VOTRE NOM ET PRÉNOM ICI
• Pseudonyme : Johnny Jonas Vamistule (identité marine)
• Age : 33,333... ans
• Sexe : Homme
• Race : Humain
• Métier : Agent
• Groupe : CP3
• Age : 33,333... ans
• Sexe : Homme
• Race : Humain
• Métier : Agent
• Groupe : CP3
• But : Pom popom
• Équipement : J'aimerais bien le fruit du caméléon plus tard...
• Parrain : Le nom du membre qui vous a fait découvrir le forum, le cas échéant.
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Doppio
Codes du règlement : (Il y en a deux, un par charte. Mettez-les entre les balises sans les astérisques.)
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• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Doppio
Codes du règlement : (Il y en a deux, un par charte. Mettez-les entre les balises sans les astérisques.)
Description Physique
Vamistule aime beaucoup l'uniforme marine et le porte en permanence, même revenu dans les locaux du CP. Il a customisé le sien avec des pin's de très bon goût genre des étoiles, des mouettes, des ancres et des coeurs.
Il a toujours la bouche entrouverte, ce qui a tendance à lui donner une tête de con. A cause d'une jaunisse carabinée qu'il a traversé étant enfant, il a gardé des lèvres jaunes orangées qui peuvent éventuellement plaire si on aime les lèvres jaunes orangées. Ceci ajouté à ses petits yeux aux cils bien dressés lui donne un air un peu androgyne, pourtant c'est bel et bien une paire de couilles qui siège sous son slip.
Son regard fixe et perçant donne envie de lui donner des claques lorsqu'on se tient en tête à tête avec lui, mais on passe rarement à l'acte parce que malgré son physique ingrat il est plutôt gentil.
Sa démarche variable traduit son état psychologique aléatoire, parfois assurée, parfois timide, parfois exhubérante et parfois honteuse, jamais constante, on peut noter cependant qu'il marche toujours très vite, à la limite de la course, si bien qu'il donne l'impression de patiner sur le sol à une vitesse démesurée.
Grande taille, poids moyen, mais un peu gras du bide à force de passer son temps libre au réfectoire du CP, il garde une apparence svelte et profite de gentils muscles sculptés par l'action, pas du toc ceux-là, il a des abdos si magnifiques qu'on voudrait faire cuire des steaks dessus.
Il a toujours la bouche entrouverte, ce qui a tendance à lui donner une tête de con. A cause d'une jaunisse carabinée qu'il a traversé étant enfant, il a gardé des lèvres jaunes orangées qui peuvent éventuellement plaire si on aime les lèvres jaunes orangées. Ceci ajouté à ses petits yeux aux cils bien dressés lui donne un air un peu androgyne, pourtant c'est bel et bien une paire de couilles qui siège sous son slip.
Son regard fixe et perçant donne envie de lui donner des claques lorsqu'on se tient en tête à tête avec lui, mais on passe rarement à l'acte parce que malgré son physique ingrat il est plutôt gentil.
Sa démarche variable traduit son état psychologique aléatoire, parfois assurée, parfois timide, parfois exhubérante et parfois honteuse, jamais constante, on peut noter cependant qu'il marche toujours très vite, à la limite de la course, si bien qu'il donne l'impression de patiner sur le sol à une vitesse démesurée.
Grande taille, poids moyen, mais un peu gras du bide à force de passer son temps libre au réfectoire du CP, il garde une apparence svelte et profite de gentils muscles sculptés par l'action, pas du toc ceux-là, il a des abdos si magnifiques qu'on voudrait faire cuire des steaks dessus.
Description Psychologique
Mythomane compulsif obsessionnel, physiologiquement incapable de dire la vérité, pas beaucoup plus capable de construire sur le long terme un mensonge cohérent, il éblouit néanmoins par la conviction avec laquelle il raconte ses salades et le fait que tout le monde les gobe avec ardeur.
Il n'a que deux options pour dévoiler une vérité de façon détournée :
- Les négations ("il n'est pas vivant" au lieu d'"il est mort")
- Les modalisations ("je vais éventuellement te tuer" au lieu de "je vais te tuer").
Sinon Vamistule est quelqu'un qui, sans nul doute, croque la vie. Il a toujours l'air dans la lune et semble évoluer dans une autre réalité : sans réel stress ni enjeux. Ce n'est pas courant parmi les agents du CP de n'en avoir rien à foutre mais Vamistule lui, est dans un état effrayant de rien à foutrine. Même directement menacé de mort, son coeur battra toujours nonchalamant. Même s'il tue une veuve, un orphelin, ainsi qu'un amas de chatons (pas forcément dans cet ordre là) il faudra sérieusement le dépiauter pour espérer trouver ne serait-ce qu'une goutte d'adrénaline sous sa carcasse laide.
Ce n'est pas pour ça qu'il ne ressent pas d'émotions. Il en ressent beaucoup, mais il les tire simplement dans le désordre, des mix de tristesse, de colère, de joie, de peine très vifs mais incohérents, comme si son cerveau jouait en permanence à la roulette quel sentiment il allait ressentir. Un vrai merdier.
En parlant de merdier, ce n'est pas quelque chose dont il est fan. Le chaos n'est pas sa tasse de thé, son sang-froid est une petite fille fragile, il aime le calme et aussi les balades en forêt.
Il aime accumuler plein de pognon et le dilapider aussitôt au casino ou en achetant des babioles hilarantes comme des coussins péteurs. Comme il est entretenu par le gouvernement mondial, il ne ressent pas le besoin d'économiser ou d'épargner.
Enfermé dans les mensonges et la déréalisation, Vamistule s'accommode bien de sa prison même s'il y est très seul. En temps normal, il n'est pas contrariant, bavard mais toujours attentif aux autres, on l'aime bien jusqu'à ce qu'on se rende compte qu'il ment comme il respire et qu'on ne le connaît en fait pas du tout. Ainsi une amitié sincère et inconditionnelle lui est proprement interdite.
Il n'a que deux options pour dévoiler une vérité de façon détournée :
- Les négations ("il n'est pas vivant" au lieu d'"il est mort")
- Les modalisations ("je vais éventuellement te tuer" au lieu de "je vais te tuer").
Sinon Vamistule est quelqu'un qui, sans nul doute, croque la vie. Il a toujours l'air dans la lune et semble évoluer dans une autre réalité : sans réel stress ni enjeux. Ce n'est pas courant parmi les agents du CP de n'en avoir rien à foutre mais Vamistule lui, est dans un état effrayant de rien à foutrine. Même directement menacé de mort, son coeur battra toujours nonchalamant. Même s'il tue une veuve, un orphelin, ainsi qu'un amas de chatons (pas forcément dans cet ordre là) il faudra sérieusement le dépiauter pour espérer trouver ne serait-ce qu'une goutte d'adrénaline sous sa carcasse laide.
