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Byoki débarque et les ennuis avec !

Byoki
Pseudonyme : Le crocodile d'acier
Age : 38 ans
Sexe : Homme
Race : Humain
Métier :
Groupe : Marine régulière
But : Devenir Amiral

Équipement : Une prothèse d'acier à la place du bras droit en forme de pince crocodile
Parrain :

Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Le Reroll de Champollion Howard
Si oui, quel @ l'a autorisé ? autorisé par Myosotis (et choisis par lui !)

Codes du règlement :


Description Physique

Je suis une montagne !
Enfin ça c'est pour me vanter un peu, à vrai dire je suis juste plus grand que la moyenne. Environ 3 mètres pour 195 kilos, enfin ça c'est si je n'avais pas cette énorme prothèse au bout de mon épaule gauche. Avec cet engin mécanique je dois peser pas moins de 270 kilos. C'est dommage, car malgré l'appui offensif qu'il m'apporte, j'ai quelques soucis concernant la mobilité et la rapidité.
Epais, c'est un mélange de muscles et de bon gras que j'arbore avec fierté. J'ai travaillé ce corps depuis ces dernières années pour ne pas être qu'un malheureux manchot.

Crane rasé, je présente une coupe Mohawk noire comme le charbon. Elle se termine en une longue queue de cheval cerclée d'élastiques. Puis, mes moustaches finissent de dépeindre une pilosité assez particulière. Longues et fines, elles me tombent plus bas que le menton, me donnant l'air d'un dragon peut-être… ou d'un poisson-chat au choix.
Le visage dur, j'ai pourtant un sourire communicatif lorsque j'ouvre mon énorme mâchoire. Des petits yeux sombres, je ne suis pas un playboy mais ça me va. Je donne ma vie à la Marine, je n'ai que faire de trouver une femme. Enfin, ça après c'est à voir, en fonction de ses form… Bon revenons-en à moi.

Il faut tout de même parler un peu plus de ma prothèse, ce qui me caractérise le mieux auprès de mes collègues. Il s'agit d'un bras mécanique, assez complexe confectionné spécialement par les Ingénieurs de la Marine Scientifique. Elle se termine par une grande pince dentée qui ressemble à la gueule d'un crocodile. C'est ma fierté, ce qui fait de moi un homme entier. Elle fait parfois peur, elle intimide de par son énormité et j'adore ça.

Sinon, on dit de moi que je fais un peu trop souvent la référence à l'honneur ou à ma nature d'homme un espèce de tic de macho qui parfois peut énerver ou simplement faire rire. Je marche d'une manière assez particulière à cause de mon énorme prothèse, roulant un peu des mécaniques pour me déplacer normalement et ne pas être gêné par la taille de cet appendice.




Description Psychologique
Je suis un homme à deux faces, comme le soleil et la lune et ça me pèse énormément.


Tout le monde voit en moi un homme bon vivant et qui semble heureux. Je suis joyeux et j'aime le combat par dessus tout. C'est une seconde nature pour moi, comme un état où je me sens enfin moi. J'ai également un sens de l'honneur exacerbé, aimant jauger la valeur de mon adversaire. Ma vision de la justice est celle d'une justice qui permet aux peuples d'être en sécurité. Je crois en la ligne directrice actuelle de la Marine et je souhaite annihiler toute forme de criminalité. Je m'essaye à la stratégie mais ce n'est pas mon fort du tout, je préfère largement foncer dans le tas et me sacrifier s'il le faut. D'ailleurs oui, j'ai un énorme sens du sacrifice. Etant déjà mort une première fois, je suis prêt à donner ma seconde vie pour mes convictions sans aucun soucis. Je suis un homme de confiance, je me donnerai à fond pour réaliser les objectifs à atteindre, notamment la sécurité des citoyens.

Ceci n'est cependant que la phase émergée de l'iceberg. J'ai plusieurs soucis qui me torturent l'esprit quotidiennement. Tout d'abord j'ai eu un énorme manque de confiance en moi à cause de mon bras en moins, cette prothèse est celle qui me permet de me sentir entier. J'ai un mal de crâne constant dès que j'essaie de me souvenir de mon passé. Avant 1623 c'est un vide intersidéral horrible. Cette vie que j'ai eu avant m'obsède, j'y pense tout le temps et je n'arrive pas à être en paix avec moi même à cause de cela. Je ferais tout pour découvrir la vérité sur cette période sombre afin de devenir un homme à part entière qui sait d'où il vient et où il va.
Je dors peu la nuit, peut-être deux ou trois heures au maximum à cause de ce problème et ceci me tape sur le système. Ce phénomène insomniaque a été observé par les forces médecins et il me créer de lourds problèmes d'humeurs. Ma rage peut donc m'emporter et je suis facilement irritable. Je suis aussi dans l'exagération, un petit agacement peut se transformer en l'effondrement d'un bâtiment en moins de deux.
Découvrir mon passé me soignera surement, je ne pense qu'à ça. Que s'est-il passé avant 1623...


Biographie
Ma vie ? Elle commença il y a seulement quatre ans. Je ne me souviens plus de l'avant 1623...

Oppressé par de houleux cauchemars, j'ouvris les yeux subitement. La lumière était forte et m'aveuglait. Je plissais les paupières pour tenter de voir, mais j'avais un halo au dessus de ma tête qui me brûlait la rétine. Soudain, celui-ci s'éteint. Plus rien, la pénombre revenue mon cerveau commençait à reprendre ses fonctions.

- C'est inespéré !
- Appelez le professeur !

J'entendais et pourtant c'était presque un supplice. Ma tête me lançais terriblement, mes méninges bouillonnaient. Mon corps lui voulait se lever mais rien n'y faisait, je n'y parvenais pas. Mes muscles ne répondaient que très peu, j'étais comme attiré vers l'arrière, plaqué au sol à jamais.

- Regardez monsieur, il s'est réveillé !
- Fabuleux...
- Pouvez-vous ouvrir les yeux ?

Je tenta de répondre mais cela m'était impossible, je forçais mais je crois bien que même mes lèvres ne bougeaient pas. Comme prisonnier d'un corps mort, je devenais fou. Comment était-ce possible ?
J'essaya d'ouvrir les yeux et après plusieurs efforts qui m'épuisèrent littéralement je parvins à entrouvrir le gauche.

- Fermez les yeux c'est bon ! Vous êtes un miraculé, plus personne n'espérait votre retour parmi nous !

