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[Quête Solo] Je ne partirais pas les mains vides!

Jeu: Aucun, je reste tout simplement moi-même. Donc, je suis Aoi D. Nakajima
[Quête Solo] Je ne partirais pas les mains vides! Fille-feu-3154904288

Fin 1601, Nanohama

23h00

Je ne trouvais pas le sommeil. Rien à faire, depuis une heure, j'avais beau être couchée sous ma couverture, mon esprit troublé m'empêchait de dormir. Et je ne parlais pas de cette chaleur écrasante! Certes, on était à Alabasta, mais je me demandais pourquoi avais-je si chaud. Peut-être l'effet-de-serre? Merde, on était la nuit, quoi! De toute façon, je préférais faire le vide dans ma tête. Seulement, c'était chose vaine. Les accumulations de mes dernières évènements et des désagréments de ma chambre montaient en moi. J'étais énervée. Et en ce qui me concernait, il m'était impossible de pioncer tranquillement.

Il y avait peu, ces fameux évènements m'avaient épuisée physiquement, mais aussi moralement. Les meurtres, le sang de mes victimes sur mes mains, le cri de désespoir d'une mère, voir la souffrance et les êtres humains agonisant qui implore ma pitié ne me dérangeaient pas. Pourtant, c'était comme si je courrais après une chimère. Ma liberté. Cela m'aidait en quelque sorte à évacuer ma propre souffrance et ma rage ou ma haine.

Curieusement, j’appréciais cette vie d'assassin. Je dirais même, que j'adhérais à ce type de quotidien. Je m'étais forgée une personnalité avec, j'avais ma propre vision des choses vis-à-vis du monde et de la manipulation complexe et machiavélique du Gouvernement. J'aimais tuer. J'adorais autant que le théâtre. Pour moi, ce n'était qu'un jeu. Rien de plus. Oui, c'était cela. Seulement un simple jeu.

Combien d'années avaient écoulés depuis que mon tuteur, Iwao D. Futjisu m'avait tendu cette main bienveillant? Combien de temps avais-je sombré dans cette folie et surtout être la marionnette d'un autre. Allais-je encore supporter longtemps la manipulation de cet homme?? Non, il était temps que j'y mette un terme. Je devais sortir de son réseau, être loin de ce qu'il me manigance!

Même si je commençais à gagner de l'argent, je n'en étais pas satisfaite! C'était que le vieux avait tendance à se payer de ma pomme à ce niveau-là. Je connaissais la chanson. Ce qui rendait un peu ma vie minable, en fait. J'avais tout pour être heureuse, il était vrai. Mais j'avais la sensation d'être esclave. Je n'avais guère de choix à l'époque à cause de mes faiblesses. Mais aujourd'hui, même durent toute mon adolescence, j'avais acquise certaines choses. Notamment, la capacité et la possibilité de quitter ce maudit endroit. Oui, d'ici quelques heures, je serais hors de la ville. Encore mieux, je serais très loin de mon cher pays natal.

Bon, fini de tourner en rond. Je me levai et je m'habillai. Je me préparai tranquillement comme si on était au petit matin. J'avais repris une bonne humeur. Je sifflotai gaiment. Je me fichais si le majordome Antoine se pointait. Une fois prête, je pris ma gunblade et mon apache. J'avais également emmenée sur moi mes effets personnels et bien sûr, mon argent de poche. Cependant, avant que je prenne la tangente, je devais impérativement récupérer des documents précieux. Je ne pouvais pas partir sans mon faux décret de naissance en particulier... Alors, je cherchais à rentrer dans le bureau de mon père. Ce n'était pas la première fois, mais je voulais partir de manière impeccable, ce soir. De toute façon, il n'y avait plus grand monde ce soir. Iwao était au bordel, Miyazaki l'associé de mon paternel devait certainement être au casino et les employés au bar en train de se saouler. Autrement dit, il restait ma nourrice, Antoine et quelques gardes...


