontairement contre le mur afin d'écraser la féline, quand j'aperçois à sa ceinture auparavant caché par son bide des recharges pour son arme à feu. Je reprends le pétoire et me précipite vers ces précieuses munitions pour en finir. À quelques pas du capitaine je me jette au sol glissant jusqu'à sa ceinture, il me remarque bien vite et m’envoie un coup de pied qui fait plus de peur que de mal, me faisant glisser deux mètres sur le côté, heureusement j’ai eu le temps de prendre trois cartouches, je les insère dans la culasse et arme ce calibre cinquante au vu des munitions, je comprends mieux le recul !

                Après quelques secondes me voilà prête, Bastet se bat pleine de hargne et Hotaru se retrouve déjà avec quatre hommes supplémentaires faces à elle. Ayant une capacité de seulement deux balles dans le chargeur, je délivre la première sur un des ennemis d’Hotaru, préférant jauger mon aptitude au tir vers elle plutôt que vers MA Bastet.

                Une partie de la tête d’un des hommes éclate suite à mon coup de feu. Heureusement celui visé, je tourne le canon vers Bastet et le gros capitaine pirate, il se débat beaucoup trop pour que j’envois ma dernière balle, frôler Bastet une fois m’a suffi. Je m’avance vers eux et après quelques pas je cale le bout du canon plus ou moins au niveau de son nombril, je suppose.. Et appuis sur la gâchette, le bruit du coup de feu quelque peu étouffé par le gros délivre Bastet de ce combat acharné, l’homme plein de griffure s'étale sur le sol.

                Je me tourne vers Hotaru faisant sauter les douilles et rechargeant mon arme de la seule balle qu’il me reste.
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                Théodore n’a pas dit son dernier mot en effet il sort un poignard le même que lors de leur première rencontre entre lui et Hotaru. Elle entend un peu d’agitation sur le pond mais ne perd pas sa concentration une faute et cette fois ce n’est pas un coup de poing mais un coup de couteau qu’elle risque de se prendre dans le ventre ou ailleurs et autant dire que le résultat ne sera pas le même.

                Leur combat continu, le balafré est rouge de sang à cause de toutes les coupures que lui a infligé la rouquine et malgré tout il continu de se battre, suivant les gestes qu’il effectue pour atteindre Hotaru, il tire de temps à autre des grimaces sûrement à cause de la douleur. Au moins cela la rassure il n’est quand même pas insensible.

                Quant à elle, elle est méconnaissable, son visage est enflé et violacé, elle a plusieurs marques bleues sur son corps, elle se demande même comment elle fait pour continuer de combattre. L'instinct de survie fait des miracle.

                Elle esquive le poignard mais se prend une vilaine tourniole dans la figure, le coup est si fort qu’elle ne sent même plus la moitié gauche de son jolie minois et elle ressent comme une énorme boursouflure, d’ailleurs elle voit de moins en moins, sa paupière triple de volume. Maintenant qu’elle est devenue borgne, elle commence à ressentir de la peur, si ça continue comme ça elle ne s’en sortira pas. Elle décide de s’attaquer à ses jambes, peut-être que si elle arrive à le faire plier, il arrêtera de se relever.

                C’est dans un enchaînement de mouvement, que les deux adversaires se recule d’un seul coup. Un cri violent retentit, les deux combattants tournent la tête vers la porte, un des deux pirates qui se trouvait là, est maintenant en train gémir, accroupi en se tenant la jambe, un sabre lui transperce celle-ci.

                Hotaru tourne farouchement la tête vers Sakina, comme elle s’y attendait cela venait bien d’elle mais grâce à elle, elle se rend compte que les pirates se sont enfin rendu compte de ce qui se passe dans l’antre du capitaine. Le deuxième pirate décide d’enlever son ami blessé, il cri quelque chose d'incompréhensible mais au vu de l’agitation sur le pond, il a sûrement fait appel à des renforts.

                Le combat est déjà rude avec Théodore, elle ne s’imagine même pas le continuer avec d’autres adversaire. Finalement, heureusement que Sakina est là, elle lui a enlevé un pirate et elle s’affaire déjà dans autre tâche.

                Notre rouquine ne s’est plus ou donner de la tête, elle aurait encore besoin d’aide mais le capitaine est toujours debout et autant dire que lui aussi c’est un gros morceau. Pas question de mourir aujourd’hui Ru y va de plus en plus fort ses coupures se transforme en entaille de plus en plus profonde.

                En quelques minutes les pirates sont sur le seuil de la porte au nombre de trois et ils ont juste eu le temps de passer le pas de la porte qu’une détonation résonne. Hotaru voit filé devant ses yeux un petit objet non-identifié et se reçoit en pleine figure une espèce de mélasse répugnante, un mélange de cervelle, de chaire et de petits éclats d’os. Elle voit l’un des pirates s'effondrer sur le sol. Elle comprend rapidement ce qui vient de se passer, Sakina l’a encore aidé et aussi ce qu’elle à sur le visage, un violent haut-le-coeur s’empare d’elle.

