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Vers la purification (partie 3): La vendetta de l'inside man.

**Au sein de confrérie**




Voila quelques jours déjà que j'avais quitté Mika et mes alliés locaux pour intégrer la confrérie des ombres. J'étais réduit à tout juste plus qu'un sbire  lambda au vu de mes capacités et des attentes qu'avait le boss à mon égard, mais cela ne m'empêchait pas d'être envoyé faire des tâches d'une atrocité que je ne pouvais décrire. Pour l'heure je  faisais du recèle, de l’extorsion  et parfois des assassina de sang froid. On me donnait juste l'adresse, j'attendais qu'on me donne ordre de partir et le travail était presque aussitôt fait. Je n'avais rien contre  la purification en bonne  et dû forme mais ce qui me pesait surtout c'était  la nature des personnes, bien souvent de simples innocents  qui avaient eu la malchance dans leur désespoir de solliciter l'aide de la confrérie pour des problèmes souvent de nature pécuniaire. Mais ce que ces gens ne savaient pas c'est que tout a un prix dans le milieux et parfois une vie, aussi précieuse fut elle, en était le prix comme je l'appris à mes dépends.

Je n'étais pas encore dans les petits papiers du boss pour l'heure pour avoir assez d'information pour pouvoir faire quoi que ce soit de concret dans ma démarche, je n'étais que la brute écervelée et  injustement efficace dans ce que j'entreprenais malheureusement. Entre rentrer pleinement dans la peau de celui qu'ils voulaient que je sois  et  mon honneur de révolutionnaire justicier autoproclamé j'avais fait le choix de mettre mes idéaux à la trappe. J'étais envoyé   presque tout les jours faire le « ménage » qu'ils appelaient cela , parfois jusqu'à plusieurs fois par jours, mon efficacité était à la fois ma plus grande qualité et mon plus grand pêché...





**Pendant ce temps du coté de Mikaela**



Rey était parti sans un mot mais il m'avait laissé un message  avant de partir, et s'il avait eu recours à cela, lui qui me disait tout aussi ouvertement et le plus naturellement du monde, cela en disait long sur le pétrin dans lequel il s'était mis. Il tentait  quelque chose,  je ne savais pas ce que c'était  au début mais une fois le message transmis à Veniton et Gustave comme demandé le nain  semblait déjà savoir de quoi il en retournait. Ainsi je n'eus même pas à demander dans quoi s'était embarqué mon supérieur  que j'eus déjà ma réponse. La confrérie des ombres qu'il appelait cela par ici. Veniton compris qu'il s'était passé quelques chose avec eux et que le valet de la révolution ne pouvait juste pas revenir comme ça. En  comblant les vides avec le message qu'il m'avait laissé j’assemblais déjà une bonne partie des pièces du puzzle.  Faire tomber la confrérie de l'intérieur était donc son but  et les hommes qui l'accompagnaient l'autre jour n'étaient visiblement pas des amis dans ce cas là.  
Toujours est il qu'une fois  nos informations partagées , aussi maigres soient elles, Veniton envoya quelques un de ces hommes faire la collecte d'arme  en tout genre au marché noir. Bien évidement tout a un prix  à Noland et je commençais à le réaliser de plus  en plus à mon tour, aussi désagréable que  cela puisse être. Mais le fait  que Veniton puise dans ses propres fond pour aider Rey a   s'en sortir, de lui même ou presque montrait à quel point la bonté du valet avait déteint sur le nain aigri qui nous avait presque attaqué à notre première arrivé sur l'île.
Je n'avais pas reçu de nouvelle de Rey depuis plusieurs jours mais j'avais entendu des rumeurs sur la disparition plus que tragique  de plusieurs des habitants. La rumeur parlait d'un homme en blanc, cela correspondait à Rey dans sa fantaisie de justicier  dans laquelle il était depuis bientôt deux ans mais   il ne pouvait pas tuer des innocents à la pelle comme ça, cela  ne ressemblait pas au Rey que je connaissais mais je lui faisais confiance, il avait un plan derrière la tête  il ne pouvait pas  avoir sombré dans la folie ou la dérive aussi facilement, du moins je l'espérais de tout mon cœur. Le Rey que je connaissais était un homme bon et Justice, autant que je trouve ses méthodes plus qu'extrêmes par moment, était quelqu'un avec des principes. Dans quel merdier tu t'es foutu   bordel ?!