Un retour ? Je n'avais aucune idée de ce dont il pouvait me parler. J'étais donc partie ? Mais partie où ? Comment ? Mon tête me faisait atrocement mal.

- Vous avez dormi longtemps, un peu trop même ! A vrai dire, ça fait 3 ans que vous dormez monsieur ! Nous sommes en 1623, n'ayez aucune crainte vous êtes entre de bonnes mains.

Impossible, trois années s'étaient écoulés depuis que je m'étais endormi ? Puis entre de bonne main, qu'est-ce que ça signifiait ? Il n'y a rien de plus flippant que cette phrase.
Boosté par une décharge d'adrénaline, je parvins à bouger mon bras et à le tendre devant moi. Seulement, il ne resta en suspension que trois ou quatre secondes avant de lourdement tombé sur le coté. Ma tête partie dans le sens opposées et je me rendormi, épuisé par tous mes efforts.


* Il y a 30 ans*

- Milwaukee ?!
- Oui maman ?
- Viens là mon poussin !
- Maiiiiiis... je t'ai déjà dit de pas m'appeler comme ça quand je joue avec mes copains !
- Viens vite, tu iras retourner jouer après !

Le petit garçon se releva, fit un signe à son ami et couru en direction de sa maison. La neige ne tombait plus et il y avait une bonne couche de poudreuse qui s'était déposée sur Boréa. Tous les bambins adoraient s'y amuser et Milwaukee n'y faisait pas exception. Une fois rentré dans sa petite maison, il vit sa mère. Elle n'était pas très belle objectivement parlant, un peu forte, le crâne dégarnit, il lui manquait même quelques molaires. Au moins elle tenait bien la maison et c'était le principal. Elevé un enfant seul ce n'est pas de tout repos, surtout quand l'enfant en question était un véritable casse-cou. Le petit brun passait son temps à grimper aux arbres, à se battre et à creuser dans la neige. Il était heureux, hyperactif mais heureux de sa vie. Sa mère, elle, n'en pouvait plus. Dans les pires moments elle haïssait son mari qui n'était jamais présent. A quoi voué sa vie à combattre la suprématie du Gouvernement Mondial quand sa femme se tue à la lourde tâche d'élevé un petit merdeux, voilà ce qu'elle se disait sans cesse. Pourtant elle était fier d'être la compagne de Dakota Dunord, un valeureux révolutionnaire. Les gênes étaient là et ne mentaient pas, le petit garçon était déjà aventureux et rude pour son âge.

- Je t'ai fais d'la tarte !
- Celle aux abricots ?
- Bien sûr !
- Oh oui c'est ma préférée !

Le garçonnet mangeait avec gourmandise la fameuse tarte qu'il adorait. Il engouffrait la part dans son immense gosier. Déjà bien costaud par rapport à ses petits camarades, Milwaukee faisait bien trois tête de plus que tous les autres de son âge.


*1623 - Base de la Marine Scientifique*

- Docteur, P682 s'est réveillé il y a une trentaine de minute, cette fois-ci nos perfusions lui ont permis de retrouver des forces et...
- Et donc ?
- Bah il est instable, on a besoin de vous urgemment !

Quelques instants plus tard, le médecin arriva dans une petite chambre blanche, illuminée par une lumière blafarde. Accompagné de subalternes équipés de seringues pleines de sédatif, il vint à ma rencontre. J'étais assis sur mon brancard, ma perfusion arraché je saignais du bras gauche.. le seul qui me restait. J'étais ivre de colère, totalement hors de moi et j'avais dévasté la chambre à laquelle on m'avait assigné. Tout était sans dessus dessous et je hurlais ma rage à qui voulait l'entendre.

- Monsieur, bien le bonjour ! Comment allez-vous ? Vous avez l'air d'avoir repris des forces !
- Te fous pas d'moi ! C'est quoi ce bordel ? Putain merde expliquez moi !
- Du calme monsieur, commencez par me dire votre nom et je vous explique tout !

Soudain je bloqua, comment m'appelais-je ? Qui est-ce que je pouvais bien être ? Ces questions tourbillonnaient en moi et j'en devenais totalement fou. Aucun souvenir, aucun. J'avais beau chercher, tout retourner c'était comme si tous les tiroirs de mon cerveau avaient été dévalisé. On m'avait volé ma mémoire ?

- J'sais pas...
- Vous êtes-sûr ? Essayez de vous souvenir !

Avec toute la bonne volonté dont je pouvais faire preuve les nerfs me montaient à nouveau. J'avais envie d'éclater les murs, de fracasser les portes et de faire avaler ses lunettes au soit disant docteur qui me faisait face. Puis, comme une étincelle me vint.

- Byoki...

C'était l'un de ses collègues, je l'avais entendu dire ça quand j'avais les yeux fermés tôt ce matin. Il parlait de moi je crois car il disait " j'ai retrouvé Byoki, il s'était échappé ". Assurément c'était mon nom, ça ne pouvait être rien d'autre.

- Bon, bah c'est un bon début Byoki..
- Mon bras ? C'est quoi tout ça ? Où suis-je ? Pourquoi j'me souviens de rien ? Merde...
- Du calme Byoki

Plus il me disait de me calmer plus j'avais envie de lui faire traverser la cloison. Je me leva furax, prêt à mettre en exécution mes désirs mais ses deux sbires avancèrent et pointèrent leurs seringues vers moi.

- C'est un sédatif qui te feras dormir, je pense que tu as eu ta dose alors assied toi et écoute moi.

Je m'exécuta, résigné et serra les poings pour me contenir.

- Nous t'avons trouvé il y a 3 ans, tu dérivais sur un reste de mâts en pleine mer au milieu de cadavres. Un navire de la Marine te récupéra et ils t'emmenèrent ici pour que l'on sauve ta vie. Ton bras était dans un sale état et malheureusement on ne pu le garder, c'est pour ça que tu as été amputé au niveau de l'épaule. Tu étais dans un coma profond et malgré nos tentatives de te réveiller tu ne répondais pas ! Ton cœur battait toujours et donc on t'as gardé. Au fil des mois nous avons observé quelques améliorations de ton état et finalement nous avons décidé de te garder jusqu'à ce que tu te réveilles. Ton corps est résistant et c'est un miracle de la science que tu sois encore là aujourd'hui...
- Je dois vous dire merci ?
- Non pas du tout, dit merci à ta bonne composition ahah !
- Pourquoi je me souviens de rien, ça me rend dingue !
- Ton cerveau s'est déconnecté un bon moment tu sais, ça va surement revenir au fur et à mesure !