Ce n'est pas pour ça qu'il ne ressent pas d'émotions. Il en ressent beaucoup, mais il les tire simplement dans le désordre, des mix de tristesse, de colère, de joie, de peine très vifs mais incohérents, comme si son cerveau jouait en permanence à la roulette quel sentiment il allait ressentir. Un vrai merdier.
En parlant de merdier, ce n'est pas quelque chose dont il est fan. Le chaos n'est pas sa tasse de thé, son sang-froid est une petite fille fragile, il aime le calme et aussi les balades en forêt.
Il aime accumuler plein de pognon et le dilapider aussitôt au casino ou en achetant des babioles hilarantes comme des coussins péteurs. Comme il est entretenu par le gouvernement mondial, il ne ressent pas le besoin d'économiser ou d'épargner.
Enfermé dans les mensonges et la déréalisation, Vamistule s'accommode bien de sa prison même s'il y est très seul. En temps normal, il n'est pas contrariant, bavard mais toujours attentif aux autres, on l'aime bien jusqu'à ce qu'on se rende compte qu'il ment comme il respire et qu'on ne le connaît en fait pas du tout. Ainsi une amitié sincère et inconditionnelle lui est proprement interdite.
Biographie
Il est né sur un navire marchand. On lui donna un prénom puis il hérita du nom de ses parents, mais ça n'est pas important, parce qu'il ne s'en servira jamais. Vous ne seriez pas intéressé par le connaître car contrairement à "Vamistule", ce n'était pas amusant à prononcer à haute voix. Probablement que son prénom et son nom, découpés et arrangés d'une certaine manière, fusionnés ou déformés, donnait "Vamistule" et que c'est pour ça qu'il fut quasiment toujours appelé ainsi. Ça remonte à trop loin pour qu'il s'en souvienne !
Ses parents prirent la contestable habitude de lui cacher des faits importants pour le protéger, un genre de contrôle parental envahissant. La guerre ? Des comédiens qui rigolent dans des parties de paintball géantes. Les esclaves ? Des gens si gentils et dévoués qu'ils travaillent sans rien demander en retour. Papa qui meurt dévoré par un poulpe carnivore à tentacules broyeuses ? C'est papa qui est parti en vacances voyons, il est allé découvrir les trésors de la mer et il ne reviendra pas de sitôt.
Il passa son enfance dans un cocon confortable, en dehors de la réalité. Et il n'en sortit jamais vraiment !
Sa pauvre mère comprit très vite qu'il n'était pas un enfant comme les autres : lunatique, incapable dès le plus jeune âge de franchise, la vérité était devenue tabou chez lui, il avait du mal à en saisir même le concept. Un petit con sournois et déréglé, qu'est-ce qu'on allait pouvoir faire de lui ? Ce que chaque parent fait lorsqu'il se rend compte qu'il a loupé l'éducation de son ainé : il allait falloir en faire un autre...
Vamistule ne savait pas trop d'où lui est venue sa soeur : peut-être un épicier ou un facteur qui a rendu visite à sa mère avec la cigogne blablabla. En tout cas sa soeur s'est de suite taillée une énorme part du coeur de sa mère, il finit rapidement oublié, comme si après tout ce temps à le choyer elle s'en était lassé. C'est normal car il n'était pas quelqu'un de très intéressant, un peu niais et une gueule de con.
Vamistule, et sa personnalité à une dimension, bâtie autour du mensonge, prit un beau jour la clé des champs et personne ne s'en soucia jamais. Il se fit passer pour un mousse au port du coin à qui on avait volé l'uniforme et réussit à embarquer tout de go avec un troupeau de marines bien dressés aux cerveaux pas vraiment fournis : Vamistule se disait que bon, on tente, on verra après comment que ça se goupille.
Il se laissa porter quelques jours par l'escouade. Elle devait aller déposer des VIP sur une petite île bien cachée, du genre qu'on représente par un petit point pas plus grand qu'un bouton d'acné sur une mappemonde, un bouton d'acné purulent car là-bas, il paraissait qu'il s'y passait des choses pas nettes. Le gouvernement y formait ses plus proches collaborateurs, il les forgeait dans le feu, le fer et le sang. Vamistule s'en foutait, préférant utiliser le voyage pour compter le nombre de nuages que contenait le ciel. Il en dénombra pas moins de 43, dont un ressemblant à un pénis.
Voyage terminé, marines libérés le temps de l'escale, ils avaient pour consigne de ne pas s'approcher des gros bâtiments qui surplombaient le petit port de l'île. Seuls semblaient avoir le droit d'y rentrer certains marines, qui avaient un regard dur et déterminé, le genre de regard qu'on utilise pour percer la vessie des gens. Ils étaient sûrement les fameux VIP. Or Vamistule voulait se sentir VIP. Alors il les suivit, tout en gardant en tête son compte de nuages. Contre toute attente : il ne reprendra jamais son compte, car il allait entretemps changer de vie (encore une fois en moins d'un jour, il commençait à s'y habituer).
Perdu dans les couloirs il tomba sur un fonctionnaire très aimable qui lui demanda qui il était pour errer ainsi dans les entrailles très privées du gouvernement eh sans blague tu te prends pour qui. Du tac au tac il lui répondit qu'il était une nouvelle recrue, sans préciser s'il s'agissait de la marine ou des caniches du gouvernement et, la magie du mensonge, passa comme une lettre à la poste et fut escorté jusqu'à une immense salle d'exercices physiques similaire au club de gym dans lequel il traînait petit, il ne fut pas trop dépaysé et commença à faire des pompes, une série de 10 ho hisse, ainsi que 10 de développé couché.
"Salut les poulettes" dit-il en arrivant pour la première fois dans le réfectoire du cipher pol numéro 3. Mais il fut ignoré, s'infligeant une nouvelle blessure narcissique, jurant à terme de se venger. Mais, séduit par la soupe à l'oignon du jour, il se calma rapidement et noua rapidement des liens avec un agent dénommé Zazman. Zazman était un jeune agent plein de candeur et un petit peu sociopathe sur les bords qui se confia à Vamistule sur son désir de tuer. "Je me suis engagé pour ça, pour faire couler le sang, avoir le permis de tuer et le costard, tu vois ? Et toi mon ami ?" Vamistule, qui ne savait finalement pas trop dans quoi il s'était engagé, se contenta d'un "Ah mais moi pareil, j'adore répandre la douleur" désintéressé. Devant le rire de Zazman, Vamistule se mit à s'esclaffer lui aussi. Une amitié était née.