Dernière édition par Rey Bolgarski le Jeu 15 Juil 2021 - 19:32, édité 1 fois
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Du coté de Rey



Bientôt un mois  s'était écoulé depuis mon infiltration et j'avais commencé à me faire une place  au soleil ou à l'ombre  nauséabonde de la confrérie,  cela dépends des points de vue . Les « confrères » comme ils aimaient s'appeler ici ne m'avaient pas accepté de prime  abord, j'étais juste le marginal  venant de les rejoindre et à peine plus haut gradé qu'un sbire c'est dire... Mais une fois mes preuves faîtes je dirigeais désormais les sbires et les nouveau arrivants, mais bien évidement  j'étais encore loin du trio de tête. J'avais fini par gagner la sympathie des confrères  même si ce n'était pas  réciproque, tout ce que je faisais  n'était que jouer un rôle et je le jouais pas aussi bien que je l'espérais. Au début je les ignorais pour ne pas succomber à l'irrépressible envie de les tuer sur place, mas au fil de temps cette envie  semblait s’apaiser quelque peu, comme si je les « acceptais » et rien qu'à cette idée un profond mal-être me gagnait. Une contradiction dans les principes même que je voulais transmettre et dans lesquels j'aimais à croire. Était ce les meurtres de sang froid d'innocents  qui m'avaient transformé   ou était ce juste l’œuvre du temps ? Je ne le savais pas encore et je ne voulais pas vraiment le savoir à vrai dire.

Désormais je passais un peu moins de temps sur « le terrain », c'était un des avantages à diriger des troupes et les opérations. Je m'occupais en entraînant les dix esclaves à mon service. Cette idée  était contre ma nature même de révolutionnaire avant même d'être justicier, c'est pour cela que je les voyais comme mes égales  bien que cela dérangeait pas mal de mes « confrères ».  Un d'entre eux se dégageait  du tas, non pas en terme d'habilité au combat loin de là, ils étaient tous mauvais à vrai dire, mais quelles attentes aurais je dû avoir de personnes  quittant un royaume en guerre  incapables de se défendre ? Aucune à vrai dire et je n'avais pas à en avoir, les aptitudes au combat ne définissaient pas notre valeur et encore moins notre droit universel à l'appartenance du genre humain. C'était un jeune homme dans la vingtaine,  pale les regard vif  d'un noir de jet, et comme ses camarades il  avait le crane rasé comme la coutume chez les esclavagistes  le voulais, je ne le savais que trop bien  j'étais passé par là également.

Il n'avait pas de nom juste un numéros  de matricule comme beaucoup d'ailleurs. Je dû alors me résoudre à participer à cette sombre mascarade que c'était que de le renommer, comme si j'avais un quelconque pouvoir sur ces choses là. Lui  comme ses confrères avaient vécu  tellement dans ce monde ignoble de la traite humaine, même bien avant de quitter leur royaume,  qu'ils en avaient oublié leurs propres noms. Désormais il était Rokudo et comme ses camarades il ne protesta pas, même si au fond de mon être j'attendais une révolte aussi petite fut elle.

Du coté de Mikaela.

J'avais reçu depuis peu le premier message de Rey. Je l'avais suivi lui et sa troupe aux abords d'une ruelle. À vrai dire je suivais ses déplacements depuis quelques temps déjà, le rythme des sorties était aléatoires mais un beau jour, habillée le plus négligemment possible  je me fondais dans le tas de mendiants   jonchant les rues. Il m'avait vu et je l'avais vu.  Les jours suivants, squattant toujours le même coin de rue il passa à coté de moi,  toujours accompagné, m'ignorant totalement, il lâcha alors un bout de papier froissé  par terre à mes pieds discrètement. J'attendis alors   leurs départ pour l'ouvrir sans précipitation pour ne pas attirer l'attention au cas ou il y aurait eu  d'autre membres de la confrérie derrière.  Dessus il y avait écrit un message court mais claire, « Le plus de monde possible ». Claire, après mure réflexion  pas tellement... Le plus de monde possible oui mais pourquoi faire. J'avais déjà une idée je  suis blonde mais pas conne, je savais qu'il prévoirait une attaque  sur les deux front, en interne, sûrement lui, et en externe  sans aucun doute moi, mais je n'avais pas plus de détails ce qui  n'aidait pas.

