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Get Down !

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Get Down ! - Page 2 Gintokisanta

Si je te dis que ça passe crème la fausse barbe et avec ce bonnet rouge, je suis fort à parier que l'on ne puisse pas reconnaître ma tête. Comment ça ? Tu me parles de notre navire là ? C'est pas bête de dire que s'il reste à sa place, on va se faire gauler par les pirates, mais tu crois vraiment que j'ai oublié de dire à mes hommes de déguerpir pour pas qui foutent notre mission en l'air ?

- Mushi Mushii... C'est votre commandant, ouep, les crevettes ont été délicieuses René, mais je te rappelles qu'elles ont été préparé par le Baratie, ouais, ouais... Un jour tu deviendras le meilleur cuistot et moi je serai le meilleur séducteur de tout le patlin, mais nos rêves à la con, les gens s'en foutent, ce qu'ils veulent voir, c'est de l'action, alors préviens le navigateur de déguerpir et de prendre le large.

- Bah venez déguerpir et prendre le large !

- Ah oui j'oublie ce détail, c'est moi le navigateur, bah t'as qu'à réveillé Max, je lui ai appris deux trois trucs, et non vous allez pas vous perdre, allez zou !

Je caresse ma barbe et commence à fixer bizarrement Smile...



- T'aurais pas pris du poids quand t'étais sur le Baratie ? Bref, va falloir se magner l'arrière-train, mettre les civils sous notre protection et informer les boutiques qu'ils vont jouer un rôle dans peu de temps. Et c'est quoi ton déguisement au juste ?
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Looz, je peux entendre leurs cries. Leurs cries de Souffrance et de Désespoir. Je peux sentir leurs esprits. Leurs esprits se laissant submergé par la folie. Looz, je peux entendre cette magnifique mélodie mélangeant cries et crépitement de maisons en flammes. Je peux voir leurs vraies natures. L'esprit humain, quand celui ci se retrouve acculée, se débarrasse de toutes valeurs morales et à cette instant il se laisse aller à toutes les atrocités possible.

Ô toi Désespoir, pose ton regard sur ce monde monotone car pour une fois, ils te prient, te reconnaissent. Ta force, ta Souffrance ce répand comme le vent, balayant tout sur son passage. Tout ce chaos, voilà un spectacle magnifique que je dédis à ta Grandeur.
A partir d'aujourd'hui, Purgateur, ils comprendront qu'il ne fallait pas t'oublier et que ta Souffrance est toute grande et Universelle.
Et dès qu'ils verront ta Puissance Divine, ils te vénèront.

Dans un coin sombre, entre deux murs de pierres. L'un des Freddy's Pirates, ayant trouvé une proie de quoi assouvir ses désirs charnels. Il lui arrache ses vêtement avec hargne. Elle, elle cries, essayant de se débattre, repoussant l'assaillant comme elle peux. Comme une bête sauvage, il lui donne plusieurs coups d'avant bras dans le visage qui la sonne.
L'un de mes scalpels se retrouve planté dans le dos du Pirate qui cri sous le coup de la douleur. Comment? Tout ce désespoir à dû me faire perdre la raison. Toute cette Souffrance m'excite et j'ai voulu y mette du mien. Avec ma main, je commence à faire filer mon morceau de fer le long de la peau du Pirate, écrivant un "W" sur son dos. Le sang s'écoule rapidement et le corps s'écrase lourdement sur la femme en pleure.
Elle se lève et tient les quelques lambeaux de vêtement qui lui reste pour cacher son intimité. Elle veux me remercier mais a du mal à parler, toujours sous le choc de ce qu'il vient de ce passer.
Tout cette folie et ce chaos me fait perdre la raison. Ma conscience perd totalement le contrôle sur mon corps, se déplaçant sans même une quelconques demande du cerveau. Je perd petit à petit conscience, me laissant tomber dans le néant, comme-ci j'étais en train de m'endormir. Autour, l'infinité des ténèbres qui m'englobe. Je pose mes mains sur mon visage, je ne les sent pas, comme si je n'étais qu'une simple conscience dans les profondeurs de l'infini.

Ma vision me revient, mon corps semble bouger encore tout seul. Je suis devant un mur d'une maison avec "Looz" écrit en lettre Majuscule. Ma main droite est recouverte d'un liquide rougeâtre. Dans ma main gauche, un bidon coupé en deux contenant ce même liquide. Du Sang? Un peu partout sur les murs et les portes des bâtiments de la rue, plusieurs "Looz" écrit en grosse lettre majuscule avec ce liquide rouge. Je ne me demande même pas qui a écrit ça.
Un vieil homme n'est pas loin de moi, il semble chercher sa petite fille. Je m'approche de lui, attrape l'un de mes petits couteau et le lève au dessus de son visage. Mais avant que je puisse asséner le coup, quelque chose ou quelqu'un me percute dans les côtes, ce qui m’envoie voler quelques mètres plus loin. Je me relève rapidement et regarde ce qui a interféré le bras du Purgateur.
Il est là, un blond avec une sacrée dentition. Rien à voir avec un Pirate, ni un civil.


"T'es qui toi? Mon nom est Worth "Pas" D. Guisé."


