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Un bon révo' est un révo mort... ou mourrant à la limite.


Une armada, qu'elle soit sur mer ou dans l'ciel, faut bien avouer que ça claque. Quand elle est contre vous, ça promet des bons moments d'adrénaline et de gloire. Mais quand en plus vous êtes au milieu du centre de commandement, aussi à l'aise que dans vos pantoufles, ben ça vous flatte l'égo bien mieux qu'un régiment entier de poules de luxe. Rien que les trognes des officiers de bord qui boivent vos paroles comme vos silences tel du miel, ben moi j'aime. Mieux, j’exulte. Serte l'admiration des cafards ne vaut pas bezef', mais ça reste tout d'même de l'admiration. Et j'dois bien dire que pour l'moment, ben on en a pour notre argent nous autres Sea Wolfs. Entre l'usine libérée, la percée aérienne, notre capacité à dompter d'la bête comme j'me roule une cig'... sans compter notre arrivée en fanfare à bord du navire amiral... ben j'peux vous dire qu'on aurait pû être le père tout puissant entouré de ses auréolés à la noix qu'on aurait été moins respectés que maint'nant. Le moindre Sea Wolfs -du moins gradé aux officiers- est traité avec un respect frisant la vénération. Huhuhu, jouissif.

Du coup, j'écoute les officiers et leurs nombreux rapports en silence, distribuant mes regards et mes paroles comme autant d'miracles miniatures. Tin', c'est pas tous les jours qu'on a un bon public comme c'lui-là. Mais bon, l'air de rien j'fais mon job, car malgré tout, faudrait pas oublier nos objectifs. Peu d'temps pour les courtisaneries, on a une bataille à finir. Le théâtre des opérations et simple, résumons :
Le gros des forces révolutionnaires ont été massacrées dans un combat aussi rude que sanglant. L'arrivée des deux dirigeables venus des autres Allods et le repli de leur chef les a poussé à une fuite hâtive. Réfugiées in extremis dans leur base, ce n'est qu'une question de minute avant que notre armada ne les rattrape et face la mise à mort.
J'ordonne donc la mise en route de la flotte des fous volants en direction d'Aurora, la citée renégate. La base des révolutionnaire s'y trouve, bien camouflée dans les sous-sols d'un grand bâtiment administratif. Le plan est simple. Les fous volants iront nous déposer mes SW et moi directement au centre des défenses adverses, avant de partir encercler la ville pour éviter toute fuite. Search and Destroy. Ça va chier dans l'ventilo, c'est moi qui vous l'dis.

Moins de cinq minutes plus tard, les dirigeables commencent à survoler Aurora, cachant la face du soleil à ces tristes citoyens qui ont fait le choix de se couper du monde de l'ordre. Bien mal leur en fasse ! Presque aussitôt, mes hommes et moi montons à bords de quelques appareils qui décollent ainsi dans un bruit d'enfer. Le reste de l'escadre se met alors rapidement en formation autour de nous. Les V se forment, les nuées se préparent... et en dessous de nous les défenses paniquent.




(...)



-Hey Pilote !
-QUOI ?!
-Balance du son ! J'veux que ces rats chient dans leurs putains d'frocs !
-OK !
-Mais ne nous mets plus ta musique de chev'lus. Balance moi d'l'épique !
-C'est vous l'patron !




60 000 Watts de puissance guerrière éructent des Sound-dials dispersés sous les appareils des chefs d'escadrilles. Tels ces putains d'anges de la mort, nous descendons alors que je lance alors le signal de la curée. Fondant des nuages, les fous volant plongent dans un bruit suraiguë vers les positions rebelles, avant de faire pleuvoir la mort sous la forme de bombes artisanales et de fusées manufacturées. Les stries zèbrent le ciel , la fumée et la poudre remplient les cieux, c'est l'Hallali ! Au sol, ce n'est que corps soufflés et cris de terreur ! Sans leurs précieux dragons, les révolutionnaires n'ont plus aucune parades à nous opposer. Quelques tirs chanceux de bazooka essayent bien de riposter, mais ils sont vite repérés puis annihilés sans la moindre chance de survie. Mwouahahahah, une bonne guerre comme j'les aime !


A bords du même appareil qui a failli nous coûter la mort, nous descendons avec un petit temps de retards vers les toits où nos renseignement ont vu se poser Potemkin et les derniers sauriens survivants. Je profite pour ma part des derniers instants de calme pour remettre de l'ordre dans mon matériel, et aussi pour panser mes plaies. Dans la folie du combats j'ai eu tendance à oublier les marrons que c'putain d'gorille m'a refourgué. J'crache une dernière molaire dans les nuages, histoire d'faire bonne mesure et de r'lancer ma rage du Potemkin. Tu n'as nul part ou fuir l'primate... Attends un peu que j'te mette la main dessus.

-Zone Clear patron. J’amorce la descente.
-Roger. Allez les loups, c'est l'heure d'la chasse !


A peine les patins des appareil d'assaut ont-ils touché le sol qu'une horde de marines patibulaires en débarque, balayant la zone de largage de leurs armes. Rapidement, ils se dispersent afin de couvrir tous les angles, dans une synchronisation que seules de nombreuses années de combats intensifs permettent. Mes rangers foulent alors pesamment le sol en béton de la terrasse du QG révolutionnaire. Confiant dans mes hommes, je marche lentement et le buste droit, sûr de notre toute puissance. Je passe donc tranquillement au milieu des cadavres encore chauds des derniers drakonites qui n'ont pas eu la chance de se replier à l'intérieur assez vite. Dragons et hommes sont là, étalés pelle-mêles sur le sol au milieu de leur sang et des nappes de soufre enflammé qui s’écoulent des sauriens éventrés. Dans mes yeux, on peut lire d'la fierté. D'la fierté et une certaine dose de joie malsaine. Rien ne vaut un bon champ de cadavre de la révolution pour se mettre du baume au cœur. Et savoir que d'autres nous attendent encore ne fait qu'me faire jubiler d'avantage.
Un cadavre de drakonite est là, à mes pieds. Son visage à moitié calciné laisse entrevoir quelques jolies mèches blondes... Je m'agenouille alors à ses côtés... pensif. Puis, je tire de ma poche un énième bâton de mort que j'allume avec plaisir sur sa main carbonisée et encore parcourue de petites flammèches. Humph... ça c'est du cigare. Huhuhu.

- J'aime l'odeur du révo brulé au p'tit matin.
Ça sent... la victoire.




Vu les trognes d'assassins jouasses qui m'entourent, j'pense pas mentir en m'disant que mes vieux loups prennent leurs pieds au moins autant qu'moi. En parlant d'eux, que m'ramènent-ils donc ?

- Tenez patron. Un survivant.

L'adjudant chef Rolph me jette avec violence un jeune ado' couvert de blessures. Faut bien dire qu'il ne porte pas trop les révo' dans son coeur noir lui non plus. Étonnant d'ailleurs que le gamin soit encore en vie. En tout cas, le fil de la lame que Rolph pose sous sa gorge ne lui promet pas une grande liberté. Un geste déplacé de sa part et mon Sea Wolf le saigne comme un mouton.

- On en fait quoi patron ? Vous voulez l'interroger ?
- ...
- Je vous dirai rien bande de fumiers ! Plutôt mourir que de trahir mes frères ! Regardez vous ! Bandes de monstres égoïstes qui sous des principes d'ordre n'hésitez pas à opprimer les plus faibles et commettre des massacres. Une bande de lâches qui a préféré bombarder depuis le ciel plutôt que de venir se battre comme des hommes ! Jamais vous ne pourrez gagner, car vous ne combattez pas des hommes, mais des idéaux !...




Le môme est encore dans son discours pré-chauffé que déjà mon regard est ailleurs. Des blabla dans c'genre j'en ai entendu plus que d'raison, alors du coup j'les écoute même plus. Si jeune... et pourtant si bête. J'suis donc déjà tout à mon cigare, mais surtout à l'attaque des étages inférieurs de la base rebelle. Mes éclaireurs ont repéré pas mal de pièges et d'embuscades, que les drakonites ont placé afin de retarder leurs poursuivants... Malheureusement pour eux, ils n'auront pas ici affaire avec des troupes régulières de garnison. Mais bel et bien avec des vétérans pour qui ce genre de p'tits tours est facilement éludé. Vous voulez jouer aux cons ? Ok... On va voir ça.


La mouflette ! Étudie moi un itinéraire de descente jusqu'au cœur de leur complexe.
Bosco Rachel ! Prépare la meute.
Lieut'nant Red... Enfume moi cette vermine. Hur Hur Hur...


A la vue des quelques tonneaux que l'on sort précipitamment des appareils encore aux sols, l'ensemble de mes hommes commencent à arborer leurs plus mauvais sourires. Un à un, ils sortent leurs masques à gaz... Le combat promet d'être sans pitié... comment pourrait-il en être autrement envers des révolutionnaires.


De son côté, le jeune prisonnier commence à son tour à comprendre. Il passe par un mutisme de surprise et d'indignation, pour finalement éructer avec haine. Dans les grosses mains de Rolph il se débat en vain comme un dément.
- Des gaz ?! Bande de lâches ! Soyez maudits tous autant que vous êtes !

- Tiens ?... encore là toi ?

- SleuuhrAaaaaaargl...

- Ah. J'préfère ça.



Dernière édition par Toji Arashibourei le Lun 5 Mar 2012 - 23:23, édité 2 fois
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    -Et la seule chose meilleure qu’un révo mort, c’est un révo en train de mourir qui vous dit ou trouver les autres…

    Dans l’appareil tout le monde rigole grassement, rien de tel qu’une blague fumante sur fond de murs de flammes et de bâtiments détruits pour mettre une chaude ambiance.
    L’aéronef n’est pas encore posé que Red a déjà sauté. En bas l’air est brulant, le sol noircis et craquelé est parcouru de flammèches, d’herbe brulé et des particules de matières incandescentes qui s’échappent par bouffée des bâtiments éventrés par les bombes et les fusées. Une fumée noire semble s’élever de toute la surface de l’ile, une fumée qui doit avoir un gout de défaites pour les révos survivants de l’apocalypse qui vient de leur tomber dessus.
    Et au milieu de ce champ de ruines, les poumons emplis de cette odeur de feu et de mort, Red ne s’est jamais senti aussi vivant. Probablement un effet de contraste provoqué par les corps révo jonchant le sol un peu partout. Littéralement dispersés par les explosions comme des jouets dans les mains d’un géant…

    Les Sea Wolfs se déploient avec efficacité, se dispersant sur la zone pour achever plus ou moins proprement les quelques malchanceux ayant survécus à la vague de feu qui a dévasté le sommet de l’ile, et pour mettre la main sur les entrés menant au QG révolutionnaire qu’on devine profondément enterré sous ce qu’il reste des bâtiments.

    -Lieut'nant Red... Enfume moi cette vermine. Hur Hur Hur...

    D’un geste de la main Red rallie les hommes les plus proches.

    -Z’avez entendu le patron les gars, faites passer le mot pour les masques, sortez moi les boites à fumées et trouvez moi les trous par ou respirent ces rats…

    Pendant que l’équipe de repérage plante des lances sur les entrées repérés et que les Sea wolfs vérifient leurs masques à gaz, Red supervise la manutention des tonneaux qu’on décharge et qu’on rapproche des trous. Des tonneaux équipés d’une mèche et bourrés de la saloperie volatile la plus vile qu’on puisse trouver, du gaz de soufre. Une saloperie qui en brulant dégage une fumée qui s’infiltre partout, brulant les yeux et la gorge, nappant les poumons d’une épaisse poussière jaune corrosive et étouffantes. Sans masques ou sans aération, c’est une mort lente aussi assurée que douloureuse qui va se répandre dans les galeries de la base révo.
    Les sea Wolfs chargés des bidons dégagent rapidement les points d’accès les plus pratiques avant d’allumer les bidons et de les balancer au sous sol. Le temps de condamner les entrées les moins pratiques pour l’assaut et déjà une fumée jaune se met à sourdre du sous sol. Dans quelques minutes, les couloirs seront plein de cette saloperie. Pas de vol pour les révo qui vont comprendre un peu tard les méthodes des Sea Wolfs. Comme le signale Red à l’officier de liaison du coin qui regarde la scène d’un air choque, une guerre sale, ça se fait salement.

    Pendant que tout le monde met son masque et que Lin répartit les équipes d’assaut, Red avise un petit groupe de trouffions qui ne sont ni Sea Wolfs ni fous volants et qui semble se demander ce qu’ils viennent foutre dans ce merdier. Pas d’officiers, pas d’insignes, ça sent le disciplinaire à plein nez, de futures recrues peut être ? Toji doit savoir… D’un signe de la tête Red attire l’attention de Toji avant de désigner le groupe de marines d’un air interrogatif. Genre qu’est ce que je fais deux.
    Le rictus mauvais, le regard noir et la crispation de la mâchoire du chef sur son cigare est aussi significatif pour le lieutenant Red que le léger hochement de tête que le patron lui adresse. Vas y Red, fais en ce que tu veux, ils ne coutent rien.

    -Hé les gars, vous foutez quoi ? Vous descendez la dedans sans masques ? Non, alors on les mets et on se bouge…

    Subitement tiré de leur apathie la bande de type s’empresse d’obéir, se collant maladroitement sur le visage les masques qu’un Sea wolf sympa leur balance…

    -Souriez les gars, vous ouvrez la marche, vous savez vous servir des fusées ?

    Joignant le geste à la parole Red récupère une des fusées d’assaut que les Sea Wolfs adorent, un tube de bambou chargé de poudre et de matière inflammables sur un long bambou. Rien de tel pour offrir au moindre fantassin la capacité d’embraser à distance une position ou un bateau.

    -Mais lieutenant ? Des fusées dans un tunnel ?
    -Ouais mon gars, réfléchis bien, qu’est ce qui se passe quand j’allume ici ?

