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[FB] La Piraterie ne dort jamais ! [Ameko, Attila & Bruce]

Rappel du premier message :

    Alucard ce trouvait actuellement dans une ville annexe au QG de la Marine. Il était venu le cœur lourd, lourd de bonnes intentions. Il était décidé à rappeler à la Marine qui était les Rois des Mers et à quel point ils pouvaient être indomptable. Cela faisait quelque temps qu'il avait quitté la circulation, surtout depuis son aventure sur l'île de Baterilla, enfin si on peut encore l'appeler "île". C'est que sur ce coup il y était aller fort, et pourtant sa prime n'avait guère bougé. Il semblerait que la Marine n'est que faire de lui et il comptait bien leur envoyer un message haut en couleur. Il était donc partit en direction d'une petite taverne du nom de "L'épervier". Dans ce genre de coin, on trouve toujours ce que l'on cherche. Alucard était à la recherche d’ustensiles pour sa future aventure et surtout de partenaire. Il pouvait certes bien le faire seul, mais pour son objectif un coup de main ne serait pas de refus. Il fallait des renforts, car il y avait trop de tâches annexes à faire pour arriver à ses fins. La taverne était donc un endroit très peu recommandable pour des citoyens ou membres du gouvernement, mais pour notre jeune pirate s'était l'endroit idéale. Il entra dans celle-ci, le visage masqué sous un tissu noir. Son épée miroitait d'une légère lumière bleuté dans son dos. Certains s'arrêtèrent de discuter, pendant que d'autres ne firent même pas attention à l'étranger qui venait de franchir le seuil de la porte d'entrée. Deux hommes, ou plus tôt ivrognes, ce levèrent à toute hâte. Ils beuglèrent à l'individu de quitter les lieux sous la menace d'une mort imminente. Alucard sourit sous son tissu et continua d'avancer. Les deux hommes bondirent sur lui, l'un d'eux avait un couteau à la main. Alu' continuait toujours d'avancer, il passa entre les deux hommes qui furent stoppés par un mur invisible. Deux secondes plus tard leur gorge furent tranchées. Du sang gicla sur les murs de la pièce et les deux hommes finirent raide mort sur le parquet en bois de la taverne. Al' avait utilisé l'un de ses techniques favorites, de plus pour des gens si peu puissant, sa rapidité d'action est tel qu'ils ne voient même pas la technique s'effectuer. Personne ne broncha, ils craignaient tous pour leur vie. Alucard alla ce placer au bar et commanda une boisson. Une fois servit, il ôta son masque afin de faire tomber le voile sur ce mystérieux étranger. Certains écarquillèrent les yeux, d'autres sourirent et enfin certains ce mirent directement à regarder le sol. Alucard n'était pas renommé dans le milieu pour rien. Le barman lui offrit directement son verre, plus par respect que par crainte. Puis Al' commença sa ronde d'informations. Il posa des questions à droite et à gauche afin d'en apprendre le plus possible sur les marines qui travaillent dans le coin. Les mercenaires étaient très bien informer et Alucard n'eut aucun mal à trouver tout ce qu'il recherchait. Les réponses obtenues lui permettront de mener à bien sa croisade. Une fois satisfait de ses trouvailles, il quitta les lieux direction le port du village.

    Le port était semblable à n'importe qu'elle autre d'une île. Il y avait de l'eau, des planches de bois et des navires. Mais si on y regardait plus de prêt, il y avait une légère différence avec celui-ci. Ce port était d'une circonférence bien plus inférieur à un port normale, puis la bannière que arborait les navires stationner n'était d'autre que l'étendard des pirates. Nous étions donc témoin de l'incapacité de la Marine dans ce secteur. Alucard alla directement dans un hangar du coin et y dressa une liste avant le remettre à un individu. Cette liste de course lui permettrait de mener à bien ses futures pulsions. Puis il fut sortit de ses penser par un homme qui avait pris la parole plus loin. Il ce trouvait sur une petite estrade et une cinquantaine de personnes l'écoutait. Il parlait de vouloir renverser le pouvoir dans West Blue et pour cela il lui fallait des fidèles pour venir à bout du QG de la Marine ce trouvant à quelques kilomètres de leur position. A la fin de son discours personne ne voulut lever la main pour le suivre, sauf une seule personne: s'était notre jeune pirate. Certains furent surpris de voir un gars de sa taille dans un si petite contrée, mais Alucard était connu pour ses méfaits sur les Blues car il en avait commis dans chaque Blue. Après son apparition plusieurs mains s'élevèrent dans les cieux, jusqu'à que tous les pirates rassemblés soient de la partie. Al' avait trouvé des volontaires et un porte parole digne de ce nom. Il allait bientôt pouvoir passer à l'action. Puis il remarqua deux jeunes loups sortirent de la meute. Ils semblaient être différent que les autres barbares. Ils avaient l'air plus costaux que le reste du groupuscule. Alucard venait de trouver des partenaires ! Parfais ! Il alla à leur rencontre et les entraina dans un hangar. Là-bas il leur fit part de leur mission et de leur rôle à tenir dans l'escarmouche.


    Je me nomme Yukiji Alucard, je suppose que vous me connaissez. Sachez que je connais déjà vos noms, car je me suis renseigner. Donc vous êtes Ameko et Attila. Il semblerait que l'un de vous est une tendance pyromane. Toi ! Parfais ! Donc le plan est simple, nous sommes en gros une quarantaine de personnes. A par nous tout le reste n'est que de la chaire à canon, donc on ne s'occupe pas d'eux et on reste concentrer sur son objectif. Chacun aura une mission bien spécifique à effectuer. Ameko, tu t'occuperas de l'adjudant (200D) ainsi que des soldats (30D), Attila, tu t'occuperas de la mise en place du feu d'artifice avec les barils d'essence qui te seront fournis ainsi que du Vice-Lieutenant (400D). Pour ma part je m'occupe du Lieutenant et de l'ouverture des vannes à gaz. Ce gaz sera un très bon combustible pour tout faire exploser. Ah oui j'oubliais voici vos fournitures, donc il y a des munitions, des armes, trois masque à gaz et un lance flamme. Prenez ce que vous voulez, le masque à gaz n'est pas en option. Car les marines on mit en place un gaz soporifique afin d'endormir les étrangers, puis de les tuer par la suite. Bonne chance à vous deux ! Même si je ne serai jamais loin.

    Alucard sortit du hangar, une quarantaine d'hommes l'attendait à la sortie. Le nuit venait de tomber sur le QG de West Blue. L'édifice était gargantuesque, mais dans l'ensemble banale. Il y avait une grande tour centrale où ce trouvait les bureaux et le dépôt de munitions, puis deux autres bâtiments sur la gauche. S'était les dortoirs et une salle annexe. Alucard devrait directement ce diriger vers celle-ci, il y trouverait certainement les vannes. Le mur d'enceinte était assez élevé, mais munit de quelques échelles le groupuscule n'aura aucun mal à passer. Les gardes dormaient, l'ambiance était à la détente et à la lassitude. On aurait dit un camp de vacance ! Les pauvres ne s'attendront jamais à une telle offensive ... Que la fête commence.
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Huit infects forbans aux mines patibulaires et à l'allure simiesque se présentent face à nous. Ils nous attendent. C'était couru. J'ai encore en tête les mots d'Hadoc: "Une fois les premiers feux allumés, vous risquez d'avoir de la compagnie, et cela plus vite qu'il ne faut pour le dire." Il avait raison.

Leurs sourires laissent apparaitre des dents jaunies, et je pourrais presque sentir leur haleine. Ils nous avaient déjà repérés. Et ils ne sont que huit? Quelle blague. Les autres vont apparaître d'ici peu, foi de Trovahechnik. D'où? Deux possibilités: l'eau ou la lisière de la plage. Et vu que ce n'est pas un temps à se baigner...

