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Petits Poissons dans une Grosse Mare [FB 1622]

Rappel du premier message :

Dis tonton Tahar, tu veux bien nous raconter une histoire ?

Okay, vous êtes prêts les enfants ?

Ouiiiii

D’accord. Alors c’tait y a un paquet d’années. Vous vous rapp’lez l’gonze Jeuv ? Jvous ai raconté not’ rencontre la dernière fois qu’on s’est vus. Oui ? Bon, ben celle-là s’passe juste après. J’ai à peine eu l’temps d’me r’mettre des blessures que c’t’enflure m’avait infligées qu’j’ai senti comme une présence derrière moi, un soir où j’avais moins picolé qu’les autres. C’est important d’savoir lever l’pied sur la bouteille parfois, gardez ça en tête pour quand vous s’rez grands. Ca permet d’flairer les emmerdes.

Donc j’ai senti c’te présence, là, et puis j’ai à peine eu l’temps d’beugler "waaaaaaaah" que j’me suis r’trouvé catapulté par l’Destin sur East Blue. Ouais, ouais, v’pouvez ouvrir grand vos soucoupes, moi aussi j’ai atterri sur l’fond’ment quand j’ai découvert qu’j’tais dans l’Royaume de Goa. Mais la Fortune c’est comme la vie et la mère du ptit con qui vous tient lieu d’voisin : c’t’une salope. Et les salopes, c’est logique, parfois ça s’prend et ça s’retourne et c’est bon, et parfois ça fait des coups d’pute.

Bref. Vot’ mère vous a d’jà parlé d’Goa ? C’t’un coin sympa pour tester sa puissance de feu. D’la côte vers le cœur du pays, ça commence mou comme du beurre et ça finit dur comme une quille de frégate en granit marin. Mais la récomp’ est proportionnelle : si t’es un cassos et qu’tu t’fais bouler dès les faubourgs, tu t’en tires avec keud’ dans les poches et c’est cher payé pour une déculottée. Si par contre t’arrives jusqu’à High Town, le centre du centre, et s’tu t’en tires vivant, y a d’grandes chances que t’aies chopé assez d’oseille pour, euh, t’payer des sucettes jusqu’à tes vieux jours. Héhé, jvois qu’ça vous parle. Bon, par contre, pour la ptite histoire, y s’racontait aussi à l'époque qu’y avait jamais eu aucun péon comme y faut, péon comme moi, qui soit jamais sorti d’la zone autrement qu’dans un cercueil…

Ohhh

Si vous avez bien écouté, jvous ai dit qu’j’m’étais r’trouvé propulsé là-bas sans avoir l’temps d’mettre mes affaires en ordre. La Sublime ’tant restée sur West, j’tais en carafe sans une goutte pour m’refaire une santé mentale. Y a rien d’pire qu’un gosier sec et c’tait grave la dèche. Fallait qu’j’exprime mon désarroi et j’ai fait c’que tout bon zigue fait dans ces cas-là, j’ai fumé l’premier péquin qu’m’est passé sous la main. Ruelle sombre, coup sec dans les roustons par derrière, taloche sur la nuque. Y s’est pas rel’vé, j’tais calmé, sa gourde m’a désoiffé. Tout allait mieux.

Ahhh

J’tais dans l’côté beurre, personne a bougé l’ptit doigt quand jsuis r’ssorti d’la ruelle. Enfin ça c’est c’que jcroyais. J’marchais tranquille, façon touriste, du coup la garde m’laissait faire. Quand on est trouffion au milieu d’nulle part et qu’on est pas forcément clean soi-même, on attaque pas un brave gars qu’a pas forcément d’sang sur les mains et dont l’armure anti-pluie fait l’même bruit qu’celle d’un gradé. Jsuis arrivé jusqu’au tiers mi-mou, mi-dur comme ça. Peinard. En fait y a trois couillons qui s’croyaient malins avec leur costards façon myself mais en beaucoup moins classes, tous jumeaux, qu’m’avaient collé au derche depuis l’début. J’ai avisé leurs tronches de pieds nickelés dans une vitrine mieux placée qu’les autres. J’allais pour leur casser la gueule en bon gentleman quand y m’ont fait signe de les suivre en agitant une liasse de doublezons vers un tripot pas trop crade du coin d’l’avenue où qu’on était, et pas des ptites coupures. Ca sentait la dizaine de mille par papelard les enfants. S’vous comptez bien, une liasse, ça f’sait dans les dix briques. Et dix briques mes ptits gars, jsuis pas vénal vous m’connaissez, mais ça donne envie d’donner à trois branques leur chance de s’expliquer avant d’leur simplifier l’existence.

Bon, par principe, j’ai quand même cassé l’nez du premier en f’sant semblant d’lui serrer la pince. J’ai pris la liasse aussi, c’tait l’avance de fonds dont j’avais b’soin pour m’sentir à l’aise avec des étrangers pas nets comme eux. L’second a ret’nu l’troisième qui v’nait d’mander sa part et m’a donné son blase. Mister Pink. J’ai gardé mes distances et j’l’ai écouté m’baratiner. L’convalescent s’appelait Mister Brown, l’teigneux Mister Orange. Y préparaient un coup et cherchaient justement un Mister Red de remplac’ment après qu’le premier s’tait fait la malle sans laisser d’escargophone pour l’joindre. Y pensaient l’avoir trouvé quand y m’avaient vu défuncter l’gusse qu’m’avait désaltéré.

Méfiez-vous des branques qui vous proposent des « coups », les enfants. Y a toujours une couille qui vient troubler l’potage du bon cours des évènements tel qu’y vous l’avaient présenté. Au final, s’tu t’en sors, c’est qu’t’es un mec qu’a d’la r’ssource ou qu’ta régulière te fait des cornes. Mais j’avais pas d’régulière et jsuis un mec qu’a d’la r’ssource. Et pour qu’y m’lâchent cent plaques et un litre d’rubicond sans broncher pour m’avoir dans leur équipe, c’est qu’la récomp’ valait qu’jpose mes yeux d’ssus. J’ai dit qu’j’tais leur Mister Red. Y m’ont dit qu’y voulaient s’faire la banque centrale d’High Town.

Ohhh

J’viens d’vous dire qu’y a toujours des couilles dans les soupes qu’on t’sert quand t’as soif. Là y en a une de la taille d’un œuf d’autruche qui s’est pointée dès l’début : non seulement y proposaient l’casse du siècle, mais en plus y voulaient pas s’mouiller. Y préparaient tout, y m’disaient où et quand, y donnaient l’matos, mais y zintervenaient pas. Tahar c’pas un homme de main, j’ai crissé des molaires. Mister Brown s’est cassé, jcrois il a eu peur que jlui bouffe la jugulaire après l’tarin. Il avait raison. L’tripot était propre mais sombre, façon lumière tamisée. Mon pote Narnak a planté Mister Orange sous la table pendant qu’Mister Pink s’montrait ‘achement intéressé par ma beauté sauvage. L’premier a émis un vague gargouillis pendant qu’le s’cond cherchait à m’toucher la nouille en m’racontant les détails de son plan. J’ai oublié les détails illico après avoir endormi l’gars Pink, y servent jamais vraiment à grand-chose. Juste le nom d’la banque, l’quartier de High Town où elle se trouvait, et les milliards qu’y avait dans les caves. Vous avez pas entenu parler d’ct’histoire, hein ?

C’normal. Mais vous comprendrez tout à l’heure, ça donne soif de baliverner.

Tiens tonton Tahar, voilà une bouteille comme la dernière fois. Continue ton histoire s’il te plaît.

Haha, sacrée bande de gamins. Vot’ mère vous a bien éduqués, donne-moi donc ça.

... Bon, donc j’allais m’tirer avec du brillant plein les mirettes quand y a c’mec qu’est passé. Clope-man. Jsavais pas son blase quand j’l’ai interpellé. Il avait juste une gueule qui m’rev’nait et un clope au bec. Tahar c’pas un homme de main mais y a des boulots où faut savoir collaborer.

C’est comme ça que tu es devenu capitaine ?

Non le môme, ça c’est plus tard que ça s’est fait. Mais ptêtre que c’était un début après tout.


Petits Poissons dans une Grosse Mare [FB 1622] - Page 2 661875SignTahar


Dernière édition par Tahar Tahgel le Jeu 8 Sep 2011 - 0:09, édité 1 fois
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Héhéhé... Je lève mon verre à Jacky-boy et au joli vol plané qu'il nous avait offert ce jours là ! De là où j'étais, j'avais droit à un superbe panorama de la scène, et j'peux vous dire qu'une baston bien salasse comme celle-là, quand on est au chaud avec un bon verre dans les mains, c'est pas un spectacle dégeux. Bon, évidemment le directeur de la banque qui est à mes côtés n'était pas franchement de mon avis sur le coup. J'pense qu'il était un gros fervent de l'idée de la fuite d'otage, alors que la destruction de son bâtiment, moins... Rabat-joie comme personne le gars j'vous raconte pas. Enfin bref !

Tu veux dire que tu as regardé Red et Jack combattre sans rien faire du haut de son bureau ?!
Tout juste ! Quoi que en fait... non. Comme j'vous l'ai déjà dit, j'attendais plus ou moins patiemment l'entrée en scène de l'autre fondu d'la dynamite, vu qu'il faisait bonne place dans mon plan...

Tu voulais les arrêter tous les qua*... Sblaph !
Où j'en étais moi ?... Oui TnT ! J'disais donc que j'commencais à être sacrément excité à l'idée de me jeter dans la mêlée, mais que madame timing m'aurait fait les gros yeux. Alors, sage comme une image, j'attendais mon tour d'entrer en lise, rongeant mon frein et mon cigare pour l'occasion. Mais voilà qu'arrive à mes oreilles le doux son d'explosions qui soufflent sur les façades de la banque. Putains c'était pas trop tôt ! Y avait que cette andouille shooté à la nitro pour faire des entrées dans c'genre ! Banco, j'vais enfin pouvoir mettre les mains dans cette chienlit huhuhu !



Du coup, pendant que le directeur s'excite dans tous les sens dans une dépense d'énergie aussi stérile que pathétique, perso j'me recule tranquillement, avant de m'adosser à un mur l'air de rien. A tâtons, ma main cherche puis trouve le long tuyau de cuivre servant de canalisation entre les étages et les sous sols. Discrètement, je tapote alors dans un code connu de mes seuls loups. « T.N.T »... Pas plus con comme message. Pourtant, quelques secondes plus tard me parviendront aux bouts de mes doigts les vibrations de la réponses, confirmant que mon destinataire à bien reçu la directive. Le mec au bout de c'tuyau sait parfaitement comment réagir à ces trois lettres. Je ferais alors tout mon possible pour éviter d'afficher l'énorme sourire mauvais qui ne cesse de vouloir se peindre sur ma sale gueule.

A peu près au même moment, profondément enfouie sous les entrailles de la banque, le tout jeune sergent Karl s'écartait d'un tuyau de cuivre. Conformément aux instructions, il était temps d'agir. Il prit donc sans une hésitation le bout d'une longue mèche, qu'il alluma. Rapidement, celle-ci se consuma jusqu'à un pan de mur épais, avant de disparaître dans un trou habillement confectionné, continuant à bruler sur une assez bonne distance. Un tantiné anxieux par l'ampleur de sa tâche et surtout des risques encourus, Karl se précipita pour reboucher du mieux possible le trou, tandis que de son côté la mèche poursuivait sa course incandescente. Il ne lui restait que peu de temps.. plus vite plus vite... Subitement, aiguillé par son sixième sens, le marine se jeta à couvert. Aussitôt, le fracas d'une terrible explosion emplis l'espace, faisant trembler tous les murs et faisant s'abattre sur lui une pluie de poussière. Heureusement, le mur le séparant de l'explosion avait tenu bon... Compartimenté pour sa part, Karl était sauf.



J'crois que c'est à peu près là que vous autres les glandus aux dents longues vous allez pouvoir rattraper l'histoire. Vu que l'explosion... vous étiez plus ou moins au premières loges huhuhu ! En pleine baston, voilà que tout le mur du fond du coffre est soufflé par une déflagration de fin du monde, Brisant tout ce qui n'est pas assez costaud pour s'prétendre un dur ! Bon ok, avec un poil de recul, j'vous avouerais que j'aurais pu y aller un peu moins fort sur la poudre... Autant pour moi les gars, sans rancune tout ça tout ça...

Tu voulais tous les tuer avec des explosifs ? Mais c'est pas gentil !

Pas gentil ?... Elle a dit « pas gentil » ? Nan mais j'ai une gueule à être gentil nom d'une bitte d'amarrage en mousse ?! N'Dediou ! De toute façon c'était pas l'cas ! Sinon j'aurais fait sauter la moitié du bâtiment en plus dans l'doute ! Quand on s'attaque à des loustics comme les quatre zig' que voici, on s'amuse pas à faire le chiche sur les moyens. Mais bon, pour sûr que ça a dû secouer ceux qui étaient encore dedans héhéhé. Toujours est il qu'alors que les débris et la fumée retombaient de mauvaise grâce, le destin -avec mon coup d'pouce- a voulu que l'explosion ouvre un immense trou dans le fond du coffre, laissant libre l'accès à tout un réseau d'égout. Le genre de truc bien pratique pour s'faire la malle quoi ! Bien sûr, y avait toutes les chances que tout cela passe pour une manœuvre de Don Tempiesta, avec son tact habituel pour se créer de sorties de secours et des plans B, voir C.
Huhuhu ! Le plus drôle, c'est la gueule du directeur juste après l'explosion, quand j'ai crié d'un air des plus contrarié :
« Bon sang ! Le mafieux Tempiesta a dû saboter les sous sols ! Maudis soit-il ! » Huhuhu... il n'y a vu que du feu ! Quelle poilade les enfants ! Bon j'avoue que dans l'contexte ça passait aussi facilement que du beurre fondu dans l'cul d'une vieille put*... hum... autant pour moi mesd'moizelles.

  • https://www.onepiece-requiem.net/t154-fiche-de-toji
  • https://www.onepiece-requiem.net/t115-marine-toji-arashibourei
Scuz Tahar, je te choppe la vedette, mais ils vont pas tout comprendre si c'est toi qui raconte la suite. Déjà qu'ils sont pas aidés les pauvres...