    Joignant le geste à la parole Red attrape une des tiges, fait sauter d’un geste la pointe explosive et allume la mèche de la fusée avant de la retourner, tenant fermement la pointe et pointant l’arrière de l’engin vers le ciel. Immédiatement la poudre prend feu, le torrent de flammes censé propulser l’engin jaillissant des mains de Red pour se disperser dans le ciel. Pendant quelques secondes la flamme dessèche littéralement la peau des soldats les plus proches, jusqu'à ce que Red se débarrasse de l’engin qui commence à se consumer dans ses doigts…

    -Alors soldat tu comprends le principe ? Ce n’est pas dans le manuel mais ça donne un putain de lance flamme. Y’a pas mieux dans un tunnel.
    -Mais, mais c’est très risqué…
    -Tu sais ce qu'on dit au Cipher Pol ? Si t’aimais pas la plaisanterie, fallait pas t’engager… Allez trois fusées par personne et vous rejoignez la commandante qui va vous dire ou vous ouvrirez la marche. Haut les cœurs, ceux qui s’en tireront payeront leur coup…



Dernière édition par Red le Mar 27 Mar 2012 - 8:40, édité 3 fois
    De retour dans une de ces foutues machines volantes, mais cette fois dans de meilleurs conditions, Lin frémie déjà d'impatience à l'idée de casser des gueules. Son sang bouillonant de plus en plus à la vue du raid aériens, des ripostes désespérés des revolutionnaires. Y'a pas à dire ils n'avaient vraiment pas de chances d'être tombés sur les Sea Wolfs ! Dans l'appareil, Lin ressère les quelques bandages qu'elle porte, souvenir de ce pauvre Muerte. Une fois le sol proche, la rouquine saute en même temps que tous les autres loups à terre, faisant face à de nombreux cadavres de drakonites, impossible pour elle de cacher sa joie d'être là, un grand sourire se dessinant sur sa face, ses yeux laissant places aux yeux de prédateurs de la tigresse qui sommeil en elle. Alors que le boss s'amuse avec un survivant, il ne tarde pas à donner ses directives à ses loups.

    - La mouflette ! Étudie moi un itinéraire de descente jusqu'au cœur de leur complexe.

    Étudier un itinéraire hein ? C'était la mission de la rouquine, trouver un moyen d'avancer, Lin avait simplement interprêter ça comme "trouver un moyen de tout défoncer le plus vite possible" ce qui n'était pas si loin de la vérité. Que ce soit Toji qui balancait ses ordres ou Red qui comptais enfumer les lieux, tout donnait raison à la commandante. D'ailleur Red était passer à l'action faisant passer des masques à gaz à tout les Sea Wolfs. Lin mis son masque à gaz, elle n'aimait pas la sensation que sa lui procurait.

    - Tu fait chier Red... pensait elle tout haut.

    Pas sûr que l'enfumeur l'ai entendu étant donner qu'il était occuper à vérifier ses installations avec ses techniciens. Lin ne perdit pas de temps et d'un signe de main fit venir une escouade de marins.

    - Bon les gars, on vas faire trèèèès simple, on vas TOUT DROIT ! Plus sérieusement le but et d'anihiler l'ennemi, Red nous facilite la tache avec sa saloperie, ils ne s'y attendrons surement pas. Profitons de l'effet de surprise pour frapper de plein fouet leurs défenses ! Ok ?

    Les marins semblaient pas très convaincus.

    - J'AI RIEN ENTENDU !

    - OUI COMMANDANTE !

    - Braves petits...

    Pendant ce temps Red s'amusait avec ce qui ressemblait à de futurs troufions. Il leurs faisait une démonstrations avec une fusée... absoluement sans danger... oui oui... Ces derniers arrivèrent ensuite vers la jeune femme, armés de ces fusées.

    *Oh je sent venir le coup foireux...*

    Ils exprimèrent ce que Red leurs avaient dit plus tôt ouvrir la marche dans le tunnel avec ces fusées. Lin soupira, déjà qu'utiliser de la fumée pour affaiblir l'ennemi ne faisait pas partie de ses stratégie préférés, ouvrir le chemin à coup de lance-flamme c'était pas mieux.

    - OH ET PUIS MERDE ! ALLEZ VOUS METTRE EN POSITIONS AVEC VOS MACHINS LÀ ! J'VOUS PRÉVIENS SI JE SENT LA MOINDRE FLAMME DANS NOTRE DIRECTION VOUS ALLEZ PRENDRES CHÈRES !

    Ils partirent au pas de courses en positions sans demandez leurs restes. Notre héroine passa une fois de plus en revue "l'itinéraire" prévus par sa géniale mèche rebelle.

    - Bon les artistes voilà ce qu'on vas faire concrétement.

    Elle désigna le tunnel principal, les flambeurs étaient déjà devant.

    - On vas passer par la voie principale, au debut ces types vont nous ouvrirs la voix à coup de lance-flammes, faites gaffes j'ai pas envie de perdre un homme parce qu'il à pas vu venir un retour de flamme. DONC GARDEZ LES YEUX OUVERTS ! Une fois leurs joujoux déchargés on repasse devant, le but est simple, tout défoncer sur notre passage. Une fois dans la ville en elle-même JE NE VEUT AUCUNE DISPERSIONS ! Seuls vous êtes foutus et on reviendras pas vous cherchez ! Quoique vous fassiez je veut que vous resitez au pire des cas par trois et au meilleurs des cas avec un gradé ! Il évidant qu'il y'aura des embuscades et autres pièges sur la route, mais rien qui puisse ne stopper BIEN ENTENDU !

    Elle avait du coffre la petite... elle repris son souffle et continua, toujours ferme et autoritaire, forcant l'admiration de certains soldats.

    - Il faut TOUT RATISSER, notre objectif est le port volant, avec le support des forces aérienne nous allons totalement prendre en tenaille et anihiler cette racaille !

    Brandissant son marteau elle partie attendre prêt du tunnel, attendant que Rachel et le boss soient prêts.
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      Depuis les hauteurs du dirigeable, Rachel observe plus que de raison le bombardement organisé qui se déroule sous ses yeux. Elle reste étrangement silencieuse ; plutôt inexpressive même. Personne depuis son arrivée n'a encore osé lui adresser la parole à bord du dirigeable, à part les quelques membres des Sea Wolf qu'elle avait croisé. Mais même pour eux, elle ne s'était pas donné la peine d'ouvrir la bouche. Non pas que les méthodes du Commodore Arashibourei lui déplaisent, non. Ils ont des cartes, autant toutes les jouer du mieux possible pour leur assurer la victoire. Mais les adversaires... Étaient-ils justement des adversaires ? Des ennemis ? A part des idées et le point de vue de l'opposition, les révolutionnaires n'étaient en rien des hommes à abattre. D'un côté, ils menaient une guerre contre le gouvernement qu'ils avaient eux-même déclenché. Il ne faut pas rêver, la faucheuse n'est en rien impliquée dans toutes les affaires du gouvernement, mais en tant que femme du monde, elle ne pouvait s'empêcher de respecter leurs choix et engagements politiques. Bien que leurs tracts soient un peu tâchés de sang à l'heure actuelle.

      Hum... elle pouvait parler la marine.

      Toujours était-il que, au moment de donner l'assaut physique -c'est à dire une fois à court de bombes- le Lieutenant Blacrow s'arracha à son hublot et s'en alla trouver le fou volant qui les avait transportés jusqu'aux dirigeables, il faut le dire, sains et saufs. C'était un bon point pour lui. Enfin, pas qu'elle ait quelque chose à carrer de ce type et de sa jument, mais de son engin qui vole, sa faux et sa chaîne y étaient toujours stockées... On le retrouve aux cris de la jument, on lui sort un faux sourire et on récupère les armes. Simple comme bonjour. Avec un crochet sous la gorge s'il lui faisait rater le début des hostilités par un retard inopiné. D'ailleurs, pour rattraper le temps perdu, c'est lui qui va l'y déposer, sur le champ de bataille, elle et ses armes de dissuasion. A cette pensée, elle soupira. Elle était loin l'arme de dissuasion qu'elle présentait au Commandant Livingstone... Il faudrait qu'elle le contacte. Et le Colonel Fenyang également. Tiens, à ce sujet.

    -Je peux emporter un passager supplémentaire ? Il ne devrait pas prendre plus de place que votre jument...

    *****

      Lorsque le fou volant repart avec la totalité de la flotte aérienne, guidée par les deux dirigeables, il laisse sur le champ de bataille, au milieu des Sea Wolf et de ses gradés une Rachel au regard flamboyant, tenant en laisse par une chaîne grinçante, un dragon manifestement apeuré par les sanctions.

      Ses yeux émeraude fixent l'épave de ce qui fut une ville. Détruite très partiellement parce qu'une poignée de révolutionnaires y avaient élu domicile. Le visage sombre, elle passait d'un cadavre à une ruine. Si autour d'elle les Sea Wolfs ne s'en étaient pas donnés cœur joie, fêtant la première victoire par des accolades, des éclats de rire gras, elle se serait crue de retour au QG de North Blue. Elle ne peut alors pas s'empêcher de ne porter qu'une attention toute relative à ce qui l'entoure. Elle reste présente, mais son regard est ailleurs. On la sentirait presque vibrer. Et même moi serait bien ennuyé à vous dire ce qui la renfrognait de la sorte.

    Bosco Rachel ! Prépare la meute.

      Comme cri de ralliement, il n'y avait pas mieux. Elle avait beau errer dans une autre dimension au moment de l'appel, elle l'entendit et dix secondes plus tard, elle se tenait droite et prête à exécuter ordres et révos. Préparer la meute, ça prend deux minutes top chrono. Ils sont déjà chaud comme la braise qui brûle dans le regard de la faucheuse. Alors elle les mets en rang et elle fournit à Red les hommes dont il a besoin et assigne une poignée d'autres à Lin pour qu'elle leur ouvre la voie. Et comme elle a besoin de se détendre en attendant que la machine des marins se mette en marche, elle vient faire les gros yeux dans le dos de Red aux nouvelles recrues. Pour le plaisir. Elle est même là pour leur balancer des masques qu'elle vient de piquer dans un sac qui passait à sa portée. Et si ils suivent les ordres de Red sans se plaindre,en tremblant même, c'est certes à cause des représailles du père Toji, mais notre faucheuse se gaussait d'en être également responsable. Et le seul fait de voir leurs figures tourmentées par ces multiples craintes arracha un sourire à Rachel. Peut-être pas si doux et pur que ceux qu'elle réservait au Colonel, mais elle se sentit d'attaque pour défaire cette base des Révolutionnaires sur les talons de Toji. C'est d'ailleurs à côté de lui que « Candy-girl » va se poster, un œil sur tout, plus calme que la plupart des autres loups assoiffés de sang. Les révolutionnaires sont plus âpres que les pirates et elle les digère moins bien...

      Puis, selon les marées des Sea Wolf, la commandante prend le large avec une poignée d'hommes que lui a confié Rachel et Red. Ils s'engouffrent, guidés par un marteau brandi et des torches violentes, vers les tréfonds de la ville révolutionnaire, vers le cœur du complexe. Dans un sourire qui lui était propre, Toji se met en branle à son tour, lent et froid, et Rachel lui emboite le pas, son dragon en laisse et sa faux sur l'épaule. Elle est plus détendue que lors de sa descente. Certes la mer lui manque, mais la terre ferme, c'est mieux que les vents. C'est ce qui lui donne le cran pour parler tactique avec le Commodore.

    -Colonel. J'ai ici un pion supplémentaire qui pourrait avoir une grande utilisé sur le plan surprise. Je parle du dragon, évidemment. Je pense qu'en lui-même, il pourrait nous être utile.
    J'ai également l'inquiétude que les deux dirigeables ne soient pas de taille face aux révolutionnaires en fuite par en dessous. On ne peut décemment pas se reposer sur des civils pour couper une retraite. Et en ce qui concerne la découpe...
    Elle Rajuste innocemment sa faux sur son épaule ...Enfin, peut-être que je serai plus utile en bas qu'avec le reste de la meute. Non ?
    • https://www.onepiece-requiem.net/t889-fiche-de-rachel-100
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      Il faut quand même reconnaitre un truc à ces révos, ils ont de sacrés terrassiers dans leur camp, de vrais taupes. Et les galeries dans lesquels ils se terrent sont un véritable chef d’œuvre d'ingéniosité défensive. Des pentes douces dont la hauteur varie pour obliger les attaquants à se baisser par endroits ou à se cogner la tête, des angles droits obligeant à s'avancer vers des meurtrières garnies de tireurs. Des barricades amovibles rapidement dressés en travers des points d’accès. Des portes dépourvus d'indication pour ne pas aider l'attaquant à se repérer. Et même des couloirs en cul de sac pour diviser les forces des assaillants.
      Manque de bol pour les stratèges locaux, construire un bunker capable de repousser tout assaut conventionnels avec un minimum de personnel est parfaitement insuffisant contre des experts de l'offensive comme les Sea Wolfs.

      Les premières lignes de défense révolutionnaire sont complétement surpris par les gaz, et au lieu de se retrouver confrontés à une résistance acharnée dés les premiers mètres de tunnel, Red et ses hommes traversent comme des fantômes de fumées des barricades ou des soldats hoquetant et vomissant rampent au sol. Cherchant désespérément des poches d'air encore respirables au milieu des corps de leurs camarades. Pour Red qui a déjà respiré cette saloperie et qui s'est déjà retrouvé à genoux dans la boue en train d'extraire tant bien que mal la poussière jaunâtre du gaz de soufre de ses poumons, le spectacle est familier. Pour les Sea Wolfs aussi qui achèvent rapidement les quelques révos moribonds avant de continuer leur progression, se répartissant dans les couloirs sur trois axes d'attaque principaux, menés par Lin, Red et Gakuen.

      Au détour d'un couloir le gaz se fait plus ténu, et Red tombe sur la première barricade dont les défenseurs sont encore valides, il est temps de passer à la phase deux et d'envoyer les fusées à l'avant. Poussés par les sea wolfs les anciens déserteurs passent en tête de l'assaut et allument leurs fusées d'une main tremblante. Dans le tunnel l'effet est horrible. La pénombre, jusqu'ici a peine repoussé par les lumidial accrochés aux murs, disparait complétement pendant que la température grimpe soudainement en flèche. A l'avant un véritable torrent de flammes transforme en fournaise la partie révo du tunnel, fondant sur la barricade et engloutissant les révos comme la langue brulante d'un dragon.

