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Event n°1 - A la recherche des fruits du démon

La colère personnifiée venait de débarquer sur une autre île. Ça allait péter, rapidement. Ce n'était pas juste qu'il n'ai pas trouvé le fruit qu'il cherchait alors qu'il venait tout juste d'arriver, c'était trop dur, pas normal ça. Une mauvaise habitudes de Wrath était qu'il avait justement toujours tout reçu sur un plateau d'argent donc il était compréhensible qu'il en ai déjà marre et qu'il veuille casser la tête à des innocents, enfin à des civils plutôt car ce n'était que de la chair à pâté.

Mangeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeer !

Le Corsaire posa un pied sur l'île, plus que décidé à en finir rapidement.



Hors rp : C'est rapide mais bon, enchaine l'inscrit qui le souhaite !
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    J’étais encore et toujours sur mon petit bateau de pêche. Ma fière réputation de pirate baissait dès qu’on voyait quel était mon moyen de navigation. Il faudrait que je cambriole une banque pour m’en acheter un plus grand. Ou bien réquisitionner un bâtiment directement. Mais bon, c’était mieux que rien. Car avec rien, je n’irai nulle part grâce à mon incapacité à nager. Je cherchais donc un peu de réconfort dans le journal qu’apportait un drôle d’oiseau. Je voulais voir la partie concernant les primes des criminels afin de voir si mes récents délits avaient augmenté ma prime, mais mon regard fut attiré par les gros titres. Un capitaine corsaire s’était rendu sur les Blues ? Et sur West Blue en plus ? J’en avais de la chance, je m’y trouvais justement. En effet, j’avais commis suffisamment de crimes sur East Blue pour que tout le monde me connaisse là-bas. Mais je voulais étendre mon histoire aux autres mers. J’avais déjà été sur West Blue par le passé, et on dirait que c’était la mer la plus agitée. J’avais combattu un pacifista là-bas, et maintenant un capitaine corsaire faisait son apparition ?

    D’ailleurs, pourquoi un corsaire viendrait sur les Blues ? Ils étaient tous sur Grand Line ou le Nouveau Monde. C’était sans doute pour cela que la presse focalisait toute son attention sur ce sujet. Le pirate à la solde du gouvernement voyait ses actions apparaître dans le journal à peine quelques heures après qu’il les ait faites. Quelle popularité… Non, je n’étais pas jaloux. Seulement, la presse n’avait jamais fait aussi attention à moi. Et mais, ce serait peut-être l’occasion de devenir plus célèbre ? Si le capitaine corsaire mourrait, sa place serait alors libérée. Cette place pouvait m’intéresser. Bien sûr, je n’étais pas l’idée d’être un chien du gouvernement. Mais j’aimais bien le fait de pouvoir se rendre à leur QG principal sans encombre. A voir… Mais pour cela, il faudrait tout d’abord que le corsaire disparaisse. Malheureusement pour lui, un accident peut vite arriver…

    Les journaux témoignaient du départ du pirate d’une des îles de West Blue. Et d’après le cap qu’il avait pris, ils estimaient que Kage Berg était sa prochaine destination. C’était donc la mienne également. Je n’étais peut-être pas navigateur, mais je savais au moins me servir d’une carte et d’une boussole.

    Deux heures plus tard, je voyais le port se dessinait au loin. Au milieu des bateaux de pêche se dressait un bâtiment plus grand que les autres. Le genre de navire pouvant me plaire. C’était probablement celui du corsaire. Pour éviter de me faire remarquer, j’allais amarrer mon bateau à un arbre un peu plus loin, à l’abri des regards. Abandonnant ensuite mon plus vieux camarade, je me rendis vers le village le plus proche.

    Je ne savais pas encore où se trouvait le corsaire, mais sans nul doute qu’il sera facile à trouver. Un pirate de sa renommé ne passait pas inaperçu. Ce n’était donc pas une priorité de me jeter dans la gueule du loup. Je me rendis donc dans ce qui ressemblait à une taverne. Comme je n’étais pas sûr de sortir vivant de cette aventure-ci, je voulais savourer une dernière fois le saké. Mais à mon grand malheur, ils n’avaient pas d’alcool. Ils ne vendaient que du lait… C’était une île de paysans ou quoi ?

    C’était donc en colère que je quittais ce bâtiment et que je marchai maintenant dans les rues à la recherche du corsaire. Plus vite je l’aurais trouvé, plus vite je pourrais chercher une île qui connaisse le saké. C’était certainement la première et la dernière fois que je me rendais sur Kage Berg…
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Après l'histoire du Qg de West blue, Attila quitta l'île de la base marine avec une ribambelle de souvenir en vrac comme après une bonne grosse cuite, à bord d'un navire pirate. Il n'eut guère le choix pour changer de cap. Néanmoins pour mettre un pieds sur le bateau des forbans il fut forcé d'entreprendre des négociations musclé. Après avoir rousté le capitaine bien comme il le faut et sans trop de mal il réussi à squatter leur navire pour qu'il le dépose sur une île à proximité dont il ignorait encore le nom. Finalement Attila fit ami ami avec les dits pirates qui ne semblaient certes pas très malins mais étaient tous doté d'un sacré sens de la fête. Pendant que les boucaniers s'amusaient et buvaient comme des trous le bateau atteignit enfin la côte. Attila se leva et prépara ses affaires, après les derniers désagrément les pirates lui filèrent une veste pour remplacer celle qui avait succombé dans les flammes. Le pirate scruta l'île en approche qui semblait bien petite. Il fit donc ses adieux aux pirates anonymes puis descendit de leur rafiot. Attila fit une dernier geste de la main en guise de remerciement et d’au-revoir puis se mit en quête d'un amusement quelconque sur celle île qui semblait craindre un max.