Alors, comme vous avez put le capter, j'étais dans une sacrée mouise, vu que mes mecs étant en train de tomber comme des mouches à cause des flashs de leurs armes. Dans l'absolu, ça me faisait pas pleurer plus que ça hein, la plupart était des hommes de mon frère, et puis j'avais apprit dans mes plans à prendre en compte le facteur pertes en ressources humaines. Ouais c'était très pessimiste comme méthode d'appréhention, mais croyez-moi, ça évite les bourdes du genre foncer et crever en essayant de sauver les copains.

Par contre je vous avouerais que le coup des flèches dans le dos je m'y attendais pas spécialement. L'diée m'avait traversé l'esprit, mais positionner une vague devant la porte et un tueur professionnel sur les toits derrière, c'était pas dans ce que je connaissais des méthodes habituelles de la marine. Du coup, je me rendais compte que ça allait sentir le roussi. D'un côté je savais que j'avais Toji et son art de l'entourloupe, et de l'autre j'avais un capitaine de la marine qui semblait foutrement capable de me mettre des bâtons dans les roues. Et je parle pas de la puissance qu'il devait avoir.

Mais bien sur, j'avais un bout d'idée qui commençait à s'pointer en me faisant des petits coucous.

'Fin revenons un peu en arrière que je vous explique comment j'avais survécu aux flèches de l'autre arsouille.

En fait ce qui m'avait sauvé, c'est un de mes gros bras. En effet, Billy avait remarqué, pendant que je frimais au milieu de la place, que les mecs derrière nous ne tiraient plus, et il s'était retourné juste à temps pour se rendre compte qu'il y avait un truc qui clochait. Je vous avoue, j'ai eu envie de l'égorger quand il m'a bousculé, mais quand je l'ai vu s'effondrer à mes pieds avec deux flèches dans les homoplates, avec Jacky à côté de lui, en sang, j'ai décidé que pour cette fois je le pardonnais.

C'est à peu prêt à ce moment là que la fumée se dissipa. Je tournais le dos à la banque, j'avais compris que Gharr ici présent se ferait une joie de se servir de moi comme d'une cible privilégiée. Tant que je lui faisais face, ça allait, j'avais reculer assez pour avoir le temps de voir ses éventuels tirs arriver. Bon je pouvais pas espérer me la jouer champion du monde d'esquive, mais ma souplesse et mes réflexes m'assuraient une chance de survie relativement correct.

Bien sur le destin avait décidé de me faire une petite vacherie spéciale, mais qui du coup m'offrit une belle porte de sortie.

Tout d'abord un grondement caractéristique indiquant la chute d'un bout de mur. Pas la peine de réfléchir 130 ans pour me rendre compte que Jack venait de jouer avec la porte d'entrée, et que la porte avait pas gagné. Et paf, ça faisait un mur porteur bien endomagé. A ce stade, la petite idée qui m'avait fait coucou était en train de flirter clairement avec moi.

Et juste derrière le sol a vibré méchemment, du genre maxi-explosion dans les sous-sols. Bon on passera sur le fait que Toji venait sans doute de me piquer mon boulot, pour se concentrer sur la partie interressante : les fondations devaient avoir prit sacrément cher.

Bon ça m'arrangeait même doublement comme vous le verrez plus tard, mais pour l'instant, je vais attaquer la partie sympa, celle où je fais mon traditionnel coup de batard pour m'en sortir avec classe.

Vous vous souvenez que j'avais un chien mécanique que je venais de remonter dans les mains. Ben sans quitter Gharr des yeux (faut pas rêver non plus), je le balançai en arrière. Le temps fut pas très long avant que la bombe n'explose. Et souvenez-vous, moi mes bombes, c'est pas trois grammes de poudre avec une mèche de trois mètre, c'est plutôt le modèle qui mélange Nitro, plastic et souffre pur que la moindre étincelle risque de faire péter.

Du coup si vous avez suivi je venais de faire un sacré trou dans le mur donnant sur le hall d'entrée, qui avait déjà pas mal trinqué le bonhomme.

Le craquement caractéristique qui suivit suffit à m'indiquer que mon plan était un franc succès. La banque commençait à s'effondrer sous son propre poids.

Ouais les gars, je sais, j'étais vache dans le sens ou je risquais de casser autant les gentils que les méchants, mais dans la nature, z'appellent ça la sélection naturelle.

Puis ça m'otait une autre épine du pied. Mon capitaine sniper avait des chances de vouloir sauver un maximum de gentils innocents, et donc de se bouger un peu, ce qui me donnerait l'occasion de me battre contre lui à la régulière. A moins bien sur qu'il reste caché dans sa maison, mais dans ce cas, étant donné qu'il était le seul héro de la marine dans les lieux, il risquait de nuire à son image le pépère.

Et Toji?


J'ai dit héros pas danger public...

Et tes trois sabreurs, ils étaient où?

Bien vu gamin! j'y viens.

A l'origine, vous vous rappelez que je voulais sauver les trois bourrins enfermés à l'intérieur de la banque. J'avais donc demander à mes hommes de passer par les égouts, pour rejoindre les conduits d'évacuation de la banque et donc rentrer par la voix souterraine et aider les braqueurs du dimanche à s'en sortir pendant que je cassais du marine à l'extérieur.

Du coup, quand l'autre face de morue s'était amusé à faire des trous dans le coffre, j'avais trois combattants pas complètements demeurés situés par loin des lieux. Alors du coup, formés qu'ils étaient à profiter des explosions (en général les miennes), ils se dépéchèrent et étaient devant la nouvelle entrée bourrée de billets calcinés quand la fumée se dissipa.

Un p'tit bonjour à Tahar (qui était enfermé dans le coffre sus-nommé), et belle formule pour lui proposer un coup de main et la protection de la part de TnT Tempiesta, et hop, ils venaient de m'assurer de passer pour un héros sauveur, et de chopper toute la gloire du truc.

En plus de ça, un peu plus haut, j'allais pouvoir profiter de l'ambiance général vu que j'avais toujours un Gharr sauvage dans mon champ de vision, et la possibilité de me taper tout ce qui s'échapperait pour pas se prendre quelques tonnes de cailloux sur le coin du crâne, ce qui comprenais Toji...

Ah les enfants, parfois, c'est bon de savoir se mettre en valeur.


Dernière édition par Timuthé N. Tempiesta le Jeu 17 Nov 2011 - 12:57, édité 3 fois
    Bon, les gars, à mon tour maint'n-
    Tonton, Tonton, y a un gars en noir dehors qui vient d’me donner cent berries pour que j’te dise qu’y veut t’parler !
    Mhh. Peut pas rentrer ? Brahum, et ’l’est comment ton gars en noir, mon garçon ?
    Grand, blond, un bras en moins ! Et, euh, flippant un peu comme toi…
    Hm. Scusez les gens, jreviens. Red, tournée pour faire patienter ? Tu mets ça sur… une autre ardoise que la mienne, hein. Héhé, t’es un chic type.


    Okay, bon, sorry la jeunesse, mais en fait jrécupère mes affaires et jme taille. Où c’que t’as mis mon manteau, chérie ?
    Hooooo……
    Oh, ça va, ça va, chialez pas non plus, les urgences ça arrive. Pis t’façon mon rôle dans c’boxon est bientôt fini… Allez, jvous l’fais en speed, quand même. Ahhhh Ouais. Z’avez vu si jsuis pas généreux, hein ? Ouaiiiiiiiiiis

    Bref. S’vous vous souv’nez bien d’ce que j’ai bavé avant qu’nos chers zéros vous racontent comment y z’ont tout fait pété à not’ place, tout à l’heure j’me suis laissé dans la salle à l’oseille, avec un taurillon bipède dans l’coltard à côté, plus trop la santé, et masse de blés dans les coffres qui m’font des sourires un peu d’tous les côtés. Jsuis sonné mais jsuis enthousiaste, alors j’éclate deux trois des mini-portes et j’en mate le contenu. Dans une y a des dessins pornos, dans l’autre y a du liquide, et dans l’autre y a du solide. D’solide brillant qu’en jette. Derrière j’entends l’Sato qui s’farçit l’camarade Steak, mais moi j’m’en fous. Jmets ça dans mes fouilles à côté d’la poulie magique et jcontinue la besogne. L’est assez grand pour s’démerder que jme dis.

    Pis après j’l’entends plus. Et pour cause hein, puisqu’ la lourde s’est r’fermée toute seule sur ma gueule. Ah ça oui, j’l’ai mauvaise. Jcomprends pas bien pourquoi mais c’couillon m’a coincé dans un trou à rats d’quarante par quarante, avec rien d’autre à m’foutre sous la dent qu’des trucs qui s’bouffent pas. Et à l’époque jsuis pas au courant qu’c’est c’brave Trinita qu’a joué les invités suprises pour s’marrer un brin. Ca, faudra attendre la prochaine histoire, celle de ma s’conde rencontre avec le brave Sato, pour que jcomprenne. Un truc musclé encore. Bref. M’vlà con comme grosjean à rien pouvoir faire d’autre que défoncer des portes vachement plus fines que celle qui m’barre la route vers l’extérieur et écouter les explosions qui commencent à s’couer un peu tout partout. C’est là que jme rappelle qu’moi itou jsuis censé avoir des ’xplosifs quelqu’ part.

    Les ptits lus, Tonton ?

    Les putains d’ptits lus. Zimaginez la tronche que jtire quand jdéballe les machins. Z’étaient fondus en plus.

    V’vous doutez bien par contre qu’j’ai pas trop l’temps d’m’appesantir sur mon malheur ni d’trop maudire le ptit Sato qui décidemment est responsable de tout à l’époque, vu qu’la rascaille Arashibourei ici présente décide de s’inviter dans l’combat d’qui qu’a la plus grosse force de frappe. Sauf qu’ça non plus jle sais pas sur le moment. Qu’c’est lui qu’a tout fait péter jveux dire.

    Mais donc, ça fait boum. Ca fait boum alors qu’bien sûr je m’y attends pas. Bien sûr. La seule chance que j’ai, c’est qu’y a une mini-latence entre l’explosion d’la première charge et celle d’toutes les autres. Problème d’mèches ? Sais pas, mais c’t’une fraction d’seconde pendant laquelle j’ai l’temps d’me planquer derrière mon nouveau copain bovidé qu’a la gentillesse de s’sacrifier pour que ma pomme s’en sorte. Evidemment jsuis sonné quand même, hein, l’a mis la dose not’ cher bonhomme poiscailleux. Mais j’suis en vie. Et vu les rest’ d’mon bouclier animal que jtiens ent’ mes palmes, c’tait clair’ment pas gagné. Paix à son âme tout ça. M’enfin c’était moche, quand même, faut l’dire.

    J’me r’lève dans un nuage d’fumées, d’billets et d’poils de vache. Le mur du fond est parti, y a un gros vide derrière. Et qui jvois au bout d’un moment ? Trois gommeux avec des cure-dents à la taille, des torches dans les mains et un sourire aux lèvres, qui m’causent que machin Tempiesta m’file ses amitiés et tout. Machin Tempiesta, à c’moment-là, j’en ai entendu parler mais vagu’ment. Les histoires d’mafia, même avant mes huit ans d’retraite, c’tait déjà pas trop ma tasse de thé. Et d’puis mon retour d’ent’ les cannés j’avais gardé c’te bonne habitude. Bref, plutôt que d’me poser la question d’savoir si c’que j’branlais était net, j’en plante deux pour la forme. En tremblant un peu parce qu’un saut d’poudre comme ça ça s’scoue quand même. Et qu’accessoir’ment si vous vous rapp’lez, jsuis pas au mieux d’mes moyens, de base. L’dernier est bien dressé et s’tient à distance en marmonnant qu’ils étaient là pour aider et que ci et que ça, voilàà, tout çaa.

    Bon, jreconnais que jme suis ptet un brin emballé, on fait la paix, jlui offre le machin en or qu’est toujours in my pocket, et on s’en tire copains comme pas deux. J’me s’coue une fois, deux fois, trois fois. Ptet bien qu’y en a qu’essaient d’entrer derrière par la vraie porte, mais j’ai comme l’impression qu’les pétages de béton divers ont chié l’mécanisme. Ca m’va bien.

    A l’aide d’mon nouveau poto du jour, on charge les mules autant qu’on peut, c’t’à dire nos poches et un baluchon chacun fait des fringues d’ses défunts collègues. Ent’ fonds d’pension et objets d’art moche, y en avait bien pour plusieurs millions. Là jvais pour me barrer, quand l’aut’ m’fait qu’il est là aussi pour sauver les autres crevures qui s’raient là. La face du Sato qui vient censément d’m’enfermer m’revient en tête, j’hausse les épaules et jme tire en l’plantant là. S’y doit jouer les bons samaritains, c’est pour sa gueule. J’ai bien une aut’ pensée pour le Jack, mais jme dis qu’si y a une voie d’sortie là-haut il la trouv’ra. Pour l’heure ça sent trop l’roussi pour jouer l’collectif.

    Oh, tu pars comme ça alors, Tonton ? Ca y est, c’est fini ?

    Presqu’ mon garçon, c’est la dure loi des brigands : souvent, les assoc’, ça s’finit pas dans l’amour et l’sacrifice pour les autres gars qu’tu connais à peine. Mais bref. Goa, j’y ai atterri d’puis deux jours à tout casser. Les égouts, j’les connais pas, et fatal’ment j’m’y paume. Rien d’pire qu’un labyrinthe souterrain pour gâcher un magnifique sens de l’orientation. Au bout d’bien… ouais, disons un quart d’heure d’impatience caractérisée où jcommence à m’parler tout seul –mauvais signe, oh ça oui– jdécide que putain d’merde va pour la première bouche qui mène à la surface. L’jeu m’a lassé, passons à aut’ chose. La faute à tous ces boums partout jpense, pas mon style. Barf.

