Hibi Tsunade
• Pseudonyme : Tsunade-Sama.
• Age : 26 ans.
• Sexe : Femme.
• Race : Humaine.
• Métier : Officière Subalterne de la Marine Régulière.
• Groupe : Marine.
• Age : 26 ans.
• Sexe : Femme.
• Race : Humaine.
• Métier : Officière Subalterne de la Marine Régulière.
• Groupe : Marine.
• But : Découvrir le monde.
• Équipement : Deux sabres de fortune assez tranchants.
• Parrain : //
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? //
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? //
Codes du règlement :
• Équipement : Deux sabres de fortune assez tranchants.
• Parrain : //
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? //
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? //
Codes du règlement :
Description Physique
Tsunade, c’est une jeune adulte. À 26 ans, elle est dans la fleur de l’âge, dans les bonnes années où tout semble passer si vite. Elle est assez haute pour une femme, un mètre soixante-dix c’est au-delà de la moyenne. Mais elle aime cette grandeur, le fait de ne pas se sentir si miniature. Bien sûr, dans ce monde, elle l’est, mais aux yeux de sa famille, elle paraît si grande. Puis elle a des belles formes la jeune femme, sans compter qu’elle est plus ou moins mince : cinquante-huit kilos, un ventre plat mais des muscles. Parce que oui, Tsunade a les épaules larges et les bras musclés au même titre que ses jambes longues et élancées. Elle a une sacrée force brute pour une femme. Ses mains sont fines, mais souvent sèches, déshydratées, c’est qu’elle doit mettre de la crème régulièrement pour ne pas les avoir en lambeaux. Quant à ses pieds : du trente-huit, tous petits ils sont son plus gros complexe.
Mais Tsunade a un joli visage arrondi, à la peau lisse, qui contraste avec son teint pâle, ses joues un peu creusées et sa physionomie stricte. Ses cheveux sont longs et noirs, souvent emmêlés, généralement coiffés en une petite queue de cheval parce qu’elle ne supporte pas avoir des mèches dans les yeux, mèches qui cachent d’ailleurs son petit front. Quant à ses yeux, ils sont en amande et bruns, souvent cernés mais elle les aime beaucoup, à l’inverse de son petit nez retroussé qu’elle ne supporte pas et de son menton rond. Sa bouche est mince et ses lèvres rosées, qui pèlent les grands jours de froid.
Tsunade a une façon de parler qui s’avère assez bruyante et grossière, qui s’accouple bien à sa démarche vive. Et elle a pas mal de tic qui peuvent devenir insupportables comme sa manie de faire claquer ses sabres au sol dès que quelque chose ne va pas, ou encore celle de faire claquer ses dents plusieurs fois de suite. Le pire c’est en hiver, lorsqu’elle tombe malade et qu’elle éternue plusieurs fois de suite sans jamais s’arrêter, ou lorsqu’elle passe son temps à renifler sans se moucher. Mais heureusement pour elle et son entourage, elle tombe rarement malade, merci aux bons anticorps. Mais Tsunade a d’autres particularités qui lui sont propres. Sa peau marque vite, alors elle pèle quand le thermomètre tombe en dessous de cinq degrés, mais elle prend aussi d’infâmes coups de soleil si elle se laisse trop longtemps exposer au soleil. Et le problème chez Tsunade, c’est qu’elle cicatrise très lentement. On notera en revanche pour ses bons côtés qu’elle a les ongles très durs.
De plus, pour la jeune femme, les vêtements sont très importants. Il faut savoir s’habiller en toutes circonstances et par tous les temps. Oui, elle est très sensible aux changements de température. Mais la plupart du temps, quand la météo est bonne, et que Tsunade se sent à l’aise, elle se vête d’une brassière dotée de manches longues et évasées, avec une longue jupe fendue sur le côté et pour terminer : des bottes à talon qui lui montent plus haut que le genou. Ses vêtements sont toujours dans des tons sombres. Et en toute circonstance, elle porte son sugegasa, un chapeau qu’elle a depuis belle lurette et qu’elle ne quitte jamais avec ses boucles d’oreilles un peu pendantes, très lumineuses, sans oublier sa pipe, souvent dans sa bouche, qu’elle fume de temps à autre.
Mais Tsunade a un joli visage arrondi, à la peau lisse, qui contraste avec son teint pâle, ses joues un peu creusées et sa physionomie stricte. Ses cheveux sont longs et noirs, souvent emmêlés, généralement coiffés en une petite queue de cheval parce qu’elle ne supporte pas avoir des mèches dans les yeux, mèches qui cachent d’ailleurs son petit front. Quant à ses yeux, ils sont en amande et bruns, souvent cernés mais elle les aime beaucoup, à l’inverse de son petit nez retroussé qu’elle ne supporte pas et de son menton rond. Sa bouche est mince et ses lèvres rosées, qui pèlent les grands jours de froid.
Tsunade a une façon de parler qui s’avère assez bruyante et grossière, qui s’accouple bien à sa démarche vive. Et elle a pas mal de tic qui peuvent devenir insupportables comme sa manie de faire claquer ses sabres au sol dès que quelque chose ne va pas, ou encore celle de faire claquer ses dents plusieurs fois de suite. Le pire c’est en hiver, lorsqu’elle tombe malade et qu’elle éternue plusieurs fois de suite sans jamais s’arrêter, ou lorsqu’elle passe son temps à renifler sans se moucher. Mais heureusement pour elle et son entourage, elle tombe rarement malade, merci aux bons anticorps. Mais Tsunade a d’autres particularités qui lui sont propres. Sa peau marque vite, alors elle pèle quand le thermomètre tombe en dessous de cinq degrés, mais elle prend aussi d’infâmes coups de soleil si elle se laisse trop longtemps exposer au soleil. Et le problème chez Tsunade, c’est qu’elle cicatrise très lentement. On notera en revanche pour ses bons côtés qu’elle a les ongles très durs.
De plus, pour la jeune femme, les vêtements sont très importants. Il faut savoir s’habiller en toutes circonstances et par tous les temps. Oui, elle est très sensible aux changements de température. Mais la plupart du temps, quand la météo est bonne, et que Tsunade se sent à l’aise, elle se vête d’une brassière dotée de manches longues et évasées, avec une longue jupe fendue sur le côté et pour terminer : des bottes à talon qui lui montent plus haut que le genou. Ses vêtements sont toujours dans des tons sombres. Et en toute circonstance, elle porte son sugegasa, un chapeau qu’elle a depuis belle lurette et qu’elle ne quitte jamais avec ses boucles d’oreilles un peu pendantes, très lumineuses, sans oublier sa pipe, souvent dans sa bouche, qu’elle fume de temps à autre.
Description Psychologique
Tsunade, c’est un caractère un peu compliqué à cerner, qu’il faut savoir appréhender, auquel il faut s’adapter. Mais elle a des qualités comme tout le monde, dont elle se sent fière et qu’elle veut garder. Et d’abord, Tsunade est une personne à l’écoute et attentive, qui observe le monde sous tous ses angles et qui fait attention aux moindres détails, à tout ce qu’on lui dit. Elle essaye de ne jamais perdre une miette de ce qu’elle voit et elle réfléchit, elle essaye de comprendre les gens, ce qui lui donne un côté compatissant, enfin, dans une certaine mesure. Et pour ses proches, elle est digne de confiance, parce que c’est une personne droite dans ses bottes. D’ailleurs, être droite et juste, c’est ce qui la motive dans son métier, tous les jours. Puis faut dire que Tsunade elle est très engagée dans ce qu’elle fait, très ambitieuse aussi, qui ne rêve pas d’atteindre les grades supérieurs ? Mais malgré cela, elle s’efforce de rester humble et réaliste. D’un autre côté, que ce soit au travail ou pas, Tsunade est quelqu’un de très autonome, elle n’a pas besoin de grand monde pour l’aider à faire ce qu’elle doit faire, elle sait ce qu’elle doit faire. Et elle apprend vite aussi, ce qui renforce un peu son côté dynamique, parce que oui, sous certains aspects, Tsunade est une petite boule d’énergie.