      Et c'est sur un sol noirci, brulant et fumant et au milieu de cadavres calcinés que les Sea wolfs continuent leur implacable progression. Mais même pris au dépourvu les révos se défendent, bien décidés à mourir à leur poste plutôt que de céder un pouce de terrain. Un des porteurs de feu s'effondre criblé de balles, un autre lâche son arme trop tôt et s'embrase comme une torche avant qu'un sea wolfs ne l’abatte dans le dos. Et une minute plus tard une grenade explose au pied des derniers et les vaporise dans une conflagration qui balance même les Sea Wolfs au sol et grille presque les sourcils du lieutenant.

      Les amateurs ont fait brillamment leur boulot il est temps que les spécialistes rentrent à leur tour dans la danse...

      Batte en main Red prend la tête de l'avancée, filant comme le vent dans les couloirs grâce aux techniques de déplacement du Rokushiki, alternant Geppou et Soru qui lui permettent de courir en l'air ou sur les murs et d'apparaitre soudainement au milieu des postes de garde révo. Ses coups de batte démolissent barricades, portes et mur comme une main balaierait des châteaux de carte et ses lames d'airs éparpillent débris et révos autour de lui sans que les pauvres défenseurs n'ait même le temps de l'ajuster de leur armes. Et dés qu'il bondit vers le point suivant le reste de ses hommes arrive, nettoyant soigneusement les survivants au couteau et les salles du Qg à la grenade.

      Face à la puissance et l'entrainement des vétérans Sea wolfs les révolutionnaires n'ont pas la moindre chance, la plupart des défenseurs ne connaissent les réalités du combat que par l’intermédiaire des descriptions et des tactiques énoncé dans leur précieux petit livre rouge. Confrontés à la dure réalité ils ne peuvent que résister un court moment et mourir, peinant même à ralentir la progression des assaillants qui foncent vers le port.

      Il ne s'agirait pas d'arriver après les soldats de parade des deux dirigeables...




    Dernière édition par Red le Dim 4 Mar 2012 - 17:38, édité 1 fois
      - Enfin, peut-être que je serai plus utile en bas qu'avec le reste de la meute. Non ?


      Hum ?... Pourquoi pas. L'idée n'est pas conne, et aller épauler ces tarés volant devrait valoir son pesant de cacahouète. Stratégiquement parlant j'entends bien. Surtout que visiblement mon cher lieutenant a enfin dégotté sa tendre faux, sans compter ce stupide saurien. Rien de tel pour se coincer au détour d'un couloir exigüe. Tin' j'vous jure... y a d'ces lubies qui trainent dans l'coin... Enfin bref, mieux vaut la savoir en train de couper la retraite des révo que d'la voir en train de galérer dans les tunnels. Surtout qu'un bon Sea Wolf se doit d'pouvoir se la jouer solo, alors j'vous parle pas d'un officier. Un bon test pour voir de quoi elle est capable en solitaire la pitchoune. J'la sens pas encore à fond parmi les loups, autant en profiter pour voir ce qu'un peu de solitude lui f'ra comme effet.

      - Comme tu l'sens la miss. T'as carte blanche.

      Sommaire comme réponse, mais là j'suis pas en mode bavard. Y a un parfum d'guerre dans l'air, et moi ça m'fait vite monter l'adrénaline ce genre de truc. Alors comme j'veux pas exploser tout de suite dans une débauche d'actions frénétiques, je calme le jeu et j'intériorise tout ça. J'minimise donc les mouvements et les paroles, comme si j'voulais éviter qu'un trop plein d'énergie ne nous saute tous à la gueule par accident. Mon cœur et une bombonne de nitro', que mes artères essayent de temporiser au mieux. D'autant plus que mes chers loups font un travail formidable. Le meurtre sauvage c'est sympa, mais un carnage méthodique et implacable, j'dois avouer que ça m'ferait presque l'popol tout dur aussi. Gaz de combat, lance flamme, extermination d'îlots de résistance... Putain ça c'est des mots qui sonnent doux à mes oreilles ! Presque d'la foutue poésie quand les cœurs ouverts s'y mettent. En tout cas j'jubile au fur et à mesure qu'on plonge au plus profond des cavernes aménagées en bunkers. On descend pas en enfer, on l’amène avec nous ! Cramez foutus révo ! Cramez ! Mwouahahahah !

      Et ma troupe qui s'fait plaisir ! Ça désosse, ça dépiaute... On débusque et on calcine dans la joie et l'allégresse ! Une vraie sortie en famille ponctuée d'un barbecue ludique ! Bon, n'allez pas croire qu'on fait ça comme des voyous ! Non non... comme des pros qu'ils m'exterminent cette racaille utopiste. Avec zèle et méthode. L'avantage du révo', c'est qu'il est souvent plus motivé que fort. Du coup, acculé comme ça ils lâchent pas une miette et nous pousse à augmenter les moyens mis en œuvre pour tous les zigouiller. Aller les ex-déserteurs, sauvez vos vies de marines en jetant un peu plus vos âmes dans l'enfer de flammes que vous tenez entre vos mains grasses ! Bouahahaha c'est ça oui ! Brûlez moi tout ça !
      Tel un père aimant, je marche tranquillement au milieu d'ma troupe en pleine action, ne me sentant même pas en devoir de contribuer à l'action. Ils gèrent très bien tout seul, ne me demandant qu'un effort de présence charismatique pour les pousser au train et quelques directives d'organisation de temps en temps. Et encore, pour ça j'ai mes trois brutes qui maitrisent déjà bien leurs équipes. Red fait des miracles, Lin se déchaine, quant à Ryuuku il se joint aux réjouissances malgré son détachement coutumier. Mes briscards les suivent donc avec allégresse et confiance, laissant enfin parler pleinement leur maitrise du combat. Les rares prisonniers et blessés récoltés en route sont ramenés à l'arrière, avant d'être systématiquement passer par le fil d'une lame. Nouveau boulot pour les ex-déserteurs survivants qui s'y retrouvent donc les mains direct dans la merde. Vous êtes impliqués jusqu'au cou les enfants huhuhu. Un problème ? Voulez qu'on en parle ? Non ? J'me disait bien.


      Et pendant ce temps là j'ai la bête qui s'excite et qui s’énerve. Elle a faim. Ayant gouté au gorille elle veut sa part de viande fraiche ! Potemkin.... Potemkin. POTEMKIN ! 'Spèce de salop'rie, tu perds rien pour attendre. J'vais m'faire un tapis d'sol avec ta peau et des chaussons avec tes roubigniolles. Grrrr... j'ai toujours plusieurs ecchymoses qui m'lancent depuis notre rencontre, sans compter ma mâchoire et mes cervicales qui souffrent toujours de son bon souv'nir. Une égalité. Par tous les enfers glacés, que j'aime pas ça ! Raaah ! Mais c'est qu'une question d'minute avant qu'on retombe nez à nez. M'étonnerait pas qu'il soit en train d'essayer de s'faire la belle tout en bas. M'étonnerait pas non plus que les leaders révo lui filent au train aussi. Son foutu cul d'primate.
      Bon on avance oui ou merde ?! On se bouge les loups ! Rien à branler de cette barricade ! Voilà... merci. Non mais oh, manquerait plus qu'on se laisse ralentir. J'veux m'baaaaaaattre !


      (...)

      Moins d'une trentaine de salles diverses et variées plus tard, nous avons épuré l'ensemble du complexe rebelle sans laisser le moindre recoin inexploré. Des salles de brief', des dortoirs, une cantine et même un ciné miniature ! On en a buté dans tous les recoins, mais finalement il n'y a plus un d'ces rats vivant dans cette piaule. L'pire, c'est qu'on serait encore partant pour un deuxième couvert... "Chef, Y aura du rab' de révo ?" Qu'me fait un d'mes hommes. "Mais bien sûr !" que j'lui réponds. "Après l'entrée et le plat principal, v'là l'dessert !".
      Et Bim ! D'un puissant coup d'pied je dégonde le monumental sas de sortie de la base.
      Devant nos mines émerveillées, le port clandestin révolutionnaire. Donnant directement dans le vide qu'il surplombe, cet ensemble de quais, de raffineries de gel et de hangars abritent tous les navires de la révolution et des contrebandiers qu'ils cachent, dont la plupart d'ailleurs sont en train d'essayer de filer in extremis. Ahahah, j'ai la miss chevaucheuse d'écailles et les fous volant pour leur bloquer la fuite. Pas une chance que vous avez, misérables. Pas une chance ! Huhuhu.

      Profitant une seconde de l'air frais de l'altitude qui enfin souffle sur nous, je reste quelques temps sur le seuil à observer le paysage, laissant le vent sécher la sueur épaisse qu'ont causé les lance-flammes improvisés. Ça fait du bien une fois à l'air libre en fait... Pfiuuu... On respire.
      C'est alors que j'vois sur les deux plus grands quais, toute une série de navire remplis des derniers blessés et administrateurs révolutionnaires, en train de finaliser leurs départs. Ils veulent s'faire la belle les salauds ! Avant même qu'on ai l'temps d'les buter ! Chier. c'est pas sport ça ! Quatre navires à droite, quatre à gauche. Faut les arrêter.


      - Les enfants. Bloquez les navires du quai de droite.
      J'me charge de celui d'gauche.

      Pas besoin d'en dire plus. Tous les moyens seront bons pour éviter que les vaisseaux flottants ne prennent la voie des airs à tout jamais. Si un seul d'entre eux arrive à percer le blocus des fous volants et de Rachel, c'est une possibilité pour que les leaders ou Potemkin soient à bords. Surtout qu'ils sont déjà suffisamment occupés avec les clandestins, contrebandiers et pirates de passage. Autant minimiser les risques. J'me laisse donc lourdement tomber sur la plate forme métallique la plus proche, avant de m'élancer en direction d'un des deux quai où déjà le premier des bateaux flottant largue les amarres.

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        Elle avait beau dire, beau penser, elle n'en restait pas moins pétrifiée lorsqu'elle dut reprendre son envol à dos de dragon. À peine avait-elle obtenue l'autorisation de Toji qu'elle sautait à croupe de son Denver apprivoisé et s'envolait à la poursuite des Fous Volants et de leurs appareils plus que douteux. Et ce fut très vite elle qui mena les dirigeables à l'assaut. Il ne manquerait plus qu'ils arrivent les derniers. Mais tout de même, ça valait le coup d’œil pour tous ces fous embarqués. Menés au combat par une chevaucheuse de dragon. Un comble pour beaucoup d'entre eux.
        C'est donc en piqué, la mine étrangement verte, que le Lieutenant accomplissait sa mission et fondait vers la base de l'île. Et étrangement, elle y arriva avec un peu plus d'avance que le reste du groupe. Le dragon amorçait à peine son atterrissage que notre faucheuse, vacillante comme un saule en pleine tempête, sauta à bas de sa monture et s'adossa in-extremis à la coque d'un navire amarré là. Un peu plus et elle vomissait sa bile. Il fallait réellement qu'elle pense aux conséquences de ses plans.

        Elle se redressa et admira un peu plus où elle se trouvait, heureuse de n'être pas la dernière. Autour d'elle, un port. Ou quelque chose y ressemblant sincèrement. Des navires amarrés flottaient comme le Fenrir, ondoyaient sous une brise tout à fait maritime. Un coup d’œil au dragon qui la regardait, un autre à la porte du fond qui laissait s'échapper un flot continu de révos en cris et flammes, et un sourire tout à fait amical vont clore cet épisode.

        Elle repousse le navire dans son dos. Plutôt que de choisir d'attaquer les révos en fuite, elle allait truquer leur moyen de locomotion. Ces navires si elle jugeait bien. Nouveau coup d’œil au dragon. Jusque là impassible, le saurien pâlit et se détourne sous l'ordre de Rachel. Son sourire aurait fait peur à un mort... Son regard aussi d'ailleurs. Surtout son regard. Elle ajusta sa faux sur son épaule, négligemment, alors que le dragon partait embraser les révos qui sortaient de leurs terriers. La terreur que lui inspirait Rachel lui aurait donné des ailes, s'il n'en avait pas déjà. Satisfaite, son sourire s'élargit et on aurait presque pu distinguer des flammèches vertes s'échapper de ses yeux émeraude flamboyants. Elle se détourna du spectacle des révolutionnaires grillés et sauta à bord du premier navire. A son bord, une petite quinzaine d'hommes qui, après plusieurs réactions successives, l'accueillent. Surprise, Colère, Peur... Grande Peur. Sans crier gare, la faucheuse vient de prendre cinq âmes. Les cinq premiers à s'être avancés. Le manche de la faux retombe sur son épaule et les dix hommes restant pensent très fort à la retraite. Mauvaise pioche ; elle était là pour leur couper toute retraite. Ils sont tous là, en ligne face à elle, dix hommes flageolants face au regard du démon. Elle arme son bras et d'un simple mouvement, elle tranche dans le tas à coup de °Corbeau Fantomatique°. Quinze hommes au tapis en moins de temps qu'il n'en faut pour dire supercalifragilisticexpialidocious. Enfin, c'était fait quoi. Elle prend son temps pour trancher le mât, détruire le gouvernail, rediriger les canons vers le groupe de révolutionnaire qui vient de coucher Denver. Et une salve de boulets plus tard, elle a couché à son tour une bonne trentaine d'hommes supplémentaires. Ça de moins à faire pour la meute qui les débusque.

        Comme des lapins. Terrés comme des lapins, enfumés d'un côté pour tomber dans la gueule du loup de l'autre. Rachel rit doucement. Très fin et léger. Comme une petite fille.

        Lorsque Toji surgit à son tour sur les quais, Rachel a de son côté déjà « coulé » deux des dix navires. Sabotés. Coupée, la retraite. Plus que huit. Et maintenant, les révolutionnaires seront pris entre le marteau et l'enclume. Et que choisir entre les crocs du Colonel Arashibourei et la faux de la Lieutenante Blacrow ?
        Mais déjà, elle saute sur le troisième navire. Peut-être celui où se terre le gorille mécanique... ? A l'opposée de celui où accoste Toji.