    Première bouche vers dehors, ouais, mais jvais quand même pas risquer le paquet qu’j’ai sur le dos. C’srait trop con, pas vrai ? Donc j’le planque dans un coin qu’jsaurai retrouver, qu’jsais qu’il s’ra pas emporté par les eaux, qu’jsais qu’il s’ra vu d’personne aut’ que moi. C’est un ptit paquet hein, mais qui vaut cher. Facile à planquer, facile à r’vendre. Ptite assurance policy qu’j’ai récupérée qu’bien plus tard, héhé.

    Et après jsors. Jsors juste devant la banque. Champ d’ruines et champ d’honneur. La bataille d’Marineford, mais en plus concentré. J’exagère à peine. Et là, jsais pas trop c’qui m’prend, mais l’spectacle me file un tel coup d’blues que jme sens putain d’crevé d’un coup. Ca doit m’avoir rameuté les souv’nirs des champs d’bataille du passé, ceux où à la fin les vainqueurs fument des sèches sur les cendres de leurs morts. J’ai les côtes et la hanche qui s’réveillent, faut que jme pose. Jme pose. Sur un caillou, à côté d’une tête, ent’ des gens qui s’agitent.

    Et j’m’allume une tige de 8. Cigarillo moyen, qualité supérieure, chopé la veille dans l’quartier du tailleur. Un peu malmené mais encore droit. Et j’attends. La suite pour c’qui m’concerne, Gharr pourra la raconter.

    Là, comprenez, faut qu’j’y aille. J’ai mon chien qui s’est noyé dans ma piscine sur ******Island. Salut les enfants, salut les filles, salut les mecs. Jcompte sur vous pour les faire baver sur la fin, hein, ça valait l’coup. Et on s’fait une bouffe bientôt. Wouf.

    Merci Tonton Tahaaar ! A bientôooot !


    Petits Poissons dans une Grosse Mare [FB 1622] - Page 2 661875SignTahar


    Dernière édition par Tahar Tahgel le Dim 27 Nov 2011 - 22:31, édité 2 fois
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    Ça faisait un problème de réglé, un. Mais les emmerdes, ça marche toujours pas série, manière de te rappeler que quand y'en a plus, y'en a encore. Dans le cas présent, l'emmerde suivante c'était Sato en l'occurrence. Votre Tonton Tahar – stupide surnom au passage – s'était fait avoir comme un bleu, et ça mettait notre costard-men dans tous ces états. Évidemment, ni lui ni moi ne pouvions à ce moment donné deviner qu'son collègue allait prendre la clef des champs, c'qui explique la suite.

    J'entends une voix qui m'alpague, dans le ton pas content. Jme retourne et vois qui me parle; j'reconnais le mec. C'est à lui que j'ai refilé les ptis Lus. Forcément, je le prends pas trop au sérieux. Quand ton adversaire se fait rouler dans la mélasse comme ça, t'as tendance à le prendre pour encore plus touriste qu'il n'est, à baisser ta garde. Sauf qu'il a des arguments à faire valoir. Je le sens dans sa course même tandis qu'il fond sur moi. Son premier coup est juste pour le principe, pour prendre la température, trop vague et pas assez appuyé pour faire des dégâts. J'fléchis et m'arrive dessus le colis piégé. Un bon gros genou que je mate en gros plan.

    Comme vous pouvez le voir, j'ai toujours mon nez à sa place. C'est parce que j'ai tourné la tête. Tout ramassé dans la mâchoire. M'en a valu un bon gros hématome les jours suivants, mais ça pisse pas le sang, c'est moins emmerdant sur le moment. À la puissance du choc, j'suis à peu près à même de jauger le bonhomme. Costaud. Faut lui clore le bec au plus vite. Alors quand la jambe qu'il m'a lancée en pleine gueule me passe sous le museau, j'réagis vite. Une main agrippe le tibia, l'autre le mollet. On serre, bien campé sur les appuis. On pivote d'un demi tour sur soi, et on balance les soixante kilos de chair et d'os qui suivent le mouvement.

    Et le bon Sato découvre les joies de l'homme-oiseau. Y'a fort à parier que l'atterrissage sur la porte blindée a pas fait que du bien, ptetre même que Tahar depuis l'autre côté a entendu le bruit de l'impact. Bref, du lourd. Ça a dû faire mal mais j'suis pas le genre à modérer mes ardeurs. J'veux continuer. Sauf que là...

    ... ?!?

    BOOM. Suivez, un peu, bordel. L'ami merlan frit nous avait concocté une petite surprise bien crasseuse. Et voilà les fondations de l'édifice qui s'ébranlent. Manque de pot, c'est nous qu'on est au plus près de l'explosion dans cette affaire. Et la rocaille commence à pleuvoir gentiment sur tout le sous-sol et accessoirement sur nos gueules. J'évite deux-trois blocs en reculant prudemment, m'en ramasse un suivant qui vient me percuter en plein dos. Pas la joie. Tu sens que si c'est pas l'autre zig, c'est les pierres qui auront ta peau. Instinct de survie oblige, je cherche déjà les issues empruntables. La porte blindée ? Vaut mieux pas y compter. Ça laisse que l'escalier par lequel j'suis descendu. Et là, Bad News.

    ... !?!

    Ouaip, vous avez vu juste. La rocaille nous a emmurés dans ce merdier, moi et l'autre braqueur du dimanche. Autrement dit, on a rien d'autre à foutre que se tabasser gaiement sous la grêle de cailloux en attendant qu'un accès vers la surface se dégage. Pour être franc, ça me déplaisait pas plus que ça. J'avais de la mauvaise graine en face. Et j'allais la torréfier soigneusement.

    Manière d'être bien dans le ton des festivités, en somme. Parce que pendant ce temps, en surface...


    Dernière édition par Trinita le Ven 18 Nov 2011 - 17:14, édité 1 fois
      ...on met un sucre, ou deux, et on le boit très chaud. Excuse-moi Trinita, je terminais ma phrase. Buvez Christia, je suis à vous dans un instant.

      En surface, il n'y a plus besoin de la moindre étincelle pour que tout s'effondre. Quand Tempiesta envoie son chien fragiliser les fondations de la banque, je comprends, si une démonstration était encore nécessaire, qu'il ne possède aucun principe et se plait à appuyer sur les points faibles de ses adversaires pour vaincre, qu'importe la méthode. Les vainqueurs racontent la vérité après tout.


      Le Capitaine salue Marines et pirates rassemblés pour contredire et confirmer son affirmation.

      Un haut gradé de mon équipage m'a dit un jour "les bons adversaires, ça n'existe pas." Je ne suis pas aussi catégorique. Il est possible, telle une onde, de répandre ses valeurs à une distance insoupçonnée. Peu importe la violence d'un torrent, son eau isolée dans le creux des mains est semblable à celle du plus paisible des étangs. Je me suis fixé pour objectif ce jour-là de tenir Tempiesta entre mes mains pour l'apaiser de cette agitation déshonorable. hors de question de le quitter donc.

      Tempiesta est un véritable méchant de bande dessinée. Malin, riche, dément, excentrique, on ressent au moment où on l'affronte la grisante sensation d'être un superhéros opposé à l'ingénieux cerveau du crime. Il travaille cette image, la vie étant aussi amusante que les jouets qu'il confectionne. Mais ce bon joker perd parfois les notions de réalité. S'il assume son côté supervilain, il voudrait que j'agisse comme un superhéros et choisisse de le laisser fuir un énième fois pour sauver des civils en péril. Je ne suis pas un personnage de bande dessinée.

      Mon devoir est semblable au leur, je dois protéger avant de sévir. L'histoire aurait voulu que je maudisse sur une case mon éternel adversaire avant de plonger sous les gravats pour en ressortir épuisé, mais satisfait d'avoir sur les bras le dernier enfant emprisonné à l'intérieur. Belle image, mais impossible dans mon cas et pour plusieurs raisons.

      La première, c'est que je ne suis pas stupide. S'engouffrer dans une coque de pierre en laissant tout mouvement libre à quelqu'un qui a les moyens de tout réduire en cendres, c'est sacrifier sa vie et celle des autres pour conserver une image d'homme parfait, ce que je ne suis pas et, dans ces conditions, ne voudrais jamais être. Deuxièmement, je n'ai pas lancé mes deux bras à la rescousse des otages, j'ai envoyé les quarante de mes unités postées aux flancs du bâtiment pour secourir un maximum de vies. Je n'ai plus d'unité disponible pour arrêter les pirates, mais j'évite le discrédit sur la Marine. de toute façon, la banque se crée ses propres sorties maintenant. Troisièmement, il n'y a pas d'enfant dans les banques. Je peux donc me consacrer à mon seul et unique objectif: TNT.

      Toujours fixé à ses yeux, nous échangeons un convenu accord. Puisque je ne sacrifie pas ma place de chasseur au profit de celle de secouriste, lui et moi devons nous affronter dans un duel. J'ai l'avantage. Il est redoutable avec ses bombes, mais je suis en hauteur et armé pour combattre à distance. Le temps qu'il mouline du bras pour me lancer son jouet, je le perforerai aux épaules, et enverrai sa poupée exploser plus loin. Le vaincre est possible à l'instant, mais je respecte sa volonté comme si elle était la dernière. Il l'aura son duel.

      J'observe brièvement la cuisine qui me sert de planque. Quelques bouteilles y sont exposées et les habitants présents se cachent un peu trop bien pour me refuser de célébrer l'événement. Je dépose des berries sur la table pour compenser largement la réquisition et bois deux bonnes gorgées d'un excellent vin qui me rappelle qu'on vit bien en face d'une banque et me fait un peu regretter de ne pas l'avoir libéré de ses saveurs dans un verre adéquat. c'est à présent moi le lanceur, j'envoie à Tempiesta le breuvage des guerriers. La deuxième bouteille sera pour la fin, je la prends avec moi mais sans l'ouvrir ni la goûter. J'en connais la saveur de toute façon.

      Pendant que Tempiesta lève le coude pour boire, je quitte ma lucarne et rejoins le sol. L'utilité de l'occuper pendant que je sautais était une mesure à prendre. Je suis prêt à combattre, mais pas lui. Il n'a pas de sabre pour répondre aux miens. Feignant d'ignorer qu'il possède ses propres effets, je sors mon dotanuki et lui lance. Il se plante à deux mètres de ses pieds. Je tends alors mon katana resté dans son fourreau et me présente, mais pas en tant que Marine.

      "Gharr Hadoc, samouraï de Shimotsuki et senseï de l'école au sabre de bois. C'est un honneur de vous affronter en ce jour."

      Je me mets en garde sans pour autant sortir mon sabre du fourreau et attends. Les clefs du destins sont remises au pirate.
      • https://www.onepiece-requiem.net/t1985-le-set-samourai
      • https://www.onepiece-requiem.net/t1888-le-capitaine-hadoc-a-emherge
      Au bar les deux bimbos rejetées par Jack et Toji ont rejoints le comptoir pour y tremper leurs yeux au beurre noir dans des pains de glace. Au programme ; gémissements de douleurs, minauderie, rimmel qui coule et regards courroucés mais discrets vers les deux artistes auteurs du ravalement de façade.
      Et comme elles ne sont pas la pour finir de perdre leur soirée elles tentent de se rabattre vers les héros encore libre et essayent d’appâter le chaland comme elles peuvent.

      -Quand même Gharr Hadoc quel homme, sortir tout seul pour défier TNT. Wooahoh quel courage !
      -Courage courage, faut le dire vite chérie, t’oublierais pas que TNT il avait quinze ans à l’époque hein !. Alors j’trouve que le cran il est plutôt de son coté t’vois ?
      -Nan j’vois pas, mais j’trouve que sortir pour un duel au sabre c’quand même méchamment plus viril que faire sauter des jouets… Et puis moi d’toute façon j’me tape pas des mômes…
      -Et moi je t’emmerde sale pouf, tu veux que je t’équilibre l’autre œil c’est ça ?
      -Euh les filles, on se tempère un peu la ? Rapport que vous êtes que des grues de passage et qu’ici c’est l’histoire des vétérans de l’affaire de la banque qu’on veut entendre. Alors on se discipline rapide ou c’est pas juste des pains de glaces que vous allez vous ramasser dans la gueule. Claro ?
      -Pardon Red. Excuse…
      -Bon, on oublie, allez embrassez vous…Oui comme ça c’est bien… Ok maintenant tripote lui les seins !
      -Quoi ?
      -Nan j’déconne poupée, c’était juste pour plaisanter.
      -Ouais genre, allez vas y ressers nous et raconte nous la suite, ensuite on verra…
      -C’est tout vu, il s’est arrêté au moment ou Jack lui faisait rencontrer un mur, alors la suite de son histoire ça va ressembler à un grand blanc comateux. Une histoire de perdant…
      -Non gamine, pas un brin. L’agent Red ne joue pas dans ce genre de trip, il a parfois un peu de mal, mais il gagne tout le temps.
      -Même la ?
      -Même la. C’est sur que mon évaluation des capacités de close combat du Jack était un poil déficiente et que ça m’a causé quelques douleurs imprévus. C’est vrai aussi que ma tentative de sortir les civils du coin s’était un poil soldé par un échec et que suite à ma rencontre avec le poteau de la porte j’avais un peu l’impression que la banque allait pas tarder à me tomber dessus. Mais à part ça, la situation était plutôt bonne…
      -Et les autres explosions au sous sol et les types qui se battaient dehors ?
      -Bon ok, la situation était complètement pourrie, mais heureusement c’est dans ces moments la que je suis le meilleur. Cipher Pol oblige…
      -Et en plus Jack t’avait vomi dessus…
      -Du coup je me relève juste au moment ou le reste du sous sol explose. De mon coté ça donnait l’impression qu’un géant venait de filer un monumental coup de pied dans le sol depuis la cave. Tout le plancher à du se gondoler et se soulever sous l’effet du souffle et en retombant il a mis tout le monde par terre et fait voler les meubles et les otages un peu partout. Coup de bol le toit à tenu.
      A ce moment la tout le monde est passé en mode survie, y’avait plus moyen de sortir par la porte ni de descendre à la salle des coffres. Dehors ça flinguait à tout va et ça sentait à plein nez la poudre et la camarde. Dans la salle les gens hurlaient comme des dingues ou tournaient en rond comme des poulets décapités et y’avait une épaisse nappe de poussière partout. Je voyais pas Jack alors j’ai pris sur moi de continuer de tenter de simplifier l’équation en enlevant les variables les plus chiantes,

      -Hein ?
      -J’ai viré les otages quoi. J’ai profité des murs fragilisés pour sauter vers une des cloisons et la défoncer d’un superbe double coup de pied vrillé sauté. Le mur s’est effondré sans faire d’histoire et nous a ouvert le chemin vers une jolie boutique de chaussures de luxes...
      -Au ouiii, j’connais, Zepetto c’est ça ?
      -Euh moi les godasses… Bref, j’ai pas eu besoin d’en faire beaucoup plus pour qu’immédiatement tout ce qui pouvait encore bouger dans la banque se rue dans le désordre dans la brèche.
      J’ai même failli me faire piétiner pour le compte en tentant de faire le chemin adverse.

