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[FB] Foutue herboristerie : ça va pulser du feuillage !

Ile de Tanuki, North Blue. 14h17.

Au sud de l'île, un exposant ameute ses clients à grand renfort de cris et d'offres toutes plus alléchantes les unes que les autres ; et parmi les acheteurs potentiels de cette petite herboristerie se tient Leanne, inspectant précautionneusement chaque marchandise... Ce n'est pas la première fois que la demoiselle se rend ici, elle connait donc pas mal le loustic de "Chez Shokubutsu" et s'en méfie comme de la peste. Combien d'âmes pures et innocentes, croyant acheter une denrée rare, se sont vu refourguer une touffe de pissenlits à peine broyés ? Bien trop aux yeux de la demoiselle, qui vérifie soigneusement chaque plante désirée.


- Dis donc, Shokubutsu... Tes waka no semei là, c'est d'la vraie marchandise ou bien tu t'es contenté d'aller cueillir dans les champs ? Et ne me prends pas pour une imbécile, je te prie.

Désemparé, le jeune homme semble alarmé ; mais il n'est pas sans connaître sa plus fervente cliente, et sait pertinemment qu'elle n'est pas du genre à se laisser embobiner. Quelle plaie, cette chipie.

- J'vous aurais bien dit oui au début d'la journée mademoiselle... Mais j'ai du faire... "Avec les moyens du bord" disons, puisqu'une jeun' femme vient juste de vider mon stock. D'ailleurs, elle a dévalisé la plupart des étalages que vous-même videz régulièrement - non, ce n'est pas un reproche, ma demoiselle... J'ai presque plus aucune denrée rare aujourd'hui ; et visiblement, elle s'y connait la p'tite... J'me demande d'où elle vient. C'est la première fois que je vois un tel numéro, mis à part vous naturellement ; et j'me demande bien comment elle va pouvoir porter autant de sacs à elle seule.

Surprise, Leanne tourne la tête et voit une (trop) jeune demoiselle entreposer d'énormes sacs de fleurs à l'extérieur du magasin... A l'évidence, il s'agit de l'intéressée ; mais de loin, impossible de distinguer son visage de manière concrète.

- Quoi, encore ?! La voilà qui r'vient mademoiselle... C'est dingue, elle est pétée de thune celle-là ! Hum, excusez-moi pour ce langage irrévérencieux, mademoiselle... Si vous voulez, profitez-en pour discuter avec elle ; vous auriez des atomes crochus qu'ça ne m'étonnerait qu'à moitié.


Des atomes crochus ? Quelle bonne blague. Lorsque la jeune femme voit revenir la demi-portion, elle ne voit qu'une simple gamine fraiche et innocente, rien de plus ; et aucune trace de ces p'tains d'atomes crochus... Car ce visage poupin à l'expression riante et ces vêtements simples aux couleurs chaudes offrent un contraste presque comique face à Leanne, toute de noir vêtue, impassible femme fatale au regard froid. A voir l'acheteuse se dandiner comme une enfant, l'envoyée du CP9 se questionne : cette gamine s'y connait-elle réellement en plantes, ou bien achète-t-elle tout au pif ? Sur ce coup, la raison défie l'évidence ; aussi Leanne décide-t-elle de questionner ce panier percé... Plus que de simples informations sur la fillette, la femme médecin espère également arrêter la folie consommatrice de la micro-minus ; car à la base, la jeune blonde n'est pas venue chez son herboriste préféré pour tenir le crachin avec une prépubère naïve et somme toute assez idiote.

- Dis moi jeune fille... Tu sais ce que tu as acheté jusqu'à maintenant, ou bien tu as choisi au hasard ? Par ce que ce que tu as pris coûte assez cher ; et je m’étonne de voir des clients aussi exigeants que moi dans cette herboristerie. Tu ne serais pas étudiante en botanique ? Comment tu t'appelles ?

Hrp : Je vous l'accorde, ce RP est naze. Mais pour introduire une intrigue qui commence dans un magasin, on fait difficilement plus palpitant.


Dernière édition par Leanne B. Howell le Dim 7 Aoû - 19:10, édité 1 fois
    Manger. C'était fait. Trouver un logement. Effectif. Avoir une carte de l'île. Achetée. Repérer les toilettes. Aperçue. Faire un feu de camp. Fait... Euh ? En pleine ville ? Nan, nan, là ça devenait juste un mécanisme. Enfin bref, tout ça pour dire qu'il n'y avait plus qu'à se balader parce que l'installation sur Tanuki était plus que parfaite, en même temps comment en serait-il autrement ? L'ordre de chaque tache était maintenant bien compris de nos deux protagonistes, ils n'en étaient pas à leur coup d'essai !