J'étais donc mort ? Cette renaissance était donc ma deuxième chance. Je n'avais aucun souvenir de ma première vie, c'était vraiment un miracle alors.


* 1610 - Boréa *

Tenant sa hache à deux mains, le jeune adulte asséna un terrible coup circulaire dans l'arbre qui lui faisait face. La lame se figea dans le bois, l'arbre tressaillis et quelques épines tombèrent. Les cheveux longs et d'un noir profond, Milwaukee retira son outil et donna un second coup qui fit tomber l'arbre. Le jeune homme était une véritable montagne. Mesurant 3 mètres de haut pour 230 kilos, c'était une véritable force de la nature. Son métier de bucheron lui allait à merveille. Il passait ses journées dans la forêt, accompagné de sa louve qu'il avait appelé Michto et des quelques oiseaux qui sortaient malgré le froid. Il avait sa solitude pour lui et il aimait une fois de plus sa vie. Milwaukee savait apprécier les bonnes choses, il profitait de l'instant présent et admirait toujours autant les monticules de neige qui faisait le paysage si particulier de Boréa.

Il n'avait que très peu d'amis en dehors de Michto, ce n'était pas vraiment un garçon sociable. Depuis cinq ans il travaillait comme un acharné pour subvenir à ses besoins et ceux de sa mère qui dépressive et alcoolique n'était plus bonne à rien. Avec courage il se levait chaque matin et partait couper du bois qu'il transporter ensuite jusqu'aux chantiers pour le revendre. Son affaire n'était pas vraiment florissante, lui permettant juste de vivre chichement avec sa mère. Sa meilleure amie était donc la louve qu'il avait tiré d'un piège il y a quelques années de cela. Depuis, les deux étaient inséparables et se complétaient parfaitement. L'animal prévenait le bucheron des tempêtes de neiges grâce à ses sens plus développés et Milwaukee lui offrait nourriture et sécurité. Une véritable amitié les liait transcendant toutes les barrières imaginées par les hommes.

Le garçon avait vu à quelques reprises son paternel qui ne faisait que passer en coup de vent, régulièrement appelé pour des missions aux quatre coins du monde. Dakota était devenu un As de la Révolution et menait ses troupes pour soulever des peuples. Sa réputation s'était même dessinée car la Marine l'avait identifié comme un danger, mettant sa tête à prix pour 48 millions de berrys. Une fierté pour Milwaukee qui louait sans cesse les mérites d'un père absent qu'il ne connaissait finalement pas.


* 1624 - Base de la Marine Scientifique *

- C'est parfait, je vous remercie monsieur ! Vraiment merci !
- Ecoutez c'est normal on s'est battu pour que vous restiez en vie, on va se battre pour que vous soyez entier !
- Cette prothèse est géniale ! C'est absolument dingue !
- Vous serez remarqué immédiatement avec ça, un soldat qui possède une gigantesque pince d'acier ça ne cours pas les rues !
- Un nouveau bras pour une nouvelle vie !
- C'est un honneur pour nous !

Debout, surplombant le médecin de plusieurs têtes je le serra dans les bras, manquant au passage de lui briser les côtes. J'étais l'homme le plus heureux du monde, avec ce nouveau bras j'étais enfin entier. La prothèse mécanique était flambant neuve, spécialement conçue pour moi. Nous avions dessiné quelques plans avec un ingénieur en chef et il avait réaliser mes rêves. J'avais eu tellement de temps cette année, allongé le plus clair de mon temps dans ma chambre, j'avais retourné mon esprit dans tous les sens. N'ayant toujours pas retrouvé une once de mémoire je me devais de continuer à avancer. Un soubresaut de mon ancienne vie peut-être, j'étais déterminé et je ne me laissais pas abattre. Après avoir discuté avec plusieurs médecins, ingénieurs et soldats une vérité m'était apparue, j'avais été sauvé par la Marine et par respect, loyauté mais également par une profonde envie qui me prenait aux tripes je me devais de servir à mon tour cette cause. Je décida donc de m'engager dans la Marine mais, n'étant ni complet ni totalement apte physiquement je dû prendre mon mal en patience.

- Comme vous pouvez le sentir cette arme est quand même très lourde.... elle vous rajoute une centaine de kilos et ce n'est pas rien.
- Non c'est sûr, j'en suis déjà essoufflé mais bon je vais m'y habituer professeur !
- Vos séances de rééducations vont commencer dès la semaine prochaine, prenez votre mal en patience, soyez consciencieux et ne lâchez rien, je vous promet que d'ici 1 ans vous serez apte pour entrer dans la Marine !
- Je vous pari que je peux mettre 6 mois !


* 1620 - Boréa *

Portant un épais tronçon de bois sur les épaules, Milwaukee est interpellé par un homme. Un tricorne vissé sur le crâne, un corbeau sur l'épaule à n'en pas se trompé il s'agissait bien là d'un pirate. Une petite frappe qui rôdait dans les eaux de Boréa et pillait les quelques navires sans défenses qu'il croisait. Le genre d'ordure que le bucheron détestait au plus au point. Accompagné d'une vingtaine d'hommes, le forban s'amusait à effrayé les passants, les menaçants avec le canon de son pistolet.

- Oh t'es costaud toi, ça t'dirais pas de r'joindre les pirates du glaçon ?
- hmppff..
- Oh j'te cause toi l'grand gaillard !
- Avec un nom pareil ça m'intéresse pas !
- Cap'tain d'où il critique not'e nom lui ?
- Du calme, c'est un bon lui ça s'voit !
- Bon j'en ai rien à faire de votre équipage, je suis bucheron et ça m'suffit !

Vexé, le capitaine s'approcha du jeune trentenaire et, bien que plus petit, ne se laissa pas démonter et lui colla le canon de son pistolet contre le ventre.

- J'tais dis qu'tu vas v'nir avec moi !
- Impossible ma mère m'attend !
- Oh l'pauvre petit chaton, y'a sa mère qui l'attend !
- Ahahhahah la tafiole c'est une fiotte capt'ain laissez le !
- Un pauvre petit poussi...

Ne lui laissant même pas finir sa phrase le bucheron lâcha son épais morceau de bois qui s'abattit sur le crâne du pirate, qui aussitôt fut écrasé. Puis, il distribua les coups des poings, fracassant une bonne dizaines de pirate les uns après les autres. Cependant, ne pouvant tous les frapper assez rapidement, il se fait acculé, braqué par plusieurs pistolets. Sachant qu'il ne pouvait plus rien faire, il tenta le tout pour le tout de souleva de la neige avec son pied pour obstruer leur vue puis sauta sur la droite. De nombreux coups de feu retentirent puis plus rien. Soudain, les flibustiers crièrent de douleur et Milwaukee entendit leurs corps tomber les uns après les autres.