                D’une part c’est elle qui aurait pu avoir la cervelle explosé d’autre part elle est prête à s’effondrer sur le sol à son tour, tellement que l'étau qu’elle ressent lui serre la poitrine. Mais elle voit la lame du poignard arriver sur elle et se baisse instinctivement apparemment cela ne perturbe pas le moins du monde son adversaire. Les deux pirates restant se regarde d’un air ahuri, ils ne s’attendaient certainement pas à cela surtout venant de femmes. Leur visage légèrement décomposé, ils se lancent vers le combat. Hotaru se place derrière Théodore et le bouscule vers le premier pirate et va frapper le deuxième.

                Le pirate se fait littéralement écraser contre le mur par le balafré, Théodore se retourne et fonce sur Hotaru. Elle se sert de l’adversaire devant lequel elle se trouve pour se repousser et éviter le balafré comme le ferait un toréador face au taureau qu’il doit achever.

                Hotaru est malgré elle, face à trois adversaire, elle se démène comme elle peut, elle se reçoit beaucoup plus de coups maintenant. Elle se fatigue vite mais elle ne ménage plus ses coups c’est fini de ne faire que des petites coupures maintenant si son sabre va plus profondément dans la chair de ses ennemis cas-cela-ne-tienne.

                Pitié qu’on en finisse, je ne peux plus et je ne veux pas mourir maintenant, de l’aide j’ai besoin d’aide...

                Ses prières furent comme qui dirait exaucées, un deuxième coup de feu retentit et une violente secousse fait vaciller tous les combattants. Théodore regarde du côté de son capitaine, bouche bée, il n’en revient pas ainsi que les deux autres pirates qui cessèrent toutes actions. Ru se retourne elle aussi et voit le gros corps du capitaine par terre mais il ne lui en faut pas plus, sans réfléchir elle tranche la gorge d’un des deux pirates qui tombe à genoux lentement, surpris de ce qui venait de se produire.

                Son compagnon s'élance sur la rouquine, elle lève son katana au-dessus de sa tête et l’embroche au niveau du coeur, Théodore reprend un peu tard ses esprits quand il voit le pirate sur la lame qui arrive sur lui et un second sur la brochette. Hotaru enlève son sabre le premier homme s’écroule sur le ventre, mort, quant au balafré il tombe à genou en se tenant le ventre. Une petite marre de sang commence à se former sous lui. Le regard qu’il porte à Ru lui glace le sang, il ne va certainement pas en rester là.

                Maintenant, ce qui est sûr pour la rouquine c’est que malgré sa folie, son capitaine était quelqu’un d’important à ses yeux sinon jamais elle n’aurait pu le toucher et d’autre part elle vient de faire ce qu’elle n’aurait jamais pensé. Tuer des gens...
                  Tous nos ennemis sont à terre, la petite rouquine tantôt timide nous rejoint enfin sans dire un mot, Bastet se tient près du capitaine comme un chat surveillant sa souris de jeux au cas ou elle arriverait à s'échapper. Hotaru a vraiment une sale tête son combat a dû être difficile... Je me tourne vers le balafré qui est à genoux se tenant le ventre. Mon canon dirigé vers sa personne je prends parole, car tout semble fini et le calme est enfin revenu.

                  Toi la balafre, votre tête est même pas mise à prix, et vous vous cachez dans...

                  C’est moi le capitaine gamine, c’est à moi que tu dois parler, KOF, KOF, KOOOOFF !

                  L'homme se laisse rouler au sol afin d'arriver sur le dos tendis que ma petite féline fait quelques pas rapides en arrière, prête à repartir au combat à tout moment.

                  CAPITAINE !

                  Le balafré se relève sans peine et va voir son supérieur.

                  Tu vas pas crever hein ? Putin la balle en plein dans le bide, je vais devoir chercher une aiguille dans une botte de paille, bon sang !

                  KOF, KOF, KOOOFFKOOF ! Arrête Théodore, on a des invitées ça se fait pas de leur couper la parole... Dites, vous allez nous tuer maintenant KOF KOF..... ?

                  Hotaru, Bastet et le balafré me regarde tous les trois après cette question, même si c’est dur à voir avec tous ces bleus, Hotaru ne semble pas prête à continuer contrairement au balafré qui serre déjà les poings et à Bastet toujours sur le qui-vive. Je remets une chaise sur pied avant de m'asseoir.

                  C’est vous qui nous avez jetées en prison, nous faites pas passer pour les mauvaises avec votre bateau de pêche... Il faudrait peut-être mieux que je t'achève tu crois pas ? J’y connais rien en médecine et je pense pas que quelqu'un ici saura s'occuper de toi.. Et tu vas souffrir longtemps si on doit attendre que tout ton sang s'échappe de ton corps.. Dis-moi c’est à toi de choisir, c’est ta vie.

                  ATTENDEZ, ATTENDEZ !!

                  Quelqu’un parle derrière moi ou plutôt crie, il rentre dans la pièce en courant avant de trébucher sur une cuisse de poulet faisant tomber sa petite mallette qui glisse jusqu'où se trouve les deux pirates.