Un beau jour d'été où le chef de son service vint au réfectoire cueillir quelques recrues pour une petite mission un peu inintéressante, il ordonna aux volontaires de se lever de leurs chaises et de venir à lui. Les premiers arrivés seraient premiers servis, et premiers servants. Vamistule fut parmi eux, car il était devant un plat de riz et dieu sait qu'il haïssait le riz, c'est fade et granuleux, immangeable à la fourchette, il aurait tout donné pour échapper au supplice de terminer son assiette. Alors à la place, il embarqua dans sa destinée.
Mission simple pour des gens simples qui consistait à vérifier les agissements d'un caporal de West Blue un peu louche sur les bords, soupçonné de trafic de substances illicites. Mission finie en moins de trois jours après que le caporal glissa dans les marches de l'escalier sur un sachet de drogue qui traînait par terre, avant de se rompre le cou. Et si le CP l'avait assassiné... ?
Le plus dur pour un jeune agent, c'est de satisfaire dès la première mission ses supérieurs. Vamistule eut cette chance, et put rejoindre la section d'entraînement intensif pour minets prometteurs, en compagnie de ses partenaires de mission, qu'il avait appris un peu à connaître, mais j'ai pas trop envie de leur consacrer des paragraphes ça va déjà être assez long comme ça : retenez juste que Zazman était avec lui.
"Salut les poulettes" réessaya-t-il. Mais il fit une nouvelle fois un bide. Obstiné, il voulait faire de "Salut les poulettes" sa catchphrase mais ça ne semblait pas enjouer les coeurs.
"Soyons sérieux jeune scaramouche, vous êtes ici pour devenir le bras armé de la justice mais pour le moment, vous n'êtes même pas un doigt, au mieux une rognure d'ongle. Réussir une mission ne vous donne pas le droit de vous affranchir de la discipline."
"Oui c'est vrai."
C'était vrai.
Il se tint à carreau pendant des mois, suivant le programme d'entrainement intensif destiné à transformer des jeunes fous en foudres de guerre, quitte à écraser un peu leur personnalité au passage par du bourrage de crâne bien senti. Vamistule n'eut pas ce problème, n'ayant aucune personnalité à perdre, puisqu'il n'en a jamais eu, eh oui.
On lui laissa l'initiative de construire son identité de marine : il devint Johnny Jonas Vamistule, caporal au coeur tendre mais à la justice expéditive. Ayant peine à construire des mensonges cohérents et passant son temps à empiler les bobards contradictoires, il se forgera petit à petit une réputation de marine lunatique, tantôt cruel et odieux, tantôt cool et bon vivant, tantôt ferme, tantôt laxiste, Johnny Jonas Vamistule était si étrange et changeant qu'il était impossible de deviner que c'était un agent du CP sous couverture, eux d'habitude si méthodiques et organisés. Involontairement, Vamistule s'était donc construit une très bonne identité publique.
Alors pendant une dizaine de belles années, Vamistule enchaînera les planques auprès de sergents, de caporaux, de colonels, d'abord en tant que simple soldat puis en tant que sous officier parfois directement subordonné à sa cible. Mener deux carrières en parallèle le faisait jubiler, ce bon J.J. Vamistule. Il n'avait jamais vraiment besoin de se préoccuper de la vérité, dans un emploi pareil, et transformait ainsi son handicap en force.
Alors que demande le peuple ?
Il demande du fric, de la thune, de l'oseille, des rognons, voilà ce qu'il demande. Entre ses tendances mythomanes et dépensières, Vamistule perdit régulièrement des fortunes en jeux ou en paris, bien qu'il était un menteur intraitable au poker, savoir bluffer n'empêche pas de perdre si on ne sait pas percer les manigances des adversaires.
Résultat, il était perpétuellement sur la paille, mais peu importe pour un agent du GM logé et nourri aux frais de la maison, il avait son petit cagibi de fonction, sa bouffe de fonction et ses slips de fonction. Ce qui lui faisait économiser beaucoup d'argent : argent qu'il pouvait perdre ailleurs. Youpi ! Vamistule se sentait comme une princesse : heureuse, libre, et profondément éprise des privilèges accordés par sa fonction.
Il tenta de se faire un peu de maille ici et là en acceptant des missions mercenaires bien payées mais pas bien propres, et surtout très dangereuse pour sa couverture de brave agent anti corruption. Être un enculé de ripoux qui combat d'autre ripoux non mais quoi ? Achètes toi de la crédibilité tocard va. C'est ce qu'on aurait pu hurler à Vamis, mais personne ne le fit jamais car il ne fut jamais coincé. Pour l'instant !! Eheh !!!
C'est dans cette période qu'il développa un léger goût de l'argent, sans non plus y devenir accroc. Il préfère le dépenser plutôt que le gagner, mais pour en dépenser il faut d'abord en gagner. C'est de ce constat que Vamis multipliera les magouilles et les services rendus pour récupérer des billets à brûler sur l'autel du RIRE.
Des milliers de berrys partirent au casino, dans des bars louches, ou dans des articles de farces et attrapes, ou dans le financement d'inventions prometteuses comme une lampe de poche à énergie solaire.
Le saviez vous ? Aucune date n'a jamais été précisé car Vamistule, lui qui compte les nuages, les pompes qu'il fait dans les salles de sport et les grains de riz qu'il lui reste à avaler dans la douleur, n'a jamais fait attention à son âge une fois quitté son patelin local, et ne voit pas les années passer. Il pense avoir à peu près la trentaine, car il s'est senti un peu déprimé un soir et en a déduit qu'il devait faire une crise de la trentaine.
S'il fallait synthétiser la vie de Vamistule en une poignée de mots-clés, on retiendrait ceux-ci "mensonges cp zazman tuer gentil drogue corruption cool argent nuage".
Ses parents prirent la contestable habitude de lui cacher des faits importants pour le protéger, un genre de contrôle parental envahissant. La guerre ? Des comédiens qui rigolent dans des parties de paintball géantes. Les esclaves ? Des gens si gentils et dévoués qu'ils travaillent sans rien demander en retour. Papa qui meurt dévoré par un poulpe carnivore à tentacules broyeuses ? C'est papa qui est parti en vacances voyons, il est allé découvrir les trésors de la mer et il ne reviendra pas de sitôt.
Il passa son enfance dans un cocon confortable, en dehors de la réalité. Et il n'en sortit jamais vraiment !
Sa pauvre mère comprit très vite qu'il n'était pas un enfant comme les autres : lunatique, incapable dès le plus jeune âge de franchise, la vérité était devenue tabou chez lui, il avait du mal à en saisir même le concept. Un petit con sournois et déréglé, qu'est-ce qu'on allait pouvoir faire de lui ? Ce que chaque parent fait lorsqu'il se rend compte qu'il a loupé l'éducation de son ainé : il allait falloir en faire un autre...