Sortant de nul part, son père était arrivé et avait neutralisé tous les pirates en quelques instants. Une apparition héroïque qui stupéfia le bucheron. Les retrouvailles furent chaleureuses même si les deux hommes n'avaient pas grand chose à se dire, puis tous rentrèrent dans la maison de la mère de Milwaukee.
Celle-ci devint hystérique en voyant son homme rentrer après plusieurs années de manquement conjugal. Totalement ivre, elle beuglait des insanités à son mari qui ne pouvait que s'excuser de son absence et subir le courroux de sa femme. Milwaukee observait, prenant un peu de retrait pour laisser ses parents à leurs retrouvailles houleuses.

- Tu m'as abandonné cette fois connard !
- Je suis rentré, c'est fini ça maintenant.. Chérie s'il te plaît..
- Ta gueule, tu avais tout ici et t'es partie !
- Mais..
- 5 ans.. ça fait 5 ans que tu es partie ! Tu crois quoi ? Oui j't'ai trompé avec Dimio l'voisin et alors ?!
- Chérie je....
- Je te HAIS !

Soudain le père de famille agrippa sa femme par le col ce qui fit bondir Milwaukee qui plaça sa hache dans la nuque de son père aussitôt.

- Détend toi mon garçon, c'est juste pour qu'elle arrête d'alerter tout le monde !
- CONNAAAAARD !

Mettant la main devant la bouche de sa mégère, Dakota profita du semblant de calme pour s'entretenir avec sa famille.

- Je suis plus recherché que jamais, ma tête est mise à prix pour 99 millions de berrys... J'ai organisé une purge clandestine de dignitaire véreux dans un royaume de Grandline, puis avec mes hommes nous nous sommes infiltré dans une base de la Marine et j'ai volé ça !

Soudain, l'homme dévoila un boitier étrange avec un insigne de la Marine gravé dessus.

- Qu'est-ce que c'est ?
- La technologie qui permet aux Pacifistas de tiré des rayons lasers ! Je dois rapporter ça au QG de la Révolution. Une fois que ce sera fait je prend ma retraite ! C'était mon ultime mission, j'ai perdu beaucoup d'hommes et j'ai le besoin de vivre le restant de mes jours avec vous...

Un silence s'en suivit et après quelques pleurs et une émotion débordante ils planifièrent leur départ petit à petit. Pour ne pas alerter les forces de la Marine, Dakota se dissimula dans la cave et y resta jusqu'au fameux jours de leur fuite vers West Blue.


* 1625 - Marineford *

- Allez-y !

J'avança vers mon opposant, un grand gaillard lui aussi qui me dépassait même d'une tête. C'était assez rare pour être signalé et j'avoue que j'appréciais ça. Je pouvais me confronter à un homme fort, un vrai homme. Nos poings s'entrechoquèrent une première fois mais aucun de nous ne vacilla, puis se furent nos têtes. Front contre front chacun souhaitait tester l'autre, le pousser dans ses retranchements avec un véritable affrontement de force brute.
Dans un mouvement de balayage de le faucha au niveau de l'estomac avec mon énorme engin (rire ça va rester pour les rps ça) et il recula légèrement. N'étant pas le dernier dans la baston, le Sergent Bloyen était un solide. L'adversaire parfait pour moi.

Nous n'esquivions jamais, prenant toujours de plein fouet les assauts de l'autre, c'était à celui qui plierait le premier. Ses coups de poings semblaient être des énormes massues, ses jambes de véritable poutre mais je tenais bon. Mes attaques étaient également efficaces. Je le voyais grimacer à chaque fois. Puis, initiant un nouveau coup de boule, nos têtes se fracassèrent l'une contre l'autre. Puis, elles s'éjectèrent chacune en arrière et nous tombèrent, au bord de l'inconscience.

- Terminé !

Le combat était fini et il était temps. Le visage commençant à se couvrir de sang à cause de nos idioties, je n'aurais dans tous les cas pas tenu beaucoup plus longtemps.

- Bravo Byoki, impressionnant !
- Non c'est vous monsieur Bloyen qui l'êtes !
- Tu rends très bien les coups wahahaha !
- Avec honneur...
- ...Force...
- ... Et sacrifice...
- La justice VAINCRA
- Ahahhah !

Nous nous relevions et rigolions à coup de grandes claques dans le dos. Tous les jeunes soldats qui étaient présent à cette séance d'entrainement étaient estomaqués, devenant par la même occasion suspicieux de notre santé mentale, c'était hilarant.

- Byoki, tu viens d'où mon ami ?
- Hmpfff, si je te dis que je n'en sais rien ?
- Fin, on sait tous d'où l'on vient ! Tes plus lointain souvenir ?
- Justement, mes derniers souvenir remontent à il y a deux ans.. je ne sais pas d'où je viens !
- L'ami, je suis désolé mais t'inquiète pas tu trouveras !
- Je l'espère.. je l'espère...
- Allez, on s'est assez entraîné on va manger quelque chose ?

Copains comme cochon, nous étions par la suite partie à la cantine de notre garnison. Un bon moment de camaraderie je m'en souviens. Le seul problème était ces questions incessantes qui tournoyaient dans mon esprit. Je n'en trouvais pas les réponses, mon passé était toujours un grand vide pour moi et j'en devenais fou.


* 1623 - Boréa *

Après que les services du Cipher Pol aient traqués Dakota sur Boréa pendant une longue année, ce sont les forces de la Marine qui prirent le relai pour dénicher l'As de la Révolution. Finalement, un repli des forces du Gouvernement fut observé en début d'année. S'imaginant peut-être que l'homme était mort depuis ses trois années de disparition. La famille Dunord décida alors qu'il était temps de s'enfuir. La fenêtre était étroite mais ils pouvaient le faire. Par le biais d'un allié révolutionnaire du père de famille ils purent se rendre, incognito sur un navire marchand. Une centaine de civils étaient à son bord, des voyageurs pour la plus part, mais assurément tous des innocents. Enfin, tous sauf un.
Milwaukee était comme un fou, il avait 34 ans et c'était bien la première fois qu'il quittait son île natale. S'extasiant devant la moindre vague, le moindre nuage et devant le travail des matelots. Ces derniers travaillaient dur pour que le bâtiment arrive à bon port et cela fascinait le bucheron qui pour la première fois posait le pied sur un navire pour lequel son bois avait peut-être servit.

