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Chess mate

Assis dans la cabine d'un navire de la marine, Sebastian tentait tant bien que mal de profiter de sa dose régulière d'alcool. Un verre du cognac qu'on lui avait offert pour sa promotion dans une main, un de ses cigares personnels dans l'autre, l'homme altérnait régulièrement entre les deux. Lorsque la décision d'attaquer le cimetière d'épaves avait été prise, il était l'un des premiers gradés à se porter volontaire. Il sentait qu'il n'avait pas terminé son travail, qu'il devait mettre sous les verrous la crapule qui avait lancé son attaque sur l'île de Bliss.
Et vu qu'il n'avait pas vraiment d'équipage à diriger, on lui avait mis toute une ribambelle d'inconnus dans ses pattes. Ce fait ne l'enchantait guère, mais c'était nécessaire. Dans un sens, avoir un navire sous sa responsabilité n'était pas la meilleure chose qu'il lui soit arrivée. Sebastian c'était toujours considéré comme un homme de la terre, pas un type habitué à marcher avec le roulis des vagues et le souffle du vent dans ses cheveux. Mais c'était nécessaire, alors bon...
Le plan était assez simple: l'assaut serait donné sur deux fronts. D'un côté, le commandant d'élite Couillard fixerait l'attention de l'ennemi, se chargeant également d'empêcher d'éventuels fugitifs. Pendant ce temps, le commandant régulier Mavim prendrait l'ennemi de flanc, s'introduirait dans la base et mettrait le tout à feu et à sang aussi vite que possible. Et pour y arriver, Couillard lui avait recommandé une série de marins d'élites dont il pourrait disposer. Et dans le tas, il y avait un géant.
Un putain de géant quoi !

Une fois son verre terminé, le commandant prit une grande bouffée de son cigare pour en faire passer le goût. Il lui restait encore un bon moment avant d'atteindre la base des révolutionnaires. Il se baissa, ouvrit un tiroir de son bureau et en sorti une boite en carton qu'il ouvrit, en faisant bien attention que le contenu reste caché d'un éventuel perturbateur. Il avait l'habitude des perturbateurs...

Sebastian, tout en s'adonnant à son péché secret, repassa dans sa mémoire les rencontres qu'il avait eut avec les hommes qu'il avait sélectionner...


Dernière édition par Sebastian Archibald Mavim le Jeu 15 Aoû 2013 - 11:46, édité 2 fois
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Le jeune marins était alors au bord du navire cela faisait déjà quelques jours qu'ils étaient dessus, ils étaient en train de ce dirigés vers leur mission, il se dirigea alors à l'avant du navire puis il s'accouda à un des rebords, c'est alors à ce moments lorsqu'il regardait la mer qui faisait miroité le soleil qu'il s'abandonna dans ses souvenirs de son entretien qu'il avait passé avec son Commandant.
Flashback

Le jeune caporal avait du parcourir tout East Blue pour pouvoir aller à South Blue, le capitaine qu'il avait rencontrés dans sa mission précédente l'aida justement à traversé ces mers. Une fois arrivés sa missions était d'aidés des marins à faire le ménage sur le cimetière d'épave et surtout il devait secourir une personne de son kidnappeur qui serais normalement là-bas. Le caporal tout d'abord dut rencontrés son supérieur, le Commandant Sebastian Archibald
Quoi ?!
Le caporal toqua et alors il entendit:
- Entrez !
Le caporal alors rentra, il referma la porte puis il fit quelques pas puis il se mit au garde à vous le colonel de cette base alors lui dit de rompre. Le jeune homme vit à côté du colonel le fameux Commandant qu'il doit servir, le Commandant lui, avait un cigare dans la bouche, ses yeux était creusé ainsi que en faite tout son visage, un casque lui recouvrait les cheveux 'fin s'il en à. Le caporal par politesse alors lui dit:
- Bonjour Commandant.
Le Commandant s'avança puis il acquiesça de la tête, il tourna alors autour du jeune homme jusqu'à arrivés de nouveau devant lui puis alors il lui dit:
- Tu es motivés ?
Le jeune homme alors plus grand que le Commandant pencha sa tête un peu en avant et alors il lui rétorqua:
- Oui, je suis prêt à arrêtés ses criminels !
Le Commandant se mit à sourire légèrement puis il tapota la jambe métallique du cyborg avec sa main le marins alors continua:
- Oui je suis un cyborg, est-ce la première fois que vous en rencontrez mon Commandant ?
Le Caporal avait déjà adoptés son Commandant en parlant ainsi. Le Commandant acquiesça de nouveau de la tête positivement, le Commandant se retourna vers le Colonel et lui demanda:
- Qui est ce jeune marins ?
Le Colonel regardait alors son dossier qu'il avait sortit alors il balbutia:
- C'est le Caporal d'élite Meiday, il n'y à pas longtemps il a capturés un criminel c'est un bon élément qui reste encore à prouvés venant d'East Blue.
Le Commandant hésita quelques seconde puis il se retourna en direction du Caporal et il dis:
- Tu es engagé ! Bienvenue dans mon équipage pour cette mission.
Le Colonel ajouta:
- Sa mission est aussi de récupéré une personne qui à été récemment kidnappé, il a été kidnappé par un pirate qui s'est reconverti dans la révolution mais, il servait avant le pirate que ce marins vient de capturé.
Le Commandant n'eut pas de réaction à cela puis alors il guida le Caporal vers le navire avec lequel ils allaient partir en mission.
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Flash Back

« C’est quoi ce bordel colonel?? »

« Comme je vous l’ai dit commandante, vous allez servir sous les ordres de ce capitaine. Vous vouliez un navire non? Et bien vous allez servir sur un en premier. Jusqu’à nouvel ordre, je n’ai reçu aucune preuve qui laisse croire que vous pourriez commander plus qu’un navire de patrouille. Ce que vous avez fait sur l’île de Sirup n’était pas réellement exemplaire. Non seulement, vous avez laissé votre coéquipier se laisser avoir, mais vous avez également abandonné des marine sur l’île qui devaient recevoir des soins. »

« Colonel, vous n’allez pas me dire qu’a cause de Sirup, je vais devoir servir sous les ordres d’une autre personne du même rang que le mien?? »

« Ah tiens j’avais oublié ça, Et bien, merci de me l’avoir rappelé. Vous allez servir sur le navire en tant que Lieutenant et vous allez être assignée en tant qu’artilleur. Non seulement, vous allez devoir obéir au capitaine mais vous lui servirez de secrétaire pour tout ce qui concerne la paperasse lorsque vous serez à quai. »

« QUOI... Je... MAIS... RAHHHH, » et Aoko quitta le bureau du colonel en claquant la porte. Elle la claqua tellement fort que le bois craqua sous le choc et le son s’entendit dans une bonne partie de la caserne.

Le colonel n’apprécia guère le comportement qu’elle lui montra d’un coup. Outré de s’être faite rétrogradé pour pouvoir servir sur un navire... La honte, mais une grosse honte. En plus de ça, elle devait jouer les secrétaire pour tout ce qui concernait la paperasse à remplir à quai, pour le navire... Elle pensait réellement à changer pour qu’on ne l’emmerde plus, pour qu’elle puisse s’exprimer. La marine, qu’elle bande de merdeux. Ils appliquaient une justice dont elle ne faisait pas réellement partie. En plus de ça, les trois quarts de ces officier supérieur étaient véreux. On ne pouvait pas l’obliger à tout ça... Mais si elle voulait continuer dedans, il allait falloir trouver une autre solution.

En attendant, elle s’était retrouvé sur le mur d’enceinte de la caserne longeant la plage. Elle voulait prendre une cigarette, mais au final, elle regarda son paquet et son briquet... Bah et puis zut, elle balança le tout pour ne plus jamais continuer à dégrader sa vie. Elle se disait que cela allait être au mieux pour elle si elle arrêtait cette cochonnerie. Elle y pensait depuis son enquête sur les différents meurtre perpétrer sur les QG de la marine. Ce qui lui valu de retrouver une arme fantastique.

Enfin, pour cette mission, elle devait l’accepter mais pas en tant que commandante de la marine. Elle passerait sûrement dans la marine d’élite pour se faire plaisir. Elle sauta du mur - qui n’était pas très haut - et rejoignit le bureau du colonel. Elle frappa à la porte puis l’ouvrit sans attendre la réponse. Il était toujours là à travailler sur de la paperasse, sauf que quelqu’un d’autre se trouvait également à ses côtés attendant patiemment quelque chose. Il occupait également un bureau. Ce qui étonna Aoko, c’était son air grincheux. Il ne souriait pas ni ne regardait qui que ce soit entrer dans la pièce. Seul le colonel vit Aoko revenir.


« Ah, alors, vous vous êtes calmée Commandante? »

« Oui, j’ai pris une décision Colonel », elle se mit au garde à vous et prit une grande inspiration - « Je vais demander à être transférer dans la marine d’élite et ce prenant acte à partir de maintenant mon Colonel. »

« Euh, Aoko, vous êtes sûre? Ce sont pas des simplets la-bas... Mais bon, si vous avez pris votre décision. Le problème c’est que vous allez devoir passer par le BAN pour pouvoir être transférer, mais en attendant j’aimerais que vous rencontriez le commandant Sebastian, on l'envoi sur le cimetière d’épaves. Vous devez bien connaitre cet endroit. Et donc pour son équipage, j’ai décidé que vous seriez un bon élément. D’ailleurs pendant votre absence il a pu étudié un peu votre dossier. Votre grande expérience des révolutionnaires l’aidera grandement. De plus, » Il prit une affiche de wanted, « je suis sûr que vous reconnaissez cette personne. »

Sur le coup, elle regarda d’abord un peu, puis beaucoup et enfin passionnément... Pas trop quand même. Elle reconnu le type qu’elle avait enfermé il y a six ans de cela. Ce salopard était sorti, mais là n’était pas le moment de se rappeler de ses méfaits.

Aoko regarda le dit commandant Sebastian. Il était vieux mais semblait avoir quand même pas mal d’expérience. Elle s’approcha par la suite du bureau qu’il occupait pour le regarder droit dans les yeux, comme-ci elle le défiait. C’était une bataille intense entre deux commandants. Mais au final, elle sourit. Sans attendre, elle serra la main du commandant.


« peu-être allons-nous bien nous entendre, Commandant »
« peu-être, Commandante, peu-être »
« Et bien Aoko, je crois que les formalités sont faites, veuillez vous présentez le plus tôt possible au quai 25 pour rejoindre l’équipage. Ce sera tout, Rompez !! »

Aoko se mit au garde à vous et parti en jetant un dernier coup d’oeil au gars auquel elle allait devoir obéir sur sa prochaine mission et qui sait, sur pas mal de temps.