Vamistule ne savait pas trop d'où lui est venue sa soeur : peut-être un épicier ou un facteur qui a rendu visite à sa mère avec la cigogne blablabla. En tout cas sa soeur s'est de suite taillée une énorme part du coeur de sa mère, il finit rapidement oublié, comme si après tout ce temps à le choyer elle s'en était lassé. C'est normal car il n'était pas quelqu'un de très intéressant, un peu niais et une gueule de con.
Vamistule, et sa personnalité à une dimension, bâtie autour du mensonge, prit un beau jour la clé des champs et personne ne s'en soucia jamais. Il se fit passer pour un mousse au port du coin à qui on avait volé l'uniforme et réussit à embarquer tout de go avec un troupeau de marines bien dressés aux cerveaux pas vraiment fournis : Vamistule se disait que bon, on tente, on verra après comment que ça se goupille.
Il se laissa porter quelques jours par l'escouade. Elle devait aller déposer des VIP sur une petite île bien cachée, du genre qu'on représente par un petit point pas plus grand qu'un bouton d'acné sur une mappemonde, un bouton d'acné purulent car là-bas, il paraissait qu'il s'y passait des choses pas nettes. Le gouvernement y formait ses plus proches collaborateurs, il les forgeait dans le feu, le fer et le sang. Vamistule s'en foutait, préférant utiliser le voyage pour compter le nombre de nuages que contenait le ciel. Il en dénombra pas moins de 43, dont un ressemblant à un pénis.
Voyage terminé, marines libérés le temps de l'escale, ils avaient pour consigne de ne pas s'approcher des gros bâtiments qui surplombaient le petit port de l'île. Seuls semblaient avoir le droit d'y rentrer certains marines, qui avaient un regard dur et déterminé, le genre de regard qu'on utilise pour percer la vessie des gens. Ils étaient sûrement les fameux VIP. Or Vamistule voulait se sentir VIP. Alors il les suivit, tout en gardant en tête son compte de nuages. Contre toute attente : il ne reprendra jamais son compte, car il allait entretemps changer de vie (encore une fois en moins d'un jour, il commençait à s'y habituer).
Perdu dans les couloirs il tomba sur un fonctionnaire très aimable qui lui demanda qui il était pour errer ainsi dans les entrailles très privées du gouvernement eh sans blague tu te prends pour qui. Du tac au tac il lui répondit qu'il était une nouvelle recrue, sans préciser s'il s'agissait de la marine ou des caniches du gouvernement et, la magie du mensonge, passa comme une lettre à la poste et fut escorté jusqu'à une immense salle d'exercices physiques similaire au club de gym dans lequel il traînait petit, il ne fut pas trop dépaysé et commença à faire des pompes, une série de 10 ho hisse, ainsi que 10 de développé couché.
"Salut les poulettes" dit-il en arrivant pour la première fois dans le réfectoire du cipher pol numéro 3. Mais il fut ignoré, s'infligeant une nouvelle blessure narcissique, jurant à terme de se venger. Mais, séduit par la soupe à l'oignon du jour, il se calma rapidement et noua rapidement des liens avec un agent dénommé Zazman. Zazman était un jeune agent plein de candeur et un petit peu sociopathe sur les bords qui se confia à Vamistule sur son désir de tuer. "Je me suis engagé pour ça, pour faire couler le sang, avoir le permis de tuer et le costard, tu vois ? Et toi mon ami ?" Vamistule, qui ne savait finalement pas trop dans quoi il s'était engagé, se contenta d'un "Ah mais moi pareil, j'adore répandre la douleur" désintéressé. Devant le rire de Zazman, Vamistule se mit à s'esclaffer lui aussi. Une amitié était née.
Un beau jour d'été où le chef de son service vint au réfectoire cueillir quelques recrues pour une petite mission un peu inintéressante, il ordonna aux volontaires de se lever de leurs chaises et de venir à lui. Les premiers arrivés seraient premiers servis, et premiers servants. Vamistule fut parmi eux, car il était devant un plat de riz et dieu sait qu'il haïssait le riz, c'est fade et granuleux, immangeable à la fourchette, il aurait tout donné pour échapper au supplice de terminer son assiette. Alors à la place, il embarqua dans sa destinée.
Mission simple pour des gens simples qui consistait à vérifier les agissements d'un caporal de West Blue un peu louche sur les bords, soupçonné de trafic de substances illicites. Mission finie en moins de trois jours après que le caporal glissa dans les marches de l'escalier sur un sachet de drogue qui traînait par terre, avant de se rompre le cou. Et si le CP l'avait assassiné... ?
Le plus dur pour un jeune agent, c'est de satisfaire dès la première mission ses supérieurs. Vamistule eut cette chance, et put rejoindre la section d'entraînement intensif pour minets prometteurs, en compagnie de ses partenaires de mission, qu'il avait appris un peu à connaître, mais j'ai pas trop envie de leur consacrer des paragraphes ça va déjà être assez long comme ça : retenez juste que Zazman était avec lui.
"Salut les poulettes" réessaya-t-il. Mais il fit une nouvelle fois un bide. Obstiné, il voulait faire de "Salut les poulettes" sa catchphrase mais ça ne semblait pas enjouer les coeurs.
"Soyons sérieux jeune scaramouche, vous êtes ici pour devenir le bras armé de la justice mais pour le moment, vous n'êtes même pas un doigt, au mieux une rognure d'ongle. Réussir une mission ne vous donne pas le droit de vous affranchir de la discipline."
"Oui c'est vrai."
C'était vrai.
Il se tint à carreau pendant des mois, suivant le programme d'entrainement intensif destiné à transformer des jeunes fous en foudres de guerre, quitte à écraser un peu leur personnalité au passage par du bourrage de crâne bien senti. Vamistule n'eut pas ce problème, n'ayant aucune personnalité à perdre, puisqu'il n'en a jamais eu, eh oui.
On lui laissa l'initiative de construire son identité de marine : il devint Johnny Jonas Vamistule, caporal au coeur tendre mais à la justice expéditive. Ayant peine à construire des mensonges cohérents et passant son temps à empiler les bobards contradictoires, il se forgera petit à petit une réputation de marine lunatique, tantôt cruel et odieux, tantôt cool et bon vivant, tantôt ferme, tantôt laxiste, Johnny Jonas Vamistule était si étrange et changeant qu'il était impossible de deviner que c'était un agent du CP sous couverture, eux d'habitude si méthodiques et organisés. Involontairement, Vamistule s'était donc construit une très bonne identité publique.
Alors pendant une dizaine de belles années, Vamistule enchaînera les planques auprès de sergents, de caporaux, de colonels, d'abord en tant que simple soldat puis en tant que sous officier parfois directement subordonné à sa cible. Mener deux carrières en parallèle le faisait jubiler, ce bon J.J. Vamistule. Il n'avait jamais vraiment besoin de se préoccuper de la vérité, dans un emploi pareil, et transformait ainsi son handicap en force.