Étrangement avec le temps j'avais trouvé   du soutien auprès des sans domicile fixe de l'église abandonnée,  ils avaient vu en moi une donzelle abandonnée par son compagnon, livrée à son sort.  L’hostilité dont ils avaient fait preuve auparavant  avait vite laissé place à de la bienveillance. On m'avait offert un lit de fortune et on partageaient même les maigres repas lorsqu'ils avaient la chance d'en trouver. Pour répondre à leur altruisme  et leur compassion   j'avais demandé à Gustav  de me donner quelques restes   dès que c'était possible. Enfin demander était pas le mot exacte, il me vénérait tel sa maîtresse et pour tout avouer j'y avais pris goût, mais je ne lui en  demandait pas plus car j'avais un minimum de respect pour lui, la vie à Noland était dure pour tout le monde après tout.

Bien qu'ils n'étaient pas motivés au départ je les « entraînais » du mieux que je pouvais au  vu de mes relatives compétences, mais je savais éperdument que j'avais  une idée derrière la tête, je n'étais pas altruiste  et Rey lui même ne l'était pas pleinement  alors pourquoi me mentir, je les manipulais car la situation  le voulait rien de plus.  Rey me demandait des Hommes prêt à l'assaut le destin les a mis sur mon chemin, je n'allais pas cracher dessus.


Dernière édition par Rey Bolgarski le Jeu 15 Juil 2021 - 20:59, édité 1 fois
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Du coté de Rey.



Cela faisait  très exactement  six mois que j'avais rejoins les rangs et j'avais fini  par gagner la confiance  du boss, Marcel Del Viero de son nom complet.  J'avais  été promu au rang de garde rapproché de Marcel, à l'image de ses deux seconds, Rivaldi et Tontino.  Je ressentais une fierté d'être l'un des leur, comme si le personnage que je voulais  laisser paraître avait  pris le dessus sur celui que j'étais. Mais je n'étais pas l'un des leurs   alors pourquoi ce sentiment d'appartenance était il si fort et si ancré en moi ?!  Qui étais je vraiment au final ? Pourquoi je voyais en Marcel une figure paternelle ?!

J'avais gravi les échelons au prix de plusieurs vies  innocentes auxquelles j'avais dû mettre fin prématurément, que ce soit de ma main ou de celle des opérations que j'avais dirigé. Au début  j'avais réussi à me convaincre que  je faisais cela pour sauver des vies, celles de mes collaborateurs, mais je n'étais pas dupe je savais au fond de moi que mes actes étaient impardonnables,  pour faire tomber un monstre et son empire j'étais devenu un monstre encore plus gros, un monstre à abattre ! Je me sentais souillé au plus profond de mon âme quel triste image  de symbole de la justice j'étais devenu.

Pour ne pas sombrer dans ce conflit existentiel, bien qu'il m'arrivait très souvent de m'isoler  comme pour chercher à me rappeler qui j'étais, je me focalisais sur mes relations avec mes hommes de mains, les esclaves que  j'avais « acquis »...Dieu que je n'aime pas ce terme...Mes relations avec  Rikudo et les autres esclaves s'étaient  améliorés, j'avais presque leur entière confiances et déjà leurs totale loyauté, mais cela  je ne le mettais pas sur mon  travail relationnel  contrairement à la première, ils étaient naturellement formatés à  obéir malheureusement... Je passais une grande partie de mon temps à les entraîner du mieux que je pouvais, je leurs partageais mes connaissances dans la maîtrise du sabre, itoryu pour l'instant, le  nitoryu attendra  encore un peu. Je partageais  également ma routine d'entraînement  quotidienne et les rudiments  de la lecture et le bon parler à défaut d'avoir autre chose à offrir.
Ils débordaient d'une innocence si pure que les faire agir pour une cause aussi salle était  particulièrement lourd pour la moralité de toute personne normalement constituée, mais visiblement cela ne semblait pas déranger les autres et cela  les empêchait  encore moins de dormir  sur leur deux oreilles.

