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Sauvetage et nouvelle vie (rp background)

(Post rp background afin d'arrêter de dériver je ne sais ou sur ma chaloupe en ruine et afin d'entamer une nouvelle vie.)



Finalement, je vais mourir ici, dérivant sur la mer. Tant pis, à trop réfléchir sur moi-même j’avais fait plein de projets, je voulais démarrer une nouvelle vie. Je voulais essayer d’avoir ce que je n’avais jamais eu : la gloire et la reconnaissance. Cela ne restera qu’un rêve. Deux semaines à survivre sur ce rafiot avec seulement 3 bouteilles de rhum. Je suis si fatigué, je me sens partir …



« Ola moussaillon, t’es enfin réveillé ? Une voix provient d’au-dessus de moi. J’ouvre mes yeux et le soleil de midi m’aveugle. Je sens une forte odeur de sueur, de sang, et de sel. Je suis totalement désorienté.

- Heu je ne sais pas, je suis mort ?

- Vin diou non ! Enfin pas loin mais on est arrivé à temps. T’as eu chaud blanc-bec. On t’a trouvé à moitié-mort dans ta barque. Bon dieu on n’a pas idée d’aller pêcher aussi loin sans rames ni voile. T’y serais pas un peu fêlé de la caboche par hasard ?

- Je ne crois pas … Je suis ou la ?

- T’es sur le Larmoyeur, hehe, car quand on arrive quelque part, tout le monde pleure ! HAHAHAHAHA. J’entends plusieurs autres rires gras autour de moi. Et moi je suis le capitaine Martinii, à ton service.»

Doucement, mon esprit sort de sa brume et mes yeux s’adaptent à la lumière. Je regarde autour de moi, je suis sur le pont d’un petit bateau, de type brick. Autour de moi cinq grands gaillards taillés comme des bucherons. Celui qui me parle est devant moi, il détonne par rapport aux autres car il est plus richement vêtu mais ne porte pas d’armes alors que les autres ont tous une ou deux épées.

« Merci de m’avoir sauvé, je saurais vous en être reconnaissant.
- Oh mais on y compte bien, pas vrai les gars, mouahahahahaha.nouveau rire gras, suivi par ses acolytes ; ils ont l’air dément quand ils rient comme ça.

Alors que j’essaye de me lever, je me rends compte que je suis attaché, à même le pont. Alors que je commence à me débattre et essaye de me défaire, le capitaine me calme d’un coup de botte dans le ventre.

«Arête de gigoter, tu vas te faire mal. Si tu te tiens bien, tout ira bien pour toi. »

Le capitaine et ses hommes semblent très amusés par cette situation, apparemment ils ont l’habitude mais cela les fait toujours autant rire. La preuve que je ne suis pas le premier à tomber dans leurs mailles est le fait que Martinii capte mon incompréhension de la situation et me l’explique clairement :

« Si on t’a ramassé sur ton bout de bois pourri c’est pas pour tes beaux yeux ma mignonne. On est des pirates, pas des samaritains ! Le programme : on rentre au port, on contacte ta famille, si elle paye un bon pactole, t’aura la vie sauve. J’espère pour toi qu’ils sont riches ! Mouahahahaha !

- *Bande de crevures, vous avez bien fait de m’attacher* Ben en fait, pour dire simple je n’ai pas de …

- Martinii, t’es qu’une enflure ! Ta mère aurait mieux fait de se noyer le jour où ton père l’a engrossé ! L’homme qui vient de parler est enchainé au bastingage, mais un tonneau entre nous deux me le voilait, si bien que je ne l’avais pas remarqué jusqu'à maintenant.

