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[NOW] Le début d'une route semée d'or.



Les marines chargés de la défense de Logue Town avaient, il y a quelques semaines de cela, fait comprendre aux pirates du "Talon d'Or" que se balader dans une île sous leur responsabilité visage à découvert était de loin la meilleur idée qu'ils avaient eu. Une bataille sanglante s'engagea donc sur le port de la ville qui se termina avec la fuite des pirates. De nombreuses dépouilles faisant partis des deux camps ont été laissé à l'endroit de l'affrontement, offrant à la marine la possibilité de rendre compte au peuple une fois de plus que les pirates ne prennent pas en compte les défunts. Qu'ils sont sans cœur. Mais cette affirmation est loin d'être vraie, car le jour qui a suivi, après avoir eu la certitude qu'ils étaient tirés d'affaire, les pirates commencèrent à recenser les membres de l'équipage afin d'obtenir une liste concrète des morts au combat. Ceci fait ils décidèrent d'offrir une minute de silence à chacun de leur compagnon mort. Et les voilà maintenant sur les mers, à quelques minutes de vogue de Reverse Mountain.

***


Grand Line ?
L'océan le plus vaste, l'océan le plus dangereux, la route de tous les périls. Tous ces noms qui ont été donnés à cette mer sont tous, sans exception, justifié. Des tempêtes interminables, des courants imprévisibles, des îles toujours plus mystérieuse au cours du voyage. Une vaste étendue de mer sur laquelle sept îles sont reliés par un champ magnétique inconnu qui permet aux marins de se déplacer grâce au « Log Pose ». Et sur chacune de celle ci, nous pouvons trouver un trésor qui pourrait rendre l'équipage riche. Mais la bravoure ne suffira pas à nous faire survivre dans cet océan de malheur. Cette fois ci il faudra la force qui va avec, et il n'est pas sur que nous l'ayons. Malgré toutes ces contraintes, nous nous y rendons, sous le ciel jusque là bleu et le vent favorable à notre direction. Mais lorsque nous y arriverons... Tout changera, et nous le savons. Nous devons donc rester à l'affût du moindre changement. Sans quoi cela nous sera fatal.

Au milieu de tous mes compagnons se préparant à s'attaquer à ce terrain où les pièges sont plus nombreux que les hommes, je suis là, sur le pont supérieur. Je regarde le ciel. Les trésors ne sont pas la seule raison qui me pousse à me rendre là bas. La déclaration du gouvernement mondial de l'autre jour a réveillé en moi une envie soudaine. Une lettre de marque serait envoyé à un certain pirate de Grand Line ? Alors pourquoi ne pas m'y rendre et voler cette lettre ? Cette idée qui m'a traversé l'esprit a du briller chez biens d'autres, mais ce poste me plairait bien. Devenir corsaire, c'est avoir la sécurité au niveau de mes bâtiments. Malgré que certaines personnes affirment qu'il faudrait soit disant offrir au Gouvernement un tiers de notre trésor à chaque pillage, l'occasion est plus qu’alléchante. C'est donc avec un sourire plein d'ambition et la poitrine gonflé par le courage que j'attrape la barre pour me diriger vers ces vents puissants qui pourront nous envoyer vers le haut de cette montagne que tant de personnes redoutent. C'est quoi cette montagne ? Et bien, c'est celle ci. Vrai que tout à l'heure on ne la voyait pas, mais elle est bien là, apparaissant progressivement derrière ce brouillard pesant.

Mais... Où est le passage ?!

Alors que les vents commencent à s'exciter et que la mer suit le mouvement, le bateau commence à devenir difficilement maniable, nous fonçons droit sur la montagne, c'est inquiétant, toujours pas de passage, les hommes beuglent, les vagues nous fouettent le visage. Nos voiles sont gonflées comme jamais, le vent nous pousse. Toujours rien. Tout le monde se le demande, qu'ils le crient ou qu'ils le pensent, je le sais.

Mais... Où est le passage ?!



[NOW] Le début d'une route semée d'or. 3902599redline-2e74edf373

Il est là. Nous le voyons, mais nous pourrions le rater. Barre à tribord toute que je beugle, je crie je crie, mais c'est à moi de le faire. On va passer, on va passer...

Deux mystérieux poteaux apparaissent, suivis de deux autres, puis de quatre, le passage est là. La mer grimpe sur la montagne. On m'avait toujours dit que cette mer abritait d'étranges phénomènes, mais tout cela dépasse de loin ce que j'avais imaginé ! Tous mes sens sont à l'affût, j'en ai des frissons, ma joie ne peut se contenir, mon excitation est telle que je sers la barre de toute mes forces. Tout repose sur moi. Mais le bateau tangue, il va rentrer dans le passage, certes, mais de travers, et la montée sera rude. Ou pas. Nous sommes presque passés, je change de direction sèchement puis revient à une direction droite. Le navire va prendre le courant ascendant, nous allons passer.

« Mes amis, nous allons nous rendre dans la plus dangereuses des mers du globe, je vous conseille donc de bien savourer l'instant présent à partir de ce moment !

Chaque parcelle d'or que vous trouverez pourrait être la dernière, alors inspirer bien son odeur et gravez la à l'intérieur de votre crâne. Si vous pensez que nous n'allons pas y arriver, chassez cette mauvaise idée de votre tête.

Je jure, main droite sur les femmes de cette planète, main gauche sur mon trésor et mon dernier membre sur tous ces marins méprisants que je vous emmènerais de l'autre côté de cette montagne ! »


Dernière édition par Satoshi Noriyaki le Sam 14 Jan 2012 - 21:47, édité 1 fois
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Il fait bon. Le vent n’est pas si fort que ça, le soleil ne brille certes, pas assez, mais suffisamment pour éclairer les nuages et nous éblouir. Je ferme alors les yeux. Assis en tailleur à l’avant du navire, je savoure chaque instant de ma dernière journée dans East Blue. Encore quelques minutes et je serai de l’autre côté. Le capitaine nous a prévenus, la tension sera grande. Et nous avons profité de toujours être en vie pour rendre hommage aux hommes décédés dans la bataille de Logue Town. C’est vrai, j’ai du mal à le croire, mais il se peut que je sois mort d’ici une trentaine de minutes, ou plutôt vingt. Peut importe, je me fiche du temps, l’important est que si je veux rester vivant et profiter encore longtemps des joyaux de la vie, il ne faut pas que je m’excite. A quoi bon, ce n’est rien qu’une montagne. Je suis capable de vaincre une montagne. Mais avant chaque bataille il faut se reposer, c’est peut être cela qui nous avait conduit à la fuite quelques jours plus tôt. Donc je me tiens là, les yeux fermés, les jambes repliées vers mon corps, à l’avant du bateau. Bon dieu qu’est ce qu’il fait bon !