Dernière édition par Worth le Mar 4 Juin 2013 - 23:37, édité 1 fois
    Après le placage du siècle, Worth se releva puis jeta un coup d’œil étrange sur Smile, comme si rien ne s’était passé, déjà il avait l’air de bien l’encaisser le coup, mais son sourire cachait quelque chose. Puis c’est la qu’il remarqua ses mains pleines de sang, celle du pirate pas de smiley. C’était donc inutile de lui demander gentiment de s’arrêter, ou de se menotter lui-même, se qui lui fessait penser qu’il avait encore une paire de menottes sur lui, pas le top niveau en granit marin, mais elle pourrait assurément le retenir un bon moment. Elle tiendrait la route jusqu’au cachot le plus proche.

    "T'es qui toi? Mon nom est Worth "Pas" D. Guisé."

    Smile reconnue le nom, se devais alors être le frère de se Worth D. Déguiser, ou un cousin proche. Il lui ressemblait effectivement, mais le temps n’était pas aux conclusions. Smile s’était déjà donné un élan puissant pour sauter sur son adversaire.

    Le saisissant par la tête d’une poigne forte et guidée par la colère de son bras droit, le mousse s’était bien mis en tête de lui faire mal, très mal. Saleté de bandit non, mais pour qui ils se prenaient ? Son autre main pris les menotte dans sa poche arrière et comme le réflexe est humain, son ennemi porta ses deux mains sur celle de Smile pour essayer de retenir la poigne de fer qu’il exerçait sur son crâne, le truc qu’il n’avait pas tout calculé le Worth, car la vitesse avec laquelle il se fessait rentrer dedans, c’était se qui lui empêchât de se défendre d’avantage. Le pirate fini donc écraser dans le mur de la maison avec de drôle d’écriture sanglante et menotter à sa main droite. « Et d’une » pensât Smile. Plus que l’autre et direction un trou bien sale, noir et humide. Mais avant ça, il devait l’amocher encore un peu pour pouvoir lui tourner le bras dans le dos. Il se défit donc de son emprise sur la tête de l’autre blondinet avant de lui donner un coup de coude avec se même bras, pas de quoi faire un drame, s’était simplement le bras le plus proche pour effectuer l’action. Là encore, son adversaire affichait un air étrange, se pouvait-il qu’il aime la douleur ? Si s’était le cas, se combat prendrais vite une tournure pour le moins, étrange…

    - T’aime ça en plus sale cafard ?

    Puis c’est par les épaules qu’il le saisit, pour le balancer dans l’autre sens dans la rue.

    - Aller, relève toi le masochiste Worty, moi c’est Smile, Smiley Smile. Celui qui te mettra derrière les barreaux.
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    Ils tapent du carreau, des tables, des chaises, mais dans l'autre casa. J'en ai ma claque... Ils ne sont toujours pas là ? Marre de jouer la Lady Vi, je vais y aller directement leur casser la gueule dans l'autre maisonnette. Oh toi aussi, tu l'as remarqué ? J'ai redescendu, faut croire que la ghanja fumée chez l'épicier, c'était pas de la bonne.

    Je me laisse un petit moment afin d'essayer de m'en remettre un peu, histoire que mon cerveau se repose un peu, car c'est le puzzle là dedans, un foutoir d'étudiant pré-pubère si tu vois le truc.

    Je vais dans la cuisine de la petite dame, je m'enfile un bon morceau de Brownie au pépite de chocolat et je fais tourner les serviettes à l'extérieur. Au même moment, je retrouve Smile en train de traiter un homme de ''masojenesaisquoi''. Je fronce les sourcils visualisant la future scène où je vais mettre une grosse patate à celui qui s'en prend à mon soldat quand tout à coup, mon ventre gargouille bizarrement, je commence même à avoir mal puis j'ai ce moment transcendant où je réalise qu'il n'y avait pas que des pépites chocolat, mais aussi des amandes... Si je récapitule, je porte une jupe, j'ai bu du lait de vache à la fraise, j'ai fumé, ensuite, je me suis enfilé des amandes... MALEDICTION !

    Ne me dis pas que c'est à cause de ça que je viens d'avoir la chiasse, c'est un coup du karma ! Je dis merde !

    Merde, c'est bien le mot quand t'arrives plus à bouger correctement et que devant toi, y'a une petite frappe qui fonce vers toi, ignorant le duel entre le mousse et l'autre gus qui me dit quelque chose et faut croire que je dis quelque chose au petit pirate qui semble être le second.

    - C'est à moi que tu parles ?

    - C'est à moi que tu parles ?


    - Arggghhh...''bRrbrbRRRrrr''... J'ai dis quelque chose ?

    - C'est à moi que tu parles ! Second des Freddy's Pirates. Toi le verre de terre, tu me rappelles quelqu'un.

    - Peut-être que j'étais chez ta mère quand t'étais à la maternelle ! ''Prouuut... Arrrgh''

    ''Bam !''
    ... ça en valait la peine et la droite qu'il vient de me coller me soulage un peu.

    - Je me suis laissé pousser la barbe, abruti !

    - Abruti n'est pas là, moi c'est le second de Freddy, tu piges ! Et puis non, je confonds, le mec que j'ai croisé portait une moustache et doit sûrement être mort. Tu peux pas être le même type, regarde-toi, tu portes une jupe et une barbe !

    - Du con, j'ai survécu et je vais te mettre la misère... Je suis pas Tupiges et y'a plus de Commandant qui tienne, ici c'est toi et moi... Oliver, Justicier de ces dames.