      -Hein ? Mais pourquoi tu voulais y retourner ?
      -Ben pour Jack évidemment, l’agent Red ne reste pas sur un échec. Jamais !


      Dernière édition par Red le Jeu 8 Déc 2011 - 23:06, édité 1 fois
        C'est la technique du scorpion, on encercle l'ennemi avec du feu pour qu'il se suicide. Enfin là, on était deux à être encerclé, mais c'était pas du feu.

        Kôa ?
        Kôa ?

        Laissez, c'est juste une des techniques que m'avait raconté le courageux Pircefal dans un lointain passé. J'avais bien tenté de l'utilisé maintes et maintes fois, mais ça n'a jamais marché. Il m'avait bien piné avec ses histoires d'exploits à deux balles.

        C'est pas ça l'sujet m'sieur !


        Mais si vous arrêtiez d'me servir du whisky à flot peut être que j'arriverais à parler de la banque plutôt que du bon vieux temps plus vieux que la banque de dieu !
        Je disais donc, la banque s'écroule, un bordel monstre que j'vous dis. Les piliers, la rocaille, tout. On allait bientôt tous se faire avoir en beauté par les bonshommes en bleus et les fouteurs de merde à la noix d'saint jack comme Trinita. Les fondations était pas bien solide faut dire. Ils avaient tout misé sur les portes blindés mais pour ce qui est de la banque en elle même, ils s'étaient pas foulé ces putains d'architecte. Y'avait même pas d'or sur les murs... D'ailleurs, tant qu'ça m'revient, il me semble bien qu'après m'être fait envoyé en orbite par Trin', j'me suis manger deux trois cailloux d'la taille de la tête de Toji sur la gueule. Rien qu'd'm'en souvenir ça m'la fout mal. A c'moment là j'ai la gueule en sang et les jambes coincées. Mauvaise posture que vous m'direz. Ben pas tant que ça. Quoi que...

        Le mec, grand, fort, stylé, pétant la classe inter-galactique nommé Trinita s'approche vers moi. Ouais, à c'moment là, j'suis coincé, c'est pas mal comme occasion. Mais tonton Noriyaki a tout prévu. Le mec s'approche, il continue de s'approcher...[...]...Il s'approche toujours. Et au moment où il veut m'éclater la face de son 41, j'attrape un cailloux et lui éclate sur la gueule. Facile.

        Haha, j'te crois pas.

        Qui t'as dit d'me tutoyer l'jeunot ?!
        Mais t'as bien raison, ça ne s'est pas du tout passé comme ça. A vrai dire, tout le début était correct jusqu'au "Je lui éclate sur la gueule", parce qu'en fait, vu que la banque continuait de s'écrouler, ben j'me suis pris un rocher gigantesque sur la tronche, qui m'a enterré trois pieds sous terre. Donc en fait, pendant les deux minutes où j'ai essayé de me dégager de ce putain d'cercueil, ben j'ai aucune idée de ce qui s'est passé là haut à part des "Booom". Le temps passe, réussis à dégager. Le beau brun me tourne le dos ( nani, je ne parle pas de moi, dommage hein ), c'est le moment. Je pique un sprint vers lui, pas très discret. Ouais, sur le coup de l'excitation je m'étais bien planté. Quoi que quelque chose m'a en effet sauvé. Arrivé à une courte distance de lui, il se retourne, mais j'aperçois un truc qui brille, jusque là y'en avait nul part, mais là, devant moi, quelque chose en or.

        Oh putain...

        Ouais, c'bien ma réaction, quoi qu'un peu plus excessive. J'plonge sur le saint graal, j'l'attrape entre mon pousse et mon index, et ça finit en "rien à battre du reste".

        Mon préciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiieux.

        Les coups par derrière c'est méchant, mais quand on a que ça, c'est nécessaire.


        Dernière édition par Satoshi Noriyaki le Jeu 5 Fév 2015 - 11:28, édité 1 fois
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        Fallait voir ce que ça avait été cette banque. Et ce à quoi ça r'semblait. Maint'nant qu'tout avait peté. J'essaye d'imaginer c'qui a du s'passer dans la tête des richards encore présents. Ces otages. L'vé d'bon matin. Se sont dit "Tiens c't'un beau jour pour aller planquer du pognon". Une bonne journée qui s'annonce. Pleine d'promesses. D'coffres. D'attentes agréables, l'cul posé sur une chaise en satin. Et môk. L'ciel s'assombrit. Des types arrivents. Truandent comme pas possible. Pillent. Tuent. Et vas-y qu'on s'met sur la gueule. Et puis tout qui pète. Ben mec. J'sais pas quel est ton karma. Mais j'serais toi, j'me poserais quelques questions. Et pas qu'un peu.

        Tout pète donc. Tout pète et personne pige. Ni moi. Ni eux. C'était pas prévu au programme. L'sol s'déchire. Une gerbe d'flamme et d'chaos l'éventre. Pour s'répendre dans la salle principale. Joli tableau. C'est coloré. Les otages gueulent. Quand y sont pas simplement carbonisés. L'plafond s'effondre par endroit. Et la poussière envahit la mire. Faut pas un pet d'temps pour qu'on y voit plus à six mètres.

        Au milieu d'ça, moi j'me tâte. Un truc qu'j'ai toujours très vite capté, c'est l'moment où faut savoir s'carapater. C'est pour bientôt. Faut l'dire, niveau rentabilité, c'coup est un foirage sur toute la ligne. Par contre, pas question repartir les mains vides. J'ai sué. Et tout travail mérite salaire. Héhé. Profitant d'mon sens d'l'orientation plutôt balèze, j'tâtonne dans l'smog particulé. Avec un but bien sûr. Les caisses de change. Ça vaut pas les coffres, on est d'accord. Mais c'est toujours mieux qu'rien. J'finis par tomber sur un tiroir caisse. Qu'je force. Et qu'je vide. En parallèle j'capte un autre bruit d'casse. Mais qui vient plus du plafond ce coup-ci. Ni même du sol. Mais bien d'un des murs d'enceinte. ... J'ai ma p'tite idée sur c'qui s'passe. Entre temps, j'ai fini d'piller l'second tiroir caisse. Qu'était pas loin du premier. L'est temps d'se barrer!

        En passant j'mire un type, au sol. Inconscient. Genre grand. Ma carrure à peu près. Et j'ai une idée. Ni une ni d'eux, j'échange nos vêt'ments. Et j'lui enfile mon masque. Pour ensuite l'faire glisser, d'un coup d'savate, vers l'épicentre du chaos qu'décorre cette jolie banque. Qui sait, f'ra p't'être illusion. Héhé. M'approchant du coeur d'l'endroit, j'ressent sur mes joues la caresse d'un p'tit vent frais. Qui m'renseigne sur la nature du bruit entendu plus tôt. Une nouvelle sortie... Soit. Deux choix s'offrent à moi. L'premier. C'te sortie justement. C'est l'plus sûr. J'devrai batailler en sortant. Clair. Mais au moins on sait où ça va. La s'conde est plus chaude. C'est l'trou béant créé par l'explosion. C'est suicidaire, incertain et un peu stupide. Mais ça pue l'panache.

        M'en faut pas plus. D'un pas joyeux, j'saute dans la fosse.

        Héhé. Je suis un sex'symbol'.



        Dernière édition par Jack Sans Honneur le Jeu 5 Jan 2012 - 13:31, édité 1 fois
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        Mais oui t'es beau comme un as mon p'tit jacky. J'suis sûr que sous toutes ces contusions et ces sparadraps il doit bien y avoir quelques centimètres carrés de gueule d'amour huhuhu.

        Bon... J'vois que le mômes fatiguent et que certaines voudraient vider des bourses, alors j'pense qu'il est temps de partir en direction de la conclusion, sauf si y a un kiki qui souhaite palabrer encore des plombes. Du coup j'en étais où moi ?

        (...) (...)

        Vas-y v'pourriez m'aider bande de moules ! J'vais pas vous beigner quoi ! Enfin bref... Ah oui ! J'en étais au moment où Jack et Red s'offraient leurs petits mots doux, alors que le bâtiment en lui même commençait à en avoir franchement marre de nos conneries. J'avoue que pour un simple braquage ça avait pris des proportions de guerre civile. J'y comptais bien pour être honnête -oui ça m'arrive- surtout avec TnT dans l'affaire. Donc, pendant que tout ce p'tit monde se tatanait gentiment la poire, perso j'continuais à me la couler douce à l'étage. Au début j'avais dans l'optique de profiter de l'occaz' pour avoiner le mafieux prépub', mais la distance et le bordel ambiant m'avait foutu une de ces flemmes, j'vous dis pas. Tel une éminence grise, j'me suis donc contenté de pousser mes p'tits dominos, puis de voir si le dernier allait avoir la bonne idée de tomber comme prévu. D'ici là rien à glander à part faire la sourde oreille aux gémissements du directeur. Le directeur ? Vous savez, l'autre zig' à mes côtés qui voit sa bicoque partir en gravats, ses clients s'faire dézinguer et ses thunes devenir on n'sait trop quoi. Alors le voilà qui geint comme jamais, toutefois impuissant tant que je n'en aurais pas décider autrement. Il me rabâche les oreilles à propos d'ma mission et de nos accords... une vraie plaie.

        Mais c'est là qu'un gars -et j'sais toujours pas qui d'ailleurs- s'est décidé à porter un coup de plus à ce majestueux édifice, à moins que ce soit la banque elle-même qui ne lâche l'éponge. Toujours est-il que soudainement, le plancher sous nos pieds se fait la malle, engouffrant d'une seule traite le directeur, une bonne moitié de son bureau, et moi aussi par la même occasion. Bordel, j'men suis pris des caillasses dans la tronche à ce moment là... mais bon, rien d'aussi douloureux que c'que j'ai déjà réussi à encaisser sur Grand line. J'me relève donc en me dégageant une place à grand renforts de jurons et de biceps, histoire de rester digne malgré la poussière et les gravats dans les cheveux. Tin', vu d'en bas j'avoue que le chaos local touchait plus qu'en étant peinard à l'abri, mais bon... En tout cas, c'est à ce moment là que l'diable a dû décider de m'montrer qu'il m'avait à la bonne. Au travers des cris, des explosions et du bordel, j'entends une petite voix faiblarde qui m'appelle pas loin: "Tooojiiiii"... qu'elle me fait. Merde ! V'là t-y pas que c'est notre directeur préféré, à moitié scrabouiller par un gros bloc de pierre ?! Pfff que ces humains sont faibles... à peine une demi-tonne sur les rotules et le gars peu plus s'lever. "Aide moi Toji ! N'oublie pas notre accord !" Qu'il se permet de m'gueuler comme un ordre. Nan mais il s'est cru où lui ?! Enfin, le gars avait raison, un accord nous liait jusqu'à la mort. Me voilà donc prenant d'une main le bloc de pierre, histoire de soulager un peu mon cher associé... Oups ! La pierre m'a glissé des mains ! J'suis si maladroit des fois j'vous jure... Où qu'il est le directeur ? J'le vois plus ? Ah meeeerde... J'vous l'donne en mille, il était sous la pierre, mais cette fois-ci tête la première. Un problème de régler donc, et une victime collatérale de plus à rajouter aux exaction de la bande de chenapans que vous êtes huhuhu. Moi, j'y suis pour rien, j'lai trouvé comme ça, juré ! Huhuhu.

        C'est à peu près à ce moment là que j'ai vu au dessus de moi une silhouette noire pénétrer dans ce qu'il restait du bureau...


        Dernière édition par Toji Arashibourei le Sam 17 Déc 2011 - 10:57, édité 2 fois
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        À force de jouer avec le feu, on finit par se cramer parfois. C'est ce que pouvaient se dire nos trois braqueurs. Le plus inspiré d'entre eux avait pris la tangente, sûrement le moins bête à faire en soi. Parce qu'en bas, c'était le déluge. Des mètres cube de rocaille qui nous tombaient droit dessus. Et dans ces cas là, t'as beau avoir la plus féroce envie qui soit de te farcir ton adversaire, tu peux rien faire d'autre qu'attendre patiemment l'accalmie en essayant de t'en sortir à bon compte. Quand tu vois un feu-follet comme Sato finir étalé comme une crêpe, ça refroidit les ardeurs; ça incite à se planquer et tous les moyens sont bons. Alors j'ai fait la seule chose acceptable dans ces conditions.

        ...

        Ouaip, les minotaures. Jme suis servi comme d'un parapierre de celui qu'avait avoiné gentiment Tahar. La pauvre bête a pas opposé de résistance ni manifesté le moindre refus, encore que sur ce point le fait qu'elle ait été dans les vapes à ce moment là y est peut-être pour quelque chose. N'empêche ce fut efficace, j'ai pas ramassé grand chose, même si pour mirer c'qui se passait autour, c'était pas le must. Et puis, dès que j'ai senti la chute de rocs perdre en intensité, j'suis sorti de mon abri improvisé. Et là, surprise. Le freluquet s'était extirpé des blocs qui l'écrasaient et revenait chercher noise. Bonne nouvelle, j'étais plus motivé que jamais. On allait enfin pouvoir enfin se lâcher. Depuis le début des hostilités, j'avais rien pu contrôler, rien anticiper. J'étais pris dans le bordel et subissait les mauvaises inspirations des uns et des autres. À peine eu droit aux amuses-poings. Fallait que ça change; passer au plat de résistance, se faire gentiment les crocs. Voilà que mon casse-dalle se ramenait direct vers moi.