                  DOC ! Viens ici, dis-moi que tu peux faire quelque chose !!!

                  L'homme en se relevant, se cogne sous le fusil que je tiens en sa direction. Toujours au sol il se met à trembler de tous ces membres.

                  Moi qui pensais parler à un cadavre depuis tout à l'heure, donc il y a un docteur... J’y gagne quoi à le laisser faire son travail ?

                  Ce que tu veux ! Lui fais pas de mal je t'en prie.. le gros est condamné si tu fais ça !

                  Ce que je veux, mais j’ai déjà ce que je veux... J’ai juste à en finir avec toi, on est à trois, même contre un grand gaillard comme toi, avec ta blessure on aura aucun mal à te faire rejoindre le reste de votre équipage.. je vais vous dire ce que je veux. Je veux rejoindre l'ile de ces filles et vos trésors, c’est ce à quoi j'aurais droit en mettant fin à votre vie.

                  Sans soucis on t'amènera où tu veux, promis !

                  Et la troisième choses, que je n'aurais pas en vous buttant c’est votre reconnaissance.. bien que la reconnaissance d'une bande de pirate me semble peu importante, j’aime pas faire les choses pour rien, vous avez un den den je suppose ? Je voudrais, je veux dire je veux votre numéro, parce que vous m'en devez au moins une ! Après tout ma clémence vous sauve la vie.

                  J’enlève le bout du canon du crâne du doc et le laisse rejoindre son capitaine.

                  Il y avait d'autres manières plus douces pour obtenir des choses de moi jeune fille, KOF, KOOOF, KOF. Théodore passe lui notre numéro et ramène ce bateau sur la terre ferme, vous imaginez partir de ce bateau m'attriste, mais j'aurais l'honneur d'entendre une nouvelle fois vos voix si j’ai bien compris, ton marcher me semble honnête jeune fille je t'accorderais un service volontiers après ce geste, maintenant laissez-moi avec le doc, il va devoir enlever ma chemise et je suis un peu pudique, KOOOF, KOF, KOFKOFKOFKOF....

                  Tout le monde hormis le doc et le capitaine rejoignent le pont, tout le monde écoute Théodore qui sait manœuvrer ce petit bateau de pêche comme personne. Bien qu'il soit blessé au ventre il ne laisse rien paraître, hormis quelques grognements qui s'extirpent de sa bouche quant il est trop proche d'Hotaru et les consignes pour rejoindre plus rapidement l'île des deux rouquines. Alors que l'ancre est levée et que les voiles prennent le vent Hotaru s'approche de moi elle semble intriguée.

                  Ça va ? On est bientôt sur votre île du coup..

                  La jeune rousse s'accoude au bateau, ses yeux bleus plongés vers cet infini horizon océanique.

                  Hum tu te bats bien, j’ai pas eu l'occasion de pleinement te regarder mais j'aurais pas voulu me battre contre ce gros dur franchement tu as géré !

                  Hotaru continue de fixer l'océan pendant un moment, je suppose qu'elle n'est pas bien bavarde et c’est tant mieux, mon mal de tête n'est toujours pas parti... Je m'accoude à côté d'elle, cherchant du regard ce qu'elle trouve de particulier à l'océan pour en être si absorbée.
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                  L’ambiance vient de changer du tout au tout. Hotaru voit encore de la colère dans les yeux de Théodore mais aussi de la peur, même beaucoup de peur. Sakina parle au balafré quand le capitaine se retourne avec lourdesse et difficulté, Ru n’en revient pas, elle pensait qu’il était mort. Son fidèle second vient se placer à côté de lui.

                  La seule chose que notre rouquine arrive à discerner dans les dialogues entre Sakina et le gros lard c’est, est-ce que nous allons les tuer. Elle se tourne vers elle, Ru est complètement épuisée, elle voit bien que les autres seraient encore prêts à combattre mais pour elle c’est fini et Sakina semble bien le percevoir rien qu’à sa tête. On ne discerne presque plus le visage de Hotaru contrairement à son chat qui n’a presque pas une égratignure et on ne parle pas de Sakina qui c’est seulement servi d’une arme.

                  Ce moment de flottement dans lequel était Hotaru est soudain interrompus par un pirate qui s’est étalé littéralement sur le sol. Elle le reconnait vaguement sur le coup, il lui semble que c’est le fameux médecin qui s’est occupé d’elle lorsqu’elle est arrivée sur le bateau. Elle ne semble pas se tromper en voyant sa mallette et la peur qu’il a en voyant le fusil braquer sur lui, ce ne doit pas être un courageux celui-là...

                  Sakina commence à marchander, la seule demande qui retient l’attention de nos deux rouquines, c’est qu’elles vont enfin pouvoir rentrer sur leur île. La jeune fille en pleure presque, elle a les larmes aux yeux, autant que ça n’a pas été une partie de plaisir pour elle.