Dernière édition par Aoi D. Nakajima le Sam 29 Sep 2012, 17:51, édité 4 fois
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Je n'étais pas encore tout à fait prête à pénétrer dans le bureau de mon père. J'ouvris ma porte sans la faire grincer. J'observai s'il y avait une présence dans les parages. La voie était libre. Heureusement que je connaissais déjà la maison. Ce n'était pas comme si c'était la première fois que j'y pénétrais. C'était pourquoi je ne m’attardai pas descendre dans la petite cours intérieur... enfin, le patio, quoi. Iwao laissait traîner diverses choses, tous aussi différents les uns que les autres dans un débarra à côté. Curieusement, dans une ancienne armoire, il y avait de vieux vêtement sales et en haillon. Comme quoi, qui aurait cru voir de la lingerie au milieu d'outils et autres idioties n'ayant aucun rapport avec le reste. En même temps, il s'agissait d'un endroit où on abandonne des affaires qu'on se servait plus, mais alors trouver ça... Enfin bref.

En tout cas, il faisait plus frais. C'était quand même plus agréable de circuler dans une atmosphère plus plaisante. Sans faire un bruit, je marchai progressivement le long du dégagement. De là où j'étais, je pouvais apercevoir la petite cour carré par la fenêtre. Je ne voyais toujours personne dans les environs. Tant mieux! Maintenant, j'arrivai au niveau des escaliers. C'était en me retrouvant sur la dernière marche que j'entendis à proximité une conversation. Je pouvais clairement comprendre ce qu'ils disaient. Ils faisaient une ronde.

- Il parait que la petite Aoi est une merveille sur scène, je n'ai vraiment pas de chance d'être toujours collé à la surveillance lors de ces pièces.

- Eh beh tu rates quelques choses, toi. Même que les citoyens de la ville l'appellent la Reine des Masques.

*Hathor, bordel de merde. Vous devez m'appeler Hathor!*

Pathétique, alors c'était plus profond que je pensais. Moi qui recherchais à renoncer à la célébrité, cela pouvait être trop nuisible... enfin, quand je parle de renommée et de popularité je voulais dire par là que je n'aimais pas qu'on me considère comme étant une grande actrice même si je l'étais vraiment. En me désignant par Reine des Masques, il y avait beaucoup trop de rapprochement à mon goût.

Le bruit de leur pas m'arracha de mes pensées et je fis plus attention de ne pas être repérée. J'avais beau les majorités, il en était tout autrement pour mon père. Il ne tolérait pas trop que je sorte la nuit. Avait-il peur? En tout cas, j'ignorais le raisonnement de ce comportement. Cela ne faisait qu'ajouter au panier ma douleur. Quand je disais que c'était une prison...

*Je ferai mieux de rester derrière, ils ne me verront pas. Quoique, je n'ai rien dit...*

- C'est vrai?!

*Qu'est-ce qu'ils peuvent bien raconter ces deux-là?*

- Chuuut. Parles moins fort, sombre crétin. Tu imagines si elle nous écoutait? Je te signale que sa chambre et juste en haut.

*Gnien??!*

- Donc tu les avais déjà vus?

*Je m'attends au pire...*

- Bien sûr. Je peux te dire qu'ils sont... qu'ils sont énormes.

*Quoi? Pervers!*

Ouf, c'était moins une, j'avais faillit laisser un gloussement. Mais de toute manière, je vais finalement me faire repérer. J'étais bien obligée de sortir de la cachette. Il y aura altercation. Je débauchai au même moment où les gardes arrivaient à la hauteur des escaliers.

Aoi joue la personne ayant la tête dans les vapes à cause du sommeil


Je rentrai dans le premier. On s'étala tous les deux parterre. Son collègue eut le réflexe d'esquiver. Pendant la bousculade, je cogitais un petit plan. De toute manière, je ne pouvais pas faire de mensonges, cela serait gros comme une maison. Alors, autant les éliminer froidement. De toute façon, je ne tissais aucune relation avec eux et j'avais la sainte horreur qu'on parlait de moi derrière mon dos surtout au sujet de ma poitrine!

- Umrff! Aie!!

- Oh! C'est vous... ...mademoiselle...

Je me grattai brièvement la tête, et j'exprimai sur mon visage des traits qui s'apparentaient à celle qui viens de se lever au beau milieu de la nuit pour aller aux toilettes. Saut, que les W.C. était haut. Mais peu importe, j'avais ma petite idée. Toutefois, malgré la petite mine que je donnais, je parlai sèchement.

- Bien sûr que c'est moi! Vous tombez bien tous les deux. J'ai besoin de vous.

