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Le flemmard, le gamin, et le prisonner

Tequila Wolf. Ses chantiers, sa ville, ses bouges. Ses gangs, ses groupes paramilitaires, sa marine, et les emmerdes qui vont avec. Ici se place notre premier protagoniste. La casquette vissée sur le crâne, l'oeil... Plus ou moins alerté, déambulant dans les rues de la ville, non loin des chantiers, la clope humide au bec, et une mine foutrement morose. Corrigeons : sa mine habituelle. Soit diablement morose. CQFD.

Dans sa poche, vérifiant la présence de son paquet, il ouvre légèrement les lèvres laissant sa clope tomber dans sa paume ouverte, avant de la ranger. Faut pas gâcher. Poussant les portes du bar, perdu au fond des quartiers ouest -West Side, t'as vu ?-, il savait que les lieux étaient propices à une mauvaise rencontre. Comme cette fois où une vieille rombière était venue le voir. Elle puait le fric à trois bornes à la ronde. Il savait, en voyant la femme, de quoi il retournait. Son mari avait du trouver une pétasse de vingt balais, accrochée à son portefeuille comme un sangsue du bayou en chaleur et...

Une seconde. On se croirait dans une mauvaise série noire. Enlevons la lentille narrative. D'abord, aucune femme dans l'histoire. A défaut d'un bar miteux, l'auberge en question était relativement propre. Rien de flambant neuf, rien de maniaque, juste "hygiéniquement acceptable". Manger un morceau ici n'était pas gage de perdre sa langue, bouffée par ce qu'on croyait être de la nourriture. Ne riez pas, Lucio avait connu cela. Enfin, un mec à coté de lui, et une écrevisse pas jouasse qui avait refusé de se faire décapiter, clamant son désir de vivre à coups de pince. Je m'égare.

Mais il n'était pas là pour manger. Il était là pour le tr... Tr... Traaaaraaaaah ! Pour le... Vous savez... Faire un eff... Rah, on va pas y arriver. Il était déjà épuisé rien qu'en y pensant. Traaaaa. Vai. Ller. Travarah. Chier.

Oui, c'était pour cela que Lucio, le tireur, était là. Pour régler une dette en en remboursant une autre. A une table, non loin de là, un homme, en bonne compagnie. Le capitaine Keurk. Terreur des mers. Enfin, des mers peu profondes. A la prime mirobolante. Enfin ça viendrait. Et son navire de guerre -des sables-, la Firme. Ou la Compagnie. L'Entreprise. Lucio ne savait plus. Et cela n'avait pas d'importance. Toujours est-il qu'il était entouré par son équipage. Enfin, équipage... Six clampins. L'un d'eux avait l'air du pire pète-sec des quatre Blues. Un autre s'efforçait tant que possible de plisser les yeux comme un damné. Pourquoi ? Le troisième, roulant les r comme un camionneur fait rouler sa turne, était incompréhensible. Une femme parmi eux, pas l'air plus jouasse que les autres. S'efforçant de ne pas avoir l'air jouasse, en tout cas, comme les autres.

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C'était le capitaine de cette bande de branque qu'il devait abattre ? Diable. Cela allait lui prendre moins de temps. Et éviter à coup sur de se trouver à la place du pauvre Keurk. Il souriait blanc, sous son brushing impeccable. Se lancer dans la piraterie, et contracter si tôt une dette, avec cette gueule. C'était suicidaire. Et cette tenue... Elle était à la mode... à... Chez... En... Non, en fait, ça n'avait jamais du être à la mode... Et cette tête de vainqueur, cette tignasse à la con, ce sourire en coin qui allait bientôt disparaitre. Cela n'inspirait... Rien, à Lucio. Ca le fatigait, même. Il détestait ce genre de mecs. Ils aiment faire des eff... Enfin, des choses indécentes. Et c'est honteux.

Tournant brièvement la tête vers le barman, il posa un doigt, lourdement, sur une carte proche. Pas un mot. Une bière. Ne rien commander, c'est être suspect. Et franchement, avec la concentration de marines et la présence du bagne non loin, il n'avait aucune envie de se retrouver face à un petit détachement simplement par manque de précautions. Il avait déjà tout prévu. La planque, le trajet, la manière de repartir, et avait même aménagé un petit break au milieu, pour piquer son somme.

Portant une main à son manteau, sa main se referma sur la crosse, froide et dure -oui, je parle de son arme. Son pistolet. Arme de feu. Truc qui tire des balles, pas autre chose-, mais, s'apprêtant à la sortir...

