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Doc Monster




Doc Monster Dr_zoi10

Pseudonyme : Monster
Age: Inconnu
Sexe : Homme
Race : homme poisson
Rang :Dr Octopus

Métier : Docteur pour humain !
Groupe : Pirate
Déjà un équipage : Chez les Gun's, à moins d'un retournement de situation de dernière minute dont ils sont tout à fait capables.
But : Devenir humain, anéantir la race des hommes poissons. Ya du boulot, c'pas un ptit objectif !

Fruit du démon ou Aptitude pour la suite : Et j'nage comment après ?
Équipements : Nada au début en tout cas.


Codes du règlement (2) : ...ou pas ♫



>> Descriptions physiques et psychologiques

Il n’est pas de portraits plus ressemblants que ceux que les autres font de nous…


Je m’appelle Dim Fayre. J’ai pas un nom terrible mais n’ayez crainte, vous n’allez pas entendre parler de moi très longtemps, ça n’a donc aucune importance. Si je suis ici, voyez-vous, c’est pour vous raconter les circonstances de ma mort. Celle-ci devrait arriver dans cinq petites minutes, grand maximum. Bien sûr, je l’ignore encore. Je ne suis qu’un simple pécheur, un homme quelconque qui ne demande rien d’autre que d’attraper une proie au bout de sa ligne. Peu importe l’animal, du moment qu’il est comestible. La plupart le sont si tant est que l’on s’y connait un peu en créature de la mer, ce qui est mon cas. Mais ce qui sort de l’eau devant moi ce jour-là, je ne l’ai jamais vu, même dans mes pires cauchemars.

Au premier abord, je pense à une méduse. Ça en a tout l’air en tout cas. Une forme plus ou moins ronde émerge de l’eau. Elle est de couleur bleue et semble dériver au gré des vagues pour se rapprocher de la terre ferme. Sa texture légèrement translucide semble correspondre. En revanche, lorsque deux globes de verre apparaissent, je prends réellement peur. Il s’agit d’yeux vitreux, comme peuvent en avoir les poissons vivant dans les abimes et leur permettant de voir dans le noir le plus profond. A leurs côtés, des simples trous faisant office d’oreille. La créature me voit et s’arrête, semblant hésiter sur la conduite à tenir. Elle cligne des yeux, non pas verticalement, mais horizontalement. Après quelques secondes me laissant le temps de prier mille fois pour que ce monstre retourne dans les profondeurs, celui-ci fait exactement l’inverse et reprend son avancée. Sa tête sort complétement de l’eau.

Un hurlement sort de ma bouche. Je pensais avoir vu le pire avec ses yeux, mais l’immonde apparition possède une bouche mille fois pire. Est-ce vraiment une bouche ? Quel est le point commun entre cette chose et une bouche ? La localisation sur le visage, c’est tout. Une dizaine de ce qui semble être des tentacules sortent de cette cavité et s’agitent doucement comme mu par une volonté propre. Un moment je me demande si une pieuvre vivante ne se débat pas dans son orifice, mais non. Ils sont fixés à l’endroit où devraient normalement pousser des dents, inexistantes chez la créature.

Son tronc émerge en entier maintenant, et je remarque que la créature possède des vêtements. Ils sont horribles, plus du tout à la mode. On dirait ces robes que mettaient les hommes de la haute société il y a plus de deux cents ans de ça. Des reliques pour les musées, mais d’un très mauvais goût pour des habits à porter. Il a dû trouver ça dans une épave reposant au fond de la mer. L’épaulette qu’il a fixé par-dessus sa tunique attire l’attention plus que le reste. Il a eu la macabre idée de la surmonter d’un crane. Ça ne ressemble pas à un squelette humain, on dirait plus celui d’un homme poisson.

C’est à ce moment que mon cerveau réagit. Ce monstre ne peut être qu’un homme poisson. Mais je n’en ai jamais vu d’aussi horrible. Je me demande un instant pourquoi il a le crâne d’un de ses congénères sur l’épaule, mais peu de temps, car il continue d’avancer. Il est presque sorti de l’eau maintenant et ne se retrouve qu’à quelques mètres de moi, alors que je suis totalement paralysé par la peur.

La cerise sur le gâteau de ce corps monstrueux n’apparait que maintenant. Alors que je m’attendais à voir des jambes pour la partie inférieure de son corps, ce sont huit énormes tentacules qui font leurs apparitions. Des vrais ceux-ci, dont il se sert apparemment pour se mouvoir maintenant qu’il a pied. Il les déplace les uns après les autres dans un geste fluide, sans à-coup. Ils sont de couleur bleu marine, à la différence du reste de sa peau qui est bleue pâle. Maintenant qu’il est tout près de moi je distingue d’ailleurs plus de détails.

Son cuir justement, est véritablement translucide. Je peux voir à travers certaines parties fines de son corps, notamment ses mains dotées de quatre doigts seulement. Mains qui possèdent des aponévroses palmaires surdéveloppées, lui permettant sans doute de se déplacer dans l’eau avec une efficacité accrue. La créature est rachitique : elle n’a, au sens propre, que la peau sur les os. Je suis d’ailleurs persuadé que sous ses vêtements, on peut voir son cœur battre à l’œil nu. Ses bras ne semblent pas posséder la moindre trace de muscles.

« Au secours, un monstre ! »

C’est moi qui ai crié. Alors que je sens presque les tentacules buccaux de l’homme poisson me chatouiller le visage, je sors de ma léthargie. Etrangement, mes mots produisent un effet étonnant. C’est comme si j’avais tiré sur lui d’un coup de canon. Le voilà qui titube et qui recule de plus en plus. Son cuir a viré au vert pâle. Ça change de couleurs avec les émotions, cette chose ? Au vu de l’attitude, je pense que cela exprime la déprime. En effet, il vient de se laisser tomber sur le dos et se laisse dériver en marmonnant une plainte incompréhensible d’une voix grave. Alors comme ça monsieur est sensible aux attaques sur le physique.

« C’est ça, retourne dans les abysses, pourriture immonde d’homme poisson ».

Tiens, il vire au rouge… C’est plutôt inquiétant ça… Il me regarde fixement maintenant, je suis peut être allé trop loin. Il pousse un cri dans ma direction et je ressens de la colère. Je me prépare à courir pour ma vie. Mais alors que je me suis levé, le monstre a replongé sous l’eau. Pendant quelques secondes rien ne se passe, et je reste dubitatif quant à l’attitude à tenir. Puis je le distingue à nouveau. Il fonce telle une torpille, se servant de ses huit tentacules en les faisant tourner en un gigantesque vortex. Je n’ai pas le temps de réagir, il est trop rapide. Il bondit hors de l’eau et se retrouve à moins d’un mètre de moi, me dominant de ses deux mètres et demi de haut en appui sur ses membres inférieurs.

Je tente de m’enfuir. Et je pense y parvenir, pendant un temps. Car même si la créature a des réflexes et se lance immédiatement, je gagne du terrain. Il a l’air beaucoup moins à l’aise pour se déplacer sur la terre ferme. Mais la satisfaction est de courte durée. Profitant de l’allonge que lui donnent ses tentacules de deux mètres, il vient piéger mon bras droit. Ma course stoppée, tout se passe très vite : mon autre bras et mes deux jambes se retrouvent à leur tour immobilisés par trois autres de ses membres gluants. Un cinquième s’approche, et je sais que c’est fini pour moi. Lorsqu’il l’enroule autour de mon cou, je ressens sa force. Rien à voir avec celle de ses bras sans muscle. Totalement paralysé, ma vie s’échappe doucement, inéluctablement, et je sens mon âme s’extirper de mon corps...









