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[FB] Le marin trépasse et le pirate s'la joue badass

Rappel du premier message :

Le Marin trépasse et le pirate s'la joue badass


North Blue - Une île parmi tant d'autre
Arriver au port depuis bientôt une demie heure, Juusei vient de se couvrir le crâne à l'aide de sa capuche faisant de sa veste en vieille toile marron, une arme redoutable pour se morfondre parmi la population. Quand on ne connait pas où on met les pieds, il est plus sage de se couvrir pour ne pas se faire remarquer. Mais le pirate sait coute que coute, même si ça ne se voit pas directement que l'île grouille certainement de marines à sa recherche ou tout bonnement affecter ici pour la sécurité de l'île. Car depuis quelques mois, de nouveaux pirates tout frais sortit du moule comme Juusei viennent de faire surface et la même déjà dur au gouvernement. La nouvelle génération qu'on l'appelle. Beaucoup misent sur elle, comme étant une nouvelle fois, une génération fructueuse...

Faisant le tour des boutiques présentent sur le port, le pirate scrute la marchandise en quête du morceau qui remplacera sa faim par un estomac bien remplit. Beaucoup de belle prise, mais beaucoup coutent cher. Et Phoenix n'a pas forcement l'argent nécessaire pour acquérir seulement un morceau de poisson. Du saumon à l'air appétissant. Bien mit en forme sur l'étale en bois, entre deux tranche de citron, le vendeur en coupe un morceau et pointe le bout de son nez près de Juu'.


    - Monsieur ! Un morceau de saumon peu être ? Je vous vois saliver devant ! Allez n'hésitez pas !

    - Désolé, mais je n'ai pas l'argent nécessaire pour une viande d'une telle qualité. Déjà que ma bourse est très peu remplit alors si je dépense tout ...

    - Oh mais ne vous inquiétez pas ! Je vous le fait à moitié prix si vous voulez !

    - Vraiment ? Alors adjugez vendu.


Pour un 500berries, Juusei s'empare du saumon entièrement et pas un centimes de plus. Remerciant le commerçant, il se pose dans une ruelle à deux pas du port et sort une petite dague qu'il vient d'emprunter au vendeur peu de temps avant pour découper son bout de viande. Froide en main et cru en bouche, la qualité du poisson est là. D'après l'extase du pirate, l'affaire qu'il venait de négocier à l'air de passer dans le meilleur des mondes. Profitant de ce moment, il déguste en toute simplicité et ne pense à rien d'autre.

Le festin enfin terminé, il range le couteau dans sa poche et repart en direction du port. Si il s'est arrêter ici, c’est juste pour manger un bout et repartir. Marchant vers un petit port privé, où Juusei est le seul à être amarrer, il remarque que la foule se rassemble près de la route principale. La population crie hourra à celui qui vient d'arrêter une bande de pirate affamer par l'argent d'une des banques. Un homme robot sur son cheval mécanique, les traines à l'arrière comme de pauvres pourritures. Quel enfoiré. Mais soudain, le héro s'arrête et détourne le regard vers l'emplacement du pirate. La foule autour de lui, lui permet de se camoufler, sa capuche sur le bout du nez. Ne bougeant plus, peur que le marine se doute de son identité, il reste le fixer lui aussi. Mais dans un moment d'hésitation, le cavalier change de direction et rentre au port en direction de son navire. Se retirant immédiatement, Juusei sprint vers son bateau souhaitant quitter l'île au plus vite. Si cet homme venait de le fixer de la sorte, ce n'est pas par hasard. Il devait connaitre sa position bien avant ce moment là. C'ets la seule explication possible. Arrivant au petit port, il est trop tard. Trois marins fouillent l'embarcation du Phénix sachant très bien à qui il appartient, tout en mentionnant le nom de Juusei à chaque bout de phrase. Ils savent donc qu'il est ici, et ce n'est pas très bon ...

    - Putain, fait chier ...


  • https://www.onepiece-requiem.net/t3798-fiche-de-phoenix-d-juusei
  • https://www.onepiece-requiem.net/t3581-juusei-d-phoenix-la-renaissance-du-volatile-a-valider
Il attaque. Son adversaire réagit. Il voit les doigts se faire pointes. Eustache connait les pouvoirs de son adversaire. Il peut en déduire ce qu'il va faire. Lui donner des hormones qui vont grandement l'amoindrir. Voir le tuer. Hélas, son mouvement est lancé. Il ne peut l'arrêter. Il frappe alors. Il frappe fort. De son poing, il envoie Reyson dans les airs tandis qu'il lâche la grenade. Il n'a plus à s'en soucier. Les Steel Bulls ont reculé. Aucun ne pourra être touché. Et ils savent dorénavant qu'ils sont bien peu de choses dans l'affrontement.

Le vice-amiral conçoit rapidement un moyen de palier à l'attaque hormonale. Poursuivant sa trajectoire, son poing vient frapper son bras, juste en dessous de l'épaule, renforçant sa force par le fluide. Le coup est prodigieux et il ne peut éviter de la cher un grognement. Par ce coup, il bloque, l'espace d'un instant, la circulation entre son bras et le reste du corps. Il empoigne alors son bras avec une telle force que les flux sont stoppés. Il ne sait pas quelle hormone il y a dedans, mais il ne veut pas les subir. Son bras souffrant et un poing temporairement immobilisé par la poigne qu'il applique sur son autre bras, Mont-Victoire s'avance, s'approchant du pirate. Son regard est plus dur. Il n'a guère envie de subir ces fantaisies. Il n'a pas non plus envie d'être transformé en Juusei. Ce serait comique. Mais ce n'est pas son humour.

De son poing libre, le vice-amiral frappe subitement l'air. De massives lames d'airs apparaissent et fusent vers le pirate. Le marine ne semble plus tout à fait disposer à s'approcher du pirate. Même avec une main, les coups sont nombreux.

Plus loin, au bateau, le commandant Meynard estime que son supérieur a besoin de son aide.


Dos à dos, Ignace n'a plus qu'une seule chose à faire. De ces deux mains libres, il ouvre les réserves de gaz. Le gaz provoque des nausées et fait bruler les yeux. Il fait tousser et affaiblit ceux qui en respirent trop. À fortes doses, il conduit à la mort. La mort de Juusei, ce sera le cadeau pour Elizabeth.

