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Par ici la sortie !

La rencontre avec Sandero sur l’Archipel Vert avait fini par donner de l’espoir à Tozan, un laboratoire de recherche sur le bois se trouvait sur South Blue. L’opportunité était d’autant plus parfaite que ce fameux Sandero était un ancien fabriquant de planche pour le compte du Consortium Ramba, qui détenait ce laboratoire. En effet, il avait besoin de se rendre chez des spécialistes pour apprendre à contrôler son nouveau pouvoir de transformation du bois. Le vieil homme plein d’histoire accepta de l’aider à rejoindre South Blue en lui fabriquant une petite embarcation.

Le vieux Sandero avait pris très à cœur le service qui lui avait été demandé. Malgré son âge avancé il ne perdit pas une seconde avant de monter une équipe de jeunes hommes dans la fleur de l’âge pour aller lui chercher des troncs dont il avait pris soin de décrire précisément. Car tous les bois n’étaient pas faits pour servir à la navigation.

- Bon les gars je vais avoir besoin de 5 troncs comme celui-ci.


Il disait ça avec un air satisfait, la main posée sur le tronc comme s’il pouvait le ressentir, face à la petite équipe.

- Environ 2 mètres de diamètre OK ?

Il donnait les ordres mais il avait également un certain sens du partage de l’information.

- Ce bois-là il est résistant et pas trop souple, en plus il n’est pas très dense, c’est-à-dire qu’il ne pèse pas très lourd pour le volume qu’il occupe, c’est parfait pour que ça flotte ça !

Aucune réaction de l’assistance, pas même de Tozan qui écoutait avec la plus grande des attention les paroles de l’artisan.

- Quoi ? Vous ne connaissez pas la poussée d’Archimède ? C’est quand même grâce à ça qu’il y a tout un tas de coques en bois qui naviguent sur les mers ! Bref, on ne va pas rentrer dans les détails… Aller au boulot !

La petite équipe se mit efficacement au boulot, Tozan les regardait s’agiter, en pouvant pas les aider de peur de montrer le pouvoir qu’il ne contrôlait pas à ses bienfaiteurs. S’il s’adonnait à cette tâche le bois finement choisi finirait tout simplement par se ramollir à son contact pour se rigidifier dans une autre forme par la suite. Il se disait que s’il contrôlait mieux ce pouvoir peut-être un jour serait-il capable de fabriquer des planches lui-même.

Tozan laissa les professionnels s’exécuter et se retira vers un lieu plus tranquille. Il choisit alors un tronc d’arbre pour s’entrainer. Mais ses tentatives étaient toujours aussi minables qu’avant, peut-être que le bois ramollissait un peu moins quand il le touchait, il avait aussi l’impression que la manière de toucher le bois influait un peu sur sa modification mais rien de très significatif à son goût. La seule chose qui piquait sa curiosité c’est que lorsqu’il touchait la matière il avait l’impression que ça grouillait à l’intérieur comme des vers qui avait envie de sortir de terre, il ressentait en fait un beau bordel là-dedans et en finit par en tirer la conclusion qu’il pouvait ressentir la matière fibreuse. Mais à quoi bon s’il ne pouvait rien y faire.

Plus tard dans la journée, il alla rejoindre Sandero sur la plage. Le vieux se trouvait à côté d’un amas de planche de longueur et de largeur différente, il aperçut Tozan.

- Eh j’ai besoin de toi, attrape ça et mesure moi ces planches !

Le vieux lança un bâton bien droit d’environ un mètre vers Tozan, outil qui lui servait à mesurer les planches. Surpris, il eut le réflexe de rattraper le bâton dans sa main, le bâton se difforma instantanément sous les yeux de Sandero qui écarquilla les yeux. Les deux hommes se fixèrent pendant quelques secondes avant que le vieux fabriquant de planche ne s’avance vers lui.

- T’es un utilisateur de fruit du démon ?