Soudain un coup de feu terrible retentit, puis un second. Finalement ce fut une véritable pluie de boulet qui s'abattit sur le petit navire. Pas étudié pour subir un tel acharnement, le navire marchand prit d'abord feu, puis coula lentement. Les cris d'horreurs, l'odeur de la mort, ce fut une véritable abomination qui frappa ces civils qui n'avaient rien demander. Une frappe éclair et un navire meurtrier qui repartit comme il était venu. La famille Dunord n'était pas éteinte, mais ça personne ne le savait.

Pulupulupulup...

- Oui KGB ?
- Cible détruite, après 3 ans de traque nous avons la confirmation de la mort de Dakota Dunord, primé pour 99 millions !
- Etes-vous sûr qu'il est bien monté dans le navire ?
- C'est moi qui lui ai permis de monter à bord !
- Parfait, aucune chance qu'il n'ait survécu ?
- Un second navire de la Marine n'étant pas au courant de l'attaque à repêché un homme dans le coma ! Il ne s'agit pas de notre homme !
- 1 vivant sur 170...
- 172 monsieur !
- Oui, sûr 172... surveillez le bien ! Assurez-vous qu'il ne soit au courant de rien, jamais !
- Je me chargerais de transmettre l'information aux équipes de médecins !
- Très bien, je m'occuperais de faire récompenser votre acte ! En attendant, je vous attend à Marigeoise !
- Merci monsieur, je m'y rend de ce pas !

Katcha

* 1627 - Est Blue *

En début d'année, alors que j'avais bien progressé dans la maîtrise de mon corps. Que j'avais réussi tous les tests auxquels on m'avait soumis mais aussi que j'eu fais plusieurs entretien avec les équipes médicales et d'ingénieurs de la base de la Marine Scientifique, je pu enfin partir pour ma première affectation: Est Blue. Mer dont venaient les deux derniers rois des pirates, d'où venait le grand héros de la Marine Monkey D. Gard où son fils, père de la Révolution. Cette mer chargée d'histoire je dois la marqué et c'est une certitude je le ferais !




 


Test RP

* La veille - Shell Town *

- Vous-êtes donc en charge de la surveillance de la manifestation de demain Byoki, c'est l'occasion pour vous de prouver l'estime que je vous porte !
- N'ayez crainte Lieutenant-Colonel Paddington il n'y aura pas le moindre soucis !
- Je l'espère bien ! Prévenez votre section, c'est demain pour 8 heures pétante !
- Evidemment je m'en occupe !
- Parfait, rompez !


* 3 heures 17 du matin *

En sueur dans mon lit, les yeux grands ouvert, le cœur qui s'emballe j'en ai même le souffle coupé. Mes songes me tourmentent encore, dans un défilé interminable d'ombres fantomatique et de cris indescriptibles je me suis réveillé en sursaut. Ces cauchemars me poursuivent depuis tellement longtemps désormais. Des poches énormes sous les yeux, je m'assois sur mon duvet et regarde droit devant moi, les yeux dans le vide.

Après avoir baillé deux ou trois fois je me lève, difficilement. Machinalement je me gratte la fesse droite.

- Putain merde ça fait mal !

Encore dans le coltar je me suis trompé de bras et l'énorme pince mécanique qui me sert de bras droit ne m'a pas épargné. Je me frotte pour faire passer le douleur de pincement et d'un coup la fatigue s'envole. De toute manière c'est toujours pareil, après deux ou trois heures d'un sommeil tourmenté je fini par me réveiller.
Je récupère un marcel blanc, l'enfile tant bien que mal ainsi que mes vêtements de soldat. Il ne me reste que quelques heures avant que la manifestation ne commence, je décide donc de m'y préparer.
D'ores et déjà habillé pour l'occasion, je prend la direction du centre ville de Shell Town. Le cortège des manifestants est censé passé par l'artère principale, s'arrêter sur la place puis ensuite descendre jusqu'au port. L'augmentation des prix sur l'île n'est pas passée inaperçue et le pouvoir d'achat des habitants affectés, ceux-ci défendent à juste titre leur train de vie.

La main dans la poche, j'arpente le trajet prévu pour la manifestation à plusieurs reprises. Ayant pris bonne connaissance des lieux, je fini par m'assoir sur un banc, les yeux fixant les étoiles. Si seulement je pouvais me souvenir… une simple bribe de passé m'aiderait. Je n'ai le droit à rien, pas un visage, pas un nom… on m'a simplement dit que je venais surement de North Blue et rien de plus. J'ai été trouvé là-bas, voilà tout ce que j'ai.


* 6 heure 43 *

- Merci d'être là vous tous ! Norbert, Rola, Boudon et Mario vous vous occuperez de filtrer les manifestants. On ne doit autoriser aucun débordements, c'est primordial de préserver la tranquillité de l'île. Shell Town doit être un exemple et ça passe par là. Ensuite Pablo, Tyud et Kloffi vous vous occuperez de surveiller les différentes intersections. Des fauteurs de troubles ne doivent pas s'infiltrer par les rues parallèles.
Ferju tu t'occuperas de superviser l'avancer des manifestants par l'avant tandis que moi je me mettrais en queue de peloton. Avec tout ça on devrait être au top du top !
- Oui Sergent !
- Bon, je vous laisse vous préparer pour l'arriver des citoyens, ils se réunissent à 7 heures et demi, le début de la manifestation est pour 8 heures.
- Chef, oui chef !
- Heu, Sergent Byoki, la population va pas trouver qu'on déploie un peu beaucoup de moyens pour une simple manifestation ?!
- Ecoute Ferju, le principal c'est la sécurité ! Il ne faut pas qu'il y ai le moindre débordement donc il faut qu'on puisse agir en conséquence pour écarter tous les fouteurs de trouble.
- Oui mais ils vont pas avoir l'impression qu'on les contraints trop ? Si on les "supervise" trop ils vont pas s'énerver ?
- Bon, tu commences à me courir, il faut assurer la sécurité de l'île et je ferais tout pour l'assurer !

Présentant mon appendice mécanique devant Ferju, je lui fais comprendre que je ne suis pas d'humeur à être remis en question sur mon organisation de la sécurité. De toute manière, je ne suis d'humeur pour pas grand chose à part une écoute collégiale et l'exécution de mes ordres.