*Gloup. Pourvu qu'elle nous n'a pas écoutée...*

- Mais euh... Excusez-moi de vous contredire, mais votre père nous vous n'a pas clairement dit de rester dans votre chambre après 23h?

*- Si tu savais comme je m'en tamponne le coquillard.*

- Crétin, il y a une urgence!

*Quel imbécile! Il l'a énervée. Je suis sûr qu'elle nous a entendue...*

- Mais jeuuhh. Je vois, mademoiselle. Pardonnez-moi.

- En quoi pouvons-nous être utile?

*En rien, justement.*

- Je vous le dirais en chemin. En attendant, veuillez me suivre.

En réalité, je n'avais rien à leur dire. Je n'avais pas de mensonge plausible de disponible. Je les laissai me passer devant en leur indiquant qu'ils devaient marcher tout droit.

- Attends.

Je cherchais à les isoler. Mon ton était un peu sévère. Finalement, leur conversation me sauva la mise, héhéhé. Ahahah, je voyais son visage s'assombrir légèrement un peu comme s'il avait honte. C'était l'homme qui osait parler de mes seins! Je fis signe à l'autre couillon de patienter dans le petit salon un peu plus loin. J'attendis qu'il soit en retrait.

*Il va se faire passer un savon.*

- Tu sais pourquoi je t'arrête? Alors, c'est quoi cette histoire sur moi? Tu m'espionnes?!

- Euh... Ce n'est pas du tout ce que vous croyez, Mademoiselle.

- Hm, c'est bien parce qu'il y a quelque chose de pressant que je ferme les yeux, pour cette-fois. Gardes à toi, la prochaine fois.

*De toute façon, il n'y a pas de prochaine fois pour lui.*

Je le fis passer de moi. Alors qu'il ne se doutait de rien, je sortis mon couteau. Tout en plantant ma lame dans son cœur, j'enroulai mon bras au niveau de son cou pour que mon autre main se referme sur sa bouche. De cette manière, j'avais étouffée le cri d'agonie de ma victime. Je devais, maintenant, me dépêchais pour l'autre garde. Je me débarrasserais des corps quand je serais dans la pièce que je cherchais tout à l'heure.

- Où est Stéphane?

- Il va revenir. Pour l'instant, je n'ai besoin que de toi, Eric.

Je voyais qu'il se doutait de quelque chose. Mais en se remettant en route, je fis la même chose que son collègue et je poignardai.


Dernière édition par Aoi D. Nakajima le Ven 01 Juin 2012, 20:01, édité 8 fois
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Je traînais les corps pendant un petit moment en répandant le moins possible de sangs. Je les emportais enfin jusqu'à la pièce qui donnait sur le patio. Cela m'avait pris du temps, mais j'étais sûre de ne plus les revoir de si tôt, ces deux-là. J'enfilai ce pourquoi je voulais venir ici à la base. Masquer mon identité. Je m'habillai d'un manteau léger avec une capuche. J'enroulai mon visage d'une écharpe fine. C'était des tenues pour dessert à vu de nez. Je choppai également un sac en tissu.

Une fois couverte, je m’engageai à nouveau dans les sombres couloirs du manoir, mais toujours au rez-de-chaussée. Mon père possédait une armurerie annexé dans son enceinte. J'étais convaincue de trouver des munitions pour mon gros calibre comme mon petit. Je ne pouvais pas négliger cet endroit. Je me dépêchai pour rattraper le temps perdu.

Arrivée enfin à destination, je fis attention de ne pas faire de bruit. J'ouvris doucement la porte. Personne. Tant mieux. Cela me facilitera la tâche. J'entrai alors tout en observant les alentours. On ne savait jamais. Mes yeux étaient depuis peu, habitués à l'obscurité étant donné que je parcourais la baraque sans torche depuis que j'avais quittée ma chambre. Je ne pouvais pas trop m’encombrer de choses, même si cela me semblait être utiles. Cependant, je vis une magnifique dague que je glissai à côté de mon arme à feu. Hm, je regardais les étagères une à une. Toujours rien! Je continuai avec les cartons et les différentes caisses. J'arrivai enfin à obtenir ces satanés munitions. Je les avais fourguées dans ma sacoche. Ahahah, j'avais une dernière étape à vérifier. Celui de l'étable. Oui, mon père possédait des chevaux. Je ne pouvais pas partir les mains pleines en plein milieu de la nuit seulement à pied.

