Luigi's Manshon

« Non, je vous assure, je ne cherche pas à imposer mes écrits.

- Veuillez sortir de ce lieu sacré mon fils, nous ne permettons pas qu’un infidèle vienne prêcher une caricature de religion dans l’enceinte de notre église.

- Mais attendez, je voulais juste m’informer sur les points communs avec mon...»


La lourde porte en bois se referma au nez du brave commandant. Lui qui, ouvert à tous les idéaux, avait voulu se renseigner sur les pratiques de cette religion, il venait de se faire jeter dehors comme un pestiféré. Ah il le savait déjà, mais que le monde était cruel envers les visionnaires !

« Pardonne à ceux qui ne peuvent te comprendre. Leur ignorance ne fait pas d’eux des criminels, mais de simples âmes égarées depuis bien trop longtemps. » Chapitre deux, verset un.

Les larmes du ciel ruisselaient sur son visage. En ce mois de Novembre, les nuages chargés d’humidité se déchargeaient un peu sur le monde. Ou plutôt sur la ville.
Manshon. Une métropole raisonnablement grande, très animée en temps normal et sans doute plutôt accueillante. Mais aujourd’hui la chape de plomb qui la surplombait ne laissait pas aux yeux le plaisir d’observer toutes les richesses qu’elle pouvait avoir à donner.

Ce n’était pas par pure envie bucolique que notre homme s’était retrouvé sur place. Il voulait voir après toutes ces années l’endroit où son père avait été jugé, puis destitué. Le lieu qui avait amorcé la chute de son modèle, le tribunal de Manshon. La ville n’était pas située bien loin de la petite île natale de Soren. Elle était la juridiction la plus proche et la plus haute de cette partie de North Blue. Tout un symbole.

Alors que le petit matin pointait à peine le bout de sa truffe, Soren pénétra dans la cour suprême de justice. Si un garde tenta d’abord de l’arrêter, il ne put s’y employer après que notre commandant ait décliné officiellement son identité. Non pas qu’il soit extrêmement connu sur place, mais le faible nombre de si hauts gradés sur place laissait penser que cette visite n‘était pas vraiment de courtoisie.
A cette heure, le tribunal était désert, aucune affaire n’avait encore été traitée. Délicatement il se balada dans la pièce, caressant de ses doigts fins le banc des accusés ou son défunt père avait été injustement déshonoré. Le cadre était apaisant, avec ses longues tables cirées, ses chaises géométriquement réparties, ce plafond haut majestueux couvert de motifs grandiloquents. Il sentit son enfance lui remonter à la gorge. Sur le coup toutes ses envies habituelles de sourire et de plaisanter s’évaporèrent. Il était le dernier, le dernier d’une lignée détruite physiquement et socialement. Ce poids écrasant qu’il avait du porter une grande partie de sa vie lui parut encore plus harassant qu’à l’ordinaire. La foi était tout ce qui lui restait.

Alors que ses yeux s’embuaient, un homme d’âge mûr s’approcha de lui. Il ne parut pas hostile dans sa robe de magistrat. En apercevant l’officier, il lui sourit, d’un air étrangement paternel, avant de poser une main sur son épaule.

« Je n’oublie jamais un nom ni un visage, même des dizaines d’années plus tard. Ce qui a été fait dans le passé doit y rester mon garçon. Ne maudis pas notre institution, car elle permet aux habitants de chaque cité de dormir en paix le soir venu. »


Cet homme avait été là. Il avait été là le jour où le père Lawblood avait été rétrogradé. Il reconnaissait les traits du père à travers ceux du fils. Les deux hommes se fixèrent longtemps sans dire un seul mot. Puis, lentement, Soren baissa la tête et glissa vers la sortie, comme un fantôme migrant vers une nouvelle destination. Adieu monsieur. Adieu cette bâtisse. Adieu papa.

Sitôt sorti un marine vint à sa rencontre. Il l’avait déjà rencontré lors de son bref passage vers le Quartier général de la ville à son arrivée. Une sorte de Speedy Gonzalez, l’accent chantant en moins. Toujours à courir partout et à se faufiler dans les coins les plus insolites.

« Commandant Lawblood, commandant Lawblood, commença-t-il, j’ai ici un ordre de mission pour vous, pour sûr ! »

Ce n’était vraiment pas le moment. Le Soren habituel, généreux et souriant, faisait une petite pause bien méritée.

« Personne d’autre n’est disponible ? Je ne fais pas partie de la milice à ce que je sache.

- Personne de votre rang n’est libre pour sûr ! Vous êtes le seul à pouvoir nous aider. Enfin si vous ne nous abandonnez pas et que vous restez fidèle à votre réputation pour sûr ! »


Il était fatigué. Fatigué d’aider tout le monde sans recevoir quoi que ce soit en retour. Il savait que cette mauvaise passe ne durerait pas et que d’ici quelques heures, voire quelques jours il reprendrait du poil de la bête. Mais en ce moment même il était vraiment difficile de feindre l’enthousiasme. Il inspira une grande bouffée d’air humide avant de se lancer.

« De quoi s’agit-il soldat ? Vu l’importance que ça a l’air d’avoir, je sens que quelqu’un va passer un sale quart d’heure. »

      Novembre 1622

      La poursuite après ce capitaine pirate qui l'avait mis K.O il y a plus de deux ans continuait, elle avait même poussé Jack à quitté East Blue pour le nord. Il avait souvent entendu parler d'une ville faite pour des pirates, mais aussi des forgerons, Manshon. Dans cette ville qui est surement la plus animée de tout le Blue il y avait un commerce inimaginable de métaux, gisements, minerais, armes et objets rares en tout genre. Et bien sûr la drogue, mais cela n'intéressait pas du tout notre pirate, mais ce n'est pas le cas de la Marine qui est justement en grand nombre sur place pour combattre la dizaine de groupe mafieux et les pirates essayant de s'approprier l'île petit à petit. Jack avait donc plusieurs raisons de se rendre ici, mais la première concerne son métier et les 'objets rares', il se contentait bien de sa lame actuelle ,mais pour se battre réellement et essayer de tuer cet homme qui l'avait complètement humilié il y a longtemps il devait avoir un sabre d'une meilleure qualité et c'est pour cela que dans chacun de ses voyages il passait du temps à la recherche de matières rares pour forger sa propre lame et il n'y avait rien de mieux qu'une île bourrait d'un commerce de matériaux pour atteindre son objectif.

      Cela faisait quelques heures qu'il marchait en ville. Il s'attendait à un plus gros bordel avec ce qu'il avait entendu à propos des pirates et des mafieux qui faisaient leurs loi,mais on dirait bien que la marine avait réussi à calmer les choses. Il était vrai que depuis qu'il était arrivé il ne passait pas dix minutes sans voir des patrouilles, peut être avait-il récemment décidé d'augmenter l'effectif.. En tout cas il était temps de se mettre à la recherche de quelque chose. Il y avait dans le ciel pas très loin une fumée imposante et noirâtre, surement une fumée d'une forge, il en était presque sûr. Il décida de se diriger vers cet atelier de fer pour essayer d'obtenir quelques informations à propos du business intérieur du moment. Après quelques minutes de marche il se trouva face à un homme âgé mais bien bâtit, il travaillait le métal en le frappant avec un marteau aussi imposant que sa carrure et il ne semblait pas porter attention à la présence du bretteur dans son atelier en pierre brute grise. Le claquement de la rue avait grand mal à concurrencer le son du marteau du forgeron. Il se retourna et vit en face une auberge qui avait l'air plutôt accueillante, « L'étoile ». Elle était en bois et avait trois étages et aussi de petites fenêtres dans son toit. Il entra dans l'auberge, de la cuisine provenait des odeurs de viande et de gâteau. La salle commune était bondée d'hommes louche, surement des pirates des mafieux et tout ce qui va avec. L'aubergiste était un homme à la figure lunaire et la calvitie naissante en longue tunique rouge foncé et le salua avec une expression de lassitude résignée sur son visage. « Bien le bonjour jeune voyageur, il ne me reste plus beaucoup de chambres vides, vous arrivez au bon moment ! Laissez moi vous conduire à une chambre » Jack le salua à son tour et le remercia en suivant l'homme aux cheveux devenant rare dont le nom était Jurah Haret.