Voilà, c’est fait, je suis mort. Je flotte au-dessus de mon corps. C’est drôle, je ne voyais pas du tout ça comme ça, la mort. Dans cette forme éthérée, je peux voir et ressentir des choses inconcevables pour qui est encore vivant. Je peux par exemple sentir les sentiments et les émotions des choses qui m’entourent. Les arbres, l’eau, les rochers… Et ce monstre qui vient de me tuer. Je peux l’analyser. Etrangement, je ne lui en veux pas vraiment, après tout ma vie n’était pas très intéressante, il est possible que ma mort le soit plus.

C’est assez drôle. L’homme poisson semble crouler sous une dizaine d’émotions contradictoires. La haine et l’amour envers ma propre personne. L’espoir et le désespoir. Le dégout et l’admiration. Ajoutez à ça l’envie, la tristesse et la honte.

Il semble regretter de m’avoir tué. D’avoir agi comme une bête sauvage. Mais je l’ai profondément touché quand je lui ai fait comprendre qu’il était laid. A ce moment, c’est la tristesse qui l’a envahi. Son physique a dû être une grande cause de souffrance dans son histoire. Après avoir parlé d’homme poisson, sa mélancolie s’est transformée en colère à l’encontre de ma personne. Etrangement, il refuse d’assumer sa race et déteste qu’on lui en parle. Cela l’a mis dans une rage si intense qu’il a mit fin à ma vie, alors qu’au début ce n’est pas ce qu’il voulait.

Ce qu’il voulait s’était simplement essayer de soigner cette vilaine plaie que je me suis fait à la main l’autre soir. Il voulait m’aider, pas me faire du mal. Il voulait que je lui sois reconnaissant. La solitude que je lis dans son âme le pousse à chercher par tous les moyens le soutien des humains. Maintenant il regarde mon corps sans vie et se punit mentalement. ‘’Tu n’es qu’un monstre, et tu seras toujours un monstre. Il t’a pris pour un monstre et tu l’as tué pour ça, comme l’aurais fait un monstre’’.

Il se déteste lui-même pour ce qu’il est.

Le désespoir vient de sa condition d’homme poisson qu’il déteste. Il voudrait changer mais il se rend compte que cela ne va pas être possible si facilement. Les humains le rejetteront toujours. Puis l’espoir revient alors qu’il regarde mon corps mort. Il espère se servir du mien, utiliser certains de mes organes, pour un jour avoir les compétences médicales suffisantes pour être accepté des humains. Mais il a peur de me toucher. Et s’il m’abîmait ? Il est terrifié car il n’a pas une très grande expérience de la médecine, il en a simplement la théorie. D’ailleurs, à cause de mes vêtements, il n’arrive pas à déterminer si je suis un homme ou une femme.

Il s’approche et me regarde. Il me trouve beau. Tous les humains sont beaux selon lui. Rien à voir avec sa propre race qui donne naissance à des individus horribles et méprisables, selon lui. Moi qui ai toujours entendu parler de la fierté des hommes poissons, je suis étonné de voir le désamour que ressent cette créature. Il a même la volonté de tous les réduire au silence. Ce n’est pas de la haine, c’est pire que ça. De la négation. Il refuse de considérer les hommes poissons comme faisant partie de ce monde. Il voudrait les faire disparaitre.

Dire que si je n’avais pas eu cette réaction d’horreur, il aurait été heureux, serviable et utile. S’en est désespérant. Il aurait peut-être été le meilleur des compagnons. Tant d’incompréhension me fait regretter les circonstances des évènements qui viennent de se produire.

C’est avec un sentiment de tristesse que je tire ma révérence, définitivement cette fois. Encore une fois je ne regrette pas mon sort. J’ai plus pitié pour ce monstre qui n’en est finalement pas vraiment un. Il est très probable qu’il ait à souffrir toutes sa vie. Je ne ressens de plus pas énormément de courage en lui. Son parcours va être difficile, assurément.









>> Biographie


Dans les profondeurs des abysses, il existe des créatures qui ne portent pas de noms. Des êtres tellement repoussants qu’ils feraient passer les plus immondes araignées pour des animaux de compagnie. Notre héros n’est pas né dans ces profondeurs, mais il y a passé presque toute sa vie. Peut-être dix ans, peut-être cent… Comment savoir. Une chose est néanmoins sûre : après tout ce temps passé dans le noir, et après avoir travaillé tant de jours sur la découverte qu’il a fait, plus jamais il n’y retournera. Racontons l’histoire d’un personnage horrible, qui doit sa solitude uniquement à un mauvais enchainement de gènes.

Nous l’appellerons "Monster".

Monster est, comme vous l’aurez peut-être deviné, un homme-poisson. Né d’une mère sirène de la race des dorades et d’un fier père de la race des pieuvres et éminent soldat de la garde royale, il avait de quoi devenir un jour quelqu’un de normal. Ses parents étaient d’ailleurs tous les deux plutôt séduisants, mais ce ne fut pas son cas. Mauvais enchainement de gènes, malchance suprême… Beaucoup le définirent comme "L’homme-poisson le plus laid depuis l’apparition de l’espèce". Il fut le seul enfant dont les parents poussèrent un cri d’effroi plutôt que de joie à sa naissance. Il fut le premier homme-poisson à être officiellement considéré comme "non conforme à la fierté et à la dignité de la race".
Et surtout, il fut le premier de son espèce à être rejeté par ses congénères pour son physique. En effet les hommes poissons avaient été un modèle de respect des races depuis la paix signée avec les humains de la surface. Avant, ils dirigeaient leur haine vers ceux-ci. Maintenant, ils faisaient tout pour se faire accepter. Ils avaient donc reporté leur haine vers leur propre sang. Et ils avaient frappé le plus différent.

Comme toujours.

Lorsqu’à l’école les autres enfants l’interpelaient : « Eh, le monstre ! », l’hideuse créature ne comprenait pas ce qu’il avait fait, où était son erreur. Aurait-il pu faire autrement ? Etait-ce lui qui avait choisi de naître ainsi ? Bien sûr que non, mais quand on est un enfant et que le monde entier vous cri à longueur de journée que vous ne méritez pas de vivre, vous finissez toujours par le croire.

A dix ans, "Monster" s’enfuit définitivement de l’île des hommes poissons. Poussé par la colère et la tristesse, ayant pour seul compagnie le sentiment de l’injustice dont il était la victime, il se réfugia au plus profond de la mer, là où plus personne ne pourrait voir son visage immonde. Effrayé par la mort, il ne pensa jamais à se l’infliger. Cela aurait sans doute été mieux, car les années de solitude le rendirent fou. Commençant par maudire son propre corps, sa haine augmenta graduellement pour en venir à ce qu’il détesta sa propre race. D’une part parce qu’elle l’avait rejeté, et d’une autre car si elle n’avait pas existé, une créature telle que lui n’aurait jamais pu voir le jour.