Fin du Flash Back

Aoko respirait l’air du large. Elle était allongée et ne portée que son bikini avec sa petite panthère à côté d’elle. Elle la caressa doucement, la faisant ronronner pendant son petit sommeil. Elle adorait se laisser faire ainsi. Un bon bain de soleil, ça faisait toujours plaisir. Puis comme ça, elle en faisait profiter aussi à tout l’équipage mâle. Si ceux-ci étaient intéressé de par sa beauté. Elle s’en fichait éperdument, parce que la fiche du gars wanted était juste à côté d’elle. Il était revenu et elle allait l’arrêter de nouveau. Ce salopard.
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Pour les lecteurs qui auraient le malheur de ne pas me connaître, je suis le seul, le resplendissant, et unique, enfin pas si unique que ça, narrateur à la voix suave et sensuelle. Bon, on ne va pas parler que de moi, même si c'est sans doute le plus intéressant, mais on va se pencher sur notre monsieur Stanov. Et où est-il d'ailleurs?

Ah ! Le voilà ! Sur un navire voguant en direction du cimetière d'épave sur South Blue. Le marin d'élite se trouve en haut du mat, en train de surveiller les environs. Enfin... ''Surveiller''
… Il est assis sur le plancher, son sabre appuyé contre son épaule, et dort, comme à son habitude. Vous vous demandez : Mais, Monsieur le splendide narrateur, que fait-il sur un bateau ?

Et je vais vous le dire les enfants, asseyez-vous sur les genoux de tonton narra, et écoutez moi.

*****
Toc Toc Toc

'' Entrez ! ''

Vass poussa la porte en bois pour s'introduire dans un petit bureau. Il ne prêta aucune attention à son Colonel, ni à l'homme avec un drôle de casque à ses côtés. Notre héros leva sa main jusqu'à son front pour un bref salut, tout en donnant l'impression que cela lui coûtait un effort surhumain. Puis il se dirigea jusqu'à la fenêtre, son regard dans le vide, croisant ses main derrière son dos, la gauche tenant son sabre, comme toujours.

Le plus haut gradé présent se racla la gorge bruyamment pour tenter d'attirer le regard du jeune homme, mais au lieu de cela, un léger pam se fit entendre.

C'était le bruit du front de Vass heurtant la vitre, tout de suite suivi par un léger ronflement.

Le colonel se passa une main sur le visage avant d'éclater en sanglot et de tomber dans les bras du Commandant Sebastian.

'' Je ne peux plus le supporter, ça fait trois mois qu'il est sur ma base, et je vais bientôt avoir une guerre civile sur le dos. Rien qu'hier il a emprisonné 78 habitants, dont 12 parce qu'ils ne lui avaient pas dit s'il vous plaît ou merci. Et il veut tous les condamner à mort. ''

Le haut gradé se moucha avant de se reprendre.

'' Mais il est fort, et intransigeant. Et ce jeune homme est incapable de mentir, il dit toujours ce qui lui passe par la tête. C'est un atout indéniable dans un équipage, il faut juste apprendre à le canaliser... mais il a un petit problème de... ''

Pour appuyer ses propos, il tandis un doigt vers le dormeur.

'' De concentration... Bon si on le réveillait.''

Et il tapa dans ses mains, faisant sursauter Vass, qui se mit en position de combat, du pouce gauche, le sergent fit sortir d'un centimètre la lame, tandis que de la droite, il était prêt à dégainer. Ses yeux partaient dans toutes les directions.


'' Hein ?! Quoi ?! Où ?! Qui ?!

- On se détend soldat, je veux juste vous annoncer qu'à partir d'aujourd'hui, vous êtes sous les ordres du Commandant Sebastian Archibald Mavim, ainsi que vos hommes. Vous allez attaquer des révolutionnaires, et les remettre à la justice. Et Vivant pour une fois.

- Oui Colonel, mais qui va s'occuper de mes prisonniers, il faut les mener à la potence demain.

- Ne vous inquiétez pas de ça, je les ai tous fait libérer de toute façon...

- QUOI?! MAIS C'EST DE LA TRAHISON. J'AI TOUJOURS SU QUE VOUS ETIEZ LACHE, UN COUARD, ET UN FAIBLE! JE VAIS VOUS... ''

La suite fut un peu confus, Vass tenta plus ou moins de décapiter le colonel, et quatre gardes durent s'employer pour le calmer, et ils finirent par l'attacher à une chaise. Pour la première fois depuis le début de l'entretient, le marin casqué prit la parole.

'' Je prend votre Homme Colonel, j'ai besoin d'hommes de caractères. ''

*****
Ah ?! Pendant que je vous racontais son arrivée sur ce bateau, notre ami s'est réveillé. Il est appuyé sur la rambarde, et regarde une jolie jeune femme en maillot, prenant le soleil, en contre bas. Et Vass décide de lui parler, avec son tac légendaire, et ses propos bien réflechis... Ou presque...

'' Eh ! Youhou ! Je suis en haut, là ! Voilà ! Ta beauté me gène, je ne peux détacher mon regard de toi, et on risque de se faire attaquer sans que je ne les vois arriver. Même si ça me fend le coeur et les yeux de dire ça... Tu ne voudrais pas t'habiller un peu pour nous éviter une mort certaine ? ''
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Flashback

Un géant débarque avec quelques marines sur South Blue. Le grand a entendu qu’il y a pas mal de grabuge dans cette mer en faisant référence au piège du QG de South Blue. Alors voilà qu’il croie qu’ici il pourra faire de nombreux combat avec honneur. Il ne passe pas inaperçu avec une taille de plus de vingt mètres. Des grands pas qui laissent des marques au sol font assez de bruit pour prévenir tout le monde.

-Un groupe de marine cherche des hommes pour une attaque, un combat plein d’honneur sur le cimetière d’épave. Je vais te mettre sur le coup.

-TROOOOOOOOOOOP COOOL !

L’abruti attrape son commandant et le jette fort en l’air tellement qu’il est content.

-PUUUUUUUUUUUUUUUUUTTTTTTTTTTTAAAAAAAAAAAAAAIIIINNNN !

-Hein ? T’es où ? … Il arrive je le vois.

Le soldat saute et attrape son chef. Il tombe et effectue une roulade qui casse une maison.

-Aie aie aie, Un truc ma piqué le dos.

-Boum… Je t’ai déjà dit de faire attention, c’est pas honorable de tout cassé. Peux-tu m’attendre ici, je vais revenir dans quelques minutes...

On sent dans l'intonation que le pauvre soldat a du en voir de toutes les couleurs avec ce géant.

-Ok, bon je vais réparer ça moi. Pardon monsieur je n’ai pas voulu cassé.

Le marine part rejoindre le commandant d’élite Couillard. Un géant sachant bien nager qui peut rester de nombreuse minute sous l’eau c’est bien évidement un avantage. De plus il lui explique comment si prendre avec Alfactor pour éviter des mésaventures. Les petites règles sont assez simples. C’est un idiot qui ne comprend pas les choses compliquées, il suffit de le regarder essayé de réparer la maison, un vrai carnage. Ensuite, ne jamais lui donner d’ordre directement, lui faire croire que c’est une proposition il ajouter le terme d’honneur. Car oui il ne vit que d’honneur. Pour le déplacement, il a son petit bateau donc pas besoin de cherché un gros navire. Voilà en quelque mot la discussion.

De retour au port il annonce à Boum le groupe de marine qu’il doit suivre.

Fin FB

Sur son petit navire, il attend les ennemies avec impatiente et crie avec sa voix douce qui est loin d’être terrible contrairement à son physique.

-COMBAT ! COMBAT ! COMBAT ! Erbaf donne-moi la victoire ! *Se racle la gorge*
    Ah l’odeur de la mer ! Rien de mieux pour notre jeune marine blond. Assis sur le pont du navire, accoté à la rambarde, il observait les membres de ce nouvel équipage dont il faisait désormais parti. En passant par une jolie femme qui se faisait bronzer en bikini à un géant qui semblait assez bête, l’équipage était assez diversifié. Étant solitaire, Kaze n’appréciait pas particulièrement cette situation mais il s’était vu dans l’obligation de se joindre à ses nouveaux camarades pour réussir l’objectif qu’il s’était fixé. La cible qu’il pourchassait sur l’île de Goa avait filé avant même qu’il arrive dans la décharge humaine. Ce n’était qu’après une semaine de recherche acharnée que Kaze avait eu vent d’une rumeur concernant l’homme. Se faisant trop connaître dans ce dépotoir, il s’était redirigé vers le Cimetière d’épaves. Toutefois ce déplacement n’était que léger sursis que lui accordait notre marine.

    Flashback
    Kaze avait rejoint le QG de South Blues le plus rapidement possible dans l’espoir de pouvoir repartir par la suite. Cependant, une fois entre les murs du bâtiment, on l’avait informé qu’un certain Sebastian recrutait pour une mission visant le Cimetière. Cette mission pourrait grandement faciliter ses déplacements et puis peut-être que la compagnie de marines l’aiderait à garder la tête sur les épaules. Kaze se dirigea alors d’un pas ferme vers le bureau de recrutement.

    Une fois rendu, il cogna à la porte et attendit respectueusement qu’on lui permette d’entrer. Le respect était obligatoire pour lui et surtout dans ces lieux !

    « -Vous pouvez entrer. »

    Sur ce, le jeune marine pénétra dans le bureau et vit celui qui organisait le tout. Sebastian était assis à son bureau écrivant le nom d’une certaine Aoko à une liste de nom. Sûrement une future collègue, pensa aussitôt Kaze. Celui-ci resta debout attendant poliment qu’on lui donne la parole. Il lui fallut patienter que quelques instants avant que le commandant lève les yeux et lui adresse la parole.

    «- Alors mon gars t’es vnu ici pour la mission au cimetière.

    -Oui messieurs ! Je souhaite intégrer votre équipage.

    - Vous n’êtes pas le premier à venir me voir aujourd’hui jeune homme ! Pourquoi voulez-vous vous joindre à nous ?

    -Ma précédente cible s’est enfuie sur ce nouveau dépotoir de la révolution et je ne peux me permettre de le laisser vivre après ce qu’il à fait. Je crois qu’en m’embarquant à bords de votre navire je pourrais mieux exécuter ma tâche, mon commandant ! De plus si tout ça me permet de tuer des révos et des pirates alors je ne vais que plus apprécier.

    -Hmm alors vous voulez le capturer et l'emmener en prison?»

