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Rouge comme sang

Cela faisait quelques jours que j'avais pris un navire de croisière dont la place avait été payé par l'organisation pour faire le trajet de Luvneel à Manshon, grande île éloignée du royaume qui serait surement chaotique si la marine ne la tenait pas d'une main de fer.

En effet, l'église attire bien des convoitises, les touristes sont des proies faciles pour certains bandits qui veulent se faire de l'argent de poche. Mais je n'avais pas atterri ici par hasard. Ce n'était point pour visiter une quelconque église ou contempler un QG de la marine que je m'étais arrêté en ce lieu précis. Vêtu élégamment, javais pris soin de louer une chambre dans un chic hôtel, ce que j'avais fait là bas n'étais pas une maigre affaire.

Je venais de remplir la mission d'assassiner un homme de très grande influence qui avait un lien avec la marine et qui savait un peu trop de chose sur certaines organisations qui étaient nos principales donneurs de boulot. Cet homme, Iemitsu, qu'on surnommait aussi le Masque de Fer, avait une passion très intense pour les jeu de dés, et trempait lui aussi dans diverses opérations suspectes comme la manipulation génétique, faire régresser le physique de n'importe qui au stade de bébé.

Une personne qui était dangereuse pour tout ceux qui n'étaient pas du côté de ceux qui vêtissent des uniformes bleus et blancs. Mais ce n'était pas fini, ce n'était pas la seule personne que je devais assassiner. Il y avait aussi une personne que l'on surnommait Pile ou Face, un collaborateur du masque de fer, qui était surement encore plus dangereux que celui ci.

J'étais donc rentré dans la chambre d'hôtel, que j'avais pris soin de déranger à ma façon. J'avais placer un tableau avec toutes les cibles que j'avais a tuer, leurs emplois du temps, leurs affectations et tout ce qui pourrait me permettre de localiser et de pouvoir saisir la meilleure occasion pour remplir mon contrat. Alors que je plantais un marqueur sur la tête du Masque de Fer, un bruit retentit dans la pièce. Je me retourne d'un coup, pointant mon arme sur ce fauteuil où se situe une personne inconnue, et d'une voix grave et assez sombre.

« Qui est là ... ?! »


Dernière édition par Satoshi Noriyaki le Dim 12 Fév 2012 - 12:36, édité 1 fois
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Une fois n’est pas coutume Red était en mission d’assassinat. Pas un boulot qu’il appréciait plus que ça d’ailleurs. Tuer en mission c’est une chose, mais mission de tuer c’est complètement différent… Pourquoi ? Surtout à cause des gens qu’il faut buter. Souvent des types en nuances de gris plutôt que peints complètements en noir. Des types normaux quoi, qui font leur boulot comme tu fais le tien… D’ailleurs si les missions d’assassinats sont le plus souvent réservés aux tarés sociopathes du Cipher pol 9 ce n’est pas qu’elles sont plus difficiles ou plus dangereuses… C’est qu’elles amènent tout type normalement constitué à se dire qu’il pourrait bien un jour se retrouver lui aussi avec une cible peinte dans le dos… La conscience du condamné ? Du survivant ? Dans tous les cas un état d’esprit absolument pas souhaitable pour des agents du gouvernement. Car c’est bien connu, c’est quand un pion commence à se poser des questions qu’il est temps de le promouvoir ou de le liquider…

Red était donc en pleine séquence liquidation, avec plusieurs cibles en vue. Des cibles pro marines évidemment, les vrais méchants pirates étant du domaine de la marine, et le sale boulot du ressort du Cipher Pol. La première cible était un indic du nom d’Iemitsu, alias le masque de fer, rapport évidemment au cache visage qu’il arborait en permanence. Un indic dont la valeur avait récemment chuté et dont les informations ne compensaient plus du tout les exactions que le gouvernement lui autorisait. Et dans ce genre de bizness une perte de valeur ne donne lieu qu’à une seule sanction. Définitive et sans avertissement… On peut plaisanter avec beaucoup de gens mais quand on parle affaire le gouvernement mondial n’a aucun humour, pas plus que de patience ou de pitié d’ailleurs…

Et dans la foulée Red était censé transformer en cadavres les types les plus importants de la bande du masque de Fer… Un contrat famille nombreuse en somme. Avec surement dans le lot une chiée de pauvres types même pas au courant des magouilles de leur patron. Le genre à te supplier en chialant sur tes bottes « Mais pourquoi moi ? Mais qu’est ce que j’ai fait ? » Boulot de merde…

C’est donc débordant d’optimisme et d’entrain que Red avait débarqué sur Manshon, pour découvrir en quelques heures qu’il n’était pas le seul liquidateur sur le coup…Feu Iemitsu le masque de fer avait rencontré son destin quelques heures auparavant et réglait maintenant ses comptes avec bien plus intransigeant que le gouvernement mondial…

L’un dans l’autre l’agent Red n’avait rien contre l’idée de sous traiter le boulot. Au final le type était mort et savoir qui était le tueur relevait plus de l’anecdote que de l’intéressant. Sauf… Sauf si le tueur était un ennemi du gouvernement et qu’avant de liquider le masque il lui avait fait cracher des infos un peu trop chaudes pour des oreilles non gouvernementales.
Avant de continuer le boulot Red se devait donc de mettre la main sur le tueur pour lui poser quelques questions… Et en fonctions des réponses il serait bien temps ensuite de décider s’il fallait rajouter un nom dans la colonne types à abattre ou non…

En agent consciencieux Red commence par vérifier la mort du masque. Il a vu trop de morts maquillés pour signer un rapport de décès sans avoir lui même planté un truc pointu dans le corps… Une visite au cimetière et quelques coups de pelles plus tard l’affaire est close, il y a bien un corps dans le cercueil et ses signes distinctifs correspondent bien a ceux de la cible… Quand à savoir pourquoi il porte un masque de fer… Vous êtes curieux ? Red pas du tout … Seul fait intéressant, il s’agit d’une exécution classique, sans l’option torture…

Abandonnant sa casquette de fossoyeur, Red passe en mode enquête...Fait la liste des hôtels du coin, choisit celui qui lui parait le plus sympa, débarque, pique sans problème le livre d’accueil, et notant les noms des derniers arrivés il part faire une visite rapide des chambres… Avec un poil de méthode, une maitrise sans faille du crochetage, de la discrétion et un chouia de chance. Red tombe sur ce qu’il cherche dés le deuxième hôtel…
Une chambre ou l’assassin a même pensé à accrocher son planning… Le même que Red en passant. Ne reste qu’à attendre qu’il revienne de sa probable séquence de repérage. Red avise un fauteuil sympathique placé dans l’angle mort de la porte et s’installe confortablement, l’attente peut être longue mais il a l’habitude de patienter.