      Après une bonne heure de présentation de l'auberge, de la chambre et de quelques formules de politesses en tout genre, Jurah le laissa à son sort dans sa chambre. Il s'installa rapidement, il n'avait pas grand-chose à installer en fait.. C'est là que les bruits assourdissant de la forge en face lui rappela sa présence. Il prit son marteau de forgeron et descendit les escaliers deux par deux et traversa la rue assez rapidement. Le rez-de chaussée formait une grande salle sans mur au fond à part deux longues portes qui étaient ouvertes sur une cour destinée à ferrer les boeufs. Des marteaux étaient alignés dans leur râtelier. Des bacs contenaient des longueurs de fer et d'acier d'épaisseurs variées, il y avait six enclumes et trois forges aux flancs de pierre avec leurs soufflets, bien qu'une seule eût des braises rougeoyantes. Des tonneaux pour bain de trempe étaient à portée de main. Le forgeron abattait vigoureusement son marteau sur du fer porté au jaune maintenu par de lourdes tenailles. Des gilets et des tabliers de cuir étaient aussi accrochés au mur comme s'il y avait des apprentis manquant à l'appel. Jack sentait l'odeur du feu de forge, rien que l'odeur du fer brûlant lui donnait envie de se lancer dans la forge. Le forgeron lui jeta un coup d'oeil et remarqua le marteau dans la main du bretteur. Il lui fit signe, comme un appel au travail. Il prit l'équipement nécessaire et manoeuvra le soufflet avant de frapper sur le métal à lents gestes réguliers et fermes maintenant les braises à l'exacte température. Le forgeron recommença à marteler le fer brûlant sur le côté de l'enclume, Jack pensa qu'il fabriquait une lame. Le forgeron parla sans lever les yeux de son ouvrage « Apprenti ? » fut tout ce qu'il dit.« Oui » répliqua Jack aussi simplement.
      Le forgeron prit un bloc de métal épais à section carrée et le fourra dans la main de Jack. « Voyez donc ce que vous pouvez faire avec ça. »Sans même y réfléchir Jack se dirigea vers une enclume de l'autre côté de la forge et tapa le bloc contre le bord. Il l'enfonça dans les braises ardentes et se mit au boulot. Il s'apprêtait à vivre de longues heures de travail.
      Le manoir Fuya se trouvait à l’ouest de la ville et, quand le soleil se couchait, on avait l’impression qu’il venait se poser dans la cours intérieure depuis le village. A cette heure-là ses rayons allongés venaient colorer l’eau des douves d’une couleur rouge sang. C’est justement à ce moment que les crimes survenaient, et ce depuis deux jours. La peur commençait à régner sur la petite île de Manshon, car déjà deux personnes de la famille Fuya avaient disparu : la mère et la fille. On se refusait pour l’instant à parler de meurtre, mais du sang avait été retrouvé dans leur chambres. Le ou les coupables n’avaient cependant pas été découverts, même si une domestique avait parlé d’une créature sortie des cauchemars. Les recherches avaient cependant été infructueuses. On attendait une demande de rançon d’un jour à l’autre et Matao, le doyen de la famille, avait déjà commencé à rassembler l’argent. Mais ce soir, on avait peur au manoir. Les portes principales allaient être bientôt barricadées, même si l’on attendait encore la venue de certaines personnes sensées les défendre cette nuit.

      Mais cela ne concernait pas les grenouilles. Les grenouilles qui, elles aussi, attendaient cette heure pour s’activer. Les croassements commençaient doucement à s’élever et ils tiendraient bon jusqu’au petit matin. Ils étaient un repère dans la nuit pour les enfants, un signe que le monde n’avait pas complétement disparu dans les ténèbres. Dans ce concert des plus bruyants, personne ne remarqua qu’un amphibien en particulier s’était arrêté, hésitant. Devait-il continuer de chanter ou aller nager un peu ? A cette heure il aurait la douve pour lui seul car les autres profiteraient du réveil des lucioles pour se faire un festin.

      Après un dernier croassement, histoire de marquer le coup, notre grenouille donna une impulsion pour effectuer un magnifique plongeon qui laissa ses collègues muettes, pendant deux secondes seulement avant que le concert ne reprenne comme s’il ne c’était rien passé. Dans l’eau cependant le bruit s’arrêta. Il était rare de pouvoir goutter à tant de tranquillité dans cette rivière. Mais la nature, cruelle, ne laissait que très rarement l’occasion de se détendre. A peine la grenouille avait effectué quelques brasses qu’un monstre surgit derrière elle et s’élança à sa poursuite pour la dévorer.

      Le premier assaut échoua de justesse. L’amphibien, alerté par un mouvement bref, parvint à se lancer sur le côté gauche pour esquiver la mâchoire de l’énorme brochet qui claqua dans le vide. L’horrible créature n’abandonna pas pour autant et se lança à la poursuite de sa proie. La grenouille tenta de prendre la fuite, essayant de rejoindre le fond tant bien que mal pour trouver un abri. Elle pouvait sentir derrière elle, à quelques centimètres seulement, la présence meurtrière du poisson carnassier. Elle connaissait ses capacités et savait très bien qu’elle ne ferait pas long feu dans un duel de vitesse. Il fallait qu’elle trouve une cachette, et tout de suite. Elle se lança en direction de la base de la muraille. Des vieilles pierres étaient tombées et avaient laissé un passage se découvrir. Quand la grenouille pénétra dans l’abri béni, elle ne se senti pas plus rassurée pour autant. Quoi qu’il en soit elle garda son attention portée sur le brochet qui, étrangement, avait stoppé net sa course. Si de la peur pouvait être exprimé chez un animal, il y en aurait certainement dans ses yeux. Sans demander son reste, le chasseur prit la fuite.

      La grenouille l’observa avec un regard surpris, de derrière le bocal qu’elle avait choisi pour se cacher. Un bocal contenant une main. Un bocal étiqueté au nom de Victoria Fuya. Un bocal entouré de dizaines d’autres dans lequel on trouvait yeux, pieds et morceaux de peau.

      Une main translucide chassa le petit amphibien afin d’attraper le récipient. La grenouille, se retournant, ressentit en elle une peur inimaginable, sans doute pire que ce qu’avait ressenti le brochet. Comme lui, elle prit la fuite pour regagner la surface qu’elle avait finalement eut tort de quitter. Même les croassements familiers de ses congénères ne parvinrent pas à la rassurer.

      Monster rangea dans son antre le bocal qui avait doucement dérivé. Sa collection augmentait. Il disposait maintenant de plusieurs membres conservés dans des récipients de formol, provenant d’humaines ayant le même groupe sanguin que lui. Quant à savoir s’ils seraient réutilisables sur lui un jour, il n’en était pas sûr. Mais autant mettre tout de suite toutes les chances de son côté.

      Lentement, il mit en action ses tentacules. La lumière déclinait et les ténèbres avaient presque envahi le fond de la douve. Il allait être l’heure de se remettre en action. Sa quête paraissait bénie pour lui, et il n’éprouvait pas un seul moment la sensation que ce qu’il faisait était mal. De la même façon il ne songea pas que quelqu’un pourrait essayer de l’en empêcher. Ainsi, il ne tacha pas d’être particulièrement discret quand il prit son élan du fond de la rivière pour se projeter vers la surface. Faisant tourbillonner son corps et faisant agir ses tentacules comme une gigantesque hélice, sa vitesse devint extrême en moins d’une seconde ce qui lui permit de percer l’eau et de grimper dans les airs. Il arriva au niveau de la muraille et lança ses membres inférieurs pour s’agripper aux créneaux. Ses ventouses adhérèrent à la pierre et lui évitèrent une chute de plusieurs mètres. Avec un effort bénin, il tracta le reste de son corps pour rejoindre le chemin de garde qui entourait la propriété. Le soleil venait de disparaître.

      Lentement, tel une ombre, Monster se dirigea vers l’intérieur du manoir.
      • https://www.onepiece-requiem.net/t4261-doc-monster
      Je ne sais comment je suis arrivé sur cette plage, mais j'y suis belle est bien. Il pleut. Satané pluie! De plus, il se fait assez tard et je ne sais pas où je suis... D'après mes souvenirs, j'étais sur un bateau allant rentrant à Logue Town. C'est quoi ce délire?! L'île ne semble pas être habité. Du moins tout est gris et je vois qu'une énorme falaise entourée d'une plage de galet. Il faut que longe en espérant qu'il y ait une ouverture quelconque où je pourrais être dans les terres. Il n'y a rien ici...

      Cela fait maintenant longtemps que je marche. Je suis suis fatigué et je tombe de sommeille. Je ne vais pas dormir ici. Tiens, il y a une crique on dirait. Si elle est suffisamment profonde et en hauteur, je devrai pouvoir m'y abriter au moins pour la nuit. Je suis terrorisé à l'idée de dormir dans un tel endroit. Je ne suis pas sûr que ce soit intelligent... Enfin bref! On verra bien. La poisse.

      Après quelque escapade et dégringolade, je parviens avec bien tant que de mal à m'aventurer dans cet endroit lugubre. Grâce à un bâton ramassé sur la plage et de la graisse trouvée sur un goéland mort j'ai pu me faire une torche. J'avais de quoi faire mon feu avec mes sabres. J'utilise la technique Étincelle. Je marchais en faisant gaffe de ne pas glisser. Les parois sont recouvertes de mousses. Brrr.

      Arrivé dans un lieu un peu plus sec, je vis une ouverture assez large pour m'y engouffrer. Vu que je suis curieux, je m'y aventure. Je me dirige depuis au moins une bonne heure maintenant. C'est trop tard pour faire demi-tour. Et de toute façon, il vaut mieux continuer. Au bout quelques minutes, je parviens à trouver une échelle. Je monte. Mince, il y a une trappe en haut. Je la soulève avec méfiance.