Cette dernière préfère ne pas laisser sa subordonnée complètement seule. Elle ordonne à ses hommes de faire cercle autour du duo. Elle-même prend son fusil et vise le pirate. La tireuse d'élite de l'équipage manque rarement sa cible. Et elle ne va pas laisser Ignace mourir sans réagir.

Le gaz s'étend, devenant presque brouillard, empêchant de voir. Les marines à l'extérieur attendent. Ignace, lui, agite ces lames courtes, fauchant l'air. Son ennemi devrait être agonisant. Il lui suffit de le trouver et de l'achever.
      Mes doigts, je les sens encore, ils sont intacts ! Ils ne se sont pas écrasés pathétiquement contre la peau du vieux, mais l’ont bien pénétrée ! Un sourire s’afficha sur mes lèvres, mais rapidement mêlé à un rictus informe suite au coup du vice-amiral qui m’envoya voler plus loin. En chemin, je percutais un ou deux soldats, mais le temps que je reprenne mes esprits suffisait amplement à ce qu’ils s’éloignent de nouveau de moi, histoire de ne pas interférer dans le combat, et surtout de ne pas être blessé ou pris en otage. Le vieux ne m’avait pas raté, une goutte de sang perla sur mon front, coulant le long de ma joue, jusqu’à ma langue qui l’accueillit. J’avais un œil fermé, car je ne supportais pas encore cette douleur, mais mon sourire ne s’effaçait pas. Pourquoi ? J’avais la preuve qu’il n’était pas invincible, que je n’étais pas forcément condamné ! D’un air narquois, je goûtais à ce sang, impatient de voir les effets de mes hormones sur le vieux. Cependant, je ne vis pas ce à quoi je m’attendais.

      Il avait une poigne, une étreinte au niveau du haut de son membre, bloquant probablement la circulation vu le son qu’il lâcha suite à cet acte. Vu son rang et son âge, il avait dû en vivre des combats, il avait dû en emmagasiner de l’expérience, je ne devrais donc pas être étonné que ma tentative échoue. Pourtant, j’étais tout de même surpris, car c’était bien la première fois qu’on parait les effets de mon fruit d’une telle manière. Malgré tout, cela le paralysait d’un membre, et le manque de nutriment dans son bras actif le rendra rapidement douloureux s’il continue les efforts. De plus, qui dit qu’il échappera indéfiniment à mes hormones ? Il devra bien rétablir la circulation tôt ou tard, sinon il faudra amputer son bras qui aura des tissus morts. Sa fierté était-elle trop grande pour accepter d’être atteint par un vulgaire pirate ?

      Peut être. Pour ma part, j’étais vexé dans mon amour propre également. Être ainsi mis à mal par un vieillard qui fait à peine la moitié de ma taille. Et je voulais détruire toute la marine ? On voyait bien que j’étais très loin de mon but. Lentement, je me relevais. J’avais la tête qui tournait, elle me faisait encore mal à cause de son coup. Il n’y était pas allé de main morte le bougre. M’enfin, s’il continue ainsi, ce sera bel et bien avec une main morte qu’il attaquera. Je me tenais la tête avec ma main intacte, sans le quitter du regard. Alors, quelle serait la suite ? Tu devras aller te faire soigner plutôt que de rester là, non ?

      Non, il n’était pas de cet avis là. Il préférait sans doute en finir rapidement, tout simplement. C’est pas bon de reporter les visites médicales à ton âge vieil homme. En tout cas, je m’attendais alors qu’il revienne à la charge, mais il restait sur place, attaquant à distance alors qu’il ne possédait aucune arme en main, frappant simplement dans le vide, et une onde de choc fusa dans ma direction. Je n’avais encore jamais vu quelqu’un faire ça, j’étais des plus étonné. Pour moi, je croyais qu’il fallait nécessairement une arme à feu pour faire cela. Mais je n’avais pas le temps de tomber en admiration, il me fallait agir, et vite. Me baissant, je plantais mes doigts dans mes jambes, les dopant comme jamais je ne les avais boostées auparavant. Je comptais sur elle pour bondir sur les côtés et éviter rapidement cet assaut. Ce qui fut le cas, et je pus observer derrière moi ce qui se serait produit si j’avais pris ne serait que quelque seconde de trop pour agir : les dalles du sol se brisèrent, volèrent en éclat comme un verre qui tombe par terre.

      Bon, mon plan qui était de prendre possession de leur navire risquait de ne pas très bien fonctionner. Pourquoi ? Parce que le temps que je me débarrasse des soldats qui s’y trouvent, le vice-amiral aura tôt fait de monter sur le pont, et lui je risquais d’avoir plus de mal pour lui faire subir le supplice de la planche. Par conséquent, il me fallait soit l’éloigner, soit trouver du renfort, soit acquérir un autre moyen de transport maritime. Avec l’état actuel du vieux, j’espérais qu’il ne puisse pas me rattraper dans me course, notamment avec mes jambes fonctionnant à double régime. Je n’attendais que ça : une ouverture pour pouvoir ensuite gagner un peu de temps. En forme, il m’aurait probablement rattrapé et la fuite n’aurait pas été possible. J’essayais donc de me diriger vers l’arrière, où la majorité des civils étaient déjà calmés ou immobilisés. Cependant, j’entendis les bruits d’un combat encore en cours. Là, du renfort ! Une issue ! C’était donc ma destination. Mais je ne passais pas inaperçu, notamment avec mes cheveux bleus montrant à tout le monde mon identité. Et avec ces marines partout, ils tentèrent de me bloquer la route, en me tirant dessus par exemple. Fort de ma nouvelle vitesse, j’essayais tant bien que mal d’éviter les balles. En même temps, comme ils nous avaient encerclés, piège monté depuis le début, l’un de leur tir risquait de blesser leur camarade. Ainsi, je me faufilais exprès entre eux, afin de diminuer le nombre de balles partant dans ma direction, tentant de leur faire hésiter quant à l’appuie sur la gâchette.