Stop. Troupe, attention à vos arrières, ils ne sont pas seuls.

En effet, d'autres déchets humains font irruption à une cinquantaine de mètres, nous coupant la retraite. Trente et un "hommes". En tout cela fait trente neuf... Contre vingt deux. Un petit malin tente de faire le héros, me prenant pour cible. Mais Achilia exécute à merveille ses ordres, et calme la raclure de bidet, en même temps qu'il troue sa main. Joli tire. C'est son travail. Mais la détonation sonne par la même le début de la charge alors que je lance les ordres.

Morgan, Ligne 1 et 2, l'avant. Le reste, l'arrière. Incendiaire Jonshon, le bidon A, vers le gros de leur mêlée!
Genou au sol, un tir, viser le ventre. Pas de recharge, finissez les au sabre.


Puis, pour mon ange gardien:

Achilia, allumez le bidon!

La discipline des Ghost fait des merveilles. Il faut une demi-seconde pour que claquent les fusils, à l'unisson. Nos tirs font mouches, et ce pour une raison simple: courir sur le sable n'est pas une sinécure, il faut être bas sur ses appuis pour ne pas être déséquilibré. Et lorsqu'on est courbé, la poitrine et le ventre, ce n'est plus très loin.
Mais la vrai beauté vient des airs: le bidon A, lancé par Jonshon, et allumé par un tir précis d'Achilia, explosent au dessus de la troupe précédemment embusquée, déversant son contenu inflammable et enflammé sur les forbans. Une dizaine de leur hommes s'embrasent, à grand renfort de cris et de battements de bras. Leur panique fait le reste, et bientôt ce ne sont plus dix, mais près de quinze hommes qui brillent de mille feux! Gnéhéhéhé.

Ceux qui ont échappé à ce cadeau déchargent leur poudre vers nous, mais si courir sur le sable est complexe, viser en même temps tient de l'exploit. La plupart des tirs passent au-dessus des têtes de nos hommes, encore genou au sol. Quelques cris résonnent, quatre de nos hommes sont touchés.

Rang serré! Chaque homme veille sur son voisin! Et pas de prisonnier.

Les pirates valides arrivent au contact. Nous sommes maintenant à du un contre un. Voir mieux. Et un pirate ne vaut pas un Ghost. A l'avant, je vois Morgan qui abat deux hommes dans une attaque rotative de sabre parfaitement exécutée. Sur la gauche, trois marins bien serrés abattent froidement deux gredins. Gné ?! Que !? Le tranchant d'une lame haut dans le ciel prend la direction de ma tête. Ai-je le temps pour un dernier mot d'esprit?

Apparemment oui, et ce mot sera: "Bien joué Caporal". Achilia vient en effet d'envoyer au sol le vil mécréant qui voulait ma tête. Sa lame a néanmoins fendu le bord de ma cape. Le cafard! Je brandis mon arme, et abat le pirate à mes pied, en faisant bien attention au recul cette fois ci. L'ignoble pet de mon dé-bruiteur ne se fait pas entendre au milieu des clameurs de la bataille. Pourtant, celle-ci baisse déjà en intensité. La plupart des pirates sont défaits, trois Ghost s'occupent encore de mettre hors d'état de nuire un pirate qui semble être l'alpha: il est plus grand, plus fort, plus laid et plus méchant que les autres. Brr. J'en frissonnerais presque. Un tir résonne, et le pirate faibli. Ça venait d'Achilia. Touché à la poitrine, la brute vacille. Morgan l'achève, d'un mouvement ample, qui transforme la terreur en deux demi-terreurs. J'observe feu le pirate.

Joe Letaxhy. Prime: 2 500 000. Bon travail Messieurs.

On compte rapidement les blessés. Nous en avons deux graves, cinq légers. Le médic panse les blessures superficielles, cautérise celles plus critiques. On cache les deux blessés graves en lisière de forêt, leur état est stable, mais pas question de les prendre avec nous, ils nous ralentiraient. La mort, c'est un risque dans ce métier. Ils le savaient en signant. Je passe un appel à l'escargophone, au Passeur.

Ici le Commandant Trovahecnik. Envoyez un petit contingent, en lisière de plage Est. Deux blessés à récupérer. Terminé.


Nous continuons. Prudents. Après quelques centaines de mètres, nous apercevons un navire de bonne taille, une caravelle. Je regarde le nom: "El Takar". C'est le navire de Letaxhy. En mémoire de nos blessés je laisse choir:

Morgan, entrez-y avec dix hommes. Éliminez les poches de résistance, vérifiez les cales en quête de matériels utiles. Une fois fait, vous y mettrez le feu Jonshon. Vous faites ça bien.

Non loin de moi, Achilia fait messe basse avec l'un des éclaireurs, avant que celui-ci ne rejoigne Morgan. J'imagine qu'il tient à avoir sa part du gâteau. Ark.

Tout ce qui sera prélevé sur les bateaux appartient à la Marine et sera CONSCIENCIEUSEMENT répertorié. La prime de Letaxhy reviendra par contre aux hommes qui l'ont défait.


Espérons que ça calme ses envies de truandage. Si je deviens trop laxiste avec les hommes, Achilia en particulier, je ne pourrai plus me regarder dans un miroir.




Dernière édition par Lou Trovahechnik le Lun 1 Aoû 2011 - 16:34, édité 1 fois
      Alucard remontait vers la surface, il se trouvait actuellement dans le hall d'entrée. S'était une sorte de long couloir qui n'était que constitué d'une porte d'entrée et d'un escalier menant vers les étages inférieurs direction les vannes de gaz. Al' n'avait pas réussit à laisser s'échapper tout le gaz vers la grande cour pavée permettant alors pas la suite une énorme combustion. Mais il avait tout de même réussit à laisser s'échapper une grande partie de combustible, assez pour faire s'embraser la cour entière et l'un ou l'autre bâtiment. Ce trouvant derrière la porte, il observait la bataille qui avait lieu juste derrière celle-ci. Il y avait des corps partout et surtout du sang. Hélas il semblerait que l'effectif pirate soit en train de périr à grand pas. La marine venait de recevoir de l'aide d'un équipage. Al' le supposa en voyant de nouveaux combattants franchir le seuil d'entrée du QG. Ils étaient pour la plus part différent des jeunes mousses ici présentes. Il vit deux jeunes femmes et un robot s'aventurer vers le bâtiment où ce trouvait les explosifs, pauvre Attila il aurait donc une compagnie digne de ce nom. Nous étions donc en train de perdre ! Qu'importe l'objectif de notre jeune pirate était déjà rempli, la destruction du QG n'était qu'un détail; un objectif secondaire. Il venait de prouver à la marine que l'on ne pouvait pas se reposer sur ses lauriers. Certes cette victoire va leur monter à la tête, ils allaient tous clamer haut et fort qu'ils sont les plus puissants. Alors qu'il suffirait d'un homme pour les défaire ! Al' était content du résultat. La nouvelle génération était très prometteuse, elle ne tardera pas à faire parler d'elle. Il avait pu le constater de ses propres yeux avec Attila et Ameko. Soudainement un homme s'approcha de sa position, s'était un mercenaire qui semblait être apeuré. Il vint vers lui et entra. Il n'eut que quelques secondes avant que son crâne ne tombe au sol. Il avait eut le temps de prononcer un nom: Gharr Hadoc. Alors voilà l'identité du forban qui avait osé ce mettre sur son chemin. Il n'avait guère envie d'aller à sa rencontre. Il avait assez fait coulé le sang pour aujourd'hui. Dans quelques semaines, il devrait se rendre sur Tequila Wolf. Il n'avait plus le temps pour s'amuser avec des jeunes et faiblards gradés quo voulaient avoir une promotion.