      Ça alors! Je me trouve dans la cour d'un manoir. J'ai plutôt intérêt à ne plus tarder ici. On pourrait me croire à un voleur. Ça fait un peu peur de se retrouver dans une telle situation. Brr.
      • https://www.youtube.com/user/Xotokss
      Je suis assis devant une porte d'un saloon dans un putin de village, j'allume et j’éteins mon briquet pour tuer le temps...Je sors une cigarette de mon paquet et la mets dans ma bouche...ffffouuuu ! Faut que je pense à me laver les mains, j'ai plein de sang, je risque de tâcher mes nouveaux habits, PUTAIN...qu'est ce qui m'a prit de tuer un à un ces habitués...Ah oui, ils m'ont traité d'incapable et ont rigolé quand je leur ai dis que j'étais un pirate et que je voulais un verre de lait. Ma foi, ils l'ont bien cherché et pis j'ai pas d'excuse à trouver pour ma conscience.

      Le con ! Pourquoi j'ai pas demandé au barman un endroit où je pourrai trouver quelques armes avant qu'il ne crève, parce qu'avec les conneries que j'ai faites, tous le monde s'est tiré de ce petit village vers la ville d'à coté là où il y'a quelques marines et j'ai pas envie de m'attirer d'aussi gros ennuis en cours de chemin, enfin...j'ai surtout peur de me blesser. L'avantage, c'est que je peux me prendre une bouteille de whisky avant de m'en aller vers d'autres terrain de jeu sur cette île qu'est Manshon.

      Je me lève et frotte le bois avec mes vieilles chaussures, je me dirige vers un cheval attaché à l’abreuvoir. Bon mon petit, on va faire un bout de chemin ensemble...Je pense à me laver les mains et monte sur le cheval. Au galop !


      Quelques mètres plus tard, mon cheval s'arrête. Il commence à se ''plaindre''...Non mais, qu'est ce qu'il me veut ? Il a sans doute soif, il fait pas chaud pourtant...Je descends donc pour lui donne un peu d'eau, on sait jamais, il doit bien me rester un bon fond dans ma gourde...Le cheval me postillonnent à la figure et refuse...Surpris, je tombe en arrière et laisse tomber ma bouteille de whisky qui s'ouvre...L'animal se rapproche et commence à lécher le sol. Hahaha....Petit alcoolique, c'est ça que tu voulais ? Je creuse un petit trou et le rempli de whisky pour abreuver mon nouveau compagnon. Puis ensuite nous galopons vers le nord, puis l'est et ensuite l'ouest jusqu'à l'approche du crépuscule...Il me guidait là où il voulait aller, comme quoi un cheval bourré est un cheval borné. Soudain, il s'arrête...Je scrute les environs et aperçoit un manoir...Bon la nuit va tomber et j'ai pas envie de crécher dehors, donc j'y vais et je vais voir si je pourrai avoir une chambre.

      J'attache mon cheval, check mes affaires et n'oublie pas mon vieux katana. J'essuie mes pieds au devant de la porte qui est décoré de fleurs qui s’enlacent jusqu'à se rejoindre à la poignée....Je tourne cette dernière et rentre avec un bonsoir et un sourire sur le visage. Là je vois devant moi, une dame portant un gros bout de bois qui me pointe du doigt effrayée marmonnant...DU DU DU SANG !

      C'est le monstre ! A l'aide ! AAAAAAAAAAAAAAh

      Ne vous inquiétez pas Madame, je suis médecin ! Dis-je avec enthousiasme.

      Ouais, je doute qu'elle va croire qu'un médecin de 18 ans ai franchi le seuil de ce manoir...Quoi que...Elle y croit ! Khalala, ils sont tous cons ici !

      Maintenant, elle pointe ma lame...Un un une ! Arme !

      Sortez de là immédiatement ! Ou ou ou..

      Pas la peine d'en rajouter M'dame, je connais le chemin...


      Sa voix grisonnante m'a fait sourire...Elle a peur que je l’étripe la pauvre ? Dohahaha. Je fais donc demi tour après cet accueil si chaleureux, je monte sur mon cheval et fait quelques mètres, je descends furtivement et met un tape sur le cheval pour qu'il continue sa route, ainsi cette bonne femme croira que je me suis cassé...Quant à moi, je vais faire le tour et rentrer discrètement...J'hésite à tous les buter ou juste de voler ce qui a de plus précieux à leurs yeux...Comme prévu, je suis derrière la bâtisse et je me demande comment je vais bien pouvoir faire pour monter là haut, puis en baissant mes yeux, j'aperçois une petite fenêtre, qui mène sans doute au sous sol...Je l'ouvre en brisant le crochet grâce à mon katana et me faufile à l'intérieur...
        Deux femmes enlevées. Un sacrilège. Il fallait être assez instable pour s’en prendre à des demoiselles innocentes. Soren saurait s’occuper de ce déséquilibré... de la manière habituelle.
        Malgré cette nouvelle mission humanitaire qui se profilait, Soren ne pouvait sortir de sa mélancolie ambiante. D’un autre côté, la pluie drue qui martelait les vitres de sa calèche n’arrangeait pas les choses.

        Le paysage devait avoir son charme, mais avec cette visibilité, la seule chose que pouvait faire le commandant était de prendre son mal en patience et de réfléchir. Réfléchir à beaucoup de choses. A son père bien sûr, mais également à son petit frère défunt, Rodolphe. Il essayait en général tant bien que mal d’enfouir ces souvenirs douloureux loin, très loin, mais le passé le rattrapait toujours.

        Pour se relaxer il décida de relire le chapitre V de son livre de culte, intitulé « Vie et trépas ».

        « Le sens de l’existence est souvent un mystère. L’important n’est pas de savoir pourquoi nous sommes ici, mais comment faire pour transformer ce fardeau en plaisir. N’oublions jamais les fondements de nos êtres, le respect des autres et de soi même nous mènera vers l’exaltation suprême. Mettons de cotés nos peines personnelles et agissons pour le bien de tous. Car dans ce monde comme dans l’autre, nous sommes les garants d’un équilibre bien plus importants que notre ego. Nous ne sommes pas seuls. Nous ne serons jamais seuls. »

        Une consolation. Le désarroi était l’ennemi suprême du bonheur, mais l’officier devait en passer par ces moments difficiles pour en revenir plus fort encore. Les écrits saints nommaient ce phénomène « La rédemption du sage ».

        Après presque une heure de route, son véhicule s’immobilisa. Un petit homme, la mine maussade et le regard grave, vint lui ouvrir. Devant lui se laissait admirer un grand manoir, du quinzième siècle sans doute, joyau d’une civilisation aujourd’hui disparue. En cette saison la nuit approchait rapidement et malgré l’heure, la faible luminosité s’apprêtait à laisser place à un océan de ténèbres. Si la famille s’était appelée Addams, il n’aurait été qu’à moitié surpris.

        Près du hall, la grande porte était entrebâillée. Un homme d’une cinquantaine d’années attendait à côté d’elle. Sa tenue était impeccable, quoi que trop maniérée. Le modèle vert sombre ne se faisait plus vraiment depuis un bon moment, sauf dans certains cercles. Mais avant qu’il n’ait pu l’approcher pour le saluer, un de ses hommes de main le prit par le bras :

        « Désolé monsieur, mais vous devez décliner officiellement votre identité, simple mesure de précaution en ces temps obscurs. »


        Soren lui sourit du mieux qu’il put, tentant vainement de chasser la bête féroce qui lui lacérait l’esprit. Il sortit alors de son costume son insigne de commandant, où son nom était sculpté.

        « Soren Lawblood, commandant du Qg de la marine de North Blue. Cela vous convient-il ? »

        L’homme, remettant en place son monocle, parut se détendre un petit peu. Pour la première fois il prit la parole.

        « Ne vous ai-je pas déjà croisé ? Vous ressemblez beaucoup à l’homme qui fait une publicité pour le café, même si nous n’avons pas souvent le loisir de nous adonner à ces pratiques rustres. Je suis Luigi Fuya, propriétaire de ce manoir. Si vous voulez bien me suivre, je vous expliquerai la situation. »

        Le hall d’entrée était assez grandiloquent. Un grand tapis vermillion recouvrait le sol et se répandait jusque dans les étages. À première vue, l’édifice possédait une structure assez labyrinthique, pas évident pour débusquer un ravisseur. Un majordome les conduisit jusqu’au salon. Les différents membres du personnel qu’il croisa semblaient le regarder avec fascination et crainte, comme s’il était un Ange déchu capable de faire pencher la balance d’un côté ou d’un autre de la Justice.
        Il connaissait déjà une partie de l’histoire. Des traces de sang retrouvées dans les chambres à coucher, aucune autre trace visible, pas de témoins. Une affaire délicate d’autant que certaines ailes du manoir avaient été évacuées car jugées dangereuses. La grande majorité de ce mini écosystème s’était réfugiée au rez-de-chaussée, quitte à se serrer pour rester groupés.

        Alors qu’ils s’installaient au bord d’une longue table d’acajou, le maître des lieux expira longuement, d’un air désemparé. Il n’avait sans doute plus dormi depuis les drames de l’avant veille et ses yeux rougis laissaient percevoir des pleurs assez récents.