Mais il ne faudrait pas croire que Tsunade est une parfaite petite femme, parce que ce serait se fourrer le doigt dans l’œil. Déjà, elle n’est pas ponctuelle, c’est qu’elle a un problème pour lire l’heure et puis elle estime que faire attendre les autres, ce n’est pas la fin du monde. Mais pire encore, Tsunade est quelqu’un d’assez autoritaire, voir trop. Elle aime se faire respecter et quand il s’agit du travail alors là elle est intransigeante. Etant perfectionniste, il faut que tout soit fait comme elle le souhaite. Et oui, bien rigide et stricte la jeune femme. Et puis c’est qu’il ne faut pas la contrarier, surtout pas, parce qu’au-delà d’être un poil susceptible, c’est une femme tempétueuse et capricieuse. Un caractère bien borné et compliqué à gérer si on ne le connait pas suffisamment. Quoi qu’elle essaye de faire des efforts en ce sens. Mais Tsunade reste quand même brute et très bruyante, on ne peut chasser le naturel. Et ses cordes vocales sont bien accrochées. Certes, son langage est grossier, mais elle sait être convaincante et manipulatrice lorsqu’il le faut. Pas folle la guêpe. Et au-delà de ça, Tsunade est avare et radine, elle aime l’argent.
Et l’argent, ou plutôt les jeux d’argent sont une passion pour elle. Heureusement, ce ne sont pas les seules choses qu’elle aime. Déjà, l’automne et l’hiver sont ses saisons préférées, elle ne supporte pas la chaleur. Pour elle, il vaut mieux peler que prendre un coup de soleil. Puis elle a un goût assez prononcé pour la gastronomie : les Okonomiyakis et Gyozas sont ses plats préférés, elle pourrait en manger par tous les temps, à toutes les occasions. Et dans un côté plus féminin, Tsunade aime se mettre du vernis, des couleurs sombres certes, mais qu’elle trouve élégantes. Autre passe-temps : la lecture et la pêche. Tsunade aime se cultiver et est assez curieuse du monde qui l’entoure. Et Tsunade ne serait pas Tsunade si elle ne donnait pas des pichenettes sur le front des gens qu’elle aime, m’enfin, ça ce n’est pas arrivé depuis longtemps.
Mais on ne peut pas tout aimer dans la vie, n’est-ce pas ? Et ça Tsunade l’a bien compris. À commencer par un truc qu’elle ne supporte pas : la paperasse. C’est sûrement ce qu’elle déteste le plus dans son métier, alors si elle s’oblige à être organisée, elle remet toujours au lendemain ce genre de tâche. Et dans le même genre : avoir des dettes, en tant que bonne joueuse elle n’accepte pas l’idée d’être dans le rouge. Pire encore : l’injustice ou l’irrespect, les genres de comportements qui ont le don de l’énerver, sûrement au plus haut point. Qui plus est, Tsunade déteste ne pas se faire comprendre, surtout quand elle sait qu’elle s’exprime comme il faut et encore plus lorsque ce sont des nouvelles recrues qui ont la particularité d’être très lentes. Pour elle, il faut que ça bouge. Et puis en tant que bonne femme, elle ne supporte pas avoir les dents sales et sentir mauvais, et alors mal s’alimenter est pour elle inimaginable. C’est d’ailleurs pour cela qu’elle boit beaucoup d’eau.
Mais il ne faudrait pas croire que Tsunade est une parfaite petite femme, parce que ce serait se fourrer le doigt dans l’œil. Déjà, elle n’est pas ponctuelle, c’est qu’elle a un problème pour lire l’heure et puis elle estime que faire attendre les autres, ce n’est pas la fin du monde. Mais pire encore, Tsunade est quelqu’un d’assez autoritaire, voir trop. Elle aime se faire respecter et quand il s’agit du travail alors là elle est intransigeante. Etant perfectionniste, il faut que tout soit fait comme elle le souhaite. Et oui, bien rigide et stricte la jeune femme. Et puis c’est qu’il ne faut pas la contrarier, surtout pas, parce qu’au-delà d’être un poil susceptible, c’est une femme tempétueuse et capricieuse. Un caractère bien borné et compliqué à gérer si on ne le connait pas suffisamment. Quoi qu’elle essaye de faire des efforts en ce sens. Mais Tsunade reste quand même brute et très bruyante, on ne peut chasser le naturel. Et ses cordes vocales sont bien accrochées. Certes, son langage est grossier, mais elle sait être convaincante et manipulatrice lorsqu’il le faut. Pas folle la guêpe. Et au-delà de ça, Tsunade est avare et radine, elle aime l’argent.
Et l’argent, ou plutôt les jeux d’argent sont une passion pour elle. Heureusement, ce ne sont pas les seules choses qu’elle aime. Déjà, l’automne et l’hiver sont ses saisons préférées, elle ne supporte pas la chaleur. Pour elle, il vaut mieux peler que prendre un coup de soleil. Puis elle a un goût assez prononcé pour la gastronomie : les Okonomiyakis et Gyozas sont ses plats préférés, elle pourrait en manger par tous les temps, à toutes les occasions. Et dans un côté plus féminin, Tsunade aime se mettre du vernis, des couleurs sombres certes, mais qu’elle trouve élégantes. Autre passe-temps : la lecture et la pêche. Tsunade aime se cultiver et est assez curieuse du monde qui l’entoure. Et Tsunade ne serait pas Tsunade si elle ne donnait pas des pichenettes sur le front des gens qu’elle aime, m’enfin, ça ce n’est pas arrivé depuis longtemps.
Mais on ne peut pas tout aimer dans la vie, n’est-ce pas ? Et ça Tsunade l’a bien compris. À commencer par un truc qu’elle ne supporte pas : la paperasse. C’est sûrement ce qu’elle déteste le plus dans son métier, alors si elle s’oblige à être organisée, elle remet toujours au lendemain ce genre de tâche. Et dans le même genre : avoir des dettes, en tant que bonne joueuse elle n’accepte pas l’idée d’être dans le rouge. Pire encore : l’injustice ou l’irrespect, les genres de comportements qui ont le don de l’énerver, sûrement au plus haut point. Qui plus est, Tsunade déteste ne pas se faire comprendre, surtout quand elle sait qu’elle s’exprime comme il faut et encore plus lorsque ce sont des nouvelles recrues qui ont la particularité d’être très lentes. Pour elle, il faut que ça bouge. Et puis en tant que bonne femme, elle ne supporte pas avoir les dents sales et sentir mauvais, et alors mal s’alimenter est pour elle inimaginable. C’est d’ailleurs pour cela qu’elle boit beaucoup d’eau.
Biographie
1601.
