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[1624] C'coup-ci ça passe !

Rappel du premier message :

Enfin Grand Line. Ce Bordel de Grand Line. Deuxième rendez-vous avec le Cap que cette fois-ci il ne risquait pas de manquer. Son dernier passage, qui s’était avéré être son premier, s’était soldé par sa retraite précipitée sur North Blue, la queue entre les jambes. Son navire avait coulé comme la majorité de ceux qui s’aventuraient sur ces eaux dangereuses, tournant qui n’étaient finalement nul autre qu’un vulgaire passage incontournable se figurant être un avant-goût de ce qui pouvait les attendre derrière. Pourtant il en avait bavé la première fois, et c'était peu dire. Mais ce coup-ci il revenait plus fort, entouré d’un équipage qui contrairement aux précédents valait plus qu’une poignée de clou, et constitué de bien plus d’hommes. Un peu plus de quinze si son souvenir était bon. Les nouveaux venus avaient légèrement grossi l’effectif des Bloody Sorrow. Même s’ils n’étaient que d’horrible mafieux aux desseins bien trop lugubres et compliqués pour l’être simple qu’il était, il daigna leur concéder une place sur son navire pour une durée encore indéterminée. Et ce n’était pas faute d’avoir rouspété. Il l’avait clairement dit : « Pas d’mafieux sur mon navire, qu’ils soient de mon sang ou pas ! » Mais voilà, à force de pression il avait fini par céder, ce qui voulait dire de manière assez officielle que l'équipage s'affiliait à leurs sombres activités sur North Blue...v’là une chose qui exprimait clairement son manque persistant de conviction lorsqu'il faisait face à un de ces fichus Targaryens, d’autant plus quand ils étaient Pan Dragon ou a leur solde. Il avait beau eu mener une vie de pirate durant trois longues années, il se sentait toujours comme leur étant redevable de quelque chose…c’était peut être toujours le cas…enfin, y songer lui foutait l’moral à bas, et ça c’bien un autre truc qui n’était pas à son goût.

Deux jours entiers à poiroter au pied de Reverse Mountain avaient suffi à lui faire perdre patience. Il s’était soulé sans succès, avait provoqué en combat la moitié de son équipage sans que cela n’aide ne serait ce qu’un peu à lui faire prendre son mal en patience. Il n’en tenait plus sur place tant l’appel de grand line se faisait fort ! Mais finalement, l’heure était fin venue ! Et c’est après une fête des plus mémorables que les Bloody Sorrow se lancèrent sur la route dite de tous les périls. Si ça ne donnait pas l’eau à la bouche.

Avisé, du moins c’était ce qu’il croyait être en agissant de la sorte, le pirate prit toutes ses précautions afin de ne pas renouveler ses erreurs passées. La dernière fois, il avait fini à la flotte, pour achever la descente le cul trempé…c’coup ci, il avait ordonné à tout le monde de s’attacher une corde à la taille qui les reliaient aux mats afin d’éviter toute chute regrettable. Enfin ce qui fut un ordre initialement s’avéra après l’hilarité générale n’être qu’un vulgaire conseil, si ce n’est une grosse blague vu le peu de personnes qui avaient suivi ses consignes. M’enfin, c’était leur problème. Lui avait déjà expérimenté un passage sur Reverse avec un navire si ridiculement petit et peu résistant. Qu’il rencontre les récifs et c’était le naufrage assuré. Et puis toutes les secousses allant de pair avec l’ascension allaient en balancer plus d’un par-dessus bord. Mais peu importe, ils l’apprendraient à leurs dépens, et tous regretteraient de ne pas l’avoir écouté. Malheureusement lui sera bien trop loin pour les écouter chouiner oh combien ils avaient eu tord. Ouais, voilà ce que se disait le pirate afin de se persuader dans sa démarche.