D'ailleurs le type revient trés vite...

Grand, beau gosse, l'air sportif et dangereux, il pourrait ressembler un peu à l'agent si celui se donnait un peu de mal pour être remarqué... Sauf les yeux, avec ce regard impossible de passer inaperçu...
D’ailleurs il est plutôt bon. Red à autant de présence qu’une pierre et pourtant le type le capte très vite et la vitesse avec laquelle il pivote en dégainant est impressionnante…

-Qui est là ?! »

Red ne bouge pas, il a prévu ce moment et sait très bien comment ce genre de situation peut dégénérer en cas de gestes brusques ou mal contrôlés…

-Je m’appelle Corbeau. Je bosse dans la même branche que toi.
    « Je m’appelle Corbeau. Je bosse dans la même branche que toi. »

    Il prononça ces quelques paroles avec un air décontracté, comme ci le fait d'avoir un pistolet sur la tempe n'était qu'une étape quotidienne de sa vie, aussi palpitante soit elle. J'en avais conclu qu'il ne mentait pas, et qu'il avait de l'expérience, la panique est un signe qui ne trompe pas chez les débutants. Je m'avançais donc vers lui, gardant tout de même mon revolver dans la main.

    Je ne savais pas comment il m'avait trouvé, ni comment il savait dans quelle branche je travaillais, et encore moins ce qu'il savait sur moi. Tout ce que je savais c'est que si je ne tirais pas très vite des informations sur cet homme, ça allait dégénéré. Je pourrais me rendre compte qu'il ne s'agissait que d'un informateur, le genre de personne que je déteste. Aller fouiller dans les affaires des autres, c'est mal, surtout quand la personne en question se fait de l'argent.

    Je m'asseyais donc devant lui, toujours revolver à la main, le lâcher serait une erreur qui pourrait s'avérer fatale pour moi. Je le fixais donc quelques secondes, j'observais sa dégaine, son regard, ses vêtements, tout ce qui pourrait me mettre sur la voie d'un quelconque mensonge sur son identité et son job.

    Une belle barbe qu'il avait là, assez rustre, à première vue on penserait avoir affaire à un bourrin, mais il a un chapeau. Ça lui donne un côté adoucissant, il n'est peut être pas si bourrin que ça et prépare toujours tout à l'avance. Quant à son regard sérieux et dévisageant, il confirmerait presque le fait qu'il soit un assassin. Vêtu uniquement de couleur sobre, discrète, tout portait à croire qu'il aimait les détails, qu'il en avait là où je pense, et qu'il savait exactement ce qu'il faisait lorsqu'il s'embarquait dans une histoire. Il semblait donc que cet homme dise vrai, mais il en fallait la confirmation par les mots.

    « Corbeau, hein ? Dîtes moi ce que vous voulez et comment vous êtes arrivés à moi. »

    Je faisais l'air sérieux, tueur, vilain, incompréhensif, pas bavard. Le genre d'asocial qui ne vit que pour tuer et ne tue que pour vivre. Voyons sa réaction ?



    Dernière édition par Satoshi Noriyaki le Dim 12 Fév 2012 - 12:36, édité 1 fois
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    Red se tend insensiblement, réévaluant la situation, pour un tueur expérimenté comme Satoshi c’est comme si des agents potentiels effectuait toutes les esquives possibles dans la pièce, essayant l’une après l’autre toutes les solutions de combat possible à la recherche des meilleures avant de laisser à nouveau la place à l’intrus, toujours immobile dans son fauteuil, mais nettement plus concentré, attentif, prêt à tout…

    L’agent est loin d’avoir l’air aussi potentiellement mortel que son vis-à-vis, mais c’est à n’en pas douter un type sérieux. Un professionnel, pas du genre à sauter sur une confrontation armé sans d’excellentes raisons, mais pas du genre à se laisser intimider non plus.

    -Je suis sur la piste du même gibier que toi, pour les mêmes raisons. A quelques jours prés. Quand je suis tombé sur un tas de viande froide à la place du masque j’ai vite compris qu’il y avait un autre nettoyeur sur le coup. Et qu’il avait surement une liste de noms qui ressemblait à la mienne. J’ai pas entendu parler de toi dans les bruits de couloir, alors j’en ai déduis que tu bossais surement tout seul. Après ça j’ai fait le tour des hôtels, de la méthode et un peu de chance, rien de plus.

    Red change imperceptiblement de position dans le fauteuil, toujours en prenant soin de rester on ne peut plus calme.

    -De la façon dont je vois les choses, si on traque chacun de notre coté on va se gêner, se marcher sur les pieds et se faire remarquer. Ce sera dangereux pour nous et pour le boulot.
    j’ai déjà vécu ça et je ne tiens pas à devoir surveiller mes arrières en plus de la cible, c’est contre productif. Alors maintenant qu’on est la à se regarder dans le blanc des yeux on a trois choix. Soit l’un de nous s’efface et j’ai pas l’habitude d’abandonner mes contrats tant qu’une cible respire encore. Soit on s’liquide tout de suite mais ça m’ennuierait d’ mourir dans une chambre d’hôtel….


    Red laisse passer une seconde, manière de laisser entendre qu’en cas de confrontation soudaine il n’est pas sur non plus d’être celui qui sortira d’ici les pieds devant…

    -… Soit on la joue en duo sur ce coup. J’ai bien regardé ta liste et il se trouve que j’ai exactement la même. Tu as l’air aussi compétent que je le suis et je pense qu’on peut s’entendre…

    **Et ce serait quand même vachement plus sympa que se prendre à la gorge avant de s’entretuer ici….**

      Duo ?

      Ce mot, je ne l'avais jamais utilisé, car pour moi un "duo" signifiait partager les gains finaux, ce qui m'étais inconcevable. Sérieusement, est ce que j'avais une tête à faire du travail de groupe moi ? Bien sur que non. Sauf que là... Ce n'était pas vraiment du groupe, étant donné que l'on travaillait pour des personnes différentes, au final nos gains seront les mêmes que si nous travaillions en solo. Donc ça ne peut qu'être bénéfique pour lui et moi. Et ça, c'est parfait.

      « Hé hé...