Le dix-août, par une douce nuit d’été, une fermière de Shimotsuki qui rêvait de mettre au monde une petite fille allait bientôt accoucher. Elle l’avait attendu longtemps son enfant, et il était là, à remuer dans son ventre. Il dansait presque. Et puis cette nuit fut silencieuse, jusqu’à entendre quelques cris, et un plus aigüe et strident que les autres. C’est qu’un nouveau-né venait de faire son apparition dans ce monde si grand. Démesurément grand face au nourrisson qu’on nomma Tsunade. C’était une fille et les larmes coulaient chaudement sur les joues de ses deux parents : Yuri et Hidezaku.
1606.
« Tsunade ! Reviens ici tout de suite ! » Ça c’était le cri de ma mère en colère parce que je n’écoutais rien. Et le petit enfant habillé en bleu, pieds nus dans l’herbe mouillée qui courrait dans le champ des voisins pour aller voler des fraises, c’était moi. Mais elle ne pouvait pas m’en vouloir, elle savait que la fraise était mon fruit préféré. Quoi que j’aurais dû mettre des chaussures et peut-être un manteau vu qu’il faisait assez froid mais bon, à cinq ans on ne réalisait pas tout et si on pouvait se remplir la pense, alors c’était gagné. Je crois bien que ce jour-là je me suis fait disputer comme jamais. Heureusement, mes parents n’ont jamais levé la main sur moi, mais je me souviens que ma mère m’avait fait copier des lignes du genre : je ne dois pas désobéir à mes parents et me mettre en danger. Je ne voyais pas trop de quel danger elle parlait, d’un champ à l’autre le seul risque aurait été que je glisse dans la boue et que je me cogne violemment par terre, ou bien que je me fasse piquer par un sale insecte. Mais au moins ma mère prenait soin de moi, et ça c’était précieux. Le seul problème c’est que ce jour-là je n’avais pas eu mes fraises.
1608.
Lorsque j’ai eu sept ans, mon père m’a inscrit à l’académie de maître Jubeï. Un type ultra grand au teint blafard qui ne m’inspirait pas trop confiance. C’est vrai quoi, il avait l’air dans la lune à chaque fois que je le voyais, et puis il tenait son sabre vraiment bizarrement. Mais c’est que les apparences sont trompeuses et j’avais été bête de penser ainsi. Parce que Jubeï senseï s’est révélé être un maître vraiment cool avec qui j’ai appris plein de belles choses. À commencer par tenir un sabre. Et croyez-moi quand on est maladroit comme moi ce n’est pas évident de tenir en équilibre avec ça. Bon j’abuse, tout le monde savait tenir un sabre, mais je n’étais vraiment pas douée. Si bien qu’à la première séance j’ai donné un coup de sabre à deux mecs sans trop m’en rendre compte. Oui, comme je tenais mon sabre à l’horizontal et bien j’avais l’occasion d’heurter tous ceux à proximité à chaque fois que je me tournais. Et heureusement ce n’était que des sabres en bois. Mais avec Jubeï senseï je n’ai pas appris que ça. Avec le temps j’ai commencé à devenir de plus en plus agile, à me déplacer correctement, placer les coups là où il fallait, et plus important encore, j’avais appris à être respectueuse de mon adversaire.
1609.
L’année de mes huit ans n’avait pas été très chargée en devoir. J’allais à l’école tous les jours, j’écoutais, j’écrivais, j’essayais d’enregistrer un maximum d’information et en fin d’après-midi je rentrais chez moi, sans devoirs. Ce qui faisait de mon enseignante l’une des meilleurs. Du coup, j’avais pas mal de temps pour aider maman à s’occuper de ses deux parcelles et des quelques animaux qu’on avait. L’une était une rizière et l’autre un champ de blé. Ces produits, elle en vendait les trois quarts en ville, et nous consommions le reste à la maison. En ce qui concernait la petite ferme, rien de bien fou : il y avait des moutons pour la laine et des poules pour les œufs, qui allaient aussi être vendus et/ou consommés par notre famille. Nous avions aussi un chat : Nouille, nommé ainsi en l’honneur du plat préféré de mes parents. Mais si ça n’avait tenu qu’à moi, je l’aurais nommé Hibi-chan, en référence à notre nom de famille, puisqu’il en était aussi membre et que chan lui donnait un côté mignon et enfantin.
Pour le reste du temps libre que j’avais, je jouais dans ma chambre, ou bien je lisais. Disons que je n’avais pas beaucoup d’amis alors je ne sortais pas trop dehors, mais ça m’allait tout autant comme ça. De temps en temps, papa me racontait ses histoires de marin, parce que oui, c’était un grand et fier membre de la neuvième division de Shimotsuki, un vrai commandant, sérieux et aimé par ses soldats. De toute façon, c’était le meilleur papa. Il sortait de temps en temps du pays pour certaines de ses missions, mais je savais qu’à chaque fois j’allais le revoir, alors je ne m’inquiétais pas.
1612.
Lorsque que vous atteignez l’âge de onze ans et un niveau convenable, on vous donne le droit de vous entraîner avec de vrais sabres. Et je ne me suis pas fait prier pour aller chercher ma toute première lame. Bien sûr, ce genre de lame n’était pas aussi tranchant et aiguisé que ce à quoi tous les mômes s’attendaient, mais elles pouvaient tout de même nous couper et le bruit de leur acier résonnait assez fort pour que l’on s’imagine sur un champ de bataille en train de sauver tous nos amis menacés d’une mort atroce. M’enfin moi je m’imaginais plutôt en train de négocier une ristourne à la boutique de bonbon contre le gérant hyper fort qui voulait ma peau et tous mes sous.
Je me souviens que la première fois que l’on a eu nos vrais katanas, on a eu le droit d’affronter, un par un, Judaï senseï. Et jeune déjà, je ne perdais pas le nord. Alors avant de commencer j’avais parié avec lui que je le toucherais avant que la cloche ne sonne la fin de l’affrontement. Et j’avais parié toute ma fortune, que je voyais énorme mais qui était en fait maigrelette. « Allez m’sieur ! Ça va vous m’connaissez maintenant ! Et puis personne n’en saura rien, c’promis ! À moins que vous soyez un petit joueur… » Et j’étais un peu trop présomptueuse pour mon âge. Au final il avait accepté et vous savez quoi ? J’ai perdu. Je n’ai pas réussi à le toucher une seule fois. En revanche, ma lame avait claqué si fort contre la sienne que j’ai bien cru que mon bras allait se déboiter de mon épaule. C’était moi la petite joueuse.
1616.
Quand j’ai eu quinze ans, ma mère a absolument tenu à m’offrir un cadeau. Et je savais ce que je voulais. J’avais repéré un joli petit chapeau dans une boutique du centre-ville. Selon l’étiquette, ils appelaient ça un : sugegasa, un genre de chapeau en paille et conique. Je trouvais qu’il avait un certain charme, assez pour avoir l’envie irrésistible de le demander en cadeau. Mais j’avais longuement hésité, parce qu’il coûtait cher, et je savais que l’on n’était pas les plus riches du village. Et finalement je l’ai eu. Depuis que je l’ai déballé, je ne l’ai plus jamais quitté. Je le garde toujours sur ma tête parce que partout où je vais, il me fait penser à ma famille.
1618.