Le navire n’a plus toute sa jeunesse, mais il passera sans doute le cap des jumeaux. Le vent se lève. A vrai dire je me fais quand même un peu de soucis pour lui. S’il y passe, moi aussi. Un épais nuage passe et bloque toute luminosité. Il fait presque noir. Je le remarque et ouvre les yeux. Il ne fait plus si bon, ça me tracasse, nous somme je pense, assez proche de notre objectif. A côté de moi se dresse une petite masse. C’est Jack. Jack il est cool, il picole un peu trop à mon goût, mais il peut se fixer ses limites. Voyant qu’il regarde au loin, je l’imite. Quasiment tous les matelots sont sur le pont principal, et maintenant qu’un maître quelque chose dont je n’ai pas pris la peine de retenir le nom s’est barré, nous nous retrouvons seuls.

Ca se couvre, c’est mauvais Jack.

Ouaip’ Mais n’vous en faites pas, ça passera.

Ses paroles sont confiantes, mais je sens dans sa voix qu’il a peur. Il est encore jeune. 17 ans c’n’est rien, pourtant il est bien viril l’ami. Il sort un paquet de clope et m’en propose une avant d’attraper le bout d’une cigarette par la bouche. Je tire bien dessus. Pour l’moment c’est assez dégueulasse. Faut dire que j’viens de m’y mettre, le capitaine Sato m’a conseillé, ça attire la gonzesse il parait, et pis, s’il faut que j’attaque directe le cigare quand le moment d’une bataille remportée sera venu, je sens que ça va me dégouter à vie. Seulement au moment où j’commence à apprécier le goût de la fumée, le vent éteint la cigarette. C’est pas mon jour… Ce vent m’inquiète de plus en plus, la houle augmente, le bateau tangue comme jamais il ne l’a fait auparavant. Bordel, on passera pas c’est sur…

Jack m’aide à me relever, je lui propose d’aller sur le pont. Nous y retrouvons Willy. Willy c’est le meilleur pote de Jack, ils sont comme frères. Sauf que Willy, il n’a que 15 piges. 15 piges c’est que dalle, il devrait encore être à l’école, mais il a choisit un autre style de vie, et aujourd’hui, il a un peu les pétoches. C’est le jour le plus important de sa vie, peut être de la mienne, peut-être celle de nous tous. Le capitaine aussi est anxieux. Il est à la barre, et maintenant que le courant se fait de plus en plus fort, il commence à avoir du mal à manœuvrer le navire. Il dit quelque chose, mais avec le bruit des vagues, personne n’est apte à comprendre ce qu’il dit. Putain de temps de merde. Ça me gâche ma journée. Je décide d’aller à l’intérieur chercher quelque chose pour me couvrir. C’est pas dans mes habitudes de faire ma chochotte, mais d’un autre côté, peut- être qu’un petit tour me changera les idées dans un moment pareil. Je suis le seul à me trouver ici. Le bruit de mes pas sont couverts par le bruit des vagues frappant la coque. J’entre dans la chambre, à ce moment là le bateau se secoue si fort que je tombe le cul par terre. J’attrape ce pour quoi je suis venu ici et cours sur le pont. Tout le monde crie et fait différentes choses permettant la manœuvre du navire. Nous sommes tout proches de la montagne. Le capitaine semble comme ruisseler de sueur, et il crie, il crie…

Je jure, main droite sur les femmes de cette planète, main gauche sur mon trésor et mon dernier membre sur tous ces marins méprisants que je vous emmènerais de l'autre côté de cette montagne !

Cette fois on va passer c’est sur.

    Ca fait des jours qu'il ne dort pas, prendre la mer lui fait pas du bien et son organisme supporte mal la forte ionisation de l'air, un peu comme si un humain sentait son estomac éclater parce qu'il a trop mangé mais là ça fait des jours que ça dure et il en a encore pour plusieurs jours après. Tant pis il s'occupe en arpentant les couloirs du navire, il explore le bâtiment qui lui sert de maison *Il se cogne la tête contre un linteau* ah le problème c'est que les plafonds sont pas prévu pour lui, le moindre obstacle lui fait travailler sa souplesse et il commence à avoir les talons dans l'estomac : ce qui est étrange vu qu'il n'a pas de talons ! L'épreuve de la porte est passée, voilà celle du tabouret (Bah le tabouret de son cabinet quoi...il est chirurgien.) et pis nan il veut pas s'asseoir il veut user son énergie, ça le fera dormir un peu. A son arrivée sur le navire il s'est vu remettre la responsabilité de la santé de l'équipage (Une des seules compétences qu'il doit à la marine) avec Red une plus ancienne de l'équipage, assez joyeuse et pétillante mais réfléchie, l'opposé de Den et ça les mènent parfois à des taquineries pour le mieux, à desSa collègue arrive pour lui titiller le disque dur :

    -Ouah Den toujours dans des positions mortelles, tu cherches tes pieds cette fois héhé.

    -Bonjour Red, j'ai pas de pieds c'est pas l'pied, tu veux me dire quelque chose ?

    -Hmmm on approche de Reverse Mountain, tu devrais sourire plus souvent ça éviterai que les patients reviennent.

    -Toujours aussi aimable, je pars faire face à la route de tous les dangers.

    -Les toilettes ?