                  Quant à Hotaru, elle comprend qu’elle va pouvoir enfin avoir la chose qu’elle désirait tant depuis qu’on l’avait enlevée, cependant elle semble rester pensive, la nouvelle ne l’a fait pas aussi fondre qu’elle ne l’aurait pensé.

                  Hotaru se réveille une nouvelle fois en voyant que Sakina avait acquis toutes ses envies en pointant le canon de son fusil sur le pauvre docteur terrifié. Elle eut une légère envie de dégobiller. Si elle revoit encore une fois la tête de quelqu’un exploser juste devant sa figure elle ne tiendra pas très longtemps debout.

                  Après le débat et le regard satisfait du capitaine qui malgré toutes ses blessures est content de recevoir le numéro de sa petite brune, il va pouvoir enfin se faire soigner par son docteur qui s'attelle déjà à la tâche qui ne va pas être facile. Théodore passe le premier devant pour monter sur le pond et reconduire gentiment les otages sur la terre ferme, les filles suivent le balafré à la queue-leu-leu.

                  Avec tout se remue ménage les filles n’avaient pas senti que le bateau avait bougé de position. Peut-être qu’ils ne sont pas si bêtes que ça ces pirates, ils ont sûrement bougé de place pour éviter qu’une oreille qui passait par là entende tout le refus que produisait leur bataille.

                  Quoi qu’il en soit c’est fini, la petite rousse va regarder son reflet dans la mer avec la lune comme éclairage pour essayer de se refaire une petite beauté, elle n’a pas envie qu’on la voit en si piteux état.

                  Le petit chat fait le tour du bateau, un peu curieuse mais sur ses gardes au cas ou l’un des membres de l’équipage voudrait tenter quelque chose.

                  Hotaru se tient à côté de Théodore pour lui indiquer le chemin. Celui-ci ne semble pas apprécier la proximité de la fille et surtout de devoir suivre ses instructions, normale, quand elle aurait peut-être pu le tuer. Sa blessure ne semble pas vraiment l’avoir atteint mais si elle avait bien joué son coup elle aurait pu le transpercer en plein coeur.

                  J’aimerais tellement être seule maintenant mais c’est soit maison, soit pirates, alors maison...

                  Bon on c’est pas tant éloigner que ça, tu dois aller sur la gauche normalement tu fonceras sur une pierre.

                  Ensuite tu iras à tribord et c’est tout droit pour rejoindre une des criques de l’île.

                  La petite rouquine est arrivé sans que personne ne la voit.

                  Oh tu connais le chemin je peux te laisser le guider alors.

                  Elle semble pâlir d’un seul coup.

                  C’est bon, c’est bon, j’ai compris, à bâbord jusqu’à la pierre puis tribord et tout droit je pense pouvoir m’en sortir.. dit Théodore avec un léger grognement, manifestement il voulait se débarrasser de ses deux femmes ridicules. La jeune fille s’empresse de s’en aller.

                  Hotaru se dirige vers la rambarde où se trouve Sakina et plonge son regard dans l’infini de l’océan. La brune essaye de lui parler et lui dit qu’elle a fait du « bon boulot » mais sans succès, elle ne sait pas quoi dire et elle est complètement perdue dans ses pensées.

                  Ils ne reverront plus jamais le soleil et moi si.... J’ai tué des hommes...

                  Après tout ce qu’il s’est passé elle ressent un grand vide, elle n’arriverait même pas à pleurer et quand elle voit Sakina, tout est comme avant comme si rien ne c’était passé.

                  Comment elle fait elle ?

                  Elle s’est consacrée à son art toute sa vie sans jamais vraiment penser qu’elle tuerait sans doute un jour.

                  Comment tu fais ? Moi c’est la première fois que je... tus et pour toi quand je te regarde on dirais qu’il ne s’est rien passé ? Je sais bien qu’ils n’étaient pas gentils mais....

                  Enfin Hotaru a réussi à dire ses mots qui lui pesaient.
                    Mais quoi ? Ça dépend comment tu vois les choses, mon père dit que tout le monde à sa place dans cet univers, moi je me bats pour la garder et pour qu'elle soit la plus confortable possible. Si tu y arrives pas en te disant ça, tu peux te dire qu'ils voulaient te tuer aussi ? C’est pas rien, sans oublier que c'était des pirates donc sûrement des gens qui viennent d'un milieu pourrit sans éducation.. S’ils étaient pas mort peut-être qu'ils auraient fait souffrir des gens, bien, enfin voilà...

                    Tu peux regretter d'avoir tué ces pirates mais saches que si tu ne l'avais pas fait tu ne saurais peut-être plus rien regretter, donc cette petite boule au ventre, chérie la à chaque fois qu'elle apparaît, elle doit te rappeler que t'es en vie et ce que tu as fait pour arriver jusqu'où tu en es aujourd’hui.

                    Tiens Sakina je l’ai retrouvé.

                    Pas trop tôt, elle était où ?

                    Dans le bureau du capitaine, c’est lui qui m’a dit où la retrouver.