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      La bête était partie en chasse... ouai, Lin était en effet chaude comme la braise alors que les escadrons de marins pénétrèrent dans les tunnels, dirigés par Lin, Red et Ryuuku en premières lignes. Viens le moment ou les escouades se fractionnent en trois dans les galeries, Lin désormais en tête de course, suivies d'une escouade de marins prêts à en découdre. D'un signe de mains, quelques nouvelles têtes armés de fusées que Red lui a laissé en cadeau passent devant et se mettent à tout cramer devant eux. Les révos meurent les un après les autres calcinés, ceux qui survivent à cette première salve tombent nez à nez avec la commandante et ses hommes ou alors tombent suites aux effets du gaz de Red. Ils tombent tous un à uns comme des simples fétus de paille. Viens le moment où les flammes cessent, alors qu'ils arrivent prêt d'une salle de brief, un groupe électrogène eu le malheur de se trouver sur le passage de la rouquine qui d'un coup de marteau réduisis fortement la luminosité à quelques lampes de secours dans son secteur. Un sourire vint se figer sur son visage.

      - Maintenant les gars...

      Elle range son marteau alors que ses griffes poussent, que ses yeux deviennent ceux du prédateur qu'elle incarne, un tigre assoifé de sang, ses poils roux ornés de rayures noirs et ce masque à gaz ne font qu'augmenter son air menaçant.

      - LA CHASSE EST OUVERTE !

      Déclarant ceci comme un rugissement, elle se rue, suivie par ses hommes, galvanisés par la motivation de Lin, une vraie escouade de Berzerkers ! Tuants, découpants, déchirants tout ennemis sur leurs chemins, les rares qui arrivent à s'en tirer gardent dans leurs têtes le visage de cette escouade de démons assoiffés de sang, alors qu'ils s'étouffent à cause du gaz de Red qui a infecté tout le complexe souterrains. Aucune exception n'est faite, même les femmes... et surtout les enfants y passent aussi, tous sont de potentiels ennemis du gouvernement et la Commandante préfèrent faire le vide dans son esprit et s'abandonner à la bête, aucun état d'âme, aucune pitié, l'escouade enragée passe sur les cadavres de leurs adversaires, si un temoin devait rester, il qualifierais Lin et son escouade comme des monstres sans foi ni loi... mais il n'y aurait aucun témoin. Il ne doit en rester aucun !

      Certains révos tentent de fuirs dans l'autre sens, pour semés les différentes escouades des Sea Wolfs, alors qu'à l'entrée d'une mini cité un des leurs hurle.

      - DES MONSTRES, CE SONT DES MONSTRES ! AU SECOU.... Euarg....

      À peine eu t'il le temps de crier que les griffes tranchantes de la tigresses se logent dans la gorge de ce pauvre fou. C'est au tour de la jeune femme de faire sa déclaration alors qu'elle remarque les autres escouades de l'équipage qui entrent ou sont déjà à l'oeuvre.

      - INUTILE DE FUIRE, LA COLÈRE DES SEA WOLFS N'ÉPARGNERA PERSONNE !


      Les soldats se répartissent, Lin bondit à travers les rues alors qu'elle remarque parmi les marins ses compagnons, tels que Red, quel frimeur avec son rokushiki... ainsi que Toji, le sourire aux lèvres, admirant le travail de ses loups. C'est même plus un simple affrontement entre marins et révolutionnaires là.... c'est un vrai... massacre ! La commandante est dans un état second, totalement obnubilée par sa rage, faisant tomber un à un les révos, armés ou pas sous ses griffes, son pelage se teintant du sang rouge de ces déchets. Certains malgré tout essayent de résister, des inconscient qui n'offrent aucun challenge à notre héroïne. Difficile de croire qu'il y'ai pu avoir un tel rassemblement de révolutionnaire en ces lieux, mais c'était tout benef pour les loups qui pouvaient se repaître de la vie de ces ennemis de la justice.

      Bientot le gaz se fait plus rare, en effet les Sea Wolfs on atteint un sas de sortie, "déjà ?" se dit Lin. Mais le Père-Tempête aime gater ses loups, d'un coup de pied il défonce la porte et laisse apparaitre devant les yeux pleins de joie et de rage de Lin, le port volant révos, ces cafards essayent de fuirs par le ciel, ils sont encore nombreux, pas dit que les fous du volant arrivent à tous les avoirs. C'est alors que ni une ni deux, le capitaine déclare avec toute sa puissance à son équipage d'aller s'occuper de l'aile de droite ! Sans perdre une seconde Lin bondit en première, au loin elle appercoit un dragon et deux navires tombant déjà en miettes du côtés de Toji. Les renforts étaient déjà là hein...

      Courant, esquivant, elle se jeta sur le navire le plus proche et y défonça littéralement le plus de truc possible à l'intérieur, étripant un maximum de personnes, frappant de ses griffes ou ses marteaux les fondations du navire, cette charpentière savait ou frapper, ces navires n'avaient rien de biens différents de ceux que l'on trouvait sur l'eau. Quelques révos savant se battre opposèrent résistance infligeant des blessures superficielles à la tigresse, cela ne devait pas être le navire contenant les hautes sphère des lieux, il serait bien mieux protégé sinon. Ce Blitz krieg permit d'endommager gravement un bateau avant même qu'ils ne se rendent comptes de ce qu'ils leurs arrivent, la rouquine sort du navire alors que des collègue arrivent déjà pour éventuellement finir le travail dessus. Elle prend le temps de souffler pour la première fois depuis le début de l'attaque, observant le navire qu'elle venait d'assiéger se faire détruire par ses subordonnés qui finissaient le travail. Alors que Red, Toji et Rachel montrent aussi la terrible puissance des Sea Wolfs de leurs côtés.


      Après quelques secondes, elle gonfla ses poumons, hors de question de se relacher, elle attrape un révo trop téméraire qui essaye de l'attaquer et tout en lui fracassant le crâne contre le sol.

      - VENEZ MISÉRABLES !

      Suivie d'un rugissement bestial elle se jeta une fois de plus dans la bataille, ne pensant pas une seconde au fait que le Potemkin était surement dans l'un des navires qu'elle ou ses collègues attaqueraient.
      • https://www.onepiece-requiem.net/t523-fiche-de-ayzami-lin
      • https://www.onepiece-requiem.net/t483-ayzami-lin-terminee
        Pendant que les révos meurent, les loups s’amusent. Contrairement aux moutons du coin les Loups de la marine sont parfaitement à l’aise au milieu des flammes de la destruction, du carnage, et des cris de mort et de souffrance. Peut être même un peu trop à l’aise. Comme le prédateur trop confiant qui se retrouve coincé au milieu du troupeau, tellement occupé par son massacre qu’il ne voit pas les fermiers refermer le piège autour de lui.

        Red n’est pas du genre à se laisser emporter par son instinct ou ses sentiments. Et pendant qu’en avant-garde, seules au milieu de ce qui reste des troupes révos, les deux parques de l’équipage tranchent à tout va les lignes de vie des survivants, Red lui gère la logistique et les mauvaises surprises. Il fait disperser les hommes en éventail dans les entrepôts et les maisons révos bâties autour du port, il s’assure que la lutte s’effondre bien partout, brisant les ilots de résistance avant qu’ils s’organisent, sortant les civils des maisons pour les regrouper. Isolant les groupes de combat retardataires avant qu’ils ne rejoignent les bateaux,..

        Les loups s’amusent, il faut bien que quelqu’un gère le boulot dont personne ne s’occupe…

        Sur le port parmi les bateaux c’est le chaos le plus complet. La belle retraite probablement soigneusement planifiée est en train de virer complètement en eau de boudin, sur le dock de droite Rachel et Lin provoquent de tels dégâts qu’on voit des révos choisir de se balancer dans le vide plutôt que tomber entre les griffes et la faux de la touche féminine des Sea Wolfs. En face, sur l’autre dock Toji se prépare manifestement à démontrer pourquoi le Fenrir n’a pas besoin de canons, tellement moins puissants et précis que ses monstrueuses vagues d’air.

        Entre les deux docks, deux bateaux au chargement plus avancés que les autres, ou aux capitaines mois soucieux de charger des fuyards, ont réussi à pendre l’air et manœuvrent comme ils peuvent dans l’espace aérien qu’il leur reste, leur porte de sortie de toute façon déjà bloquée par le dirigeable qui vient d’apparaitre sous les allods et qui remonte pour s’amarrer et débarquer les troupes.
        Red observe la manœuvre en amateur, jouant lui aussi au chef qui ne fait rien jusqu'à ce que son instinct de survie lui rappelle ce que cherchent généralement les navires quand ils prêtent le flanc à l’ennemi. Donnée immédiatement confirmée par l’ouverture simultanée des sabords des deux navires et par le pointage une seconde après de toutes les pièces d’artillerie disponibles à bord vers les troupes sea wolfs dispersés juste en face des deux vaisseaux.
        Perdu pour perdu les révos ont décidés que la base ne se détruirait pas toute seule…


        -A TERRE MESSIEURS !

        Dans l’entrepont le bosco ordonne la mise à feu, les canonniers allument les mèches, les servants se bouchent les oreilles et chaque chef de pièce jette un dernier regard sur la cible, le centre du quai, les entrepôts, la ville, les soldats hais qui viennent de se jeter à terre, et devant tout ça un type tout seul, habillé en rouge, avec un chapeau et une batte…

        KABOUM !

        Quand le premier canon ouvre le feu, Red est prêt. De profil, sa batte brandie haut derrière la tête, les muscles serrés, genoux droit fléchi, jambes gauche tendue, parfaitement sur de ses appuis et de son adresse au bâton.
        Et comme les révos sont des canonniers compétents et tirent en salve alternée de l’avant vers l’arrière, pour Red c’est encore plus facile.

        -HOMERUNSORU !

        D’un soru Red se téléporte littéralement sur le chemin du premier boulet qui survole le sol dallé plutôt que le vide et lui assène son plus puissant coup de batte, la vitesse de son déplacement augmentant encore la force du coup. La batte se tord presque sous la choc avant de renvoyer le boulet vers son envoyeur a une vitesse nettement supérieure à celle qu’il avait en sortant du canon. Au point qu’au lieu de briser la coque pour exploser à l’intérieur il traverse le bateau d’un bord à l’autre, emportant au passage tout ce qui se trouve sur sa route..
        Mais Red s’en fout, son second Soru l’a déjà porté à la rencontre du boulet suivant pour une nouvelle frappe parfaite et un nouveau renvoi à l’envahisseur, mieux dosé celui la…
        Et au lieu d’exploser au milieu des sea wolfs le boulet vaporise l’entrepont et le canon qui vient de le faire naitre.
        Mais Red s’en fout, il y a d’autres boulets qui volent et il n’est pas question d’en rater un seul.

        Que ce soit sur le quai ou depuis les bateaux le spectacle est plutôt saisissant, dans la demi minute que prend la salve Red semble disparaitre par instant, n’apparaissant que brièvement pour donner de violents coups de battes, tous aussi techniquement parfait les uns que les autres.

        Et alors que d’un dernier Soru il se replace au centre du quai, batte sur l’épaule, la pluie de boulets qu’il a renvoyé s’abat sur les deux navires qui sont secoués par une série d’explosions avant d’être littéralement vaporisés dans une titanesque déflagration quand un des boulets de retour au pays atterrit dans la sainte barbe.

        Sur les quais alentour le souffle dégagé par l’explosion couche presque les bateaux encore à quai et envoie valdinguer tout ceux qui ne sont pas solidement accrochés à quelque chose, ou ceux qui comme Toji ont de toute façon décidé de plus décoller les pieds du sol contre leur volonté…

        Autour de Red les Sea wolfs se relèvent avec comme d’habitude un temps d’avance sur les révos, hochant la téte avec admiration devant la performance du lieutenant. Cette fois ci c’est sur. Red est bien des leurs…



      Dernière édition par Red le Mar 27 Mar 2012 - 8:30, édité 1 fois


        " Un p'tit Marine chantait cet air plein d'entrain,
        En arrivant au camp.
        Tout ces p'tits camarades apprirent le refrain,
        Et bientôt le régiment
        Entonnait gaiement:

        On ira pendre des révo' sur la grande vergue
        Pour laver le linge, voici le moment.
        Haut et court qu'ils se balanc'ront !
        A eux les beaux linceuls blancs.
        On ira pendre des révo' sur la grande vergue
        En famille, on zigouill'ra tout ça.
        Haut et court qu'ils se balanc'ront !
        Car ils se jettent dans nos bras.


        Tout le monde à son boulot en met un bon coup
        Avec un cœur joyeux.
        On dit que l'amiral est très content de nous
        Et tant pis pour les envieux,
        Tout va pour le mieuuuuuuuuuuux.
        "


        Fredonne fredonne
        dans ma vilaine caboche cette jolie mélodie. Les couplets s'enchainent et les cœurs imaginaires m'accompagnent, relançant dans ma poitrine une excitation qui se s'rait suffit à elle-même. Un p'tit air joyeux qui contraste bien avec l'horreur de la scène, j'avoue. Alors quand j'm'élance à mon tour vers un des quais d'embarquement, j'ai un léger sourire aux lèvres et les yeux qui pétillent. Les deux soldats révolutionnaires qui tentent de m'barrer la route se laisseront prendre au piège : quand j'semble de si bon poil, c'est tout sauf une bonne nouvelle. Genre : signe de calme avant la tempête, qui annonce en général une débauche de violence que j'n'arrive à refréner qu'en feignant l'allégresse. Ma méthode coué à moi pour calmer la bête... Sauf que "la bête" ne s'ra bientôt plus dupe... déjà j'la sens hurler en boucle au plus profond d'ma tête ce même nom : Potemkin... potemkin... Potemkin... Alors je perds pas d'temps et j'm'élance dans la bataille une fois d'plus ! Faut que j'évacue le trop plein au plus vite.



        - Bonjour les jeunes ! Ca va comme vous voulez ? Que j'lance aux deux jeunes soldats qui essayent de m'ralentir.
        - Aaaaargl !
        - Non pitié nooon Heuuuurgl... Qu'ils m'répondent.