Cela était d’ailleurs le cas. Monster n’avait jamais vu le jour. Il restait tapi dans les profondeurs de la mer et n’avait jamais regardé le soleil. Le simple souvenir de la lumière qui régnait sur son île natale devenait de plus en plus flou, et il se mit presque à douter de son existence. Peut-être l’avait-il imaginé dans un de ses nombreux délires, après tout. Il survivait tant bien que mal en chassant les poissons aveugles. Il se délectait de leur chair en s’imaginant qu’il dévorait ses propres congénères.

Il oublia son propre nom.

Ses yeux se vitrifièrent. Il ne perdit pas la vue car, au contraire, cette mutation lui permit de voir dans le noir. C’est sans doute ce qui lui permit de donner un sens à sa vie, puisque sans ce sens si précieux, il serait resté aussi sot qu’un serpent. Car ce fut la lecture qui le sauva. Rien ne laissait prévoir que ce jour allait être différents des autres, mais il bouleversa son existence. Dans les ténèbres, Monster put le voir, à ce moment de l’année 1620. Un navire détruit. Des corps sans vie pris au piège par des cordes. Des requins commençant déjà leur festin. Tout ce beau mélange chuta, doucement mais inéluctablement, pour atteindre le fond marin, à vingt mille lieues sous les mers.

Pris d’une curiosité animale, Monster visita l’épave. Il n’avait jamais été à la surface de la mer et n’avait vu des bateaux qu’à de très rares occasions lorsqu’il était jeune. Souvenir lointain qui lui rappela qu’il les avait toujours considérés comme des possibles échappatoires à sa condition de monstre. Ce qu’il découvrit à l’intérieur révolutionna son existence : une bibliothèque. Gigantesque, contenue dans un unique navire. Toute cette connaissance perdue pour le monde des humains étaient désormais ici. Rien que pour lui.

Il dévora les livres les uns après les autres. Il s’aperçut vite qu’un sujet revenait souvent. Celui de la biologie. Humaine le plus souvent, mais pas seulement. Il trouva quelques articles sur les hommes poissons, mais aussi sur la vie animale en général. Depuis des années, son cerveau avait été déconnecté. Maintenant qu’il trouvait enfin une occupation, il semblait vouloir rattraper le retard de connaissance qu’il avait accumulé. Il apprit la théorie de tout ce qu’il lut. Plus il apprenait, plus il avait soif d’apprendre. En quelques mois, il parvint à retenir l’essentiel des fondamentaux de la médecine.

Quand tous les livres furent finis, il était encore sur sa faim. Il voulait encore plus, il voulait combattre l’ennui de cette façon au fond de ses abysses où régnait le silence. Mais les probabilités pour qu’un nouveau navire sombre à cet endroit précis de la mer étaient faibles, il s’en rendait bien compte. En plusieurs années de solitude, un seul avait coulé aux alentours. Il décida donc de forcer la chance. Pour la première fois de sa vie, il parcouru en nageant la distance qui le séparait de la surface.

Il vit le soleil pour la première fois. Son éclat majestueux faisait rayonner sa peau bleutée. Pour la première fois de sa vie, la pensée qu’il était plus beau que l’instant d’avant le traversa. Il avait pourtant toujours fuit la lumière. Le monstre voua immédiatement à l’astre une reconnaissance incroyable. Il pouvait vivre ici, au-dessus de ses eaux salies par la présence des hommes poissons. Mais il n’était pas encore prêt à se faire connaitre du monde. Il manquait encore de connaissance. Il devait devenir quelqu’un d’exceptionnel.

Pendant plusieurs mois encore il apprit. Il renouvelait sa bibliothèque en coulant des navires sans distinctions. Un trou dans la coque suffisait souvent, mais il arriva de nombreuses fois qu’il se heurta à une résistance farouche et parfois supérieure. Les humains pouvaient être effrayants, et il faillit perdre la vie à de nombreuses reprises, malgré les avantages dont il disposait dans l’eau. La plupart du temps il parvenait tout de même à ses fins. Cependant il était assez rare que ses butins soient conséquents. Il n’avait la plupart du temps que quelques carnets de bords à se mettre sous la dent. Mais il arrivait parfois qu’il tombe sur les notes d’un médecin. Il vouait un culte à cette profession qu’il découvrait à travers les livres. C’était pour lui la solution à son insertion dans le monde du soleil. Sauver les vies des humains était l'unique moyen qu’il avait trouvé pour que ceux-ci lui voue de l’admiration, ce qui rimait avec la reconnaissance. Il deviendrait médecin ou ne deviendrait rien.

Il découvrait notamment des maladies exotiques en parcourant les mémoires de ses victimes. Il n’oubliait rien, car tous les détails pourraient lui servir à l’avenir. Car un nouveau plan naissait dans son esprit. Il deviendrait le médecin des humains, mais se jurait d’être le bourreau des hommes poissons. Le plus cruel et le plus efficace, pour lui, était de connaitre chaque pathologie sur le bout des doigts. Un jour il en découvrirait une incurable et il s’en servirait pour l’administrer à sa propre race. Il voulait leur faire payer, à tous, et il comptait bien tirer profit de ses nouvelles connaissances pour cela.

Au début de l’année 1622, il eut la plus grande révélation de son apprentissage. Elle lui coupa le souffle tellement les opportunités qui s’en dégageaient étaient innombrables. C’est en lisant un article d’un jeune docteur qu’il comprit que son futur allait peut-être être révolutionné.

« L’art de la greffe a connu une avancée déterminante grâce au docteur Hogback qui, en association avec le shishibukaï de l’époque Gecko Moria, est parvenu à greffer sur un humain vivant des organes d’animaux. L’homme en question, le pirate Absalom, a supporté l’opération et a donc pu bénéficier d’attributs étonnants, comme un cuir résistant et une force phénoménale.

Depuis ces travaux on peut donc avancer qu’il est parfaitement possible et envisageable de recoudre une jambe, un bras, ou encore un morceau de peau à une personne sans atteindre à son intégrité physique. Plusieurs facteurs sont bien sûr à prendre en compte car les risques de rejets sont très importants. Le groupe sanguin doit bien sûr être le même, mais d’autres interactions sont à prendre en compte, comme les différences de marqueurs au niveau des membranes cellulaires. Ces marqueurs sont de même nature pour toutes les vies animales. On le sait encore une fois avec l’exemple du docteur Hogback, qui a notamment utilisé des cellules d’éléphant, de lion ou encore de buffle.

Il convient donc avant toute opération de greffe de bien déterminer l’ensemble des paramètres à prendre en compte pour que l’opération se passe dans les meilleures conditions possibles. »


Greffe… Membres… Toutes vies animales… Très vite Monster se précipita sur les livres qu’il connaissait par cœur pour vérifier ce qu’il avait déjà compris. Il savait où chercher, quelle étagère, quel bouquin, quelle page. Il sentit son cœur palpiter quand il eut la confirmation de ce qu’il pensait.

« Les humains et les hommes poissons sont deux races très proches sur le plan phénotypique. En effet, bien que certains organes diffèrent, les structures cellulaires sont identiques. Il n’est d’ailleurs plus rare, de nos jours, d’assister à des transfusions sanguines inter-espèces. »

La découverte le laissa muet, paralysé, pendant de nombreuses heures. Il sentait déjà le soleil chauffer sa peau d’humain alors qu’il marchait sur des jambes humaines. Ses yeux d’humains regarderaient l’horizon et son organisme d’humain lui interdirait de respirer sous l’eau. Ses cheveux d’humains danseraient avec le vent, et ses mains d’humains viendraient les placer derrière ses oreilles humaines.