Je me dirigeais vers ces derniers toujours à ma manière d'un chat. J’empruntai trois couloirs avant de débaucher dans la cours extérieur qui menait hors de la propriété. Il y avait un peu plus de luminosité. La lune et les étoiles éclairaient de toute leur splendeur. Je pouvais voir au loin que les animaux étaient à leur place. Je réfléchissais un court instant. Si je m’approchais d'eux de trop près, ils risquaient de faire du bruit suspect. De toute façon, prendre une de ces créatures n'allait pas être une contrainte. Je filai alors en direction de mon but ultime. Je remontai les escaliers et je me dirigeai vers le bureau de mon père.

Je pris mon accessoire de cambriolage et je bricolai au niveau de la serrure pour que la porte s'ouvre. À ce moment-là, j’endentai des bruits pas. Visiblement, il avait l'air d'être seul. Cela ne pouvait qu'être Antoine. Il avait tendance à ce parler tout seul, ahah. Mais je me demandais ce qu'il vient foutre, ici...

- J'ai une petite soif, moi. En même temps, vu la chaleur écrasante dans ce manoir... Tiens, je me demande si le vieux avait encore sa réserve...

Gnien? Le vieux? Réserve? Il ne parlait pas de cette petite réserve de vin, au moins? Depuis tout ce temps que je côtoyais le majordome, je ne le connaissais pas comme ça. On était au moins deux à pénétrer en douce dans le bureau d'Iwao. J'étais curieuse de voir comment il allait s'y prendre. En ce qui me concernait, je ne savais pas trop quoi faire dans cette situation délicate. Cela devenait de plus en plus difficile et dangereux... Je me planquai derrière la porte. J'aurais peut-être la chance de filer en douce par la suite...

- Tiens. J'ai encore oublié les clefs...

*Pff!! Tricheur, vas!*

Ah, beh ça m'arrangeait. Un peu plus et c'était moi qui allais passer sale quart d'heure! J'hésitais à mettre de la lumière. Non, il fallait que je fasse preuve de patience. Je devais impérativement être discrète et surtout faire vite. Ces documents étaient extrêmement importants pour moi. Cela me permettrait d'avoir un meilleur avenir et surtout avoir une partie de vérité révélé!

Je me dirigeais vers le meuble en centre de la salle, mes yeux s'étaient à nouveau habitués au peu de luminosité de cet environnement. J'ouvris un premier tiroir. Aucune feuille à l'horizon. Je fis de même avec le second. Toujours pas de paperasse. Décidément! Bon, je trouvai quelques archives sans importances dans le troisième. Je continuais à fouiller dans les moindres recoins. Même aux endroits bouclés c'était pas des choses précieuses, pour moi...

Je me tournai. Il y avait une commode particulière où se trouvait un coffre. Je forçai la serrure et je vis de billet de berry. Merde, je m’attendais pas à cela. Enfin, tant que cela, autant se servir. Cela voudrait dire que les documents se trouvaient avec sa véritable fortune, c'était-à-dire dans sa banque. Merde! Je m'étais fait avoir comme une bleue!

- Eh! Antoine, que fout-tu là? Il y a un assassin dans la maison. Retourne te cacher dans ta chambre!

*Saacerace!! La trainée de sangs... Je suis la dernière des imbéciles ou quoi?*

- Quoi??! Euh ouais, j'arrive. Deux secondes. Je vous laisse vous en occuper.

*En plus d'être curieux et voleur, il est têtu... Quoi?! Cela voudrait dire qu'il va venir, ici!*

J'entendis les clefs pénétrer dans la serrure. Il avait dû être surpris et ouvrit la porte. En me voyant il s'écria.

- J'ai trouvé le cambrioleur!!

*Désolé, Antoine. Je t'aimais bien, mais je ne peux pas corrompe ma mission.*

- On arrive!!!

Trop tard pour tout le monde, pas de pitié. Je dégainai ma gunblade et je la pointai en direction du majordome qui eut un sursaut. À ce moment-là je tirai.

PaANnn !! !!!


Dernière édition par Aoi D. Nakajima le Ven 01 Juin 2012, 20:11, édité 1 fois
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- He! Jeff, c'était quoi ce coup de feu?

- Putain! Quel con! Je lui avais dit de se mettre dans sa chambre. Au moins, grâce à sa bravoure, on a pu localiser l'agresseur...