On ne voyait que des prairies à perte de vue, une multitude de vache éparpillé aux quatre coins des champs. Même mes habitants se faisaient rare, Attila croisa quelque bédouin à qui il demanda son chemin pour rejoindre la ville la plus proche. Apparemment il n'y avait pas de ville mais plutôt des villages ici et là. On lui montra alors la direction du plus proche pour qu'il puisse s'y rendre au bout de quelque minute de marche. En regardant le paysage il comprit très vite qu'il n'y aurait rien de bien alléchant à brûler ici, de toute façon personne ne pourrait admirer son art ici, hormis un pécore ou deux avec un peu de chance.
Finalement au bout d'une quinzaine de minutes il arriva dans un petit village de Kage Berg. Le forban s'arrêta quelque instants et observa l'endroit de plus près. Plusieurs modestes maisons, un peu plus d'habitant cette fois et moins de vache à l'horizon. Rien de bien folichon en conclusion. En revanche il vit quelque boutique quand il reprit son chemin. Il se dit que quitte à s'ennuyer pour de bon autant cramer quelque truc au passage histoire de marquer le coup sur son passage. Il voyait déjà cela en tête, son nom marqué en grosse lettre enflammé sur un champ de blé ou autre. Il devait encore peaufiner les détails et choisir l'endroit idéal histoire de faire chier un maximum de gens.

Pour l'heure il entreprit quelque petite course histoire de préparer sa prochaine œuvre. Pour commencer un énorme baril d'essence. Il se rendit donc dans une boutique approprié et demande la plus gros tonneau d'essence que le marchand possédait. Il fit son achat avec les quelques berries qu'il avait en poche puis sortit de l'endroit. Là il entendit d'abord toute sorte de voix, des gens qui discutaient. Puis il vit une foule de gens impressionnante, du moins pour l'endroit. Ils regardaient tous dans la même direction, pour certains mieux valait chuchoter. Devant eux se trouvait un homme à forte carrure, similaire à celle du pirate au sourire amusé. Vêtu d'un vêtement clair qui cachait légèrement son visage par une grande capuche. Celui-ci semblait être une personnalité du monde de la piraterie. Attila interpella un homme pour lui demander de qu'il s'agissait en vérité.


"Hey toi! C'est quoi tout se rassemblement pour ce type?"


"Tu connais pas Ajna Wrath Mahaga? c'est un des 7 capitaines corsaires, ce type est une pointure!"

"Un capitaine corsaire?"


"Oui, ce sont d'ancien pirate effroyable avec qui le gouvernement mondiale a passé un pacte, en échange de leur service pour capturer d'autre pirate, le gouvernement leur ôte la prime sur leurs têtes et les laves de leurs crimes passé, mais généralement on en croise que sur "la route de tous les périls" c'est pour ça que tout le monde ce demande ce qu'il peut bien faire dans une zone aussi reculer de grandline."

Attila venait donc d'en apprendre un paquet sur le corps des shichibukais. Des ennemis des pirates, chien du gouvernement en échange d'une tranquillité éternel. Quel sorte de criminel pourrait faire une chose pareille... surement les plus terribles et recherché du globe pour en arrivé jusqu'à là d'après l'idée que se faisait Attila. Finalement son arrivée ici était peut être un signe du destin. Il y voyait désormais une chance inespéré pour voir de quel genre d'ennemi il allait se faire sur la route de tous les périls. Histoire de voir de ces propres yeux le fossé qui le sépare de cet individu si charismatique. Son sourire légendaire reprit du service à la simple idée de l'affronter en personne. Attila n'aurait jamais cru une seul seconde pouvoir ce frotter au ennemi futur aussi vite, et encore moins rencontrer quelqu'un de cet acabit. En revanche pour entreprendre un tel affrontement il fallait s'y préparer sérieusement, hors notre pirate ne disposait que d'un simple baril d'essence qu'il tenait sur son épaule, et un briquet customisé dans sa poche. Ainsi qu'un certains sens de la fourberie, tout les moyens étaient bon pour vaincre son ennemi. Restait à guetter le bon moment pour l'attaquer de la manière la plus lâche qui soit.
Seulement Attila était loin de s'imaginer qu'il n'était pas le seul sur ce coup à l'heure actuelle des choses. Ce qui était sûr c'est qu'un combat ravageur était sur le point d'avoir lieu à West Blue sur l'île de Kage Berg.
    Après avoir détruit un bâtiment, traumatisé à vie une vache en meuglant plus fort qu'elle et envoyé un grand près à l'hosto en lui serrant la main un peu trop fort, Ajna déambula dans les rues de Kage Berg. L'esprit enfantin de la fête des bovidés avait tout de suite plus à sa façon simplette d'appréhender les choses. Oh, bien sûr ce n'était pas parce qu'il était momentanément de bonne humeur que tout le monde cessait de le craindre pour autant, sans s'en rendre compte, il provoquait la terreur sur son passage. Le corsaire se leva de la souche de bois sur laquelle il était assis et remercia le barman en le serrant fort contre le lui. Loin du sentiment qu'on avait en se faisant écraser, ici c'était plutôt l'écrasement de chaque os et le froissement de chaque muscle qui se faisait sentir.

