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Yellow Trouble

Precedently - Jour 2

Bercé par le chant mélodieux de Mitsume, je me réveille juste après Yukisame. Pourquoi un levé aussi tôt ? C'est simple, j'ai fait un cauchemars... Un horrible rêve. On aurait cru la réalité, mais de là à y réfléchir, je me pose simplement dans la cuisine, un air abattu en implorant la barbe de Wakam le rouge pour que ça ne reste que songe et rien d'autres.

Malheureusement, j'ai ce mauvais pressentiment... Le monde est contre nous. Et à peine commence-je à y penser que Lion vient vers moi avec rage, me gueulant dessus. Tout ça parce qu'il me soupçonne d'avoir éclaté un bout de son mât. Je lui propose de s'asseoir et de partager avec nous le petit déj que nous a fait Yuki. Il fait ce que je lui dis et doit avoir le doute que rien ne va...Se fiant sûrement à ma voix grisonnante et monotone.

-C'est cool de s'amuser, de faire la fête...mais on va rester ici pendant combien de temps ? A part quelques longs bras croisés, j'ai bien l'impression que nous sommes très loin de leur village. Cela fait 3 jours et aucun signe agressif de leur part et pourtant, nous n'avons pas bougé.

-Certes, j'ai décidé de ne pas les attaquer après avoir retrouvé Takashi, mais j'ai le sentiment que je vais regretter ce choix.

Dis-je en serrant le poing gauche. Quelques minutes plus tard, Tokigawa se ramène aux côtés de Takashi, une lettre à la main, il me la dépose à côté de mon plat et je commence à la lire...

''Mes chers Shino d'amour,

Il semblerait que j'ai loupé plusieurs évènements durant ma longue « sieste », mais on me souffle à l'oreille que le remplissage de mon assiette est en péril et que je dois me faire pardonner pour corriger ce problème... épaulée par ma chère Cassandre, je pars donc en quête d'une idée aussi bien pour amadouer notre cher cuistot que j'aime à la folie, mais aussi, pour accueillir les nouvelles recrues que je n'ai pas encore eu le plaisir de croiser !

Sur ceux, je vous dis à tout à l'heure !

Votre ange, Izya''


-PUTAIN ! Allez me chercher le toubib !

Mon coeur bat de plus en plus fort... Le rêve de ce matin est en corrélation avec cette lettre, il y a rien de bon dans tout ça...pourquoi elle est partie alors qu'elle était blessée ? Te faire pardonner ? Mais nous sommes des nakama's... Pt'ain ! mes pensées sont troubles, je vois jaune...

Soudain, Prince se ramène ainsi que les autres... Nous sommes donc tous réunis dans la cuisine. Azrel le doc nous révèle les intentions de ces dames... J'ose imaginer ce que peut ressentir Yuki... Partir pour vendre des sabres ? On a pas besoin de fric ! On ne marchande pas, on vole ! Nous sommes des pirates. M'enfin bref, apparemment, Izya s'est rétablie, ce qui me rassure en cas de problèmes...

-Les gars ? Je propose qu'on aille en ville chercher des vivres. Proposa Mugen.

-Bonne Idée ! D'autres propositions ?


Dernière édition par Mizukawa Sutero le Jeu 28 Fév 2013 - 1:51, édité 3 fois
    Comme tous les matins depuis cette invasion de rats que nous avions sur le navire, je fais ma ronde afin de voir s’il reste encore quelques-uns. Bien que le poison que notre herboriste a préparée fut très efficace, ma paranoïa m’oblige à contrôler les cordages et autres. Là, notre vigie vient me voir en me demandant si j’avais vu le trou en haut du mât. Intrigué, je décide d’aller voir ce dit trou en grimpant à toute vitesse. J’ai bien une idée de son responsable, mais j’attends de voir… Oh mon dieu !! Mais c’est qu’il a pris un gros coup le truc !! Très remonté, je cherche à savoir qui a fait ça, mais je pense avoir la réponse. Il n’y a qu’une personne qui jusque-là, n’a jamais pris soin de ce navire. Qu’une personne qui n’hésite pas à trancher la coq pour passer… Mizukawa Sutero !! Sans attendre, je saute du haut du mât, me rattrape avec un cordage, puis un autre et atterrie sur le pont avant de me précipiter vers ses compartiments. J’en suis sûr, c’est obligé que ce soit lui. Tout le monde fait attention au Blue Moon ici, en plus un coup comme celui-ci, y’en a pas dix milles qui peuvent en mettre, surtout de ceux qui grimpent aux mâts. Arrivé devant sa porte, je frappe un peu rapidement. Aucun signe de vie, il doit dormir le bougre. Tant pis j’entre quand même. A ma surprise, personne dans le lit. Hmmm, serait-il déjà debout ? Ça m’étonnerait quand même, mais bon je vais voir dans la salle à manger. A mon arrivée, je le vois assis à table. J’ai les poings serrés, j’en ai marre ! Il n’y a pas un jour où je ne répare pas le navire et comme si nos travaux ne suffisaient pas, voilà que je dois m’occuper d’un trou sûrement causé par une inattention ou je ne sais quoi ! Quelques couverts sautent après le coup que je mets sur la table.

    - TOI ! Il y a un trou en haut du mât, tu ne serais pas le responsable par hasard ?!

    Alors que je m’attends à une riposte ou un mensonge de mon « capitaine », ce dernier me réponds très calmement de m’installer pour déjeuner avec lui, ce qui a pour effet de me déstabiliser. Non mais quelle enflure, il s’en fout de ce que je lui dit… ou pas enfaite. Il a l’air un peu inquiet. Je cherche une réponse dans les yeux de notre cuisinier, mais rien, il n’a pas l’air de savoir ce qui se passe non plus. Je souffle un bon coup puis m’installe juste à côté de lui en tournant ma chaise vers sa direction, car je n’en ai pas fini avec cette histoire de casse. Ce dernier commence à me faire part de son inquiétude au sujet des longs-bras. Je comprends tout à fait mieux pourquoi il est dans cet état. Du coup, je me calme un peu puis réfléchi le regard vide. C’est vrai qu’il n’a pas tort, et il est vrai que les longs-bras n’ont pas ripostés suite à la mort de certains d’entre eux. Je n’y suis pas allé de main morte faut dire l’autre jour. Bref, maintenant que j’y pense, cet histoire n’a pas plus d’importance que les dégradations que mon navire subit, c’est pourquoi reprenant rapidement mon souffle, je m’apprête à revenir sur l’histoire de la casse quand Tokigawa dépose une lettre devant Mizu. Il ne dit rien ? Même pas un « une lettre pour toi capitaine » ? Et puis enfaite, Mizu ne reçoit jamais de lettre. Qu’est-ce que c’est que cette histoire ? Intrigué, surtout après ce dont il m’a fait part, j’attends de voir. Ce pourrait être une lettre des longs-bras justement. Alors ? Qu’est-ce que ça dit ? Aller accouche ! Ses yeux s’agrandissent et il me regarde. Je lui prends la lettre des mains puis commence à lire. Izya ? Mais pourquoi elle nous écrit une lettre alors qu’elle est avec nous sur le navire ? Blaablablablaaa…. Ah d’accords, donc elle s’est remise de ses blessures et est allé en ville. Ok, je ne vois pas où est le prob… unh ?! Mais ce n’est pas prudent du tout ! Apparemment Mizu pense de même. Les autres se ramènent, même Brüno, le mec qui est arrivé hier. Azrel nous explique qu’Izya est allé vendre des épées pour gagner des Berrys et acheter à manger. Bon ce n’est pas très malin quand même, y aller entre fille comme ça. Elles auraient puent demander à ce que d’autres les accompagnent. En tout cas, Mizu a l’air paniqué. Mugen propose d’aller faire les courses en ville, ce qui sous-entend aussi de récupérer les filles pour rentrer. Le capitaine est vraiment en panique enfaite.

    - Bonne Idée ! D'autres propositions ?
    - Oy du calme tout le monde ! Mizu, on prend quelques personnes avec nous puis on va en ville, pendant que d’autres restent ici pour garder le navire. Y-a pas besoins de s’inquiéter plus que ça. Qui nous accompagne ? Mug’, tu veux faire des courses ?
    - Ah non, je disais ça comme ça. On va rester ici avec Shinji pour continuer les travaux.

    Ma main sur l’épaule du capitaine, j’attends les réponses de mes nakamas. En voyant le chien de Brüno, une idée me vient à l’esprit.

    - Ok on va faire autrement. Brüno, j’aimerais que tu nous accompagne. Ton chien pourrait nous être utile pour retrouver les filles. Du coup Azrael va venir aussi vu que vous vous connaissez bien. Ensuite, Prince, Tokigawa, Fear et Yukisame si tu veux, vous venez avec nous. Le capitaine pense que les long-bras nous préparent un truc depuis qu’on a récupéré Takashi. C’est pourquoi nous partons nombreux.
    Ça te va Mizu ?


    Très bien, nous voilà parti accompagné du chien qui a l’air plutôt content de se balader. Sur le chemin, personne. Arrivée en ville, les regards sont une fois de plus tournés vers nous. Ça y est, c’est reparti. Je déteste ça, donc mon regard est plutôt méchant lorsqu’il croise celui des gens de cette île. Les chuchotements se font entendre, certains ne se gênent pas et parlent à voix haute. Des « Ce sont les pirates qui sont arrivée l’autre fois » des « On dit que ce sont eux les responsables des meurtres… » ou encore des « Oh regarde, ils ont qu’un coude. Comme ceux qui se sont fait capturé tout à l’heure au centre-ville » et pleins d’autre encore. Ça m’énerve ces hist… QUOI ? Capturé ? Qui ça ? Apparemment, j’ai été un peu lent à la détente cette fois-ci car l’un des notre a déjà attrapé le long bras qui a parlé d’enlèvement pour le faire parler.
    • https://www.onepiece-requiem.net/t2877-fiche-du-lion
    Je ne sais pas comment j'ai fait pour arriver là, mais je me sentais bien, bien et accompagné...
    Un peu étrange ce sentiment, cela faisait assez longtemps que je ne me ressentait pas aussi à l'aise avec des gens, hier par hasard je me retrouvait nez à nez avec la capitaine, suivit d'Azräel, un ancien compagnon...
    Vraiment surpris était-ce un hasard ?

    Le temps passa et hop, je me retrouvais à dormir "chez eux" sur un bateau de pirate tous gentils et accueillants envers moi, même si je n'osait pas leurs parler je me contentait d'un petit signe de la main " coucou ", et d'un sourire forcé.

    ...

    Le matin..et le réveille, je me leva et.. on parlais de moi pile poil au bon moment.


    - Ok on va faire autrement. Brüno, j’aimerais que tu nous accompagne. Ton chien pourrait nous être utile pour retrouver les filles. Du coup Azrael va venir aussi vu que vous vous connaissez bien. Ensuite, Prince, Tokigawa, Fear et Yukisame si tu veux, vous venez avec nous. Le capitaine pense que les long-bras nous préparent un truc depuis qu’on a récupéré Takashi. C’est pourquoi nous partons nombreux.
    Ça te va Mizu ?


    Hum Sam, c'était levé par l'odeur du petit déj', préparé par un certain Yukisame, un cuisinier, cool !

    A ce moment la tête un peu dans le coton, le borne ne réalisait pas encore où il était, ni ce qu'il faisait vraiment là, la seule chose, il se sentait bien, c'était sûr.

    A ce moment Lion parla au jeune frêle, il lui demanda de partir en excursion avec d'autres personnes, des personnes que Brüno avait aperçu... Azräel déjà ! ensuite il certain, Prince, Tokigawa, Fear et Yukisame, dont un est cuistot et l'autre de la paille si je n'ai pas rêvé.
    Il y avait bien un homme capable de magie, mizu.

    Bref, je lui répondit oui, et que pour sauver des gens je serait d'accord à tout surtout si ils les connaissent, les po'v filles !

    Sam, était bien dressé heureusement car le Lion semblait intéressé par son flair je suppose, je pense qu'il lui fallait qu'un objet leurs appartenant pour le chien s'en sers.
    Il l’avait déjà fait.. il en était capable le cabot !

    Des longs-bras... Kesako ? Brüno n'en savait rien avant d'être accompagné du groupe dans une ville, qui en était remplit.
    C'était donc bien vrai, la légende qu'il avait écouté...

    Ces Longs-bras... semblaient être mesquins, ils s’emballaient sur leurs arriver.. Brüno ne compris rien.. il avait l'habitude qu'on le remarque et qu'on parle de lui dans la rue tout seuls toute façon alors bon...


    Soudain, Lion se... Lion bougea dans tout les sens, il semblait préoccupé...

    • https://www.onepiece-requiem.net/t6577-technique-de-bruno-esthyr
    • https://www.onepiece-requiem.net/t6544-bruno-esthyr
    Quel pénible nuit, après les retrouvailles mouvementées, les festivités habituelles et l’insomnie sans parler des maux de tête occasionnés par les réflexions portées sur soi même, le nouvel utilisateur de fruit du démon n’était rien de plus qu’une épave, une épave jeune et affamée.

    Le petit déjeuner fut un vrai régal, mais il manquait encore de bière. La soirée d’hier avait été assez arrosée pour son cas, mais là l’alcool lui ferait oublier le pourquoi du comment et du pouvoir de ses mains. Tout en jouant avec son couvert vide que Sam venait de nettoyer, l’épéiste s’étirait du long de sa chaise tout en regardant sa main libre.

    *Des ongles pointus… Ça doit avoir un lien, j’ai l’impression d’être animal avec de telles griffes.

    Sam se coucha sur le plancher en lâchant un petit cillement.

    *Ouais, ta raison mon vieux, toi t’es une bête, moi je suis un monstre…

    Puis Mizu prit la parole, manquant de faire trébucher le gigot sur sa chaise. Au moins, la rêverie était terminée. S’il se fiait à lui et lion, c’était donc le temps de partir sortir les puces du cabot.

    Une fois arrivé en vile, toute la petite meute se fessait dévorer du regard, une quantité phénoménale de créatures humanoïdes à deux coudes les dévisageais, les scrutait et rêvais surement de les expulser. La baston n’était malheureusement pas envisageable, pas avant le capitaine. Et ouais, un certain côté d’allégeance ou d’équipe s’était emparé de cet éternel individualiste fini, ce qui prouvait encore une fois qu’ils avaient une influence sur lui, bonne ou mauvaise, ça restait encore à voir. Dans tous les cas, il se sentait étrange, c’était comme si son cœur était léger…

    - Azra Azra ! C’est moi ces Mimi !!!

    Quoi ? Qu’es qu’elle fessait encore là cette petite, elle était supposée s’être échappé pourtant ! Tout en la cherchant du regard, le grand gaillard stoppa son équipage en leur tirant chacun une manche, il faut avouer que c’est simple à faire quand les deux seules personnes de devant sont le capitaine et son second. Az voyait déjà Mizu et lion qui s’engueulait encore pour le navire se retourner en cœur et lui crier un gros : QUOI ? Mais il ne leur en laissa pas le temps, Mimi était là dans une cage avec d’autres gens étendus au sol.