        Aussi vite qu'elle a jaillit, l'imposante lame de mon poignard disparait aussi sec dans son fourreau, n'étant d'sortie que l'temps d'une fraction d'seconde. Avant même qu'ils n'aient fini de s'vider, j'les croise sans un regard avant d'sauter directement sur la passerelle d'embarcation. Le bruit d'mes grosses rangers raisonnera dans toute la structure. Une façon à moi d'attirer l'attention d'un public bien trop occupé à s'enfuir à mon goût. Enfin, j'vais pas vraiment leur en vouloir... Tel un rouleau compresseur mes Sea Wolfs épurent ce ramassis d'vermines rebelles sans l'moindre état d'âme et même avec un certain plaisir. Pas une chance qu'on n'leur laisse avec mes loups. Tigre et Corbeau sont aussi d'la partie, faisant preuve d'une sauvagerie et d'une efficacité digne des plus terribles guerriers d’antan. Ça massacre, ça dépiaute. Les navires révolutionnaires tombent comme des mouches avant même d'avoir pu décoller ! Et les rares qui arrivent à prendre le large, sont aussitôt fauchés par les outils d'mes subordonnées. Batte, faux et griffes se tirent la bourre à qui f'ra le plus gros carton. Merde, bien malin le mec qui arrivera à décerner la palme vu l'chaos. Pensez-bien ! Ça en fout un d'ses bordel quand ça clamse un révo' ! Bon, faut dire aussi que l'essentiel des passagers sont les femmes, enfants et blessés qui tentaient d'fuir le combat. Pas étonnant qu'ils clamsent version son et couleur.
        Sauf que dans l'lot y a un navire qui doit cont'nir en plus les derniers leader rebelles du coin, ainsi qu'un gros primate à l'avenir incertain. C'est eux qu'on cherche. Dans l'doute on va pas leur laisser la moindre chance de fuite. Et c'est là qu'on voit qu'mes chers Sea Wolfs sont c'qui s'fait d'mieux dans l'épuration en règle. Un savant mélange de sauvag'rie et d'organisation méticuleuse, à l'image du tandem Lin/Rachel et de Red. Ils savent laisser exploser leur férocité afin de prendre de court l'ennemi, tout en étant suffisamment organisés pour ne laisser aucun échappatoire possible. Un redoutable alliage de qualités qui nous permet d'être à la hauteur de notre réputation : Implacables.




        " On ira pendre des révo' sur la grande vergue
        Pour lav'...POTEMKIN...'oici le moment.
        Haut et court qu'ils se balanc'ront !
        A eux les beaux linc'... POTEMKIN ...ancs.
        On ira pendre des révo' sur la grande vergue
        En fam'...POTEMKIN ...tout ça.
        Haut et court qu''...POTEMKIN...'ont !
        Si ...POTEMKIN ...'ore là. "
        Je sens tout près d'mon cœur la bête se torde de plus en plus fort. Elle gratte en tout sens, cherchant à se libérer de ses chaines auxquelles je l'ai affligé. Puissante, la bête me donne ma force et ma sauvagerie, me permettant d'y puiser ma force un peu plus chaque jours où je suis sur Grand Line... Mais j'dois savoir la garder en laisse... Sinon qui sait c'dont elle est capable ? Déjà sur Astérion un petit aperçu nous avait été donné...


        Devant moi, Les quatre derniers navires révolutionnaires s'efforcent de faire monter à leur bord les files de réfugiés qui se pressent à mon approche. Les femmes hurlent, les bébés crient... et les rares soldats encore présents sont partagés entre le désir de rester à quai suffisamment longtemps pour permettre une évacuation complète, et la cruelle décision de larguer les amarres au plus tôt avant que je n'mette mes horribles palmures sur eux. Tenter de sauver tous le monde ? Ou en laisser une partie sur place afin d'assurer la survie d'un plus petit groupe ? Huhuhu... perso je s'rais parti avant même le début de l'attaque... mais des révo'... non, ils ne pourront s'y résoudre. J'ai donc tout mon temps. Huhuhu.

        - Plus vite ! Plus vite !
        - Mon bébé ! Prenez mon bébé !
        - Aaaaarh ma jambe... ne me laissez pas !
        - Maman ? ma... maman ?
        - Montez, vite ! Il est juste là !

        - Huhuhu.



        Je m'arrête à une dizaine de mètres des navires, me campant alors sur mes deux pieds afin de contempler le spectacle. Regarde Toji... savoure chaque secondes et chaque détails. Tu voulais des révolutionnaires ? Les voilà. Tu voulais du sang ?! Le voilà ! Je ferme les yeux, lentement. Et au plus profond de moi j'appelle l'être de haine et de violence qui m'habite. Bête, montre moi ce dont tu es capable. Montre moi donc ta force ! Déchaine toi, Toji !
        D'un grand geste théâtral j'écarte en grand les deux bras, faisant voler ma cape d'officier dans les airs. Une seconde d'immobilité plus tard, ils s'abaissent d'un seul coup vers le revêtement du quai, avant de se coller à lui ! Un genou à terre et les deux paumes bien à plats, je suis fin prêt à déchainer toute la fureur de mon être.


        "Despote palm." susurre-je entre mes dents comme une condamnation.

        Vagues après vagues, l'énergie meurtrière dont je déborde se transmet dans mes bras, se répercutant par de plus en plus vives séries de vibrations. Rapidement, ces vibrations accélèrent et gagnent en intensité... Au bout de quelques secondes, les ondes deviennent visibles, oscillant par vagues sur les alentours, avant de gagner encore en puissance. Maintenant c'est tout le sol qui tremble et se déforme autour de moi ! Les révolutionnaires crient et tentent de se stabiliser, portant encore un peu plus la confusion dans leurs rangs. Puis c'est au tour de leurs navires de vibrer comme des feuilles dans la tempête ! Les cordages se défont ! Les matelots s'affalent et se pétrifient de peur ! Le quai tout entier est comme pris dans le typhon de ma fureur ! Puis, d'un seul coup... tout s'arrête.
        Les hommes et les femmes se relèvent, ahuris. Indemnes, les navires se stabilisent ensuite à leur tour. Rendu muets par le doute, les révolutionnaires se mettent alors à croire une seconde au cruel espoir que la tempête est passée... Ils se regardent... Des sourires de soulagement apparaissent sur certains visages...

        Et puis le monde autour d'eux éclate ! Telle une vague gigantesque, les ondes entrent enfin en résonance avant d'exploser dans un maelström de destruction ! L'onde se déploie ainsi devant moi en faisant éclater tout sur son passage ! Les planches du ponton explosent une à une comme si une bête gigantesque balayait tout sur son chemin ! Ensuite, c'est aussitôt au tour de la foule d'être frappée ! Les hommes et les femmes volent dans les airs, les organes en sang et la douleur peinte sur les visages ! Puis c'est au tour des quatre navires d'exploser dans une débauche d'éclats de bois et de fragments de quai ! L'air lui même éclate dans une détonation de fin du monde !


        Quelques secondes plus tard, les débris imprégnés de gel anti-gravité des quatre navires dérivent en tout sens dans la grotte, tandis que les cadavres des révolutionnaires retombent par dizaine. Il pleut des morts depuis les allods d'Akeem ce matin.


        La bête a parlé...


        Dernière édition par Toji Arashibourei le Dim 11 Mar 2012 - 14:51, édité 1 fois
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        Quand Drake avait engagé Potemkin, il lui avait pas dit qu'il aurait à se frotter à un gars de la trempe du Capitaine Toji. Un marine et un poiscaille à la fois... Hurmhurmhurm... Le mi-singe mi-robot tira une bouffée de son cigare «Barbe Noir». Une fumée épaisse envahit l'antre taillée dans la roche où se trouvait le colosse. Un toussotement se fit entendre dans un coin. De toute évidence, le Commodore Kayli n'appréciait pas à sa juste mesure l'intensité et le goût sublime de ce chef d'œuvre. Des cris se firent entendre et un pion débarqua dans la salle secrète, l'air affolé. Après avoir refermé la porte qui dissimulait à la perfection l'entrée d'autres galeries où ne circulaient que ceux qui en avaient le droit, le révolutionnaire regarda la leader des Drakonites en lui disant que les Sea Wolf, cet équipage marine composé de fous furieux venaient de débarquer avec des gazs et des lances flammes. Il ajouta que le port aussi était pris d'assaut.

        Potemkin esquissa un sourire, apparemment Toji aimait l'action... Mais en était-il autant des surprises? Il tourna alors la tête vers ses deux invités, Fernando, un ancien mafieux devenu freelance et accessoirement son disciple. Le singe lui avait seulement dit qu'il y aurait du grabuge et ce dernier avait débarqué pour pouvoir ajouter son grain de sel à l'ensemble. Sur sa route il avait croisé un révolutionnaire indépendant qui se faisait surnommer Sky en ce moment. Changeant d'identité aussi facilement que de chemises, Potemkin n'avait pu trouvé aucune info viable sur lui, malgré le nombre important d'informateurs dont il disposait. Il semblait juste qu'il soit lié à des évènements obscures et bien qu'il ne possède sans doute pas la force d'un gorille de trois mètres de haut.

        Fernando ouvrit une armoire et jeta des masques à ses trois compagnons du moment. Tout le monde devait être sur les quais maintenant mais le gaz ne s'était sans doute pas totalement échappé des conduits biscornus qui s'entrelaçaient sous terre. D'un accord tacite et sans aucune considération pour le pion apeuré qui leur faisait face, les quatre protagonistes firent basculer la fausse paroi de pierre et s'enfoncèrent dans l'ombre des tunnels.

        Lorsqu'ils débarquèrent sur le pont, ils firent face à un joyeux bordel. Des massacres et des suicides s'orchestraient de toutes parts, étalant de plus en plus de sang sur les avancées de bois. Potemkin se rua directement sur Toji avec l'intention de lui décocher une bonne droite. Kayli s'occupa de deux ou trois sous-fifres puis repéra une petite rousse dans la foule qui semblait déjà être plus de son niveau. Sky et Fernando quant à eux s'étaient lancé dans une partie de celui-qui-ramenera-le-moins-de-crânes-payera-un-coup-à-l'autre.

        Spoiler:
            Eh non. Rachel Déchante en ne découvrant qu’un tas de réfugiés dans les cales du navire. Et pas un gorille mécanique comme elle le redoutait. Et par réfugiés, évidemment, j’entends femmes et enfants, voire nourrissons. Grand bien lui prit d’aller regarder la cargaison pour utiliser la poudre contre les navires suivants. Le troisième qu’elle voulut couler se révéla donc ne pas pouvoir l’être. Ou du moins, les corps entassés des personnes effrayées la stoppèrent net. Même l’éclat dans son regard s’était tari. Il y avait un enfant avec un membre coupé dans les bras tremblants de sa mère. Un nouveau-né était étendu, froid et immobile, dans un recoin. Une jeune fille, le visage dur, avait tout un côté en sang. Beaucoup n’avaient plus très longtemps à vivre. C’est, à ma connaissance, la première fois que Rachel se retrouva dans une situation si hasardeuse.

            S’ils étaient là, c’est qu’ils sont bien des révolutionnaires, non ? Et si leurs idées sont aussi louables que celles du gouvernement mondial, ces derniers ne créent pas de guerres pour les revendiquer. Le respect, elle en avait à foison, autant pour les idées que les valeurs. Mais les Révolutionnaires n’obtenaient aucune gloire à détruire des villes et raser des îles pour propager leur idéologie. En ça, les capturer –à la mode Sea Wolf, ça va de soi- n’était pas bien dur pour le Lieutenant Blacrow. Mais de là à tuer toutes les familles et les enfants de simples soldats stupidement enrôlés dans une armée qui les leurre… La faux pendante, elle fixait, incrédule et immobile l’entassement d’être au futur très approximatif. Tandis que dehors les cris continuaient de faire rage, les bombardements persistaient et les révolutionnaires mourraient. Par poignées, entre les griffes des loups. Et elle restait là, immobile, devant des regards pleins d’espoir et suppliants. Conne, il faut le dire. Quelle mouche la piquait donc ? Elle n’avait pas pensé, à aucun moment, qu’en attaquant le nid de révolutionnaires, leurs familles s’y trouveraient également ? Stupide Lieutenant qu’elle faisait !

            Les tuer ? Simplement ? Comme les autres ? Pourquoi pas, mais ils restaient innocents. Alors que les laisser en vie c’était répandre un peu plus la haine de ces enfants envers la marine. Car, au regard de cette gamine, la graine était déjà plantée et ne demandait qu’à germer. Le temps serait le meilleur engrais. Et si la graine survit, les idées aussi. Et si les idées continuent à survivre, alors rien ne finira jamais. Du moins pas les guerres… de frustration face à cette question existentielle, elle trancha une des parois du navire. Pour rien. Pour se défouler. Puis elle les toisa et d’un ton dur et d’une voix claire, elle hurla dans la cale.

          -Dehors tout le monde ! Et si vous voulez continuer le combat dans dix ans, choisissez les tracts et les élections !

            Se voiler la face… C’était toujours mieux que de prendre leurs vies, à ces pauvres gosses, à ces faibles femmes. Alors, prenant sur son temps de travail, elle les fit sortir en rang, en aidant certains. Et elle les réunit sur le pont. Autour d’eux, le dirigeable sonnait les audiodials qui devaient effrayer les révolutionnaires et a l’efficacité plus que douteuse. Mais certains dragons s’étaient mêlés aux combats, et ils avaient beaucoup trop à faire avec eux pour en plus harceler les pauvres bougres à Terre et déjà perdus. Toji et ses loups suffiront. Enfin… normalement.

            L’idée de Rachel avait été d’enfermer le groupe de civils récupérés dans une voile du navire et de les suspendre dans le vide par une amarre. Un endroit où les révolutionnaires restant pourraient les retrouver… S’il y avait eu des rescapés… c’est toujours mieux que de les tuer. Mais c’était donc uniquement ce qui était prévu. Parce qu’au final, son plan tomba à l’eau. De très haut, si vous voyez le genre. Depuis 10 000 mètres d’altitude. Dos aux champs de batailles, s’occupant plus des civils trouvés, tremblotants, que des loups et révos ou de leurs armes. Quelle nouvelle erreur. Elle s’était imaginée assez impressionnante pour repousser un assaillant, ou du moins, lui couper l’envie de la combattre. Seulement, comparée à Toji ou même Red, elle faisait un très bon troisième choix. Vous vous en doutez, elle fut prise pour cible. Et ce n’est qu’un mouvement d’air dans son dos qui le lui apprit au dernier moment.