    Kaze détourna les yeux de son supérieur et fut incapable de répondre immédiatement. Cette pensée ne l’avait même pas effleuré, pour lui la mise à mort était la seule solution pour un meurtrier. Ironiquement cette situation aurait pu s’appliquer pour lui après ses agissements sur l’île de Goa, mais cette mission pourrait lui rendre une certaine rédemption. Du moins pour le moment…

    « -Je n’avais pas envisagé cette idée messieurs.

    -Alors vous ne vouliez que le tuer ?»

    L’hésitation se lu sur le visage du blondinet, une réponse franche n’était pas forcément le meilleur choix à faire. Toutefois, il se devait d’être honnête sans ça que serait-il sinon qu’un tueur doublé d’un menteur !

    « -Oui, dit-il alors en fixant son supérieur et futur capitaine.

    - Tu m’as dl’aire d’un drôle de personnage, mais bon je ne crois pas que vous allez être le seul à bord, lui répondit-il froidement. Alors c’est quoi ton nom mon gars ?

    -Kaze. Kaze Starn.

    -T’es le bienvenu parmi nous tant que ce n’est pas moi que t’essai de tuer.»

    Fin du Flashback


    Il fut dérangé dans ses pensées par les cris d’un des membres de la mission qui essayait de draguer. Il choisit alors de sortir son paquet de cartes et de se divertir comme il le pouvait jusqu’à l’arrivée sur l’île. Toute cette histoire promettait d’être forte intéressante !



        - AH LAH SOUPEEEEUH !! C'lui qui bouffe pas tout son bol, j'le cogne. Quand t'es un gamin, faut manger tout son bol, c'comme ça !

      Une énorme marmite sur le pont, Old Crow en équilibre sur ses bords, elle plongeait une énorme cuillère dans la bouillasse brunâtre qui mijotait, de grosses bulles éclataient à la surface. Elle passait un regard sévère sur tous les membres d'équipage, l'air dur. Elle avait été clair, son bouillon peu ragoûtant devait être servi. C'était le repas avant la mission, ce qui donnait aux enfants de l'énergie !
      Sur sa marmite, tandis que les marines faisaient la file, Old Crow pensait aux derniers événements...

      ... Un peu plus tôt ...
      Crow pénétra le bureau de Mavim en grand fracas. Elle se planta devant sa table de travail, ses paumes frappèrent le bois d'un son sec. Elle avait un énorme sourire.

        - Chic chic chic. Il est à nous, c'géant ? Dis, dis ? J'vais pouvoir jouer avec ? Dis, Cul-d'poule, on l'embarque hein ? Il a l'air bien.

      Elle avait un air de petite fille.

        - T'as même pas besoin d'y penser Seb', moi j'le prends. D'puis quand tu discutes les ordres d'maman ? D'quoi c'toi qui donne des ordres... Ah c'vrai, on est marin. Marine. Marines ? Martin ? C'qui ça Martin ? Mavim, t'es un marine ou un marin ? Ah, un martin pêcheur. C'bon dans d'la soupe. Ouais, d'la soupe au martin pêcheur, au p'tit matin, quand t'es marin. C'bon quoi... Oh pis merde, y'en a mare.

      Elle se retourna et avant de quitter le bureau, une main sur le cadre, elle dit :

        - C'te fois, on va botter leur p'tits culs. Faut pas merder. J'aime pas merder.
        Ouais, un cyborg, une jeunette qui devait le prendre pour un croulant manipulable, une vigie narcoleptique aux tendances destructrices débordantes, un gamin plutôt sympathique du côté vestimentaire et un géant, un putain de géant. Juste ce qu'il fallait mettre Sarah assez à l'ombre pour qu'elle décide de pulvériser toute ombrelle se mettant dans le passage vers un bronzage parfait. Autrement dit, un groupe de marins assez violents pour qu'elle se dépasse dans ce domaine précis.

        Sébastian remis la boite dans son tiroir et se leva. L'heure du repas avait sonné, et vu que c'était le soldat Crow qui avait pris en charge de la cuisine, au détriment du cuistot régulier qui était bien parti pour quelques mois de psychanalyse, le commandant se disait qu'il ferait bien d'être sur place afin d'éviter que qui que ce soit finisse par dessus bord. À sa grande surprise, la bouillie qui lui fut servie était délicieuse et, sous le regard ébahi de l'équipage qui assistait à une scène dont l'aspect dramatique échappait totalement à leur supérieur, il demanda à être resservi et retourna dans ses appartements, peaufiner sa stratégie.

        Un peu plus tard, il rassembla ses officiers, à l'exception du géant qui aurait eu du mal à s'y trouver, et Sarah, dans la salle lui servant de bureau à bord afin de leur présenter sa stratégie. En quelque mots, il rappela le rôle de l'équipage: frapper les révolutionnaires pendant que le commandant d'élite Couillard attirerait leur attention. Il y avait quelques objectifs qui devaient être pris pour que l'opération réussisse, d'autres qui pouvaient être atteint afin de faciliter les choses.
        Parmi ces dernier se trouvaient les défenses externes de l'île, celles qui devaient freiner l'avancée des forces de Couillard. Les neutraliser permettrait au commandant d'élite de débarquer et d'augmenter les forces de la marine sur l'île. Sébastian décida de confier cette tâche au caporal Onizuku et au Sergent Stanov. Le premier semblait avoir de la suite dans les idées quant au second... Il valait mieux ne pas le charger de faire des prisonniers, ce n'était visiblement pas son fort.
        La commandante Longshot et le sergent Starn, quant à eux, seraient chargés de l'attaque sur les locaux des révolutionnaires. Sebastian allait faire de même. Les trois auraient un certain nombre d'hommes sous leur charge et avaient pour ordre de faire prisonnier toute personne qui se rendrait, de les ligoter et de leur bander les yeux.
        Quant au géant et Crow... Une cloche sonna avant que Mavim ait le temps de définir leur rôle: le Cimetière était en vue. Le débarquement n'allait pas tarder. Le commandant rassembla ses hommes sur le pont principal avant de leur donner ce petit discours si cher à tout corps d'armée, dont le soi-disant but est de donner du courages aux hommes qui l'écoutent.

        Le regard de Sebastian parcouru les rangs, avant de se fixer sur le tas de bois à l'horizon.

        "Soldats..."

        Le commandant marqua un temps de pose pour laisser les mots lui venir, et conclu:

        "Faites ce que vous savez faire de mieux: défendez la justice. Entendu ? Bien. Marche !"

        Le commandant tira un grand coup sur la roue se trouvant à côté de lui. N'ayant jamais été un grand adepte de navigation, il ne se doutait pas que le bateau tournerait aussi brusquement. Nombre de ses soldats trébuchèrent et il failli tomber lui aussi. Et comme une telle mégarde ne vient jamais seule, la mer gonfla et éclata dans une gerbe d'écume, dévoilant un animal à la taille gargantuesque.
        Il va sans dire que, sans le virage improviste du commandant, son navire se serait retrouvé sous le monstre lorsque ce dernier retomba sur l'océan. Comme quoi, une médaille a toujours deux revers, même lorsqu'il s'agit de la médaille du crétin du jour.
        Dans la foule des marins qui couraient se mettre en position, Sebastian réussi à croiser le regard de Sarah. Il n'avait pas eu le temps de lui donner ses ordres, et ce n'était pas très grave dans un certain sens. Son rôle était simple: si les révolutionnaires étaient restés sur le cimetière, ils devaient s'attendre à une réponse musclée de la marine et auraient préparé une défense en conséquence. Un monstre marin par exemple. Le commandant s'y était attendu, et avait décidé de garder le géant et sa cuisinière auto-proclamée en réserve.

        Tout en la fixant droit dans les yeux, ses lèvres formèrent les mots suivants:

        "Allez-y, jouez avec le géant."
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        Le cyborg s'installa à table lorsque l'heure du déjeuné sonna, il s'assit et dégusta cette soupe délicieuse, il ne fit pas trop attention à l'équipage mais plutôt à son assiette, une fois qu'il finit son assiette il alla alors la laver puis la remettre en place. Il retourna sur le pont jusqu'au moments où son capitaine convoqua tout les officiers de son équipage.
        Le capitaine du navire, confia alors une tâche au cyborg et au Sergent Stanov d'aller neutraliser les défenses externes de cette île pour pouvoir évités que le Commandant Couillard soit trop freinés, le caporal souriait en entendant sa tâche, mais il pensait aussi à la personne kidnappé qu'il devait secourir aussi mais d'abord faire cette tâche était quand même un poil plus important. Il vit pendant que le capitaine donnait les autres ordres les officiers du navire, il vit deux demoiselles très charmantes et attirantes mais qu'il ne fixa pas trop, son compagnon de tâche et celui qui allait aller avec une des charmantes demoiselle en mission. Tout le monde eux des ordres sauf une demoiselle qui fut interromps par le son d'une cloche, le capitaine ainsi rassembla tout le monde sur le pont, le cyborg suivant le mouvement se plaça dans les rangs et écouta son capitaine attentivement:
        - Soldats...
        Un calme s'installa pendant une petite minute mais le capitaine reprit:
        -Faites ce que vous savez faire de mieux: défendez la justice. Entendu ? Bien. Marche !
        Le cyborg alors pensa dans sa tête
        'Oui chef, bien chef."
        Le caporal alors regarda son commandant donner un grand coup dans la bar ce qui fit tourner le navire brusquement, les soldats alors trébuchèrent alors que le caporal resta droit sur le navire et oui il avait planté ses doigt de pied en métal pointu dans le bois du navire en voyant le capitaine faire ceci ce qui ne le fit pas trébucher. Mais heureusement que le capitaine eux cette idée parce que soudainement à l'ancien endroit où était le navire l'eau gonfla et laissa place à un gigantesque monstre marin, Meiday resta immobile, pas mal impressionné par ce géant monstre mais il ne resta pas plus longtemps à baver. Il se dirigea vers le capitaine, le cyborg avait déjà compris les choses et lui dis:
        - Capitaine je pense que je reste ici n'est pas nécessaire contre ce monstre, il me semble que vous l'ayez un peu prévue alors si vous me le permettez je vais prendre un canot du navire puis je vais me rendre avec le Sergent Stanov sur l'île pour pouvoir défaire cette défense et continuer le reste de ma mission.
        Le cyborg à ce moments là avait un sourire et avait déjà dégainé et mit sa grande épée en dents de scie
        sur son épaule.
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        Hrp:
        La marmite tremble, roule, brise la rambarde et s'engouffre dans la mer. Old Crow saute vers l'arrière, pirouette et se réceptionne ; trop facile. Elle jette un regard à Mavim, puis aux autres marins, qui semblent tous aussi surpris qu'elle du changement de cap soudain.
        La mer explose, le prochain repas surgit. Dans un éclat d'écume, le monstre marin fait une baleine de lui-même en retombant sur le dos, un grand cri gutturale s'échappant de ses babines. Crow ne peut le décrire correctement mais devine qu'il est gros, très gros, assez gros pour...
        Son regard croise celui de son commandant, qui opine du bonnet. Assez gros pour « s'amuser »...
        Old Crow sourit.

