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Attention chérie, ça va couper

Année 1623, Suna Land, sur la terrasse d'un petit café

Ça faisait déjà quelques mois qu'Anko et moi avions commencé à travailler pour le gouvernement, plus précisément pour la police secrète du gouvernement. J'avais déjà effectué plusieurs missions, aux objectifs variés, mais récemment, j'ai réalisé quelque chose: jusqu'à présent, j'avais toujours bossé seul (enfin, seul avec An). Je n'avais jamais eu l'occasion de travailler avec un collègue. Quelque part, c'était normal: j'étais agent secret du gouvernement, les autres gens comme moi devaient se faire discret. En fait, je n'aurais pas été surpris d'apprendre qu'en réalité, chaque membre du CP pense être le seul existant, le seul à aller sur les terrain, toutes les autres personnes croisées dans les QG n'étant la que pour créer l'illusion, illusion orchestrée par les grands chefs des polices secrètes afin de pouvoir continuer à manipuler leurs pions sans problème. Il y a deux semaines encore, je croyais sérieusement à cette théorie, jusqu'à ce que je sois convoqué dans le bureau du dénommé Gilles le traître.

De ce que j'avais entendu, le bonhomme était le monsieur je sais tout du coin, celui qui connait tous les bons plans, et qui sait comment en tirer profit. Mais ce n'était pas mon porte-monnaie qui avait trinqué ce jour la, mais plutôt celui d'un gros bonnet d'une grosse société. La Pulu Pulu Korp pour être plus précis, entreprise spécialisée dans l'élevage, la fabrication et le commerce d'escargophone. Les pro de la télécommunication avaient "égaré" un de leur produit. Un escargophone très rare et très précieux, qui valait une véritable fortune. Et après avoir fait leur petite enquête et jouer avec leurs relations, les chefs de la PPK c'étaient rendu compte que la disparition du fameux den den à trouze mille berrys coïncidait avec une récente vague de piraterie et de banditisme qui c'était abattue sur l'île de Suna Land. En fouillant un peu, ils avaient découvert que cette montée en puissance de la criminalité était due à de gros problème de communication à travers l'île, ce qui correspondait, comme par hasard, aux effets de la Miss den den, un escargophone pouvant bloquer toute communication dans un large périmètre, et, encore une fois comme par hasard, le den den qui valait trois milliard était une Miss den den.

Bref, il y avait de grande chance que la marchandise se trouve à Suna Land, et la récupérer ne semblait de toute évidence pas être une tache facile, et c'est ce qui déclencha ma convocation dans le bureau du borgne. Pour faire simple, il me proposa une petite mission "pas vraiment officielle", consistant à m'infiltrer à Suna Land afin de retrouver avec un maximum de discrétion la Miss den den, et si possible les vingt escargophones noirs et blancs qui étaient sensé être livré avec elle. De plus, je devais trouver comment est ce que cette marchandise, dont l’existence était normalement top secrète, avait été volé, et, si c'était possible, je devais m'arranger pour que les petits malins ayant réussi à faire ça ne soit plus capable de faire grand chose après ma visite. Boarf, officielle ou pas, cette mission n'allait pas à l'encontre de mes principes, et la récompense promettait d'être intéressante (on parlait de bosser discretos pour la PPK tout de même, pas pour un banal marchand de poisson). Mais je devais agir vite, car dans quatre jours, une troupe composé d'une cinquantaine de marine allait débarquer à Suna pour pouvoir remettre de l'ordre dans tout ce merdier. Et la présence de tous ces soldats risquaient de rendre difficile la partie "un maximum de discrétion" de la mission. D'autant plus que je n'avais aucune raison d'être sur cette île, et donc, je risquais aussi des représailles.

Bref, il fallait agir avec rapidité et efficacité, et ce n'est pas vraiment le genre de chose que l'on est sur de trouver chez des nouvelles recrues. Après tout, je n'avais rejoint le CP que depuis quelques mois, ce n'étais pas logique de me confier une mission d'une telle importance. Je ne m'étais pas gêné pour mettre en avant ce fait devant Le traître, et il m'expliqua qu'actuellement, il n'y avait que très peu d'agents disponible pour effectuer ce travail, et parmi eux j'étais celui qui possédait le profil le plus adapté. Ouais, profil adapté, ça sentais un peu le mensonge pour moi. Malgré tout, il me dit que pour s'assuré de la bonne réussite de la mission, il avait mit un second avec plus d'expérience, agent sur le coup. Je ne fus pas surpris: rajouter à cette mission un mec plus expérimenté qui pourrait à la fois augmenter les chances de réussites, mais aussi me surveiller, ça répondait de la logique pure.

Enfin, bref, c'est grâce à cela que j'eu la confirmation de ne pas être en réalité le seul membre des Cipher Pol. Ou plutôt, j'aurais du avoir ma confirmation il y a déjà vingt minutes. Je me trouvais actuellement dans un café de Suna Land, sur la terrasse, à attendre l'arrivé de mon collègue qui était en retard. Je n'avais pas eu beaucoup d'information sur lui, hormis que son signe distinctif était le rose, et qu'il était parfois nécessaire de le motiver un peu pour qu'il travail bien. Je ne savais pas grand chose d'autre, après tout, en tant que petit nouveau du CP, je n'avais accès qu'à très peu d'information, même en passant par des moyens détournés pour les obtenir. Caressant la tête d'Anko qui engloutissait le croissant que je lui avais commandé, je réalisai que le propriétaire du café me regardait d'un air suspect.

Je pouvait comprendre le pauvre bougre, il se méfiait. Après tout, l'île subissait depuis un moment des attaques de pirates à tout va, et de ce que j'avais entendu, les cocos frappaient toujours par surprise, et pouvaient prendre n'importe quelle apparence. En guise de ma bonne fois, j'avais du payer immédiatement après avoir commandé, et à chaque fois que je commandais quelque chose d'autre, il me fallait payer à nouveau. Et la, c'était le troisième "spécial petit déjeuner" que je venais de terminer. C'est qu'il commençait à me coûter cher ce collègue. Ce n'était pourtant pas bien compliqué: nous devions nous retrouver dans ce café, vers 9 heure, et pour nous reconnaître, nous devions tous les deux afficher un signe distinctif (pour moi, il s'agissait d'Anko, "assise" sur la chaise à coté de moi. Pour lui, on m'avait juste dit que c'était du rose et deux sabres), et histoire d'être sur de l'identité de l'autre, il fallait prononcer la phrase "Ce type se laisse encore moins qu'un marcher sur les pieds qu'un cul-de-jatte".

Rah, ça m'énervait tellement de repenser à tout ça que j'eu de nouveau un petit creux. Alors que je m’apprêtais à demander un quatrième "spécial petit déjeuner" au proprio, je vis une silhouette se diriger vers moi...


Dernière édition par Enzo P. Hisachi le Jeu 20 Sep 2012 - 5:00, édité 1 fois
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Une nouvelle mission venait d’être assignée à Pinky. Il devait mettre en suspens toutes ces autres missions pour se consacrer pleinement à ce nouvel objectif. Pour avoir l’ordre de remettre à plus tard ces autres missions, l’auteur de la requête devait avoir des amis au placé. C’est sympa des relations comme ça, héhé. Donc, cette mission qui n’était même pas officiel, était prioritaire car elle concernait la Pulu Pulu Korp : le plus gros fournisseur de Den Den Mushi du gouvernement. Il tenait ces infos du courrier que venait de lui remettre son officier de transmission. Oui, j’ai bien dit officier de transmission. Pinky avait un officier rien que pour lui, chargé de lui remettre ses ordres de missions, car il était trop flemmard pour se rendre au QG comme tous les autres agents du gouvernement. Les hauts-gradés en avait marre d’attendre qu’il ait décidé de se pointer à des heures pas possible pour lui expliquer tout en détail. Alors ils avaient trouvé ce moyen discret et en même temps cool pour le CP. Cependant, le rendement des missions ne s’accéléra quand même pas, car il lui fallait toujours son temps de sommeil. Et ouais rien ne pouvait changer son comportement nonchalant !