      Là-bas, un nuage gazeux m’indiquait où je devais me rendre, ainsi que la formation de soldats tout autour. D’ailleurs, la tenue différente de l’une me donnait même ma cible, surtout qu’elle semblait viser quelque chose avec beaucoup de concentration dans son viseur. Héhé, j’allais t’avoir ! Peu à peu, j’approchais d’eux, évitant au mieux les assauts perpétuels. Bien sûr, le vacarme risquait de les alerter quant à mon approche, mais j’arrivais rapidement. Ma main intacte avait les doigts pointus, celle aux doigts brisés se ferma en forme de poing. Une dose hormonale et un coup pour la demoiselle. Mais c’était sans compter sur le statut d’élite de ces soldats. Je ne pouvais éviter éternellement leurs balles, et l’une d’entre elles se faufila dans l’avant-bras de mon membre au poing fermé, traversant la chaire de part en part. Et comme le tireur est doué, ou chanceux, il toucha même l’os, rendant ce membre immobile. L’orientation de mon poignet se fit vers le bas au dernier moment, épargnant ma cible de ce coup là. Seulement, il y avait encore l’autre main, et le fruit du démon était avec elle. Si ma tentative portait ses fruits, ma cible allait devenir fiévreuse, mais en plus je lui insufflerai un sentiment de tristesse. Seul problème de ce procédé : on ne sait jamais comment cela se terminera, car ça dépend du contexte, de la situation, et de la personne. Elle pouvait très bien, par grande tristesse et la fièvre ne la faisant pas raisonner comme à l’accoutumé, tirer sur ses camarades. Tout comme elle pouvait prendre les pirates pour la cause de sa tristesse, déversant son amertume sur nous. Bref, tout était possible, et il est inutile de vous dire quel scénario je préfère.

      " Je vous rappelle que s’ils me mettent la main dessus, ma main se posera plus sur vous, donc Juusei pour la vie ! "

      Je parlais au nuage de gaz, car s’il y a combat, c’est forcément un marine et quelqu’un d’autre, cet autre étant probablement un Juusei. Le comble serait qu’il s’agisse du vrai, car ma déclaration n’aurait alors aucun effet. Mais bon, comme je ne pouvais trouver protection auprès de la marine par la négociation, je revenais auprès de mes créations. D’ailleurs, autour, les civils victimes de mes pouvoirs semblèrent grogner à mon appel. Mais ils ne seront pas plus efficaces que jusqu’alors. Tandis que là, devant moi, se trouvait un être qui avait tenu bon, et qui continuait à lutter contre l’adversité. Peut-être que lui donner une petite motivation ne lui ferait pas mal.
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    Plan parfait ? Plan de dernières minutes surtout, j’avais l’impression de marcher comme ça depuis un petit moment. Mais il faut dire qu’aujourd’hui c’était le sommet. On me fout en l’air mon déjeuner, on me transforme en je ne sais quoi et voilà que je dois me battre contre un groupe de marine plutôt farouche. Surtout un pour le moment dont je voulais mettre un point d’honneur à abattre pour de bon. Un type avec une armada de grenade et du gaz... Gaz des plus irritants d’ailleurs... Je pensais l’avoir eu, j’étais dos à lui, mais celui-ci venait d’ouvrir des vannes de son gaz, un gaz qui me ralentit dans mes mouvements tellement celui-ci était gênant.

    Je ne sais pas si c’était une chance ou non, mais toujours est-il que je tentais quand même mon mouvement au moment où une balle traversa mon épaule gauche. Je disais beaucoup de chance car un instant plus tard et c’était mon cœur. Toujours est-il que j’avais maintenant le bras gauche un peu moins fonctionnel. La balle n’avait a premier vu rien toucher de vital, mais je savais que j’allais morfler si je bougeais trop se bras... mais ce n’était pas ce qui m’inquiétait le plus, non le pire était qu’à travers la fumer, je pouvais voir les gardes se mettre en cercle sans aucune doute pour m’abattre comme un chien une fois la vue dégager...

    Je n’avais pas le choix, j’allais faire quelques choses de dingue, mais c’était ça ou la mort assurer... Même si avec ce plan de malade j’étais déjà presque sur d’y passé... Enfin, si je ratais mon coup bien entendu... Je frappais avec force le type que j’affrontais profitant aussi pour lui voler une grenade. Je l’avais bien assez souvent vu pour savoir où il planquait ses jouets. Je ne savais pas si ce gaz était inflammable mais je savais que je n’allais pas pouvoir rester une seconde de plus ici. Je dégoupillais la grenade pendant que j’entendais celui qui m’avait sans doute transformer me parler. Je laissais tomber la grenader pour courir vers la mer.

    Quelques secondes plus tard une belle explosion apparu dans la fumée, mais je n’étais plus là. Avec un peu de chance je me disais que les marines me verraient mort en mille morceaux. Mais en réalité, j’avais plongé dans l’eau au moment même où la grenade explosait. Dans l’eau, j’étais plus je n’avais plus vraiment de problème d’irritation au niveau des yeux... Même si le sel piquait un peu sur mes blessures.

    J’avais maintenant le champ libre pour monter sur le navire de la marine en passant de l’autre côté du bateau. Je me servais de mon sabre pour prendre des appuis quand il n’y en avait pas. Ce n’était pas évident avec un bras pratiquement pas valide. Mais avec un peu d’effort et en mordant les dents j’y arrivais finalement. La majorité des soldats encore sur le bateau observait les combats qui restaient. C’était donc le moment idéal pour frapper et je n’allais pas attendre.

    Comme une fusée je fonçais vers le navigateur que je frappais d’un coup de pied sauté dans la face. J’allais maintenant faire bouger le navire doucement pour qu’il puisse prendre le large... Mais je savais aussi que la seconde suivante j’aurais tous les marines à bord sur moi. Je criais alors en espérant que ce type m’entende.


    Je sais, alors dépêche-toi de monté à bord.

    J’espérais qu’il m’avait entendu car je n’allais pas l’attendre des heures. Il y avait trop d’homme à affronter, le combat était perdu d’avance si on ne prenait pas la fuite. Mais j’espérais surtout qu’il monte pour que je puisse enfin retrouver mon apparence. Je ne fessais pas confiance à ce type, mais c’était la seule personne à me rendre ma véritable apparence et il était hors de question qu’il se fasse attraper par la marine. J’aimais mon vrai corps, il était donc hors de question de garde se corps là.
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    Le gaz est bien explosif. Trop même. La déflagration est impressionnante et l'onde de choc met tout le monde par terre. Saut Pépin. Elle est déjà par terre, le corps parcouru par des tremblements incontrôlables tandis qu'une fièvre dévorante s'empare d'elle. Et c'est avec une tristesse infinie qu'elle se rend compte de l'horreur. Elle a sali son uniforme. Le sort du commissaire est bien peu enviable. Son uniforme est bien plus sale, certes, il est aussi en très mauvais état. Il a tenté de se dégager, mais pas assez rapidement. Il a volé contre une maison et il a percuté un mur, le démolissant presque. Fumant et agonisant, son esprit est toutefois dirigé vers une autre personne que lui. Au travers de son masque recouvert de suie, il voit sa chère Elizabeth pleurer. Qui a osé la faire pleurer ? Il lui fera payer. S'il arrive à se relever.