        Le poing de la belle se fracasse contre son autre poing. Le son mas se répercute sur le pont et elle l'accompagne d'un ricanement menaçant. Ceux qui l'entourent s'éloignent. Ceux qui sont loin font tout de même un pas vers l'arrière. La Casse vient, avec le C de castagne. Ça va cogner fort contre les remparts révolutionnaires. Elle va les castrer, ces cons.
        On s'écarte lorsqu'elle s'avance vers la proue, l'air fier. On ne peut l'arrêter, de toute façon. Trop difficile. Et elle a l'accord du commandant. Alors à quoi bon...
        Old Crow pose une geta sur la rambarde avant, le regard pointé sur le cimetière. L'ombre du monstre marin rôde mais est trop floue... D'un grand geste de la tête, elle fixe Alfactor, et d'un second plus rapide que le premier, se plante dans sa direction. Poings sur les hanches, elle beugle :

          - HOOOOY ! L'GEANT ! T'AS PAS EU TA PORTION D'SOUPE !! Bof, après tout, t'es pas p'tit aussi... MAIS FAUT MANGER, SINON J'T'ECLATE, PIGÉ ?!!

        Puis d'un grand sourire, elle pointe du doigt l'eau trouble, qui s'agite d'un coup.

        La créature décide de venir s'expédier de nouveau sur le bateau ; cette fois, Seb' n'a pas le temps de réagir d'un chanceux coup de barre. Tandis qu'une vague puissante s'écrase contre la coque, qu'une gerbe d'eau mouille la mère suprême, que des cris résonnent, le mastodonte marin masque de sa silhouette le soleil, plongeant le bateau sous une ombre malfaisante.
        Crow, humide, soupire. Elle n'a pas appréciée sa douche.

          - LooooooooOOOOOOO... Elle saute dans les airs. OOOOOVEEEE... Le monstre marin va s'écraser. CRAAAAAAAAAAA... Ses jointures rencontrent la peau poisseuse de la créature, le pointe du mât central casse. AAAAAAASHHH !!!! Les jointures s'enfoncent dans la peau, l'énorme masse ne casse d'avantage le mât. Les deux corps restent un instant en suspension... Love Crash.

        La peau du monstre se creuse, tandis qu'une onde de choc se dégage du point d'impact. Une emprunte de coeur dans la chair tandis que d'un long cri accompagnant son coup, la belle contracte d'un coup tous ses muscles et force à en devenir rouge. Une veine saille à sa tempe tandis que l'affreux corps s'envole lentement.
        D'un tour de force, la belle repousse la menace et le grand corps s'allonge sur la mer, entre la barque d'Alfactor et le bateau de Mavim. L'onde repousse encore un peu le navire qui tangue affreusement. La belle attrape de peu un bout de navire et s'y re-hisse.
        Tous la dévisagent. Elle hausse les épaules, nonchalante. Une violente douleur traverse l'épaule du bras avec lequel elle a frappé. Elle pose un genou au sol et on accoure pour lui venir en aide. Old Crow jette un regard mauvais à ces « sauveurs ».

          - Tch. Coriace. I'va pas être tendre à 'cuisson... P'tain, l'claquage... Bah, poisson rouge va. De se relever aussitôt.

        Elle passe au côté d'un cyborg qui a sorti son cure-dent. Elle le bouscule de l'épaule mais ne s'excuse pas. Ne le remarque pas. Mis à part Seb' et le pêcheur version XXXXXL, Crow ne fait pas attention à ses nouveaux partenaires. Elle agit un peu pour sa pomme.
        Une nouvelle fois, elle beugle une connerie à Alfactor, pour plonger ensuite dans la mer agitée. Son corps disparaît.

        Soudainement, le pont devient silencieux...
          Avec les appâts qu’il a placé sous son bateau, la pêche aura bientôt lieu. Pendant que les autres font une réunion, ben le bonhomme enlève ces protections comme s’il se prépare à nager. Rappelons que c’est un excellent nageur. L’appât fait enfin de l’effet et un beau monstre arrive. Les autres on manger je ne sais quoi et ils lui ont même pas proposé ! C’est pas honorable ça, de manger sans proposer aux autres ! Alors voilà, le gros poisson qui arrive c’est que pour lui na. La grosse épée est laissée sur le navire, il prend la moins longue qui se trouve sur son dos pour être plus rapide dans l’eau. Mais un imprévue. La nourriture est attirée par l’autre nourriture. Oué comme si ce qu’a préparé Crow est meilleur que l’appât confectionner par la grande saucisse sauce béta.

          Le capitaine fait une belle manœuvre, à croire qu’il est aussi compétant que Alfactor dans la navigation. Puis la m’oiselles se farci le poisson. La laissé faire ça seul non. En plus elle me dit que c’est pour le géant. Alors voilà il est content. Même pas besoin d’aller assommer la bête l’autre s’en est occupé.


          -Pourquoi elle plonge dans l’eau ? AH ! C’est parce qu’elle est contente de la prise qu’elle a eu. Allé tout le monde a la mer !

          Le voilà qu’il fait un énorme saut et fait une véritable BOMBE !

          Boum En Bas


          PLOUF


          Des bonnes grosses vagues de partout. Il a peut être renversé un navire avec sa connerie. Enfin bon maintenant le voilà dans l’eau. Il nage bien, même très bien, un véritable poisson. Puis il remarque qu’il y a d’autre poisson dans les parages. Mais bon, il n’a pas besoin de les chopper parce qu’il prend que ce qu’il a besoin. Oui on ne déconne pas avec la pêche. Il faut savoir pêcher sans excès. Mais là un serpent des mers plutôt agressif pense avoir trouvé son repas. Il part engloutir la cuisinière par son angle mort.

          -BLOP LACHE ! BLOP

          Il est dans l’eau en réalité personne comprend ce qu’il raconte mais bon.. Le pire c’est qu’il s’adresse à un poisson. Enfin, il nage vite vers Old Crow, et saisi le poisson de cinq mètres. Quatre fois plus petit que lui. La bête se débat, elle tente de le mordre au visage, il esquive en tendant ces bras pour augmenter la distance, ensuite il donne un coup de tête à la bête. Au final il la relâche. Elle s’enfui et lui fait un signe de la main comme pour dire en revoir… Oué, faut pas cherché à comprendre. Il a connu des serpents des mers bien plus dangereux que ça et bien plus grand. Là il a remarqué que ce n’était encore qu’un petit. Il préfère donc le relâcher.

          Voilà, tranquillement il remonte et amène le poisson vers son navire et l’attache. Il remonte sur son bateau même pas essoufflé.


          -Eh y’as plein de bout de bois là bas ! C’est quoi ?
            Quelle ambiance sur ce navire ! Depuis que le repas a été servi, le corps et le cœurs des hommes d'équipage s'est réchauffé. Mais notre petit Vass ne participe pas à tout cela. En haut de son mat, un coude planté sur la rambarde, son menton posé dans sa main, il regarde l'horizon. Un de ses hommes le rejoint, grimpant tant bien que mal, une assiette dans la main. Le marin, se hisse à la vigie, le repas de son supérieur presque pas entièrement renversé sur sa veste... Tel deux tourtereaux, les garçons regardent dans la même direction.

            Vass récupère sa soupe, jette un coup d’œil dessus, avant de se tourner vers son soldat.

            '' Quelqu'un a vomi dans mon assiette.
            - Euh... Non mon sergent, c'est juste le plat qui était comme ça... Mais c'est délicieux, promis.
            - Mouai... Tu as intérêt, sinon c'est six mois de cachot. ''

            Personnellement, j'aurais jeté ce truc infâme par dessus bord, en même temps que le cuistot. Mais il semblerait que j'aurais manqué une expérience culinaire incomparable, l'alliance d'un visuel immonde à un goût intense et exquis. Si bien que le grand Monsieur Stanov ingurgita le tout avec plaisir, et que le marin évita la geôle.

            On se croirait presque en vacance avec tout ça. Heureusement pour nous que le capitaine du navire n'oublie pas pourquoi cette équipe de bras cassés a été réunis. Bon je vous passe les détails, la seule chose importante à retenir c'est que Vass avait une mission à sa hauteur. Déblayer tout sur son passage pour que les incapables puissent attaquer la base avant que les petits lapins s'échappent dans tous les sens de leur petit terrier. Car il faut se l'avouer, si les révolutionnaires n'avaient prévu qu'une seule issues, c'est qu'ils sont encore plus stupides que je le pensais.

            Et voici tous les défenseurs de la loi rassemblés devant le commandant Sebastian, l'écoutant faire son discourt... euh... succin, très succin... trop succin ? Sûrement, mais bon, tout le monde n'a pas le talent nécessaire pour être un bon orateur, et encore moins pour être un NARRATEUR de classe mondial comme moi. Mais bon, ce n'est pas le sujet, ne nous éparpillons pas.

            Ce qui suivi, j'appellerais ça avoir un cul bordé de nouilles. (N'avais-je pas dit qu'être narrateur c'est un métier?!) Car être un boulet avec aucune notion de la navigation, et réussir grâce à cela à esquiver une attaque potentiellement fatale pour le navire, c'est bien avoir un cul bordé de nouilles non ?!

            Un espèce de monstre marin tout moche avait tenté de retourner le bateau, la bataille commence-t-elle déjà ? Si oui, c'est un peu raté pour l'effet de surprise. Et si les révolutionnaires sont capable de dompter les pires créatures des blues, alors le gouvernement va s'éclater... Quoi qu'il en soit, Vass ne compte laisser un poisson défier la justice. Il a tenté de tuer des membres de la marine, alors il mérite la mort. Un pied sur la rambarde, prêt à dégainer, il va se jeter dans l'eau mais le sergent entend son nom. Dire que ce soit disant membre de ''l'élite'' avait déjà oublié sa mission... Heureusement que certains ont un cerveau, même si c'est le cerveau en ferraille d'un cyborg.

            Même si Meiday a raison, Vass n’apprécie pas son comportement. Depuis quand un vulgaire caporal prend des décisions pour un sergent comme lui ?! Il va devoir le remettre en place, mais plus tard. Monsieur Stanov est un homme de devoir, et dans l’immédiat, il doit garder son katana pour le comité d’accueil sur la plage. Il fait signe à 10 de ses hommes de le suivre à la chaloupe. Vass passe a coté de son coéquipier sans le regarder, mais lui chuchote à l'oreille.