En tout cas, cette mission de l’embêtait pas réellement vu qu’à ce moment il n’avait aucune mission en cours et coulait depuis déjà quelques temps des jours tranquille. Cependant, il était un peu mécontent que ses chefs l’envoi se balader sur Suna Land, cette île désertique et étouffante. Ça ne devait pas être la joie là-bas. En plus, il lui avait assigné une mission où il devait trouver comment une cargaison de Den Den a été volée, où sont ces derniers, les récupérer, trouver la cachette des pirates, et enfin, neutraliser leurs chefs. Seule la dernière partie semblait intéressante ce qui le plongeait dans une flemme incroyable. Il se recoucha donc pour contempler les nuages. Il put en voir un ayant une forme de serpent tout rigolo en compagnie d’un cornu flippant… Ensuite, son officier de transmission qui était toujours là lui demanda de se presser car cet ordre était très important.

Blasé, il se leva et prit la direction du bistrot le plus proche. Il ne pouvait quand même pas partir comme ça, il fallait qu’il fasse la fête avant son départ. Il passa alors plus de cinq heures à célébrer cet ordre de mission en draguant, buvant et insultant les gens. Une murge ordinaire quoi. Après quelques vomis, il était prêt à l’aventure.

Plusieurs jours après, il arriva à bon port. Comme il l’attendait la chaleur était accablante. Il marcha sur le sable brulant avant de prendre un moyen de locomotion local afin de se rendre sur le lieu présumé du vol. De plus, il devait retrouver un CP novice dans un café (quelle idée quand même pour un point de rendez-vous… Mieux vaut un bon vieux rade, héhé) : le Café Olé ! Il devait être à 300m de l’établissement quand il vu qu’il était en avance, alors il décida passer par un bar avant, car le soleil, harassant, l’avait crevé et assoiffé. Il se cala alors dans le bar le plus proche pour se ressourcer. Puis quand il eu fini ses verres, il regarda l’heure et en conclut qu’il était encore en avance (20 minutes de retard ce n’est pas assez, héhé). Comme il avait maintenant envie de dormir il voulu se caler dehors mais la chaleur lui fit vite changer d’avis. Il trouva un ptit hôtel et fit une sieste éclair de deux heures. Quand il décida enfin de se lever, il se mit torse nu pour moins subir la chaleur. Et comme il était protégé du soleil par son chapeau, il se rendit tranquillement au café pour retrouver son confrère. C’était au petit nouveau de le reconnaitre, car Pinky n’avait aucune idée de quoi il ressemblait (enfin n’avait pas lu son papier de mission jusqu’à cet endroit quoi). Il espérait que ce soit une blonde pulpeuse, héhé. Avec deux heures et demie de retard, il était parfait ! Il se calla à une table et attendit une dizaine de minutes avant d’être lassé car rien ne se passait. Il pensait que l’autre CP était en retard et cela le rendait fou ! C’était lui qui arrivait tout le temps en retard, lui qui se faisait attendre et pas le contraire !

Il se préparait à partir quand il aperçut un type louche questionner violemment le barman. Il faisait un raffut pas possible ce qui énervé le samouraï encore sous l’effet de l’alcool. Il se dit alors que ça pouvait être une des personnes qu’il devait arrêter ou tuer… Il ne se rappelait même plus sur quoi portait sa mission après avoir ingurgiter tout cet alcool. Il chopa donc le gars chelou et lui dit de vite se calmer sinon il allait avoir à faire à lui. Puis quand l’homme lui dit de sortir de l’établissement pour régler ce petit différent, Pinky se reprit et lui dit qu’il avait la flemme et que s’il voulait, il pouvait aller se battre tout seul dehors. Car d’une, il fallait se déplacer et en plus vu la chaleur il aurait soif et serait fatigué très rapidement. C’est à ce moment là qu’un autre gars encore plus chelou que le premier intervint pour les séparer. En plus, en l’approchant, il lui dit il lui glissa à l’oreille une phrase très bizarre : "Ce type se laisse encore moins marcher sur les pieds qu'un cul-de-jatte".

Pinky après avoir sortit ses deux sabres lui répondit : « Bin s’il veut faire le malin, moi j’peux lui fracasser la bouche pour plus qu’on l’entende ! Puis après j’peux aussi lui couper les bras pour plus qu’il ne puisse violenter des gens ! Et si ça ne suffit pas ! Si ça ne suffit pas et bin j’aurais juste à le supprimer ! Compris Mr le géant bizarre !? »
    Un drôle de type était entré dans le bar. Il se promenait torse nu, surement un type un peu sans gène. Mais ce n'était pas ça qui retenait mon attention. Non, c'était surtout qu'il transportait deux katanas avec lui. Au début, je pensais qu'il s'agissait de mon homme, et je me débrouillai pour mettre An bien en évidence. Mais, le type entra et alla s'asseoir sans même me jeter un regard. Était-ce vraiment lui? Il semblait un peu trop distrait, et ne portait pas de rose....peut être n'était-ce qu'une façade pour tromper les gens? Après avoir attendu dix minutes une réaction de sa part et commençant à perdre patience, je décidai d'aller à sa rencontre pour lui murmurer discrètement la phrase d'identification. Dans le meilleurs des cas, c'était mon partenaire et on allait pouvoir commencer à bosser, dans le pire, c'était juste un original qui me prendrait pour un fou (s'pas comme si j'avais l'habitude).

    Manque de pot, un autre type, à l'air patibulaire, entra à son tour dans le café, et se dirigea vers le proprio. Après avoir échangé quelques mots avec le commerçant, le ton de l'homme commença à monter, et rapidement, ce fut des menaces qu'il se mis à hurler. Décidant de mettre ce problème de coté, j'arrivai au niveau de l'homme torse nu, et je vis ce dernier réagir pour la première fois depuis son entré dans l'établissement. Visiblement, il appréciait peu les gens qui hurlaient sur les propriétaires de café, et il commença à se fritter avec l'homme. Mon cerveau se mit à faire sa spécialité, c'est à dire fabriquer des scénarios catastrophe rien que pour m'emmerder. Et si ce gars n'était vraiment mon partenaire et que c'était un crétin au sang chaud, du genre à se jeter sur la moindre embrouille? Non, quand même pas.

    Laissant cette théorie de coté, je décidai de me mêler à mon tour à l'affrontement, et je m'interposai entre les deux hommes. Profitant de leur surprise, je glissai le mot de passe à l'oreille de l'homme en rose, mais le résultat ne fut pas celui que j'espérais. Non seulement il ne semblait pas avoir reconnu la phrase, mais en plus, il sortit ses deux sabres pouvoir se battre avec l'autre ahuri. Au final, cet exhibitionniste n'était pas mon collègue? J'étais à la fois déçu et soulager de savoir ça..... mais alors que je regardais les deux hommes quitter le café, mon regard se posa sur le pantalon du gaillard torse poil: une feuille en dépassait légèrement. Et je connaissais bien ce genre de papier: il ressemblait beaucoup à ceux utiliser pour décrire les missions aux agents du CP. Non, ce n'était tout de même pas....
    A bien y réfléchir, je me dis que ce type avait peut être un très fort sens de la justice, et que mission ou pas, il voulait absolument pourfendre les méchants.... Un type comme ça, manquant de discrétion, avec deux sabres et possédant un document ressemblant beaucoup à ceux du QG..... Non, quand même pas.....