    - Mimi, tu vas bien ? Ils ne t’ont rien fait ?!

    - J’ai peur Azra, ils vont me tuer, puis elle éclata en sanglots.

    La fureur que ressentit l’épéiste fut si importante, comment pouvait-on enfermer une si jeune petite fille et la laisser pleurer comme un animal, s’était tout sauf acceptable.

    - Hé le cours sur bras, ne t’avise pas d’approcher ses cages de plus près, tu n’as pas l’air d’un encapuchonner donc fout moi le camp d’ici. Scanda un homme avec une lance et un chapeau renforcer de métal.

    Azraël se retourna, pour en quelque sorte avoir l’approbation de ses compagnons, mais ils savaient qu’ils allaient lui prêter main-forte, au moins Sam et Brubru c’était sur puis si les autres n’étaient pas trop saouls quand il avait raconter sa rencontre avec la petite, tous se sentirais concerner, la seule choses qu’il avais oublier de leur dire était le fruit et ses doigts le démangeaient, le dérangeais presque jusqu’à laisser aller un peu de fureur en direction de se garde à la con.
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    Une matinée qui semble être des plus normal. Je n'ai pas l'habitude d'avoir des réveilles aussi ... normal, enfin du moins en apparence. Pas de rêves bizarres qui se termine toujours par une déception, ni de chutes surprenantes dont j'ai l'habitude de réaliser. Je me retrouve rapidement sur le pont supérieur à regarder l'horizon, cigarette dans la bouche, laissant une fine couche de vent caresser mes cheveux écarlates. J'adore ce genre de moment, je fais le vide pendant une dizaine de minutes, oubliant tous les pépins de la vie et les buts que je me suis fixé. Cependant, je suis rapidement ramené à la raison par une main qui me tapote l'épaule. Lorsque je me retourne je vois une lettre tendue vers moi et Takashi qui me sourit

    « Une lettre … de la part d’Izya »

    « Je ne m’occupe pas des courriers, ça ne doit pas être pour moi … Izya ? Pourquoi envois-t-elle un courrier ? »

    « Je sais, mais tu es le premier que je croise ce matin. Je ne sais pas ça me parait étrange aussi. »


    Je doute que mon « ange » daigne m'écrire alors qu'elle est sur le bateau. Je suis assez casse-pied comme ça, non ? À moins qu'elle veut me dévoiler ses sentiments enfoui à mon égard et qu'elle ne veut pas affronter mon regard charmeur ?! C'était une possibilité qui se tient !! Izya serait amoureuse de moi ?!!! Non impossible ... il faut que j'arrête de me faire des films. Mon envie d'ouvrir cette lettre pour lire le contenue est grande, mais je doute vraiment que cela me soit adressé. Je prends donc la décision d'aller à la rencontre de Mizu. Humm ... à cette heure-ci connaissant, mon bon vieux capitaine « il doit être en train de dévaliser les réserves avec sa faim de primate. Bingo ! J'avais vu juste. Il est présent dans la cuisine, mais bizarrement il n'a pas la tête dans la nourriture. Lion est à ses côtés et notre cher cuisinier aussi. Une discussion semble être entamée entre le second et notre capitaine. Ne voulant pas déranger et en étant aussi déçu pour la lettre qui ne m'est pas destiné, je dépose sur la table cette dernière sans un mot saisissant une chaise pour m'installer confortablement dessus, les bras croisés et les yeux rivé vers le vide total.


    ''Mes chers Shino d’amour,

    Il semblerait que j’ai loupé plusieurs évènements durant ma longue « sieste », mais on me souffle à l’oreille que le remplissage de mon assiette est en péril et que je dois me faire pardonner pour corriger ce problème… épaulée par ma chère Cassandre, je pars donc en quête d’une idée aussi bien pour amadouer notre cher cuistot que j’aime à la folie, mais aussi, pour accueillir les nouvelles recrues que je n’ai pas encore eu le plaisir de croiser !

    Sur ceux, je vous dis à tout à l’heure !
    Votre ange, Izya''



    Rien d'alarmant, elle nous explique seulement qu'elle va bien et qu'en ce moment même elle est en ville. Avait-elle besoin d'écrire une lettre pour ça ?!! Eh bien ce n'est pas pour aujourd'hui la déclaration. Avec toute cette histoire je n'ai même pas remarqué le comportement de Mizu' qui semble intrigué par cette lettre. Il n'y avait vraiment pas de quoi l'être, bien qu'elle semble fragile, Izya est une excellente combattante et c'est une débrouillarde, de plus Cassandre est à ses côtés. Petit à petit d'autres Shino fait irruption dans la cuisine et ce qui semblait être qu'une petite conversation se transforme en petite réunion. Lion se charge de répartir les tâches de tout le monde et il me donne quartier libre. Je peux rester comme je peux aussi les accompagner ... je ne réfléchis pas longtemps pour prendre la décision de mettre pied-à-terre, la dernière fois je me suis ennuyé à en mourir sur le bateau. Après l'annonce, je retourne brièvement dans ma chambre histoire de m'équiper de Tenshi et de ma sacoche, puis je descends en même temps que tous mes compagnons. Arrivé en ville, notre petit groupe déambule sans complexe. Apparemment, nous ne sommes pas la bienvenue, les regards noirs à notre encontre me donne vraiment la chair de poule et pourtant je n'ai absolument pas peur. Est-ce ça l'adrénaline ? Après quelques minutes de marche, Az' se fait interpellé par une petite fillette, celle-ci lui avoue ses inquiétudes. C'est vrai que mourir si jeune ce n'est pas ce qu'on peut souhaiter à une fillette.

    « Hé le cours sur bras, ne t’avise pas d’approcher ses cages de plus près, tu n’as pas l’air d’un encapuchonner donc fout moi le camp d’ici. »

    « Laisse je m’en occupe Azraël. »

    Je m’approche de cet homme au casque en métal et en prenant un air des plus sérieux, je lui explique la situation.

    « Excusez-moi, pouvez-vous libérer cette petite fille ? Je vous explique la situation, c’est une amie de mon ami « le cours sur bras » en question. Malgré sa tête de tueur il n’est pas méchant, mais si vous n’ouvrez pas cette cage pour libérer cette petite fille, nous serons dans l’obligation de devenir méchant. »

    L’homme se met à rire d’une voix caverneuse, en reprenant :

    « Tu ne manques pas de culot ! Hahaaa ! J’ai presque envie de faire ce que tu me demandes, mais malgré tes menaces si gentiment expliqué, je suis dans l’obligation de refuser ! Cette fillette restera ici ! »

    Je fais mine de réfléchir à une situation quelconque, mais c'est déjà clair dans ma tête, je vais lui éclater sa face. Cependant, je ne veux pas le faire sans une permission du Capitaine. Notre but n'est pas de se faire remarquer. Sans même attendre le signal, d'un geste fluide je sors Tenshi de mon holster posant le canon sur la joue du vieux plaisantin de garde.

    « Veuillez reconsidérez ma proposition s’il vous plait. »

    Un sourire angélique se dessine sur mon visage alors que je suis sur le point de lui ôter la vie. Je décide de rester polie malgré les fais. D'autres soldats s'approchent en pointant leur lance dans ma direction ... une situation délicate, mais non pas moins insurmontable. Je ne veux pas en faire plus. Mizu' décidera de la suite des évènements.

    « Oups … Je ne vous avez pas vu ... »




      Là on est à côté de l'entrée d'une grande salle.

      Et voilà qu'une petite sotte pleurnicheuse est en train d'agripper Azrael... Je vois le bretteur s'enflammer tout doucement envers le garde qui a dû expulser la petiote parce qu'elle n'avait pas de ticket ou qu'elle foutait le dawa.

      -Calme toi Azrael.

      Lui Dis-je en le tenant fermement par l'épaule droite. Nous allons libérer la petite, mais je suis pris de court par Tokigawa qui joue les vrais pirates en menaçant le garde, il va jusqu'à lui pointer son fusil dans sa gueule. Je m'avance et touche son arme qui disparaît aussitôt... Invisible Time !

      -Veuillez excusez mon compagnon. On va utiliser la manière douce, je vous promets que cette peste se tiendra à carreau, si elle vient à mes côtes... Et puis, sérieusement ? Elle vaut pas un clou dans le marché. Si j'ai bien deviné, on vend bien des êtres vivants dans cette salle ?

      J'attends la réponse du long bras qui prononce des paroles sans articuler, mais je pense qu'il vient de confirmer mes doutes.

      -Lion, les gars...Ils nous dévisagent pas à cause de nos différences, mais du fait que nous sommes des pirates primés. Ce n'est pas de la haine dans leurs yeux, mais de la crainte.

      Puis je me retourne vers un gardien en lui demandant un carton pour les enchères tout en lui disant avec un signe vulcan de la main : ''Nous venons en paix !''


      Les Shino's rentrent avec une démarche de ''Wesh, je suis un pirate !'' et avec nous, cette petite fille surnommée mimi... Mimi la peste. Nous nous installons tranquillement, cette pièce est sobre, des murs grisâtres avec des tableaux d'animaux, le sol est fait de pierres taillées, sans doute du granit. Et y a une dizaine de rangées où il y a des bancs en bois. A l'intérieur, plusieurs groupes sociaux sont présents, des civils humains, des nobles d'après leurs habits. Y a deux groupes de pirates et vers les premiers rangs, ça doit être une sorte de carré V.I.P. , y a un homme bizarre portant un drôle de casque. En aval de la pièce, une estrade où sont présentés les différents ''objets''
      ...


      Dernière édition par Mizukawa Sutero le Jeu 28 Fév 2013 - 2:01, édité 2 fois


        Le "Dôme aux Misérables", le bâtiment de la honte...


          Un peu en retrait du groupe principale, Howard Prince, marchait, tranquillement, en compagnie de Yukisame et Fear, la nouvelle "mascotte". A ses côtés, le cuistot et l'épouvantail contaient, sourires aux lèvres, les différentes prouesses qu'ils avaient pu souligner, lors du tournoi des bretteurs : apparemment, Yuki fut marqué par la victoire du pirate gentleman, sur le capitaine, chose qu'il n'aurait jamais pensé être possible. Fear, d'ailleurs, resta apparemment sans voix, lors de cette spectaculaire confrontation.. Le nouveau, Azraël avait également été une bonne surprise, ses techniques de combats n'étant pas mauvaises, voir même, impressionnantes. Un avis partagé par les trois pirates, qui rejoignirent les autres Shinoryuu, qui étaient apparemment en train de s'expliquer avec des gardes de l'île :

          « ... que nous sommes des pirates primés. Ce n'est pas de la haine dans leurs yeux, mais de la crainte. »

          Levant les sourcils en signe d'incompréhension, Prince arriva aux côtés du Mizu afin de comprendre ce qui se tramait : voyant la tension qui régnait dans l'air, ainsi qu'une fureur certaine dans les yeux d'Azraël, le pirate gentleman observa, de ses yeux émeraudes, les gardes, tendus, face à eux... Comme d'habitude, un petit rien avait dû allumer la mèche, mais en apercevant la petite fille derrière Az', le sang de Prince se mit à bouillir à l'intérieur de son corps : des vêtements déchirés, des joues creusées et des yeux fatigués, dont les sanglots criaient clairement à l'aide... Cette gamine était donc une esclave...

          « Bordel... »

          Jurant tout bas, tandis que Mizu calmait tout le monde, Prince lutta pour garder son calme et maintenir une expression "neutre"... L'esclavagisme était l'une des choses qui le dégoûtait le plus en ce monde et malgré un statut de hors-la-loi, la vue de gamins dans de tels états, était quelque chose de difficile pour l'homme au tricorne.
          Après quelques secondes, les pirates finirent par pénétrer, en compagnie de la petite fille, dans un grand bâtiment : l'intérieur composé d'une scène et d'un grand nombre de bancs en bois, était déjà occupé par des "longs bras", placés à divers endroits... L'avant était, quant à lui, composé de plusieurs chaises, luxuriantes et étoffées, probablement pour des clients "huppés". Néanmoins, Prince fut interloqué par un groupe d'hommes, assit plus loin, en contrebas : tricornes, armes aux ceintures et gueules d'amours comme il les aimait tant : d'autres pirates ! Tapant sur les épaules de Lion et Mizu, qui prenaient place, pour leur montrer, d'un geste de tête, ce qu'il venait de découvrir, Prince fut bousculé :

          « Hum ? »

          Habillé d'un long manteau rouge avec des épaulières en carapace d'écrevisse, l'homme, accompagné de ses compagnons, regarda le pirate au tricorne avant de cracher par terre :

          « T'as un problème la gueule d'ange ? Ou tu veux que je t'arrange le portrait ?! »

          L'homme se mit alors à rigoler avec ses matelots, tout en reprenant son chemin, satisfait, alors que Prince, sourire aux lèvres, préféra laisser passer... S'assaillant près de Mizu et Lion, il croisa ses jambes et ferma les yeux un instant avant de souffler de dépit :

          « Eh bien... Si je m'attendais à voir autant d'équipages pirates ici... »

          Mizu l'avait également remarqué... Pirates, nobles et autres civils étaient de la partie...

          « Ça ne m'étonnerais même pas que la Marine et quelques chasseurs de primes soient dans le coin... »

          Les minutes passaient tandis que la salle se remplissait jusqu'à être quasiment pleine. Un bourdonnement de discutions, de rires et beuglements en tout genre, avait prit place dans le bâtiment. C'est après une bonne vingtaine de minutes que les lumières de la bâtisse s'éteignirent, en même temps que le brouhaha, annonçant le début du "spectacle". L'expression sur le visage d'Howard Prince devint grave, sévère, au moment ou le maître de cérémonie arriva au milieu de la scène, accompagné d'un autre gamin apeuré et enchaîné :

          « Mesdames, messieurs, gentil hommes et vous amis pirates, je vous souhaite la bienvenue dans le célèbre "Dôme aux Misérables", pour cette sixième édition de vente aux esclaves. J'espère que chacun trouvera son compte et que... »

          Prince n'écoutait plus... Il était déjà ailleurs, perdu dans ses pensées, naviguant dans les abysses de son esprit, cherchant malencontreusement une réponse, une explication à cette nouvelle honte de l'humanité, à laquelle il assistait...



          - J'espère que chacun trouvera son compte et qu'il y aura de belles enchères... Notre premier sujet est un jeune homme.... Son prix est à 400.000 Berry's.



          Mes nakama's expriment toute une rage en eux... Je les comprends, nous vivons pour la liberté, ce mot qui pour certains n'a aucun sens... Mais nous pirates, connaissons sa signification et s'il faut que l'on éclaircisse ce sens à ces êtres présents, nous le ferons !

          Bien que le sourire ne soit pas au rendez-vous, on prend sur soit et on va s'amuser à notre façon. Je dis à mes hommes que je vais passer en mode furtif et foutre le boxon, que je compte sur eux pour faire élever les enchères... Je n'ai pas de plan pour libérer ses êtres vivants, je pense même que nous ne faisons pas le poids contre ces gens... Je laisse donc mon lot d'armes à Lion et part vite fait dehors. Une fois en contact avec l'air extérieur, je fouille dans ma veste et cherche mon paquet de cigarettes mentholés...