      Je laissais un blanc, histoire de voir si il paniquait. Mais j'en doutais fortement, car après tout il a mené à bien une négociation avec classe. Il a réussi à apaiser les esprits et à trouver un terrain d'entente. Il ne paniquera pas. Et j'enchainais.

      « Tu sais, je t'apprécie particulièrement et je sens que tu n'es pas un de ces emmerdeurs, donc je pense que nous pouvons en effet faire équipe ensemble. »

      Il ne faut pas croire que je lui faisait totalement confiance, il fallait juste qu'il soit en confiance. Après tout je n'avais vraiment pas envie de me faire descendre à cause d'un manque total de vigilance. La preuve. Voyons ci c'était réciproque.

      « Malheureusement, je n'ai pas assez d'information sur Pile Ou Face pour pouvoir me lancer dans une opération d'assassinat, si tu as quelque chose, il serait très aimable à toi de m'en faire part, on pourra de ce fait travailler sur un pied d'égalité. »

      L'ambiance paraissait tout de suite plus détendue, mais je n'allais pas faire le premier pas, après tout c'est cet homme qui est venu me chercher. Je me mets donc à l'aise dans le fauteuil en cuir, rangeant mon arme dans son étui.


      Dernière édition par Satoshi Noriyaki le Dim 12 Fév 2012 - 12:36, édité 1 fois
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      Quelque part, et même s’il prend comme d’habitude bien soin de ne pas le montrer, Red est plutôt soulagé. Il sait jauger les gens et ce genre d’accroche entre types censés ne tourne qu’assez rarement au carton. Mais assez rarement ne veut pas dire toujours, et Red n’avait vraiment pas envie de commencer sa soirée par un combat à mort contre un type qui semble de plus en plus capable de sortir en vainqueur de ce possible affrontement.

      Heureusement la détente commence et la confrontation prend un ton plus agréable et à l’issue probable nettement moins mortelle. A partir de la le plus dur est fait, ne reste qu’a jouer de légères variations sur un thème que l’agent Red maitrise à la perfection.
      D’abord les petites concessions de chaque coté, l’autre à rangé son arme, c’est donc au tour de Red de suivre le mouvement. D’un geste soigneusement pesé et calculé pour ne jamais donner une impression de menace, Red sort deux cigares. Marque Seaw Wolfs, des Hawkins, fins, délicats et haut de gamme. Et comme on est entre tueurs légitimement méfiants, il allume les deux et tire une bouffée en premier sur celui qu’il tend à son vis-à-vis. Pas de poisons, pas de problèmes.

      Puis il est temps de parler boulot, et de montrer que la aussi l’autre a fait le bon choix.

      -On l’appelle Pile ou Face à cause d’une manie marrante. C’est un véritable fanatique de la double vie. Un adepte pur et dur de la séparation entre son sale boulot et sa couverture officielle. Et sur ce plan la faut reconnaitre que c’est un sacré génie, je l’ai un peu observé et sans mes infos je ne me serais jamais douté que j’avais une telle charogne juste en face de moi…

      Red tire une longue bouffée et rigole doucement.

      -Évidemment, c’est une protection formidable tant que personne n’est au courant. Une fois que c’est éventé ça devient nettement plus problématique vu que notre cible n’a pas du tout la protection qu’on pourrait attendre d’un type qui doit commencer à se savoir en haut d’une liste de cadavres.
      Je suppose qu’il préfère rester planqué et pense qu’il va passer au travers de l’opération de nettoyage.

      Pointant la carte de la ville qui est accroché au mur Red indique un point précis.

      -Tu as du passer devant l’établissement de bains et de massage en arrivant en ville ? C’est la qu’il travaille. Double face est le mec responsable des vestiaires et du service aux clients à l’intérieur des bains. Il fait masseur aussi. Amusant non ? Ce type est en pole position pour devenir le plus gros patron de pègre du coin, et il passe sa journée à servir de larbins et à servir à boire aux ptits bourgeois du coin…
      Il bosse la bas toute la journée, il y dort et n’en sort jamais, l’établissement lui appartient, les deux filles de l’accueil sont ses filles, blanches comme neige pour moi. Par contre je soupçonne une bonne partie des clients réguliers et une certaine partie des membres du personnel d’être la uniquement pour veiller sur lui. Ils sont moins nombreux et plus discrets qu’il ne le devrait alors j’ai du mal à évaluer leur nombre précis.
      Je serais bien allé tester le service mais j’ai trouve Pile ou Face beaucoup trop observateur. Je me flatte d’être un expert en discrétion et pourtant même en restant loin j’ai cru une ou deux fois qu’il m’avait repéré… Alors tout ce que j’ai sur les lieux c’est des renseignements glanés en interrogeant les clients. Dispositions des salles, noms du personnel, nombre…


      Rapprochant la table basse entre eux deux Red y dépose plusieurs croquis annotés…

      -Qu’est ce que t’en dis ?
        L'homme vêtu de couleurs neutres commence son speach visant à donner toutes les informations nécéssaire à Noriyaki pour qu'ils soient sur un pied d'égalité. Notre protagoniste était en effet passé devant les bains et l'idée d'y entrer l'avait traversé l'esprit, mais l'heure n'est pas aux rêveries. Apparemment, il en avait loupé une belle en ne rentrant pas là bas, car l'homme qu'il recherche activement gère l'établissement. Son interlocuteur finissant ses mots sur une question, Satoshi tendit une main généreuse à l'autre homme pour marquer leur collaboration quant à la mission qu'ils devaient remplir. Grâce à cette alliance la tâche n'en sera que plus facile alors que la récompense ne variera point. C'est donc avec entrain et gaïté que le Dandy accepte l'offre de son nouveau "coéquipier" du moment, le premier de sa vie. Satoshi lache la main de son nouveau collaborateur avant d'enchaîner.


        « Mais, si on part du principe que le personnel est composé des gardes du corps de Double Face, combien seraient ils ?
        Ce sont des bains, pour les neutraliser on pourrait s'infiltrer par les sous sols et faire effondrer les fondations. »


        Noriyaki laisse passer quelques secondes...

        « De là notre entrée en scène pour assassiner le gus n'en sera que plus aisée, non ? »

        Il se lève et se dirige vers son tableau de chasse, pour observer une dernière fois le visage de sa cible.

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        Faire tout sauter pour approche la cible peinard est un plan un peu plus bourrin que ceux qu'il met en place d'habitude. Mais après tout pourquoi pas. Quand on bosse régulièrement dans la branche du nettoyage varier le modus operandi ne peut pas faire de mal. ça brise les schémas qui peuvent servir à t'identifier et à te pister. Et l'agent Red n'aime pas qu'on le piste.