            Se détachant des foules agglutinées sur le pont, elle fit volte-face pour regarder venir la longue lame d’un sabreur tout de noir vêtu. Longs cheveux gras, regard aussi perçant et empreint de violence que celui du voyeur à bord du Fenrir. Et malheureusement, tout aussi vif et rapide. La tranche de l’arme s’abat à une vitesse ahurissante, déplaçant l’air dans une onde qui déchire les voiles et éventre le navire. Et le fait sombrer. Les craquements de la coque se font de plus en plus bruyants, de plus en plus inquiétants. Et les civils hurlent de peur, et le bateau perd de l’altitude comme le gel antigravité se disperse, et la faucheuse se redresse et éponge de sa veste d’officier la méchante entaille qui lui zèbre le bras gauche. L’attaque par surprise dans le dos a payé. Elle ne l’avait même pas entendu approcher. Un regard au tour d’elle. Le navire lui apprend, proprement tranché en deux, que l’homme à la cape noire ne fait pas partie du soldat lambda. Bonne ou mauvaise chose ? Au moins, il aura décidé pour elle de la marche à suivre avec les civils. La Mort les attend, finalement… tandis que l’invité surprise est reçu par la Faucheuse. Avec un air ravi, même, si on en croit la lueur qui revient dans ses pupilles flamboyantes. Même pas besoin de parler. Ils se font simplement face, sur un terrain brinqueballant. Ils jouaient contre la montre en plus de l’un contre l’autre. Arme à la main pour l’un, faux brandie pour l’autre, ça s’annonçait épique ; et déjà elle réfléchissait à la manière de le défaire. Car elle avait des chances d’y passer au vu du regard de son adversaire. Il valait mieux ouvrir le bal. Histoire de le tester.

            Rachel roula des mécaniques pour se décoincer puis fusa vers lui, de face. Enfin, presque. Car d’un mouvement, elle envoya des ondes tranchantes à son tour, aux trajectoires courbes, le prenant en tenaille. Elle, continuait sa course vers lui, armant de nouveau sa faux alors que le °Couple de Corneilles°se rapprochait de son adversaire.
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          • https://www.onepiece-requiem.net/t816-rachel-la-grande-faucheuse#8700
            Le port est en passe d’être nettoyé de ses bateaux, de ses bateaux entiers s’entends. Evidemment avec le gel anti gravité c’est plus complexe, et même si le gros des navires détruits à tendance à aller s’abimer en direction des récifs avec ceux qui n’en sont pas sortis à leur bord. Tiens, Rachel ? Tous les petits bouts de bois qui ont déjà touché le produit miracle ont eux tendance à rester flotter dans le coin. Suivant bêtement le dernier mouvement qu’on leur a appliqué. Et comme la série d’explosions a plutôt joué dans la catégorie brutale et massive, les débris de bois se dispersent dans toute l’immense caverne façon nuée d’insectes ou de sciures. Plutôt impressionnant. Surtout quand le morceau qui choisit de vous passer sous le nez est un canon de fer de deux tonnes avec son artilleur encore tout gueulant accroché dessus…

            Enfin, les types en danger sont surtout les types collés aux quais. Essentiellement des révos donc, puisque aucun débris sain d’esprit n’irait inquiéter Toji ou les deux miss.

            Repoussant les débris flottant à l’emplacement du port le premier des dirigeables de soutien arrive à hauteur de quai et s’y colle, déployant immédiatement une demi douzaine de passerelles qui se mettent immédiatement à grouiller de soldats tous plus ou moins pressés de participer à la finale. Des amateurs qui arrivent même à se faire buter par ceux des révos qui continuent leur lutte envers et contre tout. Mais des amateurs suffisamment nombreux pour finir de sonner le glas des espoirs de la rébellion locale. Qu’ils soient pris entre le marteau et l’enclume ou qu’ils tombent de Charybde en Scylla, les métaphores du jour ne sont pas en leur faveur…

            Depuis son poste Red est aussi aux premières loges pour assister enfin à l’apparition des premiers rôles de la troupe du coin, Potemkine en guest star évidemment, l’ancienne chevaucheuse de dragon à ses basques, et deux nouvelles têtes imprévus dans la distribution des rôles du jour. Des choristes ?
            Comme le lieutenant commençait à s’en douter devant le manque de combativité des navires, les types déboulent d’un mur façon cachette secrète. Machinalement Red note le point dans le décor, ça peut toujours servir. Plus à eux évidemment, mais il faut toujours explorer les trucs que les gens essayent de cacher.

            Le groupe fait le point et comme ils n’ont plus vraiment de bâtiments intacts pour se tirer d’ici ils optent pour la lutte, se répartissant les officiers Sea Wolfs qui leur ont fait tant de mal. Potemkine va chercher sa revanche chez le capitaine, la dresseuse de lézard s’en prend à la tigresse, et le beau ténébreux s’attaque mademoiselle la faux… Normal.

            Et c’est donc tout naturellement que le lieutenant Red attire l’attention du dernier arrivé, mal rasé, coiffure bizarre, regard sombre, le look bourrin, le sourire et les mains déjà pleines de sang du type qui à depuis un bout de temps de soucis de contact avec la réalité. On sent le type qui a du avoir une enfance difficile et pas mal de trucs à reprocher à ses pauvres parents. Et qui n’est certainement pas la pour satisfaire ses pulsions révolutionnaires. Non clairement pas un officier révo, plus probablement un gros bras de service recruté par le gorille. Pas de bol pour lui, le champ de bataille du jour sent le plutôt le pâté…


            Fernando: Victime de la guerre
            Un bon révo' est un révo mort... ou mourrant à la limite. Wolver10


            D’un geste à ses hommes Red désigne l’ennemi, qui est immédiatement entouré par un feu nourri. Pas de quoi le toucher, juste lui faire remarquer qu’un type est la pour lui refaire la façade façon steak tartare, et que ce type la c’est Red.

            Fernando oblique vers sa cible et Red passe à l’attaque. En phase de test d’abord, Red tourne sur lui-même à tout vitesse et lance sa batte qui file en tournant vers le crane massif et le front bas de l'homme de main. Puis d’une série de pichenettes il envoie sur l’ennemi une grêle de balles d’air, des Shigan à distance plus puissant et rapide que n’importe quel tir de fusil. Sauf que Red n’a pas besoin de recharger et ne craint pas de manquer de munition, alors il enchaine et bras tendu il crible l’ennemi pour ne pas le laisser souffler avant de recevoir la batte. Multiplier les attaques, il n’y a que ça de vrai. Mais tout ça n’est que le prélude. Les balles peuvent s’éviter ou se parer, et le coup de batte aussi puissant soit’il est plutôt facile à encaisser en ne faisant que se baisser.
            La véritable attaque vient après, quand Red se déplace d’un Soru sur le flanc de Fernando pour y rattraper la batte que celui ci vient d’esquiver. La rattraper et lui coller dans le dos une véritable frappe de toute sa puissance…

            -HOMERUN 27* !


            Vas y mec, évite donc celle la !


            *:


          Dernière édition par Red le Sam 17 Mar 2012 - 1:21, édité 1 fois

            Lentement, les débris des embarcations et des pontons passent en dérivant autour de moi, se répandant au grès du hasard dans l'espace de la grotte. Ça a un côté irréel, comme si le monde marchait soudain'ment au ralentit. La figure de proue d'un des navires passe alors juste à côté de moi, avant de ricochet lentement sur mon épaule. Si douc'ment que j'sentirais à peine le poids d'sa masse. L'ondine défigurée repart donc en sens inverse, tout en me lançant un ultime regard désapprobateur aux travers des stigmates que ma techniques lui a infligé. Tchao ma belle.

            Mais pas vraiment l'temps d'contempler mon œuvre comme je l'voudrais, y a d'la relance sur mise. Ça c'est mon instinct qui me l'souffle... Ou plutôt qui me l'hurle à l'oreille. Picot'mment dans la nuque, mains qui se crispent d'elles-même; j'ai les sens qui s'affolent d'un seul coup et l'palpitant qui s'excite. Potemkin ! Je l'sens il est là ! Je jette donc d'un seul coup la tête en arrière, afin de confirmer mes impressions ! Au travers des débris qui pullulent, j'ai d'un seul coup la vision impressionnante de la masse de métal du Sapiens qui me fonce dessus à toute berzingue ! Près d'une demi-tonne de métal et de muscle qui vous charge au travers des débris flottant d'une flottille dévastée... Ça a d'la gueule. Presque assez pour que j'en reste comme un flan dans l'eau chaude. En fait si, j'en reste con une fraction d'seconde. Putain d'gorille malin ! J'm'attendais pas à une attaque surprise de sa part. Faut croire qu'il apprend d'ses erreurs... Pas comme certains que j'connais. Son poing arrive tout en bloc... pas l'temps d'l'esquiver... Tu t'es fais eu Toji.

            Bam !
            Un instant j'perds les notions élémentaires ! Conscience, inconscience. Haut, bas. Douleur, mouvement... Lorsque mes neurones s'remettent du choc, ch'uis en plein dtransfert de masse à haute vélocité. En gros je traverse comme une flèche l'espace de la grotte sous l'impact, chassant les décombres flottant sur mon passage, avant de m'écraser de tout mon poids dans un bâtiment annexe. D'la poussière est soufflée par toutes les f'nêtres, des graviers volent en tout sens, et l'empreinte parfaite de mon corps orne maintenant une de ses façades. Hatch' de coup d'poing. M'a proprement éclaté la tronche l'enflure ! Une molaire en moins et une ligne de plus au grand livre des rancunes ! Mais c'est bien. Une bonne façon de rentrer dans l'vif du sujet et d'me mettre la niak au plafond. Ça va ventiler du sanguinolant c'est moi qui vous l'dis !



            Mwouahahahahahahaahahahahah !

            Mon rire guttural et empli de malveillance éclate depuis l'intérieur de la bicoque, lui donnant des raisonnances aux allures funèbres. Il enfle, progressivement, gagnant en force et en hargne. La bête rit avec moi. Je m'amuse d'avance, et elle en salive. Puis je sors d'un seul coup en dévastant la porte d'un coup de pied rageur. J'suis r'couvert d'poussière, j'ai du sang plein la bouche, mais j'me sens d'une forme d'enfer ! "D'enfer", ça c'est un chouette mot d'circonstance. Y a mon cœur qui s'enflamme comme si Davy Jones soufflait en personne sur les braises d'la haine, et mes pensées qui prédisent un destin funeste pour l'poilu. Les schémas et les possibilités affluent en masse ! Une imagination débordante qui m'sature presque les neurones tant les idées ne manquent pas pour l'buter et jouir d'sa souffrance ! Trop d'fois qu'il m'avoine. Trop d'fois qu'il me survit. J'vais mettre un terme à ça, définitivement.

            Au fil d'mes pensées, mon corps accumule énergie et motivation. Chaque cellule de mes muscles se gavent de cette colère qui déborde de moi. Mes phalanges grincent, mes dents se serrent à en crisser... Et au fond d'moi je desserre un peu plus les chaines qui entravent la bête. Aussi sec j'la sens qui se débat encore plus fort ! Elle en veut toujours plus. J'dois ainsi faire gaffe à pas m'laisser emporter... Mais j'tiens l'bon bout là, vu qu'j'ai une cible pour m'focaliser. Potemkin. Potemkin. Potemkin !
            Mes deux poings se gorgent alors de Haki, qui vient auréoler autour d'eux comme de légères vagues aux allures inquiétantes. La bête montre les crocs. Puis mon souffle s'raccourcit... mes yeux s’étrécissent... et soudainement, la bête bondit !

            Soru !

            Ma silhouette apparait en un éclair aux côtés du monstrueux primate, sur lequel je vais pouvoir jeter tout le poids de mes plaisirs belliqueux ! Presque aussitôt, ce guerriers surentrainé réagit déjà, esquissant un début de défense. Au moment où sa masse commence à bouger, j'ai pour ma part déjà lancer un premier poing. Le gauche. Il est chaud, surmotivé pour éclater des viscères. Broyer d'la tuyauterie au niveau du bide qu'il veut. Ça peut s'sentir transpirer de tout mon être... Sauf que ça s'ra pas l'cas. Au dernier moment il se stoppe, laissant plutôt passer son grand frère : mister "Paluche droite". Feinte de poing donc, bien appuyé par un puissant sentiment de destruction. Primordial pour qu'ça marche contre des mecs de c'niveau. Et mon poing droit qui file donc vers l'angle de la mâchoire de Potemkin avec la vitesse et le poids d'un boulet d'canon. Mais avec cent fois plus de force. J'hurle de tout mon souffle, la bête hurle, même l'air hurle sous l'effet de la puissance que je déplace ! Goutte à mon haki, connard !

            RAAAAaaah !

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            Alors que la bataille faisait rage, enfin plutot l'extermination, les gros morceaux finirent pas arrivés dont la pièce de maître, Potemkin inutile de dire que les choses sérieuses commencaient enfin ! Lin toujours sous sa forme hybride était en train de massacrer du révo quand elle vit au loin le Potemkin débarquer.

            *Revoilà ce putin de gorille, il fau...*

            D'un coup la rouquine fut soufflée en arrière par une explosion, ballotée comme un ballon elle heurta un tas de décombre avant de pouvoir se relever.

            - Mais que ?!

            Un sifflement aiguë retentit, un projectile fusa sur Lin qui esquiva de justesse avant de se faire repousser par une nouvelle explosion. C'était une bombe ? Pas le temps d'y réfléchir qu'un nouveau projectile venait chercher la tigresse, finalement, la personne qui canardait Lin se montra, il s'agissait du commodore Kayli, la chef des chevaucheurs de drakes. Elle se trouvait au dessus de Lin, perchée sur un tas de décombre, un lance-grenade à la main, alors c'était donc ça qui visait la Commandante depuis tout à l'heure... Ni une ni deux, Lin biffurqua en la voyant et fonça bêtement sur la chef-révo.

            - Prévisible.

            Dans l'instant, le lance-grenade s'ouvrit, elle y glissa un nouveau pack de munition dedans avant de charger et de viser la rouquine.

            - Couchée, espèce de monstre !