    Notre colérique partit à la recherche du bien qu'il convoitait, laissant derrière lui une pile de chaises écrasées et complètement détruite. Cela n'avait pas été facile de trouver un tabouret à la convenance de son fessier. Ou plutôt une assise qui résiste à son poids éléphantesque.
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    Venir en volant aurait sans doute été l'alternative la plus rapide pour rejoindre l'équipage de Satoshi. Cependant, se trimballer un Cerbère de plusieurs centaines de kilos en vol était loin d'être la meilleure idée qui soit. Voilà pourquoi ce fut après un bon moment que je finis par arriver non loin de l'île où le Corsaire avait amarré son vaisseau. Mon petit navire n'avait pas pu prendre de vitesse le galion pour le moins imposant aux immenses voiles, poussées par un vent plutôt régulier. Bien entendu, j'en avais profité pour me reposer quelques peu en essayant d'élaborer une stratégie convenable quant à la mise à mort de ce paria, aussi bien au sein des pirates qu'au sein du Gouvernement. Ce genre d'individu aussi intelligent qu'une sardine en boîte était bien plus dangereux que l'on n'aurait pu le croire, car s'il s'était sorti de toutes les situations périlleuses qu'il avait pu rencontrer, c'était sans doute parce que sa force brute était parmi les plus redoutables qui soient.

    Je n'avais pas vraiment de stratégie à mettre au point contre lui. Peu importaient les ruses, stratagèmes et autres plans à trois berrys six sous. Contre ce genre de personne, l'expérience m'avait apprise qu'il fallait frapper, encore et toujours, quitte à voir ses mains en sang, jusqu'à ce qu'il ne se relève plus. Cela revenait à abattre une montagne avec pour seule arme une paire de moufles, mais c'était le seul moyen. Toutes les stratégies que j'aurais pu mettre au point n'aurait fait que retarder le combat, voire même pire, à savoir énerver l'animal et décupler sa rage de vaincre.

    Bien loin de mon modus operandi habituel, je décidais donc que c'était cette fois-ci au contact, de manière directe, qu'il fallait agir. Après tout, ici, je n'étais pas Damien Reyes, mais Re D. John. Pas un Révolutionnaire, mais un Pirate. Pas un stratège parmi les meilleurs, mais juste un bretteur au service de son capitaine. Alors que nous approchions de la côte, j'essayais de jauger les chances de réussite si l'équipage tout entier se mettait sur le dos de notre ami. Bien que la puissance de Satoshi soit loin d'être négligeable, à plus forte raison si nous nous battions à deux contre lui, celle du Corsaire restait une menace sérieuse. Tout en tapotant la garde de Kurayami-Hime, je prenais une grande décision : Il était temps de faire tomber le voile sur une partie de mon être. Aujourd'hui, face à cette force que représentait Ajna, je ne pouvais pas me permettre de me retenir. J'allais sans doute déployer toutes mes forces, y compris celles que me conféraient mon Fruit du Démon... et ce, à la vue de tous. Mais seulement au moment opportun, lorsque la situation l'exigera véritablement.

    Posant pied à terre, j'envoyais Gehennos chercher Satoshi et le reste de l'équipage pendant que je me dirigeais vers le Corsaire, restant à une bonne cinquantaine de mètres de lui. Je ne savais pas quand est-ce que je serai contraint de montrer ma si précieuse carte que constitue le Hane Hane no Mi. Cela aurait très bien put être dans quelques secondes, ou alors dans une dizaine de minutes si j'étais encore en vie. Mais pour l'heure, je devais empêcher le forban d'approcher davantage de la ville, sous peine qu'il ne fasse un grand nombre de victime. Hein ? Quoi ? C'est qui ce gros en capuche qui ressemble à Wrath ? Je suis le mauvais gus depuis deux minutes ? Pas possible... Si c'est le cas, ça veut dire que... Ah, au son du bâtiment qui s'écroule, il semblerait qu'effectivement, le Corsaire soit déjà en ville.


    - Et M-E-R-credi...

    Dommage pour les habitants. Je suppose que l'on peut vivre dans une maison qui ne possède plus qu'un seul mur, mais cela risque d'être plus difficile si l'on se trouve sous les débris des trois autres cloisons. Je tenterais bien de limiter les dégâts à venir, mais du peu que j'ai vu concernant mon futur opposant, cela promet d'être un poil difficile. Bah, comme le dit le proverbe, on ne fait pas de côtelettes sans briser des bœufs. En l'occurrence, celui que je m'apprête à affronter est assez massif pour en produire suffisamment et mettre un terme à la fin dans le monde. Mais encore faut-il réussir à le mettre à bas. N'ayant pas l'habitude de vendre la peau de l'hippopotame avant de l'avoir tué, je considérais que si Gehennos tardait à chercher Sato, c'était de mon cadavre que l'on risquait de tirer les restes comestibles.

    Me dirigeant vers l'endroit d'où provenait le remue-ménage, je finis par voir Ajna sortir d'une taverne. Toi mon gaillard, tu vas voir que je ne vais pas me ménager. Primo parce que j'ai une dent contre les vendus au Gouvernement, secundo parce que si je ne balance pas la sauce gribiche dès le début, c'est moi qui vais finir en purée Mousseline. Ni une, ni deux, alors que je suis à une cinquantaine de mètres de lui, je sors Hiryuushirô de son étui et balance une lame d'énergie en y mettant toute la vigueur que l'on me connait. Je me demande quand même ce que ça doit lui faire à l'autre. Il sort d'un bar et avant d'avoir compris qui ou quoi, voilà qu'un inconnu lui balance une attaque en pleine poire. Bonjour, moi c'est Damien, enchanté mon gros !