            '' Prend autant d'hommes que moi, et on y va. ''

            Vass se dirige donc vers le canot, s'installe, et attend. Dès qu'ils sont au complet, les marins se mettent à ramer à l'unisson. C'est ce moment que choisi le géant avec un chromosome en trop pour sauter à l'eau. La vague qui se forme alors soulève la petite embarcation qui s'en va s'écraser sur l’île formé par les épaves. Tous se relèvent un par un. Le sergent est un des premiers debout, il bouge un bras, l'autre, secoue une jambe, la seconde, sautille. Ca va, rien de cassé. Vass regarde autour de lui, et voit son katana non loin de là, et va le ramasser.

            '' Bon, tout le monde est en vie ? Les blessés aux jambes montent sur le dos de ceux qui sont touché aux bras, vous formerez un combattant à vous deux, l'un bouge, l'autre tape. Caporal, une suggestion sur la marche à suivre ? Caporal ? ''
            • https://www.onepiece-requiem.net/t7518-fiche-de-vass
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            L’heure du repas était finalement arrivée et il était temps pour notre jeune marine blond de goûter la bouillie du cuistot. S’il n’avait pas vu son capitaine avaler sans sourciller ce plat infecte, il aurait préféré mourir de faim que de laisser cette substance le nourrir. Toutefois lorsqu’il y goûta, ses papilles furent submergées par les saveurs !

            «Comment cette mixture peut-elle être délicieuse, pensa-t-il à autre voix»

            Emportant tranquillement son assiette à l’endroit où il avait laissé ses cartes, il regarda son capitaine retourner dans ses quartiers. Probablement pour peaufiner les plans de l’attaque. Ils seraient bientôt sur l’île et déverseraient la puissance des marines d’élites sur tous les mécréants et les révolutionnaires du cimetière. Du moins c’est ce qu’il espérait tout en continuant sa partie de cartes. Le plat ne dura que quelques instants avant d’être totalement dévoré avec satisfaction.

            « Finalement cet équipage se révèle de mieux en mieux

            Ce n’est que plus tard que le commandant Mavim sortit de ses quartiers pour annoncer le plan d’attaque. Kaze se rendit rapidement à lui pour écouter les ordres qui allaient lui être donnés. Son supérieur fixait l’assistance et assigna le rôle de chacun et malheureusement pour lui l’exécution n’était pas à l’ordre du jour. Il devait capturer les révolutionnaires ! Simplement cela… Ces rebelles qui avaient tournés le dos aux gouvernements méritaient la mort et il ne pouvait leur offrir. Les ordres étaient les ordres et il ne souhaitait pas manquer de respect avec l’homme qui l’avait pris sur ce navire. À ce moment précis, il était convaincu qu’il ne tuerait personne mais en situation de combat la donne pouvait très bien changée.

            Perdu dans ses pensées, il ne fut pas en mesure de prévenir le brusque mouvement qu’avait effectué Sebastian. L’équilibre lui manqua et il ne put éviter la chute qui s’en suivie. Kaze fut projeté contre la rambarde du navire avec force.
            «Putain. C’est quoi cette idée de bouger le gouvernail du navire comme ça !»

            C’est alors qu’il vit le monstre marin qui avait surgi de l’eau durant quelques secondes. Malgré ses nombreuses affectations en mer, il n’avait jamais vu une chose semblable et fut totalement ébahis par ce spectacle. Évidemment ses compagnons semblaient plus rapides que lui à réagir et étaient déjà en train de se jeter à l’eau pour donner à la créature une solide correction. Avec un géant à bord, il ne ferait certainement pas long feu ! Se remettant de sa chute, il prit le même chemin que son compagnon Vass jusqu’aux canots mais malgré l’envie de se battre le plus vite possible, il attendit patiemment son supérieur ainsi que la jolie femme qui se faisait bronzer plus tôt dans la journée. Il pourrait enfin voir de quoi était capable les membres de l’équipage dont il faisait partis.
              Aoko voyait que le diner avait été servi et ne fit pas réellement attention à ce que l’autre marin d’élite avait dit depuis son perchoir. Elle savait très bien quel type de physique elle possédait et se disait qu’elle pourrait très bien obtenir des faveurs. En attendant, la soupe fut servie. Quel délice de se lever et d’avoir les regards de tous ces marins sur soit rien qu’en bougeant un tantinet son p’tit cul. Aoko pensait que ça allait la gêner, mais en fait non. Au contraire, on la laissa passer devant pour prendre son bon bol de repas chaud. En arrivant devant son repas, elle regarda intensivement la personne devant elle. Elle ne savait pas ce qui pouvait se cacher derrière-elle. C’était assez étrange pour qu’Aoko ne s’y fixe pas pour le moment. Rasor était resté à la chaise longue qu’avait occupée Aoko précédemment. Un bon gros bol de viande vint se poser à côté de sa tête. Sa panthère put sentir la bonne odeur ce qui la réveilla. Elle vit Aoko en premier qui était accroupie à la caresser. Elle l’invita à manger ce qu’elle fit de suite. Sa maîtresse, quant à elle se réinstalla sur chaise longue et se rhabilla en n’enlevant pas son maillot…

              Au moins, elle était plus respectable en étant habillée comme une marine plutôt qu’une belle fille avec des rondeurs parfaite. Elle ne pouvait le cacher malheureusement même avec ses habits de marine, en y pensant, Le capitaine avait demandé une réunion avec ses officiers. Elle en faisait partie, heureusement parce qu’au sinon elle aurait péter un plomb d’être rétrogradé. La réunion fut de courte durée. On lui avait fixé un point bien précis à faire et elle allait s’exécutée sans faire d’histoire, elle voulait avoir une bonne relation avec son nouveau patron. Ca ne serait pas facile au début, mais au fur et à mesure Aoko s’y fera.

              Le commandant Sebastian fit un petit speech, extrêmement court. Ça venait peut-être du fond du cœur… qui sait. Par contre, elle ne vit pas l’autre chose arriver. Il vira de bord sans prévenir – sûrement une bourde de sa part – et elle fut envoyée de l’autre côté du pont contre la rambarde. Sa tête cogna assez fort contre celle-ci pour qu’elle perde connaissance pendant quelque seconde. Elle ne vit pas la suite des événements…, mais elle se réveilla de nouveau sur le pont du navire avec des vagues allant dans tous les sens. Comme-ci ça ne suffisait pas, elle vit un monstre marin se battre avec le géant du groupe et même la cuisinière était de la partie.

              Essayant de se rappeler ce qui avait causé sa perte de mémoire, elle en profita pour descendre jusqu’à sa cabine et prendre son flingue et ses deux pistolets. Elle n’avait pas vu rasor et ça l’inquiétait aussi. Sa magnifique panthère… était complètement trempée… Maintenant, Aoko remarqua qu’elle fut aussi trempée que sa panthère. Il fallait dire qu’avec le coup de maître de Sebastian, elle en avait vu des étoiles.

              Après s’être remise en question et secouée la tête plusieurs fois, elle rejoignit la barque qui allait l’emmener sur le rivage du cimetière. Apparemment, Kaze Starn y était déjà ainsi que plusieurs marine. Elle attendit que Sebastian arrive pour y aller. Dès que tout fut prêt, elle ordonna au marine de ramer aussi vite que possible. C’était déjà assez horrible de supporter les chants insupportables du géant, alors le voir se débattre dans l’eau avec une créature marine était encore plus affreux.

              Elle ne fit pas attention aux autres du navire, à vrai dire, elle ne connaissait pas encore réellement l’équipage, mais au fond d’elle, elle savait qu’ils allaient tous réussir leur mission, sinon elle se ferait un plaisir de les remettre à leur place.

              Arrivée sur le rivage avec deux autres barques pleine de marine, elle débarqua sans attendre les ordres du capitaine – le commandant sebastian – et prit quelque marine avec elle pour se mettre à couvert derrière une épave. Elle attendit le reste pour voir ce qu’ils allaient dire et quel serait le plan d’approche. Parce qu’elle en connaissait un rayon avec les révolutionnaires, et ils n’étaient pas réellement sympathique avec leur tactique. Deux secondes plus tard, elle vit sa panthère arriver près d'elle. Elle était montée dans une autre des barques. Elle tourna la tête ensuite vers Sebastian.


              « - Ca va pas être facile de tous les battre en même temps, je propose que l’on crée deux groupes, je ferais diversion de loin et vous deux vous pourrez foncer dans le tas, ça vous va? »
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              Sebastian secoua la tête en signe de désapprobation.

              "La diversion, c'est pas votre secteur, commandante."

              Sous les balles révolutionnaires qui s'abattaient sur les marines qui étaient parvenus à se mettre à couvert, le commandant fit mentalement le point sur la situation. Les deux officiers qu'il avait désignés pour l'accompagner étaient là. Au niveau des hommes, il estima qu'environ cent-cinquante hommes le suivaient. Le reste était soit à bord du croiseur qu'on lui avait confié pour la mission, soit avec les deux officiers qui devaient ouvrir la voie pour Couillard et sa flotte. Mavim devait entre autre s'assurer de concentrer les défenses internes de l'île sur lui même afin que ces deux là ne rencontre pas trop de résistance.

              "Sergent, vous prendrez le gros des hommes sous vos ordres. Assurez vous de focaliser l'attention de l'ennemi sur vous dans un premier temps. Ce ne devrait pas être difficile en étendant la ligne de front et avec un minimum de synchronisation entre les batterie de tir. Tenez vous prêt: je veux aussi que vous coupiez toute retraite aux révolutionnaires."
              Les soldats qu'il avait sous ses ordres faisaient partie de l'élite. Ils possédaient des armes puissantes qu'ils savaient manier à la perfection. Enfin, en théorie... Il n'empêche que cela devrait assurer une puissance de feu suffisante pour occuper les révolutionnaires pendant que le reste des marines se mettent en mouvement.

              "Longshot, vous voyez cette épave là-bas ? vous devriez y trouver un point avec une ligne de tir dégagée sur l'ennemi. Prenez dix hommes avec vous, si possible qui savent tirer depuis cette distance. Vous me couvrirez au besoin. Dès que ça commencera de s'agiter, assurez vous de repérer et d'abattre tout révolutionnaire qui donne des ordres. Entendu ? Bien. Marche !"