    Sur cette ultime affrontement Shimeru sort de la salle pour aller sur le pont évidemment. Reverse mountain ? C'est le moment de ne pas sortir littéralement de ses gonds et de rester concentré...comme du jus. Des blagues comme ça il essait d'en sortir le plus souvent possible pour éviter de plomber l'ambiance, mais bon ça a pas l'effet voulu et Sca parfois lui en sort des bonnes pour lui donner des exemples. Revenons à nos boulons, Shimeru monte les escaliers et passe devant les différentes salles et odeurs du bateau, sentant une odeur de tabac dans l'air il ne s'arrête pas pour sauver les petits poumons des hommes de l'équipage car l'atmosphère est en train de devenir lourde, très lourdes. Atteignant l'extérieur il voit le ciel s'assombrir et l'équipage s'agiter car nous atteignons la fameuse falaise. Et beh voilà le ruban de son haut-de-forme qui se raidit tout seul maintenant, va pas falloir traîner ici sinon d'autres systèmes vont débloquer et il va devenir fou : toute cette tension ça lui dresse sa frange. Faut qu'il bouge rapidement, il court vers les tâches de manoeuvre du navire et observe en même temps le capitaine, il a les yeux tourner vers devant mais il y a quoi devant à part du brouillard ? Analyse de la situation...Grandline : d'après ses fichiers c'est pas pour les grille-pains là-bas, il va falloir assurer s'il veut gagner de quoi s'acheter des petits clous pour plusieurs années. Mais bon déjà faire ce qu'on lui demande il y arrive peu à peu, genre extraire une balle ici ou une écharde là-bas c'est pas jojo quand vous avez des doigts comme des bananes, par contre distribuer des baffes ça il sait le faire mais faudra se raffiner un peu plus pour affronter Grandline.

    Je jure, main droite sur les femmes de cette planète, main gauche sur mon trésor et mon dernier membre sur tous ces marins méprisants que je vous emmènerais de l'autre côté de cette montagne !

    Shimeru ne comprenait pas vu que techniquement il n'a que 5 cinq doigt sur une main et qu'au dernier recensement les femmes dépassent le million ce qui ferait à peu près une dizaine de cellules par femmes, encore heureux le calcul est plus facile avec sa main gauche mais Shimeru ne comprenait ce qui enjoué l'équipage dans le fait que le trésor a droit à plus de doigts. Comme il a appris que c'est l'intention qui compte il ne cherche pas plus loin et montre son enthousiasme en souriant :



    -Je vous offre mes doigts à tous !
      Tout l’équipage, réuni sur le pont, fut secoué par l’émouvant discours du capitaine. Après cette étape s’ouvrirait à eux le paradis des pirates, le chemin de tous les rêves,… mais surtout la route de tous les dangers ! Aussi inculte soit-il, Ange connaissait toutes les rumeurs effrayantes à propos de cette voie, qu’il s’était fait conter avec avidité à la taverne. Cependant jusqu’à maintenant, s’il était au courant des intentions de son équipage de s’y rendre il n’imaginait cet évènement que pour un futur lointain.

      Grand Line ? On approche de grand Line ? Mais c’est dangereux ça ! On raconte que la moitié des vaisseaux qui tentent d’emprunter ce passage s’écrasent contre les rochers et sombrent avec leurs équipages !! Et je ne peux même plus nager…

      Chacun avait l’air heureux et enthousiaste, comme si le simple fait d’entendre le capitaine clamer sa lubricité et son avarice suffisait à les assurer de s’en sortir indemnes. Ils ne se rendaient donc pas compte du nombre de futurs seigneurs des pirates, ou de capitaines corsaires potentiels aux pouvoirs surhumains qui étaient morts ici, simplement à cause des statistiques qui voulaient qu’un équipage sur deux voit son aventure se terminer dans ce passage ?! Et pour couronner le tout, ils n’avaient même pas de vrai navigateur. On pouvait admirer la connaissance qu’avait Satoshi de ses hommes pour réussir à les motiver en ses circonstances. Puisque la tendance générale était aux cris de joie, le cambrioleur imita ses camarades et poussa un « hourra » (mais un hourra discret, histoire d’augmenter les chances de ne pas se faire repérer par le mauvais sort s’il passait par la).

      Alors qu’ils approchaient de la gigantesque muraille de rochers, les vagues se faisaient de plus en plus violentes : elles se repoussaient et s’écrasaient contre la paroi, avant de revenir dans le sens inverse pour frapper le bateau, lui-même attiré par le courant principal. Parce qu’une situation tendue n’est rien sans ambiance de qualité, de la brume se formait par le contact de l’eau chaude d’East blue contre la roche froide, et dans l’ombre de la montagne il semblait que le soleil avait disparu. Des nuages d’écume balayaient le pont, et le bruit de la fureur des eaux exécutait un parfait fond musical.
      Débordant de motivation, le capitaine avait pris la barre. Autour, chacun essayait de s’activer comme il le pouvait : vite, on resserrait les cordages, on attachait les caisses, les tonneaux et les canons afin qu’ils ne puissent pas rouler librement sur le pont et dans la cale lors des secousses qui attendaient l’équipage, car se serait leur mort. Mais que fallait-il faire de la voile : la remonter ou la tendre ? La conscience du danger, la crainte de la mort, la peur de l’eau, mais aussi le discours à propos d’or et l’enthousiasme général avaient poussé Ange, habituellement spécialiste pour avoir l’air de travailler tout en ne faisant rien –et capable donc, d’enrouler un même cordage pendant des heures, de faire on-ne-sait-quoi dans les haubans, de briquer une minuscule parcelle du pont durant tout son temps de corvée, c’est à dire tout ce que l’on voit dans les scènes typiques de vie à bord-, à être aux cent coups et, chose inhabituelle pour un homme comme lui qui était habitué à laisser la société se charger à sa placer des choses utiles lorsqu’il le pouvait, à prendre des initiatives.