- Du démon… ? Quoi ? Je… Non, enfin j’ai mangé un fruit oui mais…

- Tu ne sais pas de quoi tu parles là mon garçon. C’est quoi ton pouvoir ? Tu peux te transformer en bois c’est ça ?

- Me transformer ? Non pas du tout, le bois se ramollit juste quand je le touche depuis que j’ai mangé ce satané fruit dans la forêt !

- Ce n’est pas bien utile comme pouvoir ça… Bon écoute t’as mangé un fruit du démon ok ? Tu ne sais pas encore vraiment à quoi sert ton pouvoir mais pour en avoir vu de mes propres yeux ça m’étonnerait que tu saches juste ramollir du bois mon grand.

- …

- Par contre…

- Par contre quoi ?

Sandero le prit par le bras et le tira jusqu’à la mer, entra dans l’eau salée, suivi de Tozan. A peine il eut les deux pieds dans l’eau bleue qu’il sentit ses forces lui perdre, il tomba à genou et manqua de s’évanouir. Le vieil homme le tira hors de l’eau.

- Tu comprends quelle est la faiblesse d’un utilisateur de fruit du démon maintenant. Il fallait que je te le dise avant que tu prennes la mer comme un idiot, imagine que tu touches le bois de ton bateau et que tu te fasses couler tout seul, imagine maintenant, enfin non imagine pas mais tu te noieras à coup sûr si tu rentres en contact avec l’eau !

Sandero laissa Tozan pour reprendre ses activités, tandis que l’autre resta là face à la mer, en train de digérer toutes les informations que le vieux venait de lui donner. Il ne fallut pas plus de deux minutes pour que Sandro revienne le voir.

- Bon t’as gagné, si mes souvenirs sont bons les Ramba de South Blue me doivent quelques Berries pour mes services donc c’est décidé.

- Mais je n’ai rien deman…

- HOP HOP pas de mais je t’accompagne c’est tout. Je suis peut-être vieux mais il me reste encore quelques belles années ! En plus avec ton problème tu ne tiendras pas 2 minutes dans la Flaque.

- La Flaque ?

- ALALA il n’y connait rien du tout lui ! Bon aller au boulot ! Pendant que je m’occupe de notre coquille occupe-toi de maitriser un peu mieux ton pouvoir, je n’ai pas envie de finir au fond de l’océan moi…

Sur ces paroles Sandero retourna auprès de ses planches et en rapporta une à Tozan, sans dire un mot de plus. Ils n’avaient plus qu’à se mettre au travail.

Trois jours défilèrent, la petite embarcation était presque finie, il ne restait plus qu’à Tozan de montrer au vieux qu’il maitrisait mieux son pouvoir. Il arriva auprès de lui avec la même planche qu’il lui avait donné trois jours plus tôt.

- C’est bon t’es prêt ?

- Oui regarde j’ai réussi à…

- M’en fou, on verra ça plus tard, aller aide moi à le pousser dans l’eau.

- Quoi maintenant ?

- Oui maintenant ! on va profiter de cette merveilleuse météo pour partir maintenant. Et si t’es là je me dis que ça doit être bon pour ton pouvoir, on verra en route, ou plutôt en mer haha !

- Ha Ha… Mais attend on a tout ce qu’il faut ?

- Tu crois que j’ai foutu quoi pendant trois jours ! Flemmard va !

Tozan avait du mal à déceler le caractère du vieux, gentil ronchon enthousiaste et taquin en même temps, il débordait d’énergie. Le chien monta dans la barque. Il l’aida alors à pousser la barque dans l’eau, il y avait pas mal d’espace pour une barque d’ailleurs, plus en longueur qu’en largeur, elle était taillée en pointe et les bords n’étaient pas trop haut avec plusieurs grandes rames de à son bord. Il y avait même un petit coffre avec sans doute tout ce dont ils avaient besoin pour leur voyage.