        « Commandant Lawblood, ma femme et ma fille étaient mes joyaux. Je vous en supplie, faites tout pour les ramener.
        - Avez-vous d’autres membres de votre famille présents ici ?
        - Mon fils et ma nièce, répondit-il à mi voix. Ils sont tout ce qu’il me reste à présent.
        - Ne désespérez pas, je les retrouverai, je vous le promets. En attendant gardez bien à l’abri le reste de votre lignée. »


        Une mère et une fille. Qui pouvait être derrière tout ça ? Un tueur en série ? Un ennemi de la famille, qui chercherait à se venger ? La plus grande question pour Soren à présent était de savoir si ces enlèvements ou ces meurtres avaient un lien entre eux. Il les retrouverait sans doute ces chères damoiselles, mais dans quel état ?

        « Il me faut deux volontaires. Deux hommes bien bâtis, sans peur et avec suffisamment peu de reproche. Une inspection fouillée des lieux s’impose. Avec des torches. Et du courage. »

        Le speech qu’il lancerait aux (mal)heureux élus les réconforterait. Il tenterait de voir, dans leurs yeux pétillants, l’étincelle que lui même semblait avoir égaré dans la brume.


        Dernière édition par Soren Lawblood le Ven 13 Avr 2012 - 13:52, édité 1 fois


            L'acier n'avait pas été laissé assez longtemps dans le bas fourneau pour absorber beaucoup de carbone du charbon et devenir fonte. Il l'enfonça dans les braises ardentes presque sur toute sa longueur, goûta les deux barils d'eau pour savoir lequel contenait de l'eau salée ( le troisième était rempli d'huile d'olive ) puis ôta tunique et chemise et choisit un gilet de cuir à la taille de sa poitrine. Le tablier fût plus facile à sélectionner.
            En se retournant, il vit que le vieux forgeron, toujours penché sur son ouvrage, hochait la tête en souriant pour lui-même. Toutefois le simple fait qu'il savait se débrouiller dans une forge n'impliquait pas qu'il ait le moindre talent pour le métier, cela restait à prouver.

            Quand il revint à l'enclume avec deux marteaux, des tenailles à mâchoires plates avec de longues branches et un tranchet affilé, le morceau d'acier avait été chauffé au stade de la ' chaude sombre ', excepté sur une petite portion qu'il avait laissé hors des braises. Il mit en branle le soufflet, surveillant la couleur du métal qui s'éclaircissait jusqu'à ce qu'elle devienne d'un jaune presque blanc. Alors il retira le métal avec les tenailles, le déposa sur l'enclume et prit son marteau personnel. Il l'empoigna vers son extrémité ; le métal brûlant projetait parfois des étincelles. Il ne voulait rien façonner de compliqué ou de fantaisie, un objet simple et donc rapide à confectionner, il n'allait pas passer toute la journée dans cette forge même si il aimait beaucoup cela. Il était ici pour obtenir des informations à propos des Flécha Jéfatura surtout. Il commença par arrondir les arêtes de la barre, puis en martela le centre jusqu'à obtenir une large lame, presque dans la même épaisseur que la masse originale au talon mais d'une bonne main et demie de long. Il replongeait quelques fois le métal dans les braises pour le maintenir à la chaude jaune clair et, au bout d'un moment, il changea son marteau pour un plus léger dans l'atelier, qui pesait moitié moins que le siens. Il amincit le bout de la lame puis courba la bigorne de l'enclume en un arc aboutissant le long de la lame. Une poignée de bois pourrait éventuellement y être fixée. En un seul coup sec du marteau libéra l'outil qu'il venait de fabriquer. Ou presque fini de fabriquer. Ce serait un faisceau pour lisser et égaliser les douilles de futaille une fois qu'elles auraient été cerclées entre autres.

            Dès qu'il eut pratiqué la séparation à chaud, il jeta le métal brûlant dans le tonneau d'eau salée. L'eau douce donnait une trempe plus dure, pour le métal le plus résistant, tandis que l'huile fournissait la trempe la plus douce, pour de bons couteaux. et de solides épées, à ce qu'il avait entendu dire, mais il n'avait jamais eu à s'occuper de ce genre de travaux-là. Une fois le métal suffisamment refroidi, il le sorti de l'eau et l'emporta vers les meules pour polir la lame. Il aiguisa le tranchant et posa celle-ci de côté pour qu'elle refroidisse. Étonné de lui-même il n'avait encore jamais confectionné une lame pareille, à vrai dire il n'avait jamais réussi à amasser les matériaux qu'il avait utilisé aujourd'hui dans cette forge. Elle pourrait très bien être supérieur en qualité à la sienne.

            « De la très belle ouvrage. Pas un mouvement inutile. Vous cherchez du travail ? Mes apprentis viennent de s’en aller, tous les trois à la fois, ces misérables imbéciles et je ne manque pas de commandes. » commenta le forgeron

            « Je ne sais pas combien de temps je vais rester sur Manshon. Cela faisait longtemps que je n’avais mis les pieds dans une forge et cela me manquait. Mais je pense partir maintenant, il se fait tard et même si j’adore, je ne suis pas venu pour ça. Merci de votre proposition quand même » dit Jack en secouant la tête pour le remercier avant de se retirer le tablier et le gilet pour les remettre à leurs places. Il se prépara à partir.

            « Prenez là. Cela faisait longtemps que je n’avais pas vu ouvrage fait avec tellement de passion. De plus vous me semblez être une personne aimant manier la lame n’est-ce pas ? Faites en bon usage et n’oubliez pas, le jour où vous vous serez enfin décider à devenir un forgeron, passez par ici. Au revoir mon garçon. »

            Le forgeron se remit au travail tournant le dos à Jack avec un dernier sourire aux lèvres. Jack resta là à fixer la forge une dernière fois peut être, il avait passé peu de temps mais ce fût parfait. Il récupéra son marteau et prit en sortant la lame qu’il venait de confectionner. Une belle lame au ton jaunâtre-brunâtre. Le bretteur traversa la rue fière avec sa nouvelle arme pour se diriger dans l’auberge d’en face. La salle commune commençait à se remplir, c’était surement l’heure du diner. Jack décida de vite monter dans sa chambre, prendre une douche avant de redescendre pour manger. Il s’assit à une petite table dans le fond, il n’aimait pas trop s’exposer, surtout quand il était seul. Assit là en attendant son manger, il entendit une petite conversation entre quelques types de la table à côté. Ca parlait d’un pirate qui avait tué des civils dans un village annexe et ces derniers ont tous couru ici pour prévenir la Marine, il y avait aussi l’histoire d’un monstre qui kidnappait des membres d’une famille vivant isolée dans un manoir plus loin. Le pirate et cet espèce de monstre, les deux histoires ce sont déroulées dans le même coin. * Peut-être devrais-je allé jetez un coup d’oeil par là ? J’ai rien à faire autant un peu me distraire ce soir, peut être je trouverais quelque chose d’intéressant au final. Et maintenant que j’y pense, j’ai pas de sous moi pour payer cette auberge... Une famille qui vit dans un manoir isolée, ça sent la noblesse là bas muhaha. * Après avoir rapidement déguster son diner il monta dans sa chambre, récupéra son sabre et sa nouvelle lame, il avait maintenant deux épées, il allait pouvoir voir ce que donner le style de combat à deux lames tiens.

            Il marcha après avoir demandé la direction du manoir à quelques citoyens. Ce n’était pas très loin mais en effet c’était bien éloigné de la ville. La nuit était tombé depuis peu et les lumières du manoir étaient les seules à la rond, facile pour s’y rendre maintenant. Voyant la porte et les fenêtres, il avait l’air plus barricadé et surveillé qu’autre chose.. Il décida de faire le tour, trouver une autre entrée. Sur le côté droit du manoir il y avait un petit muret qui donnait surement sur une cour. Il s’approcha de ce dernier discrètement en prenant bien son temps pour ne pas se faire capter. Une fois qu’il avait atteint le muret il le grimpa facilement, il sauta de l’autre côté. Il n’y avait personne. Scrutant les alentours il trouva un petit balcon plus haut, surement le deuxième étage, qui était facile d’accès. Il grimpa en prenant appuie sur des briques qui ressortaient du mur avant de mettre facilement la main sur le rebord du balcon. C’était une porte vitrée, malheureusement. Il n’avait aucun moyen de rentrer sans faire du bruit. Voyant une grosse pierre sur le sol, il décida de la lancer en bas sur une des fenêtres principales en même temps qu’il casserait la porte vitrée délicatement pour camoufler le bruit. Il empoigna donc la pierre et se mit en position pour ses deux actions. Il la lança de toute ses forces pour qu’elle atteigne la fenêtre et en même temps il frappa une partie de la porte vitrée avec la garde de son sabre pour la briser en un coup. Comme attendu la fenêtre brisée du rez-de-chaussée fit un bruit beaucoup plus important et ainsi il put s’immiscer au deuxième étage. * Voyons ce qu’ils ont par ici.. *
            Je n'aurais pas dû abandonné ma torche en montant l'échelle... Malgré les lueurs propagés par les fenêtres, je n'y voyais pas grand-chose. La cours dans laquelle je me situais était clôture d'une immense muraille. À vrai dire, j'avais beau être à l'extérieur, j'étais complètement enfermé. Les murs périphériques rejoignaient jusqu’au manoir de sorte qu'il n'y avait qu'un accès possible. Les remparts étaient tellement hauts qu'il n'était pas envisageable de les escalader. En somme, je ne pouvais qu'emprunter la porte de derrière. Au fond, il y avait une niche en bois. Je n'osai pas m'y aventurer de peur de rencontre un chien de garde féroce. Au centre il y avait une grande et magnifique fontaine. Je me tenais debout en observant le manoir.