          -Pauvres imbéciles ! Je ne sais pas ce qui me retient de tout démolir...

          C'est ma dernière cigarette...Dire que je me suis promis de ne jamais recommencer à fumer... Mais là, je vais imploser, j'essaie de paraître calme, mais en vérité mon corps bouillonne, je vais consumer cette clope avant de rentrer dans la salle en mode invisible.

          Je suis né à 21h21, mon premier mot a été maman, il pleuvait des cordes. Je viens d'ici et d'ailleurs et je vais nulle part, je cours après l'espoir de faire changer le monde en bien, si j'avais le temps, je vivrai pleins d'aventures. Je suis ici pour une raison particulière, celle de réaliser les rêves de ceux qui le souhaitent, je n'ai rien d'un génie. J'aime le lever de soleil, je n'oublierai jamais ce moment où j'ai rencontré Lion.... Il m'a enlevé la poudre que j'avais dans les yeux, m'a libéré de cette cage de violence... Je suis bien ! Et j'ai envie que ces esclaves ressentent ce que je vis... LA LIBERTE !

          Je suis libre d'être moi-même, sans aucun jugement...J'aspire la dernière bouchée de fumée en me promettant de faire tout mon possible pour abolir cette folie ! Et quand je mourrai, je me dirais que je me suis battu pour cette cause qui me tient tant à coeur.


          En rentrant, j'aperçois la fin de la première vente et v'là que le présentateur fait amener une jeune femme d'après lui, elle est plutôt brutale, mais d'un charme ravageur... Putain ! C'est notre herboriste ! 700.000 Berry's pour la jeune femme, qui dit mieux ! Et je viens juste de voir Lion en train de lever son carton pour enchérir à 1 Million.


          Dernière édition par Mizukawa Sutero le Jeu 28 Fév 2013 - 2:08, édité 2 fois
            L'esprit encore embrumé par la soirée festive que nous avons passé, je me lève aux aurores, comme à mon habitude. Je prends mon temps pour m'habiller, d'une part parce que je n'aime pas me presser le matin, et d'une autre parce que je galère à trouver mes habits. Tout tangue autour de moi, alors que le navire est bien ancré à terre. C'est définitif, je ne tiens pas très bien l'alcool.

            Je quitte enfin ma chambre et monte sur le pont. Personne. D'habitude, quand nous sommes en mer, il y a toujours au moins Cassandra pour me tenir compagnie. Mais comme navigatrice, elle n'a plus très grande utilité une fois le navire « à terre ». Aussi, en profite-t-elle pour prendre quelques heures de sommeil en plus.
            Je me dirige vers la cuisine pour préparer le petit-déjeuner de l'équipage. Je jette un coup d’œil sur la fenêtre cassée. C'est vrai qu'il faut que je fasse payer à Izya cet affront fait à mon lieu de travail. Mais bon, j'ai d'autres préoccupations tout de suite.

            Le p'tit-déj', donc... Je suis un peu crevé, on va faire dans le basique. Œufs, jambon. Ça leur ira bien, après la soirée d'hier. Pendant que les œufs cuisent, je fais chauffer de l'eau et y ajoute des feuilles de thé.
            Mizu arrive dans la cuisine. Il tire une gueule d'enterrement. J'préfère le laisser tranquille : on embête pas les gens le matin quand ils sont de mauvais poil. Je pose son assiette devant lui et retourne à mon thé. Il est prêt. Je le verse dans une tasse, rajoute du sucre et commence à le boire.

            C'est au tour du Lion de rentrer dans la pièce. Y se sont fait passer le mot pour tous se lever tôt ou quoi ?
            Houla, vu sa tête, je sens qu'il va pas tarder à gueuler...

            -TOI ! Il y a un trou en haut du mât, tu ne serais pas le responsable par hasard ?!

            Gagné, tu me doit cent berrys, mec. Comment ça, t'as rien parié ?
            Alors que je m'attends à ce que Mizu s'énerve à son tour vu son êtat, celui-ci relève la tête en direction de son second et l'invite à s'asseoir à table. Le capitaine à l'air soucieux...
            Lion me lance un regard surpris. Je lui réponds d'un haussement d'épaule : non, je ne sais pas ce qu'il a non plus...

            Nous nous installons tout les deux à table, chacun d'un côté de Mizukawa.
            Le capitaine nous fait part de son inquiétude quant à l'inactivité des long-bras. C'est vrai que vu notre arrivée remarquée sur l'île, on aurait pu s'attendre à un minimum de riposte.

            Le silence s'installe, chacun reste cloîtré dans ses pensées. Personnellement, cette absence de réaction me rassure plutôt, puisque cela signifie sûrement qu'on a pas était identifiés comme les meurtriers du port. Mais visiblement, mes aînés ne sont pas de cet avis.

            Quelques minutes plus tard, notre sniper roux, accompagné de Takashi, rentre dans la cuisine en tenant dans sa main une lettre, qu'il pose devant le capitaine.
            Au fur et à mesure de la lecture, je vois le visage de mon supérieur pâlir, jusqu'à ce que celui-ci se redresse et commence à bouger dans les sens en balançant des ordres à droite à gauche.
            Je lis la lettre par-dessus l'épaule de Lion, qui s'en est emparée. Je hausse les sourcils : pourquoi faire tant pour si peu ? Les filles sont justes partis en ville, pas de quoi s'alarmer. Surtout que c'est pas comme si elles étaient pas débrouillardes...

            Hop, tout s'enchaîne très vite ensuite : réunion sur le pont, un groupe doit partir en ville pour aller retrouver Cassandre et Izya tandis que les autres resteront à bord du navire.
            Le groupe part pour la ville des long-bras est constitué de Mizu, Lion, Prince, Tokigawa, les nouveaux Brüno, Fear et Azraël, ainsi que de moi. Ça va, on devrait être assez en cas de pépin.

            Nous arrivons en ville. Azraël, le capitaine, le second et Brüno marchent devant, L'épouvantail, Howard et moi fermons la marche. Je sens tout les regards fixés sur nous. Faut dire qu'on doit pas passer inaperçu avec nos coudes différents de ceux de la faune locale. Chuis quand même bien content d'avoir récupéré mon vieux sabre et d'avoir mis mon pistolet dans ma sacoche avant de partir.

            Alors que nous arrivons devant un drôle de bâtiment, les choses commencent à se compliquer. Le ton monte entre un long-bras et Azraël. Derrière l'autochtone, j'aperçois une cage dans laquelle se trouvent... Des humains ? Des esclaves ici ?
            Le spectacle m’écœure : des vêtements en lambeaux, des traits tirés par la fatigue... Comment peut on traiter un être humain comme une bête ?

            Tokigawa s'interpose entre les belligérants. Alors que je m'attends à ce qu'il trouve une solution pacifique au conflit, celui-ci sort son pistolet et le pointe sur la tête du long-bras. Mauvaise idée, puisqu'autour de nous des hommes sortent leurs armes et les pointent sur nous. Ça sent le sapin, les gars...

            Mizu débloque la situation en posant sa main sur le pistolet de notre nakama... qui disparaît ? Ah oui, c'est vrai. Son Fruit du démon. Va falloir que je m'y fasse, un jour...
            Tout s'arrange finalement, et nous rentrons dans cette salle aux enchères, accompagnés d'une petite fille nommée « Mimi », qui semble connaître Azraël. Pourquoi rentrons-nous ici ? Je ne sais pas, mais je préfère ne pas discuter les idées du capitaine. Il doit bien avoir un plan derrière la tête.

            Une vaste pièce sobre, avec des bancs en bois et un sol de pierre. Voilà à quoi ressemble la salle dans laquelle nous sommes. Au fond se trouve une estrade sur laquelle se tient un homme.
            En plus des long-bras, il semble qu'il y a ici des pirates.

            Nous nous installons sur la même rangée, je suis assis entre le Lion et Fear. Un homme déclare la vente d'esclaves ouverte et présente la première « marchandise ». Je sers les points tellement fort que mes ongles me coupent la peau, mais il me faut bien ça pour contenir ma frustration. J'aimerais hurler et aller frapper l'homme orchestrant la vente, mais je me retiens. On est pas la pour ça...

            Mizukawa s’éclipse alors qu'une deuxième vente commence. Un homme, vendu pour 1 millions de berrys à un vieil homme obèse assis au premier rang. Puis rentre le troisième « produit ».

            Je sens comme un gouffre s'ouvrir sous mes pieds et mon cœur bat à tout rompre dans ma poitrine. L'esclave en question, c'est Cassandre. J'essaie de crier, mais mon cri se bloque dans ma poitrine.
            Je sens mes nakamas s'agiter, mais Lion nous intime l'ordre de nous calmer. Il décide de jouer la sécurité en essayant de racheter mon amie.

            Garder son calme... Facile à dire ! Je ne sais pas ce qui me retient de sortir mon pistolet de ma sacoche et de tirer sur toutes ces ordures.
            Voir mon amie se faire traiter comme un animal me met hors de moi. Lion tente de sauver la situation, mais un acheteur du premier rang semble s'acharner pour récupérer notre camarade... Les mises grimpent, on atteint les 3 millions de berrys...

            L'instigateur de la vente continue de nous vanter les qualités de Cassandre pendant que chacun fait grimper le prix. Il attrape Cassandre et...

            Il essaie de la déshabiller ?! Là, c'est trop, désolé Lion, mais je craque. Je me lève sur mon siège et tire mon pistolet de mon sac.

            -NE LA TOUCHE PAS, POURRITURE !

            Avant que quiconque n'est eu le temps de réagir, mon doigt presse la détente. Une détonation. Le vendeur est touché en pleine poitrine. Il s'effondre en hoquetant.

            Pendant une seconde, le temps semble être suspendu. Puis tout le monde s'active : les Shinoryuu se lèvent à leur tour et tirent leurs armes, tandis que les gardes se précipitent dans notre direction. Les civils quittent la salle en paniquant, et les pirates se lèvent l'arme au poing. De quel côté se rangeront-ils ?

            Je tire à nouveau sur un garde, je l’atteins en plein ventre. J'ai la mort en horreur, mais la vie de la personne qui m'est la plus chère est en jeu. Je jure de ne reculer devant rien pour la sauver.
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            Nous voilà donc dans cette grande salle regroupant pas mal de monde. Les gens ont l’air de nous connaitre, enfin Mizu surtout. Je peux entendre d’ici les gens prononcer son nom et sa prime, puis la mienne. Je vois, ils ne connaissent que nous deux et ne savent pas que Prince est des nôtres. Tant mieux, ça sera la surprise. Mais revenons-en à cette endroit voulez-vous ? Dans cette salle se trouve plusieurs types de personnes : nobles, pirates, … Oui des pirates qui doivent probablement être sur cette île comme nous autres en attendant le rechargement du Log Pose. En tout cas, je ne reconnais aucun d’entre eux. Ceci dit, ce n’est pas pour autant que je ne les garde pas à l’œil, ils pourraient être dangereux. Bref, les enchères commencent et j’attends de voir ce qui va arriver. Mizu me passe ses armes que je pose à mes côtés puis s’en va après m’avoir soufflé quelques mots à l’oreille. Très bien, j’espère qu’on ne va pas y laisser notre vie. J’avertis mes nakamas en leur demandant de rester calme quoi qu’il arrive même si j’entends déjà leurs dents grincer.

            Les jambes ainsi que les bras croisés, j’observe ce soit disant « spectacle » qui a l’air de divertir plus les longs bras que nous autres les humains. Mais pourquoi est-ce qu’il ne ressente rien en voyant ça ? Pourquoi sont-ils si cruels ? Ils ont deux coudes et nous qu’un, mais appart ça, nous ne sommes pas différents. Alors pourquoi donc cette ambiance ? Cette folie ? Jetant un regard vers l’autre groupe de pirate, je vois qu’ils sont un peu comme nous. Tendus et pas très content de la situation. Peut-être qu’eux aussi sont ici à la recherche d’un membre de leur équipage ? Si oui, ils pourront devenir de potentiels alliés… à voir. Tiens, leur capitaine à l’air de me regarder aussi. Le regard perçant, je le salut en hochant légèrement la tête. Ça nous fait un premier contacte positif on va dire. La première enchère fini, le présentateur fait son show. L’acheteur, satisfait, prend des airs arrogants de là où il est assis. Quel gros porc ! Il est tellement gros qu’il ne doit pas réussir à se laver le cul tout seul, c’est pour ça que t’achète des esclaves unh ?! Connard de riche va ! Il faut que je me calme, sinon, je ne pourrais tout gérer correctement. La seconde enchère commence, nous sommes toujours assis là et aucun signe de Mizu. La vente se fait rapidement, et arrive la troisième pers… Cassandre ? Bingo, c’était bien vu de notre part avec Mizu. On se doutait de ça et on a bien fait. Je décroise alors mes jambes et m’avance un peu pour attirer l’attention de mon groupe.

            - Les gars, vous ne bougez pas c’est bien compris ?! Vous attendez mon signal ! Yuki, je sais ce que tu ressent… patience, on va la récupérer.

            J’attrape mon carton et commence à monter l’enchère qui a débuté à 700 000 Berrys à un millions. J’aperçois le gros en bas qui a l’air tout fou. Il augmente la mise à 1 500 000 B. Putain, il l’a veut dans son lit cette enflure. C’est qu’une gamine !! Je ne te laisserais pas l’avoir. De toute façon, ce n’est pas comme si je pariais de l’argent réel, alors je peux monter jusqu’à le faire céder.

            - 1 700 000 !
            - 1 700 000 B pour le pirate là-bas.
            - 1 900 000 !
            - 1 900 000 pour monsieur qui a déjà acheté notre premier produit !
            - 2 000 000 !
            - Oh, nous avons là une très bonne concurrence ! Deux millions messieurs dames, qui dit mieux ?
            - 3 000 000 !!!
            - Mesdames et messieurs, je vois que notre produit vous intéresse. Laissez-moi vous montrer un peu plus, vous aller voir que c’est de la qualité !!


            Quoi ? Qu’est-ce que ? Tout le monde s’avance de leur siège et banc. Le vendeur fait venir Cassandre à ses côtés pour la déshabiller. Teme !! Je sens Yukisame se lever à mes côtés, ça y est, il a craqué. Mais c’est le bon moment. Il tire alors une balle qui abat le présentateur.

            - Yuki ! Jolie coup mon ami, maintenant va la chercher, on s’occupe du reste.
            SHINORYUUUU… PAS DE QUARTIER !!!!