        -En comptant large, je dirais pas plus de vingt. Je ne suis pas un spécialiste de l'approche explosive mais finalement c'est pas une mauvais idée. Connaissant le bonhomme il doit avoir prévu une demi douzaine de façons de se tirer en cas d'attaque. Faire sauter un bout du bâtiment devrait limiter pas mal ses possibilités... Ouais, j’adhère, on fait comme tu dis.

        *Reste à se procurer un gros paquet de poudre vu qu'il n'a pas l'air d’être mieux fourni que moi... Espérons que la garnison locale n'a rien contre un brave CP venant piocher dans leurs précieuses réserves. Le temps de convaincre la marine et de charger la poudre je devrai en avoir globalement pour une heure...Je vais lui en donner deux, ça me permettra de me pointer au rencard en avance au cas ou il essayerait de se relancer dans un boulot solo. On ne sait jamais. *

        -Je vais m'occuper de récupérer de quoi préparer la fête. Je connais un peu la ville et trouver de l'explosif dans le coin c'est plutôt dans mes cordes. Et je suppose que tu veux te faire ta propre idée des lieux (sourire entendu entre professionnels qui se comprennent, ne jamais se fier a ce qu'on n'a pas vu soi même ) . Il va me falloir au moins deux heures pour finir les courses, ce qui nous amène en fin d’après midi. Si on veut agir avant la nuit il nous restera trois quatre heures pour placer les charges et agir... ça te parait correct ?

        Un accord de principe plus tard les deux hommes se séparent. l'alliance est scellée, place à l'action.


        Dernière édition par Red le Sam 28 Jan 2012 - 22:35, édité 1 fois
          Les deux "partenaires" sortent de l'hôtel avec un court laps de temps d'écart. Celui à la barbe prend la première place et va faire ce qu'il a à faire. Le Dandy quant à lui prend la direction inverse et va à l'endroit indiqué par son coéquipier, à savoir les bains. Il prend donc la route en se faisant le plus discret possible, mais n'en oublie pas moins de saluer toutes les belles damoiselles passant à proximité de lui en ôtant son chapeau avec élégance, sans tout de même oublier son but premier qui est d'assassiner quelqu'un. Pour le moment, son sourire freedent fait chavirer le cœur des donzelles qu'il rencontre sur son chemin, mais lorsque sa mission aura commencé, celui ci se transformera en regard froid et distant, qui sera marqué par la fin d'une vie.

          [...]

          Arrivé aux bains, Noriyaki se remémore les dires de son partenaire sur ceux ci.

          Tu as du passer devant l’établissement de bains et de massage en arrivant en ville ? C’est la qu’il travaille. Double face est le mec responsable des vestiaires et du service aux clients à l’intérieur des bains. Il fait masseur aussi. Amusant non ? Ce type est en pole position pour devenir le plus gros patron de pègre du coin, et il passe sa journée à servir de larbins et à servir à boire aux ptits bourgeois du coin…
          Il bosse la bas toute la journée, il y dort et n’en sort jamais, l’établissement lui appartient, les deux filles de l’accueil sont ses filles, blanches comme neige pour moi. Par contre je soupçonne une bonne partie des clients réguliers et une certaine partie des membres du personnel d’être la uniquement pour veiller sur lui. Ils sont moins nombreux et plus discrets qu’il ne le devrait alors j’ai du mal à évaluer leur nombre précis.
          Je serais bien allé tester le service mais j’ai trouve Pile ou Face beaucoup trop observateur. Je me flatte d’être un expert en discrétion et pourtant même en restant loin j’ai cru une ou deux fois qu’il m’avait repéré… Alors tout ce que j’ai sur les lieux c’est des renseignements glanés en interrogeant les clients. Dispositions des salles, noms du personnel, nombre…


          Il peut donc savoir qui est qui, et qui est où, la seule chose pour le moment qu'il ne sait pas, c'est si il se fera voir ou non. Il faut paraître naturel, être quelqu'un de banal qui ne fait que passer. Il faut éviter toute question superflue ou trop indiscrète, trop directe ou trop curieuse, tout ce qu'il y a à faire, c'est observer en silence, sans un bruit. Analyser les lieux, repérer chaque parcelle de pierre capable de s'écrouler sous le souffle d'une explosion pour pouvoir frapper plus fort par la suite. Et il le sait. Entrant dans la bâtisse, il ne fait qu'observer et affiche un sourire niai comme tout au long du voyage, il parait normal. Il ôte son chapeau en arrivant, il soupire longuement puis s'approche de l'accueil. Ce sont des filles, paraître naturel n'est donc pas difficile, quoi que justement, pour lui être naturel avec les damoiselles, c'est être le plus Gentleman possible, quelque chose qui pourrait donc le trahir, mais non. Il soupire encore. Il leur fait part de sa dure journée de travail puis passe l'accueil après avoir payé. Il se dirige vers les vestiaires. Qui y est ? A votre avis. Là va être la partie la plus difficile.
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          Pendant que le premier couteau va faire sa part de repérage, le second prend la direction de la caserne locale. Seul endroit dans le coin ou il pourra obtenir suffisamment de poudre pour le feu d’artifice prévu. Quelque part Red se demande quand même ce que son nouveau binôme a deviné de son employeur à lui, croit’ il vraiment qu’il se procurer autant de poudre ailleurs qu’auprès de la marine ? De son coté il penche pour la révolution, après tout le masque de fer bâfrait joyeusement dans les deux râteliers, puisque Red vient d’un coté il parait fort plausible que le collègue nettoyeur vienne de l’autre.

          Il ne faut que quelques minutes à l’agent Red pour rejoindre les locaux qui abritent la 257eme division de marines. Et un quart d’heure de plus pour se frayer un chemin au travers des multiples barrières hiérarchiques qui protègent le premier gradé capable de rédiger un bordereau de sortie pour suffisamment de poudre noir pour accomplir le plan. Red remonte un à un les échelons hiérarchiques depuis le grade de sergent jusqu’a finir par déboucher dans le bureau d’un lieutenant colonel à l’air totalement débordé par ses activités du jour, à priori boisson et fléchettes. Surtout boisson. Ce qui convient tout à fait à l’agent Red qui n’a besoin que de bousculer un peu l’apprenti ivrogne en agitant sa carte officielle du Cipher Pol pour que celui-ci lui tamponne sans discuter une fiche de réquisition de matos encore vierge. Ne reste qu’a abandonner le gradé à son mur hérissé de fléchettes pour aller faire main basse sur l’explosif convoité. Red se paye même le luxe de récupérer une charrette pour ne pas avoir à le transporter à bout de bras.