    - Ducon, je ne suis pas Ducon, il est pas avec moi. Moi c'est le second, tu piges ! Tom... OH ! OLIVE !? Comment c'est possible ? Bref, je vais te mettre la rouste que ton vieux aurait dû te flanquer gamin.

    - Oh ! Tom. Calmos avec les punchlines de grand-père.

    - C'est toi le grand-père !

    En avant, il faut foncer droit au but, pour une minette assez jolie, c'est assez pour rassembler nos espoirs et forcer la victoire, quand on a la chiasse et pas d'arme, quand on est tout seul, une parade, un crochet et on a cogné !

    Olive et Tom sont toujours en forme.

    Tom, Oliver, sont super entraînés...

    Olive et Tom sont là pour gagner !
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    Mhm, ce jeune se bat bien. Assez bon au combat au corps à corps et rapide. Ah la fougue de la jeunesse, elle me rappelle la mienne. Quand je partais au quart de tour, fonçant tête baissé sans vraiment faire attention aux coups qu'encaissait mon corps. J'étais au top de ma forme à cette époque.
    Aujourd'hui, avec le temps, je suis devenu bien plus réfléchi avant de commencer un combat.

    Déjà, le maintenir loin, le testant pour voir tout son potentiel. J'envoi quelques scalpels avec le bout de mon pouce et mon index, comme si j'envoyais des billes en direction ce type. Il les esquive mais certains lui effleurent les bras, lui écorchant partiellement cette peau blanche . L'a-t-il fait brouillement? Je n'ai pas le temps d'y penser qu'il est déjà sur moi, me rentrant dedans une nouvelle fois, tout en accrochant quelque chose à mon poignet. Puis d'un coup de coude, il met de la distance entre nous. Le coup m'envoi contre l'un des murs que je venais de taguer.
    Je me relève une nouvelle et regarde mon poignet. Ma vue est troublé pendant quelques secondes, sûrement dû au choc de son coude contre mon front. Ce qu'il vient de m'accrocher, une menotte. Le second anneau de la paire pendait à mon poignet avec l'aide d'une chaîne en fer. Pourquoi utiliser une paire de menottes, il veux m'attacher? Oï Oï, je suis pas un chanteur de Country moi.


    "Mhm, je suis flatté de ta proposition jeune homme mais les personnes autorisez à m'attacher ne sont que les femmes."

    Je lui envoi d'autres de mes petits couteaux, visant les jambes de mon ennemi pour restreindre ses mouvements. Je m'élance pendant qu'il les esquive. J'ai eu le temps de m'approcher de lui, un scalpel dans chaque main, l'attaquant aux mollets. Le tranchant des lames traversent le tissu de son pantâlon et s'enfonce dans la chair.
    Arf, il semblerait qu'il est retiré sa jambe et que les coupures ne soient pas assez profonde. Parce que lui, pendant que j'étais concentré à lui trancher les jambes, en a profité pour attraper ma blouse et me balançait encore une fois. L'impact est une nouvelle fois rude. Une douleur commence à me gêner dans le dos.


    "Moi c’est Smile, Smiley Smile. Celui qui te mettra derrière les barreaux."
    "Oh, Marine? Gamin? Intéressant. Et si on mettait un peu plus de Défi à ce combat"


    Je commence à prendre plaisir et le combat devient intéressant. Je plonge ma main dans la poche de ma blouse, et y sort une cigarette complètement tordu par le combat en cours. Je l'allume avec un morceaux de bois en feu puis tire plusieurs lattes, la fumée que j'expire se mélangeant à la fumée noirâtre s'échappant des multitudes maisons en flammes.
    J'enlève ma blouse blanche qui détient tout mes scalpels et la jette un peu plus loin. Cette dernière s'écrase sur le sol poussiéreux avec un tintement causé par les couteaux se trouvant à l'intérieur.


    "Très bien Smily, amusons nous tout les deux."

    Je m'élance dans sa direction, essayant de faire la distance qui nous sépare, le plus rapidement possible. Dans un mouvement superflus de mon bras droit, la seconde menotte se balance et.....s'accroche à ma cheville droite.
      D'habitude lorsqu'un type baraqué me pointe son sabre et me défie en duel, je souris et demande si on peut faire une pause avant de détaler en courant, mais cette fois-ci, la vie d'une demoiselle est en jeu. Et on sait tous, ce que ça veut dire... Je retrousse mes manches, je fusille du regard mon ennemi, je suis prêt à combattre.

      - Hé ! Psst ! Hé ! Pssst ! Hé ! Pssst ! Je perds en virilité avec ta jupe, je suis totalement d'accord avec le pirate, ça m'hérisse le poil synthétique.

      Je recule de plusieurs pas en arrière, j'ai cru entendre une voix provenant de ma fausse barbe. C'est un effet secondaire de la chiasse ? C'est pas possible, ça doit être Smile qui me fait une mauvaise blague, je le questionne en ignorant mon adversaire, mais il semble réglo... A vrai dire, c'est difficile de savoir s'il ment ou pas, il sourit tout le temps le bougre.

      Le criminel relance le combat en portant un coup horizontale avec sa lame au niveau de mon torse. Fort heureusement, j'esquive. Je lui adresse un sourire polit et en profites pour me récurer le nez quand soudain une autre voix me parle.