            C’est l’anarchie, les cris, la violence, les pirates en bas qui ont déjà commencés à frapper les gardes. Mais pourquoi donc ? Trois d’entre eux se précipite sur la scène avant de passer derrière les rideaux. Hmmm, comme je le pensais, ils ont des membres ici aussi. Tant mieux, ça nous fait moins de garde sur le dos. Yukisame s’élance en direction de la scène et je le garde à l’œil au cas où. Les autres s’attaquent aux gardes qui débarquent. Je décide de suivre mon ami le cuistot au cas où, les autres se débrouilleront. Deux clous en mains, je marche en sa direction quand soudain, un garde qui arrive dans mon dos me plaque au sol. Fait chier, je ne l’ai pas vu arriver. J’essaye de m’en débarrasser, mais il ne veut pas me lâcher. Ok, tu l’auras voulu ! Je lui plante un de mes clous en plein dans les côtes, ce qui lui fait immédiatement lâcher prise. Au moment où je me relève, un garde passe à toute vitesse à côté de moi et cour en direction de Yukisame. Sans attendre, je lance mon clou qui se plante dans son postérieur. Ce dernier cri tellement fort que même le cuistot sursaute. Normal, il a dû être surpris par ce dernier. Vérifiant derrière moi si le groupe va bien, je les aperçois, tous enragés en train de retenir les gardes. Tout à coup, un violent cri venant de vers la scène m’interpelle. C’est un pirate de l’autre équipage qui a l’air d’avoir pris un coup d’épée. Une dizaine de gardes sortent de derrière les rideaux vers lesquels le capitaine des autres se retrouve alors seul. Sans hésiter, je les rejoins à toute vitesse et prépare une grosse attaque.

            ♦. Claws of Lion .♦


            C’est alors que la totalité du groupe de garde tombe à terre pendant que je suis essoufflé, un genou à terre. Agréablement surpris, le capitaine me regarde puis me dit.

            - Impressionnant ! Tu es le second de Mizukawa Sutero, je me trompe ?
            - C’est bien ça. Et toi ? Qui es-tu ?
            - Je suis Aldeber Bongroné ! Capitaine des…


            Soudain, l’homme s’écroule sans pouvoir terminer sa phrase. Au même moment, un espèce d’ultra-son ou quelque chose qui m’affaiblie et qui me fait carrément poser un genou à terre. Cherchant à comprendre ce qui se passe, je vois derrière moi Yukisame qui est comme moi, Cassandre s’est évanouie dans ses bras et surtout, le gros sac de noble qui est à terre avec une arme en main. Qu’est-ce qui s’est passé au juste ? Ahhh, mon crâne, il va exploser… c’est quoi cette île bordel !? C’est en jetant un coup d’œil dans la salle que je remarque la quasi-totalité des gens à terre. Seul Prince, Yuki et moi sommes encore debout. A quoi ça rime tout ça ?
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              Le pirate au tricorne n'eut le temps que de voir le pistolet de Yukisame se lever, en direction de la scène, là, ou était apparu Cassandre, enchaînée... Son coeur fit un bon à l'intérieur de son estomac lorsqu'il vit sa nakama ainsi : la rage qu'il contenait en lui depuis plusieurs minutes, était sur le point de déverser un châtiment sans égal... Le cuistot fut néanmoins le premier à exprimer la colère des hommes de Sutero : la détonation retentit dans l'atmosphère, plongeant l'assemblée dans un mutisme quasi total, tandis que sur la scène, le présentateur regardait sa chemise blanche, hagard, qui prenait une étrange teinte rougeâtre. Titubant, ce dernier fini par s'écrouler sur le sol, mort.
              L'incompréhension générale régna alors pendant plusieurs secondes dans le bâtiment, avant que les premiers cris de terreurs ne se manifestent : la panique englobait maintenant l'ensemble des citoyens présents, qui couraient dans tous les sens, cherchant, manifestement, un moyen de sortir, tandis que les gardes, armés de lances et fusils, quadrillaient la salle... L'édifice avait basculé dans un impressionnant chaos.

              « SHINORYUUUU... PAS DE QUARTIER !!!! »

              L'ensemble des Shinoryuu Kaizoku, bondirent vers l'avant, avec une seule idée en tête : récupérer Cassandre et faire comprendre à ces types que ce qu'ils venaient de faire était une grave erreur. Une erreur inexpiable...
              Voyant Lion et Yukisame qui fondaient vers la scène, Prince lui, sauta sur le côté Est de la salle avec une agilité incroyable, une classe toujours... Princière. Dans les airs, il sortit son pistolet à silex, qu'il pointa, en direction des trois gardes, qui prenaient en joue ses deux compagnons. Trois détonations, trois coups de feu qui touchèrent respectivement ses adversaires, aux épaules et aux jambes, avant que ces derniers ne s'écroulent sur le sol, gémissant de douleur... Cependant, pas le temps de respirer, que deux autres gardes avaient encerclé Howard Prince, qui, sourire sur le coin de la bouche, savourait le déroulement des évènements : il savait que Yuki et Lion réussirait à récupérer Cassandre, quand il savait que, derrière lui, Tokigawa couvrait ses compagnons, ou encore que les nouveaux agiraient tous, au nom de Mizukawa Sutero, au nom des Shinoryuu :

              « Ohé toi ! Dépose ton arme et rends toi sur-le-champs avant que... »

              Il n'eut, néanmoins, pas le temps de terminer sa phrase que Prince était déjà sur lui : armant son poing droit, qu'il explosa dans le ventre de son vis-à-vis, qui finit sa course dans le mur, le pirate au tricorne esquiva majestueusement, la lance du second. Les attaques pleuvaient sans arriver à toucher leur cible qui se baissa pour glisser sous le lancier : emporter par son coup, le garde ne put éviter le pied du Prince, qui vint s'écraser sur son menton... Trop rapide, trop puissant, trop... Princier.

              Des coups de feu résonnèrent alors jusqu'aux oreilles du pirate, avant qu'une balle ne vienne caresser l'extrémité de son genou droit : Prince, sous la douleur, posa son genou blessé à terre, avant d'observer, au-dessus de lui, un étage à la salle principale, une galerie, d'où ressortait plusieurs fusillés : sautant dans les airs, il sortit alors Yubashiri de sa main droite et son second sabre, de sa main gauche, avant d'atterrir dans la galerie, sous les regards éberlués de ses adversaires. Se lançant sur le premier fusillé, Prince frappa avec Yubashiri, le canon de l'arme, qui se divisa en deux, avant d'abattre le plat de son second sabre dans les côtes du garde. Tournoyant dans les airs, le pirate au tricorne, dont le long manteau noir dansait royalement avec son porteur, frappa, d'un puissant coup de pied, le fusillé, qui tomba sur ses confrères... Le moment opportun que choisit le gentleman pour croiser ses deux mains sur sa poitrine, tout en fermant les yeux : entendant le battement de son coeur qui semblait marteler son esprit, il avait soudainement l'impression de ne faire plus qu'un avec ses deux armes... Il ouvrit alors ses yeux et fondit sur ses adversaires avec une vitesse ahurissante, atterrissant directement, derrière eux :

              « Flash... Wings ! »

              Les deux fusillés ne purent suivre la vitesse du pirate et se retournèrent, incompréhensifs : prenant en joue l'homme de Sutero, ils lâchèrent soudainement leurs armes, leurs pupilles blanches trahissant la fin de la confrontation... Ils tombèrent alors sur le sol, inconscients, tandis qu'une blessure venait d’apparaître sur le torse de chacun d'eux.

              Se relevant, Prince vit alors, au fond de la galerie, trois citoyens apeurés, apparemment des nobles, qu'il salua, d'une élégante courbette. Cependant et contre toute attente, le pirate fut brusquement prit d'un incroyable vertige, avant de voir les aristocrates tomber sur le sol, comme assommés par une force invisible.

              « Qu'est... Qu'est-ce que... »

              Plaçant une main sur sa tête, tandis que les images en face de lui devenait floue et saccadaient à en faire vomir plus d'un, Prince serra les dents, tentant de comprendre ce qu'il se passait... Pour l'homme au tricorne, il était impossible de réfléchir, son esprit troublé et douloureux étant clairement à deux doigts de le faire tomber sur le sol, inconscient...
              Luttant contre cette sorcellerie, cette pression invisible, il arriva jusqu'au bord de la galerie : son incapacité à calculer la distance de toutes choses autour de lui, lui fit perdre l'équilibre, le faisant tomber plusieurs mètres plus bas, sur une table en bois de la salle principale.

              Combattant contre lui-même pour se relever, Prince, à genou, récupérait tant bien que mal... Cet étrange phénomène était apparemment terminé et, tandis qu'il respirait difficilement, il put faire un panorama total de la salle, un panorama qui transforma littéralement l'expression de son visage : un amas de personne gisait sur le sol, tandis que les acteurs encore debout pouvait être comptés sur les doigts d'une seule main...



              Tout va si vite... Je n'arrive à rien contrôler... Pourquoi est-ce ainsi ? Yukisame ! Ton arme ! Pourquoi le pointe-tu sur le présentateur ? Si tu fais quelque chose, on va se faire démonter la gueule... On peut faire autrement... Aucun mot ne sort de ma bouche et je n'entends plus que ce retentissement, ce son sourd d'un flingue qui fait pan ! J'avance un tout petit peu et je vois le L.I.O.N. se jeter dans le tas d'un rugissement bestial poussant tous nos nakama's à l'action. Mes yeux sont rivés vers Cassandre, je la vois la larme à l'oeil... On l'a connaît... On l'a connaît... C'est une tête brûlée, un peu casse-couille... Elle pleure ! ?

              Je repense à elle, à la première fois que j'ai vu cette fille... On s'en souvient tous, c'était à Suna Land, entre les mains de deux bourreaux, sur le point de se faire exécuter... Non mais, elle cherche à attirer l'attention ou c'est devenu une habitude chez elle ?

              Je souris. Un smile qui s'efface en un instant, je regarde autour de moi...Prince encerclé se démène comme il peut, Azrael tranche des gens à mains nues... Il fait dans le Wolverine, maintenant ? Mon ami le charpentier se bat avec le courage d'un lion...Tokigawa se défoule avec son fusil, par contre j'arrive pas à voir Bruno et derrière ses nombreux coups d'armes, l'aboiement de Sam couvre légèrement cette bulle de son.
              Des personnes prennent de l'élan pour enfin oser m'attaquer et soudain, je ne calcule plus rien, j'ai en face des yeux, ce noble qui pointe son gros calibre sur notre camarade en mode ''Si je l'ai pas, personne ne l'aura !'' A ce moment-là, je commence à réfléchir à cent à l'heure, ma respiration s'accentue... Je me dis que je vais sans doute passer en mode ''rage'', je vais voir rouge, et pourtant ce que je fais, du moins ce que je ne fais pas... JE SUIS LA IMMOBILE...TERRIFIE par l'idée de l'enchaînement des choses qui me dépassent.

              Mes mains tremblent.

              Mon corps frissonne.

              Ma tête explose.

              Mon coeur...

              Je suis aspiré par le néant, je n'arrive plus à respirer, j'essaie de prendre une grande inspiration. Le temps se fige à mes yeux... Je suis trop loin, je ne suis pas assez rapide, enfoiré de noble ! Cette grande inspiration est finalement relâché par une phrase ''Je vais t'arracher les couilles à la main si tu fais ça !''

              ...

              Les personnes autour de moi tombent une à une... Je ne comprends pas pourquoi, tout le monde s'évanouit... Presque tout le monde. Dites pas que j'ai mauvaise haleine quand même ! ?

              Qu'est ce qui me fait vivre ?


              Dernière édition par Mizukawa Sutero le Jeu 28 Fév 2013 - 2:18, édité 3 fois
                Spoiler:

                Longtemps je m'étais imaginé Fear Face comme étant, son surnom l'insinuant, un être sans la moindre crainte, qui bien que ressentant la peur instantanée, savait faire face à la vie quoiqu'il puisse arriver. Après tout, il était difficile d'imaginer cet épouvantail jovial et timbré avoir une phobie ou une faiblesse. Éventuellement mal à l'aise quand il y a du monde, mais c'était tout. Mais à force de le côtoyer, j'avais découvert son point faible, profond mais en même temps évident : La tristesse. C'était ce qu'il craignait le plus, et sans doute était-ce pour cela qu'il cherchait sans cesse à faire sourire. Un Némésis à cette souffrance, à ce vide qu'il ressentait quand les gens autour de lui étaient tristes ou apeurés, et lui faisaient par conséquent ressentir cette même agonie. J'avais déjà assisté à une dépression de Mao Sticks, et je m'en souviendrai toute ma vie. Ainsi, des jours comme celui qui s'annonçait étaient son pire ennemi. Ca se sentait d'ailleurs dans le comportement de l'épouvantail, qui resta silencieux alors que lui et plusieurs autres membres de l'équipage marchaient au milieu de la foule. D'habitude, mon maître aurait fait le guignol toute la route et aurait fait "Bouh" à des passants, rigolant bêtement en les voyant fuir en hurlant. Mais là, il avançait silencieusement, répondant calmement aux questions de Prince sur le tournoi de la veille. De toute évidence, Mao avait un très mauvais pressentiment sur cette journée et ce qui était arrivé à ces deux filles de l'équipage, et étrangement, j'avais le même sentiment que lui. Sûrement mon instinct animal, ou alors c'était juste l'ambiance hyper tendu dans le groupe et autour de nous qui faisait ça. Finalement, le gros bourrin à l'épée voulut faire son héros, et on se retrouva à libérer une jeune fille pour ensuite participer à une vente aux enchères. D'esclaves bien sûr. Fear Face s'installa péniblement à l'un des sièges, n'étant pas très amateur de ce genre de confort princier. Moi, j'étais tranquillement installé sur son épaule, comme à mon habitude, et je ne bronchai pas lorsque je vis le premier jeune garçon se faire vendre à un noble dont son poids devait être proche de celui de sa bourse. Mais malgré mon air impassible, je gardais une certaine amertume face à ce genre de pratiques. Les humains étaient vraiment effroyables par moments, et Fear Face devait penser la même chose à sa façon, puisqu'il lâcha d'une voix naïf et intriguée :

                "Pourquoi le vendent-ils ? C'est un garçon qui a mangé le fruit de l'Objet ? Il a pourtant l'air tout à fait normal..."