Ça y’est ils étaient sur l’eau, Tozan avait tout juste eu le temps de dire au revoir à Sola et Nashi. Il y avait une place avant et une place arrière avec deux fixations pour passer les rames de chaque côté. Le vieux s’assit sur celle de derrière, Tozan suivit sur celle de devant. Le vieux prit les rames et commença à ramer vers le large, l’autre matelot eu un instant d’hésitation avant de saisir la rame droite de sa seule main valide, il l’empoigna et rien ne se passa, le bois resta tel qu’il fût créé. Son avant-bras gauche n’ayant jamais existé et une lame le remplaçant, il lui aurait été difficile d’empoigner une rame normale. Il approcha le bout de sa lame de la rame. Il transpirait à grosses goûtes, d’un mélange de concentration et de stress. Les deux se touchèrent et le bois du manche de la rame vint s’enrouler autour de la lame, il prit une bonne position, il ferma les yeux puis le bois repris sa rigidité originelle. Le matelot commença à ramer et esquissa un sourire bien large de fierté, un autre derrière lâcha un petit rictus.
    Après des heures interminables de coups rames Tozan ne pouvait plus depuis longtemps utiliser son pouvoir pour attraper la rame de son bras gauche. Sa main droite était couverte de cloque, il n’avait pas l’habitude d’un travail manuel comme celui-ci. Quant à Sandero le travail manuel était son métier, ses mains étaient certes usées après toutes ces heures mais c’était le seul à continuer à ramer. Il avait profité de la faiblesse de Tozan pour râler un coup et faire culpabiliser son compagnon de voyage.

    Après quelques demandes de renseignements sur la direction à suivre auprès de quelques navires commerçants ils tombèrent sur un de ces derniers qui allaient justement à une entrée officielle de la Flaque. Ils acceptèrent de les remorquer derrière leur navire jusque là-bas en toute générosité, Sandero avait bien mérité un peu de repos. Ils arrivèrent un peu de temps après devant cette fameuse entrée, c’était en fait une immense grotte où deux tours étaient situées de part et d’autre des côtés de la grotte.

    Les commerçants du navire qui les avait remorqués jusque-là détachèrent la corde qui les reliait à leur barque et agitèrent leurs bras en leur criant :

    - On vous laisse là bonne chance !

    Les deux matelots se regardèrent un peu déçu. Ils se dirigèrent alors vers l’entrée. Mais il ne fallut pas très longtemps pour que des marines qui occupaient en fait les deux tours et qui régulaient les entrées de la Flaque les interceptent dans leur trajectoire pour les empêcher de passer.

    - Eh vous croyez aller où comme ça avec votre coquille ?

    - A South Blue !

    - HAHAHA et vous pensiez vraiment qu’on allait vous laisser passer avec ça ?

    - Ben ouai pourquoi pas ?

    - Bon aller trêve de bavardage suivez-moi.

    Les deux hommes concernés se regardèrent une nouvelle fois avec un air encore plus déçu. Ils chuchotèrent :

    - On risque quoi si on trace ?

    - Gros… T’as bien dit tracer ?

    - …

    - Bon ok on les suit.

    - Vous vous magnez s’il-vous-plaît on gêne la circulation là.

    Le marin qui s’était proclamé volontaire pour se charger d’eux une fois arriver à la tour droite les firent prendre une centaine de marches d’escaliers avant d’arriver vers des sortes de bureaux administratifs. Ils faisaient sombres là-dedans, la vue donnait vers l’intérieur de la Flaque. Ils arrivèrent devant une marine qui avait l’air d’être la plus haute gradée de la base.

    - Cheffe on a cueilli ces deux là qui essayait de passer en barque, procédure habituelle ?

    - Ouai procédure habituelle

    Elle tira longuement sur sa clope, puis repris avant même d’avoir commencer à recracher sa fumée, qui se libéra tandis qu’elle continuait à parler.