Tout était possible. Il pouvait combattre le destin. Cela signifiait qu’il faudrait faire des victimes humaines pour en obtenir les membres, mais il ne se posa pas une seule fois la question de savoir si cela était bien ou pas. Il voulait son nouveau corps, seul cet objectif était important. Il n’était pas dupe, ses connaissances en médecine étaient encore insuffisantes, et il n’avait pour le moment aucune pratique. Il faudrait voyager pour découvrir des techniques nouvelles et de l’expérience. Mais c’était possible.

C’était possible et il le ferait. Il s’éleverait au rang supérieur. Il laisserait provisoirement les fonds des mers aux hommes poissons le temps qu’il devienne humain, puis il se débarrasserait d’eux pour ne plus avoir à supporter leur vision immonde. Ce seraient eux qui allaient être laids, à présent.

Ne laissant aucune mélancolie derrière lui, il se décida enfin. Il abandonna ses abysses et remonta à la surface, il l’espérait, pour ne jamais y redescendre.











>> Test RP

« … Et après l’appel du vieux Vixol, on s’est précipité et on l’a cueilli comme ça, sans résistance. Depuis il n’a pas décroché un mot. »

Le capitaine de police York contemplait avec un certain dégoût le cas du jour. Un homme poisson, assez horrible même s’il n’était habituellement pas flic à juger sur le physique, qui venait de s’introduire chez le médecin de l’île. L’homme très respecté pour ses compétences était aussi très réputé pour son caractère particulièrement mauvais. Il imaginait très bien sa colère et sa fureur quand il avait découvert qu’un intrus avait pénétré sa bibliothèque privée, véritable trésor de connaissances. Avec toutes les précautions qu’il avait installées pour empêcher les cambriolages, il trouvait assez cocasse la situation. Apparemment l’homme poisson était entré sans savoir qu’il n’en avait pas le droit, en plein jour (alors que les systèmes de surveillance étaient désactivés), profitant d’un passage aux toilettes du médecin pour entrer sans être remarqué. Lui, le puissant Vixol, dont l’importance au sein de la communauté de l’île était telle qu’en un claquement de doigt tous les fonctionnaires étaient à ses pieds, York compris malheureusement. Le maitre officieux de l’île, le puissant conseillé du maire, mis en échec par une envie pressante. Décidemment il y avait de quoi rire.

Pas pour longtemps cependant. York n’avait aucun mal à imaginer ce qui allait se passer. Il allait falloir trouver quelqu’un sur qui jeter la faute et ça allait être sur lui. Vixol soutiendrait qu’il n’avait pas bien fait son travail. Il ne serait même pas la peine de prétexter qu’il était impossible de surveiller l’ensemble de l’île, et en particulier l’intérieur des habitations, le médecin serait inflexible. Il pouvait toujours mettre l’homme poisson en cage pour apaiser la fureur du "boss", mais York était un homme juste. Hors de question de traiter ainsi quelqu’un qui, au final, n’avait rien fait de mal. Il était nouveau sur l’île (un visage comme ça se reconnaissait et il le voyait pour la première fois), et ne pouvait pas tout connaitre des modes de vies des habitants. Il pensait sûrement entrer dans un lieu public car, deux jours par semaines, le vieux Vixol ouvrait ses portes aux habitants qui le souhaitaient. Ainsi, les lieux étaient indiqués par des panneaux et la créature n’avait eu qu’à les suivre, ne soupçonnant pas que le Lundi n’était pas le bon jour.

York gratta son crâne dégarni, signe qu’il hésitait sur la marche à suivre. L’homme poisson, de couleur verte, ne faisait que marmonner des phrases incompréhensibles, regardant vers le sol. On aurait dit les poivrots qu’il récupérait tous les matins, ceux qui proféraient dans un état semi-conscient que
« non m’sieur c’est pas d’ma faute, c’est l’caniveau qui voulait pas être seul. » Bien que considérant les circonstances de l’instant, l’abus d’alcool était peu probable. Levant un sourcil, il questionna silencieusement les deux hommes qui le trainaient par les bras, les brigadiers Bowel et Parson.

« Il est comme ça depuis tout à l’heure », répondit le premier. « Depuis que Vixol l’a traité de "sale monstre". Il arrive même plus à se tenir sur ses tentacules, on a dû le trainer jusqu’ici. Ben croyez-moi, il pèse son poids l’animal. »

A l’évocation de ce nouveau titre disgracieux, le vert de l’homme poisson tira encore un peu plus vers le très pâle. York estima qu’il était temps de mettre fin à la comédie et de relâcher le "criminel" pour commencer à préparer leur défense.

« Bon Bowel, tu vas le libérer. Amène le dans les quartiers ouest, il n’est pas impossible qu’il ait de la famille là-bas. Comme il n’est pas en état de parler de toute façon, autant faire des suppositions. Parson, dis-moi… Il était comment, Vixol ? »

Le brigadier répondit à son supérieur comme s’il s’adressait à un camarade de beuverie. Se faire toujours insulter de merde inutile par le même homme, ça rapprochait les personnes et le sens de la hiérarchie n’était plus trop respecté, au niveau de la communication en tout cas.

« T’imagines même pas. Ça fait longtemps qu’on s’était pas pris un aussi gros savon. Il a encore des ressources, le vioque. Et puis, il innove question insultes. J’me souviens avoir arrêté d’écouter après qu’il m’ait traité de "trépané de burettes", soit bien cinq minutes après notre arrivée. Et encore, j’crois qu’il en a gardé un peu pour toi. Toutes mes condoléances. »




Le quartier ouest faisait plus office de bidonville que le reste de la cité. Les murs des bâtisses étaient délabrés, et il n’était pas rare qu’un morceau de toit manque sur les maisons. Pourtant, des gens habitaient là, en témoignait le linge qui séchait au-dessus des ruelles entre deux fenêtres. C’est ici que le brigadier Bowel laissa Monster, qui avait enfin recouvré sa couleur bleue naturelle et sa capacité à se maintenir sur ses tentacules. Il lui avait demandé de se tenir à carreaux vis-à-vis du médecin Vixol, car la prochaine intrusion chez lui serait certainement synonyme d’un séjour en prison, voire pire. Après ce conseil, il se hâta de retourner au poste, désireux de ne pas trainé dans ce lieu insalubre où il n’était jamais rare de faire de mauvaises rencontres.

L’homme-poisson se demanda un temps pourquoi il avait été amené ici. Il n’avait rien à y faire et ne voyait pas pourquoi le capitaine de police York avait supposé qu’il pouvait avoir de la famille dans cette banlieue. Il déambula un moment sur les pavés, cherchant son chemin pour retourner à la mer. Il n’avait après tout plus grand-chose à faire ici et ne souhaitait pas s’attarder. C’est au détour d’une ruelle sombre que trois ombres l’accostèrent.


« Regardez-moi ça. Un nouvel homme poisson qui vient chuter dans les méandres des cités humaines. »

« J’adore son style. Regardez-moi ces tentacules. Je suis sûr qu’il est vigoureux et sensuel à la fois. J’en ferai bien mon quatre heures. »


Un petit feu brula dans le noir, celui d’un cigare sur lequel on tire, et une épaisse fumée blanche apparut. Puis les trois protagonistes s’avancèrent, révélant leur visage.