    Ce qui était pas mal, c'était que le coin était paisible, ça changeait de certaines îles. Mais non voyons, ce n'était pas le genre de Kana de foutre le bordel à chaque fois qu'elle croisait un marine, c'était simplement plus fort qu'elle. Comment ça je me contredis ? Hum... En tout cas, pour une petite bourgade ils avaient des échoppes bien sympathiques dont une qui attira sans doute un peu plus l'attention de la médecin que les autres. Elle semblait être une vraie herboristerie, authentique. Hotaru avait tout de suite trouvé ça naze, du haut de son adolescence et avait préféré aller faire un tour au port. Forcement, Suu, elle avait trouvé l'endroit fantastique. Il y avait matière à trouver de véritables merveilles pour faire des remèdes ou des poisons.

    Aidée par un petit guide, qu'elle utilisait obligatoirement n'ayant pas été formée à la botanique, l'albinos fouillait les rayons emplis de bocaux en tout genre et les étagère où terminaient de sécher quelques herbes. Au fur et à mesure, elle mettait ses trouvailles de côté. Au bout d'une longue heure, qui passa en un éclair pour la médecin, la caisse avait été ensevelie sous des tonnes de variétés différentes mais tellement magnifique. Les yeux de l'albinos brillait rien qu'à la perspective de pouvoir se mettre au travail et d'expérimenter ces nouvelles matières. Les plantes étaient à la base de ses poisons et révélaient le pire aspect de chaque végétal alors que les compétences de doctoresse de Kana lui permettait de préparer des onguents et des remèdes afin de faire cicatriser plus vite une plaie ou un truc dans le genre. Ces deux compétences étaient complémentaires mais ne pouvait exister sans la nature pour les approvisionner.

    La pirate se saisit de l'énorme sac en toile qu'avait poussé le vendeur après avoir jeté une liasse de berrys sur le comptoir. Trainer le ballot n'était pas chose aisée mais la phase qui allait suivre semblait donner des ailes à l'albinos et surtout des muscles, vu les circonstances. Après avoir déplacé les trois sacs dehors, la médecin se rendit compte qu'elle avait oublié de prendre de l'écorce de saule blanc. Une fois extrait, cela permettait de créer un anti-douleur puissant contre les maux de crâne. La jeune femme retourna en vitesse dans la boutique et chercha dans les rayons. Elle était persuadée d'en avoir vu ! Mais où ? L'endroit était tellement rempli d'étagère et de bocaux que ça devenait difficile de se repérer.

    Dis moi jeune fille... Tu sais ce que tu as acheté jusqu'à maintenant, ou bien tu as choisi au hasard ? Par ce que ce que tu as pris coûte assez cher ; et je m’étonne de voir des clients aussi exigeants que moi dans cette herboristerie. Tu ne serais pas étudiante en botanique ? Comment tu t'appelles ?

    Kana se retourna vers la personne qui venait de parler. Une blondasse couleur pisse de chat qui se prenait sans doute pour la reine du monde. Pitoyable.

    Fous moi la paix, je suis pas une gamine et je sais ce que je fais, en plus je vois pas en quoi mon nom te concerne *puis, se tournant vers le vendeur* hé monsieur ! Vous n'auriez pas de l'écorce de saule blanc s'il vous plait ?
      Je bâillais en m’étirant. La ville était grande et je m’ennuyais. En effet, il n’y avait aucune trace de ma cible qui pourtant n’aurait pas dû être difficile à trouver. Je bâillais encore une fois avant de me diriger vers les bas-fonds de la ville. Bien que tout le monde l’ignore, ou presque, chaque ville possède son organisation de voleur. Il est difficile de la trouver, en général ils sont plutôt bien cachés néanmoins, j’avais déjà repéré deux ou trois voleurs qui avaient gentiment allégé quelques passants de leurs bourses. Je soupirais ma longue écharpe trainant par terre. Je touchais doucement ma bourse de la main gauche la mémorisant comme si de rien n’était avant de pénétrer dans la plus grande rue. Il me fallait un voleur pour trouver les autres et pour en trouver un, il fallait se faire voler.

      Cela ne tarda pas, je sentis un léger effleurement sur ma bourse largement visible. Je me retournais et je vis un gamin courir. Enfin un gamin, quelqu’un de mon âge quoi. Je m’élançais à sa poursuite sachant pertinemment que je ne le rattraperais pas. Il connaissait la ville par cœur et se cacher ne lui serait pas difficile. Il tenait ma bourse dans sa main, la serrant de toutes ses forces pour ne pas la laisser tomber. Je souris et tout en courant je tendis ma main gauche devant moi et murmurais.