Lorsque j’ai eu dix-sept ans, j’ai voulu boire de l’alcool. Ne me demandez pas pourquoi. C’est apparu d’un coup, comme s’il s’agissait d’un rite de passage chez les adolescents. Alors qu’honnêtement, c’était plutôt nul comme but. Le problème, c’est que ma mère avait refusé que je boive avant mes dix-huit ans. Et ma copine Kami était dans le même cas. On s’était rencontré lors d’un cours de Judaï senseï un an auparavant et on était rapidement devenues très proche. C’était, en autre, une de mes seules amies. Bref. Notre mission était simple, plus ou moins rapide et efficace : s’introduire dans le local de Judaï senseï, qui était un vrai picoleur, et lui voler un peu de son saké pour trinquer. À quoi ? À nos vies heureuses. Et laissez-moi vous dire que l’opération a été un pur succès.
1619.
À dix-huit ans t’as le choix entre rester chez tes parents ou bien te trouver un job et partir à l’aventure. Enfin, soyons bien clairs, tout dépend du job. Pour moi, c’était sûr : suivre le chemin de mon père. Alors comme une bonne civile, la main sur la poitrine, je me suis engagée dans la marine. Leur idéal de justice m’avait bien plu et vu comment papa m’avait dépeint le travail, je ne pouvais qu’aimer. Sauf que les choses ne se sont pas vraiment passées comme je le pensais.
Quand t’arrives dans la marine, tu ne te fais pas tout de suite respecter, non-non. On te crie dessus et clairement on te donne les pires tâches. Tu es un joli larbin quoi. Je peux vous dire que j’ai adoré nettoyer les toilettes ou encore faire la plonge. Me faire insulter par mes supérieurs ou bien m’occuper du linge. Bon j’exagère peut-être les faits, mais j’en avais vraiment bavé. Mais je m’étais accrochée, dans le fond, je me persuadais que même les grands amiraux de nos jours étaient bien passés par là une fois, au début de leur carrière. Ils ne pouvaient pas tous être des prodiges désignés en un claquement de doigt. Cette idée me faisait tenir. Et j’ai eu raison de tenir.
1627.
J’ai vingt-six ans, et ça fait maintenant huit ans que je suis dans les rangs de la marine. Et je vous rassure, je ne suis plus matelot de première classe. Je suis passée par pas mal de chemin pour en arriver là où je suis, et une choses est sûre, j’adore mon métier. Et maintenant, j’ai hâte de voir de quoi l’avenir sera fait.
Le dix-août, par une douce nuit d’été, une fermière de Shimotsuki qui rêvait de mettre au monde une petite fille allait bientôt accoucher. Elle l’avait attendu longtemps son enfant, et il était là, à remuer dans son ventre. Il dansait presque. Et puis cette nuit fut silencieuse, jusqu’à entendre quelques cris, et un plus aigüe et strident que les autres. C’est qu’un nouveau-né venait de faire son apparition dans ce monde si grand. Démesurément grand face au nourrisson qu’on nomma Tsunade. C’était une fille et les larmes coulaient chaudement sur les joues de ses deux parents : Yuri et Hidezaku.
1606.
« Tsunade ! Reviens ici tout de suite ! » Ça c’était le cri de ma mère en colère parce que je n’écoutais rien. Et le petit enfant habillé en bleu, pieds nus dans l’herbe mouillée qui courrait dans le champ des voisins pour aller voler des fraises, c’était moi. Mais elle ne pouvait pas m’en vouloir, elle savait que la fraise était mon fruit préféré. Quoi que j’aurais dû mettre des chaussures et peut-être un manteau vu qu’il faisait assez froid mais bon, à cinq ans on ne réalisait pas tout et si on pouvait se remplir la pense, alors c’était gagné. Je crois bien que ce jour-là je me suis fait disputer comme jamais. Heureusement, mes parents n’ont jamais levé la main sur moi, mais je me souviens que ma mère m’avait fait copier des lignes du genre : je ne dois pas désobéir à mes parents et me mettre en danger. Je ne voyais pas trop de quel danger elle parlait, d’un champ à l’autre le seul risque aurait été que je glisse dans la boue et que je me cogne violemment par terre, ou bien que je me fasse piquer par un sale insecte. Mais au moins ma mère prenait soin de moi, et ça c’était précieux. Le seul problème c’est que ce jour-là je n’avais pas eu mes fraises.
1608.
Lorsque j’ai eu sept ans, mon père m’a inscrit à l’académie de maître Jubeï. Un type ultra grand au teint blafard qui ne m’inspirait pas trop confiance. C’est vrai quoi, il avait l’air dans la lune à chaque fois que je le voyais, et puis il tenait son sabre vraiment bizarrement. Mais c’est que les apparences sont trompeuses et j’avais été bête de penser ainsi. Parce que Jubeï senseï s’est révélé être un maître vraiment cool avec qui j’ai appris plein de belles choses. À commencer par tenir un sabre. Et croyez-moi quand on est maladroit comme moi ce n’est pas évident de tenir en équilibre avec ça. Bon j’abuse, tout le monde savait tenir un sabre, mais je n’étais vraiment pas douée. Si bien qu’à la première séance j’ai donné un coup de sabre à deux mecs sans trop m’en rendre compte. Oui, comme je tenais mon sabre à l’horizontal et bien j’avais l’occasion d’heurter tous ceux à proximité à chaque fois que je me tournais. Et heureusement ce n’était que des sabres en bois. Mais avec Jubeï senseï je n’ai pas appris que ça. Avec le temps j’ai commencé à devenir de plus en plus agile, à me déplacer correctement, placer les coups là où il fallait, et plus important encore, j’avais appris à être respectueuse de mon adversaire.
1609.
L’année de mes huit ans n’avait pas été très chargée en devoir. J’allais à l’école tous les jours, j’écoutais, j’écrivais, j’essayais d’enregistrer un maximum d’information et en fin d’après-midi je rentrais chez moi, sans devoirs. Ce qui faisait de mon enseignante l’une des meilleurs. Du coup, j’avais pas mal de temps pour aider maman à s’occuper de ses deux parcelles et des quelques animaux qu’on avait. L’une était une rizière et l’autre un champ de blé. Ces produits, elle en vendait les trois quarts en ville, et nous consommions le reste à la maison. En ce qui concernait la petite ferme, rien de bien fou : il y avait des moutons pour la laine et des poules pour les œufs, qui allaient aussi être vendus et/ou consommés par notre famille. Nous avions aussi un chat : Nouille, nommé ainsi en l’honneur du plat préféré de mes parents. Mais si ça n’avait tenu qu’à moi, je l’aurais nommé Hibi-chan, en référence à notre nom de famille, puisqu’il en était aussi membre et que chan lui donnait un côté mignon et enfantin.
Pour le reste du temps libre que j’avais, je jouais dans ma chambre, ou bien je lisais. Disons que je n’avais pas beaucoup d’amis alors je ne sortais pas trop dehors, mais ça m’allait tout autant comme ça. De temps en temps, papa me racontait ses histoires de marin, parce que oui, c’était un grand et fier membre de la neuvième division de Shimotsuki, un vrai commandant, sérieux et aimé par ses soldats. De toute façon, c’était le meilleur papa. Il sortait de temps en temps du pays pour certaines de ses missions, mais je savais qu’à chaque fois j’allais le revoir, alors je ne m’inquiétais pas.
1612.