Du coté de Mikaela

Le temps avait passé assez vite,  et plus  particulièrement ici, à Noland,  cette notion revêtait une dimensions   nouvelles. Les jours passent et se ressemblent et  le mélange de pollution et d'obscurité  quasi permanente faisaient même qu'il était dur de distinguer le jour et la nuit.
J'avais pris en main  l'entraînement des  squatteurs en prétextant les préparer  à se défendre des éventuelles personnes voulant s'approprier l'église abandonnée, « leur » maison en  soit.  C'était bas mais  peu importe je ne suis pas là pour   me faire ami ami malgré que je les appréciait de plus en plus. S'il fallait choisir entre la vie de Rey et celle d'inconnus, aussi  appréciables soient ils,  mon choix était vite fait...
Leurs capacités étaient piètrement mauvaise malgré tout mes efforts, mais ça je m'en doutait. Apprendre à des fuyards à se battre  ne se fait pas en quelques jours ou quelques mois.  Ils feraient malgré tout de la bonne chair à canon dans une opération suicide, une petite  bien évidement, il ne fallait pas attendre   d'eux quoi que ce soit. Ahh Je les aimais presque bien à la  longue, mais bon c'est là vie hein...

Je suivais de temps en temps les mouvements de la confrérie  et de Rey quand je pouvais mais il ne me laissait plus aucun message, il se contentait de m'ignorer sur son passage, laissant toujours plus de victimes sur son sillage. Je  ne savais pas si le Rey que je retrouverais  était celui que je connaissais  et à vrai dire   j'avais de plus en plus de doute  sur le sujet mais je voulais croire qu'il était le même,  c'était forcément lui ! Et si ce n'était pas le cas j'étais prête à être celle qui  ferait le nécessaire quand l'occasion se présentera, à contre cœur mais le cœur  n'a pas son rôle  dans justice à laquelle nous aspirions. Mais pour l'heure je continuais de faire  ce qui était demandé. Jusqu'à quand ? Ça seul l'avenir nous le dira.


Dernière édition par Rey Bolgarski le Jeu 15 Juil 2021 - 20:43, édité 1 fois
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Du coté de Rey.

Le voilà enfin, le jour J approchait à très grands pas,  la date de la libération allait bientôt tomber. Avec des mois de préparatifs et de prise sur moi même j'avais  fait le plus dur : jouer le jeu jusqu'au bout.  Mais si la libération physique de l'emprise de la confrérie  allait potentiellement se faire, celle de mon  âme déchue et de mon esprit corrompu, elle, devait encore attendre et seul le temps détenait la solution  à cette énigme : resterais je celui que j'étais ou avais je radicalement changé ?

Le boss avait convié  tout les superviseurs dans le cadre  d'un coup de filet sur un groupe rival  se faisant de plus en plus menaçant. Menace à nuancer toutefois car toujours était il que   La confrérie restait seule maîtresse de Noland. Que ce soit par son pouvoir, sa taille  ou encore son effectif.  


Connais ton ennemi mieux que tu te connais toi même. J'appliquais cette devise à la lettre depuis beaucoup trop longtemps pour ma propre moralité. Je connaissais sur le bout des doigts les allers et venus de tout le monde, leur temps, le lieu et même l'heure de la pause  de tout les membres de la confrérie.  J'avais réussi a acquérir leur absolue confiance et réussi à dissiper tout les doutes sur mon double jeu. À leurs yeux, j'étais pleinement un des leurs, j'ai du commettre d’innombrable fois l'irréparable pour en arriver là mais c'est à moi de vivre avec car ni le temps ni une purification en  bonne et due forme ne sauraient m'apporter la rédemption pour mes crimes.

J'étais fin prêt, l'opération   allait bientôt  pouvoir  s'actionner dans les conditions optimales. Il ne me restait qu'à m'octroyer les derniers préparatifs auprès de mes alliés à l'extérieur de la confrérie. Le matériel auprès de Veniton et Gustav et la force de frappe auprès de Mikaela. D'ailleurs en parlant  du loup on en voit la queue.  Sur mon trajet  de « récolte » comme on appelait ça  dans le jargon de la confrérie j’aperçus une fois  encore ma seconde. C'était  même devenu une habitude à force.  Grimée en mendiant , seul quelques mèches blondes et son regard azur perçant la trahissaient.  
Cela tombait bien je comptais sur sa présence, j'avais un ultime message à transmettre et un des plus important.