Lui pour sa part les dispensa du discours ennuyeux du Capitaine motivant ses hommes et attribua les pleins pouvoirs à son vice Galowyr qui allait devoir remplir la lourde tâche de les mener sur Grand Line, tandis qu’il se nichait tout en haut du mat, confortablement installé à la place de la vigie. Croyez le ou non, le pirate était persuadé que plus il s’éloignait de la flotte, moins de chance il avait d’y finir. Et dans un sens ce n’était pas faux. Il était monté équipé de son planeur, et si par malheur il tombait, la hauteur serait suffisante à ce qu’il prenne son envol pour finir sur le navire. Et puis fallait se l'avouer, il était une vraie brèle en navigation, il ne leur serait d'aucune aide. C’était saugrenu, louche et inattendu venant de lui, mais il s’en accommodait très bien. La seule fois où il s’était vanté d’avoir franchi Reverse, il n’avait essuyé de la part de son assistance que des railleries et même quelques insultes pour avoir été un pirate de pacotille en supposant que Reverse c'était Grand Line. Aucune chance que c’coup ci cela se reproduise. Il allait sur Grand Line, et logiquement il mettait toutes les chances de son côté. La première fois avait été trop frustrante pour qu’il prenne en compte ce que pouvait penser le reste de son équipage d’un comportement pareil. Donnez-leur quelques jours et ils oublieraient vite fait ce petit détail, tant ses frasques étaient surprenantes et inattendues. Ils ne pouvaient se plaindre qu’à eux même, en signant pour les Bloody, ils avaient accepté leur capitaine comme il l’était. Puis ce n’est pas comme s’ils avaient énormément d’alternatives puisque les déserteurs avaient en règle général la vie courte par chez eux…

De la bouffe et du saké l’attendaient en haut. Il posa son cul au sol avant d’entamer son encas, tandis que la montée se faisait imminente. En bas, ça gueulait de partout, mais il en avait cure. De même que le spectacle. La première fois lui avait bien suffit, puis comme il l’avait clairement comprit, Reverse c’était de la confiture en comparaison de ce sur quoi la montagne aboutissait, un simple échauffement avant le grand match. Non, s’il regardait, l’envie de les rejoindre le prendrait assurément. ‘Fallait juste se convaincre qu’il était bien là où il était et que ce qui l’attendait derrière valait le coup de tout loupé. Parc’qu’au fond d’lui, cette petite partie intrépide qui dictait nombres de ses gestes désirait plus que tout se trouver sur le pont, à essuyer en pleine gueule vagues et vents impétueux.

    Cet événement n'a pas mis longtemps à être remarqué ! À peine le bateaux avait-il été planté de toutes parts par les harpons que tous s'affairaient déjà à les déloger. Pour ma part, je pouvais faire confiance à ces gars-là. Après tout, ils m'avaient sauvés de la noyade et d'une certaine hémorragie, le jour de mon recrutement ! ... Ça commence à remonter, tout cela ... Le beer festival ... L'affiche dans ma poche ... Le monstre marin ... Le départ de mon île ...Ichidura et Karaduhi, ma famille adoptive ... Je me demandais d'ailleurs ce qu'ils étaient devenus ! Voilà presque un an que je sillonne la mer et j'étais maintenant bien loin de Kahurishi, ma ville natale ! Je lui avais promis de la revoir, mais pour l'instant, cela semblait impossible, du moins si elle était restée sur l'île ... Après tout, un soldat de la marine ne décide pas d'où il est affecté !

    -UN MEDECIIIN !

    -Hein ? Quoi ? Ah merde !

    Voilà bien dix minutes que j'étais perdu dans mes pensées à me rappeler ma vie d'enfance que j'avais durant si longtemps oubliée. Un matelot m'avait appelé, car il avait toujours dans son épaule, une balle de logée. Je tâtai mes poches et mon sac, mais il semblerait que mon scalpel ait chuté lors de mes aventures.


    -Désolé matelot, c'est peut-être un peu violent, mais au moins tu seras soigné !

    Je dégainais mon sabre et l'utilisa comme scalpel pour découper la chair de ce pauvre homme et lui enlever ce fameux morceau de plomb. Je voulus lui bander l'épaule, mais tout le sparadrap que j'avais en réserve sur moi pour les premiers soins avait été utilisé. Je me suis donc relevé et me mit à courir en direction du dortoir, là où j'entreposais mon matériel. Cela aurait pris cinq secondes à retrouver, mais les secousses qu'avait subis le navire avait foutu en l'air tous mes échantillons, tous mes flacons, tous mes mélanges, tous mes outils ... Ils trempaient tous dans les deux centimètres d'eau qui surplombait le sol. Je me mis à quatre pattes et tâtais au hasard dans l'eau salée ce que je pouvais récupérer. Une fois mes bras pleins de matériel médicinal, je décrochai un hamac afin d'en faire un balluchon dans lequel je sauvai mes affaires.