      Il tourna les talons et partit en direction du fond du couloir. Il frappa plusieurs fois l'air et le mur se fendit. D'un lourds coup de poing, il fit tomber le mur morceau par morceau. A quoi bon ressortir par la porte d'entrée alors qu'il est attendu. Alucard n'était pas le genre d'homme qui aime créer une tactique imparable, mais il ne fallait surtout pas croire qu'il était naïf. Il sortit par derrière et avança vers le mur de l'enceinte. Il était bien trop haut pour notre jeune pirate. Il prit alors son arme blanche et transperça le mur à mi-hauteur. Il prit alors son arme comme appuis et réussit à se hisser sur l'arrête de la façade. Assis sur celle-ci, il récupéra son arme et admira encore une dernière fois la bataille qui prenait fin sous ses yeux. Puis à cet instant, il pensa au jeune Attila qui finirait surement ses jours en prison. Cela 'était guère une bonne solution pour ce jeune si prometteur. Il désirait lui donner un dernier petit coup de main, histoire qu'il puisse peut être faire faut bond à la marine. Il pointa son arme en direction du bâtiment droit vers le rez de chaussé. Puis il fit plusieurs moulinet de bras envoya cinq lame fendre l'air dans la direction choisit. Une lame finit sa course dans le sol pavé de la cour, alors que les quatre autres foncèrent droit sur le mur du bâtiment. Al' venait d'aider un compère, mais sa position risquerait d'être desceller. Il saut alors du mur et retomba lourdement sur le sol en faisant une petite roulade afin d'atténuer le choc. Hélas ses pieds étaient tout de même engourdis. Il lui fallut plusieurs secondes, avant de pouvoir à nouveau marcher correctement et surtout courir. Il quitta les liens en prenant la fuite, s'était le prix à payer pour ne plus devoir combattre. Il serait surement vu comme un lâche, mais à quoi bon combattre quand la motivation n'y est plus. Il se retourna tout de même une dernière fois.

      Nous nous retrouverons !!! A très bientôt Capitaine Hadoc ...

      Il tourna dos à la bataille et s'enfonça dans la ville. Dans quelques heures, il aura quitter West Blue.
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    "On ne tire pas sur le messager" une règle si bien imprégnée dans la culture qu'il était probable, presque évident que le pirate sans principes se plaise à balafrer un usage supplémentaire. Le Capitaine le leur avait dit, il avait précisé "s'il vous épargne". Les pirates, pris entre le marteau de la Justice et l'enclume écrasante, se sentirent condamnés d'avance, à l'instar de zombies automates marchant inexorablement vers leur dernier jugement.

    Mais les errants ne sont pas stupides, pas quand il s'agit de leur survie. Le messager serait unique, désigné par l'abandon de la chance au redoutable jeu où c'est par la pierre, le papier et les ciseaux que l'on se livre une guerre impitoyable. Le Destin scelle l'identité de la prochaine victime, le messager désigné par l'échec prie sur la route d'Alucard pour qu'un dieu parmi les innombrables des panthéons lui porte une once de clémence. L'un deux répond favorablement, le messager n'a pas le temps de souffrir. Le sanguinaire, une âme de plus collée à sa lame glacée, se taille une porte de sortie. Les rescapés du Destin n'osent pas prendre la même issue de secours. L'enclume s'éloigne, mais suivre le sang amène à plaie qui le fait couler. Ils rebroussent chemin, passent devant un homme dissimulé qu'ils ne peuvent voir et rejoignent le commanditaire. Hadoc, occupé à soigner les blessés de la Marine avec les moyens du bord, se redresse et écoute la réponse du Pirate. Il a choisi la fuite. Gharr se désole un court instant, le vaincu de ce duel serait tombé avec honneur. A présent, le samouraï ne désire plus préserver le prestige de son adversaire.

    Je vous remercie d'être venus à moi me tenir au courant de sa décision. Posez les armes maintenant et laissez la Marine vous arrêter. Si vous acceptez de vous rendre, vous ne serez pas condamnés à mort. Voilà la récompense de votre précieux service.

    Hadoc ne bluffe pas, tout homme qui se rend doit accomplir un suicide rituel dans sa culture, mais il ne peut exiger de l'honneur de la part de ceux qui n'en n'ont jamais eu. Aussi, leur aide aura fait gagner du temps au Marine, les prisonniers auront le droit de choisir eux-mêmes le jour de leur exécution par le suicide quand la perpétuité rendra la vie plus pénible que la mort. Ainsi est l'avenir, toujours tracé d'avance, de ces hommes qui acceptent de tomber les armes et de laisser les Marines de la base les menotter. Il reste au moins deux cibles, le pyromane et Alucard. Le premier était confié à Leanne, Lilou et Bee. Leur venir en renforts serait injure, d'autant qu'il y a un homme avec qui Hadoc doit encore s'entretenir.

    Capitaine Hadoc, à la tête des Ghost Dogs. Nous avons capté votre appel de détresse. Nous étions déjà en chemin.

    Le Ghost porte à Kuro, sorti de l'ombre, le salut d'un égal. Le fait que le chef du QG ait survécu confirme que West Blue n'est pas tombée. Le Roi a vu revenir de l'horizon des pions qui s'étaient changés en un échiquier complet de pièces blanches veillant à le maintenir debout. Les manteaux blancs avaient eu un coup d'avance.

    Capitaine Tekana, le temps presse, mais il me faut vous rapporter la situation. Alucard cherche à quitter l'île, mais comme les fumées noires au loin l'attestent, plus aucun navire pirate n'est en mesure de prendre la mer. Ceux de la Marine sont sous surveillance des Ghosts et mes hommes sont en train de contenir tout risque d'attentat, Alucard n'a plus que la ville où se terrer.

    Mes ordres ne concernent que la protection de la base et le blocus Marine autour de l'île, j'ai besoin de votre autorisation pour traquer les derniers criminels dans la zone civile. M'accorderiez-vous de vous accompagner ? Ce serait un honneur de rendre justice à vos côtés.


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      Le lâche Yukiji Alucard prenait la fuite. Kuro, caché dans l'ombre près de l'endroit où il se tenait quelques minutes plus tôt avait décidé de le suivre. Sur son chemin il croisa le capitaine des Ghosts Dog, celui qui avait permis la reprise en main de la situation. Il le remercia brièvement avant d'écouter attentivement les nouvelles qu'il lui apportait ; elles étaient bonnes. Il autorisa ainsi Gharr Hadoc à l'accompagner, ils ne seraient pas trop de deux pour éviter que le pirate ne fasse trop de dégâts en ville.

      "Suivez-moi, je suis sur ces traces. Des hommes m'informent de sa progression en temps réel grâce à ce Den Den Mushi. Dit-il au capitaine. Il vient de sortir du QG et se dirige assez rapidement vers la ville."

      Tout en prononçant ces mots, Kuro franchit le rempart beaucoup plus rapidement qu'Alucard quelques secondes auparavant : il se propulsa directement à partir du sol pour atteindre le mur d'enceinte puis sauta simplement en amortissant le choc grâce à une flexion des genoux. Il doutait que Gharr puisse reproduire la chose et n'était pas très décidé à l'attendre, d'autant plus qu'il avait maintenant le capitaine pirate en visuel, une bonne centaine de mètres plus loin. Gharr Hadoc le rejoindrait.
      Il fonça en direction du pirate, celui-ci était déjà entré à l'intérieur. Il contacta ses hommes en ville et leur donna l'ordre de signaler le fugitif si ils le voyaient. Le résultat serait plutôt concluant.[...]

      Quelques minutes plus tard en effet, il fut contacté par un caporal qui lui indiquait la position d'Alucard. Kuro le précisa à Hadoc pour qu'il puisse le contourner.
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    - Désolé ma jolie mais il va falloir que tu me donne des arguments plus soutenus si tu veux que je me rende !