                Même si pour beaucoup, cela pouvait sembler n'être qu'une intervention stupide et déplacée, il était clair qu'à travers cette ineptie, Mao Sticks montrait son amertume partagée envers ce type de ventes. Une autre personne fut ainsi vendue, et finalement, ce fut une jeune femme qui apparut au centre de la scène. Il fallut un petit temps de réaction à Fear Face pour comprendre la situation, et finalement, quand le Lion leur dit de ne rien faire et de se taire, mon maître comprit instantanément et se figea. Ses gants de jardinier se serrèrent fortement contre les accoudoirs du siège, déchirant lentement le tissu de celui-ci, marquant clairement la frustration de l'épouvantail. Ah oui, car j'avais oublié de préciser cette petite évidence : Tout comme il lui arrive d'être triste, il arrive à mon maître d'être énervé. Et dans ce genre, Fear Face devient vraiment effrayant. Et justement, dans l'état actuel des choses, voir l'une des membres de l'équipage qu'il venait de rejoindre se faire traiter ainsi, lui remémorant l'amusement qu'il avait eu avec elle et les autres il y avait deux jours, ne pouvait que le faire craquer, et là, il n'en était pas loin. Cependant, ce ne fut pas le premier à tout lâcher. Lorsque le vendeur commença à déshabiller leur amie, Cheveux-de-Lait craqua littéralement en se levant et en tirant une balle bien placée au centre de la poitrine de l'esclavagiste, qui s'écroula lourdement. Dès lors, une véritable orgie commença dans la pièce, les civils fuyant, les gardes rameutant, et les pirates se battant une fois de plus pour leur liberté. Mao Sticks, ne bougeait pas de son siège, l'air sombre et renfrogné, alors que des gardes arrivaient derrière lui et pointaient chacun leur lance sur l'épouvantail, lui demandant de se lever et de se rendre sans faire d'histoires, bref, leur blabla habituel et si peu original. Mao resta un moment silencieux un petit moment malgré le fouillis autour, et se leva lentement, avant de me lâcher sur un ton si sérieux que même moi je sentis mes ailes s'hérisser :

                "Eloigne-toi, Albert, je me sens de vilaine humeur."

                "Hé, arrête de nous ignorer, sale monstre, et suis-nous comme on vient de te le demander !"

                "... BWARGH !!!"

                "AAAAAAAAAAHHHHHHHHHH !!!"

                A peine eus-je quitté son épaule en comprenant que ça risquait de chauffer que Mao se retourna soudainement et poussa un cri horrifiant, faisant sursauter et hurler de peur les gardes. Vous pensez bien que si Fear Face était effrayant en essayant d'être jovial et attrayant, lorsqu'il s'énervait et cherchait à vraiment effrayer ses adversaires, il devenait une véritable cauchemar. Terrifiés, les gardes restèrent un moment figés, puis finalement s'enfuirent en se bousculant par la porte principale. Cependant, Mao ne les lâcha pas pour si peu, et se mit à leur courir après à une vitesse perturbante. Là où ses jambes de bois semblaient le ralentir jusqu'alors, il s'en servait désormais comme tremplin pour se propulser plus rapidement vers ses cibles, et finalement arriva à l'extérieur de la salle de ventes, avant de frapper le dos du soldat fuyard le plus proche avec ses deux jambes de bois pointues, lui brisant clairement quelques côtés et l'abattant lourdement au sol. Je suivis mon maître en volant, le regardant prendre la lance du garde avec un air déterminé, et faire face aux autres avec classe, les soldats tremblant derrière leur arme et n'osant approcher l'épouvantail. Cependant, à ce moment-là, Fear Face sentit quelque chose pénétrait dans son épaule, qui fut transpercé par ce que je reconnus immédiatement, et lui aussi d'ailleurs : Une balle de fusil. Celle-ci avait transpercé de part en part son épaule, faisant gicler de la paille, et mon maître grimaçait en agrippant de sa main libre la plaie de paille. Le tir venait d'un garde un peu plus gradé que les autres, sûrement le capitaine de ces derniers, qui regarda sombrement et farouchement l'épouvantail d'un peu plus loin, et lâcha d'une voix forte et réprobatrice qui remotiva immédiatement les troupes :

                "Ne vous laissez pas impressionner par l'apparence, bande d'imbéciles, ça reste un simple pirate ! La preuve, il craint mes balles ! Alors portez un peu vos bijoux de famille et battez-vous !"

                "D'accord, chef ! Désolé, chef !"

                Leur chef leur ayant bien remonté les bretelles en une phrase, les gardes se remotivèrent immédiatement, fonçant sur l'épouvantail dans l'objectif de le transpercer. Embêté et blessé, Mao reprit sa démarche nonchalante et se mit à hurler de peur à son tour, d'une voix bien aiguë, courant le plus loin possible des soldats, mais aussi le plus loin possible de la salle des ventes. Action logique en soi, puisqu'elle permettait de répartir les forces afin que les autres ne soient pas débordés par le nombre. Quatre gardes, en plus de leur chef, suivaient Fear Face dans la rue à côté de la salle des ventes, les civils se trouvant sur le chemin fuyant le plus loin possible autant à la vue de la créature humanoïde qu'à celle des gardes. Bien rapidement, ces derniers rattrapèrent mon maître, et l'encerclèrent à cinq, Mao regardant dans toutes les directions d'un air sombre. Pour voir comment aller se passer la baston, je me mit à voler au-dessus de la scène, mais soudainement, je sentis une onde me perçait les tympans. Le même effet se fit sentir apparemment sur l'épouvantail et les gardes, qui s'écroulèrent au sol, assommés par ce son redoutable. Apparemment, ça venait de l'intérieur de la salle des ventes, à une cinquantaine de mètres d'ici. Le plus étrange était que les gens un peu plus loin était à peine touché par cette paralysie générale, comme-ci ils étaient au-delà d'une limite imaginaire. Pour ma part, j'avais l'impression que mon cerveau allait exploser, et perdant tous mes moyens, je tombai au sol, juste à côté de mon maître, plaqué au sol. L'onde étant passé, personne n'était évanoui, mais tous étaient dans le même état de végétation que moi. Seul le chef des gardes sembla s'y habituer plus rapidement, et commença à se relever. Pendant ce temps, Fear Face me regardait, allongé et étendu au sol, d'un air triste, cet air que je détestais. A travers ses yeux, je compris qu'il me questionnait, qu'il voulait savoir s'il avait bien fait de s'emporter, et si les autres seraient tristes s'il abandonnait ici. Alors que le chef des gardes semblait reprendre ses esprits, je lui rendis un regard d'un autre type, et de mes yeux noirs et luisants de corbeau, je lui fis comprendre qu'avant de penser à la tristesse des autres, il devait penser à la sienne avant tout. Pour toute réponse, Fear face baissa le regard, l'air dépité, et je ne compris pas vraiment sur le coup ce qu'il en pensait. Mais alors que son ennemi pointait son fusil vers sa tête, l'épouvantail me lâcha d'une voix légère et sombre :

                "Au fond, tu as raison... A chaque fois que les autres sont tristes, je deviens triste à mon tour... Alors si je suis triste, au fond... Les autres deviendront automatiquement tristes à leur tour, n'est-ce pas ?"

                "Arrête de parler, monstre, et sens plutôt cette balle se loger dans ta paille."

                Au moment précis où le chef des gardes voulut lui tirer dans la tête, Fear Face écarta cette dernière sur le côté, esquivant la balle qui se logea dans le sol. Sans laisser même le temps à son adversaire de réagir, l'épouvantail fit un pirouette des plus artistiques sur le sol afin de caler l'une de ses jambes de bois en plein dans les bijoux de famille de l'homme, qui se figea un instant, horrifié, avant de finalement hurler de douleur et s'écrouler au sol, mains sur ses nounours. Face à cette scène comique, Mao Sticks se mit à rigoler bêtement, d'une voix forte et revigorée, et tournoyant une nouvelle fois sur lui-même, se remit debout, l'air en pleine forme. En voyant ça, j'eus un petit air soulagé, sentant qu'il avait à peu près compris ce que je voulais dire. Sentant la douleur se calmer, le chef des gardes regarda la créature enthousiaste le regardait d'un air moqueur, et s'énervant soudainement, l'homme retira l'une de ses mains de ses attributs afin d'empoigner le pistolet à sa ceinture et le pointer avec haine vers l'épouvantail. Cependant, ayant vu venir le coup, Mao donna un coup de pied violent contre la main du chef, le désarmant avec violence, puis d'un mouvement agile et harmonieux, prit la lance au sol et la planta en plein dans la poitrine du chef des gardes, qui écarquilla les yeux, ces derniers perdant tout signe de vie en quelques instants. Prenant un sourire ravi, Fear Face retira la lance du corps de cet odieux personnage qui tomba lourdement au sol, et se mit à faire tournoyer jovialement sa lance dans ses mains, avec une agilité assez surprenante. Les quatre autre gardes commencèrent à se relever, regardant leur maître mort d'un air horrifié, puis l'épouvantail, qui les regarda joyeusement et lâcha de son air naïf et enthousiaste :

                "Bien, il est temps de jouer mes amis ! Vous allez voir, c'est super marrant... Il s’agit de tuer les autres ! Mais vous inquiétez pas, on va faire ça dans la joie et la bonne humeur !"
                  Nous étions donc dans le camp ennemie, là où nous apparaissons comme des monstres, nous n'avons que un coude nous...
                  En fait pour eux nous étions les "hommes" étranges et nous l'inverse... assez spéciale quand même quand on y réfléchie.


                  Brüno accompagné de ses nouveaux compagnons, mise à part Az, en quête de sauvetage, c'est ce qu'il avait compris.

                  Très vite arrivé en pleine ville, l'un de nous remarqua la jeune femme à sauver, dans une cage, telle une esclave. Après un essaye de négociation par notre ami, pour la reprendre, les longs bras en question n'était pas dupe, et refusèrent.

                  C'est à ce moment que le groupe changea de stratégie , un peu énervé, tout le monde compris qu'il fallait aller à l’enchère pour essayer de racheter cette amie.

                  ...

                  Le groupe se divise, à l'entrée de la salle, certains s'assirent sur des bancs, Brüno est Sam se mirent à l'écart.

                  Au fond, le borgne adosser au mur.
                  Sam' entre ces jambes, et les deux observaient attentivement ce qui se déroulaient devant eux, une vente d'humains, une vente d'esclaves.

                  Un peu surpris, il ne comprenais pas vraiment se qui se passait.
                  Il restait passif.

                  Un peu en retraite, lui qui venait d'être embarqué dans un groupe, non sans le déplaire au contraire, mais tout allait un peu vite, il fallait se poser, et voir se qui se passerait.

                  Là tout s’enchaîna assez vite, premier esclave a passé, les enchères montèrent...

                  Suivant... De même,
                  Et le une jeune femme, et tout se glaça, le borgne ne compris pas le changements d’atmosphère, si bien, que sans qu'il puisse voir d'où cela venait un coup de feu retentissait dans toute la salle, un homme, surement le vendeur touché, il avait certes les mains baladeuses, quand le jeune blond cherchait du regard le tireur, il remarqua Yukisame, un homme du groupe !

                  La guerre ? une bataille en tout cas, tout le mondes présent se sautaient dessus avec hargne, pirates contre pirates équipages contre équipages, civils contre n'importe qui, on y voyaient plus rien, comment ne pas taper ses propres équipiers ?

                  Brüno qui était tout sage et pensif, se mit donc en attention particulière il fallait tout analyser et aider si possible ses amis, mais ils étaient tous bien engagés et assez loin, impossible de passer à travers tous ce peuple en baston.

                  Sam se mit à aboyer de toute ces forces, pour défendre son maître et ainsi dire, ne vous approcher pas ! en se tenant devant avec une posture de combattant enragé.

                  Brüno quand à lui, ne réagissait pas vraiment , jusqu'au moment où deux individus lui sautaient dessus, juste un cris de Sam pour l'alerter il ne pouvait rien faire.

                  Le jeune insouciant n'avait pas préparé son fouet pour les repoussés, prit de cour il réussi à en esquiver un en plein air avec sa hache à deux mains mais l'autre impossible !

                  Il mit ses mains devant lui comme pour repousser quelqu'un de désagréable, rien.
                  Rien ne se passa, yeux fermés, il pensait que l'épée qui était si proche allait le touché, le faire saigner obligé !

                  Mais rien, juste une sensation étrange au bout de ses doigts.

                  Les yeux ouverts il ne voyait que du blanc. Une boule de blanc, Surpris, il repensa directement à l'homme protecteur des animaux qui était dans la même posture, et du liquide sur ses mains, un liquide collant !
                  Qu'était ce ? Impossible pour lui de le savoir, mais cela venait de lui, c'est lui qui le secrétait sûr !

                  L'homme était donc immobilisé pris dans de la colle et ne pouvait plus bouger.

                  L'autre à la hache se releva et sa rage doublait envers le colleur !
                  Brüno cette fois ne ferma pas les yeux ! mais ferma son poing gauche et l'ouvrit plusieurs fois d'affilé en direction de la haches devant lui, instantanément des boules de colles s'en échappaient pour faire devenir inutile les bras du méchant.

                  Par le poids et les mains liés ces mains touchèrent le sol et s'y collèrent !

                  PHFFFFFFFFFFFFFFFFF....


                  Brüno se sentit lourd, en fatigué le sommeil le pris, bienvenue dans les bras de Morphée.
                  Il pensait à...ces......nou..veaux amis... mais... dodo é....tait venu..




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                  Alors que je pointe de façon « naturelle » Tenshi sur la tempe du garde irrespectueux, l'intervention de Mizu' va à l'encontre de ses habitudes. D'un tour de magie, ce dernier fait disparaitre Tenshi de mes mains de façon à calmer les esprits. Je range donc mon arme sans même l'apercevoir .... C'est fou comment je n'arrive pas à m'y faire de son pouvoir tiré du fruit qu'il a ingurgité. À chaque fois qu'il l'utilise, un sentiment d'admiration et d'étonnement surgit de nulle part. La tension s'est apaisé entre nous et les gardes, l'homme en question avait fini par céder et libérer la fillette, cependant il m'avait dans son collimateur. Un regard rempli d'arrogance m'est destiné. Je ne peux que sourire à ce genre de provocations qui me passent au-dessus de mes cheveux écarlates. On finit par rentrer dans la fameuse pièce ou a lieux des enchères. Mizu' ne reste pas longtemps en notre compagnie, à peine arrivé qu'il est déjà en train de s'occuper laissant ses armes à Lion. Ce dernier nous donnant l'ordre de rester calme. Il y avait pas de quoi s'énerver ... je ne suis pas un adepte des enchères, gaspiller de l'argent pour acheter tout et n'importe quoi ne me fait pas trop vibrer. Il n'y a même pas d'armes à feu. Ensuite vient le moment de la vente d'esclave, cela ne me fait ni chaud ni froid ... certaine personne doit rester au crochet d'autres personnes et c'est ainsi va la vie ... mais je ne me doutais pas encore de ce que j'allais voir. Mon coeur se met à battre rapidement, la main empoignant Tenshi et mes sourcils froncés, je regarde en direction de la scène. Cassandre aux enchères ... depuis quand ? Que s'est-il passé pour qu'elle se retrouve dans cette situation ? Je suis censé garder mon calme après cela ? Jamais.

                  Au moment où je tends mon arme en direction de celui qui l'a ramené sur la scène, un coup de feu sortie de nul par m'interrompt dans ma lancée. Scrutant autour de moi je constate que notre cher cuistot vient de me devancer de quelques secondes, je dois l'avouer que son tir est réussi.

                  SHINORYUUUU… PAS DE QUARTIER !!!!