    Mais je fus tiré de mes pensées par le propriétaire du Café Olé: il avait sortit deux pistolets et il les pointait dans notre direction.


    -Fichez le camp de mon établissement.... TOUT DE SUITE!

    Visiblement peu désireux de finir transformés en passoire, les deux hommes commencèrent à se diriger vers la sortie, même si celui torse nu râlait à propos de la chaleur dehors. Le proprio, rassuré, baissa ses armes, et le second gaillard en profita pour sortir une arme et pour la pointer dans sa direction. Visiblement, il n'aimait pas beaucoup qu'on lui donne des ordres. Malheureusement pour lui, il était tellement concentré sur sa cible qu'il ne me vit pas passer dans son dos, ni lever très haut un bras au dessus de lui. Par contre, il sentit parfaitement le bois de la chaise que je venais de saisir se fracasser sur son crane. Après avoir vérifié que le bonhomme était bien hors-service, je m'approchai l’épéiste nudiste qui semblait un peu dans les vapes, et je tirai le papier dépassant de son kimono pour pouvoir confirmer mes craintes. Argh, oui, c'était bien lui l'agent envoyé pour m'encadrer..... Je me mis immédiatement à lui murmurer:

    -Vous...Vous bossez bien pour le grand G n'est ce pas? Si vous êtes venu récupérer LA cargaison, alors c'est moi votre partenaire. J'aimerais qu'on discute de deux trois choses après, mais pour le moment, aidez moi à embarquer cet énergumène avec lequel vous alliez vous battre, il pourrait avoir des informations intéressante pour nous.

    Saisissant le corps par les pieds, je commençai à le traîner vers la sortie, en tentant d'aller le plus vivte possible, le proprio du Café Olé ayant ressorti ses pistolet et les pointant sur moi, le visage en sueur. Visiblement, il n'était pas loin de craquer et de tirer sur le premier type à faire un mouvement brusque, pacifique ou pas... Quand à mon partenaire.....Bon sang, on m'avait fichu un type qui, de toute évidence, manquait de sérieux. Non, je ne devais pas tirer de conclusions hâtives, il avait surement une très bonne raison pour être autant en retard et agir n'importe comment. Oui, une bonne raison..... Dans le cas contraire, cette mission allait être très, trèèèès longue. Et très éprouvante aussi, que ça soit pour moi ou pour lui!


    Dernière édition par Enzo P. Hisachi le Mar 25 Sep 2012 - 20:54, édité 1 fois
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    Le vieux du café était énervé, il sortit donc un flingue et voulait nous griller la cervelle à tous si on ne se cassait pas vite fait de son établissement.

    « C’est comme ça qu’tu traites tes clients ?! Putin tu fais chier le vieux ! En plus il fait trop chaud dans ton bled pourri ! »

    Une fois dehors, le cocktail : soleil rude et alcool, me mit un gros coup de barre. Je ne me sentais pas bien, j’avais un énorme mal de crâne. Ensuite, le géant chelou se ramena et fracassa une chaise sur la tête de l’autre braillard par derrière. Sans un mot, sans en bruit, ni prévenir qui que se soit, il l’avait fracassé. D’un côté, ça m’arrangeais vu que je n’avais plus besoin de le massacrer, mais en même temps cet acte était d’une lâcheté ! Il me parla ensuite du Grand G, d’une cargaison et d’un partenaire, … Qu’est ce qu’il me racontait celui là j’avais mal au crane et il me racontait sa vie ! Ensuite, j’ai vu que ce gars commença à trainer par terre le pauvre crieur, puis j’aperçus dans sa main une lettre du gouvernement. C’était la même missive qui m’avait été envoyé. Ce gars était le jeunot dont parlait ma mission ?! Claquant des doigts comme s’il venait de mettre à jour une énigme d’une importance capitale, il s’exclama :

    « Ha mais t’es mon partenaire toi ! »

    Voyant l’air blasé de celui-ci, je me dis que j’allais avoir du pain sur la planche avec un incapable pareil. Aucune discrétion ! Aucune simplicité ! Il tenait son papier de mission à la main ! Aux yeux de tout le monde ! De plus, ses interpellations n’étaient pas très raffinées ! Lui, ça devait être le genre de gars qui faisait dans le bourrin et le tape-à l’œil. On ne jouait pas du tout dans la même cours.

    « Gamin ! Va falloir que je t’apprenne le tact durant mission, parce que les arrestations comme ça, c’est digne des cowboys dans les Western ! Et là, on n’est pas dans un film ! En plus, on ne t’a rien appris à l’école de CP ?! On doit toujours saluer ses ainés ! »

    Je me la jouais ouais. Mais c’était parce que c’était rare de voir quelqu’un de plus jeune que soit dans la maison, alors fallait profiter, héhé.

    « J’vois qu’tu veux l’emmener à la prison. Bon, j’te laisse te charger de lui faire avouer ce que tu veux. Moi j’me charge de heu… Bin de faire le compte-rendu sur heu… Bin sur ton comportement. Et oui, les plus vieux doivent évaluer les plus jeunes afin de heu… D’informer le QG de leur avancement. Bon allez tchuss ! Le devoir m’appelle le géant ! Et tout à l’heure, fait moi penser qu’on doit se parler de la mission tous les deux, parce qu’on ne se connait pas. Tu me diras, ça peut mettre du piment à cette mission, héhé. En tout cas moi c’est Pinky ! »

    J’rêve ou j’venais de lui faire un clin d’œil à la fin de ma phrase ?! En tout cas, j’m’en suis drôlement bien sortit dit donc ! Bon en attendant, moi j’filais faire un petit somme, car je n’ai presque pas dormit de la journée à cause de ce voyage ! En tout cas, avoir quelqu’un dans mon équipe, c’était vraiment formidable pour mes ptites occupation, héhé. Je pris donc la direction de mon hôtel, tout en salivant déjà à l’idée de retrouver mon lit. C’était vraiment un beau début de mission comme d’habitude.
      « Ha mais t’es mon partenaire toi ! »

      Noooooooon, sans déconner?! On dirait que le troglodyte nudiste avait enfin tilté. Bon sang, il n'avait vraiment pas l'air futé.... Arf, pas de conclusions hâtives j'ai dis, ce type devait jouer un rôle... Oui, exactement comme moi quand je me pare d'un beau sourire et d'une voix mielleuse afin de passer pour un jeune homme charmant aux yeux du monde. Kéhaha, ça devait être ça, ce type devait avoir un don incroyable pour le théâtre. C'est un agent secret après tout, il doit donc faire extrêmement attention à ne pas révéler ses vraies intentions aux autres. Oui, voila, ça me semblait logique comme explication. Vraiment, je devrais apprendre à faire un peu plus confiance aux autres....