* 8 heures *

- Allez c'est partie !

Observant les citoyens de Shell Town défiler devant moi, je les laisse passer les uns après les autres leur disant bonjour avec toute la courtoisie dont je peux faire preuve.

- Marre d'être étranglé, on veut plus de blé !
- Des prix plus bas, plus de pouvoir d'achat !

Les slogans improvisés s'enchaînent et après quelques instants l'ensemble des manifestants sont arrivés. Ils avancent avec tranquillité et je ferme la marche. J'observe partout autour de moi, m'inquiétant et m'attendant à tout. L'air patibulaire, je joue de ma carrure pour impressionner et dissuader du moindre écart. Du haut de mes trois mètres, je surplombe tous le monde. La Marine est là et Shell Town ne sera pas en proie aux terribles Chemises Jaunes comme nous en avons vu sur bien d'autres îles. Les casseurs ne seront pas de la partie, c'est mon devoir, ma mission.


* 9 heures 58 *

Mes hommes sont postés aux endroits stratégiques et tout se déroule comme sur des roulettes. Les manifestants sont parfaitement encadrés et aucun débordements n'a été recensé. Tout se déroule dans le respect et la sérénité. Le cortège est parfaitement pacifique et nul ne trouble le dispositif que j'ai mis en place. M'imaginant d'ores et déjà félicité par le Lieutenant-colonel Paddington, mes yeux se ferment une fraction de seconde. Je suis absolument crevé, harassé par cette nuit bien trop courte. Après deux nouveaux rounds de luttent entre mes paupières et mon cerveau, je m'assoupis cinq seconde. Le temps que tout s'effondre autour de moi.

Bang. Bang. Bang.

Les tirs s'enchaînent et je sursaute. Je regarde partout autour de moi et vois des hommes et femmes allongés au sol, d'autre qui s'accroupissent et la majorité affolée qui court dans tous les sens. Les cris sont terribles et témoigne de l'effroi qui s'abat sur le cortège. Des tirs ont retentit et des citoyens sont tombés sous les coups de feu.
Impossible, ça ne peux pas se passer ainsi, c'est impossible.

- Sergent, Sergent !! Mario est touché ! Homme à terre !
- Putain c'est quoi ce bordel !

Essayant d'analyser tous les événements autour de moi, je parviens à identifier la provenance des tirs. Une petite nappe de fumée sortie d'un canon en haut du toit du coiffeur m'indique que les tireurs nous pilonnent depuis les hauteurs des bâtiments.

Pulupulupulu … katcha
- Oui Sergent, les tirs ils viennent d'où ?
- Des toits, regroupez vous sur la place, préparez-vous à défendre les citoyens corps et âmes !
- Oui Sergent !
- Une fois que tu y es Pablo tu t'occupes de faire descendre les manifestants vers la base ils y seront en sécurité !
- J'appelle le Lieutenant-colonel ?
- Pas du tout, je les défendrais de ma chaire s'il le faut !
- Oui chef !
- Passez le mot aux autres, je fais diversion !

- Les soldats, c'est la Marine qui nous tir dessus, vous avez vu le nombre de soldats qu'ils ont employés pour nous encadrer ? Après nous avoir assassiné avec le coût du beurre et du sucre c'est à coups de fusils qu'on nous termine ?
- Mais de quoi vous parlez ! Nous sommes là pour vous protéger !

La discussion brouillée par les cris de terreur et l'agitation dû à l'affolement général. Devant les doutes de la populace, je ne parviens même pas à leur faire entendre raison.

- Bon, je m'en fous !

Récupérant des mains des manifestants encore présent une grande banderole je la lance en l'air afin de déconcentrer les tireurs.

- Putain y'a des morts !
- Je sais Rola, y'a Pablo qui m'a appelé on doit le rejoindre sur la place c'est impératif !
- Foncez, je reste avec Mario !
- On revient t'inquiète pas !
- Allez-y vite !

Le petit groupe de trois soldats s'engage dans la foule et la fend pour rejoindre au plus vite le point de rassemblement général. Là-bas, il sera plus aisé de protéger les civils. Ensuite ils pourront les convoyer avec plus de facilité vers la Base.

Après avoir utilisé mon subterfuge, je décroche un pavé grâce à mon énorme pince et l'envoie de toutes mes forces vers la provenance des tirs. Un bruit de métal résonne et l'espace d'un instant les coups de feu s'arrêtent.

Bang. Bang.

Ferju ayant saisit son arme et m'ayant rejoint tir à son tour vers le toit du coiffeur. Rien n'indique qu'il ai touché sa cible mais, après quelques secondes sans tirs, ceux-ci semblent en fuite.

- On Ferju, tu t'occupes des civils, tu les emmènes sur la place ! Vous rejoignez l'équipe de Pablo et vous foncez à la Base ! Moi je m'occupe des ces enflures !
- Sergent, c'est pas possible ! Je dois venir avec vous !
- Impossible, occupes toi d'appeler la Base, on doit faire venir des médecins !
- Oui Sergent !

Ayant distribué mes dernières indications de la marche à suivre, je me met en tête de poursuivre les fuyards. Je ne peux pas laisser des meurtriers dans la nature. C'est impensable qu'ils puissent espérer faire dégénérer une manifestation, priver des familles de pères, de mères ou même d'enfants et s'en tirer.

Je cours du mieux que je le peux mais ma prothèse est bien trop lourde pour que je les rattrape. Je n'aperçois qu'une silhouette noire qui s'échappe en prenant une perpendiculaire sur la gauche. Je la suis et me retrouve face à un cul de sac. Un mur donnant sur une cours intérieur. Il s'agit peut-être de leur planque.
Cependant, il m'est impossible de grimper à une telle hauteur. Je suis bien trop lourd et maladroit pour me hisser par dessus le mur. Alors, préférant les actes aux longs discours intérieurs je prend le partie de le traverser. Je m'élance et donne un terrible coup avec ma pince d'acier, faisant voler en éclat les briques constituant l'obstacle. Surpris, les deux meurtriers me tirs dessus.