        Jl'ai senti venir au dernier moment. J'ai concentré toute ma fureur et ma frustration dans mon poing pour envoyer ma frappe. La frappe. Jme retourne et ...

        ... ?!

        ... mon braqueur esquive le coup sans même s'en rendre compte en plongeant sur un vulgaire anneau dans les décombres. J'ai eu du mal à y croire. J'en suis resté coi trois bonnes secondes, figé. Par la colère. C'en était trop. Y'avait des limites à ne pas atteindre, et on les dépassait allègrement dans ces ruines. Y'avait aussi des conneries à ne pas faire dans ce genre de situation; comme m'ignorer sciemment ou même me tourner le dos. Sato aurait dû s'en douter. Il voulait du lumineux ? Il allait en recevoir. Pendant qu'il caressait son joujou, j'suis aller chercher les miens dans la salle du coffre. Avec déjà une ptite idée derrière la tête.

        Tic Tac.

        Quand j'suis revenu, l'avait pas changé de disque. Très fort dans son genre. Mais je l'ai vite rappelé à ses obligations. Sans beau discours, juste des actes. Le premier colis à lui fondre sur la gueule, ça a été mon brave Minotaure. Discrétion, aucune, juste pour le principe.

        Tic Tac.

        Tapis derrière le bestiau, masqué à sa vue, moi. Jlui déboule devant la gueule au dernier moment. Un lingot dans chaque main. Bien brillant, bien poli. Bien lourd aussi. La droite le vise en descendant, la gauche en montant.

        Tic Tac.

        J'enchaine les frappes sans chercher à parer les coups; y'a un grand sourire sur ma gueule. Et c'est pas juste pour le plaisir que je ressens à frapper un type avec cet or qu'il chérit tant. Y'a mieux encore. La salle du coffre est encore ouverte, j'en sors. Mes poches sont vides. Vous vous souvenez ce qu'il y avait dedans les filles ?

        ...

        Yeah. La dynamite, comme vous dites.

        Tic Tac. Tic Tac... Booom.

        Ça m'a soufflé sur cinq bons mètres. J'suis allé m'éclater contre l'accès aux escaliers condamné par les gravas. Bilan ? En plus de la douleur du choc, un bras en vrac, la vision floue et des gouttelettes de sang qui me perlent partout sur la gueule. Mais j'en ai rien à foutre. J'serre toujours fort les deux derniers lingots valides de toute cette boite à fric avec un grand sourire. Cette affaire sentait le coup fumeux depuis le début mais au moins, personne en tirera avantage. Parce que ce Boom là, il provenait droit de la pièce qui concentrait toutes les convoitises. La mare est à sec. Fallait pas faire chier Trinita.


        Dernière édition par Trinita le Mer 18 Jan 2012 - 2:33, édité 1 fois
          Et pendant ce temps au Red Buenos Air Bar...

          -Du coup Jack tu l’as jamais chopé ? Parce que t’as pas sauté dans le trou toi ?
          -Ben oui et non. J’ai pas chopé dans le trou, mais j’lai bien chopé.
          -Genre… J’vois vraiment pas comment ce serait pas possible.
          -Facile, je raconte. On est au moment ou je reviens tu vois. Visualises la scène, la banque est en train de se vider comme un aquarium fracturé, y’a de la fumée partout, des gravats qui tombent du toit, on a l'impression qu'une bande d'artificier est en train drefaire la carte de l'ile en commençant par les sous sol et je suis en train de remonter le flot humain comme un saumon retournant vers son lac natal… Et pendant que je lutte contre les gens je cherche l’enfoiré de Jack.
          -Qui est dans le trou...
          -Qui est dans le trou. Tout ça pour dire que c’est le bordel, et qu’au milieu de tout ça qu’est que je vois ?
          -Le trou ?
          -Une super paire de chaussure ?
          -Une banque ?
          -Tain les filles z’étes bonnes mais heureusement qu’on vous en demande pas beaucoup plus hein ? EN tout cas vous avez tout faux, c’que j’ai vu c’est Jack évidemment.
          -Hé j’ai compris, t’as vu l’autre Jack, celui à qui il a filé ses habits ?
          -Et ben ça fait plaisir de voir qu’il y en a au moins une qui suit. Bien joué ma grosse, c’est bien sur le touriste déguisé en Jack que je suis tombé. Et j’peux vous dire qu’il a pas fait un pli le pauvre ptit bourgeois.
          -Mais tu l’as attaqué ?
          -Ben ouais, vu d’ici c’est facile de se moquer mais remettez vous dans le contexte, je pensais vraiment que c’était Jack. Du coup j’ai pas calculé, j’ai sauté dessus, genre sauvagement. Bam j’ai commencé par un gros coup de genou dans les couilles, le type se plie en deux et bim coup de coude sur le crane, enchainement avec le genou dans le menton pour qu’il se redresse, double crochets dans le bide, d’ailleurs je pense que c’est à ce moment la qu’il a vomi dans son masque.
          -Ah mais c’est dégueu !
          -C’était la guerre bébé, c’était lui ou moi. Et la c’était lui. Je le sentais faiblir alors j’ai continué, je lui ai mis une frappe du plat de la main de chaque coté du cou, la spéciale catatonie, le coup de phalange dans la glotte, la spéciale muette. Et ensuite je lui mis un coup de pied superbe en plein milieu du torse et je l’ai envoyé volé jusqu'à mon ancien bureau.
          Et il s’est pas relevé, démonté pour le compte le Jack.

          -Oui mais c’était pas Jack.
          -Non, pas de bol pour le pauvre type… Plus tard je suis allé le voir discrètement à l’hôpital, et ben bizarrement ce qui lui a fait le plus mal c’est pas mon enchainement mais le vomi dans le masque. Apparemment le fait de respirer ses sucs gastriques lui a complètement rongé les poumons. Les médecins n’étaient pas vraiment optimistes. Enfin, n’empêche que ç’aurait été Jack ça n’aurait rien changé, c’est sur qu'une fois correctement échauffé je l’aurais plié pareil…
          -Ouais c’est sur… Ou pas quoi.
          -On saura jamais… Et ensuite t’as fait quoi ?
          -Ben ensuite. J’étais victorieux, plus d’ennemis dans le coin, un pirate à terre a mes pieds. Me restait guère qu’un truc à faire pour pouvoir partir la tête haute. Et vu que le coin était maintenant tout à fait désert je pouvais me livrer tranquillement aux exactions qui m’avaient amené ici au départ. Pour mon vrai taff…
          -Une histoire de détournement de fond c’est ça ? J’ai bon ?
          -Je t’adore bébé, c’est exactement ça. Je vais pas développer les détails ça nous prendrait des heures et ça plongerait dans le sommeil tout ce qui n’est pas banquier ou spécialiste de la finance. Le seul truc important à savoir c’est que je cherchais des preuves depuis des jours et que je savais ou elles étaient. Dans le coffre personnel du banquier, juste au dessus du hall. Depuis des jours j’avais le code en main, ne me manquait que l’occasion. Et la je l’avais. Une grosse et belle occasion.
          J’ai menotté jack, on sait jamais, et…

          -Mais tu croyais toujours que c’était Jack ?
          -Bien sur, il s’était vomi dans son masque, j’allais pas vérifier son identité, c’est dégueulasse enfin. Et puis c’est plus le sujet. Du coup je le laisse la et je file vers le bureau autrefois situé à l'étage du dessus. La porte n'existe plus, l'escalier pareil, mais le plancher du premier étage est à moitié détruit et remonte maintenant en pente douce jusqu'au seul truc encore debout du coin, le mur avec le coffre, je grimpe à l’aise en cavalant un poil, ni une ni deux je suis au coffre, je l’ouvre, et j’embarque tous la paperasse qui traine.
          -Des papiers ?
          -Des lettres de crédit poupée, l’avenir de la banque…
          -Ouah, et tu l’as volé ?
          -Non voyons! Je bossais au Cipher Pol. Alors on ne dit pas voler. On dit réquisitionner. C'est totalement différent. C'est plus, politiquement correct.
          -Et ensuite je parie qu'ta filé avec les papiers...
          -Encore une erreur, filer avec le pognon, c'est pour les méchants. Moi j'ai sauvé de précieux renseignements puis j'ai opéré un repli stratégique pour couvrir l'évacuation des civils...
          -Genre tu préparais déjà ton rapport non?
          -Dans mon métier bébé, un bon rapport, c'est la moitié du boulot.


          Hors jeu:
          Spoiler:
            Vous voyez les enfants dans la vie d'une personne, il y a toujours un moment où l'on doit faire un choix. Ce choix est toujours le même, quelque soit l'homme : rester médiocre, ou acquérir le statut d'homme viril, et ce pour l'éternité. Et ben figurez-vous que ce jour là, j'ai dut faire ce fameux choix, qui se présentait sous la forme d'un combattant à chignon et à la pilosité faciale parfaitement virile.

            A ce stade, pour moi, tout était terminé. Mes hommes avaient récupéré quelques lingots avec le sociopathe à poulie, il y avait eu un carnage en règle côté marine, et en plus j'allais porter le chapeau pour la destruction de la banque. A ce niveau, j'aurais été en droit de tirer ma révérence et de partir vers des terres paradisiaques, là où les femmes sont belles et muettes. Cependant, le destin eut la bonne idée de me présenter sa mère canon, nue et parfaitement soumise afin de me retenir sur les lieux.

            Tandis que Trinita et Sato jouaient les toreros que Red et Jack faisaient un show digne des plus grand match de catch et que Toji était fidèle à lui-même, j'attrapais d'une mainla bouteille qui m'avait été jetée. La ruse était évidente, mais il fallait reconnaitre que la méfiance du capitaine Hadoc était fondée.

            Une chance pour lui, j'étais d'humeur vaillante, et je me contenta de boire quelques gorgées à la bouteille si judicieusement réquisitionnée.

            Je n'oublierais jamais le cépage. Château Manshon, appelation contrôlée, récolte de l'année 1610. Il était fruité et coloré. Son tannin si particulier, combiné à sa tendance à rester en bouche, en faisait un vin excellent. Il serait bon à déguster avec de la viande rouge, ou même un peu de porc. Enfin, je supposait qu'il avait toutes ces caractéristiques, mes connaissances œnologiques à cette époque se résumant à différencier à l’œil un vin blanc d'un vin rouge.

            Ces quelques gorgées suffirent à me réchauffer un peu. Je n'étais pas saou, mais juste assez égayé pour voir d'un oeil amusé le viril guerrier face à moi. Il ressemblait au faux Hadox que j'avais vaincu plus tôt. Il portait un petit chignon à la manière des samouraïs et avait à la ceinture une paire de lames. C'était très Mâle.

            J'avoue avoir été surpris lorsque je vis le plus court des sabres se planter à mes pieds. Le capitaine était un homme d'honneur, chose très rare dans le monde. A ce stade, j'avais déjà imaginé trois manières pour le vaincre, toutes impliquant des explosions, et voilà qu'il m'offrait une arme! Cet homme était la classe à l'état pure, la masculinité dans toute sa splendeur. Il serait sans doute une des rares personnes qui sauraient acquérir mon respect.

            Décidé à lui monter qu'il n'était pas le seul à envoyer de la testostérone jusqu'à l'autre bout d'East blue, je détachai calmement ma veste. Toujours aussi calmement, je lui montrai que toutes mes bombes restantes y étaient accrochées, pour la jetai au loin. Nous nous engagerions dans un vrai duel, et quel qu'en soit le résultat, c'était la toute puissance masculine qui triompherait. Ca allait être à celui qui avait la plus grosse!

            Je pris l'arme qui m'était destinée de la main gauche, à l'envers, dans le prolongement de mon avant-bras.

            La prise en main n'était pas le fruit du hasard. Elle avait pour but de donner le maximum d'efficacité à mes coups, par rapport à mes points forts. C'était ma seul chance de tenir tête à un adversaire bien plus puissant que moi. Même la prise du côté gauche était calculée. Le sabre du combattant était en position pour être saisit par un droitier, et il y avait peu de chances qu'il soit parfaitement ambidextre comme je l'étais.

            Il est bien plus difficile de percer la garde de quelqu'un attaquant du même côté que vous, n'oubliez jamais ça!

            Singeant son attitude, je me mis bien droit et prit mon air sérieux.

            Je suis Timuthé N. Tempiesta. T'affronter sera un honneur qui illuminera toute ma famille.

            D'ailleurs quelqu'un sait ce que c'est que l'honneur? Parce que depuis ce jour, je me demande si j'avais bien fait de dire ça, et si ma famille aurait put y avoir un quelconque intérêt.
              Je suis en effet toujours sur mon saint Graal. Collé à celui ci tel un rapace après une chasse réussite. Une chance que cet objet fut ici à ce moment là, sinon je n'aurais pas donné cher de ma peau. Tel un félin bondissant sur son jouet, je me suis rué sur le p'tit truc jaune, sans faire attention à l'environnement, sans penser à ce qu'il pourrait se passer si je baisse ma garde alors qu'un grand mec balaise se trouve derrière moi. Vous y croyez vous ? Quelqu'un qui peut aller plus vite que l'éclair lorsqu'on prononce ce mot ? Or ? Et bien commencez à y croire, car cet homme est en face de vous les enfants. Encore collé à ce qui pourrait être mon mien à la fin de cette journée, je tourne l'objet dans tous les sens pour en voir chaque parcelle, le moindre petit choc pourrait faire baisser sa valeur. Je veux en connaître chaque parcelle pour pouvoir en évaluer le prix. Mais qui ferait ça dans un moment pareil ? Les fondations s'écroulent, faisant tomber des rocs de la taille d'un cheval, qui oserait faire ça ? Préférant se jeter sur de l'or plutôt que de s'enfuir d'un endroit pareil ? Surtout si cette personne est au courant qu'un vilain pas beau en rogne s'approche de lui par derrière. En effet, je n'ai rien entendu. Ou plutôt je ne voulais pas entendre. Nul bruit ne pouvait détourner mes yeux de cet objet. Mais...