                    Bien, quand on arrive à terre je prendrais le premier hôtel qui vient, j'en peux plus de rester éveiller avec ce mal de tête...

                    Si tu veux, vous pouvez passer la nuit chez moi, après ce qu'on a passé aujourd’hui je crois que partager la même maison pour passer la nuit c’est pas grand chose.

                    Je suis jamais contre un peu de gratuit donc pourquoi pas !

                    Le bateau nous dépose près d'une petite crique qu'Hotaru connait bien et après le trajet passé à faire connaissance, ce qui me sembla interminable nous arrivons enfin chez celle-ci.

                    Voilà ma maison !

                    Enfin c’est pas trop tôt, j'en peux vraiment plus mais tu vis pas seule, il y a de la lumière à l'intérieur je vois..?

                    C’est ma mère ne t'en fait pas elle est super gentille !

                    Ok, ok je veux pas me montrer mal polie mais j’ai vraiment envie d'aller me coucher et je me sens pas prête pour tenir une conversation.

                    Moi je peux lui parler si...

                    Toi rien du tout, tu me suis dans la chambre et tu vas dormir comme moi. Hors de question que tu parles à des gens sans que je sois là.

                    D'accord..

                    À peine rentrée dans la maison que la mère d'Hotaru s'affale sur elle qui est remplie de bleus et après cinq petites minutes à calmer sa mère, elle nous montre notre chambre avant de me laisser enfin tranquille, j'étais enfin dans le noir sans bruit, allongée confortablement sur un matelas bien mou. Bastet trouve bien vite le sommeille, il faut dire qu'elle s’est quand même incroyablement bien défendu contre ce maudit pirate et accompagnée de mes pensées et de mon mal de crâne, je peux enfin rejoindre le pays des rêves.. ZZZZzzzz...

                    Toc, Toc, Toc, quelques rayons de soleil passent au travers des rideaux de la petite pièce. Mes yeux s’ouvrent et je constate que c’est beaucoup moins bien rangé cas l'hôtel, des babioles  remplissent la moindre surfasse de bureau, table basse ou appuie fenêtre disponible, disponible aussi une petite couche de poussière sur ces mêmes babioles. Un petit tas de paperasse est dans un coin de la pièce, mais le sol est libre donc c’est pas encore trop le bazar, je suppose.

                    Toc, Toc, Toc, Sakina, Bastet, le déjeuner est près.

                    Ok, on arrive !

                    Il ne reste plus cas voir la qualité de la nourriture, j'espère que j’ai bien fait d'accepter l'invitation de cette fille.. Mes habits sont sur mes épaules depuis la veille, pareille pour Bastet, on s'empresse toutes les deux de rejoindre Hotaru et sa maman qui sont, si mon intuition et l'odorat de Bastet est exact, juste à côté d'un bon petit déjeuner !
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                    Je n’avais pas vraiment réfléchis comme ça. C’est vrai que pendant le combat, je voulais que ce soit eux plutôt que moi, mais après l’acte ça m’a fait peur. Et puis, je pense que je préfère avoir une boule au ventre pour ce que j’ai fait et être envie, plutôt que de ne plus rien pouvoir ressentir. Je vais enfin pouvoir rentrer à la maison, revoir maman. Qu’est-ce qu’elle va bien pouvoir penser de moi ? Il me semble que je suis dans un sale état...

                    Les pirates déposèrent les trois jeunes fille sur une crique, heureusement pour elles Hotaru la connaissait. Elles ont pu rapidement mais avec un peu de mal, vu leur état, se rapprocher de la ville. En chemin elles rencontrèrent une fermière qui se dirigeait vers Honnoji, là où habite la petite rouquine, Hotaru expliqua rapidement la situation et la fermière s’empressa d’accepter de ramener la petite.

                    Hotaru se tourna vers la rouquine peu convaincu d’être de nouveau avec un étranger. Néanmoins Hotaru réussit à la convaincre en lui disant qu’elle l’avait déjà vu, qu’elle venait de son village et se rendait régulièrement dans sa ville pour y faire du commerce.

                    Avec un peu de peur mais beaucoup d’espoir de revoir sa famille, elle accepta de partir dans la charrette.

                    Après ce dernier petit contre temps les trois jeunes filles continuèrent leur route. Hotaru n’a plus vraiment d’énergie et en voyant les vilaines grimace de Sakina on pouvait aisément voir que l’alcool n’a vraiment pas été inventé pour elle.

                    Pour essayer de la faire penser à autre chose Hotaru engagea la conversation, pour mieux la connaître et pour elle la discussion fût fort intéressante, surtout au sujet de Bastet et de ses transformations. Une fois la maison en vue, Hotaru la présenta à Sakina et Bastet. Une légère grimace traversa de nouveau le visage de la brune avant de lui expliquer que pour ce soir c’est au lit et puis c’est tout.

                    Elle lui expliqua jusque c’était sa mère et acquiesça mais avec compréhension la requête de son invitée. Une fois passé la porte Hotaru un peu éblouit par la lumière et sa vision réduite par ses bleus distingua une masse se ramener vivement vers elle et la serra fort dans ses bras.