            Un coup direct ! La commodore tira sur Lin qui ne pouvait esquiver car déjà lancée ! Lin allait se prendre une bombe en pleine gueule ?! Elle voulu se protégée, portant ses bras devant elle au dernier moment, mais lorsque la bombe explosa, c'est une gerbe d'éclairs qui se manifesta, une grenade électrique qui cloua instantanément la tigresse au sol.

            - Gnnnnh ça fait mal !

            Alors que notre héroïne se battait encore contre les spasmes provoqués par l'explosion, Kayli bondit au niveau de son adversaire et se remis à canarder Lin qui arriva à sautée derrière un débris quelconque. L'attaque qu'elle venait de prendre lui avait fait reprendre ses esprits, elle n'était plus habitée par la même rage qu'il y'a quelque secondes.

            *Faut que je trouve un moyen d'arriver au corps à corps mais y'a pas moyen avec ces foutus...*

            Une explosion retentie de nouveau, détruisant l'abris de Lin, la révo était repasser sur des munitions explosives.

            - Alors c'est ça qui à totalement mis à sac notre base ? Si tes co-équipiers et ton capitaine sont de ce niveau vous ne tiendrez pas longtemps face à nous. Aller chienne de la marine, il est temps pour toi de prononcer tes derniers m....

            Un marteau fusa dans la main de Kaylie, lui faisant lacher son arme, dans l'instant la rouquine bondit sur son adversaire pour lui assener un direct du gauche dans la poitrine, coupant la respiration de son adversaire, profitant de l'ouverture la main droite de la tigresse tenta de perforer le ventre de la révo.

            - Espèce de !

            Kaylie réussie à répliquer avant que la blessure causée par les griffe de Lin ne devienne profonde, d'un coup de genou elle repoussa Lin, cela lui laissa assez de temps pour récuperer son lance-grenade qu'elle utilisa immédiatement.

            - CRÈVE SALOPE !

            L'explosion retentie, et du nuage de fumée sortie la tigresse qui avait bondit, prenant appuis sur un mur, elle changea de direction pour fusé sur Kaylie qui esquiva de justesse.

            - Alors on vas faire simple espèce de grognasse, tu a osée dénigrer les Sea Wolfs, tu à osée insulter ma personne, pour faire simple.

            Elle se mis en garde, haute, comme lors de son combat contre Rowbert.

            - TU VIENS DE SIGNÉE TON ARRÊT DE MORT ! ALLER CHIENNE DE RÉVO, RAMÈNE TOI AVEC TON JOUET ! JE VAIS T'APPRENDRE À CRAINDRE AYZAMI LIN !

            Le vrai combat ne faisait que commencer, si Kaylie avait une lance-grenade dont elle savait se servir, Lin avait pire, une confiance en elle se faille, son estime d'elle même refusait de perdre un combat contre cette femme à l'âge marquée qui ne savait se battre qu'avec sa putin d'arme. Aussi dans l'instant, la tigresse se mis à foncée sur Kaylie qui lui tira évidemment dessus, ayant vue venir le coup, la jeune femme esquiva, se déplacant en zig-zagant pour finalement atteindre sa cible qui malgré ses reflèxes, n'étaient pas assez rapide pour fuir la rouquine sous sa forme hybride.

            - MANGE ÇA !

            Le poing lancé en plein élan de Lin fusa sur Kaylie qui allait surement perdre une ou deux dent d'ici quelques secondes.
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            Potemkin se releva dans un état second. Heureusement qu'il avait pensé à faire robotiser sa mâchoire, il n'aurait qu'à changer un ou deux boulons et le tour serait joué... Presque comme neuve cette canaille! Après tout, c'est pas comme si elle venait juste d'être enfoncée à coup de poing renforcé de haki, non pas du tout... Le singe avait l'esprit un peu à l'ouest, il fallait le dire. Et il était sonné aussi. Et il avait mal au crâne. Et il lui semblait flotter dans les airs. D'ailleurs, quitte à flotter dans les airs, c'était plus drôle de le faire pour de vrai. Le protagoniste jaugea son adversaire. Oui, il pourrait apprendre vite, et puis son orgueil le forcerait à le suivre. Forcement, puisque c'était le même genre de type que lui. C'était obligé.

            Le lourd tas de ferraille auquel il ne restait à vrai dire pas grand chose d'humain s'élança du bord de la passerelle, dans le vide. Il se rattrapa lourdement sur le rebord du ponton et se balança avant de sauter, caché par des lattes de bois. Quelques instants plus tard, Potemkin remontait à la vue de tous, sur une barque. Il jeta un étrange coquillage à son adversaire et lui lança d'un air narquois:

            Alors, ça te dit une bataille aérienne le poiscaille? J't'ai quand même filé un aérodial, histoire que ce soit assez équitable et que tu puisses aussi te déplacer.

            Après tout, on disait bien que les singes étaient agiles... Mais aussi malins!

            ________________________

            Fernando n'avait jamais aimé les CP, principalement parce qu'il n'avait jamais pu craquer leurs méthodes. Il était pourtant une vraie fouine, au courant de tout -ce qui expliquait qu'il connaisse les pratiques utilisée par le Ciper Pol mais aussi son nom, car tout le monde ne connaissait pas cette organisation qui demeurait plus de l'ordre de la légende ou de la chimère- mais n'avait jamais pu copier ça. L'essence même de ces techniques l'absorbait.

            Le gars se ressaisit. Il n'avait clairement pas le niveau en ne prenant en compte que la force pure. Il s'était déjà prit plusieurs de ces étranges balles que lançait l'étrange type en face de lui. Son sang avait le goût si singulier de fer. Il décida de se munir d'un bouclier bien spécifique. C'était le genre de parade que notre faux italien adorait. Et le moins qu'on ouvait dire sur le moment c'était que Fernando était né sous une sacrée bonne étoile car juste au moment où il parvint à choper un mec qui passait à proximité, son adversaire décida de lancer une bonne grosse offensive avec un déplacement éclair, que notre homme réussit tant bien que mal, d'ailleurs plutôt très très mal, à suivre. Un coup de chance fit que son nouveau bouclier se trouvait pile sur la trajectoire de la batte. Un peu étrange de porter un bouclier sur le dos, il était vrai. Néanmoins, l'effet de surprise du marine permit à notre protagoniste de se relever. Le choc avait tout de même été violent.

            Que faire maintenant, face à un type de ce niveau? Peut être fallait-il juste fuir et attendre que Potemkin en ai fini avec le Capitaine poiscaille? Cela semblait être une bonne option et même si il était vrai que notre gentil fuyard ne connaissait pas les recoins des labyrinthes comme sa poche, il était tout de même plus en confiance sur cette base révolutionnaire que n'importe quel type de la faction du cap'taine Toji.

            ________________________

            Du côté de Kayli, les coups s'échangeaient avec férocité. Les deux femmes étaient rageuses et prêtent à en découdre. Elles étaient rentrée rapidement dans un affrontement bien plus intense que celui auquel étaient parvenus les autres pour le moment. On sentait chez elles une envie de gagner qui dépassait la simple opposition révolutionnaire/marine. C'était bien plus que ça qui était en jeu. Et pour cela, la commodore des drakonites devaient utiliser toute sa puissance de frappe. Dès qu'elle en eu l'occasion, elle siffla dans un étrange coquillage nacré. En apparence, rien ne se produisit mais loin de se décourager, la femme ayant la cinquantaine affichait un sourire hautain, criant de vengeance. Cette gamine aux cheveux roux allait déguster lorsqu'une horde de jeunes kodo débarqueraient. Tous dressés par les soins de Kayli, ils lui obéissaient au doigt et à l'œil et bien que n'ayant pas l'avantage musculaire ni pyromane de leurs parents, leur nombre permettait de compenser.

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            Notre gothique, lui, était en bien mauvaise posture. Après une attaque surprise très réussi, il allait maintenant falloir subir le contrecoup d'un tel affront, sous la forme de lame d'air, découpant tout -ou presque- sur leur passage, autant qu'en avait pu juger le combattant. La gamine en face de lui semblait avoir le technique. C'était pas cool, le nombre de têtes ramenées à la fin ne prenait pas en compte la force de la victime. Il allait devoir encore payer le coup, et c'était couru d'avance que son partenaire se délecterait de choisir un rarissime alcool de pastèque, histoire de bien faire banquer Sky... D'ailleurs, si il n'avait pas eu envie de tester sa force, l'homme aux longs cheveux noirs se seraient éloignés et aurait laissé la furie réglait ses comptes avec les navires. Elle semblait prendre beaucoup de plaisir à les trancher et à fabriquer des baluchons géants. C'était original, comme façon d'appréhender une attaque.

            Sky avisa les planches du pont flottant. C'était pas plus mal tout compte fait, cette attaque de la marine, une latte tombait en lambeau dans le coin. Le jeune sauta dessus et passa littéralement à travers du plancher, esquivant d'une manière assez habile et inattendue les ondes tranchantes lancée par sa redoutable adversaire. En bas, il trouva son équilibre sur une poutre en bois, comme il y en avait tant dans le coin. Bien décidé à ne pas perdre plus de temps avec cette fille, le sabreur s'éloigna en courant sur l'assemblage compliqué de planches de bois qui maintenait le plancher à l'étage.
                Red de son coté en arrive aux mêmes conclusions que l’adversaire sur lequel il vient de tomber comme un boulet de canon. Passé l’instant de surprise ou il brise son bouclier d’un coup de batte. Un bouclier ? C’est tellement … archaïque, franchement, qui peut encore utiliser ce genre de trucs ? Un révolutionnaire viking ? Mais une chose est sur, ils ne boxent pas dans la même catégorie. Loin de la.
                En tout cas Red n’a pour une fois pas besoin du Teawase pour connaitre le niveau de son adversaire, de toute façon celui-ci est tellement surclassé qu’il s’est montré incapable de riposter correctement, alors réussir à toucher le lieutenant pour lui révéler ses dorikis n’en parlons pas.

                Le révo roule au sol et fait la seule chose censée qui lui reste à faire en se carapatant aussi vite que possible loin de son adversaire. Comme on le signale d’ailleurs dans le petit livre rouge que tout révo se doit de posséder, dans le doute, le plus sur est de fuir…

                Mains plaquées sur ses blessures saignantes Fernando repart aussi vite qu’il est arrivé et par le même chemin, filant droit vers la paroi de la caverne et son lot de passages dissimulés tout en semant des gouttes de sang a la volée sur son chemin. Il tâtonne frénétiquement sur la pierre en face de lui et finit par actionner un mécanisme quelconque avant de se jeter immédiatement dans la porte qui vient de s’ouvrir au milieu du mur.

                Moins pressé Red le suit tranquillement. Après tout il ne craint pas de le perdre, c’est l’inconvénient de perdre un combat sur une ile volante, on peut bien courir autant qu’on veut, on finit rapidement par en toucher les limites. Pour l’instant l’instinct de survie du révo ne l’a pas encore compris… Mais ça viendra…
                Red rejoint la paroi et marque une courte pause, juste le temps de vérifier que les hommes ont bien repéré qu’il partait jouer les furets dans le terrier du lapin blanc. De toute façon pour les Sea Wolfs le boulot est quasiment fini, ils ont comme d’habitude assumé le plus gros des combats et le peu qui reste à faire n’est plus guère que du travail de nettoyage qu’un simple milicien peut exécuter sans problème. Un boulot qu’il convient de laisser aux marines amateurs des allods d’akkem. Qu’ils récupèrent un peu de la gloire que leur laissent les vrais spécialistes. Du travail de nettoyage et quelques détails à régler… Dont un gros pour le lieutenant Red.

                En trois coup de battes Red envoie trois lames d’air creuser de profondes fissures dans la paroi en face de lui. Redessinant grossièrement la porte empruntée par le fuyard. Puis d’un brutal coup de pied il propulse la porte de pierre et une partie de la maçonnerie à l’intérieur du tunnel de retraite. Dévoilant un corridor pierreux d’une cinquantaine de mètres se terminant sur un coude, et surtout sur un Fernando occupé à arrêter les saignements de ses plaies. Un Fernando qui regarde d’un air horrifié le lieutenant Red lui sourire à travers la poussière, puis qui se remet immédiatement sur ses pattes avant de disparaitre dans l’angle du couloir…

                L’un derrière l’autre les deux hommes enchainent les couloirs. En tête, Fernando court comme un dératé, il a la mort aux trousses et le sait très bien. Sur son passage il déclenche pièges après pièges, trappes, mécanismes divers, tous impuissants et inefficaces comparés aux réflexes et au Tekkai du lieutenant. Et à chaque fois que le fugitif aux abois tourne la tête c’est pour tomber sur un lieutenant qui prend soin d’enchainer les Soru pour avoir toujours l’air de marcher tranquillement derrière lui, sourire aux lèvres et batte sur l’épaule…

                -HÉ REVIENS GAMIN ! C’ÉTAIT UNE BLAGUE !



              Dernière édition par Red le Lun 2 Avr 2012 - 12:00, édité 2 fois
                  Les corneilles d'air, comme leur nom l'indiquait, s'enlacèrent passionnément lorsqu'elles se rencontrèrent avec fracas, causant une belle entaille supplémentaire au navire. Les deux ondes avaient raté leur cible. Ou du moins, la cible s'était éclipsée d'un bond au travers du pont maltraité, brisant une lame particulièrement ébréchée. Le voyant disparaître, Rachel s'arrêta dans un dérapage en fixant le trou dans le sol. Il était sous elle. Elle fit un bond pour éviter une attaque qui ne vint pas. Il n'en avait pas profité pour frapper ? Ou avait-elle était bien plus réactive que lui ? Pour répondre à cette question, elle trancha aussi proprement qu'elle ne put le pont du navire et se laissa tomber à fond de cale, se rattrapant in-extremis à un canon à peine retenu par sa barre de stabilité. Il était là, au fond. Il fuyait vers le QG. Il arrivait, l'attaquait et disparaissait ? Il avait dû la croire plus faible que ça, et avisant la puissance qu'elle possédait, il avait choisi l'option la plus lâche. Mais la plus sûre. Malgré elle, Rachel sourit de toutes ses dents. Enfin on la craignait à simplement la regarder. Mais ce n'est pas cette attitude qui te sauverait. Tu vient de condamner des civils qu'elle avait voulue épargner... D'un nouveau bond, elle retrouva l'air libre et un sol brinquebalant. Très proche du tangage d'un navire à quai. Il lui en fallait peu pour être comblée, et deux raisons lui tombaient sous la main. Pourquoi s'en priver.