              Après le départ de la demoiselle, le vieux roublard en armure se tourna vers ses hommes et sélectionna un bataillon d'une quarantaine de soldats qu'il prit avec lui. Le terrain n'était pas très praticable, mais offrait bien assez de couverture pour se déplacer sans être vu par les révolutionnaires. Avec ses hommes, le commandant contourna la défense adverse, ou du moins essaya. Après avoir bifurqué pour s'approcher et prendre son ennemi de flanc, le bataillon tomba sur une escouade de révolutionnaires qui semblaient avoir exactement la même idée.
              Les deux groupes étaient aussi étonnés l'un que l'autre de se retrouver dans cette situation. Sebastian fut toutefois le plus prompt à réagir. Un trait parti de son arbalète et abattit un homme portant ce qui semblait être un canon portatif de seconde zone. Il eut alors juste le temps de se mettre à l'abri avec ses hommes avant que l'échange de feu ne commence. Quelques révolutionnaires réussirent à traverser l'écart qui les séparait des marins, mais ils furent très vite abattus par des tireurs situés bien en retrait: Aoko et ses hommes.

              Résultat des courses: aucune perte chez les marins. Quelques blessés légers, mais rien qui ne se mette en travers de l'opération. Sebastian pressa le pas, l'altercation avait du parvenir aux oreilles des révolutionnaires qui devaient désormais s'attendre à l'arrivée de leurs adversaires. C'est du moins ce sur quoi le commandant comptait. Le contraire serait de toute façon un avantage.
              Se basant sur quelques points de repères qu'il avait mémoriser avant de se mettre en déplacement, Mavim décida qu'il était temps de se retrancher vers les lignes de défenses. Il avait vu juste, son bataillon rencontra très vite le flanc des révolutionnaires, se trouvant même légèrement en retrait. C'était une situation idéale. Il positionna les soldats avec des armes lourdes à cet endroit, leur donnant l'ordre de n'ouvrir le feu qu'après lui, avant d'avancer avec le reste de l'infanterie légère.

              Depuis un couvert assez proche des révolutionnaires pour sentir l'odeur de poudre émanant de leurs canons, Mavim se préparait mentalement à ce qui allait suivre: une succession d'actions qui n'auraient de sens que dans le présent. Il y avait eut assez de planification pour le moment, il était temps de laisser la place à la spontanéité. Il alluma un cigare, prit une grande respiration qui s'échappa ensuite en épais nuage blanc, et fit un signe de tête à ses hommes.

              Il sorti de son couvert en courant. Pointa son arbalète dans une direction quelque peu hasardeuse et tira. Évites celles-là ! Cinq nouvelles plaies venaient de se former dans des corps aléatoires de révolutionnaires, sans compter celles causées par les tirs du reste de ses hommes.

              Sous son nouvel abri, accompagnée d'une poignée de soldats, Sebastian remonta son arbalète et plaça un nouveau carreau sur la corde. Son petit plus étant qu'un bâton de dynamite y était attaché. À l'oreille, il repéra le meilleur moment pour tirer et alluma la mèche de l'explosif à l'aide de la braise de son cigare.

              Un mort de plus chez les révolutionnaires, auquel s'ajouta ceux pris dans l'explosion. Les rangs ennemis commençaient à se désorganiser et à vouloir battre en retraite. Ceux qui tentèrent de reculer se trouvèrent sous le feu des armes lourdes que Mavim avait laissé quelque peu en retrait, poussant le reste droit vers le sergent Starn.
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              Aoko c’était bien placée en hauteur sur une carcasse de vieux vaisseau de guerre. La vue que ça lui offrait, valait bien plus que n’importe quel récompense ou salaire qu’elle pourrait recevoir. Plein de navire échoué ici et là. Certain datant d’il y a plusieurs siècles et d’autre n’ayant aucun âge. Elle s’ennuyait ferme de ne pouvoir faire partie de la force principale, mais sa formation la plaçait au bon endroit. De là, elle pouvait voir l’ensemble du champ de bataille qui se formait. En tout cas, Sebastian faisait partie de son champ de vue. Elle pouvait voir son avancement dans les lignes ennemis. Il avançait sûr de pouvoir contourner les lignes ennemis, mais en général les révolutionnaires étaient aussi pourvu de tactique pareil et souvent ils envoyaient une équipe faire le tour.

              D’un côté, il y avait les carcasses de vaisseau de tout genre, de l’autre la mer, l’océan. Aoko plaça ses hommes en ligne pour couvrir l’unité de Sebastian, du côté gauche ils couvraient l’avancée et du côté droit, ils couvraient l’arrière. Elle avait reçu en tout et pour tout 5 à 6 hommes qui étaient de très bon tireur. Elle connaissait bien ses capacités en tant que tireuse d’élite. Elle mit son fusil au niveau de l’épaule et visait l’endroit où se trouvait Sebastian et sa quarantaine d’homme. Il avançait facilement dans les épaves éparpillée. De temps à autre, elle tirait sur des révolutionnaires ayant passé leur ligne, les forçant à faire demi-tour.

              Le restant de son équipe s’occupait à observer et tirer également sur des petites équipes de révolutionnaires. Pour le moment, il n’en avait abattu qu’une dizaine tous ensemble. C’était déjà un bon score pour leur nombre, mais pas quand on regardait la totalité des ennemis sur l’île.

              Une pensée traversa l’esprit d’Aoko alors qu’elle continuait à libérer le passage de Sebastian. Elle continuait de se dire que c’était une bonne décision d’avoir rejoint un équipage et qui plus est celui de cet homme. Le pourquoi de la chose était qu’on lui foutait la paix durant les voyages même si - dans la responsabilité du navire - elle n’était pas d’un rang élevée. La plupart du temps, elle avait juste des hommes qui sifflait de temps en temps dans sa direction, cela ne la gênait pas du tout. Même ça commençait à lui plaire. Elle se voyait d’un autre oeil, une fille vraiment attirante faisant craquer n’importe quel marin quand elle le voulait. Et puis, son caractère, elle devait aussi le changer. Ce n’était pas facile de rester aussi insensible alors qu’on possédait un tel physique.

              Mais en revenant de ses pensées, elle vit les révolutionnaires commencer à prendre la poudre d'escampette. Depuis combien de temps était elle dans un autre monde... Seul dieu pouvait répondre à cette question, ou ses hommes. Mais dans le cas présent, elle devait réagir. Elle fit signe à ses hommes de tirer à vue. Pas de quartier pour ses révolutionnaires en fuite.

              Leur rang était dispersé. Bonne nouvelle pour Aoko, elle vit l’un de leur officier. Elle savait les reconnaître grâce à ses connaissances qu’elle avait gagnée à se battre contre eux. Celui-ci se distinguait en donnant des ordres et en essayant de regrouper ce qu’il pouvait des révolutionnaires voulant encore se battre. La tireuse d’élite prit son fusil en épaule alors que ses pensées partaient rapidement de son esprit. Elle n’avait plus rien en tête. Juste que devant ses yeux se trouvait une proie dont elle voulait se délecter. En tenant fermement son arme, la pointe de son doigt vint à la rencontre de la gâchette. Son oeil regardait droit dans la visée de son sniper. Elle voyait très bien l’officier. En prenant tout sa concentration, une grande inspiration puis son doigt appuya sur la gâchette. La balle sortit dans un nuage de fumée. Deux secondes plus tard, l’épaule de l’officier des révolutionnaires se retrouva éclatée par la balle. Il tomba à terre ampli de souffrance. Son autre main maintenait maintenant ce qui lui restait de bras gauche. Sa tête se leva une dernière fois essayant de voir d’où cela aurait pu venir, mais il reçut un trou entre les deux yeux. Aoko le vit s’écrouler à terre. L’escouade de la révolution venait de perdre cette bataille.

              Après avoir abattu l’officier, elle baissa son sniper. Elle fut stopper par l’arrivée subite d’un groupe de révolutionnaire sur eux. Logiquement, ça devait être une petite partie de plaisir pour les stopper... Mais tous les marines furent occupée à combattre chacun de leur côté. Aoko, quant à elle, se retrouva devant son ennemi juré. Il était là se préparant à la frapper aussi fort que possible.

              un seul coup la projeta dans les airs. Le coup de poing fut si violent qu’elle passa à travers plusieurs coque de navire pourri. Elle atterrit sur un pont de navire pas loin de l’endroit où se trouvait son capitaine. Un épais nuage de fumée se dégagea remplissant l’air de combat. Elle se releva non sans mal en s’essuyant la lèvre tout en regardant son ennemi arrivé juste après et enleva la poussière de son costume de marine tout abimé.


              - « ça faisait longtemps, ça va toujours aussi bien dans la marine à ce que je vois... Et tu n’a pas changé, toujours avec un physique de salope qui en veut toujours autant »

              Aoko afficha son sourire carnassier comme d’habitude lorsqu’elle était ravie de pouvoir s’amuser un peu. Ses yeux s’enflammèrent alors que le combat ne faisait que commencer. Elle savait que ça allait être dur de pouvoir maitriser ce mec, mais le challenge qui se présentait devant ses yeux n’en était que plus appétissant. Les pensées qui traversaient son esprit n’étaient que tactique et autre pour pouvoir le faire prisonnier ainsi que de le faire souffrir. Elle avait également des envies de meurtre contre ce type. Sa panthère ne pourra pas l’aider dans ce combat malheureusement, elle se faisait poursuivre par des révolutionnaires, ou l’inverse. Elle se devait de le faire seule et de montrer à quel point elle était chaude.
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              Kaze possédait environ une centaine d’hommes sous ses ordres pour cette mission que lui avait confié Mavim. Solitaire par habitude, il se voyait désormais à la tête d’une troupe d’élite qui avait pour but de stopper les révolutionnaires. Au loin, les coups de feu et les explosions commençaient à se faire entendre, ses compagnons devaient surement bien s’amuser en ce moment. Devant lui, se tenait toute sa troupe prête à tirer à tout moment et ils semblaient tous impatients de se battre. Le jeune sergent se mis en première ligne et s’adressa à eux sans perdre de temps

              « Le capitaine Mavim nous a demandé de tenir le front et de leur couper toute retraite et comme vous avez pu entendre les combats sont amorcés alors… C’est le temps de bouger son cul ! »

              Sans attendre la réaction des membres de son équipe, il s’élança rapidement plus profondément dans la ville. Il dut malheureusement arrêter sa course lorsque les tirs ennemis apparurent et tentèrent de l’abattre.

              «Ce n’est pas ainsi que l’on abat un sergent de la marine, dit-il pour lui-même.»

              Désormais à couvert, il réalisa que les tirs n’étaient pas uniquement dirigés vers lui mais vers ses compagnons. Par chance, ceux-ci n’étaient pas idiots, l'ayant aussitôt imité, et se protégeaient de la pluie de balle qui tentait de leurs trouer la peau. Les fenêtres des bâtiments abritaient les fusils des révolutionnaires qui essayaient de les abattre du mieux qu’ils pouvaient avant que ceux-ci ne réussissent à les atteindre.