                  C'est le dernier mot que j'entend avant de rentrer dans une folie meurtrière. Mon fameux Gun argenté ce vide de toutes ces balles en une fraction de minutes faisant un bon nombre de mort. L'un des gardes s'est mêlée à la foule pour nous surprendre et comme par hasard il surgit sur moi, me choppant la gorge tout en me faisant tomber au sol. Surpris part cette attaque, Tenshi me glissa des mains pour se retrouver à quelques mètres plus loin et une lutte pour retrouver ma respiration démarra. D'un réflexe je lui envoie mon genou dans l'estomac pour le basculer sur le côté et être au-dessus. Je ramasse Tenshi et l'a pointe directement sur son front. L'élimination est direct sans même prendre le temps de lui placer un mot comme j'ai souvent l'habitude de faire. À vrais dire, je suis un peu sur les nerfs dû au fait de voir Cassandre dans cet état. Soudain, j'aperçois le long-bras que j'ai essayé d'intimider tout à l'heure. Il se place devant moi d'un air autoritaire et sûre de lui.

                  - Ah ... tu es là toi. Lui lançais-je en essayant de reprendre mon souffle
                  - Oui je suis là. Tu es surpris ?
                  - Noon ... justement je pensais à toi !
                  - On devient inséparable.
                  - Oui ... le grand amour.


                  Alors que je fonce sur mon ennemi, un ultra son venu de nulle part me paralyse. Mes jambes tremblent, j'avais l'impression que ma tête allait exploser. Je ne tiens plus ! Qui fait ça ? Je n'ai même pas le temps de me poser la question qu'un coup de poing atterrit sur mon visage me faisant valser en arrière. Mais cela a moins d'effet que ce son qui traverse mon cerveau. J'ai l'impression que je ne vais pas me relever tout de suite, car mes paupières se ferme petit à petit ... espérons que je n'y laisse pas la vie, ce n'est surtout pas le moment de rendre l'âme ...
                    Hungeria, ville des Longs-Bras,
                    Près du Blue Moon, un peu après le départ des Shinoryuus pour la salle de vente,



                    Le brouillard de la matinée s’écarte des eaux de Grand Line et laisse miroiter un soleil parfois caché par de nombreux nuages sur l’onde parcourue de vaguelette. Le port de la ville des Longs-Bras se réveille paresseusement alors que les affaires reprennent tranquillement pour les habitants de Hungeria. De nombreux marchands, travailleurs, ouvriers, mendiants, bateliers et navigateurs inondent les rues du port. Les rues du port fourmillantes d’activité ne laissent aucun repos aux travailleurs à deux coudes, si bien que l’un d’eux a déjà décidé de fuir la populace pour se reposer placidement. Perché sur le sommet d’une pile de caisses, ce dernier est adossé à un tas de sacs de provisions, soupirant d’aise de par la prévision d’une sieste à venir. Ses yeux mi-clos se laissant paisiblement taquiner par les rayons aiguilleteurs de l’astre en ascension. L’océan calme porte divers cargos qui viennent et repartent du port. Le ciel accueille amicalement les cris et envolées de goélands tout justes éveillés. L’horizon démarque avec précision l’arrivée de trois énormes cuirassés de guerre. L’onde océane est percée par de joyeux cétacés. HEIN?! TROIS CUIRASSÉS?!

                    Le Long-Bras se relève aussitôt. Se ressaisi. Ses yeux se plissent, analysent avec minutie les silhouettes grandissantes qui fendent les flots directement vers l’île. Ses pupilles effleurent le drapeau de la Marine qui flotte bien haut au sommet du mat principal, suivit de son confrère blanc laissant paraître trois chiffres. Un. Zéro. Un.

                    -La…La 101e…La…La…LA 101E DIVISIOOOOOONNNN!!!!!

                    Panique dans le port alors qu’un immense galion escorté de deux cuirassés entrent dans le port et explose violemment les quais dans des éclats de bois et de cordages. Dans l’accostage difficile, un homme est projeté du pont et va frapper de tout son corps le mur du bâtiment le plus proche. Ce dernier glisse lamentablement sur la paroi et va choir au sol.

                    Rapidement l’alentour des trois navires est envahit par des troupes de la 101e. Tous les marins sont bien droits et adoptent des formations conformes aux régiments d’élite. Un marin qui semble plus gradé que les autres dépasse les régiments et cours vers l’homme qui a frappé le bâtiment. Homme qui se relève dans un mouvement trahissant un automatisme qui tire vers l’habitude.

                    -Colonel Tamaka! Mon dieu vous êtes vivant! C’est bien la trentième fois que ce genre d’aléa vous arrive. Il faudrait que vous arrêtiez de vous tenir sur la proue du navire lorsque nous effectuons des accostages dangereux Colonel! Êtes-vous blessé?

                    Le colonel en question termine de se relever. Son accoutrement exempt de tout manteau de la marine couvert de poussière. L’homme à la peau de charbon ramasse son chapeau qui git près de lui et l’époussète un peu avant de la réenfiler sur sa tête. Toujours en silence. Il relève alors des yeux reflétant un éclat tout sauf humain vers son second toujours inquiet. Une grosse bosse bleutée proémine de son front.

                    -Je suis en parfait état Sergent Kirigaya. Ne vous inquiétez pas. De combien d’hommes disposons-nous déjà?

                    Le sergent d’élite Kirigaya soupir de dépit devant le mensonge flagrant de son mentor qui affiche toujours la même mine patibulaire. Puis se décide à répondre rapidement, n’échappant pas à son devoir.

                    -Eh bien vous avez-vous-même décidé d’emmener trois de nos navires et d’embarquer une centaine de soldats, seulement de quoi faire naviguer les vaisseaux. Vous ne vous souvenez pas?

                    -Bien sûr que je m’en souviens. C’était….c’était…c’était seulement pour m’assurer que vous suiviez toujours le cours des évènements. Et puis on aurait pu en apporter plus.

                    Nouveau soupir de découragement du Sergent qui évite de s’attarder au nouveau mensonge inhérent de son supérieur. Il reprend du sérieux et lance un regard rapide mais significatif à ses régiments. Les hommes se mettent en branle et s’empressent de rejoindre le Blue Moon qu’ils encerclent soigneusement, comme un seul homme. Ils évitent cependant toutes attaques, une altercation avec les membres de l’équipage de Sutero pourrait s’avérer fatale sans l’aide de leur Colonel.

                    Caché derrière différents abris, les Long-Bras sortent peu à peu, moins effrayé par l’arrivée des célèbres soldats. Rapidement, dans l’assemblée de la population des deux coudes se répand l’information de l’arrivée des héros de Grand Line. Des défenseurs de Navarone. Le Colonel d’Élite Oko Tamaka, le Basilic, est sur Hungeria. Le Long-Bras qui a aperçu la flotte le premier s’avance à l’avant de l’homme toujours en discussion avec le Sergent Kirigaya. S’apprête à le toucher pour attirer son attention. Avant même qu’il ait pu effleurer le bras du Basilic que ce dernier se retourne et saisi le premier tiers du bras pour le tordre avec force. On ne prend pas par surprise Oko Tamaka.

                    -Qu’est-ce que c’est?
                    -Aïeeeuuuhh…. Eh bien, eh bien. Nous voulions savoir ce que faisait la 101e division sur Hungeria. Pitié ne nous tuez pas! Ne ME tuez pas!
                    -Je suis venu mettre un terme à la progression de Mizukawa Sutero, l’homme qui a vaincu le Contre Amiral Lebrize. Primé à plus de cent millions. Son navire est dans le port.
                    - On raconte qu’il a été vu plus tôt ce matin quittant son navire pour le centre de la cité!
                    -Merci bien.
                    -De rien.
                    -Sergent Kirigaya, allez me les chercher tout les deux. Activez-les et assurez-vous qu’ils aient bien enregistré les différentes cibles à éliminer.
                    -Bien reçu Colonel.
                    -Euh Colonel?
                    -Oui?
                    -Vous pouvez lâcher mon bras maintenant?

                    Le Long-Bras repartit en courant rejoindre les siens. Alors que Le Basilic s’enfonçait dans les rues de la cité des Long-Bras.

                    Hungeria, ville des Long-Bras,
                    Plus tard, devant la salle des ventes,


                    Les Long-Bras bien armés entourent ta tronche d’épouvantail et semblent de plus en plus nombreux. Matraques, lances, lames et fusils se dégainent progressivement alors que le monstre que tu es se voit largement ensevelit par le surnombre. Malgré le nombre important d’hommes jetés à terre par la violente vague psychologique inconnue qui a frappé la foule un peu plus tôt, certains se relèvent et se dirige vers la salle de vente, d’autres fuit les lieux. Mais pas toi, pas Fear Face. Toi tu restes là, près à en découdre. Avec qui? Avec tous. Du moins, tu peux le croire jusqu’à ce prochain évènement.

                    Les hommes aux visages hargneux qui t’encerclent et se rapprochent arrêtent soudainement leur manège se rapprochant à celui d’une meute de loups. Tous se figent soudainement et laissent tomber leurs armes en fixant avec un mélange de peur et d’étonnement un point derrière toi. Puis d’une même action, tous s’enfuit en hurlant dans une débandade qui fait pitié à voir. Mais cette débandade est justifiée. Derrière toi surgit alors une ombre immense qui a tôt fait de te recouvrir et ainsi de te cacher le soleil. Même pour Fear Face, la surprise est considérable à un niveau ridicule.

                    Bartholomew Kuma.

                    Le Titan de l’ancienne ère se tient droit, impassible devant toi. Sa mine antipathique et ses yeux bien cachés derrière deux verres transmetteurs d’informations semblent te faire croire qu’il ne t’a pas remarqué. Et pourtant.

                    Analyse de la cible… Cible inconnue… Recherche d’identifiant dans la base de données… Être vivant non-enregistré par la base de données universelle… Possibilité de nuisance à l’opération 274X-C45 détectée… Procédure d’élimination enclenchée…

                    La voix robotique semblant provenir de l’ex-Corsaire s’éteint, ne laissant place qu’à des tintements et des « bips » sonores t’informant de l’urgence de la situation. Car n’importe qui sait que le monstre de puissance qui se trouve devant toi n’est pas Bartholomew Kuma. Non. C’est un Pacifista. Une machine de guerre provenant du génie idéologique du Docteur Végapunk. Un joyau de puissance brute et de génie mécanique aux pouvoirs incommensurables.

                    Pour te prouver ses dires, le pirate mécanisé ouvre sa bouche restée close jusqu’à maintenant. Ouverte étrangement trop grand pour simplement vouloir parler. Alors une lumière surgit au centre de l’orifice buccal du Pacifista. Fend les ténèbres profondes de sa bouche et grandit peu à peu. Rapidement la lumière qui te semble de plus en plus hostile déborde de la bouche de Kuma.

                    Puis dans un cillement effrayant, le laser du Pacifista est éjecté et percute ta position. Une puissante explosion lumineuse s’en suit, brûlant toute la zone dans un rayon de plusieurs mètres.

                    La mort de Fear Face?

                    Hungeria, ville des Long-Bras,
                    Au même moment, dans la salle des ventes,

                    Le noble caché depuis le début de la baston derrière un siège tremble de peur devant la bagarre engendrée par votre équipage. Le pauvre! Il n’était venu que se réapprovisionner en esclaves dans l’espoir de poursuivre son chemin sur Grand Line et les vendre sur Shabondy. Mais le voilà qui, salive sur la commissure des lèvres, mouille son pantalon alors qu’il sort tout juste d’un mini-coma provoqué par il ne sait quoi. Fébrilement, il réussit à tirer de sa poche un petit escargophone endormi qu’il active aussitôt. Avec un peu de chance il arrivera peut-être à prévenir les forces de l’ordre pour mettre l’équipage pirate sous les verrous.

                    Toujours en tremblotant, l’homme bedonnant et sertit d’un casque de protection compose fébrilement le numéro d’un QG qui régit la seconde voie et qu’il connait bien. Pour avoir financé de nombreuses fois le gouvernement. Mais alors qu’il s’apprête à passer l’appel, une main sombre, fortement basanée saisit l’escargophone et le lance négligemment plus loin. Surpris, le noble lève les yeux et se retrouve nez à nez avec le Colonel d’Élite Tamaka qui le fixe, la mine toujours aussi antipathique. Au moment où le noble va pour hurler de peur, le Basilic plaque sa main sur la bouche du bougre. Et le rassure d’un ton toujours aussi froid.

                    -Pas besoin d’appeler la Marine. Elle est déjà là.

                    Se relevant, Tamaka abat son poing avec force sur le banc. Attirant l’attention générale des belligérants qui ont retrouvé leurs esprits où de ceux qui ne les ont pas perdus. Rapidement, il cerne dans la mêlée le visage naïf de Mizukawa Sutero. Pour l’avoir vu assez de fois sur les panneaux de primes, Oko peut le reconnaître entre mille.

                    -Mizukawa Sutero, ainsi que tous les membres des Shinoryuus sont en état d’arrestation sous mon ordre. Je suis le Colonel d'Élite Oko Tamaka. Si vous refusez de vous rendre aux autorités de la 101e Division je serai dans l’obligation de vous priver de votre liberté. Que ce soit par l’enfermement ou la mort. Ceci est un ultimatum.

                    Alors l’homme lève son bras des les airs et le braque vigoureusement sur le groupe de Long-Bras, pirates et Shinoryuus qui s’entretuaient véhément. Alors sous les yeux de l’assemblée, l’avant-bras se décompose lentement en plusieurs pièces de métal qui prennent différentes positions. Certaines disparaissent comme d’autres sont rééquilibrées ailleurs sur le bras de Tamaka. Puis, surgit directement des profondeurs métalliques de l’organisme du Colonel d’Élite se profile un long canon qui prend tranquillement de l’envergure et remplace entièrement l’avant-bras et la main du Basilic. La bouche de l’arme vous semble être assez large pour tirer un boulet de petite taille. Dirigé vers vous, l’arme semble envoyer une menace silencieuse à l’assemblée dont la plupart se dilue, pirates comme Long-Bras et autres antagonistes fuient la salle. Vous voulez les suivre? Non? Peu importe. Car l’entrée est soudainement bloquée par une immense ombre. Un second Pacifista profile sa colossale silhouette devant la porte de la salle des ventes, vous cloisonnant complètement à l’intérieur.

                    Et bien Shinos? Prêt à en découdre?
                      Pendant que je me remets de mes émotions après cette vague qui vient d'assommer à peu près tout le monde et je rejoins Yukisame qui a libéré notre herboriste, je marche tranquillement jusqu'au bout de la salle... J'analyse la salle et vois mes nakama's se relever un à un, les plus fort aidant les plus faibles à se relever...''Nous n'avons plus rien à foutre là, on se barre !'

                      Et c'est à cette suite logique de ''liberté" que le destin freine nos intentions...Qu'un bruit sourd se propage dans la salle et devant nos yeux ébahis... Une imposante silhouette avec d'étranges goûts vestimentaires à base d'uniforme de marine s'adresse à nous.

                      -Ecoute man... Tu me ranges ton petit canon que tu as sorti de nulle part, un fruit du démon ? Bref, d'un, t'arrêtes tout de suite avec tes conneries du genre, si vous refusez machin... Tu piges ? Tu sais déjà qu'on va refuser... On est des pirates !



                      Je souris et porte le regard vers Lion qui tremble face à ce Colonel D'élite.