    Je ressortis avec mes bandeaux et mes herbes, mais une fois avais-je le pied dehors que la gravitation avait l'air de s'annuler. Je commençai à m'envoler ! Suite à un coup d'oeil à l'extérieur, je compris ... Le navire était à l'apogée de red line ! Notre Susanoo était en train de s'envoler vers sa descente, vers grand line, vers la route de tous les périls et très certainement, vers notre perte ! Mais cela me fit sourire, car j'y voyais avant tout la puissante mer que nous nous apprêtons à franchir ! Cette mer que l'on dit indomptable, nous allions la parcourir de part en part en en faire notre terrain de chasse ! Pourquoi avais-je dis que nous allions vers notre perte ? Tous cela, car je savais que les objectifs que je venais de citer étaient impossibles, mais que je tenterais quand même de les faire ! Je vaincrais n'importe qui, y compris ce Hiruko Nakimura, à qui j'avais laissé un défi avant de parcourir Red Line ... Et je compte bien tenir ma promesse !

    Puis la descente commença, dans un énorme chaos qui me fit trébucher m'étaler dans le sol lessivé par la pluie et l'eau de red line. Mais je me relevai vite pour aller bander le type que j'avais commencé à soigner. L'eau de mer imbibé dans le bandage lui fit tirer une sacré grimace, mais je ne pouvais pas y faire grand-chose ! Mais il n'y avait pas que cet homme de blessé, le nombre venait même d'augmenter suite à la secousse de la chute du navire. Certains matelots criaient en se tenant leur cheville ou leur genou, voire même les deux ! Un choc comme celui-ci devait bien avoir causé des entorses pour les plus chanceux, mais des fractures ouvertes, pour les moins chanceux !

    Je parcourus le navire afin de voir lesquels étaient les plus blessés. Heureusement, pas de fractures ouvertes, seulement des fractures bénignes ou des entorses. Cela dit, il fallait s'occupe dorénavant de ceux qui avaient leur articulation en vrac ! Le premier que je croisai était une cheville en angle droit. Je tâtais l'articulation de cet homme avant de faire mon verdict : péroné de cassé et tibia de fêlé ! N'ayant aucun moyen de faire un support à cet homme, je découpai des planches à même le sol du navire avec mes sabres afin des les entreposer et des les accrocher le long de la jambe de cet homme.

    Ce même schéma se répéta à peu près cinq fois jusqu'à ce que toutes les personnes victimes de cette chute soient en état de se remettre debout afin d'aider Hayato à remettre ce navire sur le droit chemin, car, parait-il, il semblerait que nous ne soyons pas très droit ! Enfin, c'est du travail de navigateur, ça ! Moi, j'ai mon propre boulot qui m’attend, mais il ne me restait que tout au plus une dizaine d'hommes à soigner.
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    - Pffoua !

    Pendant ce temps, en bas, la tête de Grey émergea hors de l'eau une fois de plus. Il en avait un peu marre de faire trempette dans un moment pareil. Mais si il était encore en vie pour se plaindre, c'était que bon an mal an, les Bloody Sorrow avaient passé la première moitié de Reverse. Ne restait plus que la descente, qui perturba un peu plus l'équilibre d'un Grey secoué par les petites vagues qui se formaient dans la cale du navire à cause des dégâts subis. Et en y regardant de plus près, la situation était de pire en pire ! Au début, l'eau n'arrivait qu'aux chevilles, mais maintenant, elle atteignait les genoux. A ce rythme-là, le Susanoo aurait presque coulé d'ici la fin de la descente. Il était urgent de prévenir les autres ! Mais il ne savait pas où était le premier concerné, savoir Heimdall, charpentier du navire. Il fallait donc que le pirate aux cheveux rouge remonte sur le pont, histoire de glaner quelques infos, et peut-être tomber sur celui qu'il cherchait.