              « Nous allons devoir élargir notre ligne de front si nous voulons réussir à les prendre dans la souricière. Lorsque notre ligne sera trop grande pour eux je vais prendre une trentaine d’hommes avec moi et nous allons les contourner, compris ?»

              Ses hommes acquiescèrent à son ordre et commencèrent la manœuvre. Toutefois le tout devait se faire sous les feux nourris de leurs ennemis. Malgré le manque de précision de ses deux pistolets, Kaze démontra néanmoins à ses adversaires qu’il n’était pas à prendre à la légère. De sa position, il atteint trois hommes qui se tenaient aux fenêtres. Ses marines en faisant de même et leurs présentaient un farouche échange de balles. Il lui sembla qu’aucun des siens n’était encore tombé lorsqu’un projectile atteint en plein cœur celui qui se tenait près de lui et ce alors qu'il s’était mis à découvert pour tirer ne serait-ce que quelques secondes. Un sniper ! Un putain de sniper était planqué et s’il ne l’arrêtait pas rapidement, il pourrait causer une hécatombe dans ses rangs avant même qu’ils puissent atteindre leur position. Une idée traversa alors la tête du sergent et sorti une carte à jouer de son précieux paquet. Normalement il n’aurait pas fait ce qu’il allait faire, mais cette fois-ci la situation était différente. Il avait des hommes sous ses ordres et malgré sa solitude habituelle et son goût pour la mort des gens, il ne pouvait se permettre ceux qui plaçaient une confiance en lui !

              Il beugla alors à son entourage : « Restez à couvert, je m’occupe de celui-là et donnez-moi une grenade »

              Un homme situé à sa droite lui en servit une en quelques instants. Un explosif dans une main et une carte dans l’autre, cela promettait d’être un mélange intéressant ! Il prit celle-ci et la mit en vue des tireurs adverses et il ne fallut qu’un bref moment avant qu’elle ne soit transpercer par une balle. Une fraction de seconde plus tard, Kaze dégoupilla la grenade et y accrocha la carte. Il se précipita à découvert et aperçu le tireur embusqué dans l’une des bâtisses qui ne semblait pourtant pas occupée. D’un geste précis doublé de force, il la balança en direction du bâtiment avant que l’ennemi ne tente de l’atteindre. Une détonation se fit rapidement entendre. Il avait touché sa cible, évidemment.
              Mystérieusement, tous tirs révolutionnaires cessèrent d’un coup à la suite de cette explosion. Depuis quand une simple grenade est en mesure de décourager ces bandits pensa Kaze désormais perplexe. Un marine arriva alors en courant, longeant le front de marine qui avait maintenant atteint son objectif et s’était élargi au mieux. Il traversa rapidement la zone dangereuse, étrangement calme, et rejoignit son supérieur.

              « Sergent, le front est à son maximum, nous allons pouvoir les prendre à revers ! Ils ne sont concentrés que sur une cinquantaine de mètres.

              -Parfait soldat, je te suis, enchaîna Kaze. »

              La vie avait toutefois décidé que ce simple soldat allait finir sa carrière sur cette île, car l’accalmie qui s’était abattue sur les révolutionnaires n’étaient que le prélude à leur déchaînement. En effet, le bref délai avait permis à ses brigands de préparer une série de mitrailleuse bien installée sur le rebord des fenêtres. Le jeune sergent n’avait pas été assez attentif

              «Et merde, pensa-t-il avant de roule à l’avant évita de justesse une salve de balle, écrasa malencontreusement son merveilleux chapeau.»

              Légèrement secoué par cet incident, il ordonna à la majeur partie de ses troupes de rester en place de rester au même endroit et de faire diversion pendant que lui et le reste irait prendre les révos à revers. À l’aide de son groupe il capturerait le bloc d’ennemi puis couperait toute retraite à ceux de Mavim et ainsi se rendre rapidement dans les locaux rebelles. La première partie de l’opération se révéla plus simple que prévue puisque la diversion avait merveilleusement bien fait son effet et l’assaut fut une splendide surprise ! La troupe de choc pénétra dans le bâtiment en un instant et du exterminer les hommes qui se tenaient à l’entrée. Kaze menait l’attaque, tirant sur tout ce qui lui semblait ennemi et il adorait ça. Il du néanmoins renoncer à un massacre, car il avait pour ordre de capturer ceux qui souhaitaient se rendre à la Marine. Le bilan des morts était bien plus grand chez les occupants de l’île où la moitié avait péri sous les feux de l’élite. Par contre, on ne compta que 7 morts parmi ceux-ci. Il ne leur restait plus qu’à détruire la petite poche de résistance qui s’opposait à son supérieur et ils seraient prêts pour les locaux.


              Dernière édition par Kaze Starn le Mer 8 Mai 2013 - 23:10, édité 1 fois
                D'un regard extérieur, Mavim semblait traverser les rangs révolutionnaires sans rencontrer aucune résistance. Un peu comme un couteau chauffé traversant du beurre. Chaque ennemi qui s'approchait de lui était terrassé soit par son glaive, soit par un tir venu de nulle part. Intérieurement, Sebastian était lui aussi étonné de la simplicité de l'opération. Il prenait des risques et le résultat était payant. Surtout sur ses hommes qui se retrouvaient galvanisés par l'exemple de leur capitaine.

                Et soudain, les tirs de la commandante Longshot cessèrent de retentir. Le soldat fit signe à ses hommes de continuer l'assaut et parti se trouver un point d'observation d'où il pourrait voir la position de la tireuse plus clairement. Apparemment, un groupe de révolutionnaires était parvenu à prendre les marines embusqués à revers. Il s'agissait d'une situation dangereuse. Le sergent Starn devait être en mesure de poursuivre les opérations. Sebastian pouvait donc lui venir en aide.

                "Commandant, nous faisons face à une situation imprévue."

                "Allez droit au but soldat."

                "Un homme masqué nous barre le passage. Il a déjà abattu une dizaine d'hommes."

                Comme prévu, les imprévus survenaient. L'adversaire abattait ses cartes et le jeu évoluait. Il n'y avait pas de temps perdre, il fallait agir. Seuls ceux qui ne font rien ne se trompent jamais

                "L'unité Longshot a besoin de renfort. Prenez quinze hommes pour lui venir en aide. N'intervenez que sur son ordre. Compris ? Bien. Marche !"

                Sebastian ne voulait pas prendre de risque. Il allait devoir s'occuper de l'homme masqué seul. Se dirigeant vers la direction que la charge avait prise, le vieux marine fit une petite revue de son équipement. Il vérifia la position de chacune de ses arme, chargea son arbalète, bu une lampée de bourbon et s'alluma un cigare. Il était bien décidé à mettre une bonne trempe au petit rigolo qui avait oser mettre une ville, qui était alors sa ville, à feu et à sang.

                "Cessez l'feu !"

                Les tirs s'arrêtèrent. Dans l'histoire, il y avait de nombreux duels légendaires qui avaient été livré afin de décider de l'issue d'une bataille. Celui-ci allait peut-être en faire partie. Ce n'était pas ce à quoi le commandant Mavim pensait, mais certains de ses hommes ne voyaient pas vraiment le monde comme lui. À peu près chacun d'entre eux en fait. Et ils seraient damnés s'ils ne rapportaient pas une foutue bonne histoire de cette mission à raconter autours d'une bière.

                Sebastian descendit dans ce qui avait l'allure d'une arène improvisée. Au centre se trouvait un homme portant un masque et assez de vêtements autours pour qu'il soit impossible de déterminer son identité. Le militaire prit compte de ce fait et ne se précipita pas trop. Il ne s'agissait peut-être pas de Gerard, mais d'un autre substitut.

                "Bienvenue, commandant."

                "Faites votre possible pour évacuer les blessés."

                "Je suis heureux de vous voir en bonne santé."

                "N'intervenez sous aucun prétexte, si je ne suis plus en état de diriger cette opération, la commandante Longshot sera ma suppléante."

                "Et que l'on se retrouve à nouveau face à face."

                "J'n'appelle pas ça une face."

                Le carreau de Mavim se ficha dans un morceau de bois. Le révolutionnaire avait disparu dans une des aspérités du terrain. Il avait un avantage sur ce point. Les épaves devaient fournir de nombreuses cachettes et autres passages qu'il devait connaitre comme le revers de sa main.
                Une botte claqua derrière Sébastian qui eut juste le temps de parer un coup avec son épée. Il voulu riposter mais la cape noir s'évanoui par un autre trou. Le pseudo-Gerard allait prendre son temps, et faire attention que ses attaques toujours d'un angle mort.
                Un cliquetis sur sa droite averti le marine qui eut juste le temps de plonger en avant. Une balle qui percuta le sol aurait traversé sa jambe à un des seuls endroit que son armure ne couvrait pas. Il s'agissait donc d'un combat à la déloyale.
                Sebastian couru se mettre à couvert en zigzaguant entre les tirs. Il sentait bien que son adversaire le forçait à se mettre à couvert derrière un morceau de bois précis. Tout autours, les marines retenaient leur souffle.
                Assis derrière un panneau de bois, le commandant sortit un bâton de dynamite qu'il alluma, comme à son habitude, avec la braise de son cigare. Il roula sur le côté, évitant la lame qui transperça le bois constituant le sol à plusieurs reprises. Il lâcha l'explosif dans une des ouvertures de l'épée et couru se mettre à l'abri de l'explosion. Il profita de cette dernière pour charger trois carreaux sur son arbalète avant de sortir de sa cachette.
                L'avantage de l'ennemi venait d'être amoindri. La déflagration et les secousses avaient du chambouler le terrain un minimum. Un grande partie de l'arène restait cependant intacte. Lui aussi savait comment se battre à la déloyale.
                Encore le bruit de botte. Sebastian se retourna, personne. Il se baissa et évita un coup. Son épée dans la main droite, l'arbalète dans la gauche, il riposta d'un large coup circulaire suivit d'un tir à l'aveugle. Il ne put voir qu'une ombre s'évanouir. Il compta deux carreau plantés devant lui.

                Touché.
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                La vaste troupe de soldat placée sous les ordres du jeune sergent progressait rapidement en direction de l’endroit où se situait son capitaine. Il était supposé affronter la dernière poche de résistance de ce secteur de l’île. La capture de cette poche allait être un jeu d’enfant vu la supériorité numérique du gouvernement. Ceux déjà capturés allait être livré et emporté à la fin de l’opération vers une douce et jolie cellule qu’allait leur offrir la Marine.
                Kaze et ses hommes n’étaient plus qu’à cent mètres de l’endroit où se trouvait Mavim. Étrangement, ils auraient déjà du rencontrer des ennemis prêts à les tuer à la moindre occasion mais non. Aucun révolutionnaire en vue. Seul les tirs lointains et le bruit de ses propres soldats venaient masquer le silence de la place.