                    Elle sut aisément que c’était sa mère qui l’avait tant attendu à la maison.

                    Ma chérie tu vas bien et tu es sauve, mais... Oh, ma puce je vais te soigner. Ah ! Tu as des compagnons ?...

                    Maman attend je vais t’expliquer mais Sakina et Bastet sont très fatiguées et elle aimeraient dormir. Je peux les mettre dans la petite pièce ?

                    Oui bien sûr ma puce. Entrez, entrez, vous pouvez la suivre.

                    Hotaru les emmena dans la petite pièce. Rapidement elles se dirent bonne nuit et une fois la porte fermée, elle savait que c’était enfin un soulagement de trouver un bon lit.

                    J’espère que Sakina va se remettre...

                    Aimi emmena sa fille dans la pièce faisant office de salle de bain, elle l’aida à se nettoyer, en faisant extrêmement attention à ne pas lui faire mal. De temps en temps Hotaru pousse un grognement mais elle prend sur elle.
                    Sa mère ne lui pose pas vraiment de questions, elle est déjà très heureuse que sa fille soit revenue, elle n’a plus vraiment envie de repenser à ça maintenant.

                    Aimi relève sa fille chérie, elle l’emmène dans sa chambre, avant de la mettre en pyjama, elle lui met différents baumes sur ses plaies et ses bleus.

                    Voilà, je vais t’apporter un thé, tu pourras le boire avant de t’endormir, il t’aidera à te détendre, pour laisser ton corps se reposer. Et puis demain je vous fais un super petit déjeuner.

                    Hotaru reçoit un baiser de sa mère adorée. Après une dizaine de minutes elle revient avec du thé. Avant de s’endormir, notre rouquine avala entièrement sa tasse et c’est tout doucement qu’elle s’est fait envahir par de la paix en fermant ses yeux.

                    Le lendemain Hotaru émergea avec une petite odeur légère de bonnes nourritures. Elle bougea lentement pour tâter le terrain et il semblerait qu’elle soit courbaturée de partout mais plus légère et moins gonflée.

                    C’est temps bien que mal qu’elle sort du lit et se dirige vers la cuisine, aussitôt qu’elle l’a vit Aimi serra son bébé dans ses bras.

                    Ça va ? Tu t’es reposée ?

                    Oui ça va mieux qu’hier, merci maman.

                    Tu peux dire à tes amies que c’est près pour manger, je t’aime.

                    Hotaru frappa deux fois à la porte et leur annonça que le petit-déjeuner est près et elle s’empressa de retourner en cuisine.

                    Aimi a préparé pour sa fille adorée et ses nouvelles connaissances un déjeuner succulent. Il est constitué de bons petits pains briochés, d’oeufs pour ce qui en veulent avec du riz. Il y a aussi des fruits et pour finir un délicieux gâteau au thé Macha dont elle seule a le secret.

                    Hotaru prend rapidement une assiette et se la remplit à n’en plus pouvoir. Quelques minutes après s’être assise, Sakina et Bastet entrèrent dans la salle à manger.

                    Bonjour, bien dormis j'espère. Je m’excuse pour le bazar que vous avez pu constater ce matin. J’ai préparé un bon petit-déjeuner pour que vous puissiez reprendre des forces.

                    Merci, c’est très gentil. Ça sent vraiment très bon.

                    Je pense que vous l'apprécierez après ce que vous avez vécu. Enfin, je reste à la maison mais je vais aller faire un peu de rangement et comme ça vous pouvez manger tranquillement. Je t’aime mon petit feu flamboyant.

                    Oui maman, je t’aime aussi, fais attention à toi.

                    La maman d’Hotaru partie, Sakina et Bastet prirent place et Ru alla chercher des assiettes pour les servir. Chacune eut une assiette conséquente.

                    C’est pas grave si vous ne voulez pas tout manger mais ça vous fera du bien. Ma maman n’est pas une grande, grande cuisinière mais ça ce sont des mets qu’elle ne rate jamais.

                    Toutes les trois commencèrent à manger Hotaru fût contente de constater que le repas semblait plaire à Bastet et ne savait pas vraiment quoi penser de Sakina.

                    En tout cas elle a l’air de meilleure humeur. Elle a une meilleure mine qu’hier.

                    Hum, du coup on n’a pas vraiment eu le temps de discuter quand on c’est rencontré mais tu venais visiter l’île ou le bateau dans lequel tu te trouvais, allait continuer sa route ?

                      On arrive dans la salle à manger, notre place nous attend avec une table bien garnie en nourriture, deux sourires accueillants et même du chocolat chaud. Une vague de nostalgie s’empare de moi, l’amour entre elles est réel, comme pour celui de ma famille. Je repense à mon père et à tous ces matins ou je le voyais et prenais mon déjeuner avec, ça me manque énormément tout compte fait.. Mais cette image de famille me mettra de bonne humeur, pour les premières heures de la journée au moins. Nous prenons place à table et faisons plus ample connaissance en entamant le déjeuner.