Lorsque que vous atteignez l’âge de onze ans et un niveau convenable, on vous donne le droit de vous entraîner avec de vrais sabres. Et je ne me suis pas fait prier pour aller chercher ma toute première lame. Bien sûr, ce genre de lame n’était pas aussi tranchant et aiguisé que ce à quoi tous les mômes s’attendaient, mais elles pouvaient tout de même nous couper et le bruit de leur acier résonnait assez fort pour que l’on s’imagine sur un champ de bataille en train de sauver tous nos amis menacés d’une mort atroce. M’enfin moi je m’imaginais plutôt en train de négocier une ristourne à la boutique de bonbon contre le gérant hyper fort qui voulait ma peau et tous mes sous.
Je me souviens que la première fois que l’on a eu nos vrais katanas, on a eu le droit d’affronter, un par un, Judaï senseï. Et jeune déjà, je ne perdais pas le nord. Alors avant de commencer j’avais parié avec lui que je le toucherais avant que la cloche ne sonne la fin de l’affrontement. Et j’avais parié toute ma fortune, que je voyais énorme mais qui était en fait maigrelette. « Allez m’sieur ! Ça va vous m’connaissez maintenant ! Et puis personne n’en saura rien, c’promis ! À moins que vous soyez un petit joueur… » Et j’étais un peu trop présomptueuse pour mon âge. Au final il avait accepté et vous savez quoi ? J’ai perdu. Je n’ai pas réussi à le toucher une seule fois. En revanche, ma lame avait claqué si fort contre la sienne que j’ai bien cru que mon bras allait se déboiter de mon épaule. C’était moi la petite joueuse.
1616.
Quand j’ai eu quinze ans, ma mère a absolument tenu à m’offrir un cadeau. Et je savais ce que je voulais. J’avais repéré un joli petit chapeau dans une boutique du centre-ville. Selon l’étiquette, ils appelaient ça un : sugegasa, un genre de chapeau en paille et conique. Je trouvais qu’il avait un certain charme, assez pour avoir l’envie irrésistible de le demander en cadeau. Mais j’avais longuement hésité, parce qu’il coûtait cher, et je savais que l’on n’était pas les plus riches du village. Et finalement je l’ai eu. Depuis que je l’ai déballé, je ne l’ai plus jamais quitté. Je le garde toujours sur ma tête parce que partout où je vais, il me fait penser à ma famille.
1618.
Lorsque j’ai eu dix-sept ans, j’ai voulu boire de l’alcool. Ne me demandez pas pourquoi. C’est apparu d’un coup, comme s’il s’agissait d’un rite de passage chez les adolescents. Alors qu’honnêtement, c’était plutôt nul comme but. Le problème, c’est que ma mère avait refusé que je boive avant mes dix-huit ans. Et ma copine Kami était dans le même cas. On s’était rencontré lors d’un cours de Judaï senseï un an auparavant et on était rapidement devenues très proche. C’était, en autre, une de mes seules amies. Bref. Notre mission était simple, plus ou moins rapide et efficace : s’introduire dans le local de Judaï senseï, qui était un vrai picoleur, et lui voler un peu de son saké pour trinquer. À quoi ? À nos vies heureuses. Et laissez-moi vous dire que l’opération a été un pur succès.
1619.
À dix-huit ans t’as le choix entre rester chez tes parents ou bien te trouver un job et partir à l’aventure. Enfin, soyons bien clairs, tout dépend du job. Pour moi, c’était sûr : suivre le chemin de mon père. Alors comme une bonne civile, la main sur la poitrine, je me suis engagée dans la marine. Leur idéal de justice m’avait bien plu et vu comment papa m’avait dépeint le travail, je ne pouvais qu’aimer. Sauf que les choses ne se sont pas vraiment passées comme je le pensais.
Quand t’arrives dans la marine, tu ne te fais pas tout de suite respecter, non-non. On te crie dessus et clairement on te donne les pires tâches. Tu es un joli larbin quoi. Je peux vous dire que j’ai adoré nettoyer les toilettes ou encore faire la plonge. Me faire insulter par mes supérieurs ou bien m’occuper du linge. Bon j’exagère peut-être les faits, mais j’en avais vraiment bavé. Mais je m’étais accrochée, dans le fond, je me persuadais que même les grands amiraux de nos jours étaient bien passés par là une fois, au début de leur carrière. Ils ne pouvaient pas tous être des prodiges désignés en un claquement de doigt. Cette idée me faisait tenir. Et j’ai eu raison de tenir.
1627.
J’ai vingt-six ans, et ça fait maintenant huit ans que je suis dans les rangs de la marine. Et je vous rassure, je ne suis plus matelot de première classe. Je suis passée par pas mal de chemin pour en arriver là où je suis, et une choses est sûre, j’adore mon métier. Et maintenant, j’ai hâte de voir de quoi l’avenir sera fait.
Test RP
Raconte-nous ton examen d'entrée dans la Marine.
« Ça va ma petite Tsunade ? Pas trop de stress ? »
Maman remplissait ma tasse bleu foncé d’un chocolat chaud dont elle seule avait le secret. Je n’en avais jamais bu d’aussi bon, même en bistrot. C’est que maman avait le don de me réconforter et de me rassurer. Bon, disons que je n’étais pas stressée au point de me faire pipi dessus, mais j’avais une petite boule au ventre. C’était sûrement ce que tous les aspirants dans mon cas ressentaient. Alors j’ai bu mon chocolat chaud et j’ai souri à maman, avant de me lever et de lui déposer un petit bisou sur la joue. J’avais une moustache de lait.
« Ça va le faire, j’en suis sûre ! »
Je me suis pointée à quatorze heures pile aux portes de la neuvième division, celle de l’île de Shimotsuki. Aujourd’hui, c’était un grand jour : l’examen d’entrée dans leurs rangs. Et il faisait assez beau pour un mois d’octobre. Le ciel était gris, mais il y avait, de temps à autre, un petit soleil qui sortait d’entre les nuages. Le vent était doux et quelques oiseaux chantaient encore. Le temps idéal pour moi. Je ne savais pas vraiment en quoi consisterait cet examen d’entrée, mon père n’avait absolument pas voulu m’en parler, ni même me donner le moindre conseil. J’étais livrée à moi-même, ce n’était pas plus mal. Et j’ai suivi les quelques pancartes enfoncées dans le sol pour arriver sur une grande place centrale où pas mal de personnes étaient déjà présentes. Des soldats, quelques officiers et face à eux plus d’une centaine de potentielles nouvelles recrues. Beaucoup de garçons, peu de filles.
Je me suis mise au milieu, ni au premier rang de peur d’être remarquée trop vite et ni au dernier de peur de ne rien entendre. Noyée dans la masse, j’étais parfaite. Mais assez vite, un vieil homme de la marine s’est levé pour monter sur une espèce de piédestal afin de nous demander le silence. Il exigeait également que nous formions des rangs et non, pour citer ses mots, un troupeau de mouton à l’air béat. Je me suis retrouvée entre un grand gaillard de deux mètres aux bras démesurément musclés, et un petit mec à lunette plus maigrelet. J’étais contente de voir qu’il y avait tous les profils.