    Enfin... enchanté de loin quand même. Histoire d'avoir un large temps de réaction quand le golgoth sortira du bordel que l'attaque a produit et qu'il voudra régler ses comptes. Tout ce que j'ai à faire pour le moment, c'est de le retenir jusqu'à l'arrivée du Capitaine. Maintenant que j'ai ouvert les hostilités de manières claires et nettes, impossible de faire marche arrière.

    Même si l'idée de m'excuser et foutre le camp me semble assez tentante...
      ♦♦♦ Île en vuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuue !

      ♦♦♦ Bon, n'oubliez pas qu'on va pas là bas pour piller ou autre, on y va juste pour se reposer et se réapprovisionner ! Mais nous nous devons d'être quand même puissant. Toi, toi, pas toi, toi, toi et pas toi vous restez sur le bateau.
      Jettez l'eeencre, préparez vous à accoster !


      Posant un pied à terre, puis un autre, je pris une grande inspiration pour respirer l'agréable et doux air de la campagne, que j'avais déjà respiré plus tôt dans ma vie. En effet je reconnaissais à merveille le panorama de l'île. C'était celle où j'avais vu pour la dernière fois Shippû Kurushimi, fôme à abattre. Malgré son visage et ses formes, on ne peut se fier à elle, on ne peut qu'être son ennemi, car elle n'a pas d'allier ni d'ami. Sortant de mes pensées, j'avançais avec un air joyeux et hautin, quand un homme à la chevelure blanche et une dégaine noble se pointa devant moi avec son enfant ressemblant plus à son exclave qu'à un gamin. J'essayai de le contourner mais il m'arrêta d'un bref geste du bras.

      ♦♦♦ C'est 50 000 Berrys pour accoster, donnez moi votre nom !
      ♦♦♦ Ehhhhh, appelez moi Toto !
      ♦♦♦ "Toto" ou pas c'est toujours 50 000 Berrys.
      ♦♦♦ Sans aucuns doutes.

      Il voulait me soutirer de l'argent pour avoir accoster, non mais je suis un pirate ! Prenant son bras me bloquant, je le balançai rapidement à la mer et dit à l'enfant de surtout. Suuuuuuuuuuuuurtout, ne rien dire de ce qu'il a vu parce que j'ai pas envie d'avoir des pro...Gehenos ? M'abaissant à la hauteur du chien - j'en avais pas vraiment besoin, c'est un mastodonte - J'essayais de le caresser rapidement avant qu'il me morde mais cette fois il a commencé à aboyer avant même que ma main ne le touche. Il montrait une direction, celle de la ville, il semblerait que ce chien à trois têtes veut nous dire quelque chose. Vrai que John était parti en avance mais il a sans doute des problèmes. Alors que je regardais le prolongement de la rue, je levais les yeux. Des flammes se dressaient maintenant telle des reines, léchant le ciel de leur vorace ondulation, brulant surement tout sur son passage, mais ce n'était surement pas accidentel, ce n'est pas une coïncidence si Gehenos se ramène et nous dit d'aller là bas, c'est surement John qu'à des problèmes. D'ailleurs c'est TOUJOURS John qu'à des problèmes.

      Suivant le Tri tête, j'osais espérer que certains viendraient en fait, mais bon c'est pas grave. Donc je m'engouffrais dans la ville avec une curiosité sans égale, faut dire que quand un chien équipé de trois trognes vous dit de le suivre vers un incendie d'une ampleur telle, c'est louche, très louche, et ça l'est plus encore lorsque vous ne savez pas d'où sort le chien. Nous courrions dans les rues de Kage Berg, slalomant entre les granges, évitant les champs de poules, faisant du saute mouton, d'ailleurs Gehenos s'en est farci trois. Me demandez pas comment il a fait hein, il a beau avoir trois têtes son estomac reste le même. C'est vrai ça, quand il a faim, chacune des têtes veut combler le vide dans son ventre non ? Donc à chaque fois qu'il bouffe il bouffe trop ? Chassant ces interrogation incongrues de ma tête, j'apercevais...Un grand gros et fort gaillard. Dans sa main ? Groooosse hache. Trèèès groooosse hache. Paaaaaas bon, paaaas bon du tout. Alors que je me retournais pour me casser en douceur, Gehenos aboya et me mordit le bras pour m'en empêcher. Pourquoi qu'il a fait ça l'imbécile de chien galeux, ce tas de clou sans cervelle(s) ne savait donc pas que j'allais me faire défoncer pa...PUTAIN JOHN ?!

      Alors là c'était la cerise sur le gâteau, moi qui venait pour me reposer en pensant qu'une pauvre île de campagne serait sans danger, je retrouve un de mes membres d'équipage en train de se battre contre un...un...Le gros lard venait de se retourner. D'un coup, mes jambes se mirent à trembloter toutes seules. C'était...Ajna Mahaga, alias Wrath, le corsaire anciennement primé à 150 000 000 de berrys. Une pointure parmis les pointure, un capitaine corsaire. Mais sur West Blue ?

      ♦♦♦ Eh John, tu veux tirer quoi de lui ?! Pourquoi tu t'frites avec ça ! on va avoir le Gouv' sur le dos après...!
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      Alors qu'Attila l'amusé suivait sa proie la situation dégénéra très vite. D'abord le corsaire entra en trombe dans une modeste taverne. Attila n'entra pas en pensant qu'il serrait plus judicieux de l'attaqué par surprise dès sa sortit. Il décida donc de grimper sur le toi discrètement en attendant que le gibier sorte de son trou comme on dit.
      Mais c'était sans compter sur le corsaire qui dévasta tout ce qui se trouvait dans la taverne, hormis une partie du toi. Pendant le branle-bas de combat le bâtiment n'arrêtait pas de trembler, comment un type à lui tout seul pouvait faire autant de grabuge. Le combat qui s'annonçait risquait d'être rude, et même fatale au pirate s'il l'affrontait seul.
      Raison de plus pour l'attaquer en traite et le brûler vif comme il se doit.