              Vlan

              Une idée très ingénieuse qu'a eu Trinita. Me balancer un minotaure hein ? Un mastoc de plus de deux mètres pour plus d'une centaine de kilos vient droit sur moi alors que j'observe avec attention l'objet le plus précieux que j'ai à ce moment là. Ne faisant attention à rien, je ne vois pas le brave homme se placer devant le minotaure avant de me plaquer au sol et de m'offrir une ribambelle de coup de lingots d'or sans interuption, sans même se défendre. Je me débats, en vain. Il ne bouge pas, je ne peux rien faire. Je pense. L'homme a du recevoir un entrainement à la résistance d'un haut niveau. Malgré ça je ne peux me permettre moi non plus de perdre conscience, car malgré ces chocs intempestif qui me fracasse le visage, je ne lâcherais pas l'objet. Jamais. A aucun moment je ne le perdrais. Gueule en sang, je sais que tant qu'il me restera quelque chose, n'importe quoi pour tenir l'objet, je ne le lâcherais pas. Jamais. Mais alors que j'essaye de me concentrer sur quelque chose qui n'est pas douloureux pour ne pas sentir les coups, je reviens à la réalité et me rends compte enfin ce que ça veut dire. Il me frappe avec des lingots. Et moi je protège un pauvre bout d'or tout piti sans importance ? Inconcevable. Alors que je vois son grand sourire qui dis clairement qu'il prend du plaisir, je veux tenter une contre attaque, mais comme vous le savez, putain d'merde.

              Booom.


              Vol plané bien garni. Une beau et puissant souffle qui nous pousse sur une distance que je n'ai pas pu mesurer à ce moment là. Non mais, je dois lui prendre ses lingots moi ! Je suis couché sur le sol, ayant la chance de ne pas me prendre de "cailloux". Doux jesus, un de ces rochers est tombé entre mes jambes écartées à ce moment là, m'offrant la possibilité de devenir comme ces travelos. Gloups. Mais jamais je ne serais comme ça. Je me lève, me dressant majestueusement face à l'homme qui m'a humilié. Enfin j'essaye. C'est ce que j'imagine. Je ne peux pas bouger. Quatre dents en moins, un traumatisme crânien, des hémorragies internes partout dans le corps, des os fracturés, brisés, et j'essayais de me lever. Les secondes passent, j'y arrive enfin. Et malgré mes yeux qui me foutent des images floutées et mon nez pété, je me rapproche du gus boiteux qui tient les lingots en main. Au passage, le gus a fait pété tous les autres lingots, ce sont donc les derniers. Non de dieu qu'il allait se faire foutre sur la gueule !

              Choppant un cailloux sur la route, je lui balance en pleine trogne histoire de le foutre encore plus en boule pour que sa colère l'aveugle. Parait que ça marche. Au moment où le cailloux touche Trinita, je cours vers lui et le contourne, je lui mets deux coups de pieds dans les poignets et essaye de récupérer un lingot. A la place du lingot je mets mon tout petit et ridicule bout d'or que j'ai trouvé plus tôt. Foutage de gueule ? Moi ? Naaaaaaaaaaaaaaaaaaaan. J'essaye de reculer pour m'enfuir avec ce que j'ai, mais un cailloux tombe derrière moi, un gros, un énorme. Et lorsqu'il se brise en emportant en enfer certains autres avec lui, un petit rayon de lumière parviens à se faufiler entre les roches pour nous atteindre. La course à la sortie ? Nop, l'est trop mal en point. Je le laisse derrière et m'en vais, comme maintenant. A la revoyure !


              Dernière édition par Satoshi Noriyaki le Jeu 5 Fév 2015 - 11:29, édité 5 fois
              • https://www.onepiece-requiem.net/t109-greed#772
              • https://www.onepiece-requiem.net/t100-termine-satoshi-noriyaki

              Aaaah ce brave Sato... Jamais vu un mec mettre autant d'acharnement pour sauver deux malheureux bout d'métal sans valeur... P'tet Greed le Corsaire à une époque, et encore. Du coup, une telle volonté pourrait semblée admirable, mais perso j'connais les vices du bonhomme, ainsi que le dessous de cartes de notre jolie p'tite histoire. Franchement j'étais pas au courant de tout ça et maintenant que j'entends tous ces p'tits détails, j'peux pas m’empêcher de m'poiler sévère. Vous comprendrez pourquoi...



              Enfin bref, de mon côté j'venais de forcer le destin à couper les ponts avec la direction de la banque, j'étais au milieu du bordel, avec de moins en moins de concurrents en lice. Naturellement, j'me suis dit qu'il était temps de plier bagage, histoire de pas s'prendre le reste de la structure sur le coin de la tronche, à force c'est le genre de truc qui devient lassant... Ni une ni deux je rajuste donc mon manteau d'officier, et me dirige sans peine vers la sortie, poussant au besoin du bout du pieds les décombres et les corps inanimés qui pourraient me gêner. Deux minutes plus tard, me voilà donc dehors, loin du petit manège de Gharr et de Timuthé et de toute cette chienlit. C'est donc l'esprit léger que jm'en vais rejoindre mes hommes, bien planqués dans un bâtiment proche, afin de finir mon rapport déjà bien entamé. Faut comprendre que le plus gros du merdier qui venait de se dérouler sous mes pieds était largement prévisible, surtout avec les quelques infos que j'avais déjà des quatre zigotos fana du carnage et de l'argent facile. Restait juste à compléter quelques blancs et à mettre des noms sur certaines exactions, dont la mort "accidentelle" du directeur en l’occurrence. Le lendemain j'étais convoqué au QG pour un débriefing surement bien salé, mais j'saurais pas vous dire, vu que j'leur ai posé un lapin et que j'me suis contenté d'éluder les emmerdes avec une mouette messagère et des feintes de paperasserie. Pour résumer, j'me suis tiré tout comme j'étais venu, c'est à dire impunément.


              Attends attends ! Y a des trucs qu'on a pas compris !

              Ouais ! Au final tu n'as rien fais ?! Tu t'es contenté d'attendre tout le long sans rien faire.
              Clair ! Et ta fameuse opportunitée d'arreter le braquage pour gagner du galon ?!

              Pffff Au chiotte tout ça ! J'me suis fait passer un sacré savon c'est clair, mais mes objectifs étaient accomplis, c'est donc pas trois administrateurs de pacotilles qui allaient me gâcher ma semaine. Ils ont gueulé tant qu'ils voulaient, ça m'passait au d'ssus. Par mouettes interposées j'vois dit pas comme j'pouvais m'en cogner le coquillage de ses reproches à l'amirauté.

              Mais attends ! Quels objectifs ?!
              Ouais ! Et c'est quoi cette histoire de métal sans valeur ?! Deux lingots c'est pas rien tout de même !

              Mwouahahahah bande de niais ! Vous pensez vraiment que j'aurais pas lever le petit doigts si jamais Satoto et les autres avaient vraiment mis les mains sur le magot ?! Huhuhu, vous m'faites poiler les mômes, à croire qu'on me connait mal ! Vous vous souvenez au début d'mon récit... le gars derrière sa cloison avec qui j'ai parlé en code du début à la fin ? Ben ce mec là était bien planqué dans une salle jouxtant celle du coffre, bien à l'abris derrière un mur sans issu avec suffisamment de vivre pour tenir une semaine avant qu'on n'prenne le temps de venir le chercher. Et vous savez quoi ?! Il avait aussi pleins de jolis coffres avec lui, du genre pleins de berrys et d'or ! Huhuhu. J'vois à vos mines d'ahuris qu'il faut que j'développe un minimum, même si au fond y en a deux trois qui ont déjà compris huhuhu.




              Dès que les quatre truands avaient été repérés et juste avant que l'idée du braquage leur soit subtil'ment soufflée dans leurs jolies caboches de filous, un plan machiavélique venait de s'former dans mon esprit retord. Plutôt que d’espérer arrêter ces fous furieux, le mieux était encore de les utiliser à mon avantage. J'avais besoin de thunes, et leurs arrivés tombaient à pic. Me voilà donc montant bobards sur bobards au directeur, le prévenant d'un braquage imminent et de la seule solution fiable : planquer l'or et le remplacer par du toc.

              Mwouahahahhah j'aurais aimé voir la trogne de Tahar quand il s'en est rendu compte ! Idem pour toi mon Satoto ! Impayables j'imagine. On a donc planqué tout ça dans une salle creusée pour l'occaz', avec juste le directeur au courant, pour éviter les probables fuites évidemment huhuhu. Tout le trésor avait donc été remplacé par du faux, récupéré dans les pièces à convictions d'une affaire de faussaires sur North Blue. Le genre de truc qu'un expert découvre sans soucis, mais à la seule condition d'être au calme quoi, huhuhu. Pas trop le cas d'nos comparses, j'vous laisse visualiser la scène. Au final les seules thunes de valeurs qu'il restait à récupérer dans cette affaire, c'est Jack qui les a embarqué, vu que les caisses contenaient l'argent du jours, qui était du vrai pour le coup. Navré pour les autres qui se sont bien démenés à blanc.

              Restait donc juste à les aider à s'faire la malle avec le faux trésor, histoire de pouvoir de mon côté en faire de même avec le vrai une fois l'affaire tassée et le directeur hors d'état de nuire. C'est là que TnT me fournissait l'alibi idéal , avec sa fâcheuse manie de tout faire sauter et de s'en vanter à tour de bras. Mon gars planqué n'a eu qu'à allumé une mèche prévue pour l'occasion, puis laisser le mafieux assumer involontairement l'acte. Merci amigos, jt'en dois une d'ailleurs huhuhu. Le reste c'était du détail, et tout s'est déroulé comme sur des roulettes apparemment, trop pressés que vous étiez de foutre le bordel et de se sauver ensuite. Une semaine plus tard, il m'a donc suffit de creuser les égouts en douce pour faire évacuer mon homme et le magot, puis de tout refourguer ensuite par mes réseaux secrets. Ça m'a couté une blinde de blanchir le lot, mais rien que pour vous enfumez ça en valait la peine selon moi, quitte à passer pour un incompétent le temps d'un rapport au QG, huhuhu.


              Franchement, au début j'pensais pas que ça marcherait si bien, mais vous avez été au poil les gars. Un grand merci à vous tous. Allez ! Je lève mon verre à cette histoire et à tous les berrys que ça m'a apporté ! Sur ce, j'vous laisse à vos bisbilles et j'retourne à mes affaires !


              Tchuss bande de moules !
              Mwouahahahahahah !



              Spoiler:


              Dernière édition par Toji Arashibourei le Jeu 5 Jan 2012 - 13:00, édité 2 fois
              • https://www.onepiece-requiem.net/t154-fiche-de-toji
              • https://www.onepiece-requiem.net/t115-marine-toji-arashibourei
              Forcément, avec le recul, ça fait beaucoup d'investissement pour pas grand chose. Empêcher des braqueurs amateurs de mettre la main sur de la fausse maille. C'était dans le ton de l'évènement je suppose. Entre ça, les révos à la manque, les masques, les ptis Lus... Une grande farce et rien d'autre. Mais sur le moment, j'étais pas au courant. Je l'ai pas été avant très longtemps d'ailleurs. Et quand bien même j'ai soupçonné l'arnaque, j'ai pas pu mettre un nom et un visage sur le fumier qui avait tiré les marrons et les lingots du feu.

              Sur le moment, le seul truc dont je suis conscient, c'est que je commence à morfler. Bien sérieusement. Faire joujou avec la dynamite a un côté jouissif, surtout sous le coup de la colère, mais sorti de ça, c'est un peu pète-gueule comme procédé. Parce que j'ai abandonné pas mal de mon sang dans les sous-sols et plus qu'un bras valide. Seulement, ça valait le coup. De ce que je vois, l'objectif a été atteint. Quand on ne peut plus protéger les intérêts que l'on cherche à défendre, la seule alternative potable est celle que j'ai emprunté. Souffler le tout, que personne en profite.

              Ne restait alors que ces deux malheureux lingots. Et la fièvre de l'Or de Sato. Jamais fatigué cet oiseau là. J'ai encaissé sans broncher le parpaing qu'il m'a envoyé; pas agréable de ramasser un roc mais j'étais plus à ça près. Pour commencer à connaître les motivations du mec, je me doutais qu'il était pas là pour régler proprement notre différent – laisser en plan une explication musclée, c'est malpoli – mais plus à convoiter les deux barres dorées. Bonne nouvelle pour lui, j'avais un côté un peu amoché. L'un des coups de pied suffit à faire lâcher prise à ma pogne droite. La gauche, non. Toujours apte au service. Pas moyen qu'elle lâche. Elle arme même le retour de carat mais un nouvel éboulement encore plus sérieux que les précédents me force à suspendre la manœuvre.

              ...

              Ouais, je sais, pas cool, un sens du timing regrettable. Surtout qu'après ça, le bonhomme avait aucune envie de finir ce qu'on avait commencé, la baston. Pire, il se retrouvait hors de portée, à se trainer tant bien que mal vers la trouée. Vers la sortie. Définitivement pas cool. Il avait une longueur d'avance sur moi, j'aurais du mal à le rattraper à la régulière. Alors, j'ai opté pour l'option un peu moins clean. J'ai commencé à ramasser toutes les rocailles qui me passaient sous la main et j'ai entâmé une séance de tir au mortier. Des gros, des moins gros, des qui touchent des qui ratent. Ouais, il me tournait le dos mais il fallait bien que je lui laisse un souvenir pour lui apprendre les bonnes manières, au jeune homme. Même si y'a fort à parier qu'à quelques contusions près, il a rien retenu, dommage.

              ... ?

              Comment je suis sorti de ce pétrin, moi ? Est arrivé un moment où les derniers restes de la banque ont commencé à glisser en mode avalanche vers le sous-sol, ce qui m'a contraint à cesser le feu. Finir englouti par la caillasse m'emballait pas des masses, alors j'ai laissé Sato à son crapahutage pour prendre la sortie B. Celle qu'avait empruntée Tahar plus avant. J'savais pas exactement où ça menait, et ça m'a pris un foutu bout de temps à sortir du conduit en lui-même, mais j'y suis arrivé.