    Profondément choquée, Leanne dévisage son adversaire d'un air outré ; ces yeux assoiffés de meurtres, ce sourire de dément, ce tempérament impulsif et violent... Venant d'un pirate au relief moral aussi affligeant que stéréotypé, la pilule n'est pas facile à avaler. Car, pour sûr, la jeune envoyée du gouvernement a devant elle un bourrin adepte de la gonflette ; qui, de toute évidence, a atteint avec brio le sommet de son art. Irrévérencieux au possible, visiblement négligé et le cerveau dans les biceps... Le profil type de la tête à claques. Le genre de gars qui vous fout en rogne une Leanne déjà passablement énervée par le ton insolent du bonhomme sus-cité.

    Oui. A coup sûr, ce hors-la-loi fait plus de peur que de mal ; une petite frappe sans doute, aussi facile à manipuler qu'à appréhender... Quoique. A voir ce dégénéré enflammer son tracé d'essence d'un air avide, ça ne donne pas franchement envie de rencontrer son fournisseur. C'est qu'il a légèrement un grain ce gars, et qu'il semble fermement déterminé à transformer Leanne et sa collègue en poulets rôtis* ! Leanne - sans trop penser aux conséquences, il faut le dire - planche donc sur un plan plus agressif, puisque le pirate chargé de l'explosion du quartier général est une tête brûlée pur cru...

    A l'évidence, la mission donnée aux deux jeunes officières du passeur n'a rien d'une soirée crêpes ; et le hors-la-loi ne compte pas se rendre si facilement. Ni une ni deux, Leanne profite alors de l'agitation du pyromane et enfile une grosse paire de gants, rapiécés et noircis par les flammes de précédentes interventions ; appartenant anciennement à un soldat du feu enivré par le charme de la jeune femme, les gants semblent parfaitement adaptés au style de combat proposé par le malfrat... Même si vu leur épaisseur, c'pas le top niveau préhension pouce-index.


    - A nous deux maintenant !


    •••••

    Pile à l'heure. D'un pas lourd, le forban court peu à peu vers Leanne, délaissant totalement Lilou et Bee : voilà déjà un poids de moins à supporter, la jeune infiltrée du passeur n'étant plus retenue par la fragilité surréaliste de son alliée. De son air le plus hautain, la demoiselle décide donc de faire dans le charismatique, et essaye d'attiser le conflit... Le pirate est encore loin, et la jeune femme a tout le temps de se préparer.

    - Bon alors mon babouin - ça te dérange si j't'appelle 217 ? -, t'es comme qui dirait... Un cas de force majeure ; alors au diable ce mutisme ridicule imposé par Hadoc. Les crados malpolis dans ton genre, j'les remets vite sur le droit chemin. Tu veux des arguments ? Viens les chercher, 217.


    Le monologue d'introduction est terminé, et le ton est donné ; de plus en plus rapide et énervé, le forban se rapproche peu à peu de Leanne, qui se tient prête à riposter... Mais à l'instant précis où la jeune espionne pense atteindre le gros malabar qui lui sert d'adversaire, ce dernier lui jette son tonneau fétiche dans les bras... Et y met le feu. Car bien que le baril ne soit presque vide, ce dernier reste encore très inflammable ; et la dispersion négligée de l'essence au sol a laissé dégouliner un peu de combustible autour du récipient, faisant de ce dernier une arme pyrotechnique pour le moins redoutable...

    Pour sûr, une telle brute épaisse ne peut pas avoir songé à un plan aussi vite, et il ne s'agit là que d'une solution de récup'... Une solution qui fait néanmoins son petit effet auprès de Leanne, totalement prise au dépourvu. Se jetant hâtivement vers la droite, la combattante essaye en effet d'esquiver le lancé malgré la surprise ; mais l'ennemi semble très précis, et Leanne est bien trop près pour espérer s'en sortir indemne. Malgré un bond surprenant, la jeune tueuse ne peut donc éviter qu'une partie du projectile, et se fait toucher de plein fouet à l'épaule gauche : brûlée à la manche gauche et sur une partie du torse, la demoiselle sait qu'elle doit agir... Et compte bien le faire dans les plus brefs délais. Tout autour de la jeune femme, le tonneau ralentit le pirate, en rependant de vastes flammes à proximité des deux combattants ; le forban se croit déjà gagnant, il est temps de contre-attaquer.

    D'un coup sec, Leanne arrache son pull à l'aide de sa main droite, ne laissant que son soutien gorge... Même si la jeune femme semble légèrement brûlée au niveau de l'avant-bras gauche, il y a manifestement plus de peur que de mal. Et ce, même si la sulfureuse demoiselle est à présent en sous-vêtements. Et même si le dit soutien gorge laisse entrevoir une partie des ♥♥♥♥♥ ♥♥ ♥♥ ♥♥♥♥♥ ♥♥♥♥♥, ♥♥♥♥♥ ♥♥ ♥♥♥♥♥♥♥♥ **... Sans aucun doute, voilà un spectacle après lequel n'importe quel homme peut mourir en paix ; et le hasard fait bien les choses, car c'est le sort que réserve Leanne à son agresseur après une telle humiliation. Enfin bref...

    Son pull enflammé à la main (très efficaces ces gants), la jeune espionne ne perd plus de temps et se relance vers son adversaire, plus proche et vulnérable que jamais. Bien que le timing soit légèrement retardé par l'épisode du baril enflammé, Leanne sait quoi faire : globalement la même chose qu'avant l'incident, une touche piquante en plus. Même s'il ne semble pas très surpris d'avoir encore à sa battre, le hors-la-loi semble prit de court par la rapidité du rétablissement de Leanne... Cette dernière en profite donc pour lui jeter son pull brûlant au visage d'un air revanchard ; il faut rendre à César ce qui est à César... Ou Attila, c'est la même.


    - Premier argument : t'as vraiment une gueule de bonobo. Cache moi ça, 217.

    Le pirate, brûlé au niveau du visage, se dégage rapidement du linge calciné mais offre une faille idéale pour Leanne ; suite à un coup de bras droit rageur de la part de l'ennemi, Leanne pivote très légèrement et profite de l'emportement de son adversaire pour le contourner par la gauche... Puis, le saisissant au bras gauche depuis son dos, la tueuse emporte le titan dans son élan ; de son autre main, Leanne ceinture alors la taille de son ennemi et accélère la rotation de son corps avant de lui assener un violent coup de la main droite au niveau de la nuque... Puisque la taille est lâchée, le forban perd l'équilibre et se fait violemment projeter au sol, quelques mètres plus loin ; en plein milieu du chemin d'essence qu'il a lui même créé.

    Il n'en faut pas plus à Leanne pour jubiler, puisque le pirate se trouve à l'endroit idéal pour finir calciné par sa propre création ; détail ô combien risible, d'autant plus qu'il n'était presque pas prévu. Sans compter qu'après un tel enchainement, le gaillard ne doit plus être aussi frais qu'au début du combat... Quoique. Avec ce genre de loustic, on peut s'attendre à tout ; et les muscles du forban sont bien trop développés pour permettre l'inanition par un simple coup du lapin. Ceci dit il n'y a pas à chipoter, la prise a eu l'effet escompté : Leanne ne se prive donc pas et ridiculise son ennemi par une nouvelle pique... Tout en se tartinant copieusement d'onguent contre les brûlures au niveau du bras gauche (ce dernier étant à présent couvert de cloques assez douloureuses) : que voulez-vous, rien n'est trop beau pour la blondinette. ***


    - Deuxième argument, mon p'tit 217 : c'pas que tu sens la mort, mais un peu... J'viens à peine de te faire une prise, et pourtant je sens déjà le bouc. T'as de la chance, l'essence ça sent pas trop mauvais. Aaaah, cette crème pour les brûlure est juste divine... C'est de moi, t'en veux ?