            *Comment vais-je faire pour quitter cet affreux endroit sans qu'on me considère comme un voleur. Ou encore, comme un monstre avec ma foutu lèpre. Et dire que cela m'était déjà arrivé qu'on me prenne tel quel... Pfff!*

            J’analysais la situation longuement pour pas faire de gaffe. Je voulais sortir d'ici, mais comme il faut. Je regardais le moindres détailles qui me semblait être important de souligner. Hmm, de part et d'autre de la serre qui mène à la porte de derrière, il y avait deux escaliers qui descendaient dans deux caves. Je me dirigeai vers l'une des entrées. Je fis bien attention de ne pas faire trop de bruit en me rapprochant de la maison. Arrivé à la porte, je poussai la poignée délicatement. Malgré cela, elle couina.

            *Zut.*

            Comme, je pouvais m'en douter, elle était fermée. Je ne bougeai pas deux minutes guettant si un homme viendrait inspecter le grincement, mais il n'y eut personne. Tant mieux! J'allai essayer de l'autre côté en espérant qu'elle ne fasse pas la même chose. Grr, encore fermé. En même temps, c'est normal. Décidément, je ne voyais pas trop ce que je pouvais faire. Je remontai les marches et une fois arrivé sur la pelouse je regardais attentivement les murs de soubassement.

            *Mais oui! Comment n'ai-je pas passer avant? Qu'est-ce que je peux être bête...*

            Par chance, un soupirail était entre-ouvert. Je levai la vitre et me faufila à l'intérieur. Je pouvais ainsi regagner la façade principale en traversant le sous-sol. Il devrait il avait d'autres accès comme celle que j'ai pris. Le contraire m'aurait étonné. Seulement, je n'avais ni torche, ni lumière. À part les puits de lumière, je ne voyais pas plus loin que mon nez. J'y allais en posant mes mains le long des choses des parois. Soudain, je sentis une ombre passait. J'avais plutôt peur. Toutes les conditions était réunie pour me foutre la frousse. Brrr. Vivement que je sorte d'ici en vitesse. Ami ou ennemi, je ne voulais pas le savoir....

            Spoiler:
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            Les couloirs avaient été animés le premier soir où il était venu. A cette occasion, il avait dû faire preuve de discrétion pour ne pas se faire repérer, et avait donc avancé avec précaution. Le second soir il avait été plus rapide, car l’annonce de la disparition de la fille Fuya avait plongé tout le monde dans une souffrance silencieuse et personnelle. Toutes les personnes repliées sur elles-mêmes, l’animation des couloirs avaient inéluctablement était réduite au presque néant. Quelques domestiques étaient passés ici et là quelques fois, mais Monster avait tout de même pu se frayer facilement un chemin pour atteindre sa victime. Ce soir, le phénomène était encore amplifié. L’inquiétude avait cédé la place à la peur. Tout le monde savait que la bête allait attaquer de nouveau ce soir, et bien sûr aucun ne voulait prendre le risque de marcher seul dans les couloirs. Quelqu’un qui ne serait pas au courant de la situation aurait pu croire en un manoir abandonné, voir hanté car une ambiance lourde semblait imprégner les pierres noires d’une aura malfaisante.

            L’homme-pieuvre déambulait aisément, simplement dans ces allées sombres. Jovial, il ne doutait pas du succès de sa quête ce soir encore. D’après ce qu’il avait pu observer, ils étaient cinq membres dans la famille Fuya. Il en restait donc trois possédants potentiellement le groupe sanguin B. Le doyen Luigi, propriétaire du domaine, avait une soeur du nom d’Annabelle. Elle était décédée il y avait de ça trois ans et avait laissé une fille, alors que lui avait eu deux enfants après son mariage avec Valentina, la femme tout juste assassinée par Monster. Victoria, la première victime de l’homme-poisson, était la grande sœur de Martin. Il restait donc deux hommes et une femme. Le médecin avait d’ores et déjà décidé que ce raid serait son dernier, car les choses deviendraient certainement trop dangereuses par la suite. Il fallait donc qu’il fasse son choix.

            Il excluait Luigi, trop vieux. Il cherchait des organes en bon état et, bien sûr, il avait plus de chances de les trouver sur un corps jeune. Il décida aussi de ne pas s’attaquer à Annabelle. Son tableau de chasse s’élevait déjà à deux femmes, il était important de varier. Il aurait plus de chances d’avoir de la diversité en s’attaquant à un homme, ce qui signifiait plus de choix dans les membres à garder. La prochaine victime serait donc très certainement Martin.

            Alors qu’il réfléchissait à la situation, il arriva un évènement inattendu qui le fit sursauter. Il était en train de marcher tranquillement dans un couloir de l’aile ouest du manoir lorsqu’une fenêtre explosa devant lui. Il sentit son cœur faire un bond dans sa poitrine alors qu’une large pierre vint s’écraser en plein milieu du couloir, pour ensuite rebondir plusieurs fois. A chaque ricochet sur les dalles, un son sec s’élevait et résonnait dans toute la bâtisse. Très rapidement, Monster leva la tête pour voir d’où venait l’offensive envers sa personne, car il ne pouvait s’agir que de cela. C’est ainsi qu’il put le voir, sur le balcon un étage au-dessus de lui. Un homme roux muni de deux sabres. Un frisson le parcourut. Il ne savait pas qui il était, mais s’il lui en voulait il était mal. Il n’avait que peu de moyens de se défendre contre les objets tranchants. Fort heureusement celui-ci ne semblait finalement pas avoir de pensées hostiles envers lui et pénétra dans le manoir de son côté. Monster ne savait même pas s’il l’avait seulement remarqué.

            Monster secoua la tête, faisant s’agiter ses tentacules buccaux. Autour de son visage. Pour l’heure, il avait un autre problème que de s’intéresser à cet homme. En effet, le vacarme assourdissant qu’avaient provoqué l’explosion de la vitre et les rebonds de la pierre avait certainement été perçu dans la plus grande partie du manoir. Ainsi il pouvait craindre que sa position vienne d’être repérée, et ce indépendamment de sa volonté. Il fallait qu’il se cache car si des gardes arrivaient, il ne pourrait pas faire grand-chose dans un espace si réduit s’ils étaient plusieurs. Il fallait qu’il trouve une cachette où qu’il fuit en choisissant une direction. Malheureusement les planques étaient rares, car ces couloirs étaient quasiment vides à l’exception de quelques armures en métal, servant de décoration lugubre. Il aurait la capacité de se cacher dans l’une d’elles (il était un poulpe après tout. Son corps pourrait aisément se contorsionner pour y rentrer), mais sa capacité de se mouvoir deviendrait presque nulle. Ainsi, il s’y refusa. Il pourrait aussi se réfugier dans une des pièces, aux alentours, les portes n’étaient pas fermées. Mais en faisant ça il risquait de s’enfermer tout seul dans un piège dont il ne pourrait pas sortir. Il fallait cependant qu’il fasse vite car il croyait déjà entendre des bruits de pas qui résonnaient. Etait-ce son imagination ?

            Quoi qu’il en soit il fallait bouger, ne surtout pas resté à l’endroit d’où était né le bruit. Il décida donc de continuer à avancer le plus rapidement possible dans le couloir, c’est-à-dire pas très vite sur la terre ferme. Après tout il avait une chance sur deux que les gardes viennent dans ce sens, alors autant s’en remettre au hasard pour le moment. Si une cachette se présentait, il bondirait à l’intérieur et laisserait passer quelques minutes. En attendant, il resterait sur ses gardes en cas d’attaque contre lui, prêt à vendre chèrement sa peau.


            Dernière édition par Monster le Lun 4 Juin 2012 - 21:21, édité 1 fois
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            Les deux frères Oukoi sur les talons, Soren s’enfonçait dans les ténèbres, les bruits de ses chaussures se perdant dans l’obscurité et l’immensité des lieux. Oui bien sûr il avait peur, comme n’importe qui dans cette situation. Mais même dans le noir total, sa chère Mère Nature parvenait à lui donner un courage sans faille. Il tenta parfois de rassurer ses accompagnateurs. Ted et Bill Oukoi étaient grands et robustes certes, mais leurs compétences s’arrêtaient habituellement à manier une spatule et un fouet pour l’un et à ferrer les chevaux pour l’autre. Munis tous les trois de torches ils comptaient bien faire un tour complet du propriétaire.

            Soren avait dans l’idée de piéger toutes les salles. Pas avec des explosifs, car il n’en avait pas et le but n’était pas de détruire le manoir. Mais tout simplement en faisant en sorte que chaque nouvelle entrée dans une pièce soit reconnaissable par un signal sonore. L’idéal était de trouver des objets bruyants, qui pouvaient provoquer un vacarme suffisamment retentissant pour restreindre la traque à une portion du lieu et tenter d’encercler le criminel. Des vasques furent utilisés, bloquées par les portes. Des ustensiles en tout genre aussi, de préférence en cuivre.