Je parviens à me protéger grâce une fois encore à ce qui m'a donné mon épithète de "Crocodile d'acier". Puis, ils partent dans la première maison à leur disposition. Essoufflé j'agrippe une nouvelle brique et l'envoie comme un balle de révolver dans leur direction. L'un d'eux tombe, percuté par le projectile. Arrivant vite à sa hauteur, je l'attrape avec ma gigantesque pince et le soulève. L'air horrifié, l'homme essaye de parler mais je serre mon étreinte, lui faisant presque sortir les yeux par la tête. La rage me prenant à la gorge, j'ai envie de l'écraser. Je pourrais le faire en un seul mouvement, ça ne prendrais qu'une seconde. Cependant l'heure est à l'urgence, je le presse comme un citron assez fort pour le mettre k-o puis m'élance à la poursuite de son collègue. Après avoir trouer tous les murs de la maison pour suivre le tireur à cause de mon déficit de vitesse, je parviens à le rattraper. Le désarmant aisément en lui donnant un bon coup dans la nuque.

- Je vais te tuer ! Mais d'abord c'est quoi ce bordel tu as des sbires ? C'est toi le chef ?
- Je dirais rien !
- Je vais t'écraser les couilles et te les faire avaler une par une !
- Non !

Mettant en adéquation mes actes à mes paroles, j'utilise ma pince dentée mécanique pour lui presser les parties. Lui broyant ses attributs, l'homme se met à pleurer, hurlant sa douleur.

- Ok… ok ! Ok c'est bon, c'est pas moi l'boss ! Rymzark a organisé ça ! Il prépare un gros coup !
- Putain il est où… PARLE !
- J'sais pas !
- Parle je te dis où je te les fait bouffer !
- Oui… oui… il est dans un navire dans la baie, il a un canon ! Il va canarder tout l'monde !

Soudain un énorme bruit de canon retentit, me glaçant le sang. Comment tout à pu dégénérer si vite ?

Assommant le tireur puis le menottant, j'accoure pour en faire de même avec son acolyte puis me démène pour rejoindre le port.

Pulupulupulu… katcha
- Vous avez les civils ?
- Oui Sergent ! On les sécurise !
- Foncez dans la Base !
- Le tir de mortier ne nous a pas eu !
- Les médecins sont là ?
- Oui Sergent !
- Je m'en charge !

L'appel terminé, je cours une fois de plus pour rejoindre le port. Avec ma prothèse je pourrais anéantir l'ennemi. Dans une course folle, faisant abstraction totale de la douleur j'atteint le port en un temps record. Arrivé, je ne peux qu'observer les faits. Le cerveau de l'attentat est arrêté, menotté par Rogue Paddington, mon supérieur.

- Byoki, ce n'est pas une réussite ! Vous avez mis du temps avant d'arriver !
- Je me suis occupé des deux tireurs ! Ils sont hors d'état de nuire !
- C'est déjà ça Sergent !


* Midi - Bureau du Lieutenant-colonel Paddington *

- Sergent, le bilan est lourd ! Il y a quatre morts, douze blessés chez les civils et Mario est en soins, il a reçu une balle dans le foie.
- Monsieur Paddington…
- Je ne peux pas saluer votre efficacité totale, les toits n'étaient pas assez surveillé !
- J'en prend l'entière responsabilité, j'en suis le seul et l'unique responsable !
- A ça c'est sûr, mais je suis obligé de reconnaître votre capacité à réagir en état d'urgence, vous avez bien mené vos troupes pour sécuriser les manifestants, si bien que le tir de canon n'a fait aucun blessé. Je vous félicite pour votre réactivité.
- Non monsieur, c'est vous qui avez été le seul héros, vous avez arrêté Rymzark !
- Et vous les deux tireurs, par contre on a remarqué que l'un été mutilé ! Vous lui avez vraiment broyé les…
- Affirmatif !
- Bon rompez Sergent votre faute vous coûtera chère ! Je vais vous assigner au nettoyage des toilettes de la Base. Un balai, une serpillère et un sceau vous attendent dans le couloir.
- Je m'en acquitterais avec honneur !
- Pffff, vous êtes vraiment étrange Byoki !


Fautif de la mort de tant d'hommes et femmes, je dois me racheter auprès de mes pairs, mais aussi de mes concitoyens. C'est le cœur lourd de n'avoir pas réussi à protéger tout le monde que je prend mes accessoires et me dirige vers les wc pour homme. Mon châtiment est peut-être disproportionné, mais le Lieutenant-colonel Paddington agit toujours ainsi, il veut inculquer des valeurs à ses hommes. Il veut également une meilleure efficacité de ses sections et je n'ai pas été à la hauteur. Je ne suis pas encore celui que je veux être. Devenir Amiral ça commence par être efficace en toute épreuve.



   
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ONE PIECE REQUIEM ©️



Dernière édition par Byoki le Mar 1 Jan 2019 - 23:25, édité 3 fois
    Bonsoir !
    En ce premier jour de l'année j'ai terminé ! Si c'est pas beau ça !
      Hop coucou, voilà ton test RP !

      Vous êtes affectés, ta section et toi à la surveillance d'une manifestation contre la hausse des prix sur l'île de ton choix (attention au background). Après quelques temps, la manifestation pacifique dégénère quand... depuis les toits, des tirs de fusil abattent à la fois des marines et des manifestants qui commencent à s'agiter et rejeter la responsabilité de leurs morts sur la marine.
      Comment régler cette situation ?

      Tu as 10 jours pour le traiter. Tu peux changer si tu veux.

      Voilou !
      • https://www.onepiece-requiem.net/t16409-fiche-technique-de-myoso
      • https://www.onepiece-requiem.net/t15222-
      Voilà, j'ai terminé Myo !

      En espérant que ce soit satisfaisant j'ai tenté quelque chose, ne pas être parfait c'est ce que j'ai recherché ! J'espère que ça me pénalisera pas non plus !

      Bonne année !
        Coucou ! Je passe pour ton avis, il a été fait avec Joe !

        Alors on va commencer par parler de la forme. J’ignore si tu as effectué une relecture, si non je te conseille ardemment de le faire car on a noté tous les deux pas mal de fautes qui entachent quand même la lecture. Notamment au niveau de la conjugaison et des accords, tu passes du passé simple à l’imparfait d’une phrase à l’autre. Il faut respecter son temps de narration, et surtout utiliser le bon temps. Le passé simple est utilisé grammaticalement pour les actions brèves et/ou achevée tandis que l’imparfait est utilisé pour une action inachevée et/ou répétée ou pour une description. Leur utilisation est différente et on ne peut pas passer de l’un à l’autre pour le plaisir, la grammaire a des règles qu’il faut respecter pour que la narration soit parfaitement compréhensible et agréable. ^^

        De même, fait attention à la narration dans tes dialogues.On ne sait pas qui parle avec les dialogues dès lors où il y a plus de deux interlocuteurs.