Alors que demande le peuple ?
Il demande du fric, de la thune, de l'oseille, des rognons, voilà ce qu'il demande. Entre ses tendances mythomanes et dépensières, Vamistule perdit régulièrement des fortunes en jeux ou en paris, bien qu'il était un menteur intraitable au poker, savoir bluffer n'empêche pas de perdre si on ne sait pas percer les manigances des adversaires.
Résultat, il était perpétuellement sur la paille, mais peu importe pour un agent du GM logé et nourri aux frais de la maison, il avait son petit cagibi de fonction, sa bouffe de fonction et ses slips de fonction. Ce qui lui faisait économiser beaucoup d'argent : argent qu'il pouvait perdre ailleurs. Youpi ! Vamistule se sentait comme une princesse : heureuse, libre, et profondément éprise des privilèges accordés par sa fonction.
Il tenta de se faire un peu de maille ici et là en acceptant des missions mercenaires bien payées mais pas bien propres, et surtout très dangereuse pour sa couverture de brave agent anti corruption. Être un enculé de ripoux qui combat d'autre ripoux non mais quoi ? Achètes toi de la crédibilité tocard va. C'est ce qu'on aurait pu hurler à Vamis, mais personne ne le fit jamais car il ne fut jamais coincé. Pour l'instant !! Eheh !!!
C'est dans cette période qu'il développa un léger goût de l'argent, sans non plus y devenir accroc. Il préfère le dépenser plutôt que le gagner, mais pour en dépenser il faut d'abord en gagner. C'est de ce constat que Vamis multipliera les magouilles et les services rendus pour récupérer des billets à brûler sur l'autel du RIRE.
Des milliers de berrys partirent au casino, dans des bars louches, ou dans des articles de farces et attrapes, ou dans le financement d'inventions prometteuses comme une lampe de poche à énergie solaire.
Le saviez vous ? Aucune date n'a jamais été précisé car Vamistule, lui qui compte les nuages, les pompes qu'il fait dans les salles de sport et les grains de riz qu'il lui reste à avaler dans la douleur, n'a jamais fait attention à son âge une fois quitté son patelin local, et ne voit pas les années passer. Il pense avoir à peu près la trentaine, car il s'est senti un peu déprimé un soir et en a déduit qu'il devait faire une crise de la trentaine.
S'il fallait synthétiser la vie de Vamistule en une poignée de mots-clés, on retiendrait ceux-ci "mensonges cp zazman tuer gentil drogue corruption cool argent nuage".
Test RP
Envoyé enquêter sur des meurtres en série aux alentours de la caserne d'une île miteuse peu dorikisée, Vamis ne prit pas beaucoup de temps à trouver le coupable lorsqu'il fut pris d'une crise psychotique.
Pfff. Si... Si on s'en sort, on réunira les morceaux de chaque corps. Pour les restituer... à leur famille.
-C'est une super idée.
Vamistule trouve qu'avoir un papa entier est plus pertinent qu'en avoir un démembré, mais après tout ce jeune homme est seul juge de ce qu'il a envie d'aimer.
L'heure n'est pas à l'émotion : l'horreur a frappé la caserne et il faut réagir avant de réfléchir. Un massacre perpétré par un dingo, seulement deux héros aux coeurs purs pour le neutraliser en attendant l'arrivée des renforts. Le brave caporal Zigoule n'était guère un mauvais bougre. Il y avait juste dans sa tête quelque chose qui voulait tuer tout le monde, mais qui n'en a pas ?
-Il est schizo.
Non, vous confondez la schizophrénie avec les troubles dissociatifs de l'identité...
-Il est schizo du cerveau. C'est mon diagnostic. J'étais psy autrefois.
Vraiment ?
-Tu es jaloux ?
Vamistule et son nouveau collègue (et néanmoins ami) enjambent les corps et les flaques de sang. Ça rappelle à notre beau héros les tomates qu'il avait fait tomber par terre à la cantine hier et le désordre que ça avait créer, sauf qu'ici il y a encore plus de grumeaux. Au vu de l'urgence de la situation, ils continuent de courir. Afin de gagner de la vitesse, Vamis court les bras en arrière, car certains ninjas procèdent ainsi pour gagner en aérodynamisme. Il gagne des centaines de millièmes de kilomètres/heures, semant d'environ cinquante nanomètres son collègue (et néanmoins ami).
Fusil bien rivé entre ses doigts crispés, ce collègue, et néanmoins ami, sue petit à petit toute l'eau de son corps. Il est nettement plus nerveux que Vamis, mais ça aurait été difficile de l'être moins de toute manière.
Je vais gerber...
-Moi aussi.
C'est un mensonge, Vamis ne vomit jamais, il est trop sensibilisé au gaspillage de nourriture. Même si l'odeur de la mort lui essore les sinus et incendie son nez, l'estomac, lui, reste placide.
Il leur a fait ça seul... Il va nous falloir des renforts.
-Mais vous êtes quand même sergent, vous devez être super puissant.
Vous déconnez ? Il les a mis en pièce. Pourquoi est-ce qu'on a jamais détecté ça lorsqu'on l'a embauché... Ce n'est pas le Zigoule que je connais.
-Il cachait bien son jeu. Les apparences sont parfois trompeuses.
Vamistule trouvait la formule "les apparences sont parfois trompeuses" trop vue et revue. Il tenta une autre expression plus percutante.
-Le chacal dément était dans la peau du tendre écureuil.
Quoi ?
-Vous voyez ce que je veux dire.
Non...
-Ben, le chacal dément, c'est lui, et l'écureuil, c'est, euh...
Fermez là soldat ! Écoutez !
Des grattements agitaient le plafond. Lentement, ils érodaient le silence pesant qui envahissait les couloirs. Le visage du collègue anonyme (et néanmoins ami) du héros de cette histoire vire au blanc. La présence manifeste d'un prédateur à l'étage du dessus le noie dans une panique abyssale. N'est-il pas censé assurer en tant que supérieur direct du gentil soldat à ses côtés ? Eh bien, responsabilités ou non, quand la vessie veut lâcher, elle lâche.
Il est t-tout près. Fuyons chercher... du renfort. Fuyons. Sans faire. De bruit.
-Ok !
Vamistule trouve ça drôle de courir sur la pointe des pieds, comme les chats. Malheureusement, malgré le grand potentiel de furtivité de cette méthode, elle a l'inconvénient de ne pas offrir une grande stabilité de course. Dans un virage négocié à trop grande vitesse, Vamis glisse, chute.
Il se fracasse la tête sur un chariot de vaisselle du réfectoire. Qui a mis ça là ? Les couverts produisent une symphonie métallique assourdissante. Des couverts valdinguent et une fourchette se plante au niveau des fesses de Vamistule, afin de produire un gag.
-Ah zut...