- Quoi? J'appelle du renfort.

*Malédiction! Si je ne les élimine pas maintenant, je risquerais d'avoir de gros problèmes. Heureusement qu'il n'y a pas le vieux et son ami...*

La maison commençait à s'agiter dans tous les sens. De là où je me situais, je n'avais pas d'autre choix que résister. La pièce était assez petite par rapport à ce qu'il pouvait y avoir comme futurs arrivants. Je m'étais accroupie derrière le massive bureau de mon père en réfléchissant à une solution qui me serait salutaire. Le problème était que si je n'agissais pas maintenant, je risquais d'avoir plus de monde sur mon dos. Ça me faisait chier, mais je sortis dans l'extrême secours ma fidèle gunblade. En la dégainant, j'étais sûre que mon identité soit reconnue. Cette arme avait beau être un cadeau récent, toute la maisonnette pouvait la reconnaître. Ainsi, ma couverture se faisait griller. Saacerace! Je posais Senkō kirameku kasai sur le meuble déjà abimé par les impacts de mes adversaires. La lame à plat, je me foutais de ce qu'il y avait sur cette table de travail. Je tirai à l'aveuglette en direction de la porte. Les coups de feu des deux camps retentissaient abondamment. Les accessoires volèrent en éclat pour les plus fragiles, d'autres glissèrent un peu partout. Soudain, un sablier me tomba dessus. Je l'observai, ce n'était pas ça, mais un Eternel Pos! Quand Iwao ne l'utilisait pas, il le mettait là...

Alabasta


Sur le coup, je m'étais dit qu'il me serait utile. Je n'étais pas venue pour ça à la base, mais ça fait toujours un objet intéressant en poche. Ma pauvre situation empirait de plus en plus. Je commençais à être sérieusement en rogne. Si cela continuait davantage, j'aurais toute la baraque contre moi. Heureusement que mon tuteur ou son ami Miyazaki n'était pas ici.

- Aller! Sort de ta cachette, petit voleur. Tu es cerner, tu n'as pas d’échappatoire. Tu dois te rendre à l'évidence.

- Jeff, je suis de retour avec du renfort. Je vais sortir Antoine de ce guêpier.

*Attend. Me dites pas qu'ils ne m'ont pas encore reconnue? Tôt ou tard, je serais démasquée. Faut que je file, même si je n'ai pas eu ce que je voulais, je peux désormais revenir ultérieurement. J'ai un peu la trouille, je ne fais pas le poids. Faut que je fasse une percé!*

- Vous autres, allez nous le chercher. On vous couvre. Alors Ed, tu as récupéré Antoine sain et sauve?

- Je suis désolé, il est mort.

- Ok, Jeff. Venez avec moi à l'intérieur, les gars!

- J'arrive.

- Ouais.


*Putain, ça se complique de plus en plus. Je commence à stresser pour rien.*

Prise de panique ou de je ne savais quoi, je décidai de sortir de ma couverture. C'était très risqué. Par chance, ma ruse marchait. En effet, j'avais prise un stupide objet qui était encore intacte et je le balançai vers. Cela suffit pour le détourner leur attention. Ils devaient croire qu'il s’agissait d'un projectile dangereux comme une grenade. Sans perdre un instant, je me levai et courrai vers le premier garde. Je l'achevai d'un grand coup d'épée avant que les autres reprennent leurs esprits. J'étais toujours vulnérable aux balles et aux lames. Je n'avais malheureusement pas le temps pour les combattre un à un et au corps à corps.

Je sentais l'angoisse monter en moi. Le taux d’adrénaline augmentait. Autant, dans mes autres missions compliquées, je n'avais jamais aussi peur. J’imaginais en réalité la réaction de mon père et à tout ce qu'il pouvait m'arriver. C'était bien pire que la mort. Je bravais déjà bien de nombreuses situations plus difficiles, ça devait être encore ce sentiment de crainte qui me faisait perdre ma concentration et mon assurance. Oui, je pensais que c'était ça.

Ma porte de sortie se trouvait dans la cours, là où il y avait les chevaux. Je devais impérativement y parvenir coute que coute. Alors que j'étais au milieu des hommes d'Iwao, ces derniers semblaient être pétrifiés. Sur le coup, je n'avais pas comprise, mais en fait, ils étaient extrêmement surpris de savoir qu'il en avait après la fille unique de leur patron. C'était le moment ou jamais!