              De là, je suis allé retrouver ce bon vieux Israël. Lui au moins, il était toujours là. Toujours aussi idiot, il a crû bon d'essayer de me filer entre les pattes en voyant dans quel état d'épave j'étais rendu avec toutes ces plaisanteries. Mais il l'a vite regretté. Fallait bien qu'un paye pour les autres. Jl'ai un peu amoché, et l'ai déposé devant les bureaux de la marine avec mon lingot fourré dans une poche. Les investigations des Mouettes n'allant jamais au delà des simples apparences et parant toujours au plus pressé, le bonhomme a fini sous les verrous le soir même.

              Je suis retourné le lendemain sur les lieux du carnage. Sait-on jamais, pour y glaner une info que je n'ai jamais eu. Une équipe de secours fouillait encore les décombres à la recherche de cadavres. J'ai jamais trop su ce qui s'était vraiment passé au final. Jamais trop su non plus l'identité de tous les dégénérés qui s'étaient retrouvés dans cette Banque ce matin-là. Mais j'avais une certitude : cette affaire avait été un foutu bordel et chacun de ses acteurs s'en était donné à cœur-joie.


              Dernière édition par Trinita le Mer 18 Jan 2012 - 2:36, édité 1 fois
                Les jours qu'ont suivis, la ville était en état d'siège. Les rumeurs circulaient dans tous les coins. Attaque de révolutionnaires qui se serait farci la banque. Trois amiraux impliqués. Un beau tas d'conneries. La marine patrouillait toujours les rues. Par contingent d'dix hommes. Et l'reste. Pas un bon moment pour sortir. Alors j'suis resté. Terré. Au fond des égouts. C'est là qu'j'ai échoué en sautant dans l'trou. Logique. Mes nouvelles fripes ultra-classe s'sont faites souiller direct. Alors qu'j'amortissais la chute dans un bain d'flotte putride. La dèche. Mais j'étais en vie. Et j'étais libre. Plus le pognon des tiroirs caisse. Héhé.

                M'a fallu plusieurs jours pour être familié avec les d'ssous d'Goa. Un vrai labyrinthe. Des couloirs minteux dans tous les sens. Et des patrouilles à éviter. L'avantage étant qu'le jeune soldat d'la marine à pas trop envie d'batifoler dans un bain d'fiente. C'qui pour moi, en comparaison avec la zonzon, est un plaisir. 'Fin abusons pas non plus. Un mal nécessaire plutôt. Enfin. Trois fois dormir et j'commençais à piger l'endroit. J'ai même exploré. On en trouve d'ces trucs dans les égouts. Animaux, clodos, déchets. Faut faire l'tri. Mais y avait de quoi survivre. J'suis tombé l'cinquième jour sur une 'tite communauté d'rebus. Des puants qu'avaient décidés d'vivre dans les tréfonds. Parce que là, y étaient "libres". Hahaha! La bonne vanne.

                Libres?

                Que j'leurs ai di.

                V'z'êtes aussi libres qu'un piaf dans une benne à ordure.

                Z'ont pas compris la témaphore. M'ont par contre appris des trucs. Qu'on pouvait arriver où on voulait, comme on voulait dans la ville, depuis les égouts. C'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd. J'me suis donc mis en marche. A checker les sorties diverses et voir où elles pouvaient m'nées. Sous les conseils d'mes amis crasseux. Après des échecs pas brillants, à base de bibliothèques et d'autres trucs chiants, j'ai fini pas trouver une case d'sortie tranquille. Un soupirail qui donnait sur l'évacuation d'eau d'un magasin d'fringues. J'ai agrandi l'soupirail à coups d'patates, pour faire mon marché. Après m'être passé à l'eau, parce que j'puais grave, j'ai chopé des fringues bien sympatoches, rempli un sac d'autres et vidé c'qui restait en caisse. Pour jouer la fille d'l'air par une fenêtre.

                J'étais dans les rues. Ca f'sait du bien. Beaucoup d'bien. L'air frais. L'agitation d'y a... une, deux semaine? avait disparue. Mais il restait pas mal d'mouettes en col blanc qui trainaient. J'ai flippé un peu, puis j'ai r'marqué ma gueule. Dans un vitrine. Héhé. Ma tronche arborait une sacrée belle barbe, qu'changeait totalement ma gueule. J'suis passé inaperçu. Tranquillou j'ai donc r'joins l'port. Pour embarquer dans un bateau vers West Blue. L'était temps d'rechanger d'mer.
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                Ils sont arrivés en princes pour partir comme des voleurs. Ceux du passé comme du présent. La plupart des êtres humains et métahumains commettent des erreurs sur le long terme. Lassitude, usure, légèreté, nombre de boxeurs se contentent de la sécurité d'une victoire aux points quand le match semble d'ores et déjà gagné. Mais prêcher une victoire par faute de défaite apparente est-elle réellement une victoire ? L'occasion d'en parler plus amplement un peu plus tard et dans de prochaines histoires est déjà déterminée.

                Salle à l'ambiance tamisée aux alcools. Passez une bonne soirée Messieurs Noriyaki et Arashibourei. Revenons à TNT, femmes et enfants pour qui l'heure d'aller coucher semble une énième fois repoussée.

                Ravi mais également un peu surpris de constater que l'explosif accepte une flagrante position de faiblesse, j'absorbe ses mots sur l'honneur en leur accordant une valeur digne de l'être admirable qu'il montre alors. Aussi, malgré la rancoeur que je devrais lui tenir pour la mort de plusieurs des mes hommes, je me mets à apprécier ce petit homme aux qualités des grands. Il tient son arme d'une façon bien étrange pour quelqu'un qui n'est pas versé dans l'art des assassins, un peu à la façon des ninjas aux lames courtes. Je ne souris pas, mais je n'en demeure pas moins touché d'un amusement curieux, sans once de moquerie. Désavantagé mais résolu à me faire mériter sa peau, c'est une attitude pour le moins motivante.

                Risquer l'attaque lui occasionnerait des ouvertures offertes et il le sait, alors je suis le premier à approcher. Mon sabre, toujours rangé dans son fourreau, est tenu en bout de bras formant un angle droit avec mon tronc. Je cours vite, il me faut très peu de temps pour arriver à portée. Je ne frappe pas encore, contrairement à ce que j'aurais fait en cas de duel à mort. Les samouraïs règlent leurs combats en quelques mouvements. Une attaque unique bien souvent, ou une défense suivie d'une remise. Ces histoires de duels qui séternisent sont engrais de fantasmes. Face à quelqu'un comme TNT, j'aurais profité de mon avantage en allonge pour attaquer latéralement au bas de son corps, de façon à l'empêcher de rouler sous ma garde pour la traverser. Il aurait eu le choix entre l'esquive vers l'arrière ou le saut, qui dans ce dernier cas se serait soldé par un enchaînement difficile à contrer pour venir de bien bas. A moins que je me trompe, TNT n'est pas assez athlétique pour compter sur la parade.

                Je ne profite pas de mon allonge. Mon attaque se portera lorsque je serai à celle du pirate. Tempiesta a accepté ce duel et doit se battre avec un bras et un sabre plus courts. Le blesser grâce à ces purs traits physiques et contextuels me dérangeraient, il mérite sa chance. De plus, avec ce scrupule et le fait que ma lame ne soit pas sortie, je peux le combattre sans retenue.

                Au moment opportun, ma hanche pivote et le bout du fourreau file en estoc au niveau de son épaule armée. Le but est de l'empêcher la projeter en avant pour m'atteindre avant que je ne puisse réagir, mais également de voir s'il est assez stupide ou orgueilleux pour penser que ce coup n'est pas très dangereux puisque sans contact avec la lame. Un tube de métal projeté à pleine vitesse peut briser un os, mais nombre de précédents duellistes ont considéré que ce fourreau était un gros mousse qui aliénait le tranchant. Je vais voir si TNT est à la hauteur de son intelligence et s'il sait qu'un bras ferme laisse très difficilement son prolongement se faire dévier.
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                Regardez moi ça tout ces faiblards qui s'en vont alors qu'il n'est que onze heures. On se croierait en maison de retraite. Heureusement que t'es encore là Gharr, toi au moins t'es un homme, même si tu te contente de thé. D'ailleurs si ces demoiselles pouvait me recevir de ce coktails fort sympatique, je suis sur que ma mémoire me reviendrait bien plus efficacement.

                Voilà merci.

                L'arrêt des hurlements dans les alentour m'indiquaient clairement que j'étais le dernier en lice parmis les braqueur. Le dernier, mais pas le plus faible. Au contraire j'étais devenu le gladiateur, le survivant qui avait enchainé tous les combats, et qui s'apprêter à vendre chèrement sa peau devant le champion en titre. Et faut dire, le champion était pas un faiblard. D'un point de vue vitesse pure, il était doué. Il était même possible qu'il me batte légèrement sur ce point. Et A n'en pas douté, il devait être assez fort pour manier son sabre monstrueux, qui faisait au moins 5 ou 6 mètres de long.

                Avec une telle allonge, dont il comptait bien profiter, quoi qu'il en dise, il était évident que je partais avec un handicap certain, handicap qui était compensé évidement par le fait que je n'avais pas besoin de faire beaucoup d'effort pour anticiper ses coups.

                Par exemple, le fait de lancer ma jambe droite en avant pendant qu'il me fonçait dessus était parfaitement calculé. Vous saviez c'était un coup bien connut qui m'avait permis de vaincre l'amiral en chef en personne.

                Tu as déjà affronter l'amiral en chef ?

                Bien évidemment, tu m'a bien regardé? Je suis Timuthé N. Tempiesta ! Je tutoie les hautes shpères de ce monde ! Tiens, regarde cette cicatrice là, juste sur mon ventre, c'est la marque qu'à laisser son poing lors de notre combat.

                Mon papa à une cicatrice pareil, et il dit que c'est parce qu'il s'est brulé quand il était petit.


                Bon revenons à notre combat tu veux.

                Donc, me voilà mal partit, d'un côté je suis juste armé d'une fine lame d'à peine quelques cetimètres d'épaisseur, et de l'autre mon adversaire me cerne complètement, Il y a des marines partout. Ils sont assez sur d'eux pour laisser leur capitaine m'affonrter seul. A moins qu'il se soient rendu compte que de toute façon ils n'ont aucune chance?

                Le premier sang est pour mon adversaire. J'avoue avoir été bluffé par son fourreau. Pour moi il n'allait infligé que des dégâts contondant, mais voila qu'en rentrant au contact avec lui, ma chaire se fait transpercé. Le Hadoc est malin. Il a dissimuler des pointes et des lames de rasoir sur le bout de son arme. Du coup, son coup me fait très mal.

                A ce moment là pour moi, le combat prenait une autre dimension, on passait du combat de gladiateur à l'affrontement des dieux. Il y aurait de l'épique dans ce combat. Il y aurait de la testostérone, de la sueur, et surtout du sang. Tiens toi, la gotique de 1m47, avec ta guitare électrique rose, fait péter le métal, un combat épique, ça a besoin de musique épique!

                Spoiler:

                Merci!

                J'avoue avoir été prit par surprise par la frappe du capitaine ici présent. Heureusement, ma position et son angle d'attaque fait que je peux tirer avantage de l'assaut. J'ai le pieds droit en avant et la jambe gauche à peine posée sur le sol, le choc me donne l'impulsion nécessaire pour profiter un maximum de mon seul atout : l'agilité.

                Certe le coup m'a probablement brisé la clavicule et déchiqueter la peau, mais c'est pas ça qui me nuiera énormément, dans le sens où je ne compte pas me servir de mon bras comme le ferais un véritable escrimeur. Par contre, je tire un maximum profit de la force de mon adversaire. C'est la première leçon à apprendre pour mener un combat viril, l'important, c'est pas d'éviter d'être blessé, l'important est de réussir à poussé son adversaire à créer une faille dans sa garde, même si ça signifie prendre des coups.

                Je me laisse donc emporté par l'élan, ce qui me fait tourner à très grande vitesse sur ma jambe droite. Un coup de poignet me suffit pour passer la lame à la perpendiculaire de mon bras qui s'élève naturellement. Ma jambe gauche suit de très prêt. vu ma vitesse et la hauteur de mon pied, je devrais taper dans le genou de mon adversaire.

                Vous voyez, c'était là toute la beauté de la chose. Gharr venant de me frapper d'estoc et n'ayant eut aucune résistance de ma part, il est avancé et donc très proche de moi. Il risque d'avoir énormément de mal à éviter mon sabre qui arrive pour l'embrocher droit sur son angle mort. Qui plus est, s'il arrive à se baisser ou à parer, ma jambe suit pour lui faucher les pattes. Et je ne parle pas de ma main droite qui suivait pour le frapper droit dans le visage si jamais il arrivait à immobiliser ma jambe et ma lame.

                Maintenant que j'en parle, j'arrive même à me souvenir des cris d'admiration que poussèrent les soldats qui nous entouraient, impressionés qu'ils étaient par mon génie.

                Puis ils étaient tous trop idiots pour se rendre compte que je risquais très gros si jamais le marine par une coup de chance inouï arrivait à tout éviter. Si jamais je n'arrivais pas à l'avoir, j'allais me retrouver à quelques centimètres d'un capitaine de la marine avec le dos exposé à ses attaques.

                Le combat serait bref, quelque soit le vainqueur, j'étais prêt à parier qu'il serait désigner durant les prochains coups.

                Pendant que Gharr prends le relais et que je vais boire un coup, méditez sur la manière dont j'appréhende les combats. C'est la règle numéro 14 : "On commence à fond, puis on accélère".
                  Hadoc écarquille ses yeux sombres, extrait ses lèvres du thé autrefois apaisant et tousse plusieurs fois, victime d'avoir avalé de travers en écoutant les fabulations. Cristal s'enquiert de son état. Il fait signe de la main que tout va bien, même si ce n'est pas vrai. Le petit albinos fantasque dépeint une succession d'événements qui ne se sont pas du tout passé comme narré. Le samouraï, souvent calme, laisse à ses dents qui grincent les unes contre les autres le loisir d'extérioriser son mécontentement. Les légendes, les fables, les histoires, c'est sacré. Travestir des éléments, ça ne se fait pas. Mais accuser de calomnies non plus. Si les conteurs ne s'entendent plus entre eux, ils vont devoir se quereller à nouveau et même en prétextant la reconstitution, se battre devant des enfants et des pros...des enfants, ce n'est pas honorable.