Ab-Abruti !
Au fond du couloir, des bruits de pas rejoignent l'orchestre. Des pas lourds, rapides, bestiaux. La chose les a repérés, ils ont été repérés par la chose.
COURS !
C'est là que Vamistule regrette d'avoir séché ses cours de soru, ça lui aurait été bien pratique. Du coup il court comme les humains normaux, avec ses jambes. Heureusement, il est plutôt rapido. Rapido presto.
IL EST DERRIERE NOUS !
La chose se rapproche.
COURS !
Oui bah Vamistule court déjà il ne peut pas aller plus vite que la musique.
ON VA CREVER !
Toi peut-être mais Vamistule étant le héros de l'histoire il a une assurance contre la mort et les mutilations.
JE...
Un éclat gris traverse la gorge du collègue et néanmoins ami de Vamis. La chair brisée, du sang en gicle par décilitres, Vamistule s'écarte pour ne pas risquer de tâcher son uniforme.
Zigoule vient de froidement abattre son collègue (et néanmoins ami). Ainsi sa première réaction est de repenser aux tomates et aux grumeaux de la cantine. Puis, malin comme un singe, il décide de se défendre en usant de psychologie.
-Tu n'es pas Zigoule, mais sa deuxième personnalité. Tu t'appelles comment ?
...
-Zigoule2 on va dire, d'accord ?
Je suis Anathème. Cet imbécile m'a trop longtemps confiné dans son esprit. J'ai soif...
-Ben tu veux un verre d'eau ?
Une énorme lame de 19 cm se précipite entre ses deux yeux, mais fort de ses années d'entraînement notre héros favori l'esquive en roulant par terre tout en poussant un cri de goret. "Amateur" susurre-t-il ensuite en se relevant, s'arrangeant pour que son visage reste dans l'ombre et accentuer le mystère qui en émane. L'obscurité débordant de ses yeux, il déclare :
-Tu as tué mon collègue (et néanmoins ami). Je te le pardonnerai pas...
Le sergent Christophe était faible. Il n'a pas su protéger Zigoule de mon courroux.
-Ah il s'appelait Christophe ?
Une fois que je t'aurai tué, son corps m'appartiendra enfin.
Mais incontestablement, Vamistule, le héros préféré de l'humanité, est un cran au-dessus de Christophe. Il cache bien sa puissance, mais elle irradie secrètement tout son être. Se sentant transi d'une fureur guerrière ancestrale, notre héros passe à l'assaut dès lors qu'Anathème pose un point à sa dernière réplique.
Les fous sont plus complexes à affronter que les tueurs pros. Ils sont erratiques, imprévisibles,
menteurs,
ils méprisent la logique et l'honneur qui font de certains combats des monuments similaires à des chefs d'oeuvres de danse rythmique. Les fous ramènent la notion de combat à sa plus simple définition : survie ou mort.
Heureusement, Vamistule est lui-même un peu fou, et suit également une logique d'illogisme. Tout ira bien pour lui ne vous inquiétez pas. Ne pleurez pas...
-Je suis pas si fou que ça...
Hein ?
-Il est possible que j'étais en train de parler à quelqu'un dans ma tête qui commente tout ce que je fais.
La lame tranche l'air devant, à côté, au-dessus de Vamis. Il arrive à esquiver les assauts frénétiques du psychopathe/schizophrène/trouble personnalité multiple/appelles ça comme tu veux. Mais on esquive deux, trois, dix coups, mais il arrivera un moment où un passera et où le sang du héros coulera.
Vamistule exploite une ouverture. Il case un de ses shigans balbutiants. Transperce superficiellement l'épiderme d'Anathème, se froisse une métacarpe au passage. Il n'a pas encore la technique. Juste les rudiments. Lorsque ses supérieurs l'ont envoyé sur cette mission, ils ne pensaient pas qu'il aurait à affronter un adversaire susceptible de savoir le tuer.
Néanmoins son coeur n'accélère pas, ses muscles ne se gorgent pas de toxines vomies par une panique qui s'inviterait là où on a pas forcément besoin d'elle. Il reste calme, placide, il reste plat comme l'eau d'un lac, d'un lac de pisse (pourquoi je peux pas me retenir de parler d'excréments ?). Pourtant c'est au tour d'Anathème de passer à l'assaut, il fait la moulinette avec son sabre, le fait tournoyer à grande vitesse en menaçant à tout moment de découper un morceau de notre preux guerrier de la justice. Celui-ci sent le vent de la mort souffler sur son visage. "C'est un véritable ventilateur humain !" se dit-il.
Ne vous inquiétez pas ! Il ne se dégonfle pas pour autant : car Vamistule, en plus d'être le héros de toute une génération impressionnée par sa fougue et sa sagacité d'esprit, a aussi et surtout des couilles en titane massif.
Devant son incapacité à transpercer de ses doigts la peau de l'ennemi, il décide d'appeler à l'aide les couverts que son contact inopportun avec le chariot de cuisine a répandu par terre. En une gracieuse roulade, le voici à une dizaines de mètres devant l'ennemi, un couteau à pain à la main. Armé et dangereux, il sait que ce couteau à pain lui servira à préparer une tartine d'un genre très spécial : pain de chair complet avec confiture de groseille sanglante.
-A TABLE !
Il fond sur Anathème toute lame dehors, perçant sa garde à la vitesse vertigineuse de 23 km/h, son bras droit pèse 3 kg et le couteau dans sa main 70 g, calculez l'énergie cinétique produite par la frappe de Vamis lorsque celle-ci percute le ventre rondouillard du pauvre Zigoule possédé (rappel : Ec = 0,5M x V², où M est exprimé en kg et V en m/s)
-JE VAIS ÉVENTUELLEMENT TE TRANSFORMER EN BROCHETTES !
Et là paf ! 62,65550019 joules dans le bidon, répartis sur la fine épaisseur de la lame du coutelas, ça fait du dégât, et un trou en forme de petite fente dans lequel on aurait envie d'insérer une pièce par réflexe...
Bon et ensuite Vamis ne s'arrête pas en si bon chemin, ayant déséquilibré son partenaire de bagarre, il lui assène plusieurs autres coups de couteau dans le thorax : 1 puis 2 puis 3. Puis un grand coup de pied en guise de cerise sur le gâteau en gueulant "AYA !", Anathème est propulsé contre un mur qui embrasse fougueusement l'arrière de son crâne. Il y imprime sa silhouette.
Vamistule s'approche du fou vaincu. Un vénérable ennemi qui ne perd pas sa fierté, continue à fanfaronner alors que son gros ventre s'est transformé en fontaine.
Tu... Tu m'as aidé à vous repérer en faisant ce boucan. Tu te sens coupable de sa mort, héhéhé ? J'ai au moins pu buter ton petit copain... sous tes yeux... grâce à toi... haha...