- Ta gueule vieux schnok ! La capitaine ponctua sa phrase par un violent coup de poing au visage de l’intéressé. T’as de la chance que j’aie besoin de toi, sinon tu serais déjà avec les poissons, vieil infirme !! Et t’aurais pas dû l’ouvrir, j’avais l’intention de t’amener à manger aujourd’hui, tant pis pour toi. Allez les gars à la bouffe, ça me donne faim d’attraper des nouvelles proies. Se retournant vers moi : et toi, je reviens, on discutera plus tard, attends-moi bien sagement ici, mouahahahahha »

Les cinq hommes font volte-face et rentrent dans la cabine du vaisseau, nous laissant ainsi, mon compagnon et moi, sous un soleil de plomb. Une fois les pirates partis, le vieil homme m’interpelle et m’explique qu’il vient de me sauver la vie. Selon lui, ces pirates de pacotilles sont des brutes mais pas très malins. Ils n’ont pas remarqué que je n’ai pas une tête à venir d’une bonne famille, et heureusement car ils m’auraient éliminés s’ils s’étaient rendu compte que je ne leur ramènerais rien. Et moi j’avais failli leur dire, j’avais failli leur demander de me tuer.

Quand je lui demande ce qu’il fait là, il m’explique qu’il possède une collection d’objets inestimables, comme par exemple un short ayant appartenu au célèbre Monkey D. Luffy ou encore un cigare de Smoker, des reliques de l’histoire en quelque sorte. Ces pirates l’ont fait prisonnier il y a deux semaines afin de s’emparer de ce trésor et le revendre au marché noir.

Mais ils ne respectent rien, ils veulent juste l’argent et ne comprennent pas que ces objets sont le patrimoine des Hommes, alors il préfèrerait mourir plutôt que les céder à de tels personnes. Et il était sur le point de mourir.

Ma venue change la donne. Lui, seul, ne pouvait rien tenter car il est bien trop faible, mais avec ma force et son intelligence, on peut s’en sortir. Mais il m’en dira plus ce soir, car les pirates vont finir de manger et ils ne doivent pas nous voir parler. S’ils me questionnent, je dois jouer leur jeu et me rendre intéressant pour ne pas mourir.

Durant tout ce temps, je n’ai pas pu placer un mot, le vieux aime la papote !! Mais il m’a donné de bons conseils et j’attends avec impatience son plan d’évasion.


Comme indiqué, les pirates eurent vite finit de manger et ils passèrent le reste de l’après-midi à me questionner afin de savoir quel prix donner à ma vie et comment récupérer la rançon. Je m’inventais donc une vie paisible de pêcheur, avec un père médecin et une mère banquière, famille pas trop voyante mais avec de bons moyens. Et les pirates marchaient.

Ils étaient tout content d’avoir enfin trouvé quelqu’un de rentable, qui allait leur rapporter un petit pactole, pas comme le vieillard qui préférais crever que laisser sa fortune. Le soir venu, ils étaient si content qu’ils décidèrent de fêter ça et partirent tous dans la cabine.

Une fois les pirates hors de vue, le vieux me félicite pour mes mensonges et me dit que j’avais si bien joué que ça allait nous faciliter la tâche. En effet, il fallait agir cette nuit même et profiter de leur alcoolémie pour prendre le dessus. En me disant cela, Il se lève et part chercher un sabre qui traine dans le râtelier d’armes d’entrainement non loin de là et revient couper mes liens.

Devant mon regard ahuri, il m’explique que cela faisait un moment qu’ils ne lui avaient pas donné de nourriture, il avait ainsi bien maigri et était capable, maintenant, de se défaire de ses liens en corde. Il ne l’avait pas encore fait car, avant que je n’arrive, même libre, il n’avait aucun moyen de s’en sortir seul contre cinq. Nous sommes maintenant libres tous les deux et il faut établir un plan. Il m’explique son projet.

Étant attaché ici depuis deux semaines, il a eu le temps d’étudier les habitudes des marins. Ainsi, le premier quart est pris juste après le repas. Ce soir il n’y aura qu’un homme car les autres préfèreront sans doute faire la fête au chaud. Nous pourrons ainsi les combattre un par un et non pas tous ensemble, c’est là que sera notre force.