Il n'avait pas tout prévu.
    « Wouaaaaah c’trooooop biaaaan ! »

    Ce qui rendait Uriko si joyeux, c’était de voir une île couverte de neige, il n’a pratiquement jamais neigé à Shimotsuki, c’était beaucoup trop rare, et même lorsqu’il y avait de la neige, il n’y en avait jamais beaucoup…
    A bord d’un navire de la marine qui a accepté de le prendre à bord, le bateau allait accoster à Tequila Wolf, là, le jeune chasseur de primes se débrouillerait pour trouver une autre embarcation lorsqu’il devra partir, quitte à revenir sur une autre Blues… Mais qu’importe, ce qui préoccupait notre jeune garçon était de pouvoir poser pied à terre et s’amuser ! Cela faisait beaucoup trop longtemps qu’il naviguait. Et après tant de patience il a bien le droit de se lâcher nan ?

    Et après de longues minutes qui pouvaient paraître des heures à attendre que la marine finisse par atteindre l’île, le petit garçon s’empressa de quitter le navire (En n’oubliant pas de présenter ses remerciements bien entendu), et de se mettre à l’exploration de l’île ! Il y avait assez de neige ici pour faire des bonshommes de neiges plus grands que lui et puis une bataille de boule de neige avec de vraies grosses boules ! Mais tout seul c’est moins drôle… Et puis c’était amusant mais il y avait un grooos inconvénient… Le froid ! Il fait suuuuuuper froid ici ! Pire qu’à Shimotsuki même lorsqu’il neige. Si Uriko aimait jouer avec la neige, il appréciait beaucoup moins le froid… Il est frileux !

    Face à cet obstacle, le jeunot n’avait plus qu’à repousser le temps de jeu à plus tard… Le temps qu’il trouve un compagnon de jeu de toute manière. Direction, le bar ou une petite auberge pour boire un chocolat chaud et demander au passage où se trouve la confiserie la plus proche d’ici ! Boire un chocolat chaud avec un temps comme ça c’était juste la meilleure chose qu’il puisse faire ! Aussi bon à déguster qu’un bonbon !

    « Mooon royaume pour un chocolat chauuud ! »

    Et comme on est encore excité et impatient, on court ! Aujourd’hui, il était de bonne humeur.
    Quelques minutes plus tard, Uriko avait fini par trouver une petite auberge, pas bien cher, car de toute manière il n’a quasiment pas de sou sauf pour les choses vraiiiment importantes… Comme les bonbons quoi ! Brefouille, assis sur une petite table à souffler et siroter son délicieux chocolat chaud qui est troooop bon d’ailleurs. Mais il manquait quelque chose… Hmm… Avec un chamallow et une petite chantilly ce serait vraiiiment trooop super hyper bon ! Il faut immédiatement qu’il aille en faire la demande si c’était possible ! Se levant de sa chaise, celui-ci se dirigea vers le comptoir… Mais dans sa précipitation, le petit avait percuté un brave homme et avait fait tomber quelque chose par la même occasion.

    «Bouille ! Oooh… Ah ! Pardon m’sieur ! Attendez je ramasse votre… »

    Pistolet ? Hmm… Ca ressemble bien à un pistolet ce machin… Ouip, pas de doute, un vrai de vrai… Assez lourd, effrayant et un peu moche… Très bien, réfléchissons….

    « AAAAAAAAAHHHHH ! IL A UN PISTOLET ! LE M’SIEUR A UN PISTOLET ! IL EN A UN ! AAAAAAAAH ! »

    Il fallait agir avec rationalité, crier et courir en rond en disant bien fort qu’il avait une arme était la meilleure solution à laquelle le petiot avait pensé. Et finalement, en regardant le m’sieur qu’il avait bousculé un détail le percuta… Il avait cette casquette particulière…

    « Oooh… Z’êtes un m’sieur de la marine ! Hé hé, pardon, tenez ! »

    Cette casquette… Aucun doute là-dessus, ce devait être un gentil m’sieur de la marine ! Voilà pourquoi il a un pistolet, même si à Shimotsuki, ils ont tous des sabres. Outre le changement beaucoup trop rapide d’Uriko, la chose à retenir est que, malgré lui, il à un peu attiré l’attention de tout le monde sur eux.
    Mais ça, Uriko ne s’en souciait pas particulièrement, ce qui était important, c’était de sociabili… Sociolis… Socia…liser ? Boarf, c’compliqué ces mots d’adultes ! Se faire des coupaings !