      Attila ne pensait pas en revanche que l'incident d'aujourd'hui serait d'une toute autre ampleur qu'il l'aurait cru. Pendant ce temps, alors qu'il attendait bien patiemment avec son énorme bidon d'huile inflammable, la bête sortit du bar.
      Attila ne pouvait le voir que de dos cependant la foule autour de lui s'éloignait peu à peu, les gens semblaient le fuir comme la peste. Ce type devait être un véritable monstre, en particulier avec les pirates de l'espèce d'Attila.

      -Ça va être le moment...-

      Alors qu'il allait passer à l'action un homme sortit de nul part qui se promenait avec un énorme chien de la taille d'un humain et doté de trois têtes étala une épée aussi grande de lui et balança ce que l'on pouvait décrire comme une onde de choc en direction du capitaine corsaire. En vérité Attila n'était pas un expert en maniement du sabre, il ne pouvait pas décrire explicitement ce qu'il avait vu, ce fut trop bref et indistinct pour qu'il le voit correctement.
      Mais une chose était sûr, quelqu'un lui avait volé son créneau. Un homme au genre plutôt mystérieux, et pourquoi se baladait-il avec un cerbère comme si de rien n'était en pleine foule. Enfin heureusement qu'il n'y avait que des pecnots ici, enfin pas tant que ça enfin de compte.

      Bref plus le temps de lambiner, Attila déboucha une petite bouteille de rhum qu'il avait sur lui et s'en jeta un petit dans le gosier, enfin il en garda une partie dans sa bouche. Le pyroman s'essuya un filet de teas dégoulinant le long de son menton avant de sauter en furie sur le titan. Le pirate balança en plein vole son tonneau d'huile incandescente sur le capitaine corsaire encore sous le choc de la première attaque de l'étranger.
      Puis il sortit son briquet, alluma une flamme au niveau de sa bouche et cracha tout le reste de rhum qu'il avait dans la bouche pour façonner une sorte de chalumeau humain. Avec ça en pleine gueule autant vous dire qu'il ferait moins le malin le corsaire au service du gouvernement. Du moins c'est ce qu'Attila espérait.


        [hrp : je prends la place de Saru =)]

        Ce qu’il y avait de bien avec les missions d’assassinat c’était qu’entre deux d’entre elles, la vie était belle. Généralement, il valait mieux profiter de ces brefs instants de répit pour se la couler douce et profiter du paysage car on ne savait jamais où on pouvait tomber. Bien entendu, la traque ne s’arrêtait jamais, pas pour lui. Mais les bras d’une femme ou le fond d’une chope pouvait arrêter un instant le bras inéluctable de sa vengeance, sa seule raison de vivre. Il s’était donc retrouvé en ces lieux par la force des choses, non pas par une quelconque hasard, mais par quelque chose de bien supérieur qui semblait inéluctablement régir sa vie. Comme si quelqu’un s’hasardait à écrire par avance chacune de ses actions, gravées dans des lettres de sang sur la chair tuméfiée des Marines, car il ne fallait pas l’oublier, ils étaient les méchants, dans cette histoire du moins. Kage Berg n’avait rien de plaisant aux yeux d’un embourgeoisé comme Rafaelo. Elle était sale, agricole. On n’en retirait que l’odeur du purin et Prosper ne sentait pas meilleur. Mais cette timide bourgade avait au moins le charme de dépayser, et offrait la possibilité de se trimballer sans une cohue de femmes laissées pour compte d’admiratrices dans quantité de ports des blues. N’allez pas croire que Rafaelo nourrissait un désir concret de se lancer dans l’élevage bovin, loin de vous cette idée. Non, simplement un désir de se mettre au vert, de profiter de la douce herbe robuste des prairies infinies de cet endroit, souffler un instant. Assassin était une profession libérale, ne l’oublions pas. Ceci expliquait donc le pourquoi du comment, et étrangement ne faisait pas avancer le schmilblick. Ainsi, mieux valait se contenter du minimum …