      Enfin, dans tous les cas, je me sentais un peu plus rassuré. J'étais en la présence d'un collègue avec plus d'expérience que moi, et plus de talent de toute évidence, c'était une bonne chose. Cette mission allait peut être plus simple que ce que j'avais prévu? L'esprit plus calme, je me tournai vers le type que j'avais assommé un peu plus tôt, en me demandant si on pourrait obtenir des informations intéressantes du gaillard. Dans le meilleurs des cas, il s'agissait de celui qui avait volé la Miss Den Den, et donc, le problème était réglé, il suffisait juste de le faire parler pour récupérer le gastéropode, mais je ne devais pas trop y croire. Il s'agissait peut être juste d'un banal briguant qui essayait de profiter du chaos régnant sur Suna Land pour faire son beurre. Quoi qu'il en soit, il fallait trouver un moyen de savoir qui c'était.... Et vu le coup que je lui avais donné, ce type n'était pas prêt de se réveiller..... Alors que je me mis à chercher une méthode pour lui faire reprendre ses esprits rapidement, mon partenaire se rapprocha de moi et me dit:


      « Gamin ! Va falloir que je t’apprenne le tact durant mission, parce que les arrestations comme ça, c’est digne des cowboys dans les Western ! Et là, on n’est pas dans un film ! En plus, on ne t’a rien appris à l’école de CP ?! On doit toujours saluer ses ainés ! »

      -Oh, euh, pardon monsieur! Je, euh... Je suis enchanté de pouvoir faire équipe avec vous!

      J'étais un peu intimidé, il fallait l'avouer. Il faut dire que ce n'était pas tous les jours que je pouvais faire équipe avec un supérieur aussi doué! Raaaah, vraiment, j'étais admiratif, presque ému face à tant de talent. Même en me faisant la morale, l'agent me parlait comme s'il était épuisé et qu'il avait bu quelques bouteilles d'alcool! Il arrivait même à sentir l'alcool! Non, vraiment, ce type était un maître du changement de comportement!

      « J’vois qu’tu veux l’emmener à la prison. Bon, j’te laisse te charger de lui faire avouer ce que tu veux. Moi j’me charge de heu… Bin de faire le compte-rendu sur heu… Bin sur ton comportement. Et oui, les plus vieux doivent évaluer les plus jeunes afin de heu… D’informer le QG de leur avancement. Bon allez tchuss ! Le devoir m’appelle le géant ! Et tout à l’heure, fait moi penser qu’on doit se parler de la mission tous les deux, parce qu’on ne se connait pas. Tu me diras, ça peut mettre du piment à cette mission, héhé. En tout cas moi c’est Pinky ! »

      Pinky, cet agent s'appelait donc Pinky. Woaw, il ne donnait même pas son vrai nom, quel professionnalisme. Et la, il partait seul de son coté, surement pour pouvoir entamer les recherches dans son coin. J'aurais bien voulu l'accompagner, mais je risquais de le gêner.... Alors c'est comme ça qu'un agent pro travaillait? Discret jusqu'à la mort? Impressionnant, je trouvais tout cela vraiment très impressionnant. Je regardai son papier de mission qu'il m'avait laissé, surement avait il déjà mémorisé tout le contenu, comme un vrai pro. À bien y réfléchir, l'enveloppe n'était pas encore ouverte au moment où je la lui ait prise, ça voulait dire qu'il l'avait refermé avec un tel doigté qu'elle donnait l’impression de ne jamais avoir été lue? Par Dame Fortune, qu'il était doué, je devais apprendre à faire des choses comme ça. Vraiment, quel jeu d'acteur parfait, il titube en se dirigeant vers l’hôtel comme s'il était réellement bourré...... Attendez une minute....

      -An, dit moi, il se dirige bien vers l'hôtel la, nan?

      Mon bien aimé anaconda hocha la tête pour confirmer ma pensé.

      -Hors, selon le rapport de mission, l’hôtel a déjà été fouillé est on a rien trouvé, non?

      An hocha la tête de nouveau.

      -Et si je ne me trompe pas.... il est bien arrivé avec plus de deux heures de retard, non?

      Une fois de plus, Anko acquiesça.

      -De plus, il m'a fait un clin d'oeil, j'ai bien vu?

      Le serpent ricana un peu.

      -En plus, il sentais l'alcool, j'ai pas rêvé?

      Elle siffla avec un air de dégoût, ayant visiblement peu apprécié l'odeur qui se dégageait de Pinky. Je me mis à regarder de nouveau la lettre que j'avais tirée du pantalon de se dernier.

      -Et les enveloppe du Cipher Pol sont conçu pour ne pas pouvoir être refermée, le papier se déchire à l'ouverture et c'est pas possible de le recoller sans que ça soit évident, n'est ce pas?

      Mon bébé hésita un moment, mais finit par acquiescer de nouveau.

      *CRACK*

      Quelque chose venait de se briser dans ma tête, je l'avais distinctement entendu. Ce n'était, comme en temps normal, ma raison, ou ma volonté, ou mon esprit. Non, il s'agissait d'une image, d'une représentation: celle que je me faisais de l'agent Pinky. Il est vrai, je l'admets, que je suis quelqu'un qui tire des conclusions hâtive et qui s'imagine rapidement les pires scénarios possible. Mais la, il fallait se rendre à l'évidence, toutes ces informations misent ensemble donnait l'image d'un agent un peu trop parfait et jouant un peu trop bien son rôle. Non, en réalité, je pense qu'il s'agissait juste... juste d'une grosse feignasse alcoolique qui n'a pas lut son papier de mission, ni les dossiers en rapport avec. Un branleur qui m'avait fait poireauter deux heures et demie dans un café alors qu'il se soûlait ailleurs. Et surtout, un petit malin qui essayait de me faire faire tout le boulot à sa place. Un grand et serein sourire se dessina sur mon visage. Calmement, je dis à ma petite An:

      -Anko chérie? On essaie de nous rouler je crois....

      Elle me regarda avec une tête qui semblait me dire "et c'est maintenant que tu t'en rends compte?".

      -Anko chérie?........ ATTRAPE MOI ÇA!

      Ramassant l'homme assommé par terre, mon corps partit ensuite à toute vitesse à la poursuite de Pinky. Utilisant ma bonne vieille allonge pour l'attraper au niveau de l'épaule, je sifflait Anko pour qu'elle s'enroule autour de son corps sans me lâcher, et je passai ma main autour du coup de l'agent afin de le diriger (de force) dans la direction opposée.

      -Bien bien bien bien bien bien bien, très cher "partenaire", loin de moi l'idée de vouloir entraver votre enquête, mais je pense qu'il vaudrait mieux qu'on reste ensemble, histoire de pouvoir se.... "superviser" l'un l'autre.

      J'avais faillit me faire avoir, par un type comme ça. Oh, j'me sentais honteux, mais à un point, vous ne pouvez pas imaginer. Un débutant et un branleur, les mecs de la PPK ne tenaient pas à leur Miss Den Den ou quoi?! Erf, regardant mon partenaire, je me dis qu'il y avait au moins quelque chose de bien chez lui: s'il se comportait comme ça tout le temps, il devait être assez doué dans d'autre domaine pour être resté CP durant plusieurs années. Je réalisai aussi qu'il avait dit quelque chose d'assez intéressant un peu plus tôt: la prison. Les gens de la prison auraient surement des infos sur le gars que j'avais assommé, et ils pourraient nous donner quelques pistes. D'autant plus qu'avec cette mission, nous avions obtenus quelques autorisations spéciales afin de faciliter l'enquête. Enfin, je savais par où commencer. Je mis l'homme assommé sur mon dos, je redonnai à Pinky son papier de mission, et, sans lâcher ce dernier, je commençais à chercher la prison locale.

      -Ecoute, "part'nair", on va chercher la prison du coin, on y trouvera surement de bonnes infos. Pendant ce temps, toi, essais de lire discrètement papier de mission histoire de connaitre au moins nos objectifs.... Ah, et essaie pas de te faire la malle, j'ai demandé à An de t'empoisonner à la moindre tentative de fuite.
      Pour finir, appelle moi P, ça sera largement suffisant.