    « Pardon m’sieur d’l’a marine ! Euh… Pour me faire pardonnez j’vous paye un chouette chocolat chaud ! Avec de la chantilly et de la guimauve dedans ! Z’allez voir c’est troooop bon ! Comme celui que ma maman elle me fait. Ah… Pardon suis pas poli ! Alors moi c’est Uriko ! Chuis un chasseur de primes ! Un vrai de vrai ! J’ai même des papiers si vous me croyez pas ! Parce que y a pleins de gens bah… Ils me croient pas… Ptet parce que chuis petit ? Mais en fait chuis un graaaand garçon ! Ouip ! J’ai 13 ans ! Et… Et j’ai même capturé dejà des pirates ! Même que j’en ai attrapé un qui s’appelait euh… Enfin il est très alcoolique et il pue, Mimi l’andouille ? Euh quelque chose du genre… Enfin je l’ai attrapé ! Il valait même 50 millions de berries ! Et moi j’l’ai eu euh ! ♪ Ah, viens on va s’installer là ! »

    Ce flot de paroles n’a duré que le temps que le chasseur de primes miniature agrippe le bras du m’sieur de la marine pour le ramener jusqu’à la table d’Uriko. C'est-à-dire en très peu de temps, même par rapport à d’habitude, il semblerait que sa présentation se soit alourdie… Sans doute était-ce à cause de sa bonne humeur… En tout cas, Uriko avait trouvé son nouveau compagnon de jeu avec qui faire des batailles de boules de neiges... Mais ça, le brave m'sieur de la marine ne le sait pas encore...
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    Non, ça, il ne l'avait pas prévu. L'interruption de son geste par un gamin. C'était... C'était... Perturbant, à la base. Enfin, ça, c'est passable. Mais le fait de lâcher son arme en plein milieu d'une auberge bondée, c'était plus gênant... Même pas el temps de la reprendre que le gosse criait déjà au meurtre... Ou presque. Les gamins de nos jours, même plus capable de voir une arme sans hurler.

    Moment de blanc dans l'assistance. Figé, un grand blanc, à peine troublé par les hurlements du gosse. Et plusieurs paires d'yeux sur lui. Qui résiste pour ne pas fermer les yeux, s'endormir, et oublier cet instant de solitude. Ouvrant lentement la bouche, s'apprêtant à improviser un petit laius pour calmer le gamin, il tressaille -mentalement- devant l'erreur du petit. Marine ? Plus depuis... Un bail. Merde, l'autre en face qui le regarde. Vague sourire -grimace- gênée.

    Alors sa bouche tente de produire un son. Mais avant meme qu'il n'y parvienne, voila que le gamin le tire par la manche, bordel ! Son arme ! Et avec le flot de paroles ininterrompus du chasseur de primes des bacs à sable, il n'avait même pas le temps de dire un mot ! Parvenant in extremis à choper l'arme de la main en se faisant à moitié trainer par la mini-boule de nerf, jusqu'à une table un peu à l'écart. Toujours observé, il remonte très légèrement le col de son manteau, tout en se recroquevillant légèrement sur sa chaise, laissant la visière de sa casquette cacher son désarroi. Enfin, désarroi. Lucio n'a pas l'attitude la plus désarmée du monde. Aucune expression sur sa face de marmotte, comme d'hab'. Et l'obligation de vite revoir le "plan" de mission. Avec un petit crétin qui décidait que tailler une bavette était la meilleure chose à faire.

    Tout en écoutant -vaguement, très vaguement-, les allégations du petiot, une série de facteurs s'alignaient dans sa tête. Discrétion avant frappe impossible, il était grillé, c'était définitif. Et il avait un pot de colle derrière lui. Nécessité de...

    "Chasseurs de primes !"

    *Ting*. Ou plutôt *ronfl*. Son regard, très lentement, se tourne vers le gamin, yeux vides qu'il pose sur le gosse. Bon, pour se sociababiliser, il avait mal choisi le bonhomme, le pauvre gosse. Même si son attitude pourrait tirer à Lucio un sourire s'il n'était pas si agaçant et fatigant. Fatigant surtout. Et puis sourire, quelle perte d'énergie. Mais passons, le gosse était "chasseur de primes" ? Intéressant, que cela soit vrai ou non, il se prenait pour tel. L'envoyer sur le capitaine Keurk ? Non, ridicule, cela ne servirait à rien, et il n'avait pas envie d'envoyer un gosse inutilement au charbon. Mais... Un regard vers le bar... Oui...

    A voix basse, et sur un ton se voulant -mais vraiment se voulant- conspirateur, il souffle :

    Lucio : "Mission. Top secrète. Besoin d'hommes comme toi mon garçon."

    Il fallait espérer que le môme tienne sa langue dix minutes.

    Lucio : "Ait été envoyé. Chasser un pirate. Par la marine. Mais chut. Tu veux m'aider ?"

    Il relève les yeux les dirigeant... Vers le barman.

    Lucio : "Dangereux pirate. Très dangereux. Mais tu as eu. Pirate dangereux hein ? Mimi ? Dangereux. Tu pourrais. Capturer celui-là... Discrètement. Mais attention. Il se bat..."

    Réflexion, réflexion...

    Lucio : "Très bien avec des tasses. S'il en sort une. Fais attention. Faudra te baattre. Une prime t'intéresse. Alors ?"