« Bon mes enfants, men enfants, un peu de silence voulez-vous. Si vous êtes réunis ici c’est que vous avez un jour l’espoir d’intégrer nos rangs et de gravir cette haute montagne hiérarchisée qu’est la marine. » Sa voix était assez lente, et je ne voyais pas vraiment où il voulait en venir avec ce genre de métaphore. Je me suis contentée d’écouter sans trop réfléchir. « L’examen d’au-jour-d’hui réside en deux épreuves bien distinctes : une évaluation de vos per-for-man-ces physiques avant ou après un en-tre-tien seul à seul avec l’un de nos dirigeants. Des questions ? » Je crois qu’à part se demander pourquoi il avait découpé certains mots en plusieurs syllabes, personne n’avait vraiment de questions à poser. Alors nous avons été répartis en quatre groupes. Les deux premiers sur le terrain et les deux derniers en entretien afin de répartir au mieux l’espace et le temps disponible. J’étais dans le deuxième groupe, celui sur le terrain.
Nous nous sommes retrouvés avec un blondinet chef de groupe qui nous a expliqué brièvement ce qu’il fallait faire. Il avait l’air assez déprimé et plutôt nonchalant. C’était encourageant. Alors voilà, il y avait deux exercices : un parcours assez compliqué et un combat au sabre, l’arme maîtresse à Shimotsuki. Et avant même de dire ouf, on a été lâché sur la ligne de départ du parcours où un coup de sifflet précipité nous a fait démarrer.
J’ai mis du temps à décoller, parce que déjà j’étais désorientée, mais surtout, je voulais bien me concentrer. J’avais troqué mes bottes et jupes habituelles pour un jogging et des baskets. Et j’ai commencé à courir, à slalomer entre les piquets rouges plantés dans la terre, et ensuite à faire des petits sauts au centre des cerceaux verts déposés dans la poussière du sol. C’était assez cardiaque, et je sentais mon cœur battre, plus que d’habitude. Et j’étais énervée de prendre du retard sur les autres, alors je me suis donnée un coup de pied au cul et j’ai accéléré lorsqu’il a fallu sauter tous les rondins de bois situés à la même hauteur que ma poitrine. Des perles de sueur coulaient de mon front. Mais j’ai perdu cette petite avance lorsqu’il a fallu escalader un mur de deux mètres à l’aide d’une simple corde, j’ai d’ailleurs failli me brûler la paume de la main avec cette connerie. Le pire c’est quand j’ai dû ramper sur le dos : j’ai mis quelques secondes avant de m’allonger. Etre marine ça me plaisait, me traîner par terre, très peu pour moi. Bref, j’ai fait, parce qu’il fallait faire. Et le dernier truc, celui qui m’a achevé, c’est de grimper à une corde, aussi fourbe que celle du mur, pour aller sonner une petite cloche en haut. Je peux vous dire que j’ai bien galéré, et heureusement que j’avais des muscles, sinon je n’aurais été qu’une limace à vouloir grimper et glisser de la corde, un peu comme la fille derrière moi. Je me suis rendue compte que je n’étais pas la dernière et que j’avais plus ou moins suivi le groupe, à mon rythme. Mais une chose était sûre, ce n’allait pas être cette épreuve qui plaiderait en ma faveur.
Nous avons eu le temps de boire de l’eau et un petit gâteau, du moins, pour ceux qui avaient prévu d’amener de quoi se ressourcer et nos noms ont été criés pour l’épreuve de combat. Je me suis retrouvée face à un petit gars roux, trapu, qui portait des lunettes de soleil : Ary je crois. Le périmètre de combat n’était ni plus, ni moins, qu’un rectangle peint en bandes blanches autour duquel deux soldats allaient prendre des notes de nos prestations. J’avais écopé d’un de leur sabre, plus lourd que ceux avec lesquels j’avais l’habitude de m’entraîner. Mon camarade était dans le même cas : un sabre de la marine, ça forçait l’équité. Une cloche a sonné, ils aimaient les cloches ici, et je me suis penchée face à mon adversaire pour le saluer avant d’entamer le combat. Ce petit mec avait l’air plutôt rusé. Et il m’a sauté dessus avec un premier coup très agressif, et mon jugement a directement changé, plutôt présomptueux le rouquin. J’ai esquivé mais il n’a pas lâché son objectif et a visé ma jambe. J’ai contré son coup avec ma lame mais j’ai basculé en arrière. Je manquais d’équilibre et d’agilité, c’était indéniable. Mais je me suis souvenue du cours de Jubaï Senseï : comment se déplacer, analyser, où attaquer pour avoir le plus de chance. Un genre de flash dans ma tête qui a fait que je me suis redressée et je suis passée à l’attaque. Le gars était vif, mais pas très observateur : alors je me suis déplacée aussi vite que lui et j’ai enchainé les coups les plus compliqués que je connaissais, en haut, en bas, à droite, à gauche, j’ai tout fait pour le désorienter, et à chaque fois ma lame congnait la sienne. Sauf qu’il avait du mal à suivre le rythme. Des gouttes de sueur ont coulé sur mon front et j’ai manqué à plusieurs reprises de basculer en arrière. Mais à aucun moment je me suis retrouvée en position de défaite ou coincée. Disons que quand la cloche de fin a sonné, j’en ai conclu que nous avions fait un beau match nul.
Après ces deux épreuves physiques assez éprouvantes, nous avons eu le droit de nous reposer, genre un quart d’heure, vingt minutes. L’après-midi était passée à une vitesse folle, mais ce n’était pas encore terminé, puisque tous les aspirants devaient passer un entretien avec l’un des supérieurs de la garnison. Je me demandais bien face à quel genre de personne j’allais me présenter. Nous, le deuxième groupe, sommes entrés dans les locaux, et le blondinet chargé de notre groupe nous a installé dans une espèce de grande salle d’attente. Quelques bouquins et des chaises pas très confortables. Nous n’avions plus qu’à attendre l’annonce de notre nom.
Une demi-heure plus tard.
« Mademoiselle Hibi. »
Je me suis levé d’un coup et je suis rentrée dans la petite salle. Des meubles en bois, quelques livres, et un panier avec pas mal de sabres, une décoration plutôt simpliste et une salle qui ne devait servir qu’à recevoir les nouvelles recrues. L’homme m’a invité à m’asseoir. Un petit chauve qui devait faire deux têtes de moins que moi, une bonne panse et des lunettes rectangulaires. Il s’est installé face à moi dans son petit fauteuil, avec toute sa paperasse. Il a pris un petit stylo noir, prêt à prendre des notes et m’a souri. J’ai aussi fait un petit sourire, mais je n’étais pas vraiment à l’aise. « Alors mademoiselle, l’épreuve physique s’est bien passée ? » J’ai haussé les épaules. « J’espère avoir convaincu en-tout-cas. » Il a hoché la tête. « Bien, je vais vous poser trois questions, histoire d’en savoir un peu plus sur vous. » Trois questions seulement ? Je trouvais ça maigre, mais après tout, je me suis dit qu’avec le nombre de personne qu’il y avait, ils n’avaient peut-être pas le temps pour plus. J’ai fermé ma bouche, et je l’ai laissé continuer. « Très bien mademoiselle Hibi, qu’est-ce qui vous a poussé à vouloir rejoindre la marine ? » Je n’ai pas vraiment réfléchi et je me suis contentée de répondre spontanément. « Eh bien mon père est membre d’la marine. Quand il m’racontait ses histoires, ça m’donnait envie de faire pareil qu’lui plus tard. Il m’inspirait. Et puis j’aime votre idéal de justice. Ça me plait d’être du côté des droits, des justes. » Il a pris quelques notes, mais impossible de savoir si ma réponse lui avait plu ou non. J’ai respiré un bon coup en attendant la question suivante. « Quels sont vos objectifs dans la marine, jusqu’où aimeriez-vous aller ? Qu’attendez-vous d’un tel métier. » C’était une bonne question, à laquelle je n’avais jamais réfléchi. J’ai pris quelques temps pour répondre sans pour autant le laisser s’impatienter. Je me suis grattée la tempe, et j’ai répondu d’un geste de la main. « J’voudrais aller aussi loin qu’possible, aussi loin qu’les opportunités s’présenteront à moi. Et puis j’voudrais voyager avec un métier comme c’lui-ci. Voir du pays et rencontrer des personnes incroyables. » Je me suis de nouveau grattée la tempe. C’était stressant de le voir prendre des notes, sans un mot. Quoi qu’il en soit, j’avais répondu avec mes vraies convictions, alors je ne m’inquiétais pas. Je redoutais simplement la troisième question. « Bien mademoiselle Hibi, seriez-vous prête à mourir pour la marine ? » Mon cœur s’est arrêté de battre une demie seconde et j’ai senti un froid glacial me traverser. J’ai regardé le petit bonhomme droit dans les yeux et j’ai pris une inspiration avant de lui répondre sincèrement : « Oui, monsieur. » Je l’ai vu écrire une dernière fois sur ses feuilles avant de le voir se lever. Je me suis levée à mon tour. « Bien mademoiselle, vous devriez recevoir un courrier d’ici quelques jours, vous informant de votre réussite, ou non, à l’examen. » Il m’a serré la main avec un petit sourire encourageant, et j’ai quitté l’établissement.