    - Tu les emmènes aux vestiaires avant de leur montrer leurs cabines, parce que là ça pue le... Je ne sais pas ce que ça pue mais c’est dégueulasse. Puis le réfectoire.

    En dirigeant le regard vers eux elle dit :

    - Vous allez rester un petit temps ici le temps que le bateau de rapatrié arrive par là pour vous emmener jusqu’au QG de est Blue où vous pourrez prouver votre identité. On est à court de personnel en ce moment alors foutez pas le bordel OK ?

    - Oui Madame.
    - Oui Madame.

    Ils échangèrent une troisième fois le même regard, combien de fois encore aujourd’hui. Ils se disaient qu’ils n’avaient plus qu’à profiter des douches et de la nourriture gratuite et ils trouveraient bien un moyen de passer cette foutue flaque. Ils découvrirent très vite que ce qui était mis à disposition des « naufragés » n’étaient pas à l’image de la rigueur de la marine. Enfin, c’était toujours mieux que de rester encore quelques jours dans six mètres carrés flottants. Ils pouvaient tout de même manger autre chose que les plantes crues que Sandero avait précieusement ramené.

    Le lendemain ils étaient descendu sur la terrasse qui permettait d’avoir une vue d’ensemble sur l’entre de la Flaque, c’était immense, elle mesurait bien plusieurs dizaines de mètres de haut, largement assez grande pour faire passer le plus grand des navires. Bien qu’ils ne savaient même pas de quelle taille pouvaient bien être le plus grand des vaisseaux. La cheffe était présente à l’étage du dessus accompagnée de quelques marines qui montaient la garde et vérifiaient si d’autres petits rigolos décidaient de faire comme eux. Tous regardèrent donc les bateaux de toute tailles et de formes assez différentes se perdre dans l’obscurité de la grotte.

    Mais avant cela, tous avaient un passage obligatoire au poste de garde, et sur certains d’entre eux un marine montait à bord. La raison échappait encore à Tozan et Sandero. Jusqu’à ce qu’un navire de la marine de taille moyenne s’arrête un peu trop longtemps au poste par rapport aux autres. Quelques minutes passèrent avant qu’un marine arrive en courant des escaliers sur la terrasse supérieure où se situait la boss de la garde.

    - Cheffe on a un problème !

    - Quoi encore y’en a un qui ne sait pas nager c’est ça ?

    - Hein ? Heu non mais on a plus de guide Cheffe !

    - Olala ça recommence, il est prévu pour quand le prochain guide qui doit revenir ?

    - Ce soir au mieux.

    - On ne va pas pouvoir faire patienter tous les navires qui n’ont pas de certificats de navigation jusqu’à ce soir ! Qu’est-ce qu’elle a encore foutu la logistique ?

    - Je ne sais pas Cheffe…

    - On pourrait peut-être aider M’dame !

    La femme marine dirigea son regard pour la deuxième fois vers les deux naufragés qui se situaient sur la terrasse du dessous. Ils avaient le soleil qui les éblouissait derrière la silhouette féminine. La Cheffe reconnut les deux loustics de la veille.

    - Vous connaissez la Flaque vous ?

    - Ouai moi je la connais bien !

    Tout en disant cela, Sandero leva la main.

    - Je livrais des planches de bois à l’époque je connais bien le chemin.

    - Et toi t’es qui ?

    Dit la Cheffe en s’adressant à Tozan. Après un moment d’hésitation il répondit :

    - Je suis son fils Madame, on rentre au pays avec Papa.

    Après un long moment de réflexion la Cheffe passa un soupire avant de crier à un de ses sbires :

    - Aller donnez-leur une carte de la Flaque et dite au capitaine du navire que leurs frais sont à notre charge, ça coûtera toujours moins chère que de les faire attendre.

    Elle ne laissa même pas le temps à la paire de chanceux d’exprimer leur gratitude qu’elle leur fît volte-face pour rentrer dans sa tour. Le marine concerné par l’affaire les accompagna auprès du navire de commerce et les présenta au commandant de bord, c’était un petit type tout rond qui avait l’air bien agréable de premiers abords.