      Mais décidément, cette montagne n’était pas rassurante. Et l’ouverture était si petite ! Quand à la rangée de poteaux qui décorait de chaque côté le passage, elle se rapprochait bien trop vite !!…

      On va s’écraser, c’est sûr, on va s’écraser contre les rochers ! On va de plus en plus vite, ça va être terrible !!
      Que veux-tu y faire ? De toute façon, il est trop tard pour faire demi-tour.
      Je ferais mieux de me cacher dans une cabine, sous une pile de matelas !


      Une vague s’affala violemment sur le pont, arrosant une partie des pirates dont le malheureux sauvage avant même qu’il n’ait pu esquisser un geste : le Lady Million était au niveau du couloir ! Le navire, si frêle au milieu des énormes rochers qui le frôlaient et de toute cette puissance déchainée, était ballotté dans tout les sens par le courant, et chacun se cramponnait comme il le pouvait pour ne pas être éjecté. Maintenant, tout reposait sur l’habileté du capitaine.
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      Cette fois ça y est, contre vent et marée, nous passons. Mais nous ne passons pas correctement. Malgré ma tentative échouée de redresser au dernier moment pour que le courant nous redresse de lui même, le navire commence à partir en vrille dans le courant. C'est embêtant. Mais nous sommes passés. D'ailleurs, malgré que l'on aie pas le temps de papoter car nous ne sommes pas en bonne posture, certains trouvent quand même le temps de se demander pourquoi l'eau remonte la montagne.

      Hé les moussaillons, vous avez déjà vu quoi qu'ce soit de logique ici ? Regardez les fruits du démons...

      Tout de suite, après cette phrase, ils s'arrêtaient et repartaient au travail. Quoi de plus simple ? Mais il est vrai que c'est étrange. Le navire remonte une montagne grâce au courant de l'eau, où est le piège ? De plus, de travers, et si cela continuait encore, nous n'allions pas tarder à nous écraser contre les rochers !

      Il faudrait que les dieux nous aide, car si ça continue nous n'allons pa*

      VLAN

      ....
      ....
      ....

      C'est un... Navire... Pirate ...?

      BOUGEZ VOUS FAUT R'DRESSER L'NAVIRE SINON ON VA FINIR COMME EUX !

      Mais capitaine, le navire s'est fait redresser avec la collision !

      ...
      ...
      ...
      Ah ?


      J'essuie les nombreuses goutes de sueur qui ont découlé de la collision. Pendant un moment, j'ai cru que le navire avait cogné contre la paroi... C'est malsain de faire peur aux gens comme ça, pourquoi est ce qu'il faudrait passer par ici pour accéder à Grand Line ... Je suis sur et certain qu'un autre passage moins dangereux existe ici bas, et que les rumeurs qui disent qu'on ne peut passer que par là sont juste ce que les marines disent pour nous envoyer tout droit vers les tréfonds de l'enfer.

      Monsieur ! Une épave de navire marine !


      ...

      Le Lady Million grimpe la montagne avec facilité maintenant, dépassant de nombreuses épaves de navire ayant échouer sur cette route de malheur. Une chance que nous ayons pu nous en sortir. De toute façon une fois qu'on est dans le passage et qu'on se laisse correctement porter par le courant, plus rien ne peut nous arriver. La preuve est telle que la pluie se dés-amplifie, puis cesse, coïncidence ? A ce moment là nous avons rejoins le sommet, et nous descendons dans un éclatement de joie ou de peur selon les personnes.


      Dernière édition par Satoshi Noriyaki le Mar 17 Jan 2012 - 18:57, édité 1 fois
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      Cette fois c’est sûr, on est passé. Seul hic, on tourne. Ouais ouais, on tourne, et plutôt rapidement même. Disons que j’aurais préféré entrer dans le passage d’une meilleure manière, car à se rythme il ne serait pas étonnant de toucher la paroi pour aller directement toucher le fond. C’est étrange, le courant est ascendant. Comme s’il cherchait à nous emmener vers le ciel. C’est peut-être nous qui sommes morts et qui allons au paradis. Mais bon, vu que je ne vois pas quand est-ce que nous aurions pus crever et qu’il est quasi certain qu’à ce stade de la vie j’aille en enfer s’il m’arrivait un malheur, j’écarte vivement cette possibilité de ma tête.

      Alors je tente de marcher vers le capitaine pour savoir comment il sent l’affaire, mais à ce moment là je vois Willy qui fait un pas et se casse la gueule pour retomber la tête sur un tonneau. Je prends assez peur : il est costaux mais c’est la nuque qui a tapé, je décide donc de changer de trajectoire pour aller à sa rencontre en même temps que d’autre de ses potes.


      Je me relève, la vache, j’ai pris un sacré coup… Le navire s’est stabilisé, Blood, qui est à mon chevet, me dis que nous avons heurté une épave qui nous a remis dans la trajectoire du courant. Un sacré coup de veine. Le capitaine reste inquiet cependant, nous continuons à monter, mais il est possible que la descente ne se fasse pas forcément bien. En ce qui me concerne, j’ai eu assez peur je l’admets. Le bateau m’a fait perdre l’équilibre et je suis tombé, ensuite je me suis évanouie quelques temps, heureusement, j’pourrais assister à toute la traversée de Reverse Mountain. Que c’est excitant… L’odeur de la mer est spéciale, pas comme dans les blues. Je sens le changement arriver, aussi de la buée s’échappe de l’eau, nous arrivons en eaux froides, et profondes, tandis que sur East Blue, il faisait bon et la profondeur maritime n’allait certainement pas jusqu’à dix kilomètres en dessous de l’eau.

      Je décide d’aller écouter la conversation des autres matelots voyant pertinemment que Blood n’a pas que ça à foutre que de rester avec un adolescent de 15 ans. Il aura 19 piges bientôt, et préfère rester avec Jack. Blood est plus solitaire de toute façon, il a jamais vraiment voulu rester avec des gens, même s’il - il me semble – voue une certaine complicité avec Satoshi. Enfin pour moi qui ne les connais pas vraiment je n’peux pas vraiment dire, mais une chose est certaine, c’est qu’il est plus proche de lui que de moi. En tout cas maintenant qu’il est maître d’équipage, il n’y a plus que moi et Jack qui lui obéissons, il y a tout l’équipage. C’pour dire, il est devenu important, mais à vrai dire,c’est pas ça qui va le changer.