      Donner mon vrai nom à ce guignol, et puis quoi encore?! J'étais plutôt remonté contre le coco, j'vais pas mentir. Mais vu comment les choses étaient parties, il valait mieux que ça soit la fougue de la jeunesse et non la sagesse de l’aînesse qui prenne les rennes.


      Dernière édition par Enzo P. Hisachi le Dim 30 Sep 2012 - 16:40, édité 2 fois
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      Le surveillant chef n'avait sûrement pas prévu ce genre de visites. Ou, plus précisément, il avait tout prévu : attaque pirate, chute de météorite, arrivée d'amiral en goguette ou encore un rôti resté trop longtemps sur le four. Parce que oui, le surveillant Gump aimait prévoir. Tout prévoir. Cela datait de l'époque où une bande de sagouins l'avait joyeusement molesté sur les quais, dans sa jeunesse, pour quelques berrys. Il aurait aimé courir, Gump, mais il ne l'avait aps prévu. Résultat, manque d'entrainement, piètre performance, tête au carré. Depuis, sa vie était réglé comme une horloge. Et si le directeur avait voulu y mettre du sien, la prison le serait comme lui.

      Non, ce qu'il n'avait pas prévu, c'était le du... Tri... Quarto qui arrivait. Etait-ce vraiment un serpent autour de cet homme ? Et ils trainaient quelqu'un derrière eux. Diable. Donc deux, trois en comptant le serpent, et quatre avec le macchab. Le surveillant chef Gump fronça les sourcils, qu'il avait par ailleurs fort touffus, avant de se tourner vers les deux gardiens en faction ce matin.

      Gump : "Messieurs, des visiteurs. Ne nous laissons pas intimider par l'imprévu. Je sais, je sais que celui-ci peut être effrayant, terrorisant, même. Mais n'ayez crainte. L'esprit humain s'adapte, et nous ferons face. Oui, nous n'aurons sans doute qu'un plan A. Peut-êtreun B, dans le meilleur des cas. Mais celui-ci sera à la hauteur, et nous ne faiblirons pas !"

      Avant de se retourner assez magnifiquement, sur ses talons, et de s'éloigner, loupant le regard blasé que s'échangèrent les deux pauvres gardiens. Et lorsque, finalement, le surveillant chef Gump parvint en haut de la porte, sa voix s'éleva, claire et forte.

      Gump : "Bienvenue, je l'espère, visiteurs imprévus ! Quels sont les pas imprévus ayant mené votre visite impromptue parmi nous ?!"

      Nouveaux regards blasés des gardes.


      ********************************************


      Plus bas dans la prison, au fond d'une cellule, un être dormait. On l'avait isolé de la récente cargaison, sa présence ici étant un mystère complet. Plus tôt dans la semaine, un navire pirate avait été abordé et défait non loin de l'île. On avait, fort logiquement, décidé de faire exploser la population carcérale du crû, autant se débarrasser des déchets près de leur lieu de production. Mais subsistait un problème. Un unique pirate -du moins, il était sur le navire-, qui refusait tout bonnement de décliner son identité. Ses camarades affirmaient qu'il n'était pas des leurs, et personne n'avait réussi à lui tirer un mot. On avait pourtant sorti le bottin de l'île, fort fourni car fort touristique, et il avait eu le droit à la plupart des traitements qu'on peut utiliser quand on ne veut pas trop utiliser le terme "torturer" dans ses prisons.

      Ainsi, le dormeur avait... Ou plutôt n'avait pas pu être réveillé. Ce qui fascinait ses geoliers au plus haut point. Il vivait, pourtant, puisqu'on l'avait vu piocher quelque nourriture dans ses plateaux repas, et qu'une légère respiration sortait de lui. Mais personne n'avait réussi à le faire parler.

      Ce qui, en passant, était explicable. Il resterait ici de toute façon, et dire son nom ne l'aiderait qu'à être connu. Pour l'instant, se taire lui épargnait des ennuis à long termes.
        Putin l’enfoiré ! Il avait compris… Il savait que j’avais essayé de le rouler. Et maintenant il me tenait par l’épaule et m’emmener en direction de la prison. J’étais foutu ! Enfin ma sieste l’était quoi… Et j’avais vraiment envie de dormir. En plus comme il me tenait par l’épaule, sans compter le fait que cette position faisait assez homo’, je subissais toutes les secousses de son corps quand il marchait et ce n’était pas très cool dans mon état !

        Avec une voix d’ivrogne : « Tu as raison ! Je n’avais pô de mission. J’voulais juste te tester ! Ça a marché, tu as réussi mon test ! Tu n’es pas un CP pour rien. Ça fait plaisir d’être accompagné d’un gars comme toi ! »

        Tout mon plan venait d’être foutu à l’eau à cause d’un jeunot un peu trop intelligent ! Cette mission ne va sûrement pas être une partie de plaisir. Puis c’était bizarre, il me demandait de lire le papier de mission… Il se prenait pour qui ?! Je connaissais tous les termes de la mission ! En plus, il me menaçait avec son serpent soit disant venimeux. Ça devait être des cracks mais bon, on ne sait jamais, héhé.

        « Tu crois que je ne connais pas les motifs de ma présence ici ?! Je sais que nous sommes là pour trouver comment une cargaison de Den Den a été volée, où sont ces derniers, les récupérer, trouver la cachette des pirates, et enfin, neutraliser leurs chefs ! Alors ça t’en bouche un coin, héhé. Je sais que tu dois te demander comment je sais tout ça alors que mon papier de mission n’est pas ouvert. Alors… P… C’est tout simple ! En fait c’est parce que j’ai trop la classe. Non la vérité, c’est que j’en reçois toujours deux, car je ne sais pas comment je fais mais je perds toujours le premier et parfois même avant de l’avoir lu… En tout cas, direction la prison hein ! »

        Nous avons donc pénétré en compagnie de mon partenaire, l’agent P dans la prison de Suna Land. Le gardien était assez énervé de notre présence et nous demanda la raison de notre visite, cependant ce qu’il en pensait j’en avais rien à cirer ! Moi j’voulais dormir et même une cellule aurait fait l’affaire.

        Prenant les devants, j’ai commencé par lui dire : « Voilà, nous sommes ici, car mon… bin mon partenaire à éclater un brigand d’une manière assez violente et nous avons besoin de l’interroger. De plus on voudrait avoir votre avis sur ce qui se trame ici ! Et surtout des infos, beaucoup d’infos ! Même les potins pourront être intéressants parce que tout ce que vous nous direz pourra nous être utile dans notre mission »

        « Mais vous êtes qui ?! »

        « Nous sommes… Bin nous sommes des marins d’élites ! Et comme c’est une mission top secrète, vous ne connaitrez aucun détail sur notre mission. Alors faites place et dépêcher vous de faire ce que j’ai dit ! P ! Toi tu t’occupe de prendre le témoignage des gardiens et moi j’vais voir les prisonniers. »