    Maintenant, on allait prier pour la psychologie inversée et le potentiel bordélique de l'enfant. Qu'il fasse détourner les yeux des gens, juste deux minutes. Lucio n'avait pas besoin de plus. L'enfant se lève, va voir le barman, tente de l'arrêter et risque la fessée, il n'a qu'à sortir son arme, tirer, et s'enfuir dans le bordel ambiant. Ouais, bon plan. Rien de tel qu'un gosse pour faire diversion. Il devrait adopter.
      Il semblait un chouette gentil m’sieur de la marine, la moindre des choses que le petit garçon pouvait faire pour s’excuser était de lui offrir un bon chocolat chaud et accessoirement le faire se détendre un peu en jouant avec lui, c’pas évident de travailler tout le temps… Enfin, ça, c’est ce que se disait Uriko intérieurement pour ne pas culpabiliser et au contraire croire qu’il fait le bien partout autour de lui !
      En revanche, il semblerait que ses plans allaient être bouleversé par une situation innatendue… Le m’sieur Marine était en fait un super agent très infiltré, un genre de super espion… Brefouille, y a un méchant type dans le coin et il semblerait que l’enfant ait un peu gâché sa couverture… Il n’a pas le choix, en tant que chasseur de primes infiltré et fidèle défenseur de la justice, il se doit d’aider ce pauvre marine qui n’est pas très poli puisqu’il ne s’est pas présenté, à attraper le pirate en question…
      Le petiot avait réussi à capturer un grand primé… Pourquoi ne pourrait-il pas capturer un plus petit gibier ?

      Sauf que le marine… Bah il était pas très clair, il parle bizarrement… Un peu lentement aussi… Sans doute un langage par code afin de ne pas se faire repérer… Mais il pense avoir compris sa mission… Donc ce serait le barman le méchant ? Incroyable ! Il fallait vraiment se méfier de tout le monde ! Heureusement, y a pas plus discret qu’Uriko, il n’aura qu’à s’approcher, usant de son apparence inoffensive avant de le BIM BAM BADABOUM, d’abord.
      Uriko acquiesce, lui communiquant ainsi qu’il accepte cette mission, celui-ci se lève alors de sa table et se dirige droit vers le comptoir, le regard déterminé… Le Barman le remarque et le fixe…

      « Tu veux un autre cacao ? Attend mon petit j’te prépare ça. J’vais même te rajouter de la chantilly avec un chamallow dessus, je suis sûr que tu vas adorer. »

      Une seule phrase avait suffit à ébranler la préparation mentale du chasseur de primes… Des étoiles vinrent illuminer les yeux du garçon… Ce n’était pas possible, m’sieur le marine il avait dû se tromper, il pouvait pas être un pirate…

      « Euh….Euh… J’peux aussi en avoir un deuxième m’sieur ? C’pour mon ami… »
      « Ha ha bien sûr mon petit, juste une seconde. »
      « Euh… M’sieur, z’êtes pas un pirate hein ? »
      « Ha ha. Non pourquoi ? Qu’est-ce qui te fait penser cela mon petit ? »
      « C’mon ami m’sieur marine, mais je crois qu’il s’est trompé. »

      Petite conversation durant la préparation des deux chocolats chaud, et c’est tout content que le jeune garçon repartit à sa table. Celui-ci présenta alors la jolie tasse de chocolat chaud à son nouveau compagnon avant de s’asseoir à sa place, regardant avec envie son verre.

      « Tu vas voir c’trooop bon ! Et pis j’crois que tu t’es trompé, m’sieur le barman il m’a dit que c’était pas un pirate, et pis il est trooop gentil, d’abord ! »

      Celui-ci sirote une gorgée de son verre… Bouh c’était chaud… Mais c’était bon ! Le jeunot s’empressa de fixer avec hâte le présumé marine, l’invitant à boire le lait chaud. D’ailleurs… Il y avait quelque chose de louche aussi ce m’sieur marine en y repensant… Hmm… Ah oui c’est vrai, il était impoli ! Fallait tout de suite y remédier.

      « Dîtes m’sieur marine ! Comment vous vous appeleeez ? J’peux vous tutoyer ? Dis, t’as pas de chouettes histoires à me raconter ? T’utilise un langage codé ? T’aimes bien la neige ? Moi j’adooore ça ! Mais j’ai facilement froid donc je peux pas jouer trop longtemps avec ! Tu voudras bien jouer avec moi tout à l’heure ? On construira des bonhommes de neiges et on fera une bataille de boules de neige aussi et pis on reviendra boire un chocolat chaud ! Dis dis, t’es d’accord ? Ah ! Mais j’avais oublié, faudra qu’on trouve le vrai méchant pirate alors ! »

      Retour à la case départ… Mais qu’il ne s’inquiète pas, Uriko ne risque pas de découvrir qu’il est un pirate…
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