Du coté de Mikaela.

J'avais enfin réussi ! J'avais enfin fait de ses bras cassés des soldats un minimum compétents. Ils connaissaient au terme de ces mois passés à les entraîner les rudiments du combat. Gustav  apportait l'énergie nécessaire pour des résultats efficaces par la nourriture et les soins qu'il apportait, même si cela avait un coup sur la gestion de son affaire à l'auberge. Et honnêtement, si je m'en serais fichu il y a encore quelque temps aujourd'hui je lui en était reconnaissante, mais ça je ne le lui dirais pas, plutôt crever...Veniton et ses Hommes avaient fourni assez d'armes  pour la centaine de personnes  vivant dans l'église. Des armes en tout genre, allant du simple revolver de secondes mains rafistolés  aux épées de presque bonne facture, en passant par des lances et des arbalètes.
Nos alliés les plus anciens et les plus fiables, Veniton et Gustav, m'avaient informé  qu'ils avaient réussi à se procurer assez des dynamite, cela avait pris quelques semaines, le temps de faire jouer leurs contactes mais cela était enfin  fait. Et à vrai dire il n'y avait plus rien à faire de plus que de se tenir prêt pour le début des opérations.
Je venais de plus en plus dans le quartier de la confrérie , toujours grimée bien évidement, je savais que ma tête ne leur était pas inconnue, mais  rien du coté de Rey pendant plusieurs jours alors que de notre coté tout était déjà prêt.
Ah..Attendre,  c'était pas mon point fort et je commençais peu à peu à perdre patience  si ce n'était  pour ce simple tout petit détail que la vie  Rey était sûrement en jeu, alors bien que j'aimais pas ça, j'attendais. Il est la personne à laquelle j'ai juré fidélité, même si parfois sa vision de la justice était trop extrême à mon goût par moment, mais c'est paradoxalement aussi pour ça que j'appréciais ce marginal, il était entier allait au  bout de ces objectifs, assumant pleinement les conséquences de ses actes, reconnaissant ouvertement ses erreurs dans les cas où il partait un peu trop loin. Un chic type en soit.

J'avais reçu les instruction pour l'opération, la date, les lieux et l'heure exacte, le tout fraîchement tombé. Par souci  de sécurité je transmis une missive à   chacun des acteurs de l'opération  par le biais de personnes de confiance au seins de mes « fidèles » à l'église abandonnée, tandis que je m'occupais personnellement d'expliquer   au reste de mes Hommes le plan à suivre.

Il s'agissait d'agir sur trois endroit différents,  Rey et ses Hommes de ce que j'ai compris  s'occupaient  de ceux du quartier nord, Roosvelt Avenu. De mon coté je devais m'occuper du quartier sud, Washington Place, quant à Veniton et ses Hommes, auxquelles s'ajouterait une partie  des miens, s'occuperaient  de la zone west, Bush sidewest. Chaque groupe étant dirigé par un  superviseurs, Rey désertant sa positon  à l'est pour prendre d'assaut   un des groupe. Début de l'opération de la confrérie : vingt et une heure tapante. Initialement  les groupes étaient supposer faire le ménage et converger vers le quartier général du groupe rival et les prendre au dépourvu, mais si tout se passait bien c'était eux qui allaient  se faire prendre et c'était la confrérie qui allait être prise d'assaut de toute part.


Dernière édition par Rey Bolgarski le Jeu 15 Juil 2021 - 21:11, édité 2 fois
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Rey.

quelques jours auparavant.