                  Par contre, lui, le type aux cheveux gras, il ne s'en tirerait pas comme ça. Elle lui jeta un regard alors qu'il trouvait pied sur le port et qu'il se mettait à trancher dans le tas des hommes du dirigeable et des Sea Wolf, tranchant les têtes par paires. Et puis quoi encore ? D'un geste, elle coupa le mât grinçant et menaçant de s'effondrer. Avec la grâce des athlètes du lancer de troncs, elle courut vers la proue qui sombrait à son tour, se frayant un chemin parmi les débris flottant et, dans une poussée qui lui arracha un cri offert par l'effort fourni, elle propulsa le tronc aux feuilles blanches et aux lianes tressées sur le gothique aux cheveux gras. Mais lorsque le mât percuta dans un grand fracas les dalles du quai, se brisant en trois endroits, elle remarqua que certains de son camp se trouvaient encore dessous. Et que la perte du mât venait définitivement de condamner les civils encore à bord. Le lourd craquement du navire qui se déchira comme feuille au vent le lui confirma. Les cris des survivants, dans un ultime saut à l'élastique sans mugiwara, résonnèrent dans l'antre du QG révolutionnaire.

                -Euh... Timber ?

                  Personne ne l'entendit. De tout façon, il était trop tard. Allez, elle allait encore s'en vouloir. Heureusement que cheveux gras réapparut d'entre les voiles déchirées, parce qu'actuellement, il n'y avait que lui qu'elle pourrait frapper pour se soulager. Disons... que ce serait sa faute à lui. Voilà. Il venait de tuer une cinquantaine d'innocents. Au bas mot. Voilà, c'était un des frères de Timuthée Tempiesta, un démon sans pareille. Immobile, il la fixe. Peut-être comprend-il en ce moment qu'il n'aura nulle part où se cacher, qu'il avait beau fuir, elle viendrait le chercher. On n'échappe pas à la faucheuse. Tu l'apprendras à tes dépends. Autour de Rachel, alors qu'elle saute à bas du navire fendu, l'air se distord étrangement, comme les vagues de chaleur provoquent des mirages. Les rares survivants encore dans le coin se crispent sous l'effet d'une tension inhabituelle. Alors qu'elle marche calmement vers le mât démâte, elle déchire lentement, sensuellement la manche de sa veste souillée de son sang. Elle grimace à peine lorsqu'elle doit arracher le tissu imbibé de la plaie trop profonde à son goût. Merci la gamme de vêtements Sea Wolf. Puis elle replace négligemment une de ses anglaises noires derrière son oreille et de nouveau, elle est toute concentrée sur le gothique aux habits sombres.

                  Tout à coup, une onde intangible. L'épicentre, c'est elle. Rachel. La Faucheuse. Son regard vert flamboyant levé vers l'homme. Celui que le destin a placé sur son chemin. Celui à qui est destiné cette vague de peur qui fait reculer les couards à vingt-cinq mètres à la ronde. Ne pas rester dans son champ d'action. Ne pas la contrarier. Ne pas la gêner. Un léger souffle de vent nait également et balaie la distance qui les sépare et agite les voiles déchirées.

                  On n'échappe pas à la Faucheuse.
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                • https://www.onepiece-requiem.net/t816-rachel-la-grande-faucheuse#8700

                Vlan !

                Mange toi ça l'primate ! T'in' qu'c'est bon cette douce sensation de métal qui s'plie lors de l'impact. Jouissif. Le choc s'est répercuté dans tout mon poing, puis mon bras, pour finalement faire vibrer l'ensemble de mon corps lorsque les forces du haki se sont déchainées. J'ai senti la bête se ruer sur ma proie avec un désir frôlant l'impatience. Et du coup l'impression qui m'reste dans la paluche après coup est bien différente des autres fois. Avant, il en bavait déjà, mais en superficie... Sans grande conséquence quoi. Mais là, c'est différent, il a mangé sa race pour de bon cette fois. Et ce n'sera probablement pas la dernière.


                Du coup l'mec part sur la défensive. Replis stratégique le temps d'reprendre ses esprits, puis chang'ment d'tactique. On pourrait prendre ça pour de la fuite, mais ça s'rait sous estimer le loustic. Il doit avoir des burnes d'la taille de têtes de bébés, et un égo au moins deux fois plus gros encore... Alors même méchamment amoché, ch'serais surpris qu'il se sente déjà en fin d'vie. Surtout qu'avec son dernier punch, il m'a bien montré qu'il savait la jouer roublarde. Tête de sadique, esprit retors, réputation de vicelard... Méfiance donc. Le macaque doit m'préparé un coup d'pute pas sorti de derrière les fagots.
                Le Dial qu'il me lance m'inspire ainsi pas la moindre confiance. M'a tout l'air d'un piège cette conn'rie, et ça m'chie dans l'égo rien qu'à prétendre que j'sois assez niais pour rien y voir. Connard, j'vais t'apprendre à m'confondre avec un enfant d'coeur. Me voilà donc avec son putain d'coquillage entre deux doigts, que j'regarde d'un air circonspect. M'étonnerait pas que l'truc me saute à la gueule à un moment critique plutôt que d'joue sag'mment son rôle de transport aérien. Mais attend enfant d'salaud, jt'en réserve un beau moi aussi. D'piège. Je profite donc de son mini-speech tout en hypocrisie pour placer un imperceptible "signature électrique" sur son dial, avant de le lui relancer d'un air dédaigneux. Phase un de le mise à mort en place.

                - Garde tes gadgets pour toi gueule d'amour.
                Ce s'rait une honte d'avoir b'soin d'ton aide pour t'dérouiller la gueule. Pfu !


                Et hop un bon gros mollard encore un peu rougeaud pour ponctuer mon mépris. Une sorte de signature et de point final qui tapissera le bout de l’embarcadère histoire de clore la discussion. Marre des bla-blas, la bête a b'soin d'action et c'est pas moi qui vais la contredire aujourd'hui. Ça s'voit dans mes yeux. Ça s'voit dans ma gestuelle. Bref, à c'niveau j'joue carte sur table.
                Mais bon, piège ou pas, il est évident que j'vais m'faire un plaisir d'aller chercher où qu'il soit la peau d'ses burnes pour m'en faire un gant d'toilette. Tu veux jouer dans les airs mon mignon ? Ok, t'impatiente pas, tonton Toji arrive. Et histoire de t'donner un truc à digérer le temps que j'me pointe, j'vais même me faire précéder d'un p'tit bonus.

                - Wave fist, calibre 24 !

                Mon poing fend l'air, qui s'accumule avec inertie autour de lui. Comme en souffrance, l'atmosphère se tend et se comprime sous la violence du geste, avant de jaillir brutalement en avant, en direction de Potemkin. Une bonne lame d'air bien brutale histoire de couvrir l'approche, voir de le défoncer lui et sa sale barcasse si le coeur lui en dit. J'suis pas au max, mais j'dois avouer que j'envoie du lourd... Il est résistant le bougre, alors faut pas que j'tape dans les techniques pour mouch'rons.



                Juste après, je bondis dans sa direction, un sourire mauvais sur la trogne et les yeux rivés sur ce qui me semble déjà être un mort en sursis. Je jubile à l'avance. Ça s'ra pas facile, mais j'ai confiance en ma victoire. Elle ne fait aucun doute à mes yeux. Alors du coup, chacun des muscles de mon corps est imprégné de haki, conséquence de l'incroyable volonté de destruction qui me domine à c'moment là. Jamais mes lames d'airs ne feront aussi mal que ce genre de coups, vu qu'à ce moment précis toutes les fibres de mon être sont ainsi envahies d'une haine virulente pour mon adversaire. Un haine capable de briser des montagnes. A mi-course, une brutale impulsion d'une de mes paumes me lance dans une vrille qui dévie légèrement ma trajectoire afin de la rendre plus difficile à évaluer, afin de plonger par ce Geppou droit vers ma cible. Coup de pied sauté à pleine puissance, directement vers son épaule droite ! Il est temps d'le mettre hors d'état de nuire. L'hallali est proche... bientôt sonnera l'heure de la curée.

                - Raaaaaah !



                [Bon j'ai fais de mon mieux malgré de manque de temps et ce p* de pc portable dont j'ai horreur.
                Je corrigerai les fautes et les effets de style une fois rentré.]


                Dernière édition par Toji Arashibourei le Sam 14 Avr 2012 - 16:19, édité 1 fois
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                • https://www.onepiece-requiem.net/t115-marine-toji-arashibourei
                Le visage de Kayli se déforma, le poing de la tigresse s'étalant contre son visage. Le combat était brutal, Kaylie savait se défendre et ce putin de lance-grenade n'arrangeait pas l"affaire de Lin qui avait du mal à se rapprocher. La révo tira une dernière grenade explosive devant la rouquine pour la stopper, elle se posa sur un tas de débris, pris un coquillage et souffla dedans.

                - C'est quoi ce truc ?

                La commodore ricana en réponse avant de recharger avec de nouvelles munitions, les grenades électriques étaient de nouveau de la partie ! Étrangement la révolutionnaire arrêta d'attaquer, se contentant d'esquiver les assauts de la rouquine, mais pourquoi n'attaquaient t-elle pas ? Lin laisser voir des ouvertures volontaires mais rien ! Très vite la réponse vint chatouillé l'oreille de Lin, de petits cris stridents et au loin traversant les explosions et autres écrans de fumées une horde de petits dragons vinrent se joindre à la danse.

                *Mais qu'est-ce que c'est que ce bordel ?!*

                - À table mes petits !

                - Gheuah !

                Les jeunes kodos fondèrent sur Lin comme des vautours sur une carcasse, ils étaient nombreux et rapides ! Encore ce ne serait qu'eux ça passerait, mais fallait pas oublier Kayli. Sans perdre une minute elle se remise à tirer sur Lin, si notre héroïne esquiva les deux premières, elle n'échappa pas au troisième tir, prise en sandwich entre les reptiles et son adversaire. L'électrocution la toucha de pleins fouets, la paralysant sur place, alors qu'elle essayait de se relever malgré les spasmes les petits kodos vinrent l'attaquer, c'était horrible, ils attaquaient par vagues, créant des blessures superficiels à la rouquine à chaque attaques, coups de griffes, petites morsures, le problème n'était pas la puissance, mais le nombre, bien vite les épaules de la commandante commençaient à se couvrirs de sang.

                - LAISSEZ MOI !

                D'un coup de poing dans sa cuisse elle se releva et bondit en arrière pour se tirer de ce pétrin. Elle avait mal, mais pas la douleur que l'on peut ressentir après avoir pris un sale coup, la douleur des toutes ces coupures, de toutes ces petites plaies sur son dos et ses épaules essentiellement. Pas un seul instant de répits, elle ne pouvait pas s'arrêter de bouger, les petits monstres étaient à ses trousses et la commodore jubilait.

                - Alors tu fait moins la maligne hein ? Tu vas mourir comme la vermine que tu es !

                Que ces mots faisaient mal à l'orgueil de Lin, elle était en train de fuir, alors que tout le monde se battait autour d'elle. Être une Sea Wolfs ce n'est pas ça ! Une Sea Wolfs ça ne fui pas, une Sea Wolfs ça se bat et jusqu'au bout ! Elle serra les dents, les poings et alors qu'elle courrait elle pris appuis sur sa jambe gauche pour repartir droit vers l'essaim de petites merdes et lancer un grand coup de pied retourner dedans. Fautes des les toucher cela avait au moins eu l'effet de séparer l'essaim, permettant de créer une ouverture vers Kaylie.

                - C'est toi qui vas moins faire la maligne...

                Lin se mit à courir tout droit vers Kaylie, cette dernière sourit et rechargea son lance-grenade.

                - Tu ne vaux vraiment rien de plus qu'une bête, tu fonce une fois de plus sans réfléchir !

                Dans le même temps elle mis en joug Lin, qui ne changea pas sa trajectoire. Kaylie tira deux coups, deux grenades explosives qui fusèrent sur Lin !

                - Héhé...

                Un sourire se dessina sur le visage de la Sea Wolfs qui attendit le dernier moment pour amorcer un freinage dans le but de prendre de l'élan et bondir en l'air. Révélant l'escadron de mini-kodos qui avaient pris en chasse la tigresse.

                - QUI FAIT LA MALIGNE MAINTENANT ?!

                Alors que Lin gueulait, les grenades explosèrent sur les petits kodos en cramant une bonne partie, leurs nombres étaient réduits certes mais il en restait debout ! En retombant Lin amorça un coup de pied marteau sur un kodos qui avait était soufflé à terre.

                *Ça en fait toujours un de plus en moins !*

                Lin reprenait doucement l'avantage mais fallait pas se reposer sur ses lauriers, Kaylie était encore sous la surprise et la colère de ce coup durs et ça la rouquine allait en profiter, elle sortie à toute vitesse de l'écran de fumé produite par les explosion pour frapper la Révo d'un lariat très bien exécuté, le bras de la commandante vint heurter à toute vitesse la gorge de la mure femme qui bascula en arrière. Notre héroïne ne s'arrêtât pas, entendant les cris stridents des jeunes kodos qui voulaient vengés leurs frères ! La femme mi-tigresse mi-rouquine bondit sur un tas de caisse et se mise en garde.

                - Vous vous prenez pour des prédateurs ? J'VAI VOUS MONTRER MOI QUI C'EST LE PRÉDATEUR !

                Elle posa ses mains au sol, se mettant à quatre pattes, alors qu'elle se transformait totalement en tigresse. Ses poils roux virant par endroit au rouge à cause de ses plaies, elle poussa un rugissement sauvage avant de bondir sur un premier kodo dont la gorge vint rencontrer la mâchoire du félin.
                Pendant que Lin se battait contre ce qu'il restait de l'essaim de jeunes kodos, Kaylie se remettait doucement du coup qu'elle venait de prendre, retrouvant doucement sa respiration elle se releva, se saisit de nouvelles munitions, des grenades incendiaires qu'elle chargea dans son lance-grenade avant de repartir à l’assaut, nul doute qu’une fois les petits kodos hors d’état de nuire, le combat de ces deux furie prendrait un tournant décisif.
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