        On va passer à la forme maintenant. On démarre sur tes descriptions !

        Concernant le physique, j’ai trouvé que tu tournais un peu trop autour de ton avatar. On a à peine 4 lignes en fin de descriptions pour décrire très vite fait un tic et la démarche de ton personnage, mais c’est malheureusement tout. Le reste, on peut le voir déjà sur ton image. Mais même là on passe assez rapidement sur le tout donc y a pas énormément de choses à se mettre sous la dent. Il y avait pourtant matière avec une aussi grosse prothèse, en décrivant par exemple la façon dont Byoki en prend soin, comment il s’en sert, etc…

        Voici l’avis de Joe sur ton physique :

        Description physique, j'apprécie qu'il prenne en compte la perte de mobilité avec la prothèse, mais il répète ça deux fois. Pour le reste, on a la carrure, assez peu de détails sur le visage (une mâchoire comme un dragon ?) et vite-fait, comme un os à ronger pour les modos, quelques fioritures qui vont au-delà de son apparence stricte.
        Tic dont on sait qu'ils ne ressortiront jamais en RP.

        Pour ta psycho, là aussi on a trouvé à redire sur sa “seconde facette”. Une “facette” se sont des traits psychologiques qui vont impacter la personnalité de ton personnage, le faire réagir ou se comporter de telle façon en société etc… Là, la seconde facette que tu décris n’en est pas une, Joe et moi avons trouvé que c’étaient juste des informations relatives à ta biographie. Il dort mal, il a mal à la tête à cause de sa perte de mémoire… ça n’est pas vraiment pertinent, voir anecdotique. Il fallait nous montrer quelque chose de réellement psychologique, sa façon de penser, etc...

        Quant au manque de confiance en lui.... quand on a un bras de 70 kilos... ça devrait provoquer l'effet inverse. Quelqu'un de timide et peu assuré et tout de suite plus sûr de lui avec un flingue, alors une pince crocodile géante… C’est d’autant plus contredit par sa propension à foncer dans le tas sans réfléchir. Quand on fonce dans le tas, sans stratégie ou chances de survie…. faut justement avoir confiance en soi.
        Le reste est assez fidèle au portrait dépeint, juste cette seconde partie qu’on a trouvé un peu dommage.

        On passe à la bio à présent !

        - Ton cerveau s'est déconnecté un bon moment tu sais, ça va surement revenir au fur et à mesure !

        J'étais donc mort ? Cette renaissance était donc ma deuxième chance.

        Alors non on va éviter ce genre de petite chose. Une déconnexion puis inactivité du cerveau ça veut effectivement dire mort. Mais mort permanente, la vraie. Et on revient pas d’entre les morts, sauf avec le Fruit de la Résurrection, ce qui n’est pas le cas ici. Même le cerveau d’un homme dans le coma fonctionne toujours, il ne s’arrête pas juste parce que le type est inconscient.

        Joe a bien résumé ce qui peut être relevé après lecture de ta biographie :

        Le procédé narratif est sympa, malheureusement, il ne sert à rien car les allers et retours temporels n'apportent pas d'eau au moulin. Le père qui sort des buissons pile au bon moment après 5 ans d'absence, c'est se foutre du monde Laughing et la fin est prévisible. Le père doit mourir (parce qu'on ne va pas autoriser un paternel à 99 millions de prime pour un nouveau), donc on sait qu'il meurt tué par le CP.
        On peut apprécier l'ironie qui veut que ton perso devienne membre du G.M suite à la perte de mémoire. Je n'en retire rien d'autre de marquant.

        Et je dois avouer que je suis d’accord avec lui. Le fait de faire des bonds dans le temps sans suivre une chronologie croissante est intéressant, ça nous tient un peu et agit comme une sorte de puzzle qu’on veut reconstituer…. malheureusement tu n’en feras pas grand chose. Il mange une tarte avec sa mère, il coupe du bois… il ne s’y passe pas grand chose de très intéressant. Le père réapparaît pile quand on a besoin de lui et ne sera pas tellement exploité que ça et j’ai eu un peu l’impression qu’il a servi de McGuffin (prétexte scénaristique) à la fin précipitée. Donc la structure narrative était accrocheuse mais c’est dommage que tu ne l’aies pas utilisé correctement. =/

        On passe au test !

        "Après avoir baillé deux ou trois fois je me lève, difficilement. Machinalement je me gratte la fesse droite.

        - Putain merde ça fait mal !

        Encore dans le coltar je me suis trompé de bras et l'énorme pince mécanique qui me sert de bras droit ne m'a pas épargné."

        Oui, ça arrive à tout le monde de ne pas faire attention à sa prothèse mécanique encombrante de 70 kilos.

        Eeeeet comme la bio l’avis de Joe résume bien le test :

        Bon, le Byoki de ce test RP n'a rien à voir avec ce qui nous est décrit de son mental, la résolution est prévisible est linéaire, phase 1, on identifie les tirs, phase 2, course poursuite, phase 3, torture de 3 secondes et arrestation express de Rymzark dont le lecteur ne connaît absolument rien.
        On finit avec le cliché du haut gradé sévère mais qui masque ses intentions parce qu'en fait il a un cœur d'or voyez-vous

        Concernant les adversaires : juste des méchants qui tirent sur les gens parce que méchant
        Pas d'enquête, juste de la baston.
        Il aurait pu envisager que les tireurs étaient des sous-fifres du CP qui avaient vocation à discréditer la révolte populaire et justifier une répression plus féroce
        Ou un acteur étranger qui cherche à détériorer la situation dans Shell Town pour en tirer un avantage de ce chaos (un marchand d'arme qui a intérêt à ce que le conflit s'envenime par exemple).

        Joe déplore l’absence d’adversité et le fait que ton personnage soit trop lisse dans toute cette mise en scène. Je dois dire que les postulats ne sont pas vraiment développés. On ignore qui sont les adversaires, ce qu’ils veulent. Rymzark est nommé à peine 2 fois et on ne sait absolument pas qui c’est ni ce qu’il fait ici à part “préparer un gros coup”. Et à la fin du test on est donc dans l’expectative, on veut savoir qui sont ces types qui ont saboté la manifestation, comment ils ont échappé à la vigilance de la Marine etc… Donc attention à ces éléments dans tes RPs futurs car ils sont tout de même assez importants.

        Joe table sur : 530 D.
        Je vais tabler sur la même note que lui.

        Tu es donc validé à 530D.

        Voilou voilou !
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        • https://www.onepiece-requiem.net/t15222-