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Rejoindre le cœur des combats

Spoiler:

Au début, tout s'était pas trop mal passé. Il avait bien réussi à mettre des bâtons dans les roues des marines. Puis tout avait changé, tout avait foiré. Les canons étaient morts, la fille était empoisonnée, le pervers s'était barré aider ses potes. Il n'y avait plus rien à faire à la salle de surveillance du bâtiment. Maintenant, il fallait encore se décider sur la suite des opérations... Et vite, idéalement.

Aller soigner la marine, ou aider les révolutionnaires face à l'envahisseur??

Les révolutionnaires... Dont un bon nombre n'étaient que des délinquants prenant le mouvement comme un prétexte pour se battre contre l'ordre. Kyoshi détestait profondément cela. Et la marine, elle était tellement attirante. Ces p'tits seins, ces anglaises, ces yeux... Ces yeux! Il s'apprêtait à quitter son poste pour rejoindre la demoiselle en détresse, la sauver comme il le pourrait... Quand quelqu'un le tira par le bras.

- Eh mec, tu dors ou quoi? Faut qu'on s'rende au niveau du cocon, défendre Chuck!

Oh bordel, ce chimiste... Il était bien cool par moment. Mais il restait un peu s'coué. Vouloir aller au front, en tant que scientifiques... Bon allez, vrai qu'il avait raison, ils auraient toujours des moyens de se rendre utiles. À contre-cœur, le physicien se décida à suivre son collègue après avoir refilé la direction de la salle à l'un des opérateurs. Ils n'auraient sans doute plus rien à faire avant un bout de temps. Même sans connaissance poussées des pièges, ils pourraient gérer.

Le chemin avec le chimiste s'avéra quelque peu consternant. Très vite, ils commencèrent à tomber sur des murs défoncés par-ci, des portes absentes par-là. Et finalement, une énorme salle initialement remplie de colonnes. Il n'y en avait plus que quelques unes. Les murs aux quatre coins étaient soit défoncés, soit détruits, tout simplement.

- Brrrr, sans doute l'œuvre de Toji Arashibourei... Il me refroidit comme une réaction endothermique, ce gars. Si jamais on le croise, j'te jure que j'me barre.

Toji Arashibourei... Ce nom qui résonnait dans la tête du chapeauté comme la motivation qui lui manquait pour aller casser du marine. Ou au moins tenter. Les dégâts étaient impressionnants, et il avait du mal à se persuader que c'était là l'œuvre d'un seul homme-poisson. Il avait beau avoir montré une force hors du commun, quatre ans auparavant, rien ne présageait cela. Il avait sans doute fameusement progressé. Mais ceci dit, il avait visiblement été vaincu. Mandrake l'avait annoncé sur les écrans, plus tôt. Mandrake... Il était impressionnant, c'est sûr. Mais à ce point? Rien ne laissait présager une telle puissance destructrice. Le physicien le sentait bien, il était là dans la cours des grands. Il n'était plus temps de jouer.

Ils continuèrent un peu à travers le complexe dévasté, guidés par le chimiste local. Ils se retrouvèrent enfin dans une section qui semblait moins amochée. Mais du bruit montait. Un peu comme si un engin de démolition sévissait à l'intérieur du bâtiment. Les murs tremblaient. Le sol aussi. Il y avait là-dedans une régularité impressionnante. Les murs tombaient, et les scientifiques ne pouvaient rien, ne voyaient rien. Et c'est insupportable pour un scientifique ne pas connaître la cause de ce qu'il perçoit.

Ils n'avaient croisé à peu près personne depuis qu'ils étaient partis du bâtiment des canons. Visiblement, les révolutionnaires étaient concentré au même endroit. Peut-être bien l'infirmerie. Mais soudain, au détour d'un couloir... Elle était là.. Non, non, pas la jolie marine exhibitionniste. L'autre. L'ingé révolutionnaire... La jolie demoiselle croisée aux toilettes. Instantanément, Kyoshi eut le regard vide, fixé sur la jeune fille dont le visage vira à nouveau au rouge pivoine.

- PERVERS!

SBAF!

Il ne l'avait pas vue venir, cette baffe. Et pas tellement sentie non plus, il souriait toujours bêtement.

- Qu'est-ce que vous faites ici, hein?!

- On rejoint l'amiral voir si on peut aider...

À ce moment, plusieurs secousses s'enchaînèrent rapidement. Le sol tremblait. Et soudain, tout le béton du sol explosa à cinq mètres d'eux. Dans le nuage de poussière, on apercevait une silhouette. Même de dos, Kyoshi le reconnaissait. Des courbes monstrueuses... Ça ne pouvait être que l'enflure absolue, Toji Arashibourei. Mais il avait déjà disparu à travers le plafond, sans faire attention à eux.

- C'est lui... C'EST LUI! Faut y aller!

- Woooh bordel, eh mec, même pour une millier de litres d'acide chlorhydrique, je l'approche pas ce gars-là! J'vais aller voir ailleurs si on a b'soin d'moi, hein.

- Ooooooh que non, on s'débine pas! Tu viens avec! Ooooooh que non, on s'débine pas! Tu viens avec!

La demoiselle et le chapeauté se regardèrent un instant, puis s'aperçurent que le chimiste s'enfuyait déjà en courant. Sur le coup, il s'entendaient assez pour coopérer. Il fallait rattraper ce pleutre pour aller éclater ces diables de Sea Wolves.

Spoiler:
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