Donc, le premier éliminé, il faudra attendre. La relève se fait ensuite toute les deux heures. Nous serons donc prêts à frapper avant que le remplaçant ne se rende compte que son collègue n’est pas là. Le plus dur sera le capitaine, car il parait que sa tête est mise à prix, il doit donc être puissant. Mais avec de la chance il sera saoul et facile à abattre.
Je le complimente (avec une pointe d’ironie) pour son plan simple et efficace et lui demande s’il a prévu l’imprévu.

«Si tout ne se passe pas comme cela, nous devrons improviser. »

En fouillant le râtelier d’armes, je récupère deux sabres courts, qui ne tiendront surement pas contre de vraies armes, mais c’est mieux que rien.

Nous nous mettons donc en position, faisant semblant d’être toujours attachés, mais cachant les armes que nous avons prises.

Au bout d’une dizaine de minutes, le premier sort de la cabine et s’avance vers la proue. Le pauvre n’a pas le temps de me voir venir avant que ma lame lui traverse la gorge. Et oui, une de mes spécialités est la discrétion, et je m’étais bien gardé de leur dire. Je jette le corps par-dessus bord et retourne attendre le suivant.

Cela se passe sans heurts, comme le premier et je me met à espérer au meilleur. Encore deux heures plus tard, la porte de la cabine s’ouvre, mais ce sont deux marins qui en sortent. Je suis en train de réfléchir à la marche à suivre au moment où le vieux les interpelle.

«Je n’en peux plus, venez, je vais tout vous dire, je vais vous dire ou est mon trésor »

Les deux hommes, un peu éméchés, sont ravis de cette décision et s’approchent donc de nous sans être sur leurs gardes. Je profite de cette diversion pour me lever, et, d’un coup transpercer les deux hommes. Mais je les pensais plus alcoolisés. Mon sabre droit a bien traversé un des pirates, mais le gauche n’a percé que l’air car a été esquivé.

« Capitaine, ils s’échappent, vite !!!!!!!!!!!!!!!!!! »

*Merde !!!!!* Je fais demi-tour et lui lance un Surasshingu afin d’être sûr de l’avoir, ce coup-ci, et cela fonctionne bien.

Par contre le capitaine a eu le temps de sortir de la cabine et me regarde, l’air énervé.

«Tu as tué mon équipage, tu te rends compte combien de berrys tu viens de me faire perdre ! Je vais te tuer, pour ton arrogance, et toi le vieux, saute par-dessus bord car je ne te tuerais pas, toi, je vais te faire souffrir pour m’avoir fait tourner en bourrique autant de temps »

Et sur ces mots il se jette sur moi, sans arme.

*Il est fou, je vais l’avoir en un coup*

« Surasshingu !! »

Je fais pleuvoir sur lui une pluie de coup avec mes deux armes et je sens que je touche. Il devait vraiment être débile car il n’a même pas esquivé. Mais c’est fini.

«C’est tout ? Mouahahahahaha, a moi ! » Je suis tellement étonné de le voir en vie que je n’ai pas le temps d’esquiver et me prends un coup de genou dans le ventre. Cela me projette à quelques mètres en arrière.

*Quel coup puissant, un autre comme ça et je ne suis pas sûr de me relever*

Reprenant mes esprits, je remarque, à travers ses vêtements déchirés, que tout son corps est recouvert d’une armure de métal.

«Haha, tu ne peux rien contre moi, tes faibles attaques ne pourront percer ma défense ultime ! »

Le vieillard a tenté sa chance lui aussi, en attaquant de dos, mais son arme a cassé sous le coup, et il se prend un coup dans les cotes qui le rend KO.

«Je crois que je n’ai pas le choix, c’est toi ou moi, il faut donc que je traverse cette armure »

J’attaque en mettant de la force dans mon coup mais l’armure résiste et j’esquive de justesse sa contre-attaque. Plusieurs passes identiques font match nul avant qu’il me prenne de vitesse et m’envoie, d’un coup de poing, à l’autre bout du pont. J’ai mal et je peine à me relever. Il a clairement l’avantage physique. Je dois tout miser sur la prochaine attaque car je n’aurais pas la force de continuer. Je dois réussir. Je n’ai pas envie de mourir, j’ai de nouveaux objectifs et une nouvelle vie qui débute. Je dois réussir.