      - T'en as pas marre de me toucher avec ton index, je suis au fond de ton nez depuis hier, tu veux pas prendre un mouchoir et me sortir de ce trou ?

      Je retire mon doigt et mon visage devient tout blanc. Je deviens parano, je comprends rien... Je pointe du doigt le pirate.

      - C'est quoi ton pouvoir de merde ! Qu'est ce tu me fais comme coup tordu ? Tu crois que c'est drôle, j'ai la chiasse et t'essaie de me déstabiliser ! Tu crois que je vais te laisser régler ton compte avec ton ancienne propriétaire comme ça ?

      Avec tout ce remue-ménage dans ma tête, je fais une gaffe monumentale et mentionne un détail dont je devrais ignorer aux yeux de cet infâme personnage.

      - Comment tu sais ça ? Y'a que le boss et mes hommes qui sont au courant.


      - Là t'es dans la meeeeeerde mon coco. T'as pas intérêt à verser une goutte de pisse, je veux pas être trempé, ok !

      Encore une voix étrange... Respire Oliver, respire... Soudain, Tom me tranche au niveau du torse, je recule en mettant ma main sur la blessure... Respire et fait pas gaffe à ses voix, c'est sûrement un pouvoir démoniaque... Peut-être que je deviens dingue.

      Il fonce à nouveau sur moi. Il me chie dans les tympans qu'il s'occupera du cas de sa demoiselle après. Il compte me bousiller avec son katana, me trancher en deux, trois, quatre morceaux et plus encore. Je vois sa rage sur son visage, cette colère incompréhensible à mes yeux. Sûrement à cause du truc qui me glace le bide. Non, ça l'a toujours été. Je ne comprends pas pourquoi une telle volonté de tout détruire.

      Le voilà, il arrive.

      Je me désaxe.

      Si j'étais fumeur, je choisirai ce moment là pour griller ma clope, je pense que ça aurait été ma dernière. Ma dernière de la journée, j'entends. Je compte pas crever, pas maintenant. Je regarde autour de moi, mais y'a rien qui peut m'aider à battre cet homme. Regarde bien Oliver ! Je m'impatiente, mais toujours rien. Je suis juste devant une porte ouverte et à quelques mètres le vieux Tommy revient à la charge, agacé de mon esquive quand soudain un petit animal non identifié sort d'une maison avec un sac sur le dos. Il est jaune avec des rayures noires sur le corps, il ressemble à un chat, mais on dirait plus une souris. Il s'arrête et miaule, crie : Hiechu ! Hiiie ! Hieee Hiechu !

      Je comprends pas, je lui demande de répéter en articulant, ça se trouve, il peut parler, mais il n'arrête pas de prononcer ce mot là. Tout à coup, un violent kick vient frapper la bête, c'est brutal, ça n'a pas de sens, c'est aberrant et voir même... Pfff... J'ai plus de mots, je ne parle pas. Je fixe mon ennemi d'un regard noir.

      J'ai une putain de rage en le regardant se marrer d'avoir cloué la bête au sol... Cette dernière reste couchée sans un mot, ce mot... HIECHU !


      -HIECHUUUU !

      - Salaud ! L'enfer ressemblera à un paradis tellement je vais te dérouiller !


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      [HRP: Smiley PNJisé par moi durant ce post donc je passerais en troisième personne exclusivement/HRP]

      Les deux hommes sont là, au milieu d'un enfer de flammes, rendant ce combat épique. On pourrait presque entendre ce genre de musique où les trompettes cachent les autres instruments.
      Ils se font fasse, chacun essayant de déstabilisé l'autre par son regard. Worth, accroché au niveau de son poignet et de sa jambe droite se tient bas, réduisant l'écart de ses deux membres. Smiley, lui, est silencieux et complètement sérieux. Bien différent de l'habitude, surement dû à la rencontre de cet homme ignoble et sans scrupule.
      Le jeune mousse s'élance, n'attendant pas que le Pirate trouve une solution pour s'enlever ces menottes. Quelques pas rapide suffisent pour que l'écart entre les deux hommes disparaissent. Le Pirate se protège la partie supérieur de son corps avec ses bras. Mais sa défense contient une faille. Sa main droite qui, accroché à sa cheville ne protège pas complètement son corps.
      Smiley, ça, il l'avait bien remarqué et son coup de pied percuta l'épaule de Worth qui perdu sa garde. Remarquant ce moment d’inattention, le jeune Mousse en profita pour asséner plusieurs coups de pied répétitif sur la partie droite du vieux Pirate. Côtes, épaules, cou et puis tempe qui faillit faire perdre équilibre au Tortionnaire.
      Worth se reprit, posant un genou un terre. Le combat devenait éprouvant et la paire de menottes le gênait fortement mais il appréciait le combat, bien que la douleur d'un simple coup de poing ou pied n'était qu’éphémère et fugace.