    Alors que le pirate se relève et retrouve de la contenance, le voilà de nouveau attaqué. Une ombre surgit à très grande vitesse et s'arrête à ses côtés. Le commandant Meynard, dit le méchacommandant apparaît. D'une main, il se saisit du pirate tandis qu'il braque son bras devenu canon vers son visage. Sa tête siffle de la fumée. La cafetière est prête.

    Café chaud !

    Le liquide brulant explose sur la figure du pirate. Il enchaine sans prendre de temps. Le canon change de munitions. Des balles qui transpercent bien, cette fois. Meynard ne craint pas Reyson. Il n'a pas encore été prouvé que les hormones pouvaient rouiller la structure métallique du cyborg.


    Plus loin, le vice-amiral prend un temps de pause. Alors que son subalterne venait à sa rescousse, il lui a ordonné de continuer le combat, le temps que les médecins des Steels Bulls s'occupent de son bras. Quoique soit la substance, elle ne saurait résister bien longtemps à la médecine. Il n'est pas loin d'être opérationnel quand des cris et des tirs se font entendre sur le navire de la marine. On cherche à voler le croiseur des Steel Bulls. Le vice-amiral en est inquiet ? Combien sont-ils ? Il ne pensait pas qu'ils pouvaient être aussi nombreux pour manoeuvrer un croiseur de la marine nécessitant les services de plusieurs dizaines d'hommes aux minimums.

    C'est le pas décidé qu'il se décide à aller voir en personne mater l'opposition.

    À bord, les Steel Bulls l'ont bien compris. Tant que l'ancre n'est pas relevée, qu'ils soient des milliers ou un seul à la barre, le navire ne risque pas de partir. Ainsi, ils font corps autour du mécanisme, prêt à se sacrifier pour empêcher sa manipulation.
        Evidemment, c’est bien connu. Tout le monde sait qu’à péter plus haut que son cul, on finit par s’enflammer. Mais on ne m’avait jamais dit qu’en aidant un nuage de gaz, il vous explose à la gueule ! Officiellement, j’étais là pour aider ! Officieusement, c’était une aide que je cherchais, mais ça c’est un détail. Je venais d’atteindre la tireuse que l’explosion retentit, soufflant tout le monde à terre. Oh le… C’est qui qui a fait ça déjà ? Ne le sachant pas l’identité du coupable, je vais utiliser la dénomination universelle : oh le con… J’avais d’autres robots à fouetter.

        Heureusement, j’avais encore tous mes membres attachés au tronc. Heureusement, je fus le premier à me relever, avant les soldats m’entourant. Heureusement, je n’avais toujours pas de menottes à mes mains. Malheureusement, j’avais des poignets métalliques autour du cou. Malheureusement, je trouvais le café trop amer. Malheureusement, des trous dans le crâne ne m’enchantaient guère.

        Après un vice amiral, un autre super soldat vient ? Et un invulnérable face à mes hormones ? Si c’est pas de la triche ça ! Bon, au moins il ne semble pas complet, du côté cognition, vu qu’il n’arrive même pas à parler correctement. Café chaud… Qu’est-ce que je devais répondre à ça ? Thé froid ? Ah, je n’avais rien à dire, juste à trinquer. Et il rigolait pas, le liquide était bouillant. Bon point : il réveillait. Mauvais point : il fait mal ! D’ailleurs, il m’empêcha de voir quelques secondes. Je connaissais le point faible des robots : l’intérieur de leur carcasse et l’eau. Mais là, c’était lui qui avait l’avantage. N’ayant pas la vu, je cherchais une issue par tâtonnement. Avec mon seul bras mobile, bien sûr.

        Par chance, il semblerait que les soldats d’à côté se levèrent à leur tour. Comment je sais ça ? A cause de ce que je touche. Hum… C’est un bras. Pas le droit… Pas le gauche… Le dernier restant alors. Mais au-delà du dégoût, j’étais au bon niveau : ma main partit à la recherche du sabre qu’il devait y avoir à sa taille. Il me fallait quelque chose rapidement, sinon j’étais bon pour déguster toutes les boissons. A moins que ce ne soient de véritables balles à présent ?

        Sitôt le poignet en main, je tirais la lame. Le soldat n’avait probablement rien vu venir, comme moi suite à l’explosion. Cependant, le robot avait tout le temps de voir la lame s’approchait de son membre me tenant pour lâcher prise au lieu de se prendre le coup. Dans le même temps, j’entendis un cri venir de loin, de très loin. Du navire de la marine. C’est à moi qu’il parle ? C’était le type du nuage de gaz ? J’espère en tout cas que c’est pas lui qui a provoqué l’explosion.

        Le rejoindre à bord… Il me demandait de faire demi-tour et de repasser devant le vice-amiral ? L’eau n’était pas loin, mais le navire en question si. Et je n’étais pas doué pour nager moi. Dans l’eau, il n’y avait qu’une activité dans laquelle j’excellais : la noyade. Cependant, l’eau semblait tout de même être la meilleure solution. Là, le cyborg risquait pas de me suivre. D’ailleurs, j’ai une idée, peut-être que tout n’était pas perdu.

        Le bord n’étant pas loin, et les marins sur le chemin n'ayant pas entièrement recouvraient leur esprit, je tranchais l’air en direction du robot pour essayer de le garder à l’écart, éviter qu’il ne s’agrippe de nouveau. Là, je bondis. Il y avait différents bateaux, très petits comparés à la frégate, bien sûr. D’ailleurs, c’était une barque, ma cible. Evidemment, les soldats avaient perquisitionné tous les navires. Mais vu la taille, ils n’étaient que deux sur celui-ci, et le fait d’avoir sauté les pieds en avant me permit de les envoyer par-dessus bord tandis que mon dos s’écrasa contre le bois. Je m’empressais ensuite de ramer avant d’avoir une mauvaise surprise. De mon côté droit, la main sur la rame. Côté gauche, le bois au niveau de mon coude, entre l’avant-bras et le bras. Mon corps entier devait faire les mouvements vers l’avant. Seul point négatif de cette stratégie : j’étais vulnérable aux tirs, notamment à ceux du cyborg. J’espérais que comme le vice amiral, il ne comptait pas me tuer. Pour les blessures, je me parais à user d’hormones de vigueur pour continuer du mieux que je pourrais. Si je n’étais pas atteint de cette malédiction, j’aurais retourné la barque et aurais nagé dessous… Pourtant, c’était la seule voie que je trouvai.