J'avais réussi à placer mes pions sur l’échiquier, mes personnes de confiances étaient au courant du déroulement de l'opération mais j'avais encore un dernier pion à placer. Un coup de poker en quelques sortes, si je réussissais j'avais une victoire écrasante au bout du  tunnel mais à la moindre erreur j'empirais ma situation  au point où je n'aurais plus aucune échappatoire, et cette fois ci pour de bon.    
Je venais d'arriver  devant le quartier général du groupe adverse, toujours avec ce sentiment d'urgence qui ne demandait qu'à transparaître   sur mon visage, mais je faisais au mieux pour le cacher et affichais à la place l'allure la  plus confiante, un Homme qui dégageait de l'assurance en valait deux.
Toquer ? À quoi bon. Je forçais l'entrée à grand coup de pied ce qui alerta aussitôt les personnes à l'intérieur et en guise d'accueil j'avais droit à une dizaine de  revolvers braqués en ma direction. Tous debout et en alerte. À vrai dire après juste un peu de réflexion  je réalisais que ce n'était pas vraiment la meilleur entrée possible et que j'avais eu beaucoup de chance qu'ils ne tirent pas aussitôt....Mais bon le mal est fait autant assumer ses erreurs.
Je tentais aussitôt de calmer le jeu tout en gardant  cette image d'assurance factice.

-Bien le bonjour  le peuple ! Vous pouvez ranger vos petits joujoux  je suis pas là pour ça.

-On sait qui tu es et pour qui tu travailles. Alors on t'envoie s'occuper de nous ?! Ne crois pas qu'on va se laisser avoir par ce genre de ruse !

-Si vous savez qui je suis et de quoi je suis capable, ne croyez vous pas que j'aurais pu vous éliminer en usant d'un peu plus de stratégie que de juste défoncer la porte et me tenir immobile devant  vous sans rien faire ?

-Comme ci j'allais gober tout ça ! Où sont les autres ?! Si tu tentes quoi que ce soit  t'es...

Une voix roque venait du fond de la pièce et  calma aussitôt le groupe armé, prêt à tirer, ou du moins cela me donnait un sursis.

-Il a raison, il aurait pu  faire bien mieux pour nous tuer s'il était venu pour ça. Rangez vos armes, il est là pour discuter . Corriges moi si je me trompe Spectre Blanc.

Un homme assis  sur une table au fond, seul, une bouteille de scotch posée et sirotant son verre le plus calmement du monde. Il avait dans la quarantaine, une longue chevelure blonde et modestement vêtu, svelte le regard perçant d'un vert aussi claire que les feuilles au printemps. Seul quelques premières rides par ci par là trahissaient son âge,  mais il n'en restait pas moins dans  la force de l'age. Pendant que ses subordonnés baissaient leurs armes lentement avec méfiance  il m'invita à le rejoindre d'un signe de la main, me regardant avec une curiosité dénoué d'animosité apparente.
Je passais donc  entre ses Hommes de mains sans me soucier davantage d'une attaque en traître, je ne saurait pas l'expliquer mais je savais que mon interlocuteur était quelqu'un digne de confiance jusqu'à certaines mesures. Une fois installé il  lui suffit d'un regard envers l'un de ses subordonnés pour que celui ci s'empresse d'apporter un ver à la table. Le quadragénaire servit lui même le nectar dans ce qui était à l'évidence mon ver. Le tout dans un silence pesant, qu'il fut le premier à briser au sons de sa voix calme et grave.

-J'espère que tu apprécie le scotch, c'est une bonne année  tu m'en diras des nouvelles. Je suis suis Archibald mais je présume que tu le savais déjà.

-En effet je le savais déjà et il est inutile de me présenter également de toute évidence. J'apprécie l'invitation mais je crains que je manque de temps.  J'ai une information de la plus haute importance à vous communiquer.

-Je présume, si on a pas le temps d'apprécier un bon alcool c'est que ça doit être important en effet. Parles donc, et vite.

-La personne pour qui je travail prévoit de, mettre un terme à la concurrence dirons nous. Je suis chargé de m'occuper de vous à vrai dire.

-Je vois, c'est bien ce qui me semblait mais tu n'es pas là pour ça. Tu cherches quelque chose d'autre en ce lieu.

- J'ai besoin de votre aide pour renverser mon supérieur. Mettre fin à son règne et faire de toi le nouveau dirigeant ici.

- Qui me dit que tu ne veux pas le pouvoir pour toi ?

-Rien  mais n'est ce pas ce qui est le plus excitant dans l''histoire ?  Et puis de toute façon  nous pourrons en parler en temps voulu non ?