- Q... Quoi... Mais, mais c'est cette garce d'Aoi?!

- Hein? Me dites pas que c'est cette fille.

- Je... J'y crois pas...

- Je... Euh... Ressaisissez-vous, les gars. On y va!!


Dernière édition par Aoi D. Nakajima le Ven 01 Juin 2012, 20:20, édité 1 fois
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Au moins, je gagnai du temps. Je n'avais même pas pensée à les éliminer à ce moment-là. J'étais moi-même concentrée sur mon objectif que ça m'en était sorti de la tête. Tant pis, je ne pouvais pas risquer ma vie pour faire demi-tour. Cela serait complètement stupide. En tout cas, ce moment de répit m'avait redonné du courage et de l'espoir. Oui, j'étais convaincue que j'y arriverais! Je ne pouvais pas rester ici une seconde de plus. Je ne voulais absolument pas voir la tête de mon père. Je n'imaginais même pas la raclé si jamais je me faisais pincer.

Je souffle en haleine, je courrai de toute ma force dans le couloir en prenant le soin de tourner dans tous les sens pour les semer à défaut de les tuer. De plus, cela me permettait de ne pas révéler ma destination. Je les entendais me poursuivre sans relâche.

- Faut la pulvériser. Il ne faut plus la voir dans ce bas monde! Elle va payer pour nos camarades!!

- Tu es malade ou quoi? Il faut qu'on la capture. Je désire de lui passer un savon, mais je n'ai pas envie de me faire tuer par notre patron. Réfléchis!

- Ah. Ouais, pas con. Toi, vas me chercher les autres!!!

- Ok.

- Ed, on se sépare. Elle croit qu'elle nous échappera, mais en se mettant à plusieurs on tombera forcement sur elle. Surtout si on emprunte des chemins différents.

- Je vais à gauche.

Tiens, tiens. Voilà qu'il était très intéressant. Certes, mon pactole m'encombrait et ils me rattraperaient, mais j'étais presque arrivée au bout du manoir. Il y avait un dernier croisement avant que je descende les escaliers. Soudain, venant de la gauche, Ed me percuta violemment. On chutait tous les deux. Je perdis mon sac et mon arme parterre. Heureusement que j'avais encore mon apache pour intervenir. Jeff, qui était derrière moi, ne tarda pas non plus à venir.

- Je te tiens.

- Je ne crois pas si bien dit.

J’imaginais que c'était mon instinct de survis, mais j'ai pu sortir rapidement mon arme et tirai à bout portant sur le corps de ce pauvre Ed. Il ne devait pas s'attendre à cette dernière carte. Comme quoi, cela me faisait de l'exercice pratique. Et ce que j'en retenais, c'était de ne jamais baiser sa garde et d'avoir toujours un atout à jouer dans les cas où on ne maîtrisait plus la situation.

- Naannn!! Ed!!! Bon sang, Aoi! Mais à quoi tu joues, bordel??!

- Ne bouges plus. Ne t'occupes pas de moi, Jeff. J'ai mes raisons, c'est tout. Maintenant, laisse-moi partir tranquillement.

- Je...

Je le tenais en joue. Malheureusement pour lui, il ne me croyait pas que j'allais agir. Ma balle vint se loger dans sa poitrine alors qu'il osait s'approchait de moi. Je ne pouvais pas perdre plus de temps avant que les autres arrivent. Il devait certainement encore avoir l'image d'une Aoi jeune avec qui il passait du bon temps. Je n'avais aucun remord. J'avais beau rire pendant ces temps avec lui dans le passé, au fond de moi-même ce n'était qu'un stupide adulte qui exécutaient les ordres d'Iwao. Je n'avais plus rien à faire avec eux.

Je me relevai sans plus attendre et rangeai mon pistolet. Je ramassai ensuite mon sac et ma gunbalde. Je descendis les escaliers dans la foulée. J'avais la porte de la cours devant moi. Au moment où je franchirais le seille, je serais à découverte. Même avec la nuit, j'avais peur de me faire avoir. J'entendais les voix des autres renforts, maintenant. Putain! C'était donc trop tard?

- Elle est là-bas. Vite!