            Alors qu’ils continuaient leur entreprise, le commandant, d’un geste de la main, stoppa ses alliés. Il venait d’entendre un bruit. Un bruit de verre. Peu semblable aux pièges qu’ils avaient concoctés et dans une aile voisine qu’il n’avaient pas encore explorés.

            « Par ici, vite ! »


            Ils essayèrent d’être discrets, mais quoi qu’il puisse arriver il savait que les torches les trahiraient. Hors de question cependant de se fondre dans la nuit, si Soren n’aimait pas une chose c’était être privé de sa bonne vue.
            Au détour d’un couloir, ils aperçurent alors... un jeune garçon roux. Pas plus de vingt ans au compteur. Que faisait-il ici ? Etait-il perdu ? Se pouvait-il que l’assassin soit si jeune ? Un geste de la tête de Bill assura cependant au commandant que l’inconnu en était bien un pour tout le monde. Mais avant que toute ébauche de plan ait pu être mise en œuvre, il s’enfuit sans demander son reste.

            Course poursuite dans un premier temps. Jusqu’à ce qu’ils le perdirent de vue dans le dédale de couloirs. Ils s’apprêtèrent à faire marche arrière quand au loin Lawblood distingua une forme. Une forme humaine, mais... différente. Qui avançait péniblement sur un sol pourtant aisément praticable. Nouvelle avancée, et lorsque l’être énigmatique sentit une présence et se retourna par instinct, stupeur.

            Les frères ne purent retenir un soupir de terreur. Un homme poisson ! Et pas des plus esthétiques. Les tentacules faisant office de bouche n’incitaient pas à une bise amicale.

            « C’est un monstre ! »
            s’exprima Ted.

            « Ne jugez pas l’aspect physique d’un homme, rétorqua l’officier, mais ce qui se dégage de son cœur. »

            Au vu de la nouvelle fuite, le cœur devait avoir néanmoins un brin de noirceur latente. Cette fois-ci, il ne se laisserait pas distancer.
            Dégainant Rita, sa chère lame paralysante, il la lança en direction de la bête. But avoué, instiller suffisamment de poison dans le corps de son adversaire pour le paralyser et ainsi pouvoir l’interroger calmement. Car avant de le condamner quelqu’un par simple préjugé, un débat clair et pacifique avait largement sa place.
            En ces jours sombres, il ne pouvait se permettre de tomber dans l’extrémisme. Car son âme, même blessée, acceptait tout un chacun dans ce monde, comme dans l’autre.
              L'air est humide et il fait froid et en plus de ça, l'obscurité règne en maître dans ce taudis. Quelle idée de rentrer dans ce manoir ? Ah oui ! Pour me venger de la dame qui m'a refusé l'entrée soit disant, parce que j'ai du sang dans les mains...J'aurai le sien en tout cas. Je scrute de mes mains les environs, essayant avec mal de trouver une sortie vers la lumière.

              Soudain, je vois quelqu'un se faufiler par là où je suis passé. Je me précipite près de la porte et cours un peu. Quand tout à coup, en mettant ma main là où il ne le fallait pas, le mur se retourne, j'en ai des tournis...Qu'est ce qu'il vient de se passer ? Pt'in, serait-ce un passage secret ? Moi qui voulait parler à cet ''homme'' Je check le mur et je trouve aucun moyen de revenir à la case départ. Soit, je pars devant et longe un long couloir lugubre qui me mène sur un escalier. Je me mets devant le mur et scrute les recoins pour trouver la clé du mystère qui m'ouvrira les portes de la lumière. J'ai beau farfouiller sur chaque millimètres, il n'y a rien, rien ! Finalement je m'assied et pose ma tête contre la paroi. Je réfléchis deux seconde et je me demande comment je vais faire pour rentrer chez moi

              Tout à coup ! Un mécanisme se déclenche au moment où j'ai tapé ma tête contre le mur. Une porte s'ouvre et j'accède à une pièce. J’atterris dans un débarras, pt'in avec l'obscurité, j'atteins la porte de sortie en vain avec un sceau dans la tête, un pied dans un autre et un balais de la main gauche. Je sors et me voilà dans un long couloir, où j'aperçois à ma gauche un jeune homme au cheveux rouge...Je décide de le suivre.

              Hey ! Toi ! Viens par ici je te ferai pas de mal.

              Je te promets de ne pas te trancher en deux...Dohahaha.

              Spoiler:
                  Un plan presque ingénieux mais il ne s'attendait pas à un tel vacarme à vrai dire. Il arriva directement dans une pièce qui ressemblait à une chambre à coucher. Surement celle des invités, il n'y avait personne et la décoration était vraiment minimale et le lit donnait l'impression ne plus avoir eu de visiteur depuis un bail. Il était sur que si il tapait dessus un écran de poussière couvrirait tout l'étage, mais allergique à ces conneries il garda cette idée assez idiote au fond de sa tête. La pièce entière était inoccupée depuis longtemps en fait.
                  Il profita de l'agitation qu'il avait crée en bas pour fouiller un peu la chambre en question. Une étagère remplie de livres en tout genre, d'encyclopédies etc. Il se tourna ensuite vers des tiroirs et chopa à peu près tout ce qu'il y avait. Le vol n'était pas vraiment son motif principale mais au point où il en était.. * Je suis un pirate merde, faut que je me respecteun peu ! *
                  Pour une chambre d'invitée il y avait quand même quelques babioles pas inintéressantes. Il y avait aussi des cadres accrochés partout dans la pièce en question. Vu la bizarrerie de la toile ce devait être de l'art abstrait, un art vraiment ridicule qui n'a aucun sens mais qui valait gros, surtout auprès des nobles. Mais bon, les cadres étaient approximativement deux mètres sur à peu près la même chose, pas très pratiques pour se mouvoir après. Il décida donc de retirer le cadre et de rouler l'oeuvre tranquillement pour les mettrais dans son sac.

                  « Ces abrutis de bourges mettent toujours un joli montant pour ces traits de crayons »

                  Une fois l'inspection rapide de la chambre finie, il se dirigea vers la porte d'entrée. Après quelques tentatives, il abandonna l'idée d'en sortir tranquillement car elle était verrouillée. Encore une fois il allait devoir faire une sortie assez bruyantes. Il s'arrêta net avant d'enfoncer son pied dans la porte en question. Il se rappela qu'il pouvait toujours essayer de chipoter le serrure et la poignée avec son sabre. Après quelques minutes il réussit à la désaxer et la porte s'ouvrit d'elle-même. Et oui, il lui arrivait des fois des réfléchir tardivement.
                  Munis de ses deux sabres, dont le tout neuf qu'il avait forgé quelques heures auparavant, il se trouvait maintenant dans le couloir. Il resta immobile un instant cherchant à écouter si il y avait une présence dans le coin. Il était sur le point de s'avancer en mode furtif quand il remarqua dans son dos la présence de plus d'une personne. Il avait été discret les enfoirés mais le pire était qu'ils avaient trouvé le bretteur. Sans plus attendre le rouquin prit ses jambes à son cou.

                  Chanceux ou rapide, il réussit au dédale d"un couloir de semer ses poursuivants qui avaient finalement lâcher l'affaire. Mais pour être sur, il continua à marcher rapidement jusqu'à trouver un couloir plutôt tranquille et discret. Le couloir était long, surement le plus long qu'il avait vu dans ce manoir qui semblait aussi grand qu'une ville.
                  Il marchait, toujours aux aguets quand d'un seul coup il entendit un bruit derrière lui qui s'ensuivit d'une voix. Il se retourna et vit qu'il n'avait pas du tout l'allure d'un marine et encore moins d'un noble quelconque vivant sous ce toit. Mais la dernière phrase qu'il utilisa laissa un peu Jack perplexe. Il s'arrêta donc, frôlant gentiment la garde de ses sabres.

                  « Me trancher en deux ? »

                  Mais plusieurs bruits se faisaient entendre maintenant partout dans le manoir, il semblait être rentré en agitation. L'homme en face de Jack semblait pas des plus faibles mais il n'était pas venu ici pour se castagner inutilement.

                  « Tu connais un peu les lieux toi ? »
                  Cet endroit me foutait bien la trouille. J'avais vraiment cru voir passer quelque chose prêt de moi, je pouvais même presque sentir son haleine. J'étais sûr que je n'étais pas le seul dans cette cave! Bien sûr, je ne croyais pas au fantôme où autre créature diabolique aussi bizarroïde les uns que les autres. Non, pour moi, il y avait bel et bien quelqu'un. Mais qui? C'était la question que je me posais. Était-ce un intrus tout comme moi, un employé de la maison, ou encore tout simplement un rat? Non, non, non. C'était beaucoup plus gros. Cela ressemblait plus à la silhouette d'un être humain. Je dirais même plus, celle d'un homme.