Je me relève, tant bien que mal, me concentre et me prépare. Je cours vers lui, mes deux sabres parallèles, au niveau de mes hanches, pointes vers l’avant. Au moment où j’arrive à portée, il tente un coup poing, que j’esquive et lance mon attaque.

«Double Slash ! »

Mes deux sabres ont, de toute ma force et de mon élan, touché Martinii en un même point, en même temps. J’ai percé l’armure, et le cœur avec. J’ai réussi, cette dernière attaque a marché, mais elle a pris toute mes forces. Le capitaine s’écroule, et je m’écroule peu de temps après, je suis exténué. Mais j’ai vaincu, et j’en suis fier.

Je me réveille alors qu’il fait jour et je sens une odeur de viande et de pain. Le vieux m’amène à manger et rit. Il est heureux d’avoir retrouvé sa liberté et me remercie chaleureusement. Il me dit qu’il s’est réveillé dans la nuit et nous avait vu, Martinii et moi, allongé cotes à côtes, dans une mare de sang. Ce n’est qu’en consultant nos pouls qu’il a vu que j’étais encore en vie. Il m’a laissé dormir car il se doutait que le combat avait été épuisant. Il me dit que le bateau est en route pour le port le plus proche, celui de Shell Town, car il a envie de retrouver la civilisation très rapidement, et je le comprends.

Le voyage vers a duré cinq jours. Cinq jours durant lesquels nous avons beaucoup mangé, beaucoup bu, et beaucoup rigolé. C’était un homme très cultivé qui m’a appris beaucoup de choses sur la société et l’histoire, et j’en garderais un souvenir à vie. Nous avions nettoyé le pont du bateau en jetant les pirates à l’eau. Excepté Martinii, que j’avais gardé pour sa prime.

Arrivés au port, nous savions que nous devions nous séparer, nous n’étions pas des mêmes mondes et nous n’aspirions pas à la même vie. Je lui ai laissé le bateau, afin qu’il rentre chez lui facilement, moi je n’en avais pour le moment pas l’usage. Et je lui devais la vie, c’est le moins que je pouvais faire. Il m’avait laissé Martinii afin que j’empoche la prime et n’avait pas demandé de part.

Je vois en ce moment le bateau s’éloigner et j’espère simplement qu’il retrouvera sa vie paisible, comme il l’espérais, cette vie qui a été gâchée pour de l’argent. J’ai toujours su que l’argent dominait le monde et que les gens étaient prêts à tout pour lui, mais je n’avais pas réfléchi à quel point il peut faire mal et briser des gens bien. J’étais assassin, oui mais généralement je tuais des truands qui n’avaient pas payé leurs dettes, les maquereaux qui voulaient trop de territoires, des gens comme ça, pas de simples et braves gens comme ma récente rencontre.

Cette expérience m’a introduit un rêve dans la tête. Un rêve, qu’en l’honneur de ce vieillard à qui je n’ai jamais demandé le nom, je vais réaliser. Mais je dois voir grand pour réussir, et ce sera long. Mais de toute façon, ce sera mieux que mon ancienne vie.

Je sais ce que je dois faire. La première étape est d’amasser beaucoup d’argent et de se faire un nom, qu’ils me respectent ou qu’ils me craignent, peu importe, mais il faut que le plus possible de gens aient entendu parler de moi. Je vais commencer par chasseur de primes, c’est un travail qui me convient très bien et qui ne devrait pas être trop dur, si je choisis bien mes cibles. De plus il me permettra d’amasser pas mal de berrys et de me faire une sacré réputation. C’est marrant mais Martinii m’a ouvert les yeux, en quelque sorte. La phase deux sera plus dur, mais ce n’est pas encore pour maintenant, alors je dois me concentrer sur le début.

C’est avec un sourire aux lèvres et une nouvelle résolution que j’allais, Martinii sur les épaules, trouver le poste de la marine le plus proche.

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