        Affalé dans un lit de plume, l’assassin tenta de s’extraire une première fois de cet amas de draps enchevêtrés et repoussa sans vergogne la charmante tête blonde qui reposait sur son torse. Celle-ci ne broncha qu’à peine et s’enfonça dans les couvertures pour ne plus en sortir. Rafaelo lâcha un soupir mêlant dépit et satisfaction, il n’avait pas beaucoup dormi mais se réveillait toujours à l’aurore. Au moins, cela lui laisserait le temps de se livrer à ses exercices matinaux et de s’adonner à d’autres activités quotidiennes avant que les hostilités ne commencent. Ou, ne recommencent. À vrai dire, il ne tenait pas très bien ses comptes à ce sujet. Cette pensée lui tira un léger sourire alors qu’il enfilait ses bas et revêtait une simple chemise de lin noire. Aujourd’hui, il était le noble pirate Ivélias Naïlo, du moins encore une fois. S’il continuait ainsi, cet homme aurait la réputation d’avoir engrossé au moins une femme à chaque port, enfin en exagérant largement … il n’était pas aussi fertile que ça, non ? Il se passa un léger coup d’eau sur le visage et s’essuya avec une serviette usée de la veille avant d’enfiler son pantalon de cuir tout aussi noir. Il passa sa ceinture fétiche à la taille et masqua le symbole Auditore par une grande écharpe en tissu rouge à laquelle il pendit sa rapière. Il attrapa sa valise, du moins son sac en toile de jute à double fond, et en tira ses deux bracelets qu’il fixa à ses poignets, serrant les lanières avec minutie. Un dernier coup d’œil à la donzelle, qui dormait du sommeil du juste … et de l’épuisée. Il négligea son armure et se faufila par la fenêtre afin de gagner la rue lorsque, soudain, le bâtiment s’ébranla. Une violente secousse, puis deux. L’assassin fut projeté à l’intérieur de la pièce et atterrit douloureusement vers le dos, tandis que la pièce commençait à s’incurver dangereusement. Rafaelo roula sur le ventre et attrapa son sac avant que la chambranle ne s’effondre totalement. Les poutres cédèrent en un instant, et le lit commença à glisser dangereusement. Il fut un instant inquiet pour la donzelle, mais à ce stade il ne pouvait qu’espérer que les couvertures atténuent le choc. Il saisit un guéridon mais celui-ci s’enfonçait déjà dans le trou béant qui se dessinait sous les pieds de l’assassin. Celui-ci eut alors le réflexe de tirer une de ses dagues, de sa main encore libre et il s’accrocha au sol qui s’affaissait. Il se remonta à la force du bras et réussit à poser ses pieds contre le bois pour reprendre de l’élan. Il se projeta ainsi par la fenêtre et se retrouva en plein vol entre deux rues. Il changea son centre de gravité en plein saut et rééquilibra sa chute afin de se rattraper contre la bâtisse la plus proche. Il y planta à nouveau sa dague et s’en servit comme prise afin de l’escalader d’une seule main, bien qu’il ne restât que deux mètres. Il roula ainsi, sur le toit, et se rattrapa en posant ses deux pieds contre ce qui servait apparemment de gouttière. D’ici personne ne pouvait le voir, mais foutredieu, son cœur battait la chamade. Que s’était-il donc passé ? Un beuglement assourdit soudain ses oreilles.

        Rafaelo ne chercha pas à comprendre. Il tira son armure de son sac et l’enfila en moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire. Il serra les bandes à la va-vite, chaque seconde était comptée, puis enfila finalement sa capuche et sa demi-cape. Il omit les fourrures, pas le temps pour les décorations, et laissa son sac là. Il se redressa alors de toute sa taille, un pied sur le parapet et observa le champ de bataille, car c’en était un, d’un rapide coup d’œil. Gros bourrin sortant de taverne. Type bizarre attaque à l’épée, tiens, étrangement familier cet gars. Puis un autre arrive avec un molosse à trois têtes et tire une tronche d’enterrement en écarquillant les au-delà du possible. Ce fut là qu’il réalisa. Le gros bourrin là, son nom …. Ajna Mahaga. Un corsaire, une des cibles futures de l’assassin, lorsqu’il serait capable de se frotter à pareil poisson ! Anciennement primé à 150,000,000 c’était bien ça ? Putain, mais que foutait-il ici ? Ce gars était connu pour sa force monumentale, sa propension à tout détruire à des lieues à la ronde, mais pourquoi diable avait-il quitté Grand Line, pourquoi se trimballer sur les blues ? Le sang de l’assassin ne fit qu’un tour. Satoshi Noriyaki, il le connaissait lui aussi ! Primé à 36,000,000 ! Mais merde, que faisaient ces branques ici bas ? Les blues étaient en paix sans eux, ils ne devraient pas être ici. Et à côté de lui, ce chien … cette créature. Oui, il la connaissait, pour l’avoir déjà vue … aux côtés de l’homme masqué. Qu’est ce qu’un haut dignitaire de l’Union venait faire ici ? Peu importait ce qu’il se passait en ce moment, il avait là un allié en train de se confronter à un poisson étonnamment gros ! Il ne pouvait triompher seul, non. On ne pouvait triompher seul de tels monstres, sinon Reyes serait déjà devenu maître de l’Union. De plus, un peu d’aide ne pouvait se refuser. Il espérait seulement qu’il s’agisse bien de Damien, mais il le voyait ainsi masqué et ne chercherait pas à trahir son masque, il avait lui-même connaissance du sien, c’était là le lien qui les unissait. Qu’importe le gloire, seule la victoire comptait. L’assassin dégaina deux lames de sa ceinture et les fit tourner dans ses mains avant de croiser les bras. Que la Révolution vive !