                  Soudain, j'entendis du bruit. Plutôt un fracas de sons qui raisonnait dans la pièce humide. J'en sautai presque au plafond tellement que je m'attendais pas à çà. Sois je deviens fou pour croire aux horreurs racontés dans les comptes pour enfants, soit il se passait vraiment des choses pas net, ici. Moi qui voulais absolument partir du manoir, je me disais que je pouvais peut-être inspecter les lieux. Mais rien que d'y pensais, je trouvais cela pas très raisonnable. A près tout, il y a du monde là-haut. S'ils m'interceptaient, que diraient-ils de ma présence fort suspect? Je ne gagnerais que la prison pour intrusion dans une propriété privé et si j'avais de la chance un coup de pied au cul. Seulement, j'étais trop profondément aventurer dans le bâtiment, même si cela se résumait à la cave. Une pièce où on ne mettait rarement les pieds...

                  Après quelques réflexions sur ce que j'allais ou pouvais faire, je décidai de trouver malgré le noir qui régnait les escaliers qui m'emmèneraient vers mon salut! C'était à dire, vers la porte qui déboucherait certainement dans le couloir et avec un peu de chance, de la lumière. Je n'avais pas bougé pendant une minute au moins, je voulais que mes yeux s'habituaient à l'obscurité. En voyant un peu plus claire, je me faufilai à travers les divers objets et étagères pour me cogner contre la première marche. Je n'y manquais pas de tomber, d’ailleurs. Je laissai malgré moi un gloussement indiquant que j'avais eu mal... Finalement, personne avait entendu, car je n'entendais toujours pas une quelconque venu dans la cave.

                  En réalité, seuls Dragger Jack et Mizukawa Sutero avaient pu entendre le cri de souffrance, car ils étaient les seuls dans le couloir, proche de la porte du sous-sol. A vrai dire, ils étaient à côté de cette derrière.

                  Je montai enfin vers le rez-de-chaussée. J’entrouvris doucement la porte, ne laissant seulement qu'un petit espace pour voir d'un œil si la voie était libre. Je ne vis personne, je l'ouvris alors totalement. Ah ma grande surprise, il y avait deux hommes dans le dégagement. J'ai faillis pousser un cri de panique. En les regardant bien, je compris qu'il n'était pas de la famille, ou encore mon des invités. Ils portaient tous deux des armes!! A croire, que je n'étais pas seul intrus, je n'y comprenais vraiment plus rien. Mais que ce passait-il? Je m'adressais au deux individus.

                  - Euh... vous êtes qui?

                  Certes, mes propos n'étaient pas très convainquant, mais au moins j'aurais un début de piste. Savoir qui ils étaient, pourquoi ils étaient là, où on était etc...
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                  Il détestait son corps. Son physique répugnant ne lui avait été attribué qu'à cause d'un mauvais enchainement de gènes entre son père et sa mère. On pouvait donc affirmer sans se tromper que la chance n'était pas sa meilleure amie. Et bien évidemment, quand on n'est pas ami avec quelqu'un, ce dernier ne nous rend que très rarement service. C'est donc en toute logique que tout au long de sa vie, la chance s'acharnait sur Monster en ne se manifestant pas lorsqu'il en avait le plus besoin. Par exemple, elle aurait put faire en sorte que personne n'entende le vacarme de la fenêtre qui s'était brisée par un "malencontreux hasard". Elle aurait aussi put empêcher la petite troupe de tourner au hasard des couloirs pour tomber directement sur lui.

                  Elle ne lui adressa qu'un sourire sadique qu'il crut un instant apercevoir sur les faciès de ses poursuivants lorsqu'il remarqua leur présence. Le sourire disparut aussitôt, laissant place aux visages des trois personnes entamant maintenant une course pour l’attraper. Lui aussi tenta vainement de s'échapper, mais à quoi bon ? Dans un couloir comme ça, il ne pouvait pas allonger ses tentacules et cela l'empêchait de courir efficacement. De doute façon, même en terrain dégagé, sur terre ferme il se savait plus lent que les humains.

                  Sa course fut rapidement entravée par une simple interjection :


                  « C’est un monstre ! »

                  Oui, il était un monstre... Une créature hideuse détestée par les humains. Un ramassis de plancton avarié. Rien d'autre qu'une moisissure aquatique, une déjection de baleine. Sans s'en rendre vraiment compte, ses tentacules cessèrent leur marche en avant inutile. Ses épaules tombèrent et ses bras vinrent pendre le long de son corps. Son buste pencha en arrière et sa tête se mit à rouler autour de son cou dans une farandole incontrôlable. Et bien évidemment, pour ponctuer le tout, ce fut à ce moment là qu'une dague décida de déchirer sa tunique et d'écorcher la peau élastique de son flanc gauche, heureusement sans pénétrer ses chairs.

                  Monster n'ayant déjà plus de tonus musculaire suite à sa déprime passagère, il ne sentit pas tout de suite que petit à petit, le poison faisait son petit bout de chemin dans ses veines. Mais ses états d'âmes malheureux ne duraient heureusement que quelques secondes la plupart du temps, ainsi il repris assez rapidement ses esprits. C'est quand il essaya de se remettre debout qu'il comprit. Seuls deux tentacules réagirent, ce qui lui fit perdre encore plus l'équilibre et il chuta sans pouvoir rien faire sur le sol, sa tête heurtant les dalles grises assez violemment, bien que sa peau gélatineuse encaissa une grande partie du choc. Avec énormément d'effort, il parvint à se retourner et à s'appuyer contre le mur du couloir, afin de pouvoir faire face à la situation. Il était à moitié collé à une armure en métal et un détail attira son attention sur elle, mais ce n'était clairement pas le moment de l'analyser.

                  Les trois personnes vinrent se planter face à lui. Alors qu'il était affalé contre le mur, ses yeux arrivaient à peu près à la même hauteur que les leurs. Il fallait bien avouer que par rapport à lui, les humains n'étaient pas très grands. Deux des personnes se trouvant en face de lui avaient une carrure impressionnante, mais étonnamment se fut le troisième qui attira son attention. Bien qu'il semblait moins musclé, à n'en pas douter s'était lui le plus dangereux. Il dégageait de sa personne une sorte d'aura qu'il n'aurait pas qualifié de meurtrière, mais au moins de menaçante. A sa ceinture pendaient quatre lames, qui ressemblaient assez à celle qui reposait un peu plus loin dans le couloir, celle enduite de poison qui l'avait paralysé, il l'avait compris maintenant.

                  Monster se doutait bien évidemment de quelle était leur mission. Quel idiot, il aurait du savoir que revenir une nuit de plus était bien trop dangereux. Mais il avait été gourmand. Après tout il était très rare de trouver en un même endroit autant de personnes possédant un groupe sanguin B comme lui. Maintenant il se trouvait là, à la merci d'humains qui n'hésiteraient pas à lui transpercer le cœur, pour la simple raison qu'il avait une apparence monstrueuse. Et aussi parce qu'il avait massacré deux femmes en deux nuits, un peu. Cependant, pour cette dernière raison, ils ne pouvaient pas affirmer avec certitude que c'était lui qui avait commis les crimes. Après tout, il était quasiment sûr de n'avoir été vu par personne.

                  Une idée traversa son esprit alors qu'il vérifia s'il pouvait encore bouger. Lentement, il tourna la tête sur la droite et regarda l'armure. En quelques instants il repéra le détail qui l'avait interpellé. Il reporta ensuite son attention sur le trio en prenant soin de vérifier que son tentacule la plus proche pouvait bouger. Un peu, difficilement, mais c'était sa seule chance. Maintenant, il fallait jouer le tout pour le tout. D'une voie grave, il pris la parole. La paralysie semblait avoir gagné une partie de ses poumons et il eut mal à chaque mot prononcé.


                  "Vous faites erreur... Je sais que vous cherchez un horrible assassin... Mais, croyez-moi ou non, je le cherche aussi... Il est juste devant, j'allais le rattraper... Un jeune homme, les cheveux roux... Une énorme épée dans le dos..."

                  Il doutait que ses interlocuteurs gobent ce bobard, mais après tout ce gamin qu'il avait vu était peut-être connu de l'île, pour cambrioler ainsi un manoir. Avec un peu de chance ils le connaissaient et il fournissait ainsi un suspect potentiel. Bien sûr, cela ne servait qu'à gagner du temps, car pour l'instant il en était à stimuler son tentacule en l'étirant et en le rétractant derrière son dos. Bientôt, il pourrait le déplacer à peu près convenablement. La meilleur façon pour éliminer un poison comme celui-ci était de faire circuler le sang, et donc de bouger le plus possible, ce qui était paradoxal sachant qu'il avait pour objectif de paralyser les membres.

                  "Je ne suis qu'un chasseur de prime à sa recherche depuis de longs mois... Vous me pensez coupable à cause de ma simple apparence ?... C'est parce que je suis bleu, c'est ça ?..."

                  Il avait conscience qu'il poussait peut-être le mélodramatique un peu trop loin, mais il ne fallait pas hésiter à tout tenter pour les faire hésiter quelques secondes de plus. Il allait bientôt tenter de leur faire croire qu'un lapin blanc avec une pendule venait de filer dans un terrier, afin de gagner encore quelques dixièmes de secondes, mais il n'en eut pas besoin. Avec satisfaction, il sentit enfin le tentacule répondre correctement à ses ordres. Le plus discrètement possible, il le fit se déplacer en direction de l'armure. Pourvu que le trio ne fassent pas attention à ce geste anodin.