« Ça fait longtemps qu’on n’a pas accueilli un congénère ici. Bienvenue, qui que tu sois. »

Monster eut presque un haut le cœur en voyant apparaitre ses interlocuteurs. Trois hommes-poissons. Dépravés, à en juger par leur vêtements. Des lambeaux d’habits miteux, sûrement non lavés depuis des semaines, sur lesquels le sel de mer avait laissé des tâches blanchâtres. Le premier, un cigare a la bouche, était d’apparence assez banale pour la race. Une tête de poisson, avec la lèvre inférieur avancée, laissant apparaitre une série de dents pointues sur la mâchoire du bas. Une crête partait du haut de sa tête pour rejoindre son dos et passer sous ses vêtements. Avec les connaissances dont il disposait sur la vie animale aquatique, Monster supposa qu’il faisait partie de l’espèce des mérous. La seconde, visiblement une femme murène, n’avait pour habits que le strict minimum pour cacher ses parties féminines, tout en les mettant largement en évidence. Provocatrice était la première chose qui vint à l’esprit de Monster. Le déhanchement de son corps lorsqu’elle marchait aurait pu laisser rêveur nombre d’homme poisson. Pas lui. Il trouvait cela simplement dégoutant. Le dernier était sans aucun doute un homme raie. Large de plus d’un mètre et demi, il ne faisait que quelques centimètres d’épaisseurs. Le haut de son corps était fléchi vers l’avant, de sorte que sa tête était avancée par rapport au reste. Ses épaules étaient plus hautes que son visage.

Tous les trois le dévisageaient, apparemment ravi de voir une nouvelle tête. La murène s’approcha même de lui en approchant ses mains, visiblement pour toucher sa peau. S’en était trop pour Monster qui sentit une rage sans nom le submerger. Ils étaient des hommes poissons, cela suffisait à lui donner une raison de s’attaquer à eux. D’un geste vif, il enroula deux de ses horribles tentacules autour de la femme et commença à serrer, sans prendre attention aux deux autres restés en retrait. Mais sa victime eut une réaction auquel il ne s’attendait pas.

« Oh oui mon cœur, sers-moi fort ! »

Cette simple phrase suffit à dégoutter encore plus Monster qui, pour ne plus avoir à subir ces mots qui pénétraient son estomac à l’en faire vomir, se débarrassa de la femme en la jetant contre le mur de la ruelle. Cependant son corps agile lui permit de pivoter en l’air pour s’appuyer avec ses pieds contre le mur afin d’atténuer l’impact. Se redressant, elle dévisagea à nouveau l’homme pieuvre avec un regard non seulement admiratif mais aussi dans lequel brillait une lueur de désir, révulsant un peu plus Monster.


« Il est fort et vigoureux ! J’aime les brutes dans ton genre, mon chou ! »

Les deux autres qui étaient en retrait ne semblaient pas trop savoir quoi faire devant la réaction de Monster. Ils n’avaient pas réagi mais semblaient être sur le point de le faire, au cas où la situation déraperait. Voyant que leur amie ne semblait pas furieuse pour un sou, ils se relâchèrent un peu. L’homme au cigare prit la parole.

« Du calme mon grand. On sait que c’est pas toujours rassurant de se faire accoster par trois inconnus mais on est tes amis ici, faut qu’tu l’comprennes. Détends-toi et viens plutôt nous dire comment tu t’appelles. »

Monster le dévisagea un instant puis jugea qu’il avait peut-être effectivement fait preuve de présomption en souhaitant les tuer tous les trois ici. Ils n’avaient tous pas l’air commode et il avait peu de chance de vaincre. Tant pis, il savait attendre. Il les anéantirait plus tard, en même temps que tous les autres. Il se retourna donc et commença à partir.

« Je n’ai ni de nom, ni d’amis. »

« Je vois, t’es dans l’genre timide toi non ? J’vais t’dire un truc mon grand, on n’en a ptêtre pas l’air comme ça, mais on connaît pas mal cette ville. On sait déjà c’que t’as fait tout à l’heure. La bibliothèque de ce vieux débris t’intéresse ? »

Flairant une opportunité, Monster arrêta sa marche en avant. Il ne se retourna pas pour autant mais cela permit au mérou de poursuivre.

« Ah, j’ai fait mouche. Tu vois, on n’est pas pour se créer volontairement des emmerdes. Mais si les livres de Vixol te passionnent, c’est qu’tu dois être un connaisseur en médecine, j’me trompe ? Et ben en échange d’un ptit service, ptêt ben qu’on pourrait t’aider. »

Emotions partagées et indécision. Coopérer avec des hommes poissons, cela ne lui avait jamais ne serait-ce qu’effleuré l’esprit. Pourtant, pour être honnête avec lui-même, il était prêt à le faire. Les livres qu’il avait vu dans cette bibliothèque et qu’il n’avait pas eu le temps de feuilleter étaient des perles rares. Ils étaient des éléments précieux pour sa quête, et Monster trouvait dommage de ne pas tenter le tout pour le tout. Il se retourna doucement, avec hésitation car son côté extrémiste lui criait de ne pas discuter avec des raclures de cette espèce. Il prit cependant garde à ne pas croiser le regard langoureux de la murène.

« Je suis effectivement médecin. Tu me proposes quoi ? »

Celui qui était apparemment le chef de la bande tira une grande bouffée de son cigare et pris son temps pour recracher la fumée dans le ciel. Il sembla prendre plaisir à entretenir le suspense, ce qui ne fit qu’irriter un peu plus Monster.

« Héhé, j’le savais. Et bien, tu vas trouver ça idiot, mais il se trouve que les conditions dans lesquelles on vit sont pas des plus idéales, tu vois ? On a tous quelques pépins physiques qui nous ruinent un peu notre quotidien. Moi par exemple, j’vois plus très bien d’un œil. Slim, lui, il a une vieille cicatrice qui lui parcourt toute la nageoire droite et qui le fait souffrir. Quand à Deborah, c’est ses oreilles qui commencent à avoir du mal. J’te propose qu’on t’aide à t’introduire chez ce fou furieux, et qu’en échange tu restes un peu avec nous, le temps de t’occuper de nos soucis. »

Monster n’avait pas la moindre intention de respecter ce souhait. Cependant il n’avait pas non plus la moindre intention de dire la vérité. Il se contenta donc de répondre le plus simplement du monde :

« Je suis médecin. C’est mon devoir de soigner les gens. »

« Marché conclut alors ! Et bien on va juste attendre la nuit, histoire qu’on ait moins de chances de croiser les hommes de York. Quand le soleil se couche, les mécanismes de défenses sont activés dans la baraque, donc la surveillance baisse. Mais ils se doutent pas que nous, malgré notre allure pathétique, on a des ressources dont ils n’ont même pas conscience. J’m’appelle Nick, ravi de te connaitre. »




La ville de nuit semblait ne pas être la même que lorsque le soleil l’illuminait de ses rayons. Cette île si resplendissante de jour semblait vidée de ses habitants quand la lune dominait dans le ciel. Quelques patrouilles de police déambulaient ici et là, ainsi qu’un petit groupe de quatre ombres qui se déplaçaient silencieusement. Les hommes-poissons avaient rejoint le quartier est, abritant la demeure du médecin Vixol. Les trois "partenaires" de Monster ne s’étaient pas spécialement préparés, ainsi il se demandait comment ils allaient faire pour pénétrer cette résidence soi-disant inviolable.