    Kodona Gawa effectué sans accroc, ou presque ; car même si les gants dépotent niveau protection, on trouve facilement plus flexible... Mais ça n'a pour l'heure aucune espèce d'importance, Leanne savourant l'instant présent avec un plaisir malsain : celui d'apprendre la vie à un de ses élèves, et de lui montrer qui est l'chef de la boutique. Voir son adversaire ridiculisé lui mets presque du baume au coeur à la p'tite, à tel point qu'elle en rajoute encore une couche. Quelle sadique, quand même.

    - Troisième argument... Pas de bain sans mousse, mon p'tit 217 ; et ça tombe bien, Bee est juste à côté de toi ; il va donc se faire un plaisir de te gazer.

    Wait wait waiiiit, what zeufeuk ? Ne comprenant que trop tard la bourde qu'elle vient de commettre, Leanne regarde d'un air consterné Lilou et Bee, se tenant à juste un mètre du pyromane... Et merde ; avec pour mission de protéger Lilou lors de la sienne, la jeune demoiselle sent que la suite risque d'être tendue du slibard. Quoique... Cette ingénieure là, elle est pas non plus tétraplégique, hein ! Au mieux, un rapide combat, ça lui fait les bras. Au pire, ça la tue. On peut pas tout choisir dans la vie, ni tout deviner... On peut pas tout prévoir, comme par exemple cette subite explosion des vitres de la pièce, causée par quatre lames d'air ; probablement une intervention extérieure, pas très maligne à première vue... Même si les dégâts ne semblent pas se limiter aux vitres, une des épées aériennes finissant sa course sur l'un des piliers d'enceinte de la salle.

    Tranché à moitié, le pilier semble tenir le coup... Pour l'instant. 'Suffit juste de pas cogner trop fort sur lui pour pas que ça s'écroule. Du gâteau... Ou pas, si l'on reconsidère sérieusement le gabarit et la subtilité de certains combattants présents dans la salle ; pas la peine de chercher, personne ne sera dénoncé.


    •••••

    * Suite au calembour grave trop bon du poulet-roti (désignant des flics cramés, référence à l'agent du CP9 et à la marine qui vont se faire carboniser, les adeptes de l'argot français auront trouvé d'eux-même), l'auteur de ce texte vous fait savoir qu'il se bidonne comme un naze devant son ordi. Pitoyable ? Je ne trouve pas ; en même temps, l'auteur de ce texte c'est moi... Ça l'fait pas si j'me fous de ma propre gueule.

    ** Afin de ne pas froisser la sensibilité des plus jeunes (ah ?), ce passage a été finement censuré... En fait, juste assez pour ne pas donner d'idées insidieuses à de jeunes et vigoureux post-pubères, alléchés par la perspective de formes féminines fermes et galbées (car on ne le dira jamais assez : le geek ne conclut jamais, que ce soit en boite ou en journée). Ceci dit, si vous voulez quand même vous faire plaisir, pensez à cette chère Leanne et déposez dans sa popoche entre 100 000 et 1 000 000 de berries ; le sésame vous sera alors révélé, vous permettant l'accès à un monde de rêve et de luxure. Ou pas.

    *** Ouais, Leanne elle a une super trousse de premier secours à la ceinture ; et ouais, elle a de l'onguent pour les brûlures. Ce qui ne me croient pas, allez voir. Ceux qui ne me croient toujours pas après peuvent fouiller Leanne au corps, j'm'en tamponne.


    Dernière édition par Leanne B. Howell le Mer 3 Aoû 2011 - 22:35, édité 1 fois
      L'affrontement ne dure pas. La rigueur martiale a tôt fait de primer sur la folie désordonnée de nos assaillants. Pourtant, quand on se retrouve au cœur des débats, ces quelques minutes sont moins évidentes à vivre que ne le laisse supposer les statistiques finales chères au Quartier Maître Trovahechnik. Non content de m'occuper de ma petite personne, je dois aussi veiller sur la seule vraie et unique demi-portion du groupe. Intervenir fort à propos pour lui sauver les miches m'en coute d'ailleurs une belle estafilade qui me zèbre la nuque. Il s'en est fallu de peu pour que ma bobine se fasse la malle sans la carcasse sur ce coup. Mais c'est passé.

      Malgré cette petite frayeur, je ne peux pas trop en vouloir au Commandant, il a proposé une gestion parfaite de l'évènement et des hommes pour nous assurer un succès probant. Un travail rondement mené, une victoire décrochée sans souffrir la moindre contestation possible, digne des Ghost Dogs.

      Comme pour me conforter dans cette impression, au moment où je sens mes tripes frémir suite à l'alléchant ordre d'assaut donné sur un navire à alléger de ces biens précieux, Trovahechnik encore une fois intervient fort à propos en me refilant de manière détournée ma part de la galette. Le dernier bougre que j'ai participé à dessouder valait son pesant de pesos. Grand sage. Alors j'abandonne presque toute velléité de mise à sac du bout de bois flottant et file droit le temps de la manœuvre que je suis depuis la plage.

      Quelques cris couverts par de rares détonations et c'est tout. Bien vite, le Lieutenant revient, quelques coffres tirés par ses hommes le suivent de près. Leur contenu ? Des denrées, des tissus de qualité surprenante pour des gens si mal vêtus ainsi qu'une quantité non négligeable d'or et de Berrys mon Commandant, qu'il explique le Morgan. On verra s'il y a moyen de subtiliser quoi que ce soit mais il serait peu judicieux de se lancer dans une tentative hasardeuse. La pêche aujourd'hui est d'ores et déjà bonne et dans mon dos, l'œil glacé du Commandant veille au grain.

      Derrière le semblant d'état-major constitué le temps que tous les biens soient rassemblés, le navire s'embrase, conformément aux ordres dispensés. Un de moins à couler. Le cortège peut reprendre sa progression et traquer les derniers bâtiments suspects. Échappant enfin à la vigilance des autres officiers, je me laisse décrocher le long du régiment pour arriver au niveau des coffres. L'un d'eux est chargé par un marin directement sous mes ordres.


      Hé Lorby, y'a bien un peu de tabac dans tous ces beaux coffres ?

      Pas que je sache, il faudra attendre d'être revenu à bord pour "répertorier" ça plus minutieusement.

      Tchh.

      L'absence de clope qui pèse depuis un long moment déjà se fait de plus en plus pressante maintenant que tout danger est écarté. Quand, après que deux derniers navires aient été réduits à l'état de brulots, la colone se décide enfin à rebrousser chemin pour regagner le Passeur, mon état de manque est tel que je suis à deux doigts de secouer le Commandant comme un prunier pour faire accélérer la cadence.

      Mes mains moites sont prises de tremblements nerveux, ma respiration s'accélère, ma vue se trouble

      ...

      C'en est trop ! Il faut agir. Allez, Rik, t'es pas Amiral de la Marine pour rien. Prends les choses en main que diable.


      Régiment, au pas de course ! Une deux, une deux !

      Les gars se regardent curieusement, perplexes.

      Vous attendez quoi bordel ? En avant, et qu'ça saute !

      Mon air féroce les dissuade de discuter mes ordres, ils s'élancent. Mais ça ne va pas. C'est mou ! C'est lent ! Trop lent ! Rhaaaa.

      Et pourquoi il traine, avec sa malle, celui-ci ? Vite, vite ou je te botte l'arrière-train si fort que tu pourras plus t'asseoir pendant un mois. Et pourquoi il boitille celui-là ? Si tu peux pas suivre le rythme, on t'abandonne sur place mon gars ! À la guerre comme à la guerre !

      Euh...Amiral...

      Un petit personnage à la mine détestable me tire par la manche.