J’ai traîné un peu dans le quartier avant de rentrer chez moi, parce que j’avais besoin de me changer les idées et de faire autre chose. J’avais une faim d’enfer, alors j’ai commandé des Gyozas au poulet chez Tomoko. Je n’allais probablement plus avoir faim pour ce soir, mais j’en avais besoin, maintenant. Plus que quelques jours à attendre pour savoir si les rangs de la marine m’accueilleraient ou si j’allais continuer à aider maman dans son champ.
« Ça va ma petite Tsunade ? Pas trop de stress ? »
Maman remplissait ma tasse bleu foncé d’un chocolat chaud dont elle seule avait le secret. Je n’en avais jamais bu d’aussi bon, même en bistrot. C’est que maman avait le don de me réconforter et de me rassurer. Bon, disons que je n’étais pas stressée au point de me faire pipi dessus, mais j’avais une petite boule au ventre. C’était sûrement ce que tous les aspirants dans mon cas ressentaient. Alors j’ai bu mon chocolat chaud et j’ai souri à maman, avant de me lever et de lui déposer un petit bisou sur la joue. J’avais une moustache de lait.
« Ça va le faire, j’en suis sûre ! »
* * *
Je me suis pointée à quatorze heures pile aux portes de la neuvième division, celle de l’île de Shimotsuki. Aujourd’hui, c’était un grand jour : l’examen d’entrée dans leurs rangs. Et il faisait assez beau pour un mois d’octobre. Le ciel était gris, mais il y avait, de temps à autre, un petit soleil qui sortait d’entre les nuages. Le vent était doux et quelques oiseaux chantaient encore. Le temps idéal pour moi. Je ne savais pas vraiment en quoi consisterait cet examen d’entrée, mon père n’avait absolument pas voulu m’en parler, ni même me donner le moindre conseil. J’étais livrée à moi-même, ce n’était pas plus mal. Et j’ai suivi les quelques pancartes enfoncées dans le sol pour arriver sur une grande place centrale où pas mal de personnes étaient déjà présentes. Des soldats, quelques officiers et face à eux plus d’une centaine de potentielles nouvelles recrues. Beaucoup de garçons, peu de filles.
Je me suis mise au milieu, ni au premier rang de peur d’être remarquée trop vite et ni au dernier de peur de ne rien entendre. Noyée dans la masse, j’étais parfaite. Mais assez vite, un vieil homme de la marine s’est levé pour monter sur une espèce de piédestal afin de nous demander le silence. Il exigeait également que nous formions des rangs et non, pour citer ses mots, un troupeau de mouton à l’air béat. Je me suis retrouvée entre un grand gaillard de deux mètres aux bras démesurément musclés, et un petit mec à lunette plus maigrelet. J’étais contente de voir qu’il y avait tous les profils.
« Bon mes enfants, men enfants, un peu de silence voulez-vous. Si vous êtes réunis ici c’est que vous avez un jour l’espoir d’intégrer nos rangs et de gravir cette haute montagne hiérarchisée qu’est la marine. » Sa voix était assez lente, et je ne voyais pas vraiment où il voulait en venir avec ce genre de métaphore. Je me suis contentée d’écouter sans trop réfléchir. « L’examen d’au-jour-d’hui réside en deux épreuves bien distinctes : une évaluation de vos per-for-man-ces physiques avant ou après un en-tre-tien seul à seul avec l’un de nos dirigeants. Des questions ? » Je crois qu’à part se demander pourquoi il avait découpé certains mots en plusieurs syllabes, personne n’avait vraiment de questions à poser. Alors nous avons été répartis en quatre groupes. Les deux premiers sur le terrain et les deux derniers en entretien afin de répartir au mieux l’espace et le temps disponible. J’étais dans le deuxième groupe, celui sur le terrain.
Nous nous sommes retrouvés avec un blondinet chef de groupe qui nous a expliqué brièvement ce qu’il fallait faire. Il avait l’air assez déprimé et plutôt nonchalant. C’était encourageant. Alors voilà, il y avait deux exercices : un parcours assez compliqué et un combat au sabre, l’arme maîtresse à Shimotsuki. Et avant même de dire ouf, on a été lâché sur la ligne de départ du parcours où un coup de sifflet précipité nous a fait démarrer.
J’ai mis du temps à décoller, parce que déjà j’étais désorientée, mais surtout, je voulais bien me concentrer. J’avais troqué mes bottes et jupes habituelles pour un jogging et des baskets. Et j’ai commencé à courir, à slalomer entre les piquets rouges plantés dans la terre, et ensuite à faire des petits sauts au centre des cerceaux verts déposés dans la poussière du sol. C’était assez cardiaque, et je sentais mon cœur battre, plus que d’habitude. Et j’étais énervée de prendre du retard sur les autres, alors je me suis donnée un coup de pied au cul et j’ai accéléré lorsqu’il a fallu sauter tous les rondins de bois situés à la même hauteur que ma poitrine. Des perles de sueur coulaient de mon front. Mais j’ai perdu cette petite avance lorsqu’il a fallu escalader un mur de deux mètres à l’aide d’une simple corde, j’ai d’ailleurs failli me brûler la paume de la main avec cette connerie. Le pire c’est quand j’ai dû ramper sur le dos : j’ai mis quelques secondes avant de m’allonger. Etre marine ça me plaisait, me traîner par terre, très peu pour moi. Bref, j’ai fait, parce qu’il fallait faire. Et le dernier truc, celui qui m’a achevé, c’est de grimper à une corde, aussi fourbe que celle du mur, pour aller sonner une petite cloche en haut. Je peux vous dire que j’ai bien galéré, et heureusement que j’avais des muscles, sinon je n’aurais été qu’une limace à vouloir grimper et glisser de la corde, un peu comme la fille derrière moi. Je me suis rendue compte que je n’étais pas la dernière et que j’avais plus ou moins suivi le groupe, à mon rythme. Mais une chose était sûre, ce n’allait pas être cette épreuve qui plaiderait en ma faveur.