      Le Marine s'élança à nouveau sur Worth. Quand une faille marche, on l'exploite à son maximum. Mais le Pirate avait réfléchit comment combler ce vide. Il était bas, sur ses deux jambes, les genoux pliaient à leur quasi-maximum. Ceci avait réduit l'écart entre son poignet et sa cheville, lui permettant quelques liberté de mouvement avec son bras droit et de ainsi, protégeait tout la partie supérieur droite de son corps. Smiley attaqua encore avec ses jambes, visant toujours le côté droit du Pirate.
      Mais la situation ne fut pas la même que la première fois. Worth parait les coups de pied du Marine, qui, voyant que ceci ne marchait pas, allait s'éloigner. Manque de chance pour Smiley, les blessures aux mollets que lui avait asséner Worth avec ses scalpels quelques minutes plus tôt commençaient à le faire souffrir, gênant sa retraite.

      Le quadragénaire, toujours bas sur ses appuis en profita pour donner quelques coups de poing au niveau de ces blessures d'où le sang commençait à s'écouler. Le tissu du pantalon au niveau de la plaie prenait de plus en plus une couleur rouge. Mais voilà, Worth est bas, tellement bas que son crane arrive au niveau du bassin de Smiley. Le genoux du Mousse se lève et vient percuter le nez déjà bien amoché par le temps du Docteur. A plusieurs reprises, l'os dur du genoux vient écraser violemment le visage du Pirate.
      Smiley, joignant ses deux coudes, les fait descendre comme une épée de Damoclès sur le haut du crâne dorée de Worth. Du choc, une giclé de sang s'éjecte et le Docteur perds connaissance pendant que son corps s'écrase sur le sol.
      Le Marine en profite pour enlever les menottes et lui lier les mains dans le dos, puis avec un sourire.


      "La seul image qui te restera en prison, sera l'image de mon sourire, Pirate."

      Après avoir laissé le prisonnier au milieu de la rue pour le récupérer plus tard, Smiley retourne en direction de la maison de la vielle propriétaire.
        La brute s'élance à nouveau vers mon corps affaiblit, son sabre effleure mon bras gauche et j'encaisse son coup sans broncher. Je n'ai qu'une envie, lui effacer ce sourire machiavélique, lui faire comprendre que je suis le roi de l'esquive, de la fuite !

        Alors pourquoi j'encaisse ainsi ?

        ''Aaaaah ! J'ai été déchiré... Enfoiré, je suis tâché de sang à présent...''

        Mon vêtement m'a parlé ? J'entends des voix, c'est pas bon cette histoire, laissez-moi tranquille ! On peut pas avoir un moment transcendant en paix avant de mourir dans cette putain de vie. Bref, je continue... Qu'est ce qui m'empêche de courir à l'autre bout de l'île ?
        Est-ce parce que Nojika a besoin de moi ? Est-ce vraiment pour la propriétaire ? Pour Hiechu ? Pour la mission ? Pourquoi risquer sa vie lorsqu'on peut faire un job pépère et bronzer sur Alabasta...

        J'ai collectionné les blâmes, les mauvaises appréciations tout au long de ma scolarité. Tout le monde me regardait avec mépris, les gens parlaient derrière mon dos, on disait que j'allais finir dans la piraterie et aujourd'hui, je vous emmerde ! Si je me bats contre la vermine, c'est uniquement par égoïsme. Pour me rendre justice, prouver aux autres que je ne suis pas qu'un bon à rien...

        ''Level-up Maturité''

        - Smile ! Ton katana !

        A Kind Of Magic !

        Mon adversaire se braque et se fout de ma gueule lorsqu'il me voit en train de faire un déhanché, mais il rigole moins au moment où je lui assène quatre coups du tranchant de la lame. Il arrive à parer, mais je le blesse au niveau des bras... Ta défense ne résistera pas longtemps. Il enchaîne avec un mouvement verticale, mais je me désaxe. Soudain je me crispe de douleur à cause de ma blessure sur le torse. Alors j'essaie de gagner du temps et faire en sorte que Smile arrive au bon moment pour une attaque combiné...

        - Tes hommes tombent un à un, mon second est très fort, c'est le meilleur matelot que j'ai rencontré.

        - Je vais te tuer et ensuite, je m'occuperai de ton pote.

        - Compote !

        - Quoi ?

        - Derrière-toi ! Les marines !


        Il se retourne et s'énerve en remarquant que je l'ai berné, mais c'est trop tard... On est prêt

        We Are The Champions & Spin Strike !

        Le pirate remarque la détermination qui se lit sur nos yeux... Rien ne peut nous arrêter. Smiley fonce sur le brigand et avec une poussée incroyable, il crée un mouvement de rotation avec sa lame. Notre adversaire se désaxe pour esquiver mais mon collège se positionner de côté afin d’avoir une allonge maximale tout en tenant son arme du bout du manche. L’impact est inévitable... Tom est obligé de le bloquer avec son sabre, ce qui me laisse une grande ouverture... Deux contre un, tu peux pas test... Nous nous battrons jusqu'à la fin car nous sommes des champions ! J'assène une succession de mouvements le blessant assez pour qu'il s'agenouille.

        - Vous êtes en état d'arrestation pour plusieurs raisons, t'as le droit de garder ta grande gueule.


        - Souris ! Tu viens de te faire avoir comme un bleu... Ne jamais nous sous-estimer, surtout quand on fait les cons !

        Et maintenant, c'est quoi la suite ?
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          La suite ? La suite c'est le plan évidemment.