Il pris quelques secondes de réflexion dans un silence  que seuls les glaçons dans son verre  brisaient périodiquement  en s'entrechoquant au rythme du mouvement de son poignet. Les yeux fixés dans le liquide ambré, comme en recherche d'une plénitude  ou d'une réponse qui viendrait à lui. Il reprit donc toujours avec quiétude et calme, affichant un sourire annonciateur de tromperies à venir, mais peu importe pour l'heure nous étions alliés.

-J'accepte.


Dernière édition par Rey Bolgarski le Dim 18 Juil 2021 - 2:36, édité 1 fois
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Jour J, 21 h.

Groupe à l'Est.




Les derniers préparatifs  venaient d'être vérifiées. L'homme signala son départ au boss dans son bureau avant de remonter à l'étage. Il lui avait  suffit d'un regard pour  rassembler ses hommes de leurs concentration.  Il n'était pas du genre à faire un de ces discours motivant débordant de passion, ses mots furent brefs, simples et concis.


-On y va, massacrez moi ces faiblards.

Pas de réponse endiablée à l'unisson mais tout de même des  faces avides de réussite et des hochements de têtes. Et c'est à grand pas  que l'un des bras droit menait  alors la marche du groupuscule armé jusqu'aux dents.  Il ne daignait pas regarder derrière lui il ne les considérait pas davantage que comme des larbins, et des larbins ça obéit sans broncher. Voila ce qu'il se disait à ce moment là, la froideur   d'un exécutif respecté à son apogée.
Ils  sortirent de la Confrérie des ombres, ils n'en auraient que pour quelques minutes de marche avant   d'arriver à quelques mètres du lieu d'attaque, avec un temps d'arrêt pour synchroniser les assauts. Le meneur du jour regarda le ciel et les nuages   sombres en agrippant fort son talky walky, comme s'il savait qu'un mauvais présage  planait sur l'opération. Mais plutôt que de suivre son instinct il fit l'erreur de suivre fidèlement les ordres de l'homme qu'il respectait et qui le supervisait.

Une fois arrivé au point de synchronisation il prit son appareil de communication et signala qu'il était en position, en attente d'une réponse.

-Groupe  Est en position.

Mais en guise de réponse il n'eut qu'un long silence. Il retenta une seconde  fois avant de commencer à s'intriguer.

-Groupe Est en position, je répète groupe Est en position.

Assez vite ce fut au tour de l'agacement de prendre le pas devant  les premiers signes d'incompréhension de ses hommes face  à la situation. Il tenta de  reprendre le contrôle de la situation  pour sauver la face devant ses subordonnés.

-Groupe Nord, Sud, Ouest vous foutez quoi bordel ?! Répondez !

Des pas furtifs commençaient à se faire entendre derrière eux mais il était déjà trop tard.  Rey et ses hommes étaient déjà juste derrière eux, toute lames sorties et dans l'obscurité de la nuit les anciens esclaves avaient tranché la gorges des hommes des mains  en les ayant immobilisé, étouffant leurs cris d'agonie avant de les faire retomber lentement  au sol.  
Paniqué le superviseur,  s’apprêta à  sortir ses armes  à feux pour punir les insurgés mais au même moment Rey apparu dans son dos et l'empala  d'une première  lame au niveau du torse. Il tenta de se retourner pour voir qui était à l'origine de l'attaque en traître avec ses dernières forces. Mais ce fut peine perdu, le révolutionnaire  était pressé, il  abrégea les souffrances de sa victime avec froideur sans  une once d'hésitation en lui tranchant la  carotide avec sa seconde lame.


Dernière édition par Rey Bolgarski le Dim 18 Juil 2021 - 2:45, édité 1 fois
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Groupe à l'Ouest.

Quelques minutes plus tôt.
L'autre bras droit, beaucoup plus calme et en contrôle de ses émotions  que son collège lui opta plutôt pour un discours plus  énergique, plus motivant et  plus proche du leader  charismatique qu'il se voulait être.

-Ce soir nous allons  asseoir notre dominance une fois encore. Qu'en pensez vous ? Et si on leur montrait  ce que représente la Confrérie, qui est avec moi ?

-Oui chef !