    Première difficulté, aller jusqu'à l'escalier. Ca tanguait pas mal, les vagues gênaient Grey dans son avancée, qui devait sans cesse s'accrocher à ce qui lui tombait sous la main, filets de protections, canons, poutres, pour ne pas tomber. De ce fait, il mit trois fois plus de temps qu'à l'accoutumée pour arriver à la sortie de la cale. Mais prendre les escaliers n'avait rien d'une partie de plaisir non plus. Le pirate n'arrêtait pas de se fracasser les épaules soit sur le mur droit, soit sur le gauche, à cause des remous. Et quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'il tomba nez à nez avec trois étrangers en arrivant en haut de l'escalier de bois. Evidemment, ils faisaient parti des accosteurs, et leur but, à en juger par leur matériel, des épées et des marteaux, était de saccager et élargir les voies d'eau déjà présentes. En somme, faire couler le bateau.

    - On le massacre ! , cria celui qui était le plus proche de Grey.

    Au moins, le ton était donné. Celui qui venait de gueuler donna un coup de pointe avec son épée que le pirate évita en se collant le dos au mur. Après quoi il donna un coup du tranchant de la main pour faire lâcher son arme à l'agresseur, suivit d'un coup de paume en pleine face. Le type fut projeté en arrière, permettant à ses camarades de prendre la relève. La chance qu'avait Grey, c'était de bénéficier de l'étroitesse du couloir. L'avantage du nombre était complètement annulé. Et en plus ils étaient massifs les gus. Donc en voulant foncer en même temps sur l'homme aux cheveux rouges, ils se bloquèrent mutuellement formant un barrage de chair que Grey ne pouvait pas franchir pour rejoindre le pont. Ennuyeux...

    - Bon bah... Twin Slash !!

    Lames cachées sorties, les bras en croix, Grey s'élança sur ses ennemis pour bien les lacérer. Manque de bol, une secousse, les pieds s'emmêlent, le pirate cogne ses ennemis de l'épaule, et tout le monde tombe par terre.

    - Je l'ai ! J'ai choppé sa veste !!

    - A mort ! Héé ! Mais crétin, c'est vachement bien d'avoir sa veste, mais si tu l'as pas lui, ça sert à rien ! Il est où ?

    Quand Grey avait senti qu'on avait attrapé son vêtement, il s'en était vite débarrassé, basculant plutôt derrière les agresseurs, près de l'autre dans les pommes. Il avait attrapé une petite massue que tenait celui K.O, et avec tout l'élan dont il disposait, envoya un bon coup dans la face du type à droite. Ce dernier dévala l'escalier et finit dans la cale pleine d'eau.

    - Enfoiré !

    Grey se sentit attrapé par le cou, et projeté en arrière, son dos heurtant brutalement un mur de bois dans lequel il laissa l'emprunte de son corps. Et un peu plus de boulot pour le charpentier, allez ! Le pirate était près du mec évanoui, mais ça ne semblait pas déranger l'autre qui approchait avec sa massue. De peu, Grey bascula sur le côté pour éviter le coup de masse destiné à sa tête et d'un geste vif et précis, lança un petit couteau accroché à sa ceinture dans la jambe du colosse. Sautiller à cloche pied sur un bateau qui n'arrête pas de tanguer n'étant pas une bonne idée, il tomba à la renverse, mais pas assez loin pour suivre son compère à la cale en passant par l'escalier.

    Grey fit un bond en avant pour lui régler son compte, toutes lames dehors, sauf que juste avant de pouvoir donner le coup, il fut retenu par le pied, et s'étala de tout son long. Le premier intrus évanoui ne l'était plus tant que ça. Avec un rire dément, il attirait le pirate vers lui. Grey leva son bras pour le saigner un peu, mais fut attrapé alors par la main. C'était l'autre. Et de concert, les deux tirèrent dans un sens, écartelant le jeune homme. Plusieurs parties du corps du pirate craquèrent, ce qui n'était pas désagréable, mais la douleur de se voir allongé jusqu'au moment où le corps serait séparé en deux décida Grey à ne pas se laisser faire.


    - Lâchez moi !

    Tout d'abord, il agita autant qu'il le pouvait ses pieds, la partie la plus apte à être libérée. Avec ses bras, il tentait de trancher quelque chose vu que ses lames étaient accrochés dessus, mais le mec avait bien assuré sa position, aucune chance d'être coupé. L'autre qui tenait les jambes, par contre, avait du mal, en plus de devoir sans cesse se rééquilibrer à cause du bateau qui bougeait. Finalement, avant de sentir sa colonne vertébrale quitter son bassin, l'opportunité se présenta pour Grey. Un pied était libre ! Il ne se fit pas prier pour enchaîner. Il frappa de ce même pied dans le bras qui tenait l'autre pied, le libérant aussi, et donna un coup dans la mâchoire qui fit reculer l'homme. Ensuite, Grey fit un magnifique bond en arrière, rasant le plafond pour l'occasion, qui le fit se retrouver derrière le dernier qui lui tenait encore les mains, mais d'une prise moins assurée. Le pirate se dégagea de cette étreinte, tailla une belle croix dans le dos avec ses lames, et voyant l'autre revenir à la charge, donna un coup de pied chassé dans le malfrat devant lui, qui alla percuter de plein fouet son compère, finissant leur collision avec le mur.