        " Viens plutôt toi, mais casse quelque chose d’abord ! "

        En effet, il valait mieux éviter que la frégate nous suive, ou qu’ils puissent orienter les canons. Mais je ne m’approchais pas trop du navire non plus, au cas où c’était un marine qui décidait de faire le grand saut. Puis, l’autre peut nager, non ? Dans le cas contraire, tant pis pour lui, j’ai juste besoin qu’il handicape le vaisseau pour que je puisse espérer m’en sortir. En fait, il ne me restait plus qu’à observer toutes les petites failles de mon plan, comme ma non couverture…
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      La chance était avec moi l’explosion avait été encore plus forte que je l’imaginais... J’avais eu beaucoup de chance aussi parce si j’avais sauté dans l’eau une seconde plus tard se serait écraser sur le bateau. Mais comme je disais, j’avais eu beaucoup de chance car tout se déroulait parfaitement cette fois. J’étais sur le bateau et il ne restait pour ainsi dire plus que cette maudite encre qui ne fessait barrage. Mais pour y arriver il fallait que je traverse une nuée de soldats qui fessaient un mur pour m’empêcher de l’atteindre... C’était logique comme stratégie et surtout plutôt chiant.

      Je devais l’atteindre rapidement avant que les troupes sur terre reprennent toutes leurs esprits et parvienne à monter à bord... La seule solution m’en débarrasse en un coup... Oui mais comment ? J’avais beau me creuse la tête je ne trouvais pas la solution. Je restais donc derrière un canon pour me protéger des tirs ennemis quand la solution apparu en une étincelle. Et étincelle était bel et bien le mot juste. Car c’était le tir d’un soldat qui me révélait la solution au grand jour. C’était pourtant tellement bête que je me demandais comment je n’y avais pas pensé avant.

      En une seconde je coupais les cordes qui reliait le canon je le tournais vers le soldat qui protégeais l’engrenage de l’encre et rapidement je trouvais un pistolet à utiliser pour mettre mon plan en pratique... Mon idée était simplissime, faire pointer le canon vers le mécanisme qui maintenait l’encre et allumer la mèche avec le coup de feu du pistolet. Je n’étais peut-être pas doué pour le tire, mais je n’allais pas rater une cible qui se trouvait à 5centimetre de moi. Maintenant les soldats n’avaient plus que deux solutions. Soient ils comportaient en bras et se fessais exploser d’un coup de canon, soient ils prennent la poudre d’escampette et me laisse démolir l’encre. Pour moi leurs choix m’importaient peu, de toute façon je savais que j’allais avoir gain de cause dans un instant.

      Une fois le résultat obtenu, je pouvais prendre la barre et manœuvrer vers ce type qui m’avait transformé, il se trouvait sur une petite barque non loin de là. Je ne pouvais pas arrêter le navire, il allait donc devoir le prendre en marche, mais celui-ci semblait préfère le coup de la barque... Il était vrai que manipuler se navire n’était pas dans mes cordes, même sans l’encre il bougeait à peine... Je n’avais pas le choix, j’allais devoir le suivre dans cette petite barque... Mais avant comme il le disait je devais casser quelques choses...

      Encore une fois j’allais profiter de l’armement présent sur le navire. J’avais cassé l’encre, j’allais maintenant casser la barre vu que je n’arrivais pas à la manipuler correctement. Pour cela j’utilisais encore un canon pour être sur qu’il n’en reste rien. Ne navire allait maintenant dériver dans que personne puisse faire quoi que ce soit. Je pensais être prêt à sauter pour rejoindre l’autre type quand je voyais les soldats sur terre lui tirer dessus comme sur un lapin... Si je le rejoignais ainsi j’allais être dans la même situation que lui... Encore une fois j’utilisais donc la méthode du canon mais cette fois pour tirer sur les soldats à quai. Qu’importe la cible je visais dans le tas histoire de faire un maximum de dégâts. Je n’avais pas l’habitude de tirer au canon, mais quand on vise un troupeau ou une cible à moins d’un mètre, c’est difficile de rater sa cible.

      Quoi qu’il en soit, avec tout ce que j’avais accomplis on allait pouvoir gagner un peu de temps pour les distances. Le temps qu’il réquisitionne un navire et qu’il le prépare pour le départ on avait de bonne chance d’être loin... Il ne me restait plus qu’as courir vers la baraque de l’autre et sauter le plus près possible. J’avais de la chance d’être bon nageur. J’arrivais relativement vite vers le gars pour monter à bord de son embarcation... Une fois à l’intérieur je regardais pour voir si on avait oui ou non prit assez de distance avant de dire :


      Bon maintenant rend moi mon apparence... Sinon je te fais boire la tasse.

      Je tentais de montrer aucune expression mais j’étais fatiguer et je souffrais énormément. J’étais brulé d’un peu partout, légèrement empoissonner et blesser à divers endroits... J’espérais donc que cette affaire soit vite fini pour que je puisse enfin me reposer et soigner mes blessures.
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      Tirant sa propre lame, le mécacommandant stoppe l'attaque et riposte. Les coups s'enchainent, puis, soudainement, Reyson rompt l'engagement d'un tranchant d'air. Le marine esquive contre et renvoie la lame d'air plus loin. En un instant, il analyse la décision du pirate : la fuite. C'est plutôt bon. Il fuit vers une embarcation et les rares présentes étant des barques fragiles, le marine juge que le pirate n'ira pas très loin. Surtout avec le navire des Steels Bulls. Il se retourne vers le commissaire et vient lui porter secours. Pendant qu'il vérifie son état de santé, il donne ses ordres.

      Je veux un état des lieux total de la situation. Soignez les blessés. Amenez l'équipe médicale.