      J’aperçois un groupe de forbans, qui, pensant que maintenant que le plus dur est fait, discutent tranquillement de l’étrangeté de l’endroit. Je tente de m’incruster dans la conversation, mais ils me repoussent, me jugeant trop jeune pour faire partie de leur bande fermée. Fuck, où puis-je aller ? Hors de question de tenter de me battre avec ses hommes, je me ferais déglinguer et m’attirerais les foudres des maîtres. Tient, en parlant d’eux, voici Jazz qui gueule sur le groupe qui m’a rejeté, bien fait pour leur gueules. Sauf qu’il en profite pour me réprimander de mon efficacité. Bon, j’vais aller me cacher, ce sera plus simple. Sauf que voilà, à ce moment là, le navire a cessé de trembler, le courant à cessé de taper sur notre coque, le bruit de l’eau s’est atténué. Nous volons. Je regarde sous la coque, ou devrait normalement se trouver l’eau. Nous sommes en l’air et partout autour, les voies se rejoignent. Nous sommes en haut de la montagne, nous sommes au centre du monde.

      MAXI JUUUUUUUUMMMMMMP !
        OUAH !! On vole !!

        Alors c'est être en suspension spontané dans l'air ? C'est vrai que maintenant qu'il en était là Shimeru sentait bien que l'angle de tanguage avait changé, même diminué et que les frottements des vagues ne s'entendaient plus, c'est bizarre. Hé mais elles sont bien jolies toutes ces sensations mais si le Lady Million était en l'air, alors il allait devoir retomber d'une manière ou d'une autre et d'après le nombre d'inconscient qui pensaient surtout à l'air de la montagne plutôt qu'à leur santé il ne devrait pas tardé à avoir plusieurs fractures multiples dentaires sur eux. Il ne pouvait pas retournait au cabinet maintenant pour tout préparer : de un parce que Red devait encore être en train de ranger le matériel en chantant, de deux parce que la chute c'était dans quelques secondes...

        *Mesure de l'écart entre le fond du navire et le niveau de l'eau ... 8,412 m ... 4,230 m ... 1,994 m ... 0 m .*

        BLAF !!

        Ah ? Ca y est l'impact avec le courant descendant vient d'avoir lieu et c'est pas beau à voir. Plusieurs des collègues viennent de s'affaler sur le plancher du pont en regrettant leur brosses à dent en quelques secondes, Shimeru lui était resté collé au navires avec son poids et un petit coup de pouce de ses pistons lui permit d'amortir le choc, mais son chapeau lui échappa du crâne et vint s'écraser par terre. Pourtant il n'y eu pas autant d'édentés que prévu puisque sans compter les anciens de l'équipage, le maître et le capitaine, plusieurs s'était tenu à quelque chose. Mais bon ça c'est la partie divertissante, maintenant Den s'inquiète plus à propos du navire qui vient d'encaisser le choc et qui doit traverser le courant descendant et tenir la trajectoire jusqu'au Cap des jumeaux, espérant que tout le monde puisse se remmettre au boulot le plus rapidement possible il ne chauma pas plus de quelques secondes et releva les principaux membres à terre pour les réveiller.

        -Salut ... mon pote ... t'es en état de marche ? Tu peux te lever ? Mais si, tu peux te lever. Lève-toi et marche.

        Accompagnant les futurs dentés-or il prit lui-même un cordage et aida l'équipage à diriger le navire, sûr qu'il fallait l'aide de tout le monde pour diriger ça, et maintenant que le navire venait de prendre encore plus de vitesse ça n'allait pas être une partie de plaisir. Il se serra la ceinture et les boulons et fit circuler l'huile pour être au top. Regardant le capitaine au moindre geste de contrôle et d'organisation ça ne tarda pas à arriver, le voici déjà à hurler les autres comme si le diable était derrière nous, sauf que là il était devant et était prêt à démolir le navire. Tiens tiens Shimeru venait de s'amuser à tester le dossier poésie.
          [ Quoi ?! Je commence plus tôt et je finis plus tôt aussi ? Peuh ! Il m'a devancé de deux minutes, et j'ai même du rajouter les deux dernières parties pour le rattraper ! ^^ ]





          Pourquoi est-ce qu’on monte? Pourquoi est-on en train de monter alors qu’on est sur l’eau ?!!
          Je n’en sais rien, mais je crois que tu ferais mieux de rester couché par terre : ça fait déjà deux fois que tu tombes à cause des remous, et je ne tiens pas recevoir une troisième bosse.


          - Hééé, c’est quoi ce bazar ? Comment arrive-t-on à remonter cette falaise ? Demanda l’un des pirates à ses camarades qui se trouvaient à proximité.

          Pressentant la conversation intéressante qui lui permettrait de se coucher moins bête, dans l’hypothèse ou il survivrait jusqu'à la nuit bien sûr, Ange s’approcha du petit groupe.

          - A la taverne, un vieux m’a dis que s’tait une sorte de courant magique, tu vois ?
          - Et il en sait quoi, ton vieux de la taverne ?! Moi je pense que ce passage, c’est juste un attrape-nigaud inventé par la marine pour que tous les pirates aillent s’y écraser.
          - Mais non, il y a une explication scientifique à tout ça : le courant est tellement fort en bas que si on suit la bonne trajectoire il peut nous emporter sur la pente. Un peu comme un robinet.


          Moi, l’idée du courant magique ça me va.
          Un robinet magique géant, alors ? Et que seuls les fous tentent d’emprunter.