          Et pendant que Sato se paye du bon temps dans les bains locaux et se fait probablement longuement masser par toute une équipe de filles aussi sublimes qu'expertes, le pauvre Red lui trime comme un pauvre docker et fait des aller retour pénible entre les égouts et la charrette, transportant bombe après bombe dans les fondations du bâtiment à faire sauter. Luttant contre les rats, marchant dans la merde de la ville au dessus de lui pour miner l'un après l'autre les piliers qui soutiennent les bassins de l'étage au dessus. Un belle explosion et une sacré vidange en perspective. Une belle allégorie de la chute aussi, avec des clients qui vont plonger directement des bains parfumés à la fosse septique.


          Ce soir chez Pile ou Face, grosse boum en perspective. Ne reste plus qu'a attendre que l'autre glandeur finisse sa séance et rejoigne le camp de ceux qui bossent...
            Batman & Robin
            Starsky & Hutch
            Astérix & Obélix
            Eric & Ramzy
            Sherlock & Watson

            Bien des duos pourraient être encore qualifiés, tous ont été un succès planétaire qui aura marqué les esprits à tout jamais, mais celui qui s'était préparé dans une chambre d'hôtel respectable visant à faire tomber l'un des plus influents de cette mer pourrait dépasser les espérances avant le début de la soirée, il n'aura duré que quelques heures, mais les bâtisses des bains s'en seront souvenues... Un plan qui pourrait bien marché, mais mieux vaut qu'ils se dépêchent, car à la tombée de la nuit, la vigilance des gardes sera doublée, et le moindre mouvement suspect ( quoi qu'il vaut mieux être lèche cul que suspect... ) sera remarqué très aisément, la nuit étant habituellement particulièrement calme contrairement aux fins d'après midi.

            Dans les bains, un homme se la coule douce pendant que son comparse se les brise à déplacer de la dynamite, comme ci il était tombé dans le crime quand il était petit, un vrai pro. Néanmoins il y a un argument à tout ça. Les filles s'occupant de la clientèle sont plus qu'aimable. ( Techniquement, elles ont deux bons arguments chacun. ) Il se baigne sans se soucier de son partenaire, mais il ne faut pas croire qu'il ne fait rien, car en réalité, ses yeux sont rivés vers une certaine pièce qui attire particulièrement son attention depuis qu'il a repassé en vue les dires de sont partenaires. « Pile ou Face est masseur, il est donc dans la salle de massage. Élémentaire. » qu'il s'est dit. Mais il ne doit pas se dépêcher d'y aller, pour ne pas éveiller les soupçons, il essaie de se détendre un maximum dans les bains, pour endormir tous ceux qui semblaient se méfier de lui à son arriver. Le mec en costard cravate qui cache surement un pistolet à l'intérieur. Ou pas. Laissé dans un buisson dans la ruelle d'en face.

            Placer une bombe dans un casier de vestiaire aurait aussi été une bonne idée, car d'un autre côté, frapper de deux endroits pour les détruire à la fois de l'extérieur et de l'intérieur aurait été bénéfique et plus intense. Le risque de survivant aurait été énormément restreint.

            Une bonne heure qu'il est dans l'eau, le beau brun charismatique aux favoris d'une forme étrange se relève avec classe, enfile sa serviette et se dirige vers la salle de massage. Première et dernière confrontation avec Pile Ou Face de son vivant. Comment est il ?
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            Tic tac tic tac tic tac...

            Quand on est obligé d'attendre dans un égout malodorant et obscur, le temps passe plus lentement. Très très lentement. Au début ça peut aller. Après tout l'attente promet d’être courte, alors on s'assoit tranquillement dans un coin, on fait abstraction de la crasse et de l'odeur et on attend... Sans lumière difficile de noter avec précision l'écoulement du temps, alors au début on compte dans sa tête, puis on s'impatiente et on commence à taper du pied. On sort un cigare de son étui, on le lisse de la main en le portant à son nez histoire de savourer un peu le moment avant de se le coller au coin de la bouche pour le couper à tâtons d'un coup de dent. Et au moment de craquer une flamme pour tirer une bouffée on se rappelle qu'on est assis sur une caisse d'explosif, et on range le cigare.
            Ensuite on commence à chercher un truc à faire. Et comme il fait noir et qu'on y voit rien, on tend l'oreille. On se met à compter les gouttes qui tombent une par une un peu plus loin, ploc, ploc, ploc, de quoi devenir fou très vite. Et puis les premiers rats arrivent. Ils sont la depuis un moment mais ils sont patient et ce n'est que maintenant qu'ils se décident à voir si le nouvel arrivant est comestible... On les entend se rapprocher pendant qu'ils se glissent dans la flotte et les ordures du coin, on les entend couiner et gratter un peu partout. Alors on sort des trucs aiguisés et on joue à les planter dans les rats. Faut bien se distraire. Mais au bout d'une dizaine de tirs aux buts les rats se lassent vite du jeu et désertent eux aussi le coin. Comme le type qui vous a planté ici et qui n'arrive pas...

            Tic tac tic tac tic tac...

            Red a l'impression qu'il est plongé dans le noir depuis des jours, le fait de ne même plus arriver à voir ses membres commence à lui déplaire, il a presque l'impression de ne plus les sentir et c'est extrêmement désagréable. Alors il décide d'agir et au diable le timing.

            Red se secoue, se lève, sautille et procède à quelques mouvements d'échauffements pour se remettre en marche avant l'action. Tâtonnant dans le noir il retrouve rapidement la mèche lente qu'il a préparé et la relie a celle qui part des explosifs posés au pieds des piliers du coin. Puis il recule pas à pas vers une zone à l'abri en la déroulant derriére lui.
            Accroupi derriére une arche à l'air assez massive pour le protéger de l'explosion Red s’allume enfin son cigare et en tire une longue et agréable bouffée. Puis baissant le cigare il allume la mèche qui se met immédiatement à se consumer à tout vitesse, petite braise incandescente filant dans le noir vers sa cible de poudre.