                      Nous priver de notre liberté, tu dis ? Man ! On ne cherche pas les emmerdes, on est juste passé chercher notre amie... Mais si t'insistes avec ton joujou, je vais devoir sortir les miens...

                      Je prends mon sac et le balance en l'air avec vitesse et 100 katanas se plantent autour de moi... Sentoryuu...

                      A ce que je comprends... la discussion n'est pas au menu... Le plat principal, ça doit être nous, je dois avouer la qualité du service, mais fallait pas donner autant de mal pour nos tronches... vous risquez de vous en mordre les doigts et de finir par bouffer vos ongles.

                      ''Shinoryuu ! Votre coeur pour la liberté !!''

                      Devise solennelle, devise improvisée de toute pièce qui fait bien rire quelques-uns malgré la tension qui nous anime, qui nous pulse, derrière cette envie d'en découdre, se cache une frayeur paralysante qui se sent et qui nous hérisse les poils. Devant moi se tient avec prestance le brave Colonel d'Elite qui me regarde avec ses yeux uniques. J'ai qu'une obsession, lui casser les dents et d'abattre sa dégaine de cowboy.

                      Soudain mon ouïe m'amène à regarder vers les sorties... J'entends le cri des pirates qui voulaient s'enfuirent... De la lumière ? Un bruit de laser ? un pacifistas ? merde... ça éveille en moi un mal être, d'affreux souvenirs... Tout ce que j'ai pu perdre à cause de ces foutus cyborgs... L'amour de ma vie, ma mère... Ainsi que moi-même... J'ai été longtemps perdu, défoulant ma colère vers de parfaits innocents... Cruels souvenirs passés...

                      C'est en me remémorant ces anciennes images. A ce moment là que ! TOUT BASCULE !

                      Je serre la main, empoignant un katana, fixant à nouveau le Colonel d'élite qui tire et dans son action, je m'enflamme... Toi-même, tu le sens... Je suis à deux doigts de tourner dans le mal... J'inspire et use de mon sabre qui se tient à la perpendiculaire de mon corps, bien parallèle au sol et comme si je tirais une balle, j'induis de la puissance dans mon geste et crée par la pointe de la lame, une légère déchirure qui perce l'air... Kaze Boru !

                      Je mourrai en homme libre...


                      Dernière édition par Mizukawa Sutero le Jeu 28 Fév 2013 - 2:30, édité 1 fois


                          A maintes reprises, le pirate au tricorne s'était relevé, avant de perdre l'équilibre et s'écrouler sur le sol, comme si les muscles de ses jambes avaient soudainement disparu... Après quelques secondes, le flou dans son esprit se dissipa alors peu à peu, tandis qu'il reprenait doucement ses marques, ses repères, ainsi qu'une gestuel fluide. Il se demandait encore quel phénomène, quel mystérieux pouvoir avait pu être cause de tout ce bazar... Néanmoins, la question échappa bien vite à son esprit, comme une colombe intouchable, effrayée par un bruit sourd et puissant... Un bruit vers la sortie du bâtiment, non, une puissante explosion qui sembla même plonger l'atmosphère dans une troublante obscurité, pendant un court instant... D'effroyables cris arrivèrent jusqu'aux oreilles du pirate, des hurlements de terreurs, de douleurs... « Qu'est-ce que ?! »

                          Ses yeux se posèrent alors sur un nouvel arrivant : un type imposant, portant un long manteau blanc, sur lequel était gravé le symbole de la marine. Un haut gradé... :

                          « Ohé ohé... C'est quoi ce délire? Il y a une minute j'étais quasiment dans les vapes et maintenant, voilà que la marine vient s'inviter à la fête ? Je me suis peut-être endormi en fin de compte... »

                          Une pointe d'ironie ponctua la phrase du pirate, tandis qu'un léger sourire s'était affiché sur son visage angélique. Un sourire faux, qui masquait vraisemblablement un malaise, un trouble... Habituellement, il arrivait à cerner l'aura d'un adversaire, à savoir vaguement la dangerosité de ce dernier... Mais ici rien : les yeux de ce type n'exprimaient rien, comme si le vide habitait son être.
                          Cependant, et après avoir lancé l'état d'arrestation pour l'ensemble des Shinoryuu devant Mizu, le haut gradé plaça son bras en avant, comme pour menacer le capitaine pirate : le membre du marin émit alors un son mécanique étrange, avant d'effectuer d'horribles rotations tout en se décomposant, sous le regard hébété de l'homme au tricorne :

                          « Un cyborg... Ce type est un cyborg?! »

                          Prince bondit alors en avant, en direction du marin, dont le bras avait complètement disparu, laissant place à un large canon : il fallait agir vite, car si ce type était là, nul doute qu'un bataillon encerclait le bâtiment... De plus, le haut gradé devait être particulièrement puissant pour tenter une action seul. Sortant Yubashiri de son fourreau tout en saluant silencieusement ce dernier, le pirate au tricorne accéléra sa course, mais au moment même où il allait arriver sur le marin, quelque chose percuta le sol, juste devant lui, le coupant net dans son élan : un épais nuage de poussière empêchait à Prince d'observer, d'analyser ce qui s'était passé...
                          Un bras devant la tête pour se protéger les yeux, il put, après quelques secondes, discerner une ombre gigantesque, immense, devant lui, dont le sommet était composé de deux petites lueurs rougeâtres : à première vue, la chose devant lui devait approcher les quatre mètres de haut... peut-être même cinq...

                          Tandis que la poussière se dissipait, Prince, qui recula de quelques pas, abasourdi par ce qu'il voyait, entendit alors la "chose" parler... Une voie robotique, mais froide, qui, en un instant, fit naître un sentiment de peur chez le pirate :

                          Analyse de la cible... Cible identifiée... Howard Prince... Pirate recherché... Prime : 40.000.000 de Berrys. Être vivant enregistré par la base de données universelle... Menace : Dangereuse ... Procédure d'élimination enclenchée...



                          Une demi-heure plus tôt sur le Blue Moon

                          Bullup Bullup Bullup…. Bullup Bullup… Gatcha !
                          - Oy, ici Shinji j’écoute ?!
                          - Shinji ? Ah oui, l’aide charpentier. C’est Peter de Banaro, passe-moi Mizukawa.
                          - D’une : On dit « s’il te plait », de deux : Il n’est pas là. Ils sont allés en ville avec les autres.
                          - Ouais fais pas chier. Je vais arriver dans pas longtemps là, vous êtes toujours sur Hungeria ?
                          - Ouais.
                          - Ok j’arrive dans moins d’une demi-heure. D’ailleurs j’aperçois l’île. Vous êtes où exactement ?
                          - On a accosté sur une plage au cas où la mar…
                          *Shinji raccroche*


                          Retour à la salle de vente

                          Cette sensation bizarre, cette torture psychique s’est enfin arrêtée. Je réussi à me relever puis reprends mes forces. La salle est rempli de corps à terre, c’est pourquoi je mets un peu de temps à retrouver les notre qui sont à terre. Finalement, je relève tous ceux que je peux et remarque qu’il nous en manque un. Après avoir recompté, il manque bien une personne… Fear Face. Je vais au bout de la salle afin de poursuivre mes recherches quand soudain, une explosion à l’extérieur m’interpelle. Serait-ce l’épouvantail ? Il n’utilise pas d’explosif, mais peut-être que les longs bras si ?! Me précipitant vers la porte de sortie, je m’arrête d’un coup choqué par ce qui se trouve un peu plus loin. Un… un haut gradé de la marine ?! Comment ? Quand est-ce qu’il est entré ? Serait-ce encore là un piège préparé par la marine et la population locale ? Tout comme à Banaro ?! Chikushô (merde), cette fois-ci, on est fait comme des rats coincés là-dedans. En plus à tous les coups, ce mec doit être supérieur à celui de l’île précédente. Fait chier ! Colonel d'Élite Oko… Un colonel d’élite !! Je le savais bordel, ce qu’on a fait sur Banaro nous a attiré plus d’ennuie. Putain Mizu, fait quelque chose bordel, sors nous d’ici ! D’autres explosions se font entendre à l’extérieur en plus, je suis sûr que Fear est dehors. A ce moment-là, une chose plutôt inattendue arrive. Le bras du colonel d’élite braqué vers nous se change en une sorte de canon. QUOI ? C’est quoi ça ? Comment il a fait ? C’est un robot enfaite !? Alors qu’un combat à l’air de se préparer entre Mizu et le colonel robot, Howard se précipite sur ce dernier, mais est coupé dans son élan par encore une surprise. Une chose immense entre en scène. Mais qu’est-ce qu’il se passe là ?! C’est quoi cette silhouette aux yeux rouge ? Les cris de l’extérieur continuent en parallèle et je reconnais la voix de notre homme en paille. Regardant les autres aussi figé que moi, je décide d’agir car sinon, on va finir par être capturer.

                          - Aller les gars, vous avez entendu Mizu. On ne se laisse pas faire ! Je vais chercher Fear Face dehors, alors ne restez pas planté là. Il faut s’entraidez et chercher Izya… Si jamais, on se retrouve tous au Blue Moon !

                          Profitant du moment où l’immense chose devant moi s’occupe de Prince, je lui envoie un gros coup de pied sur le côté de son genoux gauche. Un gros bruit retentit dans la salle. Contrairement à ce que je pensais, le robot ne subit pas vraiment de dégât sur mon coup. Il tourne la tête vers moi puis prononce les quelques phrases qu’il a dit tout à l’heure.

                          - Analyse de la cible... Cible identifiée... Lion, vrai nom inconnu... Pirate recherché... Prime : 29.000.000 de Berrys. Être vivant enregistré par la base de données universelle... Menace : Dangereuse... Non prioritaire

                          Ce n’est pas possible, il sait aussi qui je suis ! Voyant que ce monstre se tourne vers moi, je recule puis commence à courir vers l’extérieur. Comme je l’attendais, Fear est bien ici présent et il n’est pas seul. Un autre robot géant lui tire dessus ce qui explique les explosions depuis tout à l’heure. Celui de l’intérieur n’a pas l’air de me suivre, tant mieux. Notre épouvantail bondit d’un côté à l’autre afin d’éviter les tirs de robot. Mais comment est-ce qu’on va faire pour s’en débarrasser ? Soudain, il se tourne vers moi la bouche grande ouverte puis… TSIOUU… Oh putain de merde !! Faisant quelques pas rapide sur le mur, je fais un salto en arrière pour éviter le laser qui passe tout juste sous ma tête et viens exploser le mur. Le souffle est telle qu’il m’envoie à une dizaine de mettre plus loin. Relevant la tête, j’aperçois un énorme trou dans le mur de la salle de vente. Ittai (ça craint), j’ai failli y passer. A peine ai-je le temps de me lever qu’un second bruit de laser retentit. Cette fois-ci encore, je l’évite de justesse à l’aide d’une roulade sur le côté. Assez !

                          - FEAR ! On doit battre cette chose le plus rapidement possible. Ensemble !

                          Alors que je m’élance à très grande vitesse sur l’ennemi, mes poings serrent avec puissance les clous qui en ressortent pour ne faire qu’un. D’autres tires nous viennent dessus tandis que nous chargeons chacun d’un côté avec l’épouvantail. Bras tendu vers l’arrière, la tête en avant, je prends le côté droit pour le frapper sur sa gauche, alors qu’une chaine explosion se forme aux endroits où je suis passé. Voyant que ce dernier lève la main en me voyant m’approcher sa jambe gauche, je décide de passer sous ses jambes pendant que son poing frappe le sol. J’essaye de planter mon poing à l’intérieur du genou, mais rien à faire, il esquive super vite les coups. Reprenant ma garde, je vois Fear tenter une attaque de son côté. Hmmm, on n’a pas été trop synchro sur le coup. J’ai été plus rapide que lui apparemment. Ça explique pourquoi ce truc m’a attaqué. Voyons… il a bien un point faible ce truc ? Quelque chose qui va l’arrêter ou qui va l’empêcher d’agir comme il veut… Il se tourne alors vers moi, toujours avec ses yeux rouge qui… MAIS OUI… SES YEUX !!! Si je réussi à lui casser les yeux, il ne pourra plus nous voir. *BIM* Je reçois alors à une vitesse déconcertante un coup de poing qui m’envoie voler. Encastré sur un mur, je recrache du sang tout en toussant. Essayant de rouvrir les yeux alors que je peine seulement à respirer, je ressens la douleur du coup que je viens de prendre. Mon corps s’affale lamentablement à terre. Qu’est-ce que je fous là au juste ? Est-ce ainsi qu’un second d’équipage se bat ? Est-ce ainsi qu’il va être respecté ? Misérable, faible que je suis. En un coup, UN SEUL … il m’a mis à terre. Mon poing serre fort les petits morceaux de pierre cassé à terre, mes dents grincent, mes sourcils se froncent. Je vais lui montrer qu’il ne faut pas énerver le Lion à ce tas de ferraille.

                          A nouveau debout, je ramasse qu’un seul clou et marche avec assurance vers l’ennemi qui cherche à toucher Fear avec des rayons lumineux qui sorte de ses mains. Je fonce sur mon adversaire alors qu’il ne me voit pas et grimpe rapidement sur son épaule. Il tourne sa grosse tête vers moi et c’est à ce moment-là que clou entre les doigts, je lui mets un violent coup de poing dans l’œil afin de transpercer ce dernier. Un bruit de verres cassés confirme que j’ai réussi, mais au moment où je veux le retirer pour faire de même avec l’autre œil, il m’attrape de sa main droite, me balance comme une vulgaire peau de banane. Pendant que je suis encore dans les airs, ce dernier fonce sur moi à une vitesse éclair et me met un violent coup de poing. Je traverse la vitrine d’une boutique et fini sur un... matelas ? Qui amortie mon atterrissage et me renvoi sur un mur. Ahhh… mon dos… ma tête. Je passe ma main dans mes cheveux et sens un liquide. En observant cette dernière, je remarque la couleur du sang. Je… je crois que j’ai des côtes cassées. Peinant à me relever, je remarque le vendeur du magasin effrayé derrière sa caisse. Titubant doucement en me tenant les côtes gauche, je me rapproche, puis m'accroupi derrière la fontaine de la place. Mon œil est attiré par quelque chose sur cette dernière. Certaines sorties d’eau ont été bouchés, probablement par des enfants. Une autre idée me vient alors à l’esprit. Prenant mon dernier clou en main, je mise tout sur cette attaque. Il faut que j’y arrive.

                          Des bruits d’explosions retentissent de l’intérieur de la salle, des bruits d’épée… C’est l’anarchie. Des pirates sortent du trou qu’a fait le robot dans le mur, fuyant la menace. D'ailleurs, pas loin du trou en question, Fear n’a pas l’air en bonne situation non plus car le géant braque son bras sur lui. Prenant mon courage à deux mains et serrant les dents afin d’essayer d’oublier la douleur, je cours de toutes mes forces secourir mon nakama. Je peux entendre le bruit de son laser qui se prépare. Un son qui devient de plus en plus aigüe. Il va tirer avec sa main sur Fear qui est à terre… C’est le moment ! Je passe devant et enfonce de toutes mes forces mon clou dans le trou de sa main. J’attrape l’épouvantail et l’aide à se relever afin de fuir. Un étrange bruit se fait alors entendre, comme une surchauffe ou quelque chose du genre. Ce dernier suivi d’une explosion. Mince, j'ai simplement retardé son tir. Le clou n'a pas tenu. Ne savant plus quoi faire, je cours vers l’intérieur à la recherche de renfort.