        Je pris un des gardiens avec moi et lui dit de m’emmener voir les terreurs de cette île. Après, être descendu à l’étage du dessous, je pu observer tous ces lions (en cage). Il n’y en avait que quatre… Quelle prison ridicule ! Mais en même temps ça m’arrangeait grandement vu que je n’avais que quatre personnes à interroger. Le premier était fou, il devait moisir ici depuis un bon moment. Le deuxième ne faisait que se contredire dans ses propos… Il n’en avait pas beaucoup dans le ciboulot. Ensuite, le troisième était assez rigolo, car il avait énormément de chose à dire, néanmoins on n’y comprenait pas grand-chose à cause de sa voix trop grave. Enfin, après avoir bien rigolé, je m’introduisis dans la cellule du dernier parce qu’il ne répondait pas à mes appels. Il était peut-être mort… Après m’être rapproché assez près, je pu constater qu’il était vivant. Le bougre respirait. Cet enfoiré se permettait de dormir alors que moi je devais travailler ?! Ça n’allait pas se passer comme ça ! Sur mon visage enivré se dessina un petit sourire sadique. Après avoir demandé au gardien de me ramener de la crème chantilly, j’ai appliqué cette délicieuse crème sur la main du dormeur. Puis, je enchainé en lui chatouillant la tête afin qu’il se gratte avec sa main piégé. Le blague fonctionna à merveille cependant, au lieu de se réveillé après sa baffe sucré, il mangea toute la chantilly présente sur lui… Dégouté mais loin d’abandonné, je lui ai pincé le nez tout en lui bloquant la bouche. Sans air il allait bien devoir se décider à quitter monde de Morphée pour me rejoindre dans ce monde galère. Après environ une minute sans aucune réaction du bonhomme, je dû me résoudre à relâcher la pression. J’voulais pas le tuer quand même ! Il me restait tout de même une dernière solution ! Tout d’abord, il me fallait un verre. D’ailleurs, il arriva bien lentement et ça c’était de la faute de la grosse bedaine que devait se trimballer le gardien. Ensuite, je le remplis d’eau. Voilà c’était prêt ! J’allais lui faire découvrir ma solution pour réveiller les grosses marmottes. Je pris un des doigts de Lucio et le plongea dans un verre d'eau froide. Après quelques secondes sans réaction de sa part, je croyais que ma nouvelle tentative avait de nouveau échouée néanmoins, l’instant d’après il ouvrit un œil et... Quelque chose d'assez inattendu se passa !
          Oh, Dame Fortune, chère Dame Fortune, pourquoi, de tous les agents des Cipher Pol, tu as mis CELUI LA sur ma route. Ce type était un boulet, et à en croire ce qu'il racontait, il était aussi débile et maladroit. Me tester? Pffff, il me prenait pour un con ou quoi? Sérieusement? Ça, un agent du Cp3?! Il avait obtenu le poste comment? En sautant à travers un cercle de feu?! Raaaah, mais pourquoi je m'énervais au final? Ce type n'avait clairement pas le profil d'un agent secret, mais à bien y réfléchir , moi non plus. J'avais un physique facilement remarquable, j'étais naïf, je manquais de culture et j'avais quelques soucis....... émotionnel. Oui, émotionnel, c'est bien ça comme mot. Ptet que j'étais pas assez tolérant? Ptet que je devais lui faire un peu plus confiance?..... Non. Juste non. L'expérience m'a apprit que faire confiance aux autres apportaient souvent beaucoup trop d'ennui. J'm'étais toujours méfié de tout le monde, et ça m'avait sauvé la vie plus d'une fois. La preuve, si j'avais pas fait gaffe, ce type m'aurait laissé faire tout le boulot à sa place. Bref, ma confiance, elle se gagne, et la barre est placée très très haut. En fait, à bien y réfléchir, le nombre de personnes pour qui je portais vraiment de l’intérêt se comptait sur une seul main. Les autres, c'est juste des partenariats temporaires. On se dit bonjour, on fait ce qu'on a a faire, et au revoir. Ce n'est pas que je suis misanthrope, c'est juste que j'ai du mal à vraiment m'attacher aux autres. Bref, je me perdais encore une fois dans mes pensées au point d'oublier mes objectifs: on avait un guss à interroger la. Et justement, au loin je commençai à apercevoir la prison locale. Et un homme devant surement être le chef de l'endroit. Et il semblait assez surpris de nous voir..... Quoi, c'est si surprenant que ça, un type de deux mètres accompagné d'un serpent et d'un exibo traînant derrière lui un mec à moitié mort? Pfff, les gens panique pour rien de nos jours.... Et c'est moi qu'on trouve naïf.... Allons bon, il ne fallait pas rater le premier contact avec les autorités locales, on pourrait en apprendre pas mal d'elles. Donc, sourire commercial ON, voix sérieuse ON, et envies de baffer l'autre épéiste OFF.

          -Bienvenue, je l'espère, visiteurs imprévus ! Quels sont les pas imprévus ayant mené votre visite impromptue parmi nous ?!

          -Hé bien, laissez moi vous expliquer: nous so...

          -Voilà, nous sommes ici, car mon… bin mon partenaire à éclater un brigand d’une manière assez violente et nous avons besoin de l’interroger. De plus on voudrait avoir votre avis sur ce qui se trame ici ! Et surtout des infos, beaucoup d’infos ! Même les potins pourront être intéressants parce que tout ce que vous nous direz pourra nous être utile dans notre mission

          Oh oh.... Pinky venait de me couper, ce n'était pas bon ce n'était pas bon du tout ça....

          -Mais vous êtes qui ?!

          Nous sommes… Bin nous sommes des marins d’élites ! Et comme c’est une mission top secrète, vous ne connaitrez aucun détail sur notre mission. Alors faites place et dépêcher vous de faire ce que j’ai dit ! P ! Toi tu t’occupe de prendre le témoignage des gardiens et moi j’vais voir les prisonniers.


          Et à peine sa phrase finie, mon cher partenaire embarqua avec un des gardiens plutôt confus, et se dirigea vers les cellules pour "interroger" les prisonniers, me laissant la, seul avec le chef de la prison, me fixant d'un air suspect, visiblement pas convaincu du tout par la prestation du samouraï. Vous voyez, c'est pour ce genre de chose que je n'aime pas faire trop confiance aux autres... Après avoir utilisé toute ma force mental pour me retenir de ramasser une chaise pour aller l'écraser sur la tête de Pinky, je sortis une lettre de ma redingote, un petit papier magique signé par des haut gradés de la marine nous donnant l'autorisation de faire ce que l'on voulait auprès des bases de la marines et des autorités en général. Aaaah, parfois c'est très pratique de bosser pour le gouvernement, et pour des gens ayant plein de contacts. Heureusement pour moi, la version "officielle" de notre mission nous faisait bien passer pour des marines d'élites, Pinky n'avait pas trop merdé pour le coup.

          -Hum, oui, comme l'a dit mon partenaire, l'agent J, nous sommes ici pour enquêter sur les problèmes de communication de l'île. Tenez, notre autorisation...

          Je pus voir toute la suspicion présente dans le regard de notre hôte disparaître pour laisser place à un mélange de surprise, d'admiration, et de crainte.

          -Woah, Marinford nous a envoyé la crème à ce que je vois. Comment pourrions nous vous aider pour votre enquête monsieur....

          Hahaha, vive le pouvoir des signatures et des grosses réputations. Je soulevais le corps inerte que je traînais depuis un moment pour le tendre à nos amis geôliers.

          -P. Je suis l'agent P. Et ce charmant reptile m'accompagnant est l'agent K. J'aimerais que vous me disiez tout ce que vous savez à propos de cette histoire. Je veux connaitre les dates, les lieux, et les heures des attaques, savoir quand les dysfonctionnements on commencés, où ils se sont montrés plus intense, et tous les autres détails de cette histoire. Mais avant tout, je voudrais interroger ce type réveillez le et préparez le pour moi s'il vous plait!