Lorsqu’ils arrivèrent devant la maison, Nick, qui était en tête, leur intima de s’arrêter et de se cacher en attendant le passage de la prochaine patrouille. Ils passaient toutes les demi-heures et cela leur donnerait le temps nécessaire pour agir sans risquer d’être surpris. Le chef se retourna vers Monster, jaugeant son nouveau médecin pour savoir s’il était prêt. Il l’était. Plus tôt dans la soirée, ils avaient redemandé le nom de l’homme-pieuvre, qui avait à nouveau affirmé qu’il n’en possédait pas et qu’il pouvait bien l’appeler comme il le souhaitait. Après avoir néanmoins refusé la proposition de Deborah qui souhaitait le nommer "mon chou", ils avaient opté pour le patronyme de Shân. Monster n’appréciait pas vraiment, sans doute parce que c’était des hommes-poissons qui le lui avaient donné, mais c’était le cadet de ses soucis.

Le groupe de policier arriva moins de cinq minutes après. Dissimulés derrière un amoncellement de cagette d’un commerce proche, ils les regardèrent passer en retenant leur souffle. Puis ils se mirent en marche. Très vite, ils arrivèrent devant l’entrée, une immense porte blindée. Nick se retourna pour donner des explications en chuchotant.


« Cette porte est épaisse de presque quarante centimètres. Inviolable pour le commun des mortels bien sûr. Mais sa faiblesse réside dans ce détail. »

Joignant le geste à la parole, il désigna le bas du montant en fer. Intrigué par ce que Nick lui montrait, Monster se baissa pour observer minutieusement. Un mince espace séparait le sol de la porte.

« Elle est tellement lourde qu’elle abîmerait le plancher si elle le touchait. C’est pour ça qu’il y a cette espace. Deux centimètres et demi exactement. Slim, c’est à toi de jouer. »


L’homme raie acquiesça d’un hochement de tête. Il s’approcha de l’entrée et se coucha, aplatissant le plus qu’il le pouvait son corps très fin. Il avança ensuite, doucement, sans à-coups. Monster cru un instant que l’aileron qu’il avait sur le dos allait poser problème, mais celui-ci, très souple, vint s’aplatir sur son aile droite quand il entra en contact avec le métal. Bientôt il disparut complètement. Quelques instants plus tard, le bruit d’un verrou que l’on tourne se fit légèrement entendre, puis la porte s’ouvrit vers l’intérieur de la maison. Monster était partagé entre une certaine admiration et un dégoût profond. Ce fut ce dernier qui l’emporta néanmoins, tellement il trouvait cela inhumain. Et cette capacité n’avait en effet rien d’humain. Il garda bien sûr ses réflexions pour lui et suivit les autres quand ils s’engouffrèrent dans l’antre du médecin, refermant derrière eux l’énorme bâtant.

Ne prenant pas le temps de s’attarder à admirer le magnifique mobilier qui envahissait chaque pièce, les quatre hommes-poissons traversèrent à pas de loup les couloirs du manoir. Au bout de quelques mètres cependant, Nick barra le passage de son bras, stoppant Monster qui frissonna quand le membre de l’homme mérou toucha sa peau. Encore une fois il résista à la tentation de l’étrangler sans autre forme de procès. Le chef murmura :


« On arrive à la deuxième épreuve. Ce couloir qui s’étend devant nous est l’endroit le plus dangereux de la maison. Tu vois ces petites diodes qui brillent d’un rouge malsain ? Il y en a sur les murs et le sol tout le long. C’est une technologie assez avancée, qui représente bien la folie de Vixol. Elles produisent un laser qui ne se voit pas à l’œil nu. Tu en coupes un seul et tu déclenches l’alarme, te retrouvant de surcroit prisonnier. »

Il désigna le haut de l’entrebâillement de l’entrée du couloir. Des petits trous de trois centimètres de diamètres le recouvraient, formant une ligne menaçante.

« Des barreaux. Ils tombent quand l’alarme se déclenche. Après t’as plus qu’à attendre que la brigade de York vienne te cueillir. Mais comme il existe toujours des points faibles à tout, on va appuyer là où ça fait mal. Tu vois, ces lasers produisent de la chaleur. Pas beaucoup, mais suffisamment pour qu’une diode grille de temps en temps, et ça fume légèrement quand c’est le cas. Pour éviter les frayeurs nocturnes, ce couloir est donc le seul endroit du bâtiment à ne pas être équipé d’un dispositif d’alarme anti-incendie. Maintenant admire l’artiste. »

Il se tourna vers Deborah qui elle regarda Monster. Elle cligna plusieurs fois des yeux en le fixant, dans un message clair : "je le fait pour toi, j’espère que tu me revaudras ça en nature." De quoi provoquer une très sérieuse envie de vomir à l’homme-pieuvre. Puis elle reporta son attention sur Nick qui avait sorti de sa poche une longue boite qu’il tendit à Deborah.

« Des cigares de chez Mister Joe. Les meilleurs qui existent. On n’a pas beaucoup d’argent, mais je m’autorise ce plaisir. C’est un collègue homme-poisson qui m’en apporte une fois par mois. »

« Je choisis le Hancock », décida Deborah après une petite hésitation.

« Avec plaisir ma chérie », lui répondit Nick en le lui allumant avec une allumette qu’il craqua d’un geste entrainé.

Deborah aspira une longue bouffée, retint sa respiration pour profiter de l’arôme qui envahissait sa bouche, et fit un pas dans le couloir. Puis elle souffla lentement une belle fumée qui virevolta un moment dans l’air avant de se désordonner en s’étalant aux alentours. Le corridor commença à se charger de l’effluve du cigare, et les lasers rouges furent petit à petit démasqués. On pouvait à présent les voir flotter dans l’espace, innombrables. Il semblait impossible de passer, même en connaissant leurs positions. Mais il fut à nouveau surpris.

Faisant onduler son corps souple et longiligne, Deborah effectua une première acrobatie en sautant entre deux rayons horizontaux, frôlant les lasers malgré une assurance apparente sur son visage. Elle se réceptionna en arbre droit et fit une roue sur le côté pour se réceptionner sur ses pieds. De là, elle observa à nouveau la disposition des faisceaux et calcula son prochain mouvement. Elle parvint ainsi à traverser tout le couloir, variant roulade, saut de mains et autres exploits gymniques de tout genre dans un silence des plus complets, sous les yeux ébahis de Monster. Elle disparut dans la salle suivante et Nick expliqua la suite des évènements au médecin.


« Bon. Pour désactiver les faisceaux, ya qu’un seul moyen. Tu vois ce boitier avec cette ampoule rouge sur le mur ? Y’en a un autre là où est Deborah. Il faut les activer tous les deux pour libérer le passage. Vixol il a une télécommande pour ça, mais nous on va le faire manuellement. »

S’approchant du boitier qui était dans la salle d’avant le couloir, sur un mur à proximité, Nick commença par retirer la protection neutre qui le recouvrait. Des dizaines de fils et de composants électroniques firent leur apparition. Le chef commença à glisser sa main derrière un réseau compact de petits câbles.

« Le voilà. Attention…. Et hop ! »

Les faisceaux disparurent d’un coup, comme s’ils n’avaient jamais existés. Monster ne put s’empêcher de regarder Nick, impressionné. Celui-ci le remarqua et gonfla la poitrine, fier de leur prestation.