          D’un ton qui indiquait clairement que c’était la solution indiscutable, le capitaine mît fin à la discussion, et les hommes retournèrent à leurs occupations (qui consistaient principalement à se cramponer pour ne pas être éjectés par la puissance des vagues et la rotation du bateau). A quelques pas d’eux, un jeune homme qui n’était pas non plus à son poste –c'est-à-dire qu’il n’était pas accroché au mat comme il l’aurait du- se vautra lamentablement alors qu’il essayait d’arpenter le pont. Le voyant assommé Ange l’observa, se demandant s’il allait glisser et tomber par-dessus bord ; ce n’était même pas de la cruauté, l’idée l’amusait pour le simple fait de savoir ce qui allait se passer. Lorsqu’Akaido Blood (celui-ci, quelques jours plus tôt, avait d’ailleurs passé de bonnes minutes, à lui expliquer qu’il s’appelait Bood, et non pas Akamachin Sang) lui vint en aide et le porta à l’abri, le voleur éprouva plus ou moins l’impression qu’on pourrait lui reprocher à juste titre d’être égoïste et de manquer totalement d'esprit de camaraderie, aussi tourna-t-il vivement la tête ailleurs afin de faire semblant de ne rien avoir vu.

          Tu devrais avoir honte de toi.
          Honte ? De quoi ? Je n’ai rien vu, rien du tout !
          Hum, bien sûr ! En attendant, tu devrais aller voir le capitaine pour prendre des instructions, histoire de te rendre utile.
          J’ai rien vu ! Et d’abord, il n’avait qu’à pas se déplacer debout comme un idiot alors que le bateau fait la toupie !
          Oui, oui, mais va voir le capitaine.


          Hésitant, le cambrioleur se leva de sa position accroupie, se mît debout et…

          VLAN

          A cause des incommodités de la montée, personne n’avait vu l’épave encastrée dans l’un des piliers qui ornaient la voie. Ange, ainsi que ses rares camarades encore debout qui avaient eu la bêtise de ne pas s’accrocher, se vautrèrent lamentablement.


          ***

          Le navire filait droit, désormais. Le heurt avec l’épave l’avait remis droit, et avec un peu de chance, n’avait pas subi trop de dégâts. On pouvait espérer atteindre bientôt la fin de la montée, et il fallait juste ne pas penser à ce qui arriverait si le courant n’avait pas la force de les porter jusqu’en haut.
          Lorsqu’un matelot cria avoir aperçu un bateau de la marine échoué, la plupart des pirates ne comprirent d’abord pas, puis regardèrent devant eux, horrifiés : la voie était jonchée, ça et la, de carcasses de navires ayant probablement pris une mauvaise trajectoire à l’entrée ou fait un écart fatal. Il était certain que sans le choc providentiel avec l’épave à l’entrée du passage, le Lady Million les aurait rejoints.

          Désormais, si le bateau n’était plus balloté, le courant se faisait plus rapide. Peu à peu, le ciel s’éclaircissait et les parois de la montagne paraissaient moins hautes. De la brume entourait le bateau, presque à la verticale, puis celui-ci émergea de la couche nuageuse. Le spectacle était à la fois magnifique et terrible : les Truands assistaient la à un spectacle unique, le monde vu d’au dessus des nuages, mais ils pouvaient aussi prendre conscience de toute leur vulnérabilité face aux caprices de la mer. La paroi de rétrécissait de plus en plus. Pour ne pas risquer de tomber une nouvelle fois, ou pire, d’être emporte hors du bateau, Ange enfonça ses ongles dans ce qui se révéla être une jambe… une jambe de plus ou moins humain qui ressemblait à une grosse patte de métal.

          - Ah. Euh… désolé Shimeru, j’ai cru que c’était la rambarde. –Hum- sympas tes bottes en fer.

          Cela dit, il y resta accroché.
          Soudain, dans un éclat d’écume, le Lady Million quitta la surface de l’eau.

          ***

          Durant quelques secondes, le navire survola la gigantesque cascade avec une vitesse trop grande pour être rassurante. On entendait des cris de joie, mais aussi de frayeur et il y avait de quoi être inquiet ! Le sauvage découvrait pour la première fois le second sens du mot « voler », et il n’était pas près de recommencer ! Pas volontairement en tout cas. Si ses mains, toujours fixées au pilier que représentait la jambe du rob… de Shimer’Pa -ou un nom comme ça-, le reste de son corps avait été soulevé et il se trouvait en station inversée.

          ***

          Le choc fut assez violent dans l’ensemble, et si Ange eut à nouveau l’occasion d’utiliser une brosse à dent, il jura que ses genoux ne furent plus jamais les mêmes. Lâchant son collègue, il se mit sur le dos le temps de reprendre ses esprits ; à côté de ce qu’ils venaient de vivre, la descente paraissait une formalité.
          Pour lui en tout cas. Pour l'instant.
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          Pendant que nous sommes au dessus et que tout le monde sans exeption essaye de s'accrocher à quelque chose pour ne pas tomber par dessus bord - et que d'autres tombent, bien sur - je reste de marbre, ayant pour seul accroche ma barre que je ne lâche pas. Dans ce moment totalement chaotique, je suis là, je ne bouge pas, je ne sourcille pas, j'observe l'horizon qui semble se dessiner au fur et à mesure.

          Et nous retombons sur la surface de l'eau.

          Le Lady Million commence sa descente aux enfers. Sa vitesse est telle qu'il semble par moment se décoller de la surface de la mer pour flotter quelques instants. Même si nous avons passé le pire, la descente peut être elle aussi fatale, un petit obstacle pourrait déchirer la coque du navire et nous condamner. Néanmoins certains de mes hommes crient ou pleurent de joie, d'autres pleurent en récitant des passages de la bible. Ajouté à la voie aigüe incompréhensive, le latin déjà compliqué est incompréhensible. Dans ces conditions la messe ne doit pas être bien écoutée... Un prêtre citant des passages d'un livre en latin, dos au public celui ci placé derrière un portillon, quel être vivant sur terre pourrait tenir plusieurs heures dans ces conditions sans parler, sans vouloir s'amuser ? Aucun. C'est impossible. Conclusion : Si personne n'écoute, l'église ne sert à rien. Mais ce n'est pas le plus important maintenant, car l'heure n'est pas au débat mais à la description. Aujourd'hui nous avons réalisé un exploit notable. Moi et mon équipage nous rendons sur la Route de Tous les périls. Nous n'en sommes qu'à quelques mètres. Passer Reverse Mountain, connus sous plusieurs autres surnoms comme "Cimetière des pirates", "Nid à épaves" ou même "Funérarium des ambitieux", sera sans doute le début de notre entrée dans le monde des Rookies de cette mer tant dangereuse qu'excitante.