            *Désolé mon gars, mais la c'est vraiment trop long, je ne tiens plus. J’espère que t'es plus dans le bain. Parce que je tire la bonde de la baignoire...*


            Et deux minutes plus tard une explosion sourde secoue tout le pâté de maison pendant qu'un épais nuage de poussière jaillit de toutes les entrées de caves du quartier.
            Du coté des égouts c'est encore plus impressionnant. Soigneusement miné par l'agent Red, tout le rez de chaussée du sauna, bains et bassins compris vient de chuter de cinq mètres pour passer directement au niveau du sous sol.

            Ce qui a pour effet de transformer pendant une seconde l'égout en un déversoir à grand débit le temps que l'eau des piscines achève de quitter son dallage de marbre pour se diriger vers la mer. Non sans noyer à moitié l'agent Red au passage.

            C'est donc un agent trempé et quasiment asphyxié qui s'élance bon gré mal gré vers sa mission... Espérons que Sato n'y soit pas passé.


              « Non de ... ! »

              C'est la réaction de Noriyaki qui, à peine sorti des bains relaxant et se dirigeant vers la salle de massage pour repérer la trogne de son ennemi, est balayé par le tremblement déstabilisant des fondations. Son coéquipier a commencé à faire péter les feux d'artifices, et ce même si le beau brun est encore à l'étage, pris au piège dans la bâtisse qui commence lentement à s'écrouler. Le sol tangue, à certains endroits on peut apercevoir l'obscurité effrayante des égouts. La comparse de Satoshi doit être doué, le gars avait parcouru une distance étonnante dans ce tunnel sombre et lourd. Les gardes s'activent, les filles de l'accueil et bientôt tout le reste du personnel du bâtiment sortent des armes, une chance que pour le moment le tueur n'est pas considéré comme tel, mais comme client. Il donne l'air apeuré, demande à sortir, un des hommes du personnel s'approche de lui, arme dans une main, rien dans l'autre. Il tend sa main libre à Noriyaki, toujours en serviette. Celui ci lui fait une clé de bras, le fait trébucher et lui craque le cou. Un craquement qui marque la fin de sa vie, mais pas seulement. Sat' prend son arme et ses vêtements. Le voici maintenant déguisé et prêt à chercher celui pour qui il est venu. Quoi que, un dernier détail important. En effet, il vient de ranger ses longs favoris derrière ses oreilles, ne pas le faire serait une porte grand ouverte à la très vite compréhension du rôle de l'assassin par n'importe qui.

              Les colonnes donnant un certain style aux bains commencent elles aussi à s'écrouler, laissant champ libre au plafond de se casser la gueule. La poussière a maintenant pris tellement d'ampleur que voir à plus de trois mètres est un défi insurmontable, mais notre protagoniste ne se laisse pas décourager, il essaye de se repérer par rapport à sa première observation des lieux, ce n'est pas chose aisée de trouver l'endroit où est caché Double Face, néanmoins, filtrant le bruit assourdissant des briques s'écrasant contre le sol, il arrive à distinguer des voix, des voix féminines. Les filles de sa cible ? Surement. Il se dirige vers les dites voix, puis tombe nez à nez avec l'une des filles de l'accueil précédemment rencontrée. La fille ne le reconnait pas comme membre de son équipe, le déguisement n'était pas une bonne idée en fait. Il l'attrape la main, la fauche et lui donne un rapide taloche, histoire de l'endormir car tuer une damoiselle n'est pas dans les habitudes de cet éternel Gentleman. Il essaye de suivre la deuxième voix, ces deux dames étaient sans doute en train de se chercher. Il arrive nez à nez avec la deuxième, un poil moins magnifique que l'autre, cette fois ci il ne l’assomme pas, il se contente de l'attraper, de la clouer au sol et de lui poser quelques questions, tout en se déplaçant avec elles à chaque fois qu'une brique vient leur tomber dessus. Difficile de parler dans ces conditions, mais il y arrive, il lui parle, il essaye de la faire parler, rien n'y fait, elle ne veut pas trahir son papounet. Il l’assomme à son tour, il lui fallait quelqu'un de moins proche de lui, qui marcherait à la technique "Pistolet sur la tempe".

              Le dandy se rend compte après avoir déplacé les deux damoiselles qu'il est proche d'un mur. Il se met donc en quête d'une porte, une porte qui pourrait bien mener à un endroit plus sécurisé que cette salle à découvert s'écroulant brique par brique et explosant chaque parcelle de sol qui se trouve sur son passage. Première porte, c'est les vestiaires, il reprend les deux filles et les fous dedans, puis longe le mur, encore une fois avant de se rendre compte d'un truc. Les vestiaires mènent forcément à la salle de massage. Il rebrousse chemin et rouvre la porte. C'est moins désastreux que de l'autre côté, mais y'a plein d'gens. Argh. Il tire une balle puis rebrousse chemin, mauvaise posture. Il a quand même réussi à voir Double Face, c'était le mec au fond, celui qui s'planquait derrière ses hommes. Mh, espérons que l'corbeau avait un bon bâton de dynamite pour tous les avoir d'un coup.

              Ou pas.

              Noriyaki rejette un oeil, la faille dans le sol se propage jusque dans les vestiaires, ses ennemis rebroussent chemin. Reste plus que quatre hommes et Double Face, dont deux qui portent ses filles, ça va être vite fait.


              Dernière édition par Satoshi Noriyaki le Dim 12 Fév 2012 - 12:47, édité 1 fois
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              Luttant contre les derniers courants de flotte l’agent Red rejoint le fond écroulé d’un des bassins d’eau chaude. Il enjambe les deux types choqués et à poil qui marinait dans l’étuve au moment de la vidange, pauvre gonzes qui peinent encore à comprendre comment ils sont arrivés la et qui frétillent comme des poissons qu’on vient de jeter du filet sur un pont.
              Red avise un pan de sol recouvert de carreau encore fixé au plancher d’origine et qui forme une rampe d’accès parfaite pour rejoindre le niveau ou tout se passe. Et ou si tout se déroule comme prévu, Sato doit déjà être en train de pister la cible.
              Red bondit d’un pas rapide, dérape sur le carrelage humide et redescend illico se manger la gueule dans la boue puante des égouts. Un juron plus tard il repart à l’assaut du plan incliné vicieux et cette fois ci arrive enfin à se hisser dans les pièces emplies de poussière du hammam. Poussière qui l’agresse immédiatement, se collant sur le champ sur ses fringues et sa gueule trempée, lui irritant les yeux et les poumons et l’obligeant à faire une pause le temps de se nouer un linge autour du nez et de la bouche.
              Dans la foulée il passe en mode armes aux poings, et commence une recherche prudente de sa cible ou de son allié de fortune.
              Avançant lentement dans des pièces enfumés et dévastés par les explosions il évite deux types en fuite, en liquide trois autres ayant des réflexes un peu trop belliqueux pour leur survie. Pas de bol pour le troisième qui après étude ne faisait que plonger la main dans sa veste pour en sortir un portefeuille. Pas de bol mais bon, y’a des circonstances ou certains gestes ne sont pas appropriés, et plonger sa main à toute vitesse dans ses fouilles quand on fait face à un tueur méfiant et méticuleux, ça ne pardonne pas.