- Putain! Si elle s'enfuit par là, ça voudrait dire quel compte nous piquer un cheval! Il faut lui en empêcher!!

- Entendu.


Dernière édition par Aoi D. Nakajima le Ven 01 Juin 2012, 20:30, édité 1 fois
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- Putain. Que font Ed et Jeff?? C'est anormal que j'arrive avant eux...

Ah oui c'était vrai. Je n'avais plus vraiment de raison de stresser ou craindre la mort. Ils s'étaient mis l'idée en tête de me capturer vivante et si ça se trouvait, sans dommage. Je repris alors courage. J'allais enfin quitter ce maudit endroit. Ce lieu que j'avais toujours délestée au fond de mon âme! Je n'avais qu'un regret, maintenant: celui d'avoir échoué cette fugue dans la discrétion. Mais bon, je volais vers ma liberté. Pour l'instant, ce qui comptait, c'était de prendre un moyen de transport rapide pour les semer, ensuite je verrais ce que j'allais faire. Quoique, j'avais déjà une petite idée où je pourrais me cacher. En me rendant sur les Blues, j'aurais plus de facilité à effacer ma trace. J'avais bel et bien l'intention de galoper jusqu'au port de Nanohama.

Je courrais dans la cours sous la clarté de la lune. Les lumières de la villa ne me servaient plus. Mes poursuivants ne tirèrent pas. Ils étaient donc tous décidés à me capturer. J'attendis alors qu'ils s'aventurent en plein milieu de la cours, loin de toute zone de couverture. Ainsi, en effectuant des rafales, ils seront à ma merci et j'en serais débarrassée enfin. Pendant que je faisais de longue enjambée, je chargeai ma gunblade comme je me pouvais. Finalement, avec bien tant que de mal, j'armai mon arme. Heureusement que je m'étais fait le plein de munitions. Tant pis pour l’économie.

- Visez ses pieds pour qu'elle tombe!

- Quoi?! Certainement pas!!

Je me retournai et dans mon mouvement de rotation, je fis caler mon arme à feu en direction du meneur.

PaANnn !! !!!

Et d'un. Ils étaient tous pris au dépourvu. Ils n'avaient même pas eu la moindre occasion d'anticiper le combat. De plus, sous cet effet de surprise, ils restèrent bêtement sur place à me regarder. Ils en revenaient pas. À mon avis, cela devait faire comme pour Jeff, tout à l'heure. Moi qui avais passée beaucoup de temps en leur compagnie, ils en revenaient pas. Un deuxième coup de feu les fit revenir à la dure réalité. Leur yeux plein de larmes regardant leur collègue tomber à côté.

- Mais arrête, Aoi!! Qu'est-ce que tu fais!!! Tu es devenue folle ou quoi?

Pas de pitié. Je les tuais tous un à un. Autant que j'avais de balles. Pendant que je tirais, je reculais vers l'étable où se trouvais les chevaux déjà agités à cause de retentissement.

- Elle va nous filer entre les doigts. Aaahhh!!

- Ce n'est plus la fille que je connaissais. Fuyez, les gaaahhh!!

Je fis partir à coup de claques les chevaux en j'en gardai une. Je chargeai mon sac sur la bête et je montai dessus. J'étais presque sortis d'affaire. D'ici quelques secondes, je serais dans les rues de la ville. Il fallait que je sorte avant l'arrivée inattendu de certaines personnes... Je chevauchais sur la créature en direction de l'entrée de la cours. Je constatai que mes agresseurs n'en avaient plus après moi. J'étais sauvée!!

Et voilà, j'étais enfin libre comme l'air. Je me dirigeais vers le port. Il était temps que je trouve refuge. Je n'avais pas agi sur un coup de tête. Je voulais partir depuis un bon moment de cette prison de fleure et de faux amours. Je ne sentais pas le courage et je n'avais pas la force plus tôt dans ma jeunesse. Je ne savais pas vraiment en fait, comme j'ai pu trouver la force et le courage nécessaire. En tout cas, je n'avais pas de scrupule pour ces mâles en chaleur qui ne faisant qu'obéir aux ordres d'Iwao. Je me sentais mal avec eux, derrière leur affection fictive...

[Quête Solo] Je ne partirais pas les mains vides! Image_11


[Quête Solo] Je ne partirais pas les mains vides! Signat10
Aoi D. Nakajima



~FIN~
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