          Je lâche la barre, la confiant à un de mes nakamas qui semble assez qualifié pour manier un bateau pouvant avancer par ses propres moyens ( soit n'importe lequel d'entre eux ), puis me dirige vers le pont principal où sont posté la quasi-totalité des hommes voulant profiter du paysage tout en travaillant. Là, je me tourne vers Ange Del Flo, la recrue qui avait fait des miracles il y a un mois de cela. Cet homme est tout ce qu'il y a de plus qualifié pour la place vacante qu'occupait Akira Grey, ancien second. Celui ci aime l'argent et aime se battre, il est prêt à tout pour ses intérêts et fait souvent passer ses besoins avant ceux des autres, la première chose qu'il fait lorsqu'il arrive dans un endroit qu'il ne connait pas, c'est regarder si il y a des objets de valeur.

          « Hoy hoy, camarade d'équipage ! Ecoutez moi car cette décision va être importante. A compter de ce jour et ce jusqu'à sa mort, cet homme deviendra mon second. Il vous surplombera tous en terme d'autorité, si il vous demande quelque chose faîtes-le. Même si il parait un peu... Bref. Ecoutez le, car ce sera votre supérieur. Et pour cela, qu'on apporte un tonneau de rhum ! Dommage pour celui qui est à la barre, mais on ne boit pas en conduisant, c'est bien connu non ? Hé hé hé »

          Et c'est ainsi que finalement, en dépit du fâcheux épisode "Logue Town" où je voulais acheter des cigares spéciaux, nous pouvons fêter à la fois notre futur passage sur le cinquième océan et la promotion d'Angel. Mémorable non ? Les pirates de l'é-talon d'or in da place !
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            A son habitude, Juusei dormait paisiblement dans sa case, lui étant réserver et méditait sur les plans qu'il l'attendait sur Grand Line, accompagné de son nouvel et premier équipage. Lui, qui souhaitait créer son propre petit groupe, fit surpris par son recruteur. Mais il savait que cet homme pouvait lui apporter quelque chose. Le jeune Phoenix D. était nouveau sur l'équipage mais s'était déjà bien intégrer au groupe. Il avait posé ses conditions en contre partie de l'asile qui lui était offerte. Le dit capitaine lui avait promit gloire et fortune, et rien que par curiosité, le jeune Juusei avait vraiment hâte de voir à quoi pouvait promettre cet homme. mais ceci pourrait être découvert seulement si l'équipage passerait Reverse Mountain pour atteindre, par la suite, le Cap des Jumeaux.

            Le voyage venait de commencer il y a maintenant un peu plus d'une semaine. Satoshi Noriyaki, capitaine des é-Talon d'Or et du One Million, venait d'annoncer à sa nouvelle recrue qu'il comptait bien se rendre sur Grand Line. Ce détail ne gênait aucunement Juusei, ça l'arrangeait même beaucoup au contraire. Il était sur un Galion former avec un grand équipage et se dirigeait vers la route de tous les périls. Que demandez de mieux ? Il se reposait donc dans la chambre qui lui fit donner à son arriver mais fut appeler sur le pont très rapidement. Le navire se rapprochait rapidement de l'ouverture vers l'océan tant attendu et le capitaine mit les membres au rapport. La chute allait être terrible mais il fallait à tout prix garder son sang-froid pour un meilleur contrôle de l'embarcation. Deux grands poteaux firent alors leur apparition et ils furent suivis par deux autres puis quatre autres. Puis alors que ces nombreuses colonnes annonçaient le début d'une nouvelle aventure, un bruit assourdissant entra dans les sons de paroles d'excitation appartenant à l'équipage. Comme si de l'eau claquait contre un autre liquide. C'est alors qu'un des nakamas situé en haut du mat principal cria, " Cascade en vue !". Ils y étaient finalement parvenus. Satoshi se tourna vers tous ses confrères et leur dit.

            « Mes amis, nous allons nous rendre dans la plus dangereuses des mers du globe, je vous conseille donc de bien savourer l'instant présent à partir de ce moment !

            Chaque parcelle d'or que vous trouverez pourrait être la dernière, alors inspirer bien son odeur et gravez la à l'intérieur de votre crâne. Si vous pensez que nous n'allons pas y arriver, chassez cette mauvaise idée de votre tête.

            Je jure, main droite sur les femmes de cette planète, main gauche sur mon trésor et mon dernier membre sur tous ces marins méprisants que je vous emmènerais de l'autre côté de cette montagne ! »


            C'est alors qu'à son tour, Juusei ainsi que ses camarades le crièrent tous plus fort que les autres...

            « Je jure, main droite sur les femmes de cette planète, main gauche sur mon trésor et mon dernier membre sur tous ces marins méprisants que je vous emmènerais de l'autre côté de cette montagne ! »

            Après ce court instant de solidarité entre compagnon d'arme, que la capitaine Noriyaki se mit à la barre et commença à naviguer du mieux qu'il put. Le bateau s'engouffra par la suite dans ce qui provoquait ce bruit assourdissant, la cascade. Flottant maintenant dans les airs, la coque du bateau n'avait plus de contact avec l'eau. Les voiles grandes ouvertes, gonflés par la pression du vent, le bateau prit de la vitesse et se rapprochait puis s'éloignait de par et d'autre de la surface de l'eau. Les pertes commençaient à se faire ressentir et bon nombre des nakama du jeune Juusei se cramponnaient de toutes leurs forces aux éléments du bateau. La moitié de cette immense cascade venait de passer et la fin ne devait plus trop tarder... Un enfer qui allait vite se terminé, c'est ce qu'espérait Juusei.