Crièrent ils tous aussitôt avec une fidélité  plus que louable pour leurs causes  qui l'était déjà beaucoup moins.
Le groupe avait pris la route de plus loin,  ils étaient parti prendre  les armes manquantes et servir un rôle de soutien  et de ravitaillement aux autres groupes durant l'assaut. Encercler la zone dans un deuxième temps et   achever les fuyards adverses.

Leur  trajectoire avaient malheureusement  déjà été transmis à Mikaela et ses hommes. Contrairement  à son homologue, celui dirigeait leu groupuscule, bien que lui aussi très fidèle au boss,  avait  foi aveugle  en l'opération et à la cause. Il était  dépourvue de cette  étincelle de doute qui vous fait  deviner bien assez tôt que la situation  étaient compromise, et  au final cette fidélité aveugle causerait sa perte plus tôt qu'il ne  l'aurait pensé.

Ils avaient parcouru la moitié du chemin avant le point de synchronisation, mais ce qu'ils ignoraient  c'est que  deux ruelles en impasse se faisant face abritaient  Mikaela et ses hommes  en plus de  tireurs sur le toit des bâtiment.
Cible à trois mètres, le groupe révolutionnaire retenait son souffle. Les éclaireurs signalaient les position à la jeune femme et tout le groupe était suspendu à ses  lèvres en attente du signal.
Les secondes semblaient durer des heures et l'air en devenait presque étouffant. Deux mètres. Un mètre. Cible en position !
Les tireurs ouvrirent le feu et commencèrent à abattre les premiers  criminels au signal donné. Ce qui fit s'arrêter les adversaires instinctivement avant de prendre position en  regardant ce qui les surplombait. Les  deux  petit groupes  profitèrent de ce bref instant pour les prendre par surprise sans échappatoire tandis que les premiers cadavres commençaient à joncher le sol.  Mikaela, par un coup de lame bien placé  décapita le superviseur sans crier garde, pendant que ses hommes se présentant volontairement  comme  bouclier humain par dévotion pour lui n'était déjà presque plus, laissant beaucoup trop d'ouvertures.  
Groupe deux éliminé.


Dernière édition par Rey Bolgarski le Dim 18 Juil 2021 - 2:51, édité 1 fois
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Groupe au Sud.


Pendant ce temps au sud.

En l'absence  d'un superviseur attitré, les trois autres s'occupant respectivement  des zone Nord, Est et Ouest.  Un  superviseur  fut  donc improvisé  à la tête d'un groupe et  l'harmonie  ne régnait pas au seins du groupe.  Les décisions se faisaient difficilement  à défaut d'avoir un consensus et bien que la trajectoire de déplacements était déjà prévu  au départ.
Leur but était bête et méchant, servir de  chaire à canon et partir au front. Rey avait laissé la cible prévu par l'opération initial  s'en occuper. Un marché difficilement conclus  mais  à défaut d'avoir  assez  de force de frappe pour attaquer sur tout les fronts.  
La trajectoire bien que communiquée au préalable aux allié temporaire. Comme pour les deux autres attaques surprises il était  prévu de les prendre en embuscade pour éviter de voir la Confrérie alertée par la contre-opération.  Mais Archibald  et son groupe optèrent pour une approche frontale   au vu  de temps fou  qu'ils prenaient à venir à eux estimaient ils. Il avait laissé une petite  partie de ses hommes  pour compléter les autres  mené par Rey et Mikaela pour  équilibrer les forces en présence, mais ils restaient pas moins presque deux fois plus nombreux et expérimentés que leurs adversaires du jour de la Confrérie, et surtout mieux organisés.

Les prenant de toute part  les larbins se retrouvèrent vite submergés et  furent massacrés comme du bétails de manière expéditive. Par un coup de chance inespéré le superviseur improvisé avait fait tombé son appareil de communication durant l'assaut avant d'être récupéré par  Archibald, la non fuite de la contre-opération n'était  due qu'à un coup de chance...

Archibald  n'était définitivement pas un alliés digne de confiance, beaucoup trop arrogant et manquant de jugeote quand l'avantage lui était trop favorable. Un défaut  qui causerait sa perte un jour ou l'autre.

Les trois groupes  se dirigeaient  donc désormais vers la confrérie pour y mettre fin.
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