    Prêt à repartir, Grey n'avait qu'à passer à la droite des corps pour rejoindre le pont, il fut néanmoins surpris de voir le plus balèze des agresseurs se relever, encore.

    - T'es pas sérieux là... J'ai autre chose à foutre moi !, fit-il en pensant à l'eau dans la cale.

    Mais à la façon dont il titubait, le type n'était debout que par chance. Son corps résistait, mais son esprit n'était pas vraiment là. Les mains en avant, il marchait vers Grey, qui était prêt à le recevoir. Sauf qu'une énorme vague vint percuter le Susanoo, qui fit basculer le type sur le pirate qui ne pouvait pas se décaler, et tout deux dévalèrent l'escalier pour se retrouver dans la cale inondée. Grey vira le mec qui était sur lui après un immense effort, et se secoua la tête pour évacuer l'eau. Quelle ne fut pas sa surprise quand il vit l'homme qu'il cherchait déjà en bas.

    - Heimdall !

    Mais avec le bordel de l'eau, du vent, des marins qui gueulaient, de la baston en haut, la voix de Grey ne portait pas assez. Alors il lutta dans la mare pour avancer, et rejoignit enfin le charpentier.

    - Heimdall, répares-nous ces trous, sinon on va couler !!

    Mais le charpentier était déjà au travail visiblement. Des clous sur le bord des lèvres, il retapait comme il pouvait dans le temps imparti, allant d'un endroit foutu à un autre. Grey lui prit quelques planches, des clous, et partit vers un autre trou. A défaut de marteau, il prit un boulet de canon, et commença à réparer. C'était très sommaire, juste le temps de se tirer de ce bourbier, mais c'était déjà ça. Bien entendu, de temps en temps, Grey jetait un regard sur l'escalier, des fois qu'un autre agresseur se pointe pour finir le boulot.
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    «C'coup-ci ça passe !»


    On y était. Le Susanoo s’était littéralement envolé. Flottant dans les airs, comme si plus rien n’avait une réelle emprise sur lui. Le choc d’il y a quelques instants laissé quelque peu perplexe mais le moment était si magique. L’équipage aurait pu se croire un véritable oiseau. On pouvait avoir une vue aussi lointain qu’un aigle qui prend de la hauteur ou que Dieu qui décide d’épier les hommes. Etaient-ils donc devenu le tout puissant, avaient-ils rejoint le paradis, cela pouvait expliquer certaines choses. Mais non rien de tout ça n’était encore arrivé. Malheureusement pour eux. Le bateau pour une raison que notre héros ne pouvait expliquer à dévié légèrement de sa course. Il le sentait. Ce fut à cet instant que le navire descendit de son nuage. Le ciel, laissa alors place à l’énorme montagne qu’était reverse et l’incroyable canal de descente de la gigantesque colline était dès lors visible. Hayato se cramponnait à la barre. L’impact avec l’eau était imminent.