          La bas, au bout de la rue principale, les pirates ont envahis les locaux administratifs de la Belmer Korp, portes défoncés, fenêtres brisés, des types entrent de partout, jetant les gens dehors et balançant meubles et papiers par la fenêtre, détruisant tout à la recherche de ce qui a de la valeur, les bimbeloteries clinquantes, les liquidités de la société destinés à couvrir les imprévus, les payes des ouvriers et des marins, les mandarines en or qui récompensent les producteurs des meilleurs fruits de l'année... Tout est sorti sac après sac par les pirates rendus de plus en plus joyeux par l'absence de la marine.

          Et soudain c'est le drame !

          Surgissant comme un diable hors de sa boite Nojika apparait sur le toit du bâtiment, casque enfoncé sur la tête et brandissant bien haut un bâton qu'elle se met à faire tourner à toute vitesse, un baton qui émet dans l'air d'étranges fluctuations comme des vagues de chaleur ou de froid...

          Et au dessus du bâton le ciel commence à s'assombrir, comme si un gros nuage noir d'orage était en train de naitre juste au dessus du bâtiment.

          Thunder Bolt Tempo !

          Et soudain une série d'éclairs tombent du nuage pour s'abattre sur les pirates goguenard, grillant et pétrifiant tout le monde à prés de cinquante mètres à la ronde dans un concert de hurlement de peur et de douleur.
          Surpris par la récente averse les pirates encore à l'intérieur s'empressent de sortir, Freddy en tête, pour comprendre ce qui vient d'arriver à leurs potes. Et immédiatement Nojika passe à l'attaque et saute dans le vide en déployant un parapluie pour freiner sa descente et atterrir devant le chef des pirates qu'elle attaque immédiatement à grand coup de bâton.


          Mais évidemment, vous ne voyez pas tout ça...

          Tout ce que vous voyez de la situation de chez vous c'est cette averse soudaine d'éclair. Et vous n'en entendez que ce que Manchot vous dit...

          -Tout a l'air de se passer comme prévu ! Allez chercher la marine pendant que je m'occupe de Nojika ! Maintenant qu'on a pillé il me faut un prétexte pour dire a mes hommes de se replier ! Aieuh ! Faites vite ! Dentier, Moustache, je compte sur vous !
          Nous amenons nos prisonniers à la base marine. A l'intérieur, c'est la folie, la quarantaine a été mis en place. Les troupes sont soudainement tombés malades après le repas du matin. Je roule des yeux en regardant Smile qui se demande ce qui se trame. Jusqu'au moment où on se pointe devant le bureau d'accueil avec les criminels. Le den den blanc fait Pelup Pelup... Un appel de notre agent... Je pose Hiechu qui était sur mon épaule en ordonnant de le faire passer en premier pendant que je sors dehors.

          Mon visage change d'expression, je deviens plus sérieux... Tu peux compter sur nous.

          J'aperçois un marine avec un mégaphone. Je l'arrête dans sa course. Où tu comptes aller ? Passe moi ce truc. Je lui prends des mains et commence à gueuler au rassemblement. Quelques minutes plus tard, c'est une centaine de matelots qui se bougent le fion, des têtes blanches sans aucune volonté de se battre. Enfin, c'est pas qu'ils ne veulent pas, ils ne peuvent pas. Je me tiens le ventre et contre toute attente, j'enlève ma jupe, ma barbe et essaie du mieux que je peux de galvaniser ces hommes.

          - Vous avez la chiasse ? Moi aussi ! Ce n'est pas une raison pour rester là à rien faire. Regardez là bas ! Oui ! C'est bien des éclairs qui recouvrent la Belmer Corp. A l'instant même où je vous parle, une bande de pirates attaque la boutique. Nous ne resterons pas les bras croisés à attendre des renforts, nous sommes leur dernier espoir. Rappelez vous pourquoi nous sommes dans la marine. Ce n'est sûrement pas pour la bouffe ni pour les femmes !



          Pour appliquer la justice dans ce monde et ainsi avoir de la bonne bouffe et des femmes !



          Tous écoutez-moi, écoutez !! Ils ont lancé l’offensive, la fureur et le sang les guide, Ce ne sont qu' une bande de rats effrayés ! Un peu comme ce Tom et ce Worth ! Ces pirates pensent être des hommes libres, bientôt ils ne verront que les éclairs de nos canons, ils n’entendront que le fracas de nos sabres, ils verront que vous et moi somme capable de tout ! Par la sueur de notre front, et la patience de notre ventre, et le courage de notre cœur, nous vaincrons !

          Soudain Hiechu couvert de bleus s'est précipité vers moi en criant : Hiechuuuu !

          Si cet animal a le courage de se relever pour affronter ces vermines, alors nous pouvons le faire...

          - Smile ! Prend avec toi ce Worth, j'ai pas envie de le laisser ici, il est malin et il pourrait bien trouver un moyen de s'enfuir sur cette base.


          Quelques minutes plus tard, nous arrivons devant une bande de pirates ébahis par l'arrivée soudaine de marines criant à l'unisson : POUR LA BONNE BOUFFE ! Les pirates doivent s'imaginer qu'ils ont affaire à des cannibales. Je peux apercevoir Manchot se battre en duel avec Nojika qui tient bon et se bat avec courage, les pirates se replient face au nombre de mes collègues.