          Remettant le briguant aux mains des gardiens, je commençai à discuter avec le chef de la prison, histoire de voir s'il pouvait me donner des informations en plus de celles obtenue dans les dossiers des services des renseignements. Malheureusement, les minutes passèrent et l'homme ne m'appris rien de nouveau. On finit par venir me chercher pour interroger le braqueur raté, et je me rendis dans une petite pièce où se trouvait juste une table et mon bonhomme, visiblement dans les vapes. J'étais assez excité, et c'était dur de garder mon calme: j'allais effectuer un vrai interrogatoire! Tout ce que j'avais appris en lisant des romans policiers allait enfin se révéler utile. La classe! M'asseyant en face du gaillard, déposant Anko sur une chaise à coté de moi, je débutai la conversation.

          -Hé, debout mon grand, allez, réveille toi. J'suis en face de toi, regarde moi..... HE, JTE PARLE!

          -RAAAAAAAH, PAR PITIÉ, CRIEZ PAS! J'AI LA TÊTE LOUUUUURDE...

          -Mais, euuuuh, c'est toi qui crie la.... Bref, tu te souviens de moi mon gars? On c'est croisé au Café Olé.

          -OUI, JME SOUVIENS, T'ES LE CONNARD QUI M'A FRAPPÉ!

          -Techniquement, c'est la chaise qui t'as frappée, pas moi. Et parler de connard quand on essais de braquer un ptit établissement sans histoire, c'est gonflé. D'ailleurs, pourquoi tu t'es attaqué à cet endroit, hein? Vas y, explique moi?

          -PAS DE RAISON PARTICULIÈRE, J'AVAIS BESOIN DE FRIC.

          -Na, sérieux, tu peux pas t'arrêter de crier deux secondes? C'est lourd à force.

          -C'EST GÉNÉTIQUE CONNARD, J'Y PEUX RIEN. J'SUIS NÉE COMME ÇA. T'AS UN PROBLÈME CONTRE LES GENS QUI CRIENT FORT? RACISTE! AH, ELLE EST BELLE LA MARINE D'AUJOURD'HUI!

          -Vraiment gonflé.... Ecoute, mon gars, je vais pas passer par quatre chemin: tu sais quoi sur les évènements récents qui se passent en ville?

          -BAH, LA MÊME CHOSE QUE TOUT LE MONDE: LES ESCARGOPHONES MARCHENT PLUS, ET LES AUTORITÉS GALÈRE.

          -Je vois.... Tu ne sais VRAIMENT rien d'autre? Rien de rien? Tu n'as aucune idée de comment les esgargophone ont fait pour arrêter de fonctionner?

          -HA, NAN, AUCUNE IDÉE. JE TOUCHE PAS A CES BESTIOLES LA MOI. J'DÉTESTE CES SALETÉ. MA FEMME M'A QUITTÉE POUR UN VENDEUR D'ESCARGOPHONE. DEPUIS JE LES HAIS!

          -Pas de bol mec, je compatis. Mais pourtant, avec toutes ces communications HS, ça doit être facile pour toi de braquer les boutiques, hein? Tu vois où je veux en venir?

          L'homme me regarda avec un air d'abruti. Non, visiblement, il ne voyait pas où je voulais en venir. Bon, il allait falloir changer de méthode. Après avoir fait un clin d'oeil discret à An, je saisi violemment le type par son col avant de le rapprocher de moi, un air furieux sur le visage.

          -Ecoute moi bien coco, ça suffit les plaisanteries! Tu va me dire fissa où se planque tes copains sinon....

          -MAIS JE VOIS PAS DE QUOI VOUS PARLEZ! LACHEZ MOI VOUS M'FAITE MAL! A L'AIDE, POLICE, AIDEZ MOI!

          Passant sur le fait que c'était surement le type le plus contradictoire que j'eu jamais rencontré, je levai mon poing, prêt à l'écraser sur son nez quand je sentis quelqu'un retenir mon bras. C'était Anko. Elle se mit à siffler, faisant de grand mouvement avec la queue, m'incitant à reposer l'homme au sol. Après cela, elle s'approcha de ce dernier et siffla d'un air calme, lui tapotant l'épaule, comme si elle cherchait à le rassurer. Ouais, c'était la méthode du bon flic et du méchant flic! Ça marchait toujours dans les romans, et il n'y avait pas de raison que ça foire la. Surtout qu'An s’entraînait depuis longtemps à jouer les bons flics. Ouais, ça ne pouvait pas rater, on allait l'embrouiller jusqu'à ce qu'il dise ce qu'il savait vraiment!

          Un quart d'heure plus tard...

          Je sortais de la salle, Anko dans les bras et un air blasé sur le visage, me dirigeant vers le chef de la prison, qui me fixait les yeux plein d'espoir.

          -Alors? C'est l'un des pirates qui ravage notre ville? Ils vous à dit où se trouvait ses collègue?

          -Non.... Pas vraiment non.... Ce type est juste un ptit criminel de base qui a voulu profiter de la situation pour s'en mettre plein les poches, histoire de se remettre du départ de sa femme, à cause d'un traumatisme remontant à son enfance ou on le forçait à manger ses épinards et en fait qu'il aille se faire foutre, je viens de jouer les psychanalystes et c'est vraiment, vraiment lourd, parlons d'autre chose voulez vous....

          -Mais..... Oh, je vois..... Et le prisonnier, qu'en avez vous fait?

          -J'AI DIS: parlons d'autre chose voulez vous?

          Ouais, parler d'autre chose, parce que la, je venais de vivre une expérience désagréable, et de subir une désillusion. La méthode du bon et du mauvais flic n'avait pas marché.... Pourquoi? Rah, c'était de ma faute, je devais m’entraîner à mieux jouer les mauvais flics. Brrr, il était cinglé ce mec, il a même voulu m'embrasser à un moment. J'ai fracassé sa tête contre la table pour le calmer, alors certes, c'est un peu bourrin, mais il avait qu'à pas me surprendre. C'est vraiment flippant les gens instables émotionellement.... Plus jamais je ne me plaindrais de mes psy.... Je me tournai vers le chef de la prison, visiblement aussi déçu que moi du fait que je n'ai pas pus tirer quoi que ce soit de ce gars. Un gardien arriva au même moment et lui tendit un dossier. L'homme le récupéra avant de me le remettre.

          -Ah, tenez monsieur P, pendant que vous étiez en train d'interroger le suspect, j'ai demandé à ce qu'on vous prépare toutes les informations que vous aviez demandez. Ce dossier résume tout ce que nous savons et que nous avons relevé à propos de cette histoire. J'espère que ça vous sera utile.

          -Merci, j'espère aussi que ça servira. Mais vous êtes sur que vous, vous n'avez rien remarqué de particulier depuis le début de cette histoire? Le commencement ne coïncide pas avec la sortie ou l'arrivé d'un prisonnier? Ou quelque chose du genre? Et vous n'avez vraiment réussi à arrêter personne jusqu'à présent?

          -Hélas non, vous pensez bien que si l'on tenait l'un des pirates responsables de tout cela, cette histoire serait réglé depuis longtemps.... mais...... maintenant que vous en parlez, il y a bien cet étrange pirate que nous avons capturé, mais.....

          -Un étrange pirate? C'est à dire?

          -Hé bien, il y a quelques temps, nous avons réussi à attraper un groupe de pirate ayant débarqué en ville et n'étant pas au courant de la situation actuelle. L'un d'entre eu n'a montré aucune réaction depuis son arrivé, et pourtant, c'est pas faute d'avoir essayé de le faire parler. Même ses camarades disent ne pas le connaitre. Je vais vous conduire jusqu'à lui, peut être que vous, vous saurez comment le faire réagir....