    CRACK ! Ca y était, voilà le Susanoo en train de descendre reverse montain dans sa course pour atteindre Grand line. Quoi qu’il puisse se passer dès lors rien ne pouvait empêcher les bloody Sorrow d’entrer dans la route de tous les périls. Tout excepté ceci, alors que notre mangeur de fruit de démon reprenait à peine ses esprits, il remarqua que le bateau avançait de façon anormale. De biais par rapport au coutant, tout ça annonçait pas vraiment quelque chose de bon. Les navires n’ont pas pour habitude de naviguer en diagonales contre les forts courants. Et au vu de l’était de ce navire, du moins de la coque, il n’allait pas tenir très longtemps. Le second, notre cher Galo s’en rendu compte et réagis aussitôt en donnant les ordres. Il avait raison pas le temps de tergiverser.
      : ALLER BANDE DE TIRE AU FLANTS ! IL FAUT REMETTRE CE NAVIRE DANS L’AXE QU’IL DEVRAIT ETRE. QUE CEUX QUI PEUVENT, LAISSER DU LESTE SUR LE GRAND MAT. IL FAUT QUE LA GRANDE VOILE, PASSE TOUTE A BABORD, FAITES EN DE MEME POUR LA PETITE VOILE A LA PROUE. IL FAUT QUE CE PUTIN DE BATEAU VIRE A BABORD VOUS M’AVEZ COMPRIS ? JE M’OCCUPE DE LA TROISIEME VOILE.
    Pas réellement le temps de savoir si tout avait été imprimé dans les têtes des pauvres gueux qui l’avait écoutés. Il détacha en deux – trois mouvement le cordage à sa ceinture. Transforma alors ses pieds en ressort et de son CANON JUMP s’envoya en haut du premier mat. L’action ne dura pas plus de deux secondes et demie. Bien trop déjà. Il s’empressa alors de défaire les cordages reliant le mat au pond. Maitre désormais de la voile et de son cap, il fallait qu’il vire tout de suite vers tribord. Ce fut dans un saut vers la droite, tenant fermement le cordage, qu’il fit virer dans sa chute la voilure. Durant sa descente, il remarqua que les autres voiles, virèrent elles aussi en même temps. En totale synchronisation. Voile toute à bâbord, le vent s’engouffra alors dans la voilure. Ce fut dans un coup sec et puissant que le navire vira lui aussi. Dans une vague, dans un bond le bâtiment changea de cap pour filer droit et bien droit vers le cap des jumeaux. Enfin dans l’axe du courant notre navigos pouvait se sentir soulagé.

    Il posa enfin pied sur le pont et en profita pour donner ses dernières instructions aux quelques marins juste à côté de lui. Il était temps de prendre un peu de vitesse laisser ce passage derrière eux. Il fit alors réduire les deux petites voilures, laissant la grande faire pleinement son travail. Complètement dans son monde, il se détacha de tout, attendant qu’une chose, apercevoir la mer de tous les périls. Celle où il souhaite naviguer depuis des années maintenant.
      : Fréro, Papa, j’arrive. Le petit dernier entre dans la dance et risque de tout casser.

      -Enfin, tu étais le dernier ! Ouf ...

      J'avais enfin terminé de soigner tout le monde ! Alors que je me relevais d'au-dessus de mon dernier client, j'observais l'étendu de mon travail. Je voyais ces matelots bouger maladroitement selon leurs blessures, mais ils bougeaient, c'était déjà ça ! Hayato était en train de donner ses ordres pour remettre le navire sur une bonne route et Drogo était en train d'observer tout cela, les yeux pleins de rêves et de conviction, ça se voyait ! Le ciel, quant à lui, commençait à redevenir bleue azur. Pour faire court : nous avions terminé notre passage sur Reverse ! Le bateau avait pris un sacré coup et on pouvait même se demander comment celui-ci faisait pour tenir, mais il tenait ! Du moins ... C'est ce que je disais avant que ce triste événement n'ait lieu ...

      Je me suis retourné afin de montrer ma joie à l'aide d'un sourire au capitaine, lorsque l'événement se produisit. Je commençais à monter mon poing dont mon pouce ressortait lorsque je vis le mât, commençant à s'affaisser. Le capitaine commença à lever son poing pour me répondre, mais il changea d'expression lorsqu'il vit que je commençais à déplier mon poings pour écarter mes doigts au maximum en sa direction. J'eus l'impression que ma bouche avait mise une éternité à s'ouvrir afin de crier ses simples mots :


      -Capitaine ! Attention ! Drogooo !

      Grey, qui avait aussi assisté à la scène, avait tenté de pousser notre capitaine, mais sans succès ! Il arriva droit dans le mât déjà tombé et se fracassa dessus ! Par ailleurs, sa jambe fit un angle assez inquiétant ! Il se rattrapa aux rambardes et tenta de reprendre ses esprits tandis que moi, j’allais vers le capitaine.


      -T’inquiète, Grey. Je m’occuperais de ta jambe après avoir soigné le capitaine !