              Red se glisse silencieusement de salle en salle et tombe enfin sur un type intéressant. Son instinct le sauve in extremis d’une attaque en fourbe et un coup de pied venu de nulle part tranche la fumée juste devant son nez. Red passe illico à la contre attaque en aveugle, deux frappes, un effacement sur le coté pour contourner l’attaquant et s’avancer pour lui percer le flanc. La lame ne rencontre que le vide et un bras qui dévie le coup, l’ennemi est vicieux, il a fait la même chose que l’agent. Red se baisse pendant qu'une manchette lui emporte son chapeau et qu’il tente un coupe de pied rotatif pour faucher les appuis de l’ennemi. La jambe de l’agent ne fauche que le vide, l’ennemi a sauté. Red se relève dans l’instant pour le choper en l’air, l’ennemi lui tombe dessus. Les deux hommes se retrouvent face à face, collés l’un contre l’autre, la pointe de la lame de l’agent stoppée juste avant qu’elle ne pénètre sous les cotes de l’ennemi droit vers son cœur. La main de l'ennemi serrant la gorge de Red prêt à lui broyer la traché…

              -Hitman ?
              -Corbeau ?

              Enfin assez prés pour se reconnaitre les deux comparses restent un instant interdit. Puis se séparent avant de finir de s’entretuer. Une seconde de plus pour que Sato mette Red au courant et les voila tout les deux prêt à finir le boulot…

              Haro sur la cible…



              Dernière édition par Red le Dim 5 Fév 2012 - 21:48, édité 1 fois
                Les deux hommes se rencontrent, on assiste à une brève rencontre qui tourne malencontreusement à la baston millimétrée, le moindre faux mouvement pouvant condamner l'un ou l'autre. Rapidement, après quatre ou cinq enchaînement et une chute pouvant être prise pour une scène gay, les deux comparses se reconnaissent et repartent chacun de leur côté, cherchant leur cible.

                Noriyaki entre par la porte menant aux vestiaires, suivant les traces de ses cibles tandis que Red se dirige vers un autre chemin, sans doute pourra-t-il intercepter leurs ennemis à un autre point. La poussière a gagné tout le bâtiment, impossible de regarder plus loin que deux mètres. Le Dandy avance à tâtons pendant deux bonnes minutes, il arrive à proximité de casiers verts. Là il entend un bruit, une voix, une seule. Un homme parle tout seul. Il se dirige vers lui, Satoshi peut l'intercepter au moment où il sera à sa portée. Il commence à l'apercevoir et change de position, il se tapit dans la poussière. L'homme a la tête légèrement levée vers la gauche et est atteint d'une surdité partielle due au bruit de l'explosion : Premier angle d'attaque. Rapide coup dans l'oreille gauche. En deux, la gorge : paralyser les cordes vocales, étouffer hurlements. En trois, son odeur montre qu'il a un coup dans le nez, côtes flottantes, dans le foie. En quatre, pour conclure, traine la patte gauche : Coup dans la rotule. Le mec est dans les vapes pour deux bonnes minutes, assez pour que Hitman s'éclipse dans la poussière et poursuive ses investigations.

                Tel un félin se déplaçant dans l'ombre, prêt à bondir sur son gibier à tout moment, Noriyaki se déplace dans les bâtisses des bains. Rien en vue, rien de rien. Sans doute sont ils sortis ? Non c'est impossible, ils ne sont pas parti dans la bonne direction. Poursuivant vers les douches qui semblent avoir -en s'écroulant- un passage caché derrière leurs murs, il appelle son partenaire et entre dans un endroit qui lui est pour le moment inconnu. Il n'est pas chose aisé d'atteindre Pile ou Face ...

                L'air se fait plus rare, la lumière diminue au fur et à mesure des pas qu'il fait. Heureusement, il a un briquet. Inutile, il les rattrape, le son de leurs voix lui parvient comme une feuille se déplaçant au gré du vent. Il sait qu'ils sont là, il sait qu'ils ont peur, ils ont peur de la mort, ils ont peur de leur mort.

                Maintenant bien avancé dans le tunnel qui mène on ne sait où, Satoshi avance en courant. Il essaye de les rattraper et espère qu'il se rapproche malgré le fait qu'il ne semble pas mieux entendre leurs voix. Alors qu'il tente une accélération, un homme surgit de l'ombre. L'adversaire commence en beauté en offrant un crochet du droit à Noriyaki. Le Dandy tente une riposte mais son opposant l'enchaîne avec un coup de genou dans l'estomac. Deux secondes de récupération plus tard, Satoshi tente un coup de pied mais l'homme esquive et le fauche sur son pied d'appui. Étalé par terre, le gentleman réfléchit en regardant la flamme de son briquet, puis l'attrape brièvement. Primo, il détourne l'attention de sa cible. Il envoie le briquet à la figure de celle ci. Ensuite, il bloque son coup en aveugle ; qu'il contre par un direct sur joue gauche. Il le désoriente ensuite à l'aide d'un coup à deux bras dans les deux oreilles. Étourdi, son adversaire tente une attaque de panique, le Dandy pare du coude puis donne un coup au foie, fêlant quelques côtes au passage . Il bloque une tentative de coup sur la droite puis fragilise sa mâchoire d'un coup de coude, puis il fracture. Il enchaîne en cassant les côtes déjà fêlées, puis donne un autre coup au plexus. Il disloque enfin sa mâchoire entièrement puis termine le tout par un coup de talon au diaphragme. Oreille qui siffle, mâchoire cassée, trois côtes fêlées, quatre côtes cassées, hémorragie du diaphragme.

                Derrière lui, un bruit, Sato tourne à 180°, il a été rattrapé par sa comparse, mais la cible est plus près que jamais.
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                L’opération de nettoyage touche à la fin mais double face s’avère plus glissant qu’une anguille et semble avoir poussé l’art de la fuite à un très haut niveau. Il file comme le vent à travers son sauna dévasté, semant les gardes du corps derrière lui pour ralentir les assassins qui lui collent aux basques.