                  Ca va mieux Monsieur Hadoc ?

                  Koff, oui, oui oui très bien. Très bien très bien.....non mais non, ça ne va pas là c'est n'importe quoi. Déjà le coup du sosie bon, c'était pour sauver la mise mais depuis l'invention de mon chignon de cliché samouraï il est clair qu'il est beurré comme un fond de poêle l'artificier, imbibé jusqu'à la mèche. L'épée démesurée, les lames de rasoir, les renforts de la marine c'est du propre, si ça ne tenait qu'à moi j'aimerais autant partir plutôt que d'entendre ça, plutôt que d'être sourd. Je ne dis pas sourd pour vous Tempiesta, entendons-nous bien.

                  Gharr fixe TNT deux secondes, puis ne sachant s'il y a offense ou pas, poursuit.

                  Bon, de toute façon même si vous distinguiez mes mots au milieu du grand bleu de votre esprit, il y a fort à parier que leur souvenir s'évacuerait dans vos premiers vomissements lors de votre réveil.

                  Ne vous énervez pas Capitaine, ça vous va mal.

                  Mais je ne m'énerve pas. Ca me va mal parce que d'habitude je me contiens, j'encaisse, j'enjolive la bêtise humaine dans des considérations philosophiques, ça m'en distingue un peu. Mais là, on m'implique, on me balafre, on m'injurie, n'allez pas me dire qu'il n'y a pas abus. Et même ça je m'en laverais les mains normalement, mais ici tout ce qui est dit est vérité, alors voilà. J'ai l'air de quoi moi si les jeunes et les commères nocturnes se mettent à dire que je me bats comme un lâche ? Parce que à part Cristal qui comprend de temps en temps telle ou telle incohérence, on a de la cagaude et des candides, je vous raconterais que j'avais des souliers de clown et que je combattais TNT sur un monocycle en tenue de danseuse que rien ne gigoterait dans vos esprits. Je ne me suis pas dévoué à la voie du guerrier depuis ma plus tendre enfance pour finir à peine plus recommandable qu'un Shichibukaï.

                  Mais comment vous avez tenu votre sabre avec vos pieds si vous étiez en chaussures ?

                  Bon, sérieusement, je m'en vais là! Je ne vais pas essayer de maintenir la raison de gens qui l'ont volontairement distillée dans l'érosion d'un courant d'éthanol. Les règles, faut être au moins deux à les accepter pour qu'elles commencent à exister.

                  ...

                  Bon, donnez-moi un instant. Toi, là, celle en noir et rose là, Helwin Machin. Tu peux arrêter ton crin crin s'il te plait ? Merci. On reprend. Il en était où ?


                  Euh...le truc comme quoi il il a tournée pour répliquer avec sa lame, sa jambe, son poing etc jusqu'à que quelque chose vous touche.

                  Ah oui voilà, merci. Donc il profite de l'élan de mon coup à l'épaule qui lui a pété la clavicule pour mouliner des bras. Entre parenthèses les filles, quand vous aurez une clavicule brisée vous me direz avec quel os vous parvenez à agiter le bras. Mais bon, soit. Tout ça pour dire qu'il me lance une tornade de coups incroyables. moi à la base dans ma version je bloquais sa jambe en levant la mienne et encaissais le fouetté paré et le coup de poing qui lui passait bien et me déséquilibrait. Mais bon, avec un sabre de six mètres, sans gomu gomu, c'est difficile de me faire avoir là. Bon, on va considérer que son coup de lame a éjecté mon fourreau et que la vraie qui se cachait en dessous faisait soixante centimètres. Alors oui ça fait un peu ringard à côté seulement d'habitude je chasse le pirate su sabre, pas à la lance de joute équestre. Comme je perds le bonus conséquent d'allonge, TNT continue de tournoyer devant moi. Il casse la distance pendant que je ne fais rien. Ou plutôt si, si si je fais quelque chose. J'analyse le moment précis où frapper selon son rythme de rotation. Il est à portée, je bloque son pied et encaisse son poing tandis que je répliquais au sabre. Mon coup porte mais le déséquilibre causé par ce qu'il m'a infligé le rend imprécis. Il part de côté et le brûle au ventre, là où il vous a montré sa cicatrice.

                  Mais c'était pas contre l'Amiral en Chef alors ?

                  Mmh, je veux bien qu'on soit ronds, mais quand même le coup de l'Amiral en Chef c'est gros, ils sont tous trop forts. Si, Cèldéborde à la rigueur, et encore avant son fruit. Ce coup là, c'est bien de moi.

                  Mais comment il peut brûler ?

                  De quoi ?

                  Ben ouais, vos lames c'est pas du papier de sable, c'est plutôt du surplié de sabre. Ca tranche, ça perce, ça déchiquette mais ça ne brûle pas.


                  Ah oui, effectement. En fait à la base c'est la sangle de cuir au bout du fourreau qui brûle, mais comme je l'ai retiré, ça ne va plus dans cette version. Disons que TNT tournait très vite.

                  Très vite ?

                  Oui, très vite très vite. A changer l'air en plasma quasi.

                  Woahou!

                  Oui, on ne s'emballe pas quand même. Donc voilà, il tournait si vite qu'il s'est poncé le ventre sur l'acier instantanément chauffé par sa fulgurance. Hum.

                  Et après ?

                  Après ? Après il a vomi. Eh oui, une telle fulgurance, tournoyer comme ça dans la rue, les boyaux ne suivent pas. Il a dégobié quoi, même qu'il a immédiatement précisé que ce n'était pas à cause du vin. C'était malheureux de gâcher un tel breuvage mais bon, le bon alcool quand on n'est pas habitué, le corps se révolte.

                  Mais c'était à cause de la tornade ou du vin ?

                  Ca dépend des versions. Dans la mienne c'est le coup brûlant à l'estomac, ça bouleverse pas mal. Mais je veux bien changer. Soit, pendant que Tempiesta a les boyaux qui dansent, moi je voltige suite au coup de poing. Vous avez tous déjà vu dans les mangas la joue déformée, le type qui grimace dans les airs avant de s'écraser dans le décor, eh bien là c'était un peu le principe, mais avec une grimace décente. Je n'ai pas traversé cinq cloisons, mais tout de même, ça m'avait envoyé dans le mur de la maison. Le temps pour moi de me relever et de me remettre en garde, Tempiesta finissait ses derniers rejets. Je précise que je ne l'ai pas attaqué tant qu'il n'était pas à nouveau prêt. Et du reste je n'ai pas réattaqué, c'est lui qui a pris l'initiative.

                  Moi je comprends plus rien.

                  Lis Sénèque.
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                  Alors ça, par contre c'est très bas ! Oser faire référence à ma légère déficience auditive c'est vraiment peau de vache et facile. C'est un peu comme si j'allait te reprocher de porter des couches en prétendant que c'est bushido, ou bien de boire des boissons de fillettes sous prétexte que tu veux soit-disant ne pas perdre la tête.

                  Et tant qu'on en parle, je suis absolument pas bourré. Donc toi et ton frère jumeaux, vous pouvez arrêtez de balancer des boniment et de chercher à me décribilidiser... Euh...

                  Décrédibiliser?

                  Oui voilà!

                  Donc, commençons par le commencement. Oui, j'avais été blessé par son coup, et oui, je tournais tellement vite que j'avais généré du plasma, mais du coup, ça m'avait permis de cicatriser immédiatement, et de ne perdre absolument rien de mon énergie. Au contraire, la chaleur générée avait activée mon système nerveux au point que j'était devenu au moins dix fois plus puissant que ce que je ne l'était au début du combat.

                  D'ailleurs, je ne vomissais absolument pas, j'avais juste décidé de laisser à Gharr une chance de partir en courant avant que je ne le transforme en hachi parmentier. Après bien sur, le code de l'honneur interdit de fuir. Et après on s'étonne que j'ai put sans trop de problèmes devenir le roi de la mafia. Je suis invincible, alors si en plus personne ne fuit face à moi...

                  'Fin bon, z'êtes pas là pour entendre la liste de tout mes exploits, mais pour savoir comment j'ai sauver l'assaut de la banque et comment j'ai fichu sa rouste au puissant capitaine de la marine.

                  Euh, si je me souviens bien, machin s'est arrêter juste avant mon assaut. D'ailleurs, bonjour à Sénèque, ça à l'air d'être un type sympa.

                  Donc, sur le coup, je bouge pas pendant quoi... 3 secondes. Je quitte pas des yeux le bourrin fasse à moi. Je vois sa peur sur son visage. Il est tout pâle, il transpire, il sait qu'il est condamné. Après tout, il sait qu'il est face à un homme qui deviendra un jour un très grand nom de la mafia. Et bien sur, il ne faut pas oublier non plus que mon aura guerrière suffisait à elle seule à faire fondre en larme les plus puissants guerriers de ce monde.

                  Là vous voyez je vous l'impose pas parce que je vous aime bien, mais à ce moment là, je débordais de rage et de motivation. Pour une fois que je faisais face à quelqu'un qui résistait à ma force. Je vous dis j'avais pressenti un truc avec Gharr, et encore maintenant, je n'en doute pas. Il va reigner sur le monde ce mecs, il a tout ce qu'il faut pour ça. Et si t'as besoin d'argent pour ta campagne électoral mon gros, t'hésite pas, j'ai toujours quelques millions à dépenser pour les vieux ennemis.

                  Cela dit, même s'il était du genre costaud, j'étais encore loin d'être à fond à ce stade. Faut pas plaisanter non plus, vu ma puissance, j'aurais put faire bien mieux que simplement généré un peu de plasma.

                  Sauf que là, je me surpasse. Je sais que le lâche face à moi a tout intérêt à repousser au maximum le moment de mon attaque. Genre j'avais pas vu la flotte de guerre qui se déployait sur la côte pour m'empêcher de m'enfuir. Alors, ni une, ni deux, je prends mes appuis et je me jette sur le monsieur en blouse blanche. Si tout ce passe bien, dans trois coups, il sera neutraliser. Si tout ce passe mal, dans trois coups, il sera neutraliser.

                  J'atteins ma vitesse moyenne, c'est-à-dire 2,5 fois la vitesse du son au bout de mes deux premiers pas. En temps normal, et bien chaud, j'aurais dépasser la vitesse de la lumière sans trop me forcer, mais bon, j'étais encore jeune, j'avais pas finit ma croissance, toussa...

                  Bien sur, avec l'élant, en 5 pas et demis, je me retrouve pratiquement sur mon adversaire. Bien sûr, il a anticipé et a déjà frapé là où j'allais arriver. Heureusement j'ai des réflexes monstrueux. J'ai juste le temps de me décaler sur le côté pour ne pas finir coupé en deux. Il faut reconnaitre, le bougre est aussi plus rapide que moi, malheureusement pour lui, j'avais prévu cette possibilité depuis le départ.

                  Ca veut dire que tu as le mantra?

                  Et puis quoi encore ? Le mantra, c'est un truc de tafiole pas capable d'utiliser un peu leur cervelle. Moi je fait ça à la vraie, comme un mec ! Je réfléchis un minimum, et je me rends compte que n'importe quel sabreur un peu futé aurait gentiement attendu que je vienne m'empaler de moi-même sur l'épée. Le mantra c'est pour les idiots qui veulent pas se prendre de coups. C'est crétin. Se prendre des coups, c'est viril. Ce qui est moins viril c'est de finir en hachis parmentier sans avoir put bouger le petit doigt.

                  La défaite c'est bien, mais avec du sang, c'est mieux. Règle numéro 15 de la virilité.

                  L'enchainement qui suit ma petite esquive est d'une rare violence. Un coup du pommeau de mon sabre dans l'estomac est contré. Un saut permet au capitaine d'esquiver de justesse le fauchage que je fais. Je commence à tournoyer pour qu'il soit dans les cordes. On sent qu'il galère à mort face à mon incroyable puissance, mais tout mes coups sont esquivés les uns après les autres. Pour vous dires, j'effectue mes coups tellement vite que le simple contact avec l'air m'inflige des dégâts.

                  Je sens bien que Gharr commence à faiblir. Il a pas une seule blessure, et il virvolte partout autour de moi, mais quelque soit l'endroit où il va, il rencontre mon regard qui a anticipé son déplacement. Evidemment, les fois où il me tape, c'est parce que je refuse d'aller contrer son coup, et pas parce qu'il est beaucoup trop rapide que moi. Je suis la tornade, c'est pas un vulgaire capitaine de la marine avec ses douze bras et ses 50 mains qui va me faire quoi que ce soit.

                  Au passage respect Gharr, le fait de faire pousser des bras supplémentaires en plein combat. Un jour tu arriveras même peut être à rivaliser avec cet être mi-homme, mi-tareau, mi-poney qu'on appelle le roi Minos. Je vous raconterais un jour comment je lui ai mis sa misère dans une rap battle épic.

                  Bon revenons à notre combat.

                  Alors que je sens les coups de mon adversaire faiblir en intensité, je saute sur l'occasion. Mon prochain et 3ème coup, si on zappe les 666 coups que j'ai effectuer entre le deuxième et celui là, sera fatal. Un pivot sur ma main d'appuie, et paf, voila mon sabre qui se loge en plein coeur du capitaine, qui se retrouve condamné à mourir dans d'atroce souffrance.

                  Vous êtes choqués ? A ben oui, j'ai oublié de précisé que durant mes assauts, j'avais tellement virevolter que plusieurs fois j'avais finis par m'appuyer sur ma main droite.

                  Gharr, je te laisse le loisir de décrire à ces messieurs dames comment je t'ai liquidé ce jour là...

                  Pourquoi j'ai l'impression d'avoir été incohérent quelque part?
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