          Le temps de féliciter la bravoure de mes hommes, je me dirige vers Nojika, tout sourire. Elle me frappe méchamment, une bosse sur la tête plus tard, elle me crie dessus... Mais... Mais... On a fait le plus rapidement possible. Apparemment, c'était pas assez suffisant pour elle... Je la prends dans mes bras, je la rassure. Tout est finis et grâce à toi, on va pouvoir passer à la suite. Elle essaie de me parler et je lui dis Chuuuuuut en mettant mon index sur sa bouche. 

          - Notre amour est impossible, my love. Je voue ma vie pour la justice. Dis-je en faisant un clin d'oeil aux marines à côté.

          Puis un nuage se dresse au dessus de ma tête. Noji recule et un éclair me foudroie.

          - Tu te fais des films ! Je serais jamais avec un homme comme toi.

          - Ouuuuuuuh ! Il s'est prit un râteau les gars. Dit-un marine dans la foule.

          - Hiechuu !

          Même toi, Hiechu, tu te moques de moi ?

          - Et tu comptes le retrouver comment ton homme ? Oui, tu ne dis plus rien là. J'ai un petit quelque chose pour toi. Prend ce bout de papier, il te permettra de retrouver ces criminels. C'est une Vive Card reliée directement au Capitaine Freddy.

          - Merci, je sais ce que c'est. Je suis navigateur, ma petite dame. 

          ... Attend une seconde...

          - Mais où est passé Smile et son prisonnier ? 

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          Je me retrouve sur le pont supérieur d'un navire de la Marine, mon dos contre le bois dur et mes yeux observe l'immensité du ciel, devenant d'un rose orangée à l'approche du Soleil vers l'horizon. Voici maintenant quelques minutes qu'ils m'ont déposé ici, ne prenant même pas la peine de me mettre dans l'une des cellules de leur bateau. Pfeuh, naïveté crétine.

          Quelques questions traversent mon esprit. Où vont-il m'emmener? Une geôle d'une île avoisinante? Le Quartier Général d'East Blue? Là, ça risquerait d'être plus compliqué de s'échapper. Mhm, quelques parties de mon corps  me font encore souffrir. Saleté de blond, si je me retrouve encore une fois contre lui, ça ne sera pas la même chose.
          L'un des soldats, "un bleu" comme on les appellent, passe non loin de moi. Essayant de marcher doucement pour que je ne le remarque pas, mais il est déjà trop tard.

          "Hey toi, oui toi "le bleu", approche."
          "Euh...je..je ne suis pas..pas..pas autorisé à parler au...au pr..prisonnnier."
          "Aller, on s'en fout. Regarde dans la poche de ma blouse, il y a un paquet de cigarette. Pourrait tu m'en allumer une et me la mettre entre mes lèvres."
          "Non...non, je..ne..ne..peux pas." dit-il en s'approchant de moi.
          "Aller mon grand, ça sera un petit secret entre nous. Et puis si j'avais voulu te tuer, tu ne crois pas que tu le serais déjà."

          Il se baisse tout en surveillant autour de lui que personne ne l'observe puis il fouille dans la poche de ma blouse et en sort une photo. Ça ne ressemble pas à un paquet de clope ça. Il la regarde et du sang se met à couler de son nez, le long de sa bouche. Puis il tourne la photo et me la montre.

          Ah, j'avais complètement zapper que j'avais déchirer la photo d'une femme nue dans un magazine coquin dans un bar à Fushia. Je comptais l'utiliser un soir où j'aurais pu avoir un peu de temps, enfin bref, elle était resté tout ce temps dans la poche de ma blouse.


          "Ah, euh oui, l'autre poche."

          Il sort cette fois le bon objet et me met une cigarette entre les lèvres qu'il allume avec une allumette qu'il avait sur lui. Je le remercie d'un geste de la tête, puis il s'éloigne de moi. La pause clope, un moment relaxant. J'ai toujours l'impression que dès que ces petits trucs addictifs sont entre mes lèvres, je suis satisfait d'avoir fait quelque chose. Comme une sorte de récompense aux yeux de ma conscience.

          Je regarde toujours le ciel, s'assombrissant à chaque seconde qui défile. Et quand je regarde plus précisément, je remarque que plusieurs choses viennent d'entrer dans l'atmosphère, laissant des traînées dorées derrière leurs trajectoires. Châtiment Divin? Il est enfin arrivé. Looz, si tu pense que c'est le moment, je me plierais à ton jugement. Il semblerait que les objets non identifiés se soit séparé en plusieurs, s’éparpillant dans toute les directions.

          Tiens, ça se dirige vers le bateau et là chose s'écrase sur le pont supérieur. C'est...c'est...vert.
          Une courgette.


          Get Down ! - Page 2 Courgette
            - Oh ! Dentier ! Faut que je te cause.

            - QUOI ?

            - Me crie pas dessus ! C'est moi qui est en état de choc, qu'est ce tu fous ? 

            - Baaaaaah... Je me suis permis de partir appeler nos hommes pour préparer l'embarcation et mettre sous les verrous le criminel Worth.

            - M'ouais, m'ouais...


            Je raccroche le den den d'un air furax. J'aime pas qu'on improvise sans me parler deux secondes. Non... Non... Je suis pas en rogne, juste qu'il m'a foutu une de ses frousses, j'ai bien cru que le Worth s'est échappé tout en blessant mon équipier, j'ai pas envie de le perdre, c'est tout.