                Dans le tunnel Red double Sato, à peine ralenti par un nouvel obstacle. Le combat semble bien engagé et il inutile de s’attarder pour l’aider, la cible d’abord. La cible qui apparait enfin au moment ou le tunnel s’interrompt comme il a commencé, dans une cave. Probablement celle d’un autre établissement ou Double Face à des intérêts. Aucune importance de toute façon, la cave n’est qu’une cave comme toutes les autres et le décor de l’étage au dessus n’aura pas besoin d’être évoqué. Pour Double Face, l’histoire s’arrête ici…

                Entouré par ses derniers fidèles, ses trois filles, Double face est en train de gravir une échelle aussi vite que ses jambes torves le permettent, déjà il tend la main vers la trappe pour l’ouvrir. Pas assez vite. Lancé avec force une des lames de Red traverse la trappe et s’enfonce profondément dans le chambranle qui l’encadre, bloquant l’ouverture d’une façon bien trop musclé pour le vieux Double Face. Coincé comme un rat le pauvre couine de terreur pendant que les trois filles qui ont déjà compris sortent les arment pour un baroud d’honneur. Heureusement que Sato n’est pas passé en premier.

                Red s’avance droit vers la cible pendant que les trois filles s’écartent pour se donner du champ, dégainant les armes hétéroclites qu’elles arrivent à planquer sur elles pendant le boulot. Un éventail aux pointes surement enduites de poison fuse vers l’agent qui le tranche d’un revers de lame. Aiguilles de coiffe en mains, la cadette passe à l’attaque, se jetant sur Red en hurlant, agitant ses pointes pour transpercer les mains et les bras de l’agent. Mais elle se précipite trop, d’un pas en retrait Red esquive l’assaut, le plat de sa lame vient frapper sèchement l’arrière du genou de la fille qui trébuche devant lui et qu’il vient choper à la gorge d’une main de fer. Deux points de pression plus tard et la demoiselle s’effondre.
                Plus prudente les deux autres attaquent de concert, la première brandit un sabre court qu’elle cachait sous ses fringues, l’autre deux éventails. D’une main Red attrape le poignet qui tient le couteau, bloquant le coup à quelques centimètres de son épaule, de l’autre coté il évite les lacérations des deux éventails et glisse sa lame entre les deux, arrêtant son coup à un cheveu de la gorge offerte de l’ainée.

                Les trois combattants restent une seconde aussi immobile que des statues. L’une des filles contemplant avec horreur la lame qui s’apprête à la tuer, l’autre tentant en vain de dégager son bras de la poigne de l’agent. Puis aussi brusquement qu’il s’est figé, le combat reprend.
                D’un pas Red rentre dans la garde de la fille aux éventails et d’un mouvement de poignet il bascule sa lame, et au lieu de lui ouvrir la gorge il la cueille au menton d’une violent coup de pommeau qui l’assomme sur le coup. De l’autre main il tord méchamment le bras armé qu’il tient toujours, obligeant la dernière des filles à lâcher son couteau avant de lui allonger une claque brutale qui l’envoie voler dans un coin de cave.

                Derrière l’agent Sato semble avoir terminé. Sur l’échelle Double Face à compris, cette fois plus rien ne viendra le tirer d’affaire. Acceptant son sort il redescend lentement sur le sol pour faire face à son bourreau. Ouvrant sa chemise dans un dernier geste de défi pour dévoiler les tatouages que sa longue carrière de criminel à gravé sur sa chair. Et il rit en regardant ses tueurs.

                -Tant que ça a duré, ça a été une belle vie…
                La lame de l’agent lui traverse les cotes, frappant droit jusqu’au cœur avant de ressortir pour lui trancher la tête d’un revers de sabre. A peine le temps de se sentir mourir. Mission terminée.

                Surgissant du tunnel comme un mauvais présage, un son bien connu interrompt les deux assassins dans leur fin de besogne. Les sifflets d’alerte des troupes de la marine…

                Il est temps de dissoudre l'association et de disparaitre en laissant les cadavres au passif...



                Dernière édition par Red le Dim 12 Fév 2012 - 17:34, édité 1 fois
                  A peine la cible abattue par Corbeau que d'autres ennuis s'annoncent... L'écroulement des bains n'est pas passé inaperçu et la marine semble être déjà arrivée sur les lieux. Le duo est face à une situation délicate, en effet le partenaire de Noriyaki avait quelques minutes auparavant bloqué la sortie en plantant un sabre dans la trappe assez profondément pour que leur cible ne puisse s'échapper.

                  Quelques secondes plus tard les premiers hommes bleus arrivent pendant que Red s'occupe des sabreurs en croisant le fer avec eux, le Gentleman s'occupe de ceux qui n'utilise pas d'armes blanches à coup de savate dans les incisives. Ils arrivent par dizaines, et heureusement pour les deux assassins, par un seul endroit. Quelques douze KO plus tard, Corbeau et Sato se jettent un regard, leurs ennemis sont beaucoup trop nombreux. Bondissant vers le haut du tunnel, Noriyaki envoie un coup de pied circulaire dans la paroi. La rocaille s'écroule et bouche le passage. Ils sont tranquille pour un moment, mais on est jamais trop sur de rien.

                  Grimpant assez rapidement à l'échelle, Satoshi tente de retirer l'épée. Il tire de toutes ses forces, on peut apercevoir les veines de ses bras et de son front qui se gonflent. Quelques secondes passent et l'épée se brise. Un petit cri grossier plus tard, le Dandy donne un coup de pied qui fracasse la trappe. Faut pas déconner non de dieu.

                  ***

                  Ils sortent des sous sols et débouchent dans une petite ruelle de Manshon. Les marines ont déjà communiqué à leur compatriotes que les assassins sont sans doute sortis. Restant sur leurs gardes, les partenaires se reculent dans l'ombre et Satoshi adresse quelques mots à Corbeau avant de disparaître.

                  « Je pense qu'on peut se séparer et aller chercher respectivement notre du maintenant non ? »

                  Sans attendre de réponse, Noriyaki se rend le plus discretement possible à l'adresse indiquée par le commanditaire de la mission qui avait quelques heures auparavant eu quelques informations sur les événements qui sont survenus dans les bains.

                  Faisant confiance au professionnalisme de l'assassin, celui ci et Satoshi se séparent quelques échanges de millions plus tard.
                  • https://www.onepiece-requiem.net/t109-greed#772
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