                «- Toi viens par ici s’adressant-il alors à un soldat. C’est quoi ton nom ?

                -Damas messieurs. Damas.

                - Tu vas aller voir ce qui se passe là-bas mais fait toi pas remarquer.

                -Parfait mon sergent, prononça-t-il avant de s’élancer dans la bonne direction.»

                Le restant de la troupe profita de cette brève pause de combat pour se reposer quelque peu avant l’attaque des bureaux. Ses hommes s’étaient bien battus pour l’instant, ils avaient éliminé la menace qui leur avait été attribué. Tous attendait les ordres de leur supérieur pour pouvoir continuer leurs avancés sur l’île. Kaze, lui, était impatient. Il avait une mission à exécuter pour son capitaine et seulement quelques révolutionnaires invisibles lui bloquaient la route. Il les aurait bien exterminé ou même capturé, car oui il se devait d’être clément. Néanmoins la situation était tout autre. Il fut toutefois tiré de ses pensées lorsque son éclaireur revint au bout d’une dizaine de minutes.

                « Monsieur, s’adressa-t-il à lui. Il ne semble y avoir aucun ennemi dans les cent prochains mètre, ni dans les rues ni dans les immeubles. Mais une fois, rendu au point de rencontre avec le commandant, ils sont présents. Je ne sais pas combien, je n’ai pas réussi à bien les voir, mais ils semblent tous entourer un combat.»

                Le sergent analysa rapidement la situation. Son commandant n’avait sûrement pas manqué le rendez-vous entre les deux forces de la Marine. Il ne connaissait pas encore très bien son supérieur, surtout si la quasi-totalité des brigands anti-gouvernements avaient été maîtrisés pour ce secteur.

                «Ah et je crois que l’un des combattants de leur arène improvisée était Mavim

                -Alors prends dix hommes avec toi et positionnez-vous dans les alentours pour surveiller la situation. Intervenez uniquement si le commandant est en difficulté et dépêchez-vous, s’écria Kaze. Les autres levez-vous maintenant. On va aller s’occuper des jolis bureaux de ces rats ! »

                La troupe se scinda rapidement en deux puis la majorité se mis en route pour la dernière étape de la mission pour laquelle ils étaient sous les ordres du jeune marine blond. Ils s’enfoncèrent ainsi plus profondément sur cette île de pourriture humaine. Par chance, un subordonné avait pu observer attentivement la carte de l’endroit et savait exactement où se trouvait les bureaux dans ce regroupement chaotique de navires-maisons-bâtiments et autres. Tous ne semblaient pas être en bon état par ici, certains étaient même des plus infectes. Malheureusement pour les occupants de l’île, la marine ne venait que faire le ménage des révos. Après une demi-heure de trajet dans les multiples chemins répugnants de la zone, la petite armée d’élite atterrit finalement à leur but. Les bureaux de révolution se trouvaient devant eux. Un étrange amoncellement de navire formant une structure massive au bois délabré. Avec une rapide intervention de son équipe, les bureaux seraient sécurisés en moins de deux !

                « Nous avons pour ordre d’occuper ses locaux et de capturer les membres de l’organisation qui s’y trouvent. Utilisez des grenades fumigènes puis on fonce. Les autres, surveillez les alentours, cria Kaze pour bien se faire comprendre par son groupe.»

                L’élite se mit donc rapidement en position et notre sergent se trouvait en première ligne prêt à défoncer la porte. Des marines situées juste sous les fenêtres balancèrent une série de fumigène à l’intérieur en fracassant les vitres. Les révos allaient tous être enfumés sur le coup. Kaze avait demandé une jolie grande, pas un jouet fumigène mais une vraie, au cas où l’occasion le lui permettrait. Il se mit alors en position et défonça alors la porte d’un violent coup de pied et ne pris même la peine de se protéger de la fumé et se entra nonchalamment. Ils n’avaient rencontré aucune troupe révolutionnaire depuis les premiers combats. Les dirigeants ennemis avaient probablement jugé suffisante la défense pour laisser si peu de protection ici.

                Malgré la fumée qui emplissait la pièce, on pouvait tout de même voir que certains ennemis avaient des armes au poing mais étaient dans l’incapacité de les utiliser. Le sergent blond s’écria :

                « Attention ils sont armés !»

                Profitant de cette excuse, il abattit l’homme le plus prêt d’une balle à la tête pour son simple plaisir. Les marines n’étaient pas entrés assez rapidement et n’avaient entendu que le conseil de leur supérieur. La fumée commençant à se dispersée, cela permis à la troupe du gouvernement d’investir rapidement la première salle et de capturer les quelques occupants qui toussaient encore sous le choc des grenades.

                Le reste de la progression se fit avec une efficacité digne de la Marine d’élite. La résistance était quasi inexistante et ceux qui osaient défier les soldats périrent dans un instant. Ce n’est pas Kaze qui allait reprocher ces actes. En fait, il prenait un goût malsain à observer ses camarades transpercer le corps des ennemis grâce à une salve de balles. Le premier étage fut donc complètement nettoyé en un tour de main, mais ce qui allait suivre était une toute autre chose. Alors que son équipe effectuait tout le travail, il décida d’aller visiter le deuxième étage sans le support de ses soldats. Il se dirigea ainsi vers les marches et les grimpa en vitesse pour se retrouver face à une surprise de taille. Le tueur de l’île de Goa, Walter Rosen, celui qu’il recherchait, se trouvait devant lui sabre à la main.

                « Ah enfin ! Un toutou de la marine. Il était temps, s’exclama le bretteur.
                »
                  Elle était tel un animal féroce affrontant l’un de ses prédateurs les plus terribles tournant autour de celui-ci en se regardant mutuellement. La tension était palpable. Le vent soufflait doucement. Le pont du navire craquelait alors que chacun d’entre eux préparaient une surprise l’un pour l’autre. Une telle chose était inhabituelle pour Aoko. Ses mains se posèrent sur ses pistolets prêts à tout, mais son ennemi la surprit tout d’un coup en commençant à parler sans vraiment de raison. Un monologue de méchant.

                  « Tu sais au final, je sais que je peut-être quelqu’un de bien en œuvrant pour la révolution. Ils ont une ligne de conduite irréprochable et ne s’attaque jamais au civils, sauf bien sûr ceux qui œuvre pour la marine. Ils leur rendent service en les libérant de l’esclavagisme du gouvernement. On ne les comprends pas en général. A vos yeux - dans la marine et le gouvernement - ils ne font que vous rapportez des berrys ce qui est un peu salop de votre part. », il s’arrêta de parler pour regarder Aoko dans les yeux et continuer ensuite pour sa plus grande joie, « Je pense réellement que la marine devrait changer complètement. Dans ma jeunesse je voulais les rejoindre parce que je voyais en eux un véritable protecteur. Des gens soucieux de ton bien être. J’ai souvent pu discuter avec eux en les considérants comme mes amis. Au début de mon entrainement, je savais que j’allais endurer des douleurs impensables pour devenir quelqu’un d’assez fort pour protéger tout le monde. Malheureusement, tout changea lorsque je rentrai dans l’unité de sniper. On y apprenait à tuer d’une manière si froide… Et puis le restant de l’équipe se moquait de moi avec mes arguments que comme quoi il faudrait changer le monde. Puis, quand je t’ai rencontré, tu ne savais pas encore que je t’observai de loin. Je me demandai réellement ce que faisais une fille aussi jeune dans la marine… Je ne l’ai jamais su vu que tu étais surveillée de près par le commandant, il regardait tout tes mouvements comme un gros pervers. En tout cas, il observait surtout ton développement, c’est bizarre que tu ne l’ais jamais observé. Mais bon, je ne t’ai jamais aimé et surtout depuis le moment où tu m’a humilié. Je ne l’ai jamais oublié. J’ai quitté la marine à cause de toi. Tu m’as retrouvé et ramené peut-être facilement la dernière fois, mais je te promets que cette fois-ci ce ne sera pas aussi facile. J’ai pu m’échapper de cette prison de débile grâce à un révolutionnaire qui a dit qu’il s’appelait justice. J’ai cru en lui et je suis devenu ce que tu vois aujourd’hui »

                  Sans attendre, Il voulut se lancer vers Aoko pour se venger et se la faire dans tous les sens du terme, mais une balle le stoppa. Les renforts de la marine étaient arrivés pour secourir la commandante. Ils l’encerclèrent en un rien de temps pointant leurs armes sur lui. Le sergent sur place s’enquit de l’état de santé d’Aoko pour savoir si oui ou non elle avait besoin de soin pour l’instant. Apparemment, non, mais il lui demanda quand même.

                  « Tout va bien commandante? »

                  « Absolument sergent, pas besoin d’aide ici, » fit-elle en remettant l’une de ses mèches de cheveux correctement, « par contre vous pourriez rejoindre le reste de mon escouade sur ma position d’origine. C’est là-bas », en pointant du doigt un navire plus haut où il semblait y avoir de l’action.

                  Le salopard, l’ennemi juré d’aoko, le traître, le révolutionnaire, Malifoi Serpintor, s’élança vers les marine ne craignant pas pour sa vie. Le sergent recula de quelque pas ayant peur pour la sienne, il le mit en joue, mais n’eut pas le temps de tirer. Aoko le stoppa net. Un de ses pistolets fumait. Un écho c’était fait entendre de sa position, elle venait de tirer. Du sang commença à couler le long de la joue du révolutionnaire. Elle lui avait fait un nouveau souvenir, une cicatrice sur la joue.


                  « C’est à moi que tu as affaire, pas à eux », dit-elle d'un ton ravageur avec son sourire habituel.

                  La tête de l’ennemi vira rouge. Il était vraiment très énervé. Les marines comprirent qu’il n’aurait aucune chance contre un type comme lui. Ils partirent pour rejoindre l’escouade de tireur d’élite en danger. Aoko se remit droite pour regarder son ennemi juré dans les yeux et face à face. Elle souriait, une grande joie l’emplissait, ses crocs s’affichait, elle avait faim. Deux armes à la main visaient les points essentiels de l’ennemi. Lui par contre, dans un bon coup d’élan, il se lança contre Aoko. Elle eut le temps de réagir en lui tirant deux balle qui ricochèrent contre sa poitrine. Il avait un secret pour être aussi fort. Elle le découvrirait bientôt.
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