-Ah j'avais pas vu les choses comme ça. C'est vrai que c'est un peu de ma faute...
Tu peux mas m'tuer. Si tu me tues, tu tueras aussi Zigoule. Nous partageons le même corps. Je... le tiens en otage. Tu es à ma merci, chien d...
Afin de réaliser une exécution spectaculaire et conclure en beauté son aventure, Vamis plonge ses doigts crasseux dans les yeux d'Anathème et les arrache en criant.
-NUL N'ÉCHAPPE A LA JUSTICE !
CONNAAAAARD ! T'AS RIEN ÉCOUTÉ ?! TU VAS TUER AUSSI ZIGOUULE !
-Ah oui. Tu proposes quoi ? Je te remets tes yeux ?
Vamistule avait souvent la mauvaise manie d'agir avant de réfléchir.
-Mince il s'est évanoui...
Un docteur dans le coin ?
Pfff. Si... Si on s'en sort, on réunira les morceaux de chaque corps. Pour les restituer... à leur famille.
-C'est une super idée.
Vamistule trouve qu'avoir un papa entier est plus pertinent qu'en avoir un démembré, mais après tout ce jeune homme est seul juge de ce qu'il a envie d'aimer.
L'heure n'est pas à l'émotion : l'horreur a frappé la caserne et il faut réagir avant de réfléchir. Un massacre perpétré par un dingo, seulement deux héros aux coeurs purs pour le neutraliser en attendant l'arrivée des renforts. Le brave caporal Zigoule n'était guère un mauvais bougre. Il y avait juste dans sa tête quelque chose qui voulait tuer tout le monde, mais qui n'en a pas ?
-Il est schizo.
Non, vous confondez la schizophrénie avec les troubles dissociatifs de l'identité...
-Il est schizo du cerveau. C'est mon diagnostic. J'étais psy autrefois.
Vraiment ?
-Tu es jaloux ?
Vamistule et son nouveau collègue (et néanmoins ami) enjambent les corps et les flaques de sang. Ça rappelle à notre beau héros les tomates qu'il avait fait tomber par terre à la cantine hier et le désordre que ça avait créer, sauf qu'ici il y a encore plus de grumeaux. Au vu de l'urgence de la situation, ils continuent de courir. Afin de gagner de la vitesse, Vamis court les bras en arrière, car certains ninjas procèdent ainsi pour gagner en aérodynamisme. Il gagne des centaines de millièmes de kilomètres/heures, semant d'environ cinquante nanomètres son collègue (et néanmoins ami).
Fusil bien rivé entre ses doigts crispés, ce collègue, et néanmoins ami, sue petit à petit toute l'eau de son corps. Il est nettement plus nerveux que Vamis, mais ça aurait été difficile de l'être moins de toute manière.
Je vais gerber...
-Moi aussi.
C'est un mensonge, Vamis ne vomit jamais, il est trop sensibilisé au gaspillage de nourriture. Même si l'odeur de la mort lui essore les sinus et incendie son nez, l'estomac, lui, reste placide.
Il leur a fait ça seul... Il va nous falloir des renforts.
-Mais vous êtes quand même sergent, vous devez être super puissant.
Vous déconnez ? Il les a mis en pièce. Pourquoi est-ce qu'on a jamais détecté ça lorsqu'on l'a embauché... Ce n'est pas le Zigoule que je connais.
-Il cachait bien son jeu. Les apparences sont parfois trompeuses.
Vamistule trouvait la formule "les apparences sont parfois trompeuses" trop vue et revue. Il tenta une autre expression plus percutante.
-Le chacal dément était dans la peau du tendre écureuil.
Quoi ?
-Vous voyez ce que je veux dire.
Non...
-Ben, le chacal dément, c'est lui, et l'écureuil, c'est, euh...
Fermez là soldat ! Écoutez !
Des grattements agitaient le plafond. Lentement, ils érodaient le silence pesant qui envahissait les couloirs. Le visage du collègue anonyme (et néanmoins ami) du héros de cette histoire vire au blanc. La présence manifeste d'un prédateur à l'étage du dessus le noie dans une panique abyssale. N'est-il pas censé assurer en tant que supérieur direct du gentil soldat à ses côtés ? Eh bien, responsabilités ou non, quand la vessie veut lâcher, elle lâche.
Il est t-tout près. Fuyons chercher... du renfort. Fuyons. Sans faire. De bruit.
-Ok !
Vamistule trouve ça drôle de courir sur la pointe des pieds, comme les chats. Malheureusement, malgré le grand potentiel de furtivité de cette méthode, elle a l'inconvénient de ne pas offrir une grande stabilité de course. Dans un virage négocié à trop grande vitesse, Vamis glisse, chute.
Il se fracasse la tête sur un chariot de vaisselle du réfectoire. Qui a mis ça là ? Les couverts produisent une symphonie métallique assourdissante. Des couverts valdinguent et une fourchette se plante au niveau des fesses de Vamistule, afin de produire un gag.
-Ah zut...
Ab-Abruti !
Au fond du couloir, des bruits de pas rejoignent l'orchestre. Des pas lourds, rapides, bestiaux. La chose les a repérés, ils ont été repérés par la chose.
COURS !
C'est là que Vamistule regrette d'avoir séché ses cours de soru, ça lui aurait été bien pratique. Du coup il court comme les humains normaux, avec ses jambes. Heureusement, il est plutôt rapido. Rapido presto.
IL EST DERRIERE NOUS !
La chose se rapproche.
COURS !
Oui bah Vamistule court déjà il ne peut pas aller plus vite que la musique.
ON VA CREVER !
Toi peut-être mais Vamistule étant le héros de l'histoire il a une assurance contre la mort et les mutilations.
JE...
Un éclat gris traverse la gorge du collègue et néanmoins ami de Vamis. La chair brisée, du sang en gicle par décilitres, Vamistule s'écarte pour ne pas risquer de tâcher son uniforme.
Zigoule vient de froidement abattre son collègue (et néanmoins ami). Ainsi sa première réaction est de repenser aux tomates et aux grumeaux de la cantine. Puis, malin comme un singe, il décide de se défendre en usant de psychologie.
-Tu n'es pas Zigoule, mais sa deuxième personnalité. Tu t'appelles comment ?
...
-Zigoule2 on va dire, d'accord ?
Je suis Anathème. Cet imbécile m'a trop longtemps confiné dans son esprit. J'ai soif...
-Ben tu veux un verre d'eau ?
Une énorme lame de 19 cm se précipite entre ses deux yeux, mais fort de ses années d'entraînement notre héros favori l'esquive en roulant par terre tout en poussant un cri de goret. "Amateur" susurre-t-il ensuite en se relevant, s'arrangeant pour que son visage reste dans l'ombre et accentuer le mystère qui en émane. L'obscurité débordant de ses yeux, il déclare :
-Tu as tué mon collègue (et néanmoins ami). Je te le pardonnerai pas...