« On est venu sur cette île à la base pour travailler dans la sécurité. On a fait partie de la boite qui a installé tous ces systèmes. Du coup, on sait comment ils marchent, on n’a aucun mérite. »

Le ton dans sa voix semblait sous-entendre le contraire.

« Puis l’immeuble abritant la boite et nos appartements a brûlé. Du jour au lendemain on s’est retrouvé à la rue, sans un sou. »

Monster ne souhaitait pas entendre plus longtemps ce discours pitoyable sur leur condition actuelle. Les trois hommes-poissons avaient réussi à l’impressionner, ce qui était déjà beaucoup. Il ne fallait pas s’attendre qu’en plus il les apitoie. Aucune chance de ce côté-là. Monster tourna plutôt la tête en direction du chemin au faisceau et s’avança. Aucune alarme ne se déclencha, aucun barreau ne tomba. Derrière lui, Nick donnait des instructions à Slim.

« Reste là et attends nous. Si par hasard quelqu’un se ramène, faut surtout pas qu’il réactive le système, sinon on est foutu. »

La bibliothèque n’était que deux couloirs plus loin. Lorsqu’il pénétra, Monster fut à nouveau sublimé par sa magnificence. Des dizaines d’étagères, réparties sur deux étages différents. Il commença à les arpenter, constatant que tout était classé et parfaitement lisible. Parfait, il n’aurait pas besoin de chercher longtemps ce qu’il voulait. La pénombre n’était pas un problème car Monster voyait très bien dans la nuit. Il parcourait doucement les rayons à la recherche de livres traitant du système nerveux. Ici et là il en sortait un et le conservait sous le bras. Lorsqu’il arriva à son quatrième livre, il s’estima satisfait et prêt à partir.

Il s’était arrêté devant une fenêtre qui donnait une vue magnifique sur l’océan. La maison de Vixol avait été construite sur la falaise, et il pouvait voir les vagues s’écraser sur les rochers, plus de cent mètres plus bas. Il se demanda un instant s’il serait capable de survivre à une telle chute en plongeant, et jugea que non. De toute façon, tant que l’alarme ne se déclenchait pas la question était inutile.

C’est à ce moment que son esprit s’illumina. Il venait de penser à quelque chose d’ignoble, mais d’absolument jouissif à la fois. Jetant un œil plus loin, il constata la présence de Nick et Deborah qui déambulaient au hasard des rayons, visiblement plus intéressés par les bibelots placés ici et là que par les livres. La sortie était à l’opposé de l’endroit où ils se trouvaient. Le plus discrètement possible, Monster disparut en direction du chemin qu’ils avaient emprunté pour venir. Il se chercha une arme et opta pour un grand heaume en fer qu’il préleva sur une armure de chevalier qui était ici en décoration. Toujours aussi discrètement que possible, il arriva au couloir où Slim montait la garde. A ce moment il changea d’allure, adoptant une marche et une expression neutre pour ne pas éveiller ses soupçons. Plus que trois mètres avant de l’atteindre. Il tenait caché dans son dos le heaume, qui était porté par un tentacule. Lorsqu’il ne fut plus qu’à deux mètres, l’homme-raie se retourna et le fixa d’un air interrogateur. Monster ne lui laissa pas le temps de réagir.

D’un geste vif et puissant, il frappa. Slim n’eut que le temps d’écarquiller les yeux de surprise avant que le casque ne pénètre son visage, provoquant un craquement synonyme d’un nez qui se brise. Il espérait que le bruit n’était pas trop fort et qu’il n’allait pas alerter les deux autres. Il s’était déjà précipité après son coup pour saisir Slim avec ses tentacules pour lui obstruer la bouche. Cependant, l’attaque avait réussi à l’assommer immédiatement et il n’était plus en état de crier. Monster eut un moment la tentation de l’étrangler tout simplement, mais il se rappela qu’il n’avait pas beaucoup de temps et que cela pouvait durer quelques minutes. Il se précipita hors du couloir et ouvrit le boitier pour réactiver les faisceaux rouges. Il allait les piéger ici et les faire emprisonner. Avec un peu de chance, ils seraient même peut-être exécutés, car il n’était pas sûr que le médecin Vixol laisse passer cet affront. Il hésita un moment. Quelque chose le gênait, une coquille dans son plan. Il tourna son regard en direction du corps de Slim et comprit. S’il se réveillait, il allait pouvoir passer entre les barreaux pour désactiver le système. S’ils étaient assez rapides, ils pourraient s’enfuir.

Monster tendit l’oreille. Des bruits de pas se faisaient entendre en direction de la bibliothèque. Nick et Deborah revenaient. Il ne lui restait que quelques secondes. Il n’avait plus de temps, il fallait faire tomber les barreaux.

Les barreaux !

Avec précipitation, l’homme-pieuvre attrapa la jambe de Slim avec un tentacule et le tira en arrière. Il le lâcha quand son corps se trouva dans l’entrebâillement de la porte. Puis il appuya sur le bouton au moment où les deux autres pénétrèrent dans le couloir. Ils n’eurent pas le temps de réagir et traversèrent le premier rayon. Sitôt, une alarme tonitruante se mit à rugir, et les barreaux tombèrent.

Telles des épées de Damoclès, quatre traversèrent de part en part le corps allongé de Slim. Embroché à la jambe, à l’abdomen, à l’estomac et à l’épaule, il se réveilla dans un hurlement de douleur. Ce cri sonna comme une douce mélodie aux oreilles indécelables de Monster. Il prit plaisir à contempler les visages d’effroi qui s’affichait peu à peu sur les têtes de deborah et Nick qui, après quelques secondes d’incompréhension, se précipitèrent pour venir en aide à leur compagnon. Ne semblant pas, ou ne voulant pas, comprendre la situation, le chef se tourna vers Monster.


« Qu’est-ce que t’attends Shân ? Appuie sur le bouton pour lever les barreaux ! »

Un sourire parcouru le visage de Monster. Un sourire particulièrement monstrueux tenant compte de la physionomie de sa bouche. Il ne prit pas la peine de répondre, contemplant encore pendant un instant le spectacle, tout en sachant très bien qu’il ne fallait pas qu’il s’attarde pour ne pas croiser les hommes de York.

« Aller ! Il a besoin de soin ! Tu disais que c’était ton travail ! »

« J’ai dit que j’étais médecin et que je soignais les gens, c’est vrai. Je n’ai jamais dit que j’étais vétérinaire. Je ne m’occupe pas des insectes. »

Sur ces belles paroles, il leur tourna le dos et s’en alla, sans se retourner. Sans faire attention aux pleurs de Deborah et aux insultes de Nick qui comprenait enfin la situation. Quand il arriva à la porte du domaine, toujours ses livres sous les bras, il était trop loin pour entendre leurs voix. Il sortit et referma la porte derrière lui. Au loin, la police mise en alerte arrivait avec bruits et fracas. Si bien qu’il fut aisé à Monster d’emprunter une ruelle parallèle pour les éviter tranquillement. Dans quelques instants les trois hommes poissons seraient arrêtés. Il espérait tout de même que la police prenne des précautions pour ne pas s’exposer, afin de laisser le temps à Slim de se vider de son sang.