                          - LES GARS, IL FAUT NOUS AIDER !!
                          • https://www.onepiece-requiem.net/t2877-fiche-du-lion
                          La chance faisait que ces gardes étaient loin d'être au niveau de mon maître, et très vite, je me rendis compte que sans ça, il aurait vite été éliminé face à un tel désavantage numérique. Tout d'abord, les quatre gardes qui le poursuivaient depuis tout à l'heure s'attaquèrent à lui, bien que paniqués par la mort de leur chef. Situation encore gérable, bien sûr Fear Face affichant un grand sourire jovial, et alors que le premier garde arrivait sur lui avec sa lance, l'épouvantail se baissa au dernier moment, esquivant l'attaque rapprochée de son adversaire. Regardant très rapidement la situation, il eut un sourire narquois et empoigna la lance qui débordait au-dessus de lui de sa main libre, forçant alors le garde à prolonger son mouvement, et l'arme alla se planter dans la poitrine du long bras qui arrivait en face. Le premier long bras écarquilla les yeux en voyant qu'il avait blessé son collègue, et lui proféra des excuses troublées qui ne durèrent pas longtemps, Mao Sticks plantant la lance qu'il avait récupéré tout à l'heure dans le ventre du garde. Au final, leur avantage numérique se retournait contre eux dans leur manque de coordination, et les deux gardes s'écroulèrent au sol, le second déjà fatalement touché, et le premier hurlant de douleur au sol. Sans réelle forme de pitié, restant dans l'esprit de jeu dans sa tête, Fear Face planta l'une des deux lances qu'il tenait dans le coeur du garde, alors que les deux gardes restants arrivaient sur l'épouvantail, enragé par la mort de leurs camarades. De sa seconde lance, Mao fit un mouvement horizontal assez ample vers les deux long bras, qui reculèrent par réflexe, laissant le temps à mon maître de retirer la lance du corps du garde mort et de se redresser vers les deux autres. Ceux-ci étaient complètement déboussolés, pris entre la peur et la colère, et foncèrent sur l'épouvantail en hurlant, sans réfléchir un instant. Erreur fatale, bien sûr, et ce fut aisément que Mao esquiva les deux lances de ses adversaires, plantant alors ses propres armes dans les corps alignés des longs bras. L'une transperça le garde en plein poitrine, lui faisant cracher du sang, et lui assurant une mort rapide, et l'autre transperça sa cible au niveau de la hanche. Alors que le garde fatalement blessé tombait au sol lamentablement, le dernier long bras restant, légèrement blessé, lâcha un cri de douleur et tomba sur le dos. Voyant tous ses compagnons morts et l'horrible créature lui faire face, le garde lâcha son arme et se redressa douloureusement en levant les mains, l'air terrifié.

                          "C'est bon, t'as gagné, je me rends ! Pitié, ne me tue pas ! J'ai une femme et des enfants, j'ai envie de les revoir, alors par pitié..."

                          "Désolé, mais le jeu n'est pas terminé !"

                          Sans laisser le temps au garde d'ajouter quoique ce soit, Fear Face se projeta vers lui, et violemment, sans même que le long bras puisse se protéger, mon maître planta ses deux lances profondément dans les deux yeux du garde. Crevant directement ces derniers, la pointe des lances ressortirent de l'arrière de son crâne, balançant des giclées de sang et des morceaux de cervelle derrière le long bras. Pas très beau à voir, même si je restais insensible à ce genre de choses, et face à cette scène sanglante, les derniers civils qui traînaient encore dans le coin hurlèrent de terreur et fuirent définitivement. Laissant les deux lances plantées dans la tête du garde, dont le corps tomba lourdement en arrière, Mao rigola en dansant sur place, semblant amusé par sa victoire. Mais ce plaisir fut de courte durée. Une balle fusa juste à côté de son tympan, sifflant fortement et faisant sursauter l'épouvantail, qui se retourna lentement, l'air intrigué. Un autre garde, fusil à la main, lui avait tiré dessus depuis une longue distance alors, qu'une bonne dizaine de gardes armés de lances ou de sabres passa à côté de lui et fonça vers mon maître, qui les regarda d'un air peu soucieux malgré tout. Ramassant rapidement le fusil qu'avait laissé le chef à côté de son corps, le pirate pointa ce dernier vers le garde qui lui avait tiré dessus, et prenant un certain temps pour viser, tira finalement une balle qui partit se loger dans le corps du garde, qui s'écroula au sol, abattu avant même d'avoir pu recharger son arme. Rigolant joyeusement en voyant qu'il avait réussi son tir, Mao n'eut néanmoins pas le temps de se réjouir, les autres gardes arrivant à son niveau. Le premier à arriver sur lui était un bretteur, qui chercha à abattre sauvagement sa lame sur sa tête de monstre. Cependant, Fear Face eut de bons réflexes, et esquiva d'un mouvement ample sur le côté la lame. Ne perdant pas une seconde, il bloqua la lame de son adversaire au sol avec l'angle de son fusil, et alors que le long bras avait son arme bloqué au sol, l'épouvantail donna un coup de pied dans le ventre de ce dernier, lui coupant le souffle et le forçant à reculer en se tenant le bide. Bien sûr, le garde dut lâché son sabre pour faire ça, et alors que deux autres gardes arrivaient avec leurs matraques pour frapper l'épouvantail, celui-ci se baissa rapidement, abandonna le fusil pour empoigner le sabre, et fit un mouvement circulaire horizontal avec ce dernier, tranchant le torse des deux gardes qui reculèrent vivement avant de s'écrouler au sol. Voyant leurs camarades tombaient comme des mouches, les long bras décidèrent d'être plus stratégiques, et se mirent à contourner lentement l'épouvantail, l'encerclant peu à peu alors que celui-ci faisait joujou avec son sabre tout comme il l'avait fait face à Cheveux-de-Lait la veille. Cependant, pendant ce temps, je vis un garde se positionner sur l'un des toits de maison, fusil à la main, et se placer tel un sniper en pointant son arme sur mon maître. Voyant que Mao ne l'avait pas vu, je réagis instantanément et battit des ailes pour foncer sur le garde, commençant à lui griffer et à lui picorer le visage. Agacé par mes attaques, le long bras s'énerva et se mît à m'attaquer de son poing, cherchant à me repousser.

                          "Bordel, lâche-moi, sale bestiole !"

                          Ces mots de colère qui échappèrent au sniper permirent à Fear Face de détecter ce dernier, et bien sûr, mon maître réagit au quart de tour en voyant quelqu'un m'attaquer. Alors que les gardes autour de lui commençaient à l'attaquer, l'épouvantail empoigna un lance au sol, la fit sauter légèrement dans sa main pour bien la placer, et la lança sur le garde déconcentré. Celui-ci se prit la lance en plein poitrine, hurla de douleur, et tomba lourdement du haut de son toit pour s'écraser sur un étal de légumes. Me sauvant la mise, Mao n'eut néanmoins pas le temps de se réjouir étant donné que les autres gardes arrivaient sur lui, et ce fut de très peu qu'il esquiva un sabre qui déchira légèrement son haut au niveau du dos, faisant tomber un peu de paille. Mon maître grinça des dents, et répliqua d'un coup de sabre, blessant fatalement le garde au niveau de la poitrine. J'étais heureux de voir qu'il était toujours autant à l'aise avec son arme de prédilection, même si pour ses ennemis, ça devait plutôt être une horreur. Enchaînant les mouvements amples et agiles, Fear Face repoussait et tuait ses adversaires progressivement, bien qu'il commençait à ressentir le surnombre. De plus, leurs attaques se faisaient de plus en plus organisés, et d'autres gardes arrivaient continuellement, comme-ci ils sortaient d'une usine à la chaîne. Alors qu'il devait avoir tuer une bonne trentaine d'entre eux, que les corps s'entassaient et que son sabre commençait à se faire fragile, Fear Face frôla de peu une lame d'un adversaire, et se sentant débordé, fit une percée dans ses adversaires pour prendre de l'air, et se mît face à tous ses adversaires, qui étaient encore très nombreux. Lâchant son sabre qui commençait à être fissuré de partout à force de parer d'autres lames ou de trancher des os, l'épouvantail ramassa la lance la plus proche de lui et se mit en garde face à ce troupeau infini, quand soudain, les long bras semblèrent paniquer et se mirent tous à fuir dans la direction opposée. Au début, je ne compris pas une telle retraite alors que mon maître commençait à perdre le bout. Mais quand je vis un immense personnage se tenir impassiblement derrière Mao, je compris immédiatement et me mit à paniquer, croassant le plus possible pour essayer de faire comprendre à celui-ci le danger qu'il encourait. Bien sûr, sur le coup, mon maître fit l'imbécile, et souriant naïvement, il me lâcha comme tout réaction :

                          "Qu'est-ce qu'il y a, Albert ? On croirait que t'as vu un fantôme, hahaha !"

                          "Analyse de la cible… Cible inconnue… Recherche d’identifiant dans la base de données… Être vivant non-enregistré par la base de données universelle… Possibilité de nuisance à l’opération 274X-C45 détectée… Procédure d’élimination enclenchée…"

                          "Hein ?... WAAAAAAHHHHH !!!!!!!"

                          En se retournant, la réaction de l'épouvantail fut direct, Fear Face hurlant d'une voie aiguë et terrifiée en voyant l'immense ennemi lui faisant face. N'étant pas très informé sur les corsaires ou la marine jusqu'à maintenant, il ne reconnut pas Bartholomew Kuma, mais bien qu'il ignorait toute la puissance de son ennemi, mon maître n'en eut pas réellement besoin pour être effrayé et comprendre à quel danger il avait à faire. L'immense chose ouvrit sa bouche avec une telle déformation que je n'aurais même pas pu faire pareil avec mon bec, et une sorte d'énergie se mit à charger dans sa bouche, avant de finalement tirer un redoutable laser sur la position de Mao, provoquant une légère explosion. Très inquiet pour mon maître, je me mis à le guetter du regard, espérant qu'il s'en était sorti, et je fus vite rassurer, en le voyant sortir en se propulsant du tas de fumée. Bien que son tissu était légèrement brûlé par endroits, ça restait des blessures superficielles, et en crachotant de la poussière et de un petit peu de paille, Fear Face me lança un regard qui se voulait rassurant et se tourna vers cet étrange cyborg, serrant son gant de jardinier sur la lance dans sa main, avant de lâcher fièrement à son nouvel adversaire :

                          "Balèze, dis donc ! Enfin un joueur qui va me donner un peu de compétition ! Cependant, tu ne m'auras pas comme ça ! Pour mes nouveaux amis, je vais te défaire ! Prends ça !"

                          Avec détermination, Mao Sticks lança de toutes ses forces sa lance sur Bartholomew, comme un javelot, et la redoutable lance... ricocha sur le corps du cyborg. Comme un cure-dent sur un mur lisse. Moi-même et mon maître restâmes un petit moment figés et impassibles, plaçant un léger blanc, et finalement, Fear Face hurla une nouvelle fois et lâcha un "Bon sang, c'est quoi ce truc" d'un air paniqué qui rendait la situation presque comique, alors qu'elle était catastrophique. L'étrange personnage fit charger un nouveau tir, avec sa main cette fois-ci, et fit un tir moins puissant mais plus rapide sur l'épouvantail. Ayant passé l'effet de surprise, ce dernier était bien plus au taquet et esquivait les tirs en se propulsant avec ses jambes sur les côtés, ne pouvant rien faire d'autre que de survivre dans cette situation. Cependant, au bout d'un moment, le cyborg sembla changer de cible et tira plus loin. C'était le second de l'équipage, Lion, qui nous avait rejoint, et esquiva de très peu l'explosion, qui provoqua un immense trou dans le mur de la salle de ventes. Rejoignant Fear Face, ils étaient désormais deux contre un, ce qui rendait le combat déjà un peu plus équitable. Comme motivation, Lion lâcha à l'épouvantail une phrase de motivation, ce à quoi ce dernier répondit jovialement d'un petit rire sympathique, avant de partir à l'opposé de la direction que prit l'autre pirate. Contournant le cyborg de chaque côté, le fauve fut le premier à atteindre sa cible, le visant à la jambe et attirant ainsi son attention. Profitant de cette occasion, Mao donna une série de coups de pied très rapide sur l'autre jambe. Cependant, ce n'eut absolument aucun effet, l'adversaire ne prenant pas le moindre dommage. Prenant un air troublé, Fear Face lâcha sur un ton réprobateur et insouciant :

                          "Nom d'une paille, c'est quoi cette armure ? C'est de la triche, ça !"

                          Pour toute réponse, après avoir balancé Lion contre un mur, le cyborg donna un violent revers de main sur l'épouvantail, qui se prit le choc de plein fouet et fut plaqué contre le mur de la salle de ventes. Crachant pas mal de paille sur le choc, mon maître était à terre, le souffle coupé, alors que ce monstre faisait charger un tir en sa direction. Bien heureusement, Lion intervint, et sauva de peu la vie de l'épouvantail en le transportant à l'écart du tir. J'affichai alors un air réprobateur. Mao n'était juste pas assez sérieux face à un adversaire aussi puissant, si il continuait comme ça, il allait y passer bêtement. Ne pouvant laisser cela passer, je décidai d'intervenir et me mit à picorer l'oeil encore indemne du cyborg, afin de lui boucher la vue. Une mauvaise idée, puisqu'un laser se mit à charger depuis ce dernier. En voyant ça, la réaction de Fear Face fut de nouveau immédiate : Il se précipita vers le cyborg et se propulsa en l'air, avant de finalement donner un grand coup de ses deux jambes en bois réunies dans son menton. Si cela ne lui causa aucun dégât, ce coup put néanmoins dévier la trajectoire de son visage, le laser me frôlant de très peu. Profitant de cette occasion pour m'éloigner, je regardai Mao se réceptionner avec agilité au sol en faisant des acrobaties, avant de se placer face au cyborg, l'air beaucoup plus déterminé et sérieux que précédemment. Me regardant me mettre à l'abri, l'épouvantail lâcha au cyborg d'une voix forte et motivée :

                          "Ca, par contre, je te laisserais jamais le faire. Pas Albert. Viens donc si t'es un monstre !"

                          Bien évidemment, cela ne changeait pas l'écart de puissance, et Fear Face cherchait clairement désormais à gagner du temps le temps que Lion, qui avait rejoint la salle des ventes, puisse ramener du renfort. Mais rien que cela serait un défi de taille qu'avec sa motivation actuelle, Mao était plus près que jamais à relever. J'espérais maintenant pour lui qu'il ne prendra pas trop de dommages collatéraux.
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