    - C’est vous les guides ?

    - Oui c’est…

    - Bon aller on décolle on assez perdu de temps sur la livraison à cause de ces incapables de marines. Cap sur East Blue !

    - East Blue … ?

    - Quoi un problème encore ?

    - Non non absolument pas, direction East Blue !

    Ils se regardèrent pour la énième fois d’un air cette fois-ci presque amusé car tous deux avaient déjà pris leur décision sur le déroulement des choses. Ils allaient bien sûr faire croire qu’ils se dirigeraient vers East Blue alors que la vraie direction serait South Blue. Personne ne savait naviguer à travers la Flaque, y compris eux, mais personne n’avait de carte détaillée de ses profondeurs, et eux si.
    Ils pensèrent tous deux :

    - *Un jeu d’enfant cette affaire*

    C’était maintenant à leur tour de se perdre dans les entrailles de cette mer souterraine. Tous se déroulait comme prévu, la carte était claire et lisible et le capitaine avait trop l’habitude des guides pour se soucier de la direction à prendre. Ce dernier tenait la barre tandis qu’il suivait les indications des deux imposteurs. Ils avaient prévu de sortir à la sortie numérotée S15 parce que ça paraissait être le chemin le moins galère pour se repérer, c’est ce qui était indiquée sur la carte en tout cas.

    Les heures passèrent jusqu’à compléter une demie journée complète, la notion de journée était devenue vite superflue dans sous terre. Sans la lumière du jour impossible de dire avec précision quelle heure il était, seule leur horloge biologique pouvait leur indiquer cela. Mais ils estimaient leur arrivée à moins d’une demie heure. Ils décidèrent de donner une dernière instruction au commandant de bord :

    - Bon ba maintenant c’est tout droit. Par ici la sortie Chef !

    - Ok merci les gars, aller donc vous rafraichir avant qu’on arrive et que je vous dépose, bon boulot !

    - Merci … !

    Ni une ni deux, ils se dirigèrent vers leur barque qui avait été soigneusement attachée à l’arrière du bateau avant qu’ils partent du poste de garde de la marine, comme s’ils allaient accoster dans le plus grand des calmes. La lumière du jour commençait à se dessiner plusieurs centaines de mètres devant eux, ils étaient presque arrivés. Tout se passa comme prévu, le navire s’arrêta au poste de garde de sortie, tandis que les deux imposteurs avaient déjà levé l’ancre et se dirigeait tant bien que mal vers la pleine mer avec leur vision éblouie par le soleil.

    - Bienvenue sur les mers de South Blue marchands !

    Un marine s’adressait au capitaine du navire.

    - Merci merci, bon on est en retard alors on fait vite la paperasse s’il-vous-plaît.

    - Très bien veuillez inscrire ici votre Blues de départ ainsi que votre Blues d’arrivée, puis une signature.

    - Voilà voilà.

    - Heu vous avez inscrit East Blue monsieur, c’est South Blue ici, on est à la porte S11.

    - Pardon ? South Blue ? C’est une blague ?

    - Non monsieur regarder par vous-même nous somme à la porte S11 de la Flaque.

    - Oh les maudits guides en cartons !! Trouvez-les ils nous ont bien eu ces charlatans !

    Tozan et Sandero était déjà en pleine mer lorsque cette discussion eu lieu, ils ne sauraient même pas un jour qu’ils avaient réussi à se tromper de porte de sortie. Le principal étant qu’ils étaient bien arrivés sur South Blue. Une marée de rires les inondait depuis qu’ils avaient quitté le navire, leur entourloupe s’était tellement bien déroulé que c’en était presque digne du plus grand des farceurs.

    - Par ici la sortie Chef HAHAHA

    - HAHAHA

    - Par ici Endaur !!!