          [Excusez moi si vous trouvez ça trop court,nul, ou quoi d'autre mdr, mais je saturais à ce niveau là, donc au lieu d'empirer le RP et d'écrire de la merde, je préfère laisser la main au suivant. Merci de votre compréhension ;) ]
          • https://www.onepiece-requiem.net/t3798-fiche-de-phoenix-d-juusei
          • https://www.onepiece-requiem.net/t3581-juusei-d-phoenix-la-renaissance-du-volatile-a-valider
          Des pirates, le sauvage ne fut pas le moins surpris lorsque Satoshi le désigna à tout l’équipage comme son second officiel et son successeur. Il était d’autant plus décontenancé que jusqu’à maintenant il n’avait occupé que des postes de sous-fifre, ou au mieux de type lambda : apprenti guerrier, valet-homme à tout faire, petit cambrioleur, homme de main occasionnel, simple membre d’équipage, et soudain second d’un futur capitaine corsaire, déjà connu sur tout East Blue et même au-delà !

          Argh, c’est vraiment de moi qu’il parle, là ? Ça m’a l’air sérieux tout ça, je devrais peut-être prendre un air important… ?
          Non, ça ne t’irais vraiment pas, tu ferais mieux de garde ta tête normale !
          En tout cas, fini la tire-au-flanc, je vais devoir travailler pour de vrai avec ça.
          Hm, tu devrais donner un premier ordre pour marquer le coup, et histoire d’annoncer la couleur ; parce que si tu restes planté comme ça derrière le capitaine, avec ton air constipé, tu ne risques pas d’avoir beaucoup d’autorité sur tes copains, surtout les plus anciens.


          Il restait à voir s’il voulait jouer au second « dur », et donc leur pondre quelques phrases, les prévenant par exemple que même s’il était content et même si l’heure était à la fête, ils n’étaient pas arrivés et ne devaient pas se relâcher, ou au contraire s’il voulait passer pour un type cool en lançant tout le monde dans la fête et en étant le premier à boire.

          Tu sais, tu ferais mieux de continuer à agir comme tu l’as fait jusqu’à maintenant, c'est-à-dire ne pas trop t’embêter à réfléchir. De toute façon, faire un « discours pitoyable : -2PR », ça n’a jamais été très bon pour ton image.

          Tandis que, tant bien que mal, deux des pirates faisaient rouler un tonneau de vin sur le pont du navire, encore en pente raide, Ange déclara d’une voix forte, qu’il était peu habitué à utiliser sinon pour pousser des hurlements, et qui surprenait venant de sa part :

          - Super ! Alors… Hum, je veux dire, merci Capitaine ; et merci encore de nous avoir mené de l'autre côté de la montagne, comme personne ici n'en doutait ! Je me montrerai à la hauteur, en faisant comme d’hab… -hum- je me montrerai à la hauteur. Alors ne perdons pas de temps les gras : tous au tonneau ! Grand Line, nous voilà !!

          Il sentait vaguement qu'il aurait pu parler de trésors, d'aventures et de femmes, mais après tout, c'était là l'apanage du capitaine.

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          Le bateau descendit la cascade comme un boulon dans un verre d'huile, l'équipage s'était mobilisé au maximum pour que cette descente se passe le moins mal possible et leurs efforts venaient de porter leurs fruits. Une grande vague de soulagement se répandit à travers le bâtiment, quelques sourires apparurent et les dentitions démolis avec. Il était temps de réparer les dégâts et pour ça rien de mieux qu'un gorgée de désinfectant, Shimeru décolla ses pieds du plancher et se dirigea vers l'escalier par lequel il descendit dans l'entrepôt et ressortit avec le désinfectant, ici ils appelaient ça de la "gnôle" ? Je crois. Au même instant on assista à la nomination d'un nouveau supérieur hiérarchique, un nouveau second pour le capitaine et une nouvelle tête pour l'équipage. Mais c'est Ange ?! Le semi-chauve venait de se prendre de plein fouet une promotion et il semblait pas dans son assiette. Vite, un autre homme arriva pour aider Shimeru à rouler le tonneau sur le pont, même si un doigt lui aurait suffit, il apporte un pied-de-biche et découvre le tonneau qui parfuma l'air d'alcool de raisin, "d'la vignasse" comme il avait coutume de dire ici. Et puis le camarade de Shimeru se mit à brailler :

          -Allez ! On va boire à la santé de notre nouveau second ! Tout le monde à ses godets ! Vous aussi capain vous devriez vous joindre à nous.

          *Analyse du liquide...buvable et peu toxique pour les mammifères*
          - Et ben à votre santé ...


          Avalant en une fois le contenu de ce qui semblait être pour lui un dé à coudre, Shimeru parvint au niveau du promu et lui demanda s'il devait lui jurer fidélité, à quoi il répondit un peu déboussolé par sa demande que ce n'était pas nécessaire. L'avait-il mit mal à l'aise ? Pour se rattraper il dut fouiller dans son dossier dialogue, futilités, et lui demanda comment allez sa grand-mère, ce qui sur le moment ne le fit pas tilter mais en voyant la tête qu'il faisait il devait avoir dit quelque chose de déplacé. Fouillant dans le même dossier il trouva de quoi s'en aller sans avoir l'air bizarre, prétextant qu'il avait de l'huile sur le feu il repartit vers l'intérieur du navire sans demander son reste. Décidemment les relations sociales étaient beaucoups trop compliqués.

          Revanant dans son cabinet de travail il était content de voir sa collègue partie, il aurait au moins éviter les blagues vaseuses liées à l'état des patients tout frais après la traversée de Reverse Mountain. Qu'allait-il trouver là-bas ? En fait ses questions étaient surtout tournée vers le scientifiques qu'il avait rencontré à East Blue, si il en savait tant que ça sur Den ce n'était sûrement pas par hasard. D'après ce qu'il avait entendu dire des miracles se réalisaient sur Grandline, il espérait en devenir l'objet : où était son histoire ?

          *Analyse des coordonnées géographiques ... position actuelle inconnue ... ERROR dérèglement des systèmes de positionnement, anomalies magnétiques détectées.*

          Les voicis arrivés sur Grandline...