                      -Hum, du coup on n’a pas vraiment eu le temps de discuter quand on c’est rencontré mais tu venais visiter l’île ou le bateau dans lequel tu te trouvais, allait continuer sa route ?

                      Je venais sur l’île, pour voir comment Bastet se débrouille avec un sabre à la main. Il parait que c’est la spécialité ici ?

                      -Oui en effet, beaucoup de sabreurs vivent ici. Moi-même je suis dans cette discipline depuis toute petite.

                      J’ai pu voir ça hier contre ces pirates et ton sabre est d’une bonne qualité, si je dis pas de bêtises, mon père est forgeron donc j’ai quelques notions.

                      -Ah oui, tu viens de quelles îles ?

                      Tanuki à North Blue.

                      Ah, connais pas.

                      Et toi tu t’es faite capturer comment ???

                      La rousse nous raconte son long chemin jusqu’au geôle du bateau de pêche pirate et alors qu’on arrive à la fin de notre faim, Hotaru revient sur le sujet de conversation précèdent.


                      J’ai pas spécialement envie que mon maître me voit dans un tel état, je peux donner un cours à Bastet si ça vous dit, je lui montre les mouvements et parade de bases puis on fera quelques passes au katana à la fin, comme ça, elle voit si ça lui plait.


                      Si t’as un katana pour moi je veux bien !

                      Si elle est ok, c’est ok pour moi, comme ça je ne risque pas de payer pour rien..

                      Hotaru se lève la première et commence à ranger la table, nous l’assistons toutes deux à ranger les aliments au frais et mettre la porcelaine près de levier. Elle s'éclipse quelques secondes et revient avec deux sabres.

                      Tiens, ce sera ton sabre d’entraînement, ils sont pas hyper tranchant mais ce sont des vrais. C’est ceux-ci, ou des en bois, dis-moi ce que tu préfères?

                      Ceux-là, c’est parfait !
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                      Le petit déjeuner était vraiment très bon, il a rendu de l’énergie à nos trois jeunes filles et pour Hotaru la discussion a été très intéressante et très revigorante. Après leur avoir fait un retour sur comment elle s’était retrouvée sur le bateau de pêche, elle a été enchantée de parler de sa discipline chérie et encore plus lorsqu’elle apprit que Sakina venait pour faire essayer le katana à Bastet.

                      Hotaru ne s’était pas encore regardée dans un miroir mais elle savait bien que sa tête ne devait toujours pas être d’aplomb et pour éviter les discussions embarrassante avec son maître et ses amies elle s’empressa de proposer un petit cours de sabre pour la jeune féline.

                      Très enthousiaste, elle prit deux vrais katanas, pas très tranchant mais au moins ce ne sont pas des faux. Bastet accepta ceci et non les autres sabre d’entraînement en bois. Ru avait bien vu qu’elle savait se débrouiller au combat, donc proposer de vrais armes ne lui semblait pas si dangereux que ça.

                      Les trois filles allèrent se préparer pour sortir. Hotaru fît une petite toilette, en même temps elle inspecta son corps, encore en mauvais état mais ça devrait faire l’affaire pour donner un simple entraînement, qui plus est, les bases.

                      Une fois tout le monde prêt, Hotaru emmena ses invitées un peu plus haut dans la montagne, pour avoir de l’air pur et un coin tranquille. Ici l’herbe a été coupée la semaine passée, Hotaru le savait c’est pour cette raison qu’elle les avait emmenés ici et comme le sol est assez plat, on pourrait dire que c’est un endroit idéal.

                      Bon je vais passer quelques étapes, si je ne me trompe pas le but est de voir si tu arrives à t’en sortir. Mais d’abord quelques points. Le sabre pour moi, n’est pas juste une arme, c’est aussi une partie de moi, on peut dire que c’est un prolongement du bras bras. Essayes de l’imaginer comme une partie intégrante de ton corps. S’il se trouve dans ta main la fin de ton bras se finit à la pointe de ton sabre.

                      Hum... D’accord.

                      Pour t’aider, mets-toi dans la posture qui te semble juste....

                      Bastet prit son katana à deux mains, le pied gauche en avant et le droit en arrière avec une certaine maladresse, on aurait dit que tenir un sabre en main changeait tout pour elle.

                      Bien c’est pas trop mal comme posture, si tu veux une autre indication pour la tenir c’est un peu comme si tu allais bondir sur quelqu’un. Bien, ensuite ferme les yeux et essaye d’imaginer ton sabre comme une continuité. Respire calmement et profondément.

                      Après avoir regardé son élève suivre ses instructions, Ru ferma elle-même les yeux et se concentra. Après une dizaine de minutes, Hotaru se décida de la suite. Elle ouvrit les yeux et dans un même mouvement, avec rapidité, attaqua la jeune féline de face. Bastet ouvrit les yeux en sentant le danger et avec temps bien que mal elle parât le coup tout en perdant l'équilibre et en tombant mollement sur ses fesses.

                      Hotaru se retira avec une légère grimace.