          Suivant l'homme jusqu'au fond de la prison. Lorsque nous arrivâmes face à la cellule du mystérieux pirate, je pus apercevoir à l’intérieur mon "cher" partenaire, Pinky, en compagnie d'un homme ayant l'air très, mais vraiment très calme.

          -Hum, excusez moi.... Vous faites quoi la exactement?
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          Les prisons, un univers magnifique. En tout cas, parfait pour le tireur. D'abord, la nourriture. Pas trop riche, mais, pour ne pas faire croire à une maltraitance, suffisamment copieuse pour remplir les fonctions vitales minimales. Amenée dans la cellule, déjà préparée, et vaguement cuite, elle ne demandait pas de lever le petit doigt. Hélas, tenter de se laisser dépérir n'avait pas poussé les gardiens à le nourrir de force, ce qui était dommage.

          Le sommeil, ensuite. Oh, on avait tenté de le faire bouger. Les interrogatoires, d'abord. Mais il fallait avouer que frapper sur un mannequin n'avait pour seule conséquence que mettre les gardiens sur les crocs. L'eau, il semblait être déjà mort. Frapper ? On ne devait pas laisser de marque, et frapper un mannequin en mousse était assez peu amusant... On avait cru avoir un semblant de réaction en le jetant dans la cour de promenade. Mais la période de panique suscitée par la promesse d'un effort se dissipa bien vite : on ne pouvait pas le forcer à marcher...

          Personne n'avait pensé à l'empêcher de dormir. Il faut les comprendre, les gardiens, pour eux, leur job, c'est punir, pas réveiller quelqu'un. Et ce qu'ils avaient fait aurait du marcher... Pas un clampin pour penser à secouer une clochette de manière perpétuelle à coté de sa cellule, ou lui hurler dessus sans discontinuer pendant de longues heures. En vérité, on l'avait laissé là, dans son carré gris. Prisonnier exemplaire et mystérieux. On s'assurait juste qu'il n'était pas mort de temps à autre, histoire de pouvoir libérer la "chambre". Mais faute de savoir qui c'était, on ne pouvait pas le libérer non plus...

          Mais ça changeait. On venait l'emmerder. De la plus énervante des manières. Cela commença par... de la chantilly et un gratouillage ? Les systèmes passifs du dormeur n'eurent aucun mal à identifier un emmerdeur. Mais... D'un autre coté, c'était un bienfaiteur. Il n'avait eu aucun apport calorifique, ce matin-là, et c'était assez gênant, l'obligeant à ralentir plus que de raison ses systèmes vitaux. En plus, il avait le droit à un massage du cuir chevelu. Bon, ça, c'était assez énervant. Mais Lucio n'avait pas la force, en même temps qu'il portait sa mimine à sa bouche, de repousser l'intrus. Se contentant de manger la crème, un brin de réflexion s'impose.

          Procédure différente chez des fonctionnaires. Improbable. Une donnée s'est insérée là dedans. Extérieur à la prison, un étranger. Ca parait logique. Un enfant, sans doute, les tactiques utilisées correspondent. Oui, ça ne peut être que ça. Fonctionnaire, enfant... Journée portes ouvertes à la prison ? Paradoxe... Sans doute une des données est erronée.

          Mais le petit jeu continue. Voila que son... Bourreau, oui, je ne vois pas quel autre mot nous pouvons employer -pauvre de nous- lui saisit la main pour lui faire subir une nouvelle humiliation. La... Tremper dans de l'eau ?

          Technique basique de "j'emmerde un pote beurré pour les nuls". Il n'a pourtant pas bu. Etrange. Pas tant que ça. Son état n'est pas un classique, personne ne doit savoir pouruoi il cherche tant à économiser le peu d'énergie disponible dans son système. Aussi, le fait qu'on le croit saoul -prison, dégrisement, vous suivez ?- est une possibilité logique. Un enfant ne peut savoir cela. On remplace la donnée enfant par "adulte un peu con". Ouais. Ca colle. Un adulte un peu idiot dans une prison, qu'est ce à dire ? Nouveau gardien ?

          Nouvelle voix. Jamais entendue. Semble surprise également. Ne connais pas les techniques du premier individu. Ils ne se connaissent pas. Ou peu. Peu, probable. Pas, probable. Fifty-fifty. Vouvoiement. Sixty-forty. Et l'emmerdeur qui continue. Seule solution pour terminer, profiter du second individu. Un oeil s'ouvre, lentement... Et l'homme accompagnant Enzo de gueuler. D'autres marines arrivent, armés.

          Un frisson passe dans l'assistance. Enfin, celle habituée à la non-réaction du pirate. Plusieurs armes se lèvent. Pointée droit sur l'homme et sur Pinky, placé là "par hasard". Et le tireur de se mettre, calmement, en position assise. Les armes de trembler. Un vague baillement... Un des gardes, tension aidant, lache son pistolet avant de partir en courant. Les autres tiennent bon. Passant lentement une main sur sa machoire, dans un geste tout à faire mesuré, le tireur lache, dans un souffle fin :

          Lucio : "A vous de me le dire. Pourriez me lâcher. La main ?"

          Toujours une des mimines sous l'emprise de son tortionnaire du jour...
            HRP : Désolé pour tout le temps que j'ai pris pour répondre... Petits problèmes.

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            J’avais réussi mon coup ! Putin le mec venait enfin de se lever ! Enfin, il venait plutôt de s’assoir tranquilou.

            En tout cas, c’est à ce moment-là que P est arrivé avec les gardiens. Il m’a demandé l’air supérieur ce que je faisais et avec le même air dédaigneux, je lui ai dit :

            « J’ai peut-être découvert une piste, moi ! »

            Et là, l’autre m’a demandé de lui lâcher la main qui était encore plongé dans le liquide.

            « Excuse-moi. Désolé de t’avoir déranger, je sais tout à fait à quel point ça peut être désagréable de se faire embêter par un enfoiré au cours d’une sieste, cependant je dois te poser des questions !

            D‘abord t’es qui bordel ?!

            Qu’est-ce que tu fous ici ?!

            Sais-tu ce qui se passe ici ?! »


            Reprenant mon souffle après ces hurlements, je lui dis :

            « Si tu ne réponds pas à ces questions, je t’envoie directos direction Impel Down mon coco ! Là-bas, tu vas apprendre ce qu’est la vie ! J’pense que tu n’y survivrais même pas un jour ! Ici c’était le paradis ! Là-bas, tu connaitras l’enfer ! Viol, meurtre, torture, … Tu vivras tout ça au sein même de ta cellule et ça pour le restant de vie, man »

            Alala, vivement que ce job soit fini ! J’en ai ras la casquette moi ! J’avais tellement hâte de me jeter dans mon lit après avoir ingurgiter quelques litres de nectar divin ! Penser à ce genre de plaisir me faisais envie depuis que j’étais arrivé ! Mais cet enfoiré « d’agent P » comme il se fait appelé me fait vraiment chier ! J’ai hâte de me barrer d’ici et de l’abandonné lâchement à son sort ! J’espère qu’il va se faire prendre dans une embuscade ou qu’il se fera capturer et torturer pour avoir trop fourré son nez dans cette affaire !

            « Prenez-en de la graine P ! C’est comme ça qu’on interroge les prisonniers ! »

            Revissant mon chapeau sur ma tête, je pris congé de ce trou à rat sans même prendre le temps d’écouter les réponses du prisonnier.