      Naibu

      Ma bourse disparue et réapparue dans ma main gauche. Je serrer les doigts afin qu’elle ne tombe pas sur le sol. Le voleur s’arrêta regardant sa main stupéfait et en quelque seconde je le rattrapais. Je posais ma main droite sur son épaule et le forçais à se retourner en lui montrant la bourse.

      -Sa q’t’veux ?

      Ma main droite le lâche et fit un signe discrètement, le signe de voleur reconnu par tous. Mon pouce, mon index et mon petit doigt se dressèrent séparément tendit que les deux derniers doigts se pencher légèrement vers le bas, coller l’un a l’autre et eux aussi tendus. Je gardais cette position qu’un simple dixième de seconde. Il le remarqua immédiatement et souris sans répondre à ma question.

      -T’peux M’conduire à ton chef ?

      Je sortis un billet de ma bourse que je rangeais dans ma poche. Un endroit ou si un voleur tentait de chercher, il se prenait immédiatement ma dague dans le ventre. On ne voler pas un voleur, c’était une des règles primordiales. Cette règle s’applique partout, même lorsqu’un voleur est de passage il ne faut pas lui piquer ses biens. Je suivis donc le gamin dans les ruelles de la ville. Un endroit salle où peut de personne se déplacer. Un endroit parfait pour ce genre de chose. Il me présenta un buisson. Il tira sur une branche bien précise, un léger grincement se fit entendre. J’avançais tranquillement, une échelle était apparue dans le sol. Je repérer alors un mécanisme léger et bien entretenu qui venait de déplacer une plaque ressemblant exactement au sol et camoufler par le buisson. Une entrée parfaite et quasiment impossible à trouver. J’empruntais l’échelle suivie du gamin qui referma le tout derrière lui. Nous nous retrouvâmes dans le noir complet. Je posais mes pieds sur le sol et me déplaçais de côté. Un mouvement d’air m’indiqua que mon guide était passé à côté de moi. Même pas une minute plus tard une torche était allumée et notre progression pus continuer. La marche dura plusieurs minutes avant qu’il n’ouvre une porte et annonce.

      -On a de la visite.

      Je pénétrais dans la pièce tranquillement, répétant le signe des voleurs afin d’être sûr de ne pas être agressé. Je n’avais pas peur, mais pour le moment j’avais autre chose à faire. Un homme unique était présent dans la pièce. Large, plutôt gros, une barbe de trois jours sur le visage et des cheveux bruns. Je m’inclinais légèrement en signe de respect, il s’agissait du chef des voleurs de la ville, la personne qui réglementé ce qui se passer dans la ville. En suivant la loi des hors la loi, je ne devais pas agir dans sa ville sans sa permission. Il grommela.

      -c’est pour quoi ?
      -Sa s’rais pour une perm.
      -C'est-à-dire ?
      -J’dois claquer quelqu’un d’votre ville.
      -Qui ?
      -Pirate primé. Lady arbreida. C’t’une boule de suif, d’chveux blanc et peau pareil. J’partage la récomp s’vous voulez. J’peux même crâcher d’avance.
      -50%
      -10%
      -40%


      La conversation dura quelques minutes avant de se mettre d’accord sur 25% ainsi que 10 000 berry d’avance. Grimaçant, je lui donnais l’argent et l’homme ordonna rapidement de se mettre à la recherche de cette femme afin d’en avoir la localisation. Je jurer de ne jamais révéler cet endroit à un ami de la loi. Je me posais contre un mur attendant patiemment que l’information me parvienne. Cela n’aller pas tarder. Le réseau de mendiant, voleur, pute, bar était toujours efficace et personne ne pouvait le devancer pour obtenir une information. Je m’endormis.

      On me réveilla un peu plus tard, je devais avoir dormis une heure ou deux pas plus et l’on m’informa que ma cible était près d’une herboristerie, mais bien que correspondant a la description, elle n’était pas grosse. Je soupirais et dit en suivant l’explication la plus logique.

      -Ba la fait un régime c’tout.

      Je les remercier et sortis des souterrains. Oui, ils étaient très bien organisés et je ne devais pas leur attirer des ennuis. La ville où j’avais appris tout mon talent était elle aussi bien organisée. Moins bien je devais l’avouer, mais elle avait était purger de tout les malfrats présents. Du moins je le supposer. On me guida jusqu’au lieu ou elle avait était aperçus puis mon guide reparti pour ne pas s’attirer d’ennuie. Je souris légèrement. Elle correspondait parfaitement, en dehors du poids. C’est incroyable ce que les gens pouvaient maigrir. Elle pénétra à l’intérieur du bâtiment disparaissant de ma vue. Cacher derrière un tonneau, j’attendis patiemment une occasion pour la tuer. Avec des gestes distraits, je mémoriser ma dague et mon boomerang, la première avec la main droite et le second avec la main gauche.