      Peragosse va s'en tirer. Pépin aussi. Ça ne semble pas si grave que ça. Juste une facétie du métamorphe. Revenant vers le port, il observe l'embarcation de Reyson qui s'éloigne. Sans une once d'indécision, il sort son fusil.

      En position. Parait à faire feu. À mon signal.

      Meynard a de l'expérience. Il sait que les pirates trouvent toujours de la ressource pour survivre malgré les pires ripostes de la marine. Un pirate mort vaut mieux qu'un pirate en liberté. Sûr de ce qu'il fait, il vise et tire. Tout comme une trentaine d'autres marines.

      Un instant avant de monter à bord, le vice-amiral Mont-Victoire est interpellé par le sergent Charbonneau.

      Faites vite.

      La situation est sous contrôle. Les citoyens sont sous contrôles et les récalcitrants ont été capturés.


      Bien. Organiser le ravitaillement et gérer les soins. Je contacterais l'équipe scientifique pour s'occuper des méfaits de ce pirate.

      Le sergent hoche la tête et retourne à son poste. D'une poussée forte, le vice-amiral se propulse dans les airs et se réceptionne sur son navire. D'un coup d'oeil, il embrasse la scène. Les steels bulls qui ont fait preuve d'un courage suicidaire pour s'opposer aux actes du pirate. Les équipements qui sont en miettes. Il sait que les poursuivre est subitement impossible. Il aperçoit enfin le pirate, Juusei, qui tente de s'échapper. Il bondit dans sa direction, mais celui-ci a déjà sauté. Arrivant au bord, l'officier ne peut que constater la fuite des pirates. Les balles fusent en provenance des quais.
      Il n'a aucune envie de les laisser s'enfuir. Il arme son poing et de toute sa puissance, il frappe l'air. Tel un shigan, mais avec le poing. Tel un shigan, mais dans l'air. Un boulet de canon immatériel qui n'a qu'une seule vocation : faire gouter à Reyson le goût de la noyade.
          Je n’étais plus aux mains d’un robot ou d’un vice amiral, mais cela ne changeait rien à la pression que je ressentais. Mon anxiété était même plus grande. Je n’étais peut-être plus en face de marines, mais j’étais encerclé d’eau, sur la mer. Contre un soldat, il y a toujours une possibilité, quelque chose à faire. Mais pour un utilisateur de fruit du démon, face à l’eau, il n’y a aucune issue. Je sais qu’on dit : s’il y a une solution, pourquoi s’inquiéter ? S’il n’y a pas de solution, pourquoi s’inquiéter ? Mais quand on ne sait pas, qu’on est dans le noir, le doute, qu’on ignore ce qui va se passer ?

          Faut aussi dire que je n’avais pas vraiment le temps de réfléchir à tous ça. Ma peur me donna de l’énergie, une petite poussée d’adrénaline qui, malgré mon avant-bras gauche immobile, me poussa à continuer de ramer. Seulement, très vite, j’entendis des coups de feu. Comme je leur tournais le dos, vu ma méthode de rameur, je n’avais rien vu venir, et je n’avais pas vraiment le temps d’agir en conséquence. Malgré la distance, ils parvinrent à viser avec précision. Enfin, à m’avoir quoi. J’avais à peine compris qu’on me tirait dessus qu’une douleur vive s’empara de mon épaule droite. Très vite, je remarquai que ce bras devint inopérationnel. Je crois que je préfère les soldats lambda que ceux d’élite…

          Je n’ai plus que le bras gauche, et l’avant-bras droit qui restent mobiles. Mais les coups de feu continuent, je n’ai pas le temps de me lamenter sur mon état. Dans un bond, je me plaque contre le fond de la barque, m’étalant de tout mon corps. Mais comme les quais sont plus en hauteur par rapport au niveau de la mer, je sens toujours des balles me frôler, malgré la distance. Mon cœur se mit à battre la chamade, non, à courir un marathon. Mes dents serrées, un rictus se dessinait sur mon visage à chaque fois que je sentais une munition arracher des lambeaux de chaires de mon dos. Heureusement, rien n’alla trop en profondeur, mais cela ne changeait en rien la douleur. Au moins, pour mon image, les coups de feu recouvraient le son de mes cris.

          Mais au milieu de ce capharnaüm, j’entendis une voix familière. Levant légèrement la tête, je vis le Juusei, le faux aux berrys. Mais, dans ce champ de vision, je vis le navire derrière, et surtout quelque chose qui ne devrait pas être là : une onde d’air fonçant droit vers nous. Mon cerveau ne fit qu’un tour. Je pouvais pas aller à l’eau, mais le Juusei était trempé, donc lui oui. Réflexe, je sautais sur ce type. On tomba contre le bord de la barque, le choc faisant chavirer notre bateau. L’endroit qui devait se faire percuter par l’assaut du vice-amiral passa de bois à eau, provoquant des vagues qui nous envoya un peu plus loin. La barque finit de se retourner, nous servant de carapace contre les balles, mais nous étions à présent sous l’eau. Enfin, sous l’eau. Disons plutôt sous une enclume.

          Je n’avais pas vraiment pensé aux conséquences de mes actes, mais si ce Juusei voulait récupérer son apparence d’origine, il ferait mieux de m’aider. Faire avancer la barque, et me garder à la surface. De toute façon, vu l’état de mon corps, fruit du démon ou pas, il est probable que je n’aurais pas pu nager.

          Être supérieur, toi qui est assis à ma gauche, si tu fais que je m’en sorte, je jure que jamais plus je ne sous-estimerais les vieux papys… Je tuerais les marines avant qu’ils ne vieillissent trop, pour éviter que ce genre de scène ne se répète à l’avenir…
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        Bien partis pour prendre le large, je me disais que j’étais bon, j’allais enfin reprendre la forme initiale et du coup me sentir un peu plus à l’aise. La barque avançait bien et le temps que les soldats de la marine réagissent, j’étais bien partie pour prendre le large et avec la possibilité de sortir du pétrin dans lequel je m’étais fourré en poursuivant ce type... Dire que toute cette affaire avait commencé avec un peu de nourriture... Quoi qu’il en soit, j’étais maintenant en quelques sortes à l’abri, les balles nous frôlaient, mais de moins en moins atteignait leurs cibles. Il fallait donc juste serre les dents encore un petit moment pour être hors de porter.