      J’accourus donc le plus vite possible vers Drogo et tenta une première fois de soulever le mât, sans effet. Je recommençais une nouvelle fois, mais rien non plus, le mât était bien trop lourd et la plupart des matelots étaient blessés. Je ne savais plus quoi faire. Durant quelques secondes, je pus voir le capitaine remuer la main, mais maintenant, il ne bougeait plus. Je commençais à imaginer le pire, mais je chassais vite cette idée de mes pensées.

      -RaaaaaaAAAAAH ! CAPITAINE !

      Ne désirant plus assister à cette scène plus longtemps, je dégainais mes deux sabres et donnais deux puissants coups à l'endroit où était allongé le capitaine, certainement les plus puissants coups que je ne mettrais jamais. Suite à ces deux taillades dans le bois massif du mât, je donnais un énorme coup de pied dans le morceau découpé, qui vola sous l'impact, pour laisser entrevoir notre capitaine, inconscient, la tête baignant dans son propre sang. Écoutant mon métier, je rangeais mes sabre et pris immédiatement le capitaine pour aller le déposer sur son lit. Je courus ensuite immédiatement chercher mon matériel de médecine afin de le soigner. J'enfilais mes gants et procédais à l'opération. Pour commencer, je pris le pouls du capitaine ... Il était faible ... Puis je lui écartais légèrement sa plaie afin de voir si le crâne n'avait pas été fêlé, mais il semblerait que non. Il a la tête dure, le capitaine ! Je lui recousus donc soigneusement la longue fissure qui fendait sa tête avant de l'enrober dans un long bandage. Je pris le soin de faire plusieurs tours, car après tout, j'avais la vie du capitaine entre les mains et par conséquent, la vie de l'équipage ! Ensuite, je lui entaillais légèrement les veines du poignet afin de faire passer l’aiguille servant à l'intraveineuse. Il avait perdu beaucoup de sang et aurait besoin d'un donneur. De souvenir, le groupe sanguin du capitaine est A+, ce qui ne facilite pas la chose, étant donné que ce groupe sanguin est porté par une faible partie de la population. Je sortis donc sur le pont du navire afin de demander à qui avait ce groupe sanguin. Je n'eus pas eu à aller bien loin, tout le monde était regroupé autour de la cabine du capitaine.

      -Le capitaine a perdu beaucoup de sang ! Il me faut un donneur de type A+ ! ... Quelqu'un vite ! Ne me dites pas qu'il n'y a pas un seul A+, ici !


      Durant quelques secondes, le temps fut suspendu. La plupart des matelots ici présents ne devaient même pas savoir ce qu’était un groupe sanguin !

      -A+ ? Moi, je le suis ! Je donnerais ma vie pour Drogo, s’il le faut !

      Mes yeux ont dû s’illuminer lorsque cet homme se mit à parler.


      -Seulement quelques gouttes de ton sang me suffiront. Viens vite !


      J'entrais dans la cabine avec mon homme, enleva tous les objets présents sur le bureau du capitaine, la plaça à côté du lit et allongea le volontaire dessus. Je lui donnais un anesthésiant afin qu'il s'endorme. Puis je pris mon scalpel et entailla la veine du matelot pour y installer l'aiguille. J'accrochais les poches sur l'accroche et commença à aspirer le sang. J'espère qu'il n'avait pas menti ... Encore un moment interminable : j'eus l'impression que le sang mettait une éternité à arriver jusqu'aux poches afin de redescendre vers Drogo. Enfin, hémoglobine arriva à destination. Je repris le pouls du capitaine: il s'accélérait ! Légèrement, mais il s'accélérait ! La transfusion était accomplie et avait fonctionné !

      Je vérifiais ensuite sa colonne vertébrale. Après tout, après un tel choc, il se peut que celle-ci est subie une fracture. Et j'avais vu juste, du moins à peu près ! Après lui avoir tâté la colonne durant quelques minutes, j'en arrivais à ce diagnostique : il avait attrapé une entorse des cervicales et quelques vertèbres avaient été endommagée à proximité des omoplates. Je lui installais une minerve afin que celles-ci ne s'endommagent davantage et c'était fini !

      Je sortis en enlevant mes gants et dit avec le sourire :


      -Ça a marché ! Il sera inconscient durant quelques jours, mais il s'en remettra ! Grey, tu te ramènes ? Faut que je regarde ta jambe.

      Tout le monde se regarda durant plusieurs secondes.

      -Grey ?
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