        Il sauta dans les airs, s’envolant à bien cinq mètres au dessus du plancher des vaches, et lança ses lames en direction de sa cible. Il tourna ensuite sur lui-même et expédia avec une précision mortelle deux nouvelles dagues, suivies de deux autres. Il atterrit lourdement, posant une main à terre puis se releva avec une grâce inégalée. Il prit son élan et s’élança contre un pan de mur, courant à même la charpente et sauta du haut de celle-ci, dégainant dans le même instant ses deux lames secrètes. Il trancha le symbole d’une croix dans les airs, cherchant à atteindre durement son adversaire, même s’il se doutait que son cuir était plus qu’épais ! Il remarqua soudain un gigantesque jet de flammes dans sa direction et roula tant bien que mal pour éviter la chose. Il était arrivé sur Anja avec une vitesse fulgurante et n’avait pas même pris la peine de se rendre compte de tout ce qu’il pouvait se passer autour de lui. Il ressenti alors une forte chaleur au niveau de ses bras et remarqua que ses lames luisaient d’une étrange substance qui avait pris feu. Il secoua les poignets, chassant les flammes et perçut l’odeur acre de l’alcool. Son regard se porta alors sur l’étrange personnage qui avait attaqué le Corsaire, tandis qu’il se reculait d’une dizaine de mètres. Il ne connaissait ce type ni d’Eve, ni d’Adam, mais il lui prêtait main forte. Un allié de plus, ce n’était pas de trop en de telles circonstances. Il jeta un rapide coup d’œil dans la direction de Reyes, se mit en garde, apparemment mains nues. Peu avaient du voir ses lames, et l’étrange pyromane avait certainement vu quelqu’un passer devant lui à toute vitesse. Mais ce que l’assassin redoutait le plus restait la colère d’Anja. Qu’allait-il advenir, à présent ?
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          Un tremblement de terre ! Ici à Kage Berg ! Quoi que, le sol ne se fissurait pas. Mais il y avait bel et bien eu une secousse. En levant les yeux on pouvait apercevoir quelques nuages de poussière s'élever dans les airs. Il y avait du grabuge non loin. Peut-être le capitaine corsaire ? J'accélérai le pas afin de me rendre sur les lieux le plus vite possible avant qu'il ne soit trop tard. Dans tout les cas, ce son était synonyme de bataille. Après, je n'avais aucune idée de qui se battait contre qui. J'espérais qu'il s'agissait de ma cible, bien qu'une part de moi souhaitait le contraire. En effet, s'il était si difficile d'abattre un pacifista, qu'est-ce que ce sera contre un capitaine corsaire ? Je n'avais pas eu le temps d'écrire un testament mais tant pis, j'étais parti pour le combat le plus dur de ma vie.

          Un homme, un colosse, un géant se dressait devant l'entrée d'une taverne. D'après les descriptions qu'on m'avait donné, il devait s'agir du capitaine corsaire. Du moins, je ne pouvais voir que sa silhouette. Un brasier s'était déclenché il y a peu et il était difficile de voir à travers l'épaisse couche de fumée qui s'en dégageait. Était-il entrain de brûler ou n'était-ce que son ombre que l'on voyait à travers ce voile ? Je fis un rapide 360 afin d'essayer de comprendre ce qui s'était passé. Nous étions six présent dans cette rue. Enfin sept si je comptais le molosse à trois têtes... Molosse à trois têtes ? Ça existe de telle créature ?

          Je reconnus Satoshi, un pirate dont la prime s'élevait à 36 millions. L'épéiste avait un air familier, mais je n'arrivais pas à mettre un nom sur son visage. Quant aux deux autres, c'était de parfaits inconnus pour moi. Dans tout les cas, ils semblaient être tous du même côté contre le capitaine corsaire. Du moins, ils le fixaient tous et faisaient bien plus attention à lui qu'aux autres. Je faisais parti de ceux qui étaient le plus en retrait, et pour l'instant je n'étais là qu'en tant que spectateur. Du moins, je n'avais encore rien fait à l'encontre du colosse. Il n'avait donc aucune raison de m'attaquer... Mais vaut mieux prévenir que guérir comme on dit. Je sortis donc le couteau de ma poche tout en fixant le brasier. Mon cœur commençait à s'emballer et mes mains tremblotaient légèrement en voyant la fumée disparaître peu à peu. Je ne saurais dire si c'était de peur ou d'excitation. Toujours est-il que nous allions bientôt voir notre ennemi. Mais, avions nous vraiment une chance ?
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        Le trait principal d'Ajna reprit à nouveau le dessus, sa colère et sa rage pouvaient atteindre leurs paroxysmes en une fraction de secondes, il n'y avait pas de problèmes à cela, en fait c'était plus pour qu'il revienne à un été serein que c'était compliqué car après tout, son surnom ne lui avait pas été légué au hasard. Wrath avait regardé autour de lui en sortant et avait trouvé qu'il y avait plus de monde que d'habitude, bien plus même et qu'en plus ils le regardait. Mais après tout, il était une célébrité, bien qu'il ne sache pas exactement pourquoi. Quand il avait accepté d'être un Capitaine Corsaire, il avait juste fait une croix en bas de contrat, de toute façon il aimait pas lire, ça lui donnait mal au crâne.

        En plus de son mal de crâne maintenant, il avait mal tout court. Enfin, il n'avait pas une petite piquette comme les autres, non lui il avait une robuste peau d'éléphant car notre homme venait encore une fois de recourir à son fruit du démon. Et il allait tuer tout le monde. Comme ça il aurait moins mal. Et puis comme ça personne le regarderait de travers. C'était pas vraiment leur faute mais ils allaient payer pour ce qu'il avait pas compris, à savoir les deux ou trois attaques qu'il avait reçu. La brute s'élança de toute sa carcasse vers un petit groupe qui semblait bien alléchant, arrachant au passage une porte de ses gonds pour en faire une arme qui ferrait un peu office de tapette à mouche façon piège à rats. Joli mélange.
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        Wrath piétinait, frappait et hurlait. Le corsaire s’en donnait à cœur joie dans la pauvre bourgade de Kage Berg, si bien qu’un groupe de marines locaux prit la décision d’intervenir, escarcophone en main et ordre de supérieur direct en guise de motivations.