        Je nous croyais en sécurité, c’était donc pour ça que je demandais à ce type que je n’avais pratiquement pas lâché des yeux de me rendre ma forme physique initial... J’en avais vraiment marre d’être diffèrent physiquement, certes la taille grande me donnait certains avantage, mais cela ne me convenais pas vraiment, surtout pour mon style habituelle de combat... C’était une fois à distance et en pensant être en sécurité que je lui demandais de me rendre mon apparence.

        C’était juste après ses quelques paroles que j’entendais un bruit rapide venir, bruit qui était suivit d’un frisson étrange. Je me retournais et je voyais une onde de choc venir vers nous. Choses qui étaient pour moi assez incroyable car c’était la premier fois que je voyais ce genre d’attaque. Le problème était que si cette onde de choc touchais le bateau on était bon pour boire la tasse tous les deux. Je ne savais pas si j’étais capable de crée à mon tour une onde de choc mais je n’avais pas beaucoup de solution pour sauver le bateau et ma peau...

        Mais un imprévu venait de faire son apparition juste avant. Un poids qui allait devenir un poids mort se retrouvais présent juste quelques secondes avant ma tentative. Evidemment, une chute dans l’eau était à ce moment-là inévitable. L’homme qui m’accompagnait se servait de moi comme d’une bouée. Je ne savais pas si son pouvoir allait s’évanouir avec le temps ou s’il se noyait, mais je ne voulais pas prendre ce genre de risque tant que j’avais une petite chance de le forcer à me rendre mon apparence. Je me retrouvais donc sous la barque la tête dépassant à peine de l’eau pour nager le plus vite possible vers le large... Mais je tentais quand même un petit coup en disant à mon boulet :


        Tu voudrais ne pas plutôt me rendre mon apparence et couler pour que j’aie au moins moi la vie sauve ?

        Je n’étais pas un grand nageur en plus. Je savais nager, mais je n’allais surement pas gagner une compétition... Mais je savais qu’il préférait me noyer avec lui plutôt que de se sacrifier... Je trouvais ça un peu égoïste de prendre le risque de nous faire mourir tous les deux alors que je pouvais m’en sortir s’il se laissait couler...

        Mais bon autant parler à un sourd et voulant récupérer mon apparence, je n’avais pas le choix de nager vers ce qui devait être le large...Cela durait quelques minutes avant que je tente de retourner le bateau... je n’allais pas pouvoir nager comme ça longtemps... J’étais blesser et brûler et fatiguer, sans oublié que j’avais un poids mort sur les bras... Il ne fallait pas rêver...

        Je tentais donc non sans mal de remettre la barque dans le bon sens en essayant aussi de ne pas trop mettre d’eau. Je devais aussi et c’était avec tous les peines du monde mettre l’autre gaillard sur la barque, pour que je puisse enfin me mettre dedans... J’étais exténué et pourtant le boulot n’était pas fini. Nous avions pris le large, mais il était certains que nos ennemis allaient partir à notre poursuite... Enfin avec un peu de chance non... Mais je n’aurais pas été étonné qu’un petit navire rapidement réquisitionné prenne la mer pour nous retrouver. Je devais donc avec le peu de force que j’avais et malgré le fait que mes yeux devenaient troubles faire avancer l’espèce de coque à la noix qu’on avait... Je ne savais pas si son pouvoir permettait de simplement modifier le corps, je ne lui demandais donc pas d’autre aide que de faire avancer la barque avec moi... En priant arriver à bon port.
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        Les deux pirates semblent avoir de la chance. Mont-Victoire observe avec une certaine fascination ces deux êtres tentant, tant bien que mal, de sauver leur peau après avoir eux-mêmes tenté le diable.
        Mais ils ne pourront aller bien loin. Soit la mer finira par les avaler, soit ce seront les marines qui les récupéreront une fois que l'embarcation de la marine les aura atteints. Cette dernière est justement en approche de leur position. Ce n'est plus qu'une question de minutes. Un bruit derrière lui et il se retourne pour voir apparaître le Commandant Meynard.

        Vice amiral ?
        Commandant Meynard ? Un rapport de la situation ?
        Les blessés sont soignés et la population est sous contrôle. Mais il semblerait que nous ayons un gros problème.
        Qui est ?
        Un individu a pris d'assaut l'embarcation que nous avions préparée pour capturer Reyson et Juusei. On dénombre plusieurs morts et il est en fuite. Il a aussi endommagé les autres embarcations. Nous ne pouvons le suivre.

        Le vice amiral se retourne subitement vers la mer. Ses yeux se fixent sur l'embarcation s'approchant des deux pirates. Sa main se ferme en poing. Soudainement, il aboie ses ordres.

        Préparez les canons ! Détruisez-moi ce bateau tout de suite ! Je ne veux pas qu'ils puissent s'enfuir !


        Les hommes s'agitent soudainement, obéissant aux ordres du vice-amiral. Les canons sont armés et rapidement, les premiers boulets partent dans un tonnerre assourdissant. Entre deux salves, le commandant Meynard s'approche de son supérieur.

        Il y a un détail étrange à ce sujet.
        Lequel ?
        L'inconnu qui a pris le bateau s'est déclaré être le pirate Juusei. Il l'a déclaré avec une telle véhémence que la possibilité que ce soit le vrai est permise.

        Les deux hommes se regardent un instant, pensant à la seule question qui s'impose après cette nouvelle : mais qui est donc l'individu qui aurait pris l'apparence de Juusei ?
          On était hors de l’eau, mais les boulets eux fusaient... Par chance pendant qu’il fessait cela, il ne semblait pas trop préoccuper à nous pourchasses... Sans doute qu’il s’imaginait pouvoir nous atteindre après quelques slaves ... Il fallait dire que plus d’une fois leurs tires nous avais frôlé... Mais le problème était surtout que je commençais à ne plus avoir de force... Blesses, brûler et exténué, j’avais toute les peines du monde à faire bouger cette maudite barque... Il était même évident que d’une seconde à l’autre je n’allais plus avoir la force de le bouger... Surtout si je devais en plus me concentrer sur les boulets qui semblaient être de plus en plus précis... Si au moins l’autre pouvait m’aider...