                  La genou de la jambière était particulier, c'est ce détail qui avait interpelé Monster. On aurait dit qu'il ne faisait pas vraiment parti du vêtement en métal. En réalité, il ressemblait plus à un bouton rond, indépendant du reste. Priant pour qu'il ait vu juste, il le pressa. Avec satisfaction, il le sentit s'enfoncer.

                  Avec horreur, il ne sentit rien se passer...

                  Peut-être y avait-il un temps de latence avant que ne se déclenche un mécanisme quelconque qui pourrait éventuellement le tirer d'affaire. Il attendait que le mur pivote ou il ne savait quoi, tout pour le laisser s'échapper. Mais pour le moment, rien ne se passait encore, laissant l'opportunité au trio de répondre à sa plaidoirie.

                  Ou encore de l'exécuter, céans.
                  • https://www.onepiece-requiem.net/t4261-doc-monster
                  Qui est friand de sang dans cette baraque de riche ? Qui est friand de frissons ? En somme, vous vous êtes déjà demandé, quel était votre moment d'horreur préféré ? Seriez vous intéressé, si l'on vous proposait un billet découverte vers La peur avec un L majuscule ? Là où toutes les saletés et vos cauchemars les plus fous se cachent...Ils sortent de vos placards et d'en dessous du lit pour se montrer la tombée de la nuit hantant des lieux improbable...Et ce soir, je vais vous raconter l'histoire effrayante de l'assassin du manoir de Manshon. Mais avant tout, observons les faits et ce qui va se passer...

                  J'aperçois le jeune homme s'approcher de plus en plus doucement, mains sur ses armes...

                  ''Si tu me demandes, ça veut dire que tu ne le sais pas toi même...''

                  Je m'apprête à découvrir ces lieux et m'emparer de ce qui a de la valeur.


                  Hein ? C'est quoi ce bruit, on dirait le cri d'un homme...peut être bien d'une femme...

                  T'as entendu ? Cet endroit est bizarre. Je te propose de venir à mes cotés et voir ce qui se trame !

                  Tiens même pas le temps d'aller vers le bruit, que la source elle même venait vers nous...Du moins à ce que j'ai comparé, difficile de différencier une voix d'un cri et de se dire qu'elle provient de la même personne. M'enfin, faut que j'arrête de penser et de répondre...

                  Je suis le fantôme du manoir...bouuuuh....et vous êtes dans ma propriété.


                  Je lis comme un brin de panique dans ses yeux, puis je souris. J'arriverai jamais à mentir...Dohahaha. J'éclate d'un fou rire et j'en ai tellement mal au côtes que j'en tombe par terre.

                  J'imagine qu'à votre accoutrement, vous êtes là comme moi...Vous êtes tombés ici par hasard ? A moins que vous vouliez vous faire tuer par le fantôme de l'assassin du manoir, je vous propose de venir avec moi et d'explorer cette bâtisse qui dégage une aura étrange...

                  Soudain retentit un écho...''UN MONSTRE....Monnstre...str str stre ! ! ! '' Haha...Cet endroit m'intrigue de plus en plus, j'ai soif d'aventure. Des fantômes, un monstre ? Après on aura le droit à la princesse ? Et tout ce qui va avec ? Un courant d'air m'hérisse les poils...

                  Au fait moi, c'est Mizukawa Sutero...Hihihi
                      Le gars que j’avais en face de moi était très subtile .. Enfin. Il ne semblait déjà pas faire partie des gens vivant ici, il n’en avait pas l’allure mais pour Jack tomber sur un noble à cette heure ci n’aurait pas été top .. Il avait vite expliqué sa présence et elle ressemblait vachement à celle de Jack, autant pour lui. Heureusement ce n’était pas un voleur gourmand et il n’avait pas une intention d’éliminer la concurrence car malgré son allure sympathique et son jem’enfoutisme un peu royale, il n’avait pas l’air si faible que ça. Jack ne pouvait pas vraiment dire si c’était du à des années à voguer seul sur les mers ou le fait d’avoir rencontré plusieurs vétérans durant ces années, mais il savait reconnaitre quelqu’un de puissant, de fort. Deviner le Q.I de quelqu’un était autre chose, mais pour la force il avait l’oeil et ce type là était beaucoup plus fort que Jack. Et il n’aimait pas avouer sa faiblesse, mais bon heureusement il lui proposa plutôt de le rejoindre que de le combattre.

                      D’un seul coup l’échange entre les deux jeunes hommes fut interrompus par un cri assez .. bruyant. Il ne savait pas qui était l’auteur de cette jolie connerie, mais le cri était plus puissant qu’une alarme et ce n’était pas une bonne nouvelle pour les deux pirates. Quelques instants plus tard les deux hommes tombèrent sur une personne assez suspecte et pas très rassurante .. C’était un homme qui paraissait vieux, cagoulé et chauve.
                      Il se questionna sur notre identité et le partenaire de Jack semblait caché un humour assez dérisoire .. Mais bon, ça faisait toujours plaisir un peu d’humour et de rigolade. Le rouquin avait l’impression que cela faisait une éternité qu’il avait pénétré le manoir et il n’était pas vraiment rassuré depuis qu’il était à l’intérieur. ‘Aura étrange’ en effet, il avait bien définis le ressentiment de Jack. Ce manoir dégageait une énergie plutôt sombre et .. bizarre. C’était la première fois que le bretteur avait un tel ressentiment. * Putain on se croirait dans un vieux bouquin ridicule .. *

                      « ‘Fantome de l’assassin du manoir’ ? C’est quoi cette couille Jean-Claude ? Y’a moyen d’en savoir plus, t’es au courant de quelque chose ? » Il aimait donner des surnoms ridicule aux gens dont il ne connaissait pas l’identité, puis en fait il aimait donner des surnoms ridicules tout court.

                      Encore une fois il n’a pas fallu attendre plus longtemps pour entendre encore un cri plus flippant que le précédent retentir dans les longs et sombres couloirs du manoir. « Ca commence à vraiment partir dans tous les sens cette histoire. Je sais pas vous, mais ça m’intrigue quand même. »
                      Un chasseur de primes ici ? Si vite ? Si l’homme en question, traqué, avait déjà fait d’autres victimes ailleurs, le qg en aurait été informé sans le moindre doute. Mais pourquoi mentait-il ? Une chose était sûre, deux pistes d’offraient maintenant au marine.


                      « Un chasseur de primes qui ne marche pas convenablement sur la terre ferme ? C’est assez gênant n’est-ce pas ? »



                      Que cette créature soit ou pas le criminel, il allait falloir la faire parler. Pas ici, pas comme ça, dans l’obscurité d’un couloir poussiéreux.


                      « Ne bougez pas, nous allons vous emmener avec nous pour un petit interrogatoire. Si vous n’avez rien fait de mal, vous n’avez pas de raison de vous inquié... »



                      Il fut coupé par un son sinistre qui s’éleva de la statue présente près de l’homme poisson. Celle-ci pivota rapidement sur elle même. Un passage secret, un mécanisme ! Le suspect allait s’échapper. Les pupilles dubitatives de Soren se plongèrent un instant dans celles du poulponneau qui lui faisait face. Cette fraction de seconde établit alors un lien certain et irrévocable entre les deux êtres : le chasseur et la proie. De là à savoir qui allait jouer chacun de ces rôles, seul le futur morbide de cette histoire sanglante pourrait le déterminer.

                      D’un bond il s’engouffra dans le passage à la suite du fuyard. Malheureusement le mécanisme était aussi ingénieux qu’embêtant. Le mince retard qu’il avait eu à l’allumage se répercuta sur sa destination. Et alors que son ennemi continuait sa rotation, il fut propulsé violemment dans une autre galerie, seul, alors que sa torche tombée sur un sol humide s’était éteinte.

                      À nouveau le silence. Pas un seul bruit. Il avait cru distinguer dans le regard de son adversaire un léger sourire de complaisance, une moue victorieuse de grand gagnant. Sans compter qu’il ne pouvait plus compter sur Rita qui était restée de l’autre côté.
                      Il ne trouva pas de mécanisme pour renouveler le tour de carrousel. Mais perçut des bribes de conversations un peu plus à l’est. Marchant à tâtons, comme Brice, il ne put se guider que grâce au son des multiples voix qui conversaient et à la lumière des rares chandelles encore allumées sur sa route.
                      Après avoir traversé quelques couloirs et suivi plusieurs embranchements, il arriva près de l’origine de ces psaumes fallacieux.
                      Devant lui, trois hommes, dont le jeune roux de la dernière fois, se lançaient des vanités scabreuses. Toujours garder une arme à portée de main, il resserra sa prise sur Edmund qui trônait encore dans son fourreau.


                      « Qu’est-ce que c’est que ce rassemblement ? C’est le café du commerce ou quoi ? Veuillez décliner vos identités, vous vous baladez dans une portion interdite en ce moment. »



                      Et s’il y avait plusieurs tueurs ? Sombre histoire. Son seul espoir tenait en une question : ces trois inconnus étaient-ils bien plus forts que lui ? Dans ce cas là, sa Mère avait intérêt à l’aider sérieusement à se dépêtrer de cette situation cocasse.