        « Le corsaire Wrath est devenu incontrôlable, c’est un imbécile, arrêtez-le ! »

        Les pauvres gonz’ s’étaient élancés avec la peur aux tripes vers le pachyderme, il les envoya voir les dessous de Lucifer en un mouvement puissant de trompe qui brisa sa grosse tapette, l’ensemble des forces mobilisées ne seraient pas assez imposant pour stopper l’écrasante rage d’un homme simple d’esprit, à la recherche de la pièce maitresse de sa collection. Le fruit du Griffon, un zoan légendaire et une malédiction qui seraient pour le corsaire, rien de moins qu’une bénédiction.

        « Je ne me répéterais pas ! Où est-il bande d’insectes ?!!!! »

        Couplant sa semonce par l’écrasement de Trinata, une vache laitière ayant remportant le concours de l’ile trois années consécutives. La stupeur prit les tripes des habitants observant le monstre depuis leurs cachettes, Trinata était un symbole de l’industrie laitière locale, ses litres de laits étaient vendus à plus de 10 000 Berrys et sa descendance était évaluée à un demi-million. Maintenant, elle n’était plus qu’une bouse de lait ensanglantée invendable en boucherie.
        Wrath se redressa sur ses deux pattes arrière tout en chopant ses deux haches avec sa trompe, et s’élança dans une succession de ruades et de coups tranchants.

        La Danse de L’éléphant

        Le décor valsa ainsi que l’ensemble des pirates, alliés comme ennemis qui l’avaient entourés, un baril de lait vola en direction de Thor, taureau aux bourses assurées à un million de Berrys, le couillu cocu se prit le projectile en bois en plein bijoux de familles. Il ne valait maintenant plus un clou pour sa semence, à peine une brique de lait de feu Trinata pour sa viande.
        Le corsaire était dans une rage terrible, le temps continuait à tourner et les marines tentaient de lui envoyer toute la mitraille qu’ils avaient pour l’abattre, ce qui n’étaient guère utile vu le bestiau. Les haches finirent entre ses chicots en un mouvement de trompes et il entama une charge vers les tirailleurs.

        La Rage de L’éléphant

        Les lames des deux armes tranchaient tout ce qui se trouvait dans le sillage du corsaire enragé, en parlant de tranches, c’est le rejeton de Trinata et de Thor qui fut finement coupé en carpaccio par la charge. Le rejeton était un symbole de l’alliance parfaite dans la race bovine, c’était sur son potentiel que l’île avait décidé de miser son avenir. Pour maintenant, le seul à avoir de l’avenir était Georgio Mito, le boucher de Kage Berg.

        S’en était trop pour le maire qui effectua un bond formidable depuis les décombres de sa maison, un baril de lait sous le bras. Il se dressa fièrement face à la charge du corsaire, les habitants n’eurent pas le temps de stopper leur représentant et se crispèrent de peur. Alors qu’il n’avait plus qu’une dizaine de mètres avant d’être le premier politique à figurer dans une boucherie, il se prosterna en présentant le contenu du tonneau au corsaire.

        « Voilà ce que vous recherchez ! Pitié pour nous ! Pitié pour nos vaches ! »

        Le pachyderme se mua au fur et à mesure en forme humaine, si bien que Wrath, dans toute sa carrure, se dressa face au maire et le tonneau ouvert d’où un mystérieux fruit y reposait. D’un coup de hache, la lame perfora le poitrail du maire, des cris de désespoirs s’élevèrent dans les débris.

        "Monsieur le Maire !!"
        "Père ! Noooon !"

        "Lâche ! Tu vas..."
        "Non ! il te tuerait ! reste caché !"

        Le corsaire s’agenouilla, non pas pour observer la dépouille, mais pour en saisir le fruit en forme de plume aux tourbillons blanchâtres. Il se redressa et le porta d’une main au-dessus de tous.

        « BWAHAHAHA ! Le voilà ! Le zoan légendaire du Griffon ! La pièce maitresse de ma collection ! …»

        Rapportant le fruit à hauteur de son regard, son visage se transcenda d’un sourire glaçant.

        «… Et aussi un fruit qui me sciera à merveille… »

        Après une once d’hésitation, infime, mais bien présente, il croqua à pleine dent dans le fruit maudit.
        Même les vaches semblaient ne plus vouloir beugler, le temps venait de s’arrêter, Wrath était un imbécile, mais de là à croquer un nouveau fruit, personne n’y aurait pensé. Dix longues secondes passèrent avant que le grande gueule du corsaire s’ouvrit tout en fixant ses bras et ses mains qui commençaient à se couvrir de plumes.

        « Héhéhé… HAHAHAHA !!! BWAAAHAHAHA !! Je suis un digne descendant des grands de ce monde ! BWAHAHA…EUGRHT ?.... »

        Les plumes tombèrent et une trompe explosa de sa face à la place de son nez. Il se courba et mis genoux à terre.

        « RAAAAAA… Keurf ! QUE ?! Pourquoi … Je suis un digne descen… Je suis fort…. Keurf keurf… RAAAAA ! MON CORPS !!! »

        Une aile arracha le dos du corsaire, l’un de ses bras se mua en une dégénérescence qui donna la gerbe à plus d’un des spectateurs. Il crachait des gerbes de sangs, la brute enchainait des mutations physiques tants dérangeantes que douloureuses pour quiconque observait la scène.

        « Bordel !! AIDEZ-ENFLURES !!! Je… »

        Le corps s’effondra sans plus une once de vie, plus aucune dégénérescence n’était visible sur l’homme, mais lui-même n’était plus que le reflet de la mort, son visage n’était plus qu’une vaste spirale de chaires. Le corsaire « Wrath » n’était plus et l’arbre du démon dispersa au vent deux nouvelles graines maudites…

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