          ... Au faite, avait bien l’intention de m’aider à sa manière... Deux coup de griffe si je peux le dire ainsi et d’un coup la douleur semblait s’être évaporer, mais surtout mes forces semblaient être revenu, voir même décupler... Comme si mon corps avait produit une dose massive de morphine et d’adrénaline... Je ne perdais alors pas de temps en réflexion et avec cette force nouvelle je ramais tel un champion de la rame, c’était assez incroyable mais j’avais l’impression d’aller aussi vite qu’un vaisseau souffler par le vent... Bon c’était peut-être un peu exagéré, mais en quelques minutes la distance qu’on avait prise était vraiment phénoménale. Au fait, j’avais réussi à prendre assez de distance pour être hors de portée de n’importe quelles armes possibles.

          Je continuais à pousse le râteau aussi loin que possible, aussi loin que ma nouvelle force me le permettais et idéalement j’espère être hors de porter de nos ennemis... Ce qui était le cas après quand même un long moment... Je me retrouvais donc aussi en même temps vidé de mes forces, mais on était cette fois définitivement hors de danger... Il était temps pour moi de régler un dernière détail avant de pouvoir réfléchir à ma prochaine destination qui allait être assez hasardeuse vu que je ne savais pas vraiment par ou j’avais pris la fuite.

          Bon, maintenant que la marine est loin, tu veux bien me rendre mon apparence ?

          Je préfère attendre qu’on soit sur la terre ferme pour te rendre ta forme... Histoire que tu ne me balance pas à la mer une fois ton corps récupéré.

          Il n’était pas bête le bougre, il savait qu’une fois mon corps récupéré je pouvais le jeter à l’eau... C’était d’ailleurs une idée qui me démangeait... Apres tout, c’était à cause de lui que j’étais dans cette situation... Mais soit, j’allais avoir du mal à le menacer, le moindre mouvement il la barque pouvait chavirer et je n’avais pas envie de plonger pour le repêcher... J’allais donc devoir attendre la prochaine ile pour le forcer à me rendre mon apparence...

          Apres quelques heures à voyager sur les mers, une terre semblait poindre le bout du nez... Je craignais que mon camarade de bord tente de fuir une fois le bateau à quai. Alors, je laissais le bateau chavirer vers le rivage quelques mètres avant pour attraper le bras et lui dire :

          Maintenant rend-moi mon apparence, sinon je coule le bateau... Une fois fait tu n’auras qu’à sauter pendant que je subis le changement d’apparence...

          Il ne devait rester que quelques mètres et sur cette petite ile je pouvais déjà voir le fond, cela voulait dire que si je coulais la barque, il se noierait pas complètement. Je pourrais donc à ce moment-là le torturer ou quelques choses dans le genre pour qu’il me rendre mon apparence... Par contre d’un simple saut, il pouvait atteindre la terre ferme une fois que je redeviendrais moi-même... C’était un accord à l’amiable qu’il ne pouvait pas refuser...

          Une fois cette affaire régler et mon corps récupéré, je fessais les dernières efforts pour atteindre le rivage et pour partir sans dire un mot... Pas de merci ou d’au revoir, je ne connaissais pas vraiment cet homme et je n’étais donc surement pas son ami... Je préférais maintenant me cacher dans l’ombre... Le temps que cette histoire de fou se calme.
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            Je laissais ma vie entre les mains de cet étranger. Pourquoi ? Parce que sa propre vie était comprise dans le lot, je pouvais donc sans souci me fier à lui. A moins qu'il ne soit suicidaire, chose que je n'ai pas remarqué jusqu'à maintenant, mis à part la lutte contre la marine, mais je serais le plus dépressif dans ce cas, il fera des efforts pour nous tirer de là. Je lui avais donné un coup de pouce, car dans mon état je ne risquais pas de pouvoir faire grand-chose d'autre. Mon corps était charcuté de partout. Si je les avais laissés faire, ils m'auraient transformé en gruyère avec leurs fusils.

            N'empêche, faut avouer que les Juuseis sont de bons modes de transport, que ce soit dans le rôle du cheval ou du rameur. Comme quoi, avec la bonne motivation ça va tout seul. De toute façon, valait mieux qu'il aille vite, car s'il faisait son boulet, on allait s'en prendre un, de boulet. C'est vrai qu'habituellement je ne dis pas non pour des canons, mais uniquement quand ce mot est au féminin, et non l'objet. Quoique certains diront qu'il s'agit là aussi d'objet…

            Alors, allions-nous nous en sortir ? La barque allait-elle être remplie d'eau de mer, ou de mon sang ?

            Très vite, nous fûmes hors de porté des marines. Ces soldats d'élite… Je préférais tout de même les petites frappes, bien moins dangereux. Et ce vice-amiral… Arriverais-je un jour à ce niveau ? Un vieux m'a dominé en tout point… Ca fait mal à l'égo ça. Tandis que mon camarade d'infortune ramait grâce à mes drogues, comme quoi on parle de malédiction du démon mais des fois il s'agit plutôt d'une bénédiction, je me reposais tranquillement dans la barque. Comme il avait besoin de moi pour retrouver son apparence, je ne craignais pas grand-chose de sa part. Ainsi, je me laissais aller aux bras de Morphée. Du moins, jusqu'à ce que le Juusei se remette à chahuter.

            Terre en vue ! Ou carrément en face. Aucune idée de l'île dont il s'agissait. L'important étant que le vieux de tout à l'heure ne s'y trouve pas. Quoiqu'avec mes hormones, je n'aurais aucun mal à me dissimuler parmi la foule. J'espère tout de même qu'il y a des médecins sur ces terres, car j'en ai grand besoin.

            Le rameur m'agrippa le bras, exigeant que je lui rende son apparence. En effet, il avait rempli sa part du marché. Pourtant, je n'aimais guère sa politesse, sa façon de me le demander… Lui n'était pas vice-amiral, il ferait mieux de ne pas oublier mes méfaits, et donc ce dont j'étais capable. Mais je n'étais pas véritablement d'humeur, encore blessé aussi bien physiquement que mon orgueil. Je voulais retrouver ma forme, ma santé. Un esprit saint dans un corps saint. En guérissant mon corps, l'esprit suivra donc.

            Ainsi, j'accédais à sa requête, lui rendant son visage d'antan, tout en rejoignant la terre ferme à la recherche d'une civilisation. En oubliant pas de modifier mon propre faciès, évidemment. Je jetais juste un dernier regard en arrière, histoire de me souvenir de son visage. On ne sait jamais, nos chemins se croiseront peut-être à l'avenir.
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