            Enfin bref, je mets sur mes épaules Hiechu qui a l'air de m'apprécier, puis je laisse les marines du coin s'occuper de réconforter les civils, leur apporter du soutien, tout ce qui est procédure habituelle. J'esquisse d'un sourire à la belle Nojika et je lui promets de tenir ma parole. Vive card en main, je pars en direction du port où doit être amarré notre navire... Direction ... ! On va où déjà ? Aaah, on ne sait pas encore, faudra suivre ce bout de papier...


            Arrivé à bord, je salue mes hommes puis je vais dans ma chambre pour prendre mon transat afin de le déplier sur le pont. Lunettes de soleil, maillot de bain, crème bronzante et le petit peigne pour la moustache, sans oublier le fameux cocktail maison concocté par le cuistot... Milk-shake Poire, banane saupoudré à la cannelle... Sans supplément de fraises bien sûr. Soudain, je sens comme une odeur bizarre... Une sorte de fumée désagréable... Une cigarette ? Je me lève promptement et sonne l'alerte... Interdiction de cloper dans mon navire, qui est le responsable !! ?


            Et je retrousse mes manches, lorsque je trouve enfin la source du problème, mais un splendide spectacle m'empêche d'aller mettre une rouste à l'autre prisonnier. Un grondement se fait entendre dans le ciel, nous pouvons apercevoir des lueurs colorés et tout à coup une suite de petits cailloux tombent du ciel... Des cailloux ? Des pierres ? Non ! Objet redondant non identifié ! Ma parole, aujourd'hui va être un jour férié pour tous les végétariens de ce monde ! Je me frotte les yeux et aperçois que deux légumes se sont introduit à bord... Un courgette et une tomate. Je prends les deux et m'approche de Worth.


            - Mon petit, aujourd'hui c'est pas ton jour de chance.


            - Tu vas faire quoi ?


            - Je vais le torturer avec un objet redondant... Tu vois, lui c'est un bouffeur de viande, si on l'oblige à manger cru ce légume. Je te parie qu'il nous avouera tout ces crimes.


            - Astucieux.


            - Ouais c'est ma moustache qui en a eu l'idée.


            - Comme si votre moustache pouvait parler, Commandant.


            - Humph. 

            Le doc se ramène complètement ébahis et nous révèle que ces légumes tombés du ciel peuvent avoir un pouvoir guérisseur contre la chiasse, mais qu'il pourrait y'avoir de sacrés effets secondaires... L'info viendrait d'un bouquin, à ce qu'il prétend. Qu'à cela ne tienne, on va faire d'une pierre, deux coups. La torture végétarienne tout en analysant ces fameux effets. Je m'approche de notre cobaye et lui dit d'ouvrir grand la bouche... Le petit bateau veut rentrer... Vrouuuu


            Rien ne se passe... Y'a plus qu'à manger alors...




            Blurp... Boing... Boing... Oh ! Oh ! Je commence à sautiller sans pouvoir m'arrêter...


            Boing ! Boing !
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            Les deux légumes qui se sont écrasées sur le pont a fait sortir toute la garnison dans le ventre du navire. Un jeune en moustache est également là. Il est accompagné de ce Smiley qui m'a arrêté. Et vu comment il l'écoute, ça doit être le boss. Il veux manger la tomate qui vient de tomber mais je lui dit que ce genre de truc à des effets néfastes. Je le sais, je l'ai lu dans un bouquin. il s'appelait "Maïtei et la Cuisine du terroir" si je m'en souviens bien. Et puis, un légume qui tombe du ciel, c'est forcément mauvais pour le corps. CQFD nom d'une pute acariâtre.
            Mais le moustachu s'en fout, il bouffe la tomate qui dégouline de partout. Et par dessus tout, il me fait manger le concombre. J'ai du mal à le mâcher et en plus, il est dégueulasse. Les dernières bouchées sont difficiles mais je le finit enfin.
            Le moustachu commence a sautiller, on dirait qu'il n'arrive plus à s'arrêter.

            "AH AH AH, fallait m'écouter moustachu."

            Au moment où je finit ma phrase, je me sens pas bien, j'ai la tête qui tourne et des hallucinations. Les menottes se mettent dangereusement à grossir. Quels sont les effets du légume qu'il m'a fait avaler. Je me rend compte trop tard que ce ne sont pas mes fers qui rapetissent mais bien mes bras, et même tout mon corps.


            Get Down ! - Page 2 944909monsieurpatateinteractif

            J'ai du mal à bouger mes membres convenablement et j'ai l'impression que les marines sont maintenant de véritable géant. Maintenant, je ne suis qu'un vulgaire bout de plastoc pour amuser la galerie.
            Et le pire dans tout ça, c'es que je n'arrive pas à parler et que j'a une cordelette dans le dos. Le truc qui incite bien à tirer dessus.

            "Tu veux jouer avec moi?"






            [HRP: Post assez court, désolé/HRP]
              WHAT THE FUQUE ?


              UN JOUET !


              On risque de se foutre de notre gueule...


              On joue avec ?


              Je suis pas fan des jouets...


              Il est en vie ?


              NON ! IMPOSSIBLE !


              Les menottes sont tombés à terre...
              Pauvre petit.
              Triste vie.


              Je sautille beaucoup trop... Mes mains glissent... Oup's !






              TOY IN THE WATER 


                                                                                        Le début de Toy Story...
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