Le sergent Christophe était faible. Il n'a pas su protéger Zigoule de mon courroux.
-Ah il s'appelait Christophe ?
Une fois que je t'aurai tué, son corps m'appartiendra enfin.
Mais incontestablement, Vamistule, le héros préféré de l'humanité, est un cran au-dessus de Christophe. Il cache bien sa puissance, mais elle irradie secrètement tout son être. Se sentant transi d'une fureur guerrière ancestrale, notre héros passe à l'assaut dès lors qu'Anathème pose un point à sa dernière réplique.
Les fous sont plus complexes à affronter que les tueurs pros. Ils sont erratiques, imprévisibles,
menteurs,
ils méprisent la logique et l'honneur qui font de certains combats des monuments similaires à des chefs d'oeuvres de danse rythmique. Les fous ramènent la notion de combat à sa plus simple définition : survie ou mort.
Heureusement, Vamistule est lui-même un peu fou, et suit également une logique d'illogisme. Tout ira bien pour lui ne vous inquiétez pas. Ne pleurez pas...
-Je suis pas si fou que ça...
Hein ?
-Il est possible que j'étais en train de parler à quelqu'un dans ma tête qui commente tout ce que je fais.
La lame tranche l'air devant, à côté, au-dessus de Vamis. Il arrive à esquiver les assauts frénétiques du psychopathe/schizophrène/trouble personnalité multiple/appelles ça comme tu veux. Mais on esquive deux, trois, dix coups, mais il arrivera un moment où un passera et où le sang du héros coulera.
Vamistule exploite une ouverture. Il case un de ses shigans balbutiants. Transperce superficiellement l'épiderme d'Anathème, se froisse une métacarpe au passage. Il n'a pas encore la technique. Juste les rudiments. Lorsque ses supérieurs l'ont envoyé sur cette mission, ils ne pensaient pas qu'il aurait à affronter un adversaire susceptible de savoir le tuer.
Néanmoins son coeur n'accélère pas, ses muscles ne se gorgent pas de toxines vomies par une panique qui s'inviterait là où on a pas forcément besoin d'elle. Il reste calme, placide, il reste plat comme l'eau d'un lac, d'un lac de pisse (pourquoi je peux pas me retenir de parler d'excréments ?). Pourtant c'est au tour d'Anathème de passer à l'assaut, il fait la moulinette avec son sabre, le fait tournoyer à grande vitesse en menaçant à tout moment de découper un morceau de notre preux guerrier de la justice. Celui-ci sent le vent de la mort souffler sur son visage. "C'est un véritable ventilateur humain !" se dit-il.
Ne vous inquiétez pas ! Il ne se dégonfle pas pour autant : car Vamistule, en plus d'être le héros de toute une génération impressionnée par sa fougue et sa sagacité d'esprit, a aussi et surtout des couilles en titane massif.
Devant son incapacité à transpercer de ses doigts la peau de l'ennemi, il décide d'appeler à l'aide les couverts que son contact inopportun avec le chariot de cuisine a répandu par terre. En une gracieuse roulade, le voici à une dizaines de mètres devant l'ennemi, un couteau à pain à la main. Armé et dangereux, il sait que ce couteau à pain lui servira à préparer une tartine d'un genre très spécial : pain de chair complet avec confiture de groseille sanglante.
-A TABLE !
Il fond sur Anathème toute lame dehors, perçant sa garde à la vitesse vertigineuse de 23 km/h, son bras droit pèse 3 kg et le couteau dans sa main 70 g, calculez l'énergie cinétique produite par la frappe de Vamis lorsque celle-ci percute le ventre rondouillard du pauvre Zigoule possédé (rappel : Ec = 0,5M x V², où M est exprimé en kg et V en m/s)
-JE VAIS ÉVENTUELLEMENT TE TRANSFORMER EN BROCHETTES !
Et là paf ! 62,65550019 joules dans le bidon, répartis sur la fine épaisseur de la lame du coutelas, ça fait du dégât, et un trou en forme de petite fente dans lequel on aurait envie d'insérer une pièce par réflexe...
Bon et ensuite Vamis ne s'arrête pas en si bon chemin, ayant déséquilibré son partenaire de bagarre, il lui assène plusieurs autres coups de couteau dans le thorax : 1 puis 2 puis 3. Puis un grand coup de pied en guise de cerise sur le gâteau en gueulant "AYA !", Anathème est propulsé contre un mur qui embrasse fougueusement l'arrière de son crâne. Il y imprime sa silhouette.
Vamistule s'approche du fou vaincu. Un vénérable ennemi qui ne perd pas sa fierté, continue à fanfaronner alors que son gros ventre s'est transformé en fontaine.
Tu... Tu m'as aidé à vous repérer en faisant ce boucan. Tu te sens coupable de sa mort, héhéhé ? J'ai au moins pu buter ton petit copain... sous tes yeux... grâce à toi... haha...
-Ah j'avais pas vu les choses comme ça. C'est vrai que c'est un peu de ma faute...
Tu peux mas m'tuer. Si tu me tues, tu tueras aussi Zigoule. Nous partageons le même corps. Je... le tiens en otage. Tu es à ma merci, chien d...
Afin de réaliser une exécution spectaculaire et conclure en beauté son aventure, Vamis plonge ses doigts crasseux dans les yeux d'Anathème et les arrache en criant.
-NUL N'ÉCHAPPE A LA JUSTICE !
CONNAAAAARD ! T'AS RIEN ÉCOUTÉ ?! TU VAS TUER AUSSI ZIGOUULE !
-Ah oui. Tu proposes quoi ? Je te remets tes yeux ?
Vamistule avait souvent la mauvaise manie d'agir avant de réfléchir.
-Mince il s'est évanoui...
Un docteur dans le coin ?
Crédits :
Vamistule dans le rôle de Vamistule (le héros de l'histoire)
Christophe dans le rôle du sergent
Zigoule dans le rôle d'Anathème
Jackie Chan dans le rôle du couteau
Vamistule dans le rôle de Vamistule (le héros de l'histoire)
Christophe dans le rôle du sergent
Zigoule dans le rôle d'Anathème
Jackie Chan dans le rôle du couteau
Informations IRL
• Prénom : Olive
• Age : 38
• Aime : Le jardinage
• N'aime pas : Les impôts
• Personnage préféré de One Piece : Mihawk
• Caractère : Un mec cool
• Fait du RP depuis : 15 ans
• Disponibilité approximative : Tout le temps
• Comment avez-vous connu le forum ? On m'en a parlé
ONE PIECE REQUIEM
Dernière édition par Vamistule le Lun 4 Déc 2017 - 6:17, édité 22 fois