Il avait lu toute la nuit, dissimulé dans une baraque abandonnée le long de la falaise, un peu en dehors de la ville. Le soleil commençait à peine à faire son apparition quand il referma le quatrième livre. Bénit soit sa capacité à lire rapidement et sa faculté de mémorisation hors norme. Il allait pouvoir quitter l’île sans attendre et sans s’embarrasser de livres encombrants. Les sujets traités dans ceux-ci étaient des plus intéressants, surtout en ce qui concernait les signaux neuronaux qui avait été quelque chose que Monster n’avait pas encore détaillé dans ses recherches.

Il s’étira. Pas le temps pour une sieste. Bien qu’il n’était pas sûr que la police accorde une grande confiance à des hommes poissons miteux, il y avait tout de même une chance pour que ce York les écoute. Dans ce cas il se mettrait certainement à sa recherche.

Retournant dans l’eau, il savait déjà où il abandonnerait ses livres. Il les laisserait flotter là, juste en dessous de la maison de Vixol, sous la falaise. Personne ne comprendrait pourquoi trois hommes poissons avait jeté des livres par la fenêtre, mais en même temps personne ne chercherait une logique pour des gens tels qu’eux. Et même si York le soupçonnait et mettait un avis de recherche local à son effigie, cela n’avait aucune importance. Il n’avait plus l’intention de revenir ici avant d’avoir accompli son objectif, et à ce moment personne ne le reconnaîtrait. Il ne reviendrait que sous les traits d’un humain.


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Informations IRL

Détails important. Donc je suis le compte de remplacement de Pharaun, accord donné par Unwin et Minos. Si possible de ne pas supprimer Pharaun pour autant car j'ai un RP important à finir (vu qu'il traine je cré ce compte, c'est simplement le temps de clore le RP).


    Prénom : Lulu v.38 bis

    Age : 21 ans et des poussières

    Aime : Tout plein de choses

    N'aime pas : Pareil, + Unwin Vail. C'est cadeau ^^.

    Personnage préféré de One Piece : Ussop ! Sanji ! Mais ni Shanks ni Ben Beckman, ça non.

    Caractère : (définissez vous en quelques mots) J'pense que beaucoup ont appris à me connaitre depuis l'temps. Beaucoup le regrettent d'ailleurs.

    Fais du RP depuis :Ben 3 ans maintenant, mais c'était une succession de poses et d'attentes de réponses^^.

    Disponibilité : (en jours par semaine, c'est bien sur, approximatif) J'suis là souvent, surtout à partir d'Avril.

    Comment avez vous connu le forum ? Ça fait un an que je squatte


Dernière édition par Monster le Sam 24 Mar 2012 - 21:57, édité 23 fois
  • https://www.onepiece-requiem.net/t4261-doc-monster
Salut monster, test Rp pour toi,

Alors que tu viens de te faire rejeter une fois de plus par une communauté humaine dont tu tentais de t'approcher (une ville universitaire par exemple) tu es recueilli par une bande de clochards hommes poissons qui vivent aux crochets des humains. Leur chef, un homme poisson de la race des mérous est persuadé de te faire une fleur en t'acceptant dans leur bande. De ton coté tu es partagé entre le dégout viscéral qu'ils t'inspirent (particulièrement une des femelles beaucoup trop familière) et la tentation d'utiliser leurs connaissances du coin pour te rapprocher de la connaissance que tu convoites. Comment gères tu le dilemme ?

Bye, Red
    Bonjour et bienvenue sur OPR !
    Bonne chance pour le test et si tu as des questions n'hésite pas ;)

    Sympathique avatar au passage.
      Test RP terminé. Prêt à subir votre jugement.

      J'espère que la lecture vous plaira.
      • https://www.onepiece-requiem.net/t4261-doc-monster
      Bang ! Premier avis et première voix pour un futur Gun's ! /o/

      Bon ! Première impression sur ta fiche, c'est bien bon. J'fais un tour rapide sur la forme, pas grand chose à en dire en fait. C'est clair, c'est propre, pas de fautes que j'ai pu déceler au cours de la lecture ; ça fait plaisir. Je t'épargnerais le topo que je fais en général sur les différentes fautes orthographiques, grammaticales et syntaxiques.

      Côté fond, bah c'est du bon. T'as un style épuré, sans fioritures, on cerne sans peine ton personnage. Tout au long de ta fiche, ça transpire l'originalité, on prend beaucoup de plaisir à suivre Mo' au cours de ses aventures. J'ai particulièrement aimé la façon dont tu as amené tes différentes descriptions, c'est très inspiré comme façon de faire. L'histoire est tout aussi sympathique que le reste, les références à l'univers d'Oda sont légions, c'est que du bon de ce côté là.

      Le test rp apporte pas mal de choses aussi, cette mise en situation montre bien tout le cynisme et l'aversion du personnage à l'égard de sa propre race. Rien à dire de plus, c'est bien ficelé, bien amené, la longueur ne gâche en rien la lecture, bien au contraire.

      Première voix pour 750~800 dorikis
      (ça me dérange pas si ça monte plus haut)
        Bonjour, voici un deuxième avis !
        Descriptions originales, biographie de même. Personnage bien ficelé, agréable style d'écriture.
        Et en plus y a de la quantité.
        Donc t'as tout bon pour moi.

        Je verrais bien un 1000 dorikis.
          O_o Tout ça ?

          Merci beaucoup à vous deux pour vos avis !
          • https://www.onepiece-requiem.net/t4261-doc-monster
          Ben faut pas hésiter si c'est bien ^^
          (après tu as peut-être raison, 1000 c'est trop, je propose 250 dorikis !)
            250 je prends ! Merci GM ^^.

            Nan mais 1000 cela dit, c'est bien, c'est rond =P. Si vraiment c'est votre verdict je serai obligé d'm'y plier hein ^^.
            • https://www.onepiece-requiem.net/t4261-doc-monster
            Faut voir avec le dernier staffien si il est du même avis que moi étant donné que Flint était ok pour monter ;)
            Bonne chance pour avoir tes avis !
              Tu y as cru hein ? Allez, dans quelques c'est promis je poste mon verdict.

              ...

              Haha, sacré moi. On passe au vif du sujet.

              Quelques fautes ici et là au fil de la psycho; un ou deux accords, un ou deux ce / se qui permuttent. C'est à peu près le seul reproche à faire avant de passer à la Bio. Tu as abordé les descriptions sous un angle inédit, et c'est franchement réussi. En prime, ça permet d'établir une certaine distance entre le perso et le lecteur, ça introduit une notion de différence, c'est subtilement joué. Juste une question, tu n'as pas inversé vertical et horizontal quand tu fais allusion à Monster clignant des yeux ?

              L'histoire est sympa à suivre; ça s'enchaine bien, le perso a sa propre logique, sa propre ligne de conduite. Là aussi, ça sort des sentiers battus, et c'est bien léché dans le style, j'adhère.

              Sur le test RP, une anecdote pour la route. On utilise l'indicatif avec " après que " et non le subjonctif. Pour le reste, l'histoire se lit avec plaisir, y'a un petit côté ambiance James Bond qui se place bien lors de l'infiltration dans la boutique. Bilan, c'est du bon; du très bon même. Le perso est bien travaillé, si ça reste du même acabit pour la suite en RP, ça promet. N'y a au final que quelques rares erreurs de style. 800 ? 1 000 ? On va dire 1000 Dorikis.

              Félicitation.