                      Excuse-moi je voulais tester tes réflexes. Comme tu es un chat à la base je me suis dit que tes réflexes devaient être assez similaires dans ta forme humaine et je constate que c’est vrai, mais que ce n’est pas assez solide. Ta parade est un peu maladroite mais je dirais qu’avec un peu d’entraînement tu pourrais sans doute y arriver.

                      Bastet fit la moue sûrement dû au fait qu’elle soit tombée devant son adversaire mais, tout de même quelque peu ravit de voir qu’elle peut probablement se débrouiller avec une arme.

                      Hotaru commença vraiment l’entraînement, d’abord en lui montrant les coups basiques. Elle les fît répéter plusieurs fois à Bastet, même disons une centaine de fois et en lui remontrant certains coups. Apparemment un petit cours improvisé ne lui inculquera que les base et encore. Ensuite, une fois qu’il lui semblait être assimilé, elle lui fît faire des enchaînements.

                      Bastet ne se débrouillait pas si bien qu’elle l’aurait cru. Elle continua sur sa lancé, donner des coups c’est bien, pouvoir éviter ceux des autres c’est encore mieux. Hotaru lui assena les coups en lui montrant les parades. Cela sembla encore plus difficile pour la jeune féline, qui aurait voulu faire autrement. À plusieurs reprises elle se cassa la figure parce qu’elle ne s’attendait pas à recevoir autant de force dans mon coup.

                      Quand tu sauras faire les parades de base rien ne t’empêchera d’améliorer ton style, dans un combat réel c’est évident que tu auras d’autre automatisme et qu’il faudra que tu évites certaine attaque autrement. Mais si tu ne connais pas les bases tu n’y arriveras pas. Chaque sabreur a son propre style, personne ne se bat de la même manière et en plus comme tu es un chat, il est claire que tu vas évoluer autrement qu’un humain.

                      Bastet et Hotaru étaient essoufflées par l’exercice. Hotaru commença à sentir quelques douleurs du combat de la veille.

                      Bon, j’aimerais qu’avec tout ce que je t’ai montré, tu imagines te battre face à un adversaire. Montre-moi comment tu te débrouillerais. Tu peux imaginer ce que tu veux peu importe, ce qui m’intéresse c’est de voir comment tu donneras tes attaques et comment tu vas bouger.

                      Sakina regardait l’entraînement depuis le début et elle fût un peu septique, mais avec une légère lueur d'espoir, ça pourrait peut-être fonctionner.

                      La jeune féline parti dans une danse effréné son katana à la main avec son adversaire invisible. Beaucoup d’attaques et certains pas étaient maladroit, même plus, Hotaru avait du mal à deviner ce qu’elle essayait de faire. Mais dans l’ensemble malgré tout ça pouvait aller. La pause que Hotaru s’était octroyée allait prendre fin.

                      Pas mal trop mal. Tu l’as mis KO j’imagine. Allé ça te vas si on finit par un petit combat, toi contre moi.

                      Avec plaisir...

                      Hotaru et Bastet se mirent en garde et le combat débuta. Malgré qu’elle soit tant amochée, Hotaru mit à rude épreuve notre jeune féline. Et cela se vit, Bastet mettait du coeur à l’ouvrage mais malgré toutes ses veines tentatives, c’est Hotaru qui lui mettait la pâté. Enervé de ne pas y arriver elle sortit les griffes, jeta son katana et commença à l’attaquer. La rouquine prit son fourreau pour pouvoir la mettre à terre et la calmer sans lui faire de mal avec le sabre.

                      Hey, tu peux pas sortir les griffes ici c’est un cours de katana pas un jeu de chat. C’est aussi ça, maîtriser son arme, apprendre à se tenir. Si tu fais l’effort d’apprendre à rester fair-play je dirais, tu y arriveras sinon c’est pas la peine. En plus c’est qu’une démo avec de l’entraînement tu pourrais être très forte.

                      Oui c’est vrai je m’excuse. En tout cas, merci c’était génial, j’adore me battre avec un katana. Qu’est-ce que tu en penses Sakina.

                      Tu te débrouilles pas trop mal, on va voir pour que tu puisses continuer à apprendre...

                      Après les étirements, les trois jeunes filles repartirent à la maison, le ventre en train de gargouiller.

                      Si tu veux Sakina sur l’île il y a trois maîtres car trois écoles. Il y a Maître Honda, il a un esprit calculateur et cherchera le meilleur moyen de maître à terre l’ennemi, ll a l’école aux trois sabre, Maître Chun, mon maître qui a l’école du sabre fin, nous apprend surtout à nous battre pour notre savoir juste pour un jour pouvoir nous défendre et Maître Jubeï, son style est plus rude et plus agressif je dirais, son école est les lames aux quatre mains.

                      C’est intéressant, vous avez quand même le choix. Mais je trouve que tu te débrouilles vraiment bien au katana et si tu veux te faire quelques berrys je veux bien que tu l’entraînes.

                      Avec plaisir, on s’y mettra dès demain.