Nous avons eu le temps de boire de l’eau et un petit gâteau, du moins, pour ceux qui avaient prévu d’amener de quoi se ressourcer et nos noms ont été criés pour l’épreuve de combat. Je me suis retrouvée face à un petit gars roux, trapu, qui portait des lunettes de soleil : Ary je crois. Le périmètre de combat n’était ni plus, ni moins, qu’un rectangle peint en bandes blanches autour duquel deux soldats allaient prendre des notes de nos prestations. J’avais écopé d’un de leur sabre, plus lourd que ceux avec lesquels j’avais l’habitude de m’entraîner. Mon camarade était dans le même cas : un sabre de la marine, ça forçait l’équité. Une cloche a sonné, ils aimaient les cloches ici, et je me suis penchée face à mon adversaire pour le saluer avant d’entamer le combat. Ce petit mec avait l’air plutôt rusé. Et il m’a sauté dessus avec un premier coup très agressif, et mon jugement a directement changé, plutôt présomptueux le rouquin. J’ai esquivé mais il n’a pas lâché son objectif et a visé ma jambe. J’ai contré son coup avec ma lame mais j’ai basculé en arrière. Je manquais d’équilibre et d’agilité, c’était indéniable. Mais je me suis souvenue du cours de Jubaï Senseï : comment se déplacer, analyser, où attaquer pour avoir le plus de chance. Un genre de flash dans ma tête qui a fait que je me suis redressée et je suis passée à l’attaque. Le gars était vif, mais pas très observateur : alors je me suis déplacée aussi vite que lui et j’ai enchainé les coups les plus compliqués que je connaissais, en haut, en bas, à droite, à gauche, j’ai tout fait pour le désorienter, et à chaque fois ma lame congnait la sienne. Sauf qu’il avait du mal à suivre le rythme. Des gouttes de sueur ont coulé sur mon front et j’ai manqué à plusieurs reprises de basculer en arrière. Mais à aucun moment je me suis retrouvée en position de défaite ou coincée. Disons que quand la cloche de fin a sonné, j’en ai conclu que nous avions fait un beau match nul.
Après ces deux épreuves physiques assez éprouvantes, nous avons eu le droit de nous reposer, genre un quart d’heure, vingt minutes. L’après-midi était passée à une vitesse folle, mais ce n’était pas encore terminé, puisque tous les aspirants devaient passer un entretien avec l’un des supérieurs de la garnison. Je me demandais bien face à quel genre de personne j’allais me présenter. Nous, le deuxième groupe, sommes entrés dans les locaux, et le blondinet chargé de notre groupe nous a installé dans une espèce de grande salle d’attente. Quelques bouquins et des chaises pas très confortables. Nous n’avions plus qu’à attendre l’annonce de notre nom.
Une demi-heure plus tard.
« Mademoiselle Hibi. »
Je me suis levé d’un coup et je suis rentrée dans la petite salle. Des meubles en bois, quelques livres, et un panier avec pas mal de sabres, une décoration plutôt simpliste et une salle qui ne devait servir qu’à recevoir les nouvelles recrues. L’homme m’a invité à m’asseoir. Un petit chauve qui devait faire deux têtes de moins que moi, une bonne panse et des lunettes rectangulaires. Il s’est installé face à moi dans son petit fauteuil, avec toute sa paperasse. Il a pris un petit stylo noir, prêt à prendre des notes et m’a souri. J’ai aussi fait un petit sourire, mais je n’étais pas vraiment à l’aise. « Alors mademoiselle, l’épreuve physique s’est bien passée ? » J’ai haussé les épaules. « J’espère avoir convaincu en-tout-cas. » Il a hoché la tête. « Bien, je vais vous poser trois questions, histoire d’en savoir un peu plus sur vous. » Trois questions seulement ? Je trouvais ça maigre, mais après tout, je me suis dit qu’avec le nombre de personne qu’il y avait, ils n’avaient peut-être pas le temps pour plus. J’ai fermé ma bouche, et je l’ai laissé continuer. « Très bien mademoiselle Hibi, qu’est-ce qui vous a poussé à vouloir rejoindre la marine ? » Je n’ai pas vraiment réfléchi et je me suis contentée de répondre spontanément. « Eh bien mon père est membre d’la marine. Quand il m’racontait ses histoires, ça m’donnait envie de faire pareil qu’lui plus tard. Il m’inspirait. Et puis j’aime votre idéal de justice. Ça me plait d’être du côté des droits, des justes. » Il a pris quelques notes, mais impossible de savoir si ma réponse lui avait plu ou non. J’ai respiré un bon coup en attendant la question suivante. « Quels sont vos objectifs dans la marine, jusqu’où aimeriez-vous aller ? Qu’attendez-vous d’un tel métier. » C’était une bonne question, à laquelle je n’avais jamais réfléchi. J’ai pris quelques temps pour répondre sans pour autant le laisser s’impatienter. Je me suis grattée la tempe, et j’ai répondu d’un geste de la main. « J’voudrais aller aussi loin qu’possible, aussi loin qu’les opportunités s’présenteront à moi. Et puis j’voudrais voyager avec un métier comme c’lui-ci. Voir du pays et rencontrer des personnes incroyables. » Je me suis de nouveau grattée la tempe. C’était stressant de le voir prendre des notes, sans un mot. Quoi qu’il en soit, j’avais répondu avec mes vraies convictions, alors je ne m’inquiétais pas. Je redoutais simplement la troisième question. « Bien mademoiselle Hibi, seriez-vous prête à mourir pour la marine ? » Mon cœur s’est arrêté de battre une demie seconde et j’ai senti un froid glacial me traverser. J’ai regardé le petit bonhomme droit dans les yeux et j’ai pris une inspiration avant de lui répondre sincèrement : « Oui, monsieur. » Je l’ai vu écrire une dernière fois sur ses feuilles avant de le voir se lever. Je me suis levée à mon tour. « Bien mademoiselle, vous devriez recevoir un courrier d’ici quelques jours, vous informant de votre réussite, ou non, à l’examen. » Il m’a serré la main avec un petit sourire encourageant, et j’ai quitté l’établissement.
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J’ai traîné un peu dans le quartier avant de rentrer chez moi, parce que j’avais besoin de me changer les idées et de faire autre chose. J’avais une faim d’enfer, alors j’ai commandé des Gyozas au poulet chez Tomoko. Je n’allais probablement plus avoir faim pour ce soir, mais j’en avais besoin, maintenant. Plus que quelques jours à attendre pour savoir si les rangs de la marine m’accueilleraient ou si j’allais continuer à aider maman dans son champ.
Informations IRL
• Prénom : Lélé
• Age : 18 ans
• Aime : J’adore rp et bien-sûr le monde de one piece.
• N'aime pas : Me faire spoiler, vraiment la pire des choses.
• Personnage préféré de One Piece : Robin !
• Caractère : Je suis plutôt sympa et j’aime bien faire de nouvelles rencontres !
• Fait du RP depuis : Pas mal de temps maintenant !
• Disponibilité approximative : Aussi souvent que je le pourrais.
• Comment avez-vous connu le forum ? En tapant forum One Piece RPG dans la barre de recherche Google aha !
ONE PIECE REQUIEM
Dernière édition par Hibi Tsunade le Jeu 2 Nov 2017 - 13:25, édité 2 fois