      Quoi ? Quoi ENCORE Semi-Amiral Trovahechnik !?

      L'automate lève un index moralisateur, réajuste ses lunettes sur son nez proéminent et les trois derniers cheveux blancs qui se battent en duel au sommet de son crâne puis se lance.

      Le règlement stipule qu'après avoir engagé un combat et subit une marche forcée antérieure au dit combat, une troupe de moins de 25 unités est en droit de réclamer de son officier en chef une pause de 18 minu...

      Sileeence ! Silence ou je vous fais pendre pour crime de Haute-Trahison !


      Hé, t'as pas l'air dans ton assiette, mec.

      Qui ? Qui ose s'adresser à moi sur ce ton ?

      Un homme sort des rangs et s'approche jusqu'à planter sa bobine juste devant la mienne.


      Tu tires vraiment une sale gueule mon pote.

      Garnett !

      ...

      Hein ?

      Garnett !

      Ma voix s'est élevée. Vingt têtes pivotent vers moi, intriguées. Ils n'ont pas l'air apeuré. Ils ne courent pas. Devant, Trovahechnik a retrouvé ses galons de Commandant. Un bref regard à mes épaulettes me confirme ce retour brutal à la réalité. Les voyants sont dans le rouge, il faut remédier à ça au plus vite.

      Oh merde. Ça devient grave. Il s'est passé combien de temps ?

      Combien de temps depuis quoi ?

      Rien, fais pas attention. On est loin de la ville ?

      Non, pas vraiment. On a remonté la plage sur un bon moment avant de bifurquer, elle doit encore être assez près. Pourquoi ?

      Suis-moi, on doit filer d'ici en vitesse. C'est un cas de vie ou de mort.

      Hé, mais...

      Pas le temps de t'expliquer.

      Une main ferme tire mon collègue par sa veste d'uniforme, l'autre, un index placé devant la bouche, lui indique de garder le silence. Sans crier gare, nous prenons brusquement la poudre d'escampette, sprintant droit dans la direction opposée à celle de la troupe. Insuffisant pour tromper la vigilance de Junior, le jeune de la bande. Amusé par la situation, il abandonne sa place en queue de peloton et nous rejoint tout essoufflé à la bordure de la plage. Derrière nous, une voix puissante gronde.

      Merde, Morgan. On est repéré

      Est-ce que tu vas nous dire, ou...

      Allez zou, on s'arrache.

      En tête de groupe, je repars dans une course effrénée vers la ville dont les contours se dessinent à l'horizon. Tant bien que mal, mes deux collègues fuyards me suivent. Enfin, quand nous atteignons les premières habitations, assurés d'avoir semés nos éventuels poursuivants, je suspends ma folle progression à la recherche de mon souffle. Sous le regard inquisiteur de Garnett, et la mine épanouie de l'insouciant Junior, je lâche une simple explication.

      Besoin de clopes.

      Ce qui n'est pas du tout au goût du premier. Oui, c'est bien pour ça que je leur fais risquer le trou. Non, je n'ai pas honte. Oui, je t'ignore, du moins j'essaye mais ce serait beaucoup plus facile si tu gueulais pas autant. Et par pitié, sois plus discret y'a des pirates dans le coin il parait.

      Le dernier argument avancé fait mouche, et c'est un Garnett renfrogné qui me suit. Junior pouffe toujours, quant à moi, je remonte depuis la périphérie vers le centre ville
      l'œil aux aguets, en quête d'une boutique, d'un bar ouvert ou d'un marcheur à qui extorquer ses cigarettes.

      Mais de marcheur il n'y a point. La ville est déserte. Si j'étais plus lucide, je flairerais même une odeur malsaine dans les parages. Contre toute attente, à l'autre extrémité de la longue avenue que nous empruntons, un homme déboule depuis une rue adjacente. Pressé. Au moins autant que moi tout à l'heure. Il est loin, mais semble dégager l'espace d'un instant une étrange aura. Puis l'homme disparait à nouveau, s'engouffrant dans une nouvelle rue. Quelques instants plus tard, un individu armé, en uniforme, fait irruption à son tour.


      Ahé, ils ont l'air pressé ceux-là...

      Trop pressé même.

      Garnett, prends le gamin et trouve moi ces fichues clopes. Et ne discute pas.

      On a décroché le jackpot, la pause tabac attendra.
          Alucard s'enfonça dans la ville à grande enjambée. Il avait déjà son plan en tête et savait exactement où se rendre. Il n'avait que très peu de temps devant lui, des marines s'étaient déjà mis à sa recherche. Il se sentait observé à chaque coin de ruelles et compris rapidement qu'il était déjà suivit. Une fenêtre révéla la position d'un marin, ce qui lui permit de le prendre à revers. Le coup de pistolet résonna dans toute la citée. Il finirait par attirer du monde, il fallait ce dépêcher. Il remarqua sur le cadavre de l'individu que celui-ci tenait encore fermement en main un Den Den Mushi. Il entendit alors une voix provenir de celui-ci, s'était donc une sorte de liaison radio. Les hommes devaient surement donné la position du pirate à leurs supérieurs. Al' en déduit que Kuro ou Hadoc voir les deux, était à sa poursuite. Cela n'arrangerait guère ses plans, avec deux pots de colle aux fesses il devrait la jouer fine. Lui qui voulait tout simplement quitter ce rocher, aurait eut moins de mal à affronter ses deux forbans en duel. Il garda le Den Den Mushi en main et continua à progresser en ville. Il n'y avait personne derrière lui, sinon il l'aurait vu. Car il regardait constamment en arrière, afin de parer une éventuelle attaque surprise. Il ce trouvait déjà au beau milieu de la citée. Avant t'entamer cette croisade contre la force mondiale s'octroyant tous les privilèges, notre jeune pirate avait pris la peine de contacter certaines de ses relations. Une fois qu'on a un pied dedans, il est très difficile d'en sortir. Certaines personnes étaient encore redevable à notre cher Yukiji. Il avait donc prit la peine de la contacter, afin de lui subvenir en cas de problème. Dans un état de crise comme celui-ci, il n'avait eut d'autre choix que d'appliquer son plan de secours. Alucard devait quitter cette île à tout prix, car un séjour en prison ne lui serait point favorable. Al' était ambitieux et ne devait point faillir à ses désirs. Il était attendu sur Tequila Wolf, il ne pouvait guère louper ce rendez-vous.

          Il arriva alors à hauteur d'une auberge en plein centre. Plusieurs marins étaient sur lui, pas le choix il entra. Il referma la porte derrière lui et la bloqua avec son arme. Il avait un trou de cinq minutes, passer ce délais ses poursuivants lui tomberaient dessus. S'était largement suffisant pour notre jeune pirate. Il n'y avait personne dans les alentours. L'auberge était vide, la plus part des citoyens s'étaient réfugier dans des lieux bien plus éloignés du QG. Ils craignaient tous pour leur vie, ce qui était tout à fait compréhensible. Al' commença à inspecter les lieux et trouva l'objet de ses convoitises: un simple paquet d'allumettes. Il descendit vers le sous-sol et souleva un tapis. Il y avait là une trappe. Ce lieu servait d'échappatoire aux révolutionnaires, il y a quelques années de cela. Notre héros entra à l'intérieur et referma le tout. Il avançait grâce à la lumière de ses minuscules petites flammes que produisait la combustible des allumettes. En gros pas facile la progression. Puis il atterrit dans l'une des canalisations de la ville. On pouvait venir de part sa gauche, mais encore fallait-il connaitre le labyrinthe de tunnels et avoir les clefs pour soulever les différentes grilles. Al' stoppa quelques secondes histoire de tendre l'oreille. Pas de bruit, il alluma ses deux dernières mèches. Il jeta les deux bâtons de tnt d'où il était venu et partit en direction du nord. Il n'avait qu'à suivre le chemin qui était légèrement éclairé par la Lune. Une secousse lui fit comprendre que l'entrée secondaire était bouchée.

          Arrivé à la fin des catacombes, la sortie débouchait au beau milieu d'un falaise sur l'un des flans de l'île. En dessous il n'y avait que la mer et des rochers. Soudainement une lumière surgit des profondeurs de l'eau. S'était à peine visible, mais Al' comprit qu'il devait plonger dans cette direction. Il ne prit aucune le temps d'appréhender l'exercice et sauta à la mer. Dans un plongeon presque parfaitement exécuter, il s'enfonça dans la noirceur de l'étendue normalement bleuâtre. Le sel lui piquait lourdement les yeux et la pression commençait à agir sur son thorax. Il ne lui restait plus que quelques secondes d'oxygènes. Puis un homme vint et le tira dans une sorte de soute. Un cour laps de temps plus tard, la pièce s'était vidé de son eau. L'homme sourit à notre jeune pirate qui était quasiment à bout de souffle.


          Et bin ! S'était juste mon cher !!! Tu devrais t'entrainer à nager.
          L'interpella l'individu d'un ton moqueur.

          Vieux fou !!! A quoi bon si je désir acquérir un fruit du démon. Lui répondit Alucard.

          Et bien au moins cela t'aurait éviter de te noyer ce soir.

          Certes, mais je suis encore en vie non ?


          Oui oui fort heureusement !!! Lui dit-il en riant.

          Les deux compères ouvrirent le second sasse et entrèrent dans la machine de la révolution. S'était un vrai bijou, mais il n'y avait que peu de place. Cela devait surement suffire à quatre voir cinq individu. Mais bon ! Cet ustensile était utilisé pour de courte durée et de court voyage. De toute façon nos amis n'était pas vraiment loin de leur objectif. Ce petit détour ne leur avait couté quasiment rien en carburant. Puis chez eux le temps ce n'est guère de l'argent ! Bien au contraire ... Yukiji salua les trois autres membres de l'équipage et leur prêta main forte. Il fallait tout de même de la puissance humaine pour faire avancer cette bête. Ainsi Yukiji Alucard et ses amis révolutionnaires quittèrent West Blue par les fonds marins. Comme quoi un petit sous-marin pouvait vraiment être utile.


        Spoiler:
        • http://oprannexe.onepiece-forum.com/t773-yukiji-alucard-pride
        • https://www.onepiece-requiem.net/t118-yukiji-alucard-une-vie-un-but-un-hommetermine
        Alucard n'avait pas usurpé sa réputation de pirate. Poursuivi par la Marine, il avait gagné à la seule force de ses jambes cinq minutes d'avance sur deux Capitaines trop impotents pour le rattraper. Alucard avait mené de nombreux combats ce soir, cet échauffement comptant plusieurs dizaines de têtes coupées lui avaient permis d'avoir plus de souffle que les Marines fraichement lancés dans la bataille.

        Mais la véritable puissance du pirate sanguinaire résidait en réalité dans son habileté à se faire des contacts. Ainsi, sur l'une des îles les plus sûres des Blues (avant son passage), le voilà qui trouve des révolutionnaires équipés d'un sous-marin et prêts à sacrifier leur couverture durement gagnée au fil des années pour le laisser fuir, lui qui représente leur cause et sert à bâtir un monde meilleur. Kuro et Gharr, perdus dans des rues qu'ils ne pouvaient connaître - surtout Kuro - se regardèrent comme deux imbéciles tandis qu'une armée entière décimée par le Pirate n'avait pas été capable de l'empêcher de fuir. Mais Hadoc aussi avait des contacts inexpliqués, des cartes que seuls les plus audacieuses personnes osent jouer.

        Venez avec moi Capitaine, tout n'est pas perdu.

        Hadoc emmène Tekana sur le Passeur. L'équipage rassemblé y est calme et serein. Leurs yeux affichent l'expérience d'un équipage qui ne cesse d'aller d'un danger à l'autre. Gharr demande qu'on apporte "le dragon". Les hommes s'exécutent et en deux minutes, un linge comportant plusieurs formes rondes trône sur le pont. Gharr tend les mains vers le paquet de tissu et déclare:

        Shenron, je t'invoque pour réaliser mon voeu.

        Les formes dans le tissu s'illuminent. Sept boules aveuglantes branchées sur courant altenatif éclairent un ciel de plus en plus noir. Les nuages couvrent le ciel et un vif trait de lumière, pareil à un éclair renversé, quitte les boules de cristal pour dessiner une immense silhouette reptilienne dans le ciel. Hadoc met un instant le bras devant les yeux, il faut un moment avant que la lumière vive ne se calme et laisse apparaître les écailles vertes de ce qui est un dragon aux proportions dignes des plus grands Rois de Mers.

        J'ai répondu à ton appel. Dis-moi quel est ton voeu et je l'exaucerai.

        Hadoc ne désire ni la richesse, ni l'immortalité. Il ne demande même pas un logia pour la soif ou une culotte pour le gag. Shenron a été employé en cas de dernier recours avant que le monde soit interrompu par les divinités du pays de Modo.

        Shenron, je désire éradiquer le grosbillisme de cette histoire sans risquer de tuer Alucard.

        C'est tout ? Il n'y a rien de plus facile.


        Les yeux rouges écarlates du monstre s'illuminent. Les révolutionnaires disparaissent, le Lieutenant tué en un coup récupère la vie, les 300 Marines de la base reprennent leur courage et leur force tandis que les 40 pirates envoyés au casse-pipe comprennent que le plan d'Alucard était perdu d'avance et renoncent à mourir pour le caprice d'un tueur en série. Attila et Ameko sont téléportés dans l'auberge où ils ont été engagés. Le choix de participer ou non à une attaque leur appartient. Mais surtout, le sous-marin disparaît, tout comme l'équipage et Alucard, préservé par le souhait est épargné. Il tente d'apprendre à nager un peu plus loin tandis que les boules s'élèvent et se dispersent aux coins des cieux. La nuit redevient une soirée, Gharr désigne le pirate hautement primé qui n'a jamais appris à nager au Capitaine Tekana en concluant

        Mission accomplie, le prisonnier est à vous.

        Spoiler:
        • https://www.onepiece-requiem.net/t1985-le-set-samourai
        • https://www.onepiece-requiem.net/t1888-le-capitaine-hadoc-a-emherge
        Tranché à moitié, le pilier semble tenir le coup... Pour l'instant. 'Suffit juste de pas cogner trop fort sur lui pour pas que ça s'écroule. Du gâteau... Ou pas, si l'on reconsidère sérieusement le gabarit et la subtilité de certains combattants présents dans la salle ; pas la peine de chercher, personne ne sera dénoncé.

        •••••
        Personne ne sera dénoncé, hein ? A en croire ce qu'il s'est passé dans l'armurerie quelques minutes après la mise à terre du pirate, il semble également que personne ne sera appréhendé. Un bordel de tous les diables, si vous saviez... Mais revenons quelques secondes en arrière afin de piger ce p'tain de miracle de fou furieux.

        Il est tard, ça caille un peu... Mais tout d'même, on va dire qu'la nuit est belle. Ouais mine de rien, le décor extérieur a d'la gueule. Étendu au sol, Attila bouffe ses dents en se roulant dans le pétrole ; ça, c'est l’œuvre de Leanne, qui a profité de la connerie de l'erreur d’inattention de son adversaire pour le projeter au sol (lui collant ainsi une pêche maison au niveau de la nuque, mais quequ'chose de concret)... Faut dire qu'il n'a pas volé sa pâtée l'vieux bougre, avec tous ces délires pyromanes. Enfin bref, Attila commence tout juste à téter du p'tit lait par le fion ; et Bee s'apprête à rendre l'expérience anale encore plus désagréable. Malgré le pilier à moitié défoncé au milieu de la salle (un charmant cadeau de sieur Alucard, qui vise grave bien l'enfoiré), le forban sait qu'il a pas mal de chances de se faire coffrer... Il semble donc préparer une attaque, une esquive, un truc ; peut-être même compte-t-il se décrotter le nez dans une ultime bravade contre la justice ? Nul ne le sait. Tout ce qu'on sait, c'est que personne ne sait ce qu'il compte faire... Et ce qu'il fera finalement ; Par ce que oui, là ça devient oufesque. On s'accroche.

        Dans un torrent d'effets spéciaux tous plus époustouflants les uns que les autres (assurément tirés des séries audiovisuelles les plus courues sur den-den mushi), le vieux bougre s'évapore peu à peu dans un halo de lumière... Laissant apparaitre une fine trainée dorée autour de lui, telle de la poussière de feu. Ça en jette, mais c'est éphémère. Car après quelques secondes, le pirate disparait totalement, ne laissant derrière lui qu'une vague étincelle... Qui explose finalement dans un bruit de flatulence. Voilà une démonstration pyrotechnique à la hauteur des talents du hors-la-loi ; et Leanne sait de quoi elle parle.

        - Serait-ce... L'oeuvre de Shenron ?

        Eh ouais, Leanne, c'est Shenron, bien deviné. Donnant un coup de poing rageur dans le pilier le plus proche d'elle (fort heureusement, ce dernier semble démuni de toute lame d'air grosbillesque), la jeune femme accuse le coup... Pourquoi Hadoc avait-il usé de cette arme ultime, acquise après tant de sacrifices ? Pour sûr, la situation sur le champ de bataille devait être totalement désespérée ; ou vachement incohérente, au choix.

        - Et merde... J'en avais pas fini, moi ! Rends moi mon élève, espèce de capitaine sénile ! Tu m'as volé un combat et une leçon avec 217... Je serai si intraitable vis à vis des Ghost Dogs que tu seras forcé de récurer les chiottes toi-même pour garder ton rang. Avec tous ces imprévus, ça m'dégoute presque de dire "Mission terminée"...

        Et c'est pas des paroles en l'air, elle en a gros sur la patate la tueuse du CP9. Leanne n'aime pas le travail bâclé, encore moins lorsqu'elle ne peut rien y faire... Autant dire qu'elle a le feu sacré de la déception en elle, et qu'il ne ferait pas bon pour le capitaine de trop s'en approcher. On dit que lorsque l'on prépare une vengeance, il faut préparer deux tombes... C'est parfait : une pour Hadoc, et une pour Lou. Pourquoi Lou ? C'est une bonne question, demandez-lui.

        Spoiler:


        Dernière édition par Leanne B. Howell le Mer 10 Aoû 2011 - 19:07, édité 1 fois


          L'affrontement entre le pirate et le "soit-disant" lieutenant de la marine venait de débuter sur les chapeaux de roue. Bien qu'un légère avantage semblait planer pour le dit flibustier, celui-ci exploita son initiative en liant fourberie et imagination pour surclasser la force insoupçonnée de son opposante. Ce qui foncitonna à merveille puisque malgré sa rapidité et vitesse de réaction plus qu’impressionnante, la femme du gouvernement ne put esquiver totalement la tonneau d'essence flamboyant qui fonçait sur elle. Il réussi tant bien que mal à bondir sur un côté devant l'amas de flamme devant elle, mais trop tard, le bidon la toucha au niveau de l'épaule et embrasa son vêtement qu'elle retira quelque seconde après la collision. Malheureusement le temps qu'elle enlève son haut, les flammes se rependirent telle une véritable infection sur le reste de son bras. On pouvait dors et déjà contempler des cloques occasionnés la chaleur du feu qui n'en flétrissait pas moins sa beauté. Bien qu'elle fut sévèrement touché, surement des brûlures aux second degré, il était tant pour elle de répliquer en conséquence. Et vu son caractère elle n'allai pas se priver pour en faire baver le pauvre forban qu'était Attila.

          Le second assaut allait être donné, Attila ne répondait cependant pas au dire et autre provocation incessante du lieutenant féminin. Enfaite la situation n'aidait pas son écoute à s'attarder sur ce genre de propos plus qu'irritant, et puis il en fallait bien plus pour mettre en rogne le boucanier, des paroles aussi futiles et dénouer de sens ne pouvait l'atteindre aussi aisément. Seul des actes pouvaient réaliser ce desseins. Pour l'heure Attila n'allait pas tarder à recevoir le courroux impérial de la gente féminine. Et pour sûr, elle allait révéler la plus redoutable de ses armes. Une poitrine plus qu'alléchante et bien qu'Attila savait se contrôler, il n'en restait pas moins un homme aussi futile soit-il. Celle-ci après avoir ôté sa veste, laissa paraître un soutien gorge plus qu'en mauvais état, où l'on pouvait admirer avec passion un aperçut du "sein de l'infini sagesse". Il était vrai également qu'Attila en voyait rarement ces derniers temps, que voulez vous, la vie de pirate est loin d'être reposante et simple. Une fois que son regard c'était posé la dessus, c'était trop tard pour lui, il venait de signer son arrêt de mort.

          Plongé dans un profond trouble psychologique, Leanne n'en attendit pas une ni deux avant de passer à l'acte en profitant de la situation. Elle enroula son vêtement ardent autour de son poing avant d'enfiler une paire de gant à l'apparence plus que douteuse. Puis fonça sur le marine quand celui-ci fut à sa hauteur pour lui mitonner une prise d'aikido dont elle a le secret. Leanne se déplaça presque furtivement dans le dos de son opposant en saisissant un de ses bras avec une des ses mains et avec l'autre sa taille. Ensuite elle le souleva avec une facilité déconcertante, faisant preuve d'une force d'on Attila en était le premier surprit. Comment une femme comme elle pouvait être plus forte que le colossale pirate qu'était ce pyroman si déjanté. Ce dernier ne comprit pas très bien ce qui se passait et fut projeter à une bonne dizaine de mètres plus loin. Aussi, il atterrit dans se chemin de flamme qu'il avait con-coqueté lui même quelques minutes auparavant. Déjà l’atterrissage fut rude, il fit plusieurs rouler boulé si je puis dire, se faisant littéralement assiéger le dos par le feu.

          La chaleur était si intense qu'il ne pouvait s'empêcher de laisser s'échapper quelque grognement de douleur désagréable. Il put se relever assez rapidement pour enlever sa veste qui s'était embrasé. Il fixa de manière menaçante la marine, son visage amusé avait laisser place à celui d'un pirate sanguinaire et plus qu'irrité, jamais il n'avait subit tel affront. Bientôt il sentit une drôle de sensation dans sa nuque, comme si quelqu'un l'avait assommé avec une énorme barre de fer. C'était à peu de chose près se qu'il ressentait. Sa vision devenu trouble peu à peu, mais pu apercevoir par un trou dans la paroi dont l'auteur lui échappait encore, que le ciel s'était assombrit. Puis tout à coup son corps commença à disparaître subitement dans un halo de flamme ardente. Puis il explosa littéralement du champ de bataille. Quelques secondes plus tard, celui-ci se réveilla avec une étrange migraine dans un endroit qu'il lui était inconnu. Il était allongé par terre, il n'avait plus sa veste et son corps était parcouru de marques dû à une quelconque altercation. Il n'avait que pour seul souvenir celui de la poitrine bienveillante de son adversaire et du visage de celle à qui cette même poitrine appartenait.


          "Drôle de rêve"

          C'est ainsi qu'une nuit plus que mouvementé s'acheva pour le pirate, qui partit tranquillement en se tenant la tête et en se demandant se qu